Manuel ADC 1STE 2023 Eleve

1ère Année du Cycle de Baccalauréat
Science et Technologie Electrique
Cours + Exercices corrigés

Document Elève
Préparé par : E. MAHFOUDI

Professeur d’Electrotechnique
Lycée Qualifiant Technique
Settat
R1
R2
NOM : ………………………………………
PRENOM : ………………………………………
ANNEE SCOLAIRE : …………………………..
LYCEE : QUALIFIANT TECHNIQUE SETTAT
PROF : E. MAHFOUDI
Introduction
1- Présentation de la filière STE :
Les sciences et technologies électriques (STE) est une filière du cycle du baccalauréat, où l’élève
bénéfice d’un enseignement scientifique équilibré et d’une formation technologique ciblée tenant
compte de la cohérence et la complémentarité entre les vastes domaines du génie électrique.
La formation en STE imprégnée des sciences de l’ingénieur, prépare ainsi les élèves à la poursuite
des études scientifiques et techniques :
 En cycle long telle que la formation d’ingénieur, licence professionnelle, master spécialisée,
doctorat, etc….
 En cycle court telle que la formation type BTS, DUT, DTS etc….
L’orientation vers cette filière, en fin du cycle du tronc commun, prend en considération le projet
personnel de l’élève mais aussi, et en premier lieu sa capacité à pouvoir y poursuivre ses études sans
difficultés. Ainsi, tout élève désirant être orienté vers la filière STE doit posséder des compétences
de base, en mathématique, en science physiques et en langues. Comme il doit avoir l’aptitude à
développer des compétences méthodologiques, technologiques et de communication.
2- Présentation de la matière ADC :
La matière ADC, qui désigne les fonctions génériques : Alimenter – Distribuer – Convertir, est une
nouvelle nomination dans l’enseignement technique secondaire, au niveau du savoir elle englobe une
grande partie essentiels du programme de l’électrotechnique (l’ancienne nomination), les
démonstrations des lois physiques sont transférées au physique générale, la méthodologie
d’enseignement de cette matière est basée sur l’analyse fonctionnelle des différents systèmes, le
volume horaire est rétrécit en trois heures par semaine, dans ce temps le professeur doit faire
l’analyse fonctionnelle d’un produit, les activités pratiques et l’exposé du cours en utilisant les
moyens didactiques pour finir le programme !?.
En général, les systèmes étudiés mettent en œuvre plusieurs types d’énergie, les transforment et les
convertissent. Les activités dans cet axe de formation peuvent se caractériser par deux approches,
externe et interne :
 Approche externe : Celle-ci est destinée au repérage des différentes formes d’énergie et
de leurs transformations sur le trajet du flux d’énergie. Dans cette optique, plusieurs
activités pratiques peuvent être proposées :
 Découverte de la chaîne des boites fonctionnelles génériques par l’observation, la
manipulation, la mise en fonctionnement de tout ou partie du produit.
 Repérage des constituants remplissant chaque fonction technique et énoncée de
leurs caractéristiques repérables (vitesse, fréquence, tension, débit, pression,
puissance, etc…).
 Repérage des types d’énergie à l’entrée et à la sortie de chaque fonction.
 Approche interne : Elle est destinée à explorer le fonctionnement des constituants, ce
qui revient à ouvrir les boites fonctionnelles. Dans cette optique analytique, il est possible
de proposer les activités suivantes :
 Découverte du fonctionnement interne, démontage, remontage.
 Simulation à l’aide de logiciels.
 Câblage complet ou partiel.
 Repérage et mesurage des paramètres d’entrée et de sortie d’un constituant
(tension, intensité, effort, déplacement, pression, rapport de réduction, etc…).
 Identification des principes physiques mis en œuvre dans la réalisation de la
fonction.
3- Présentation du livre :
Le présent ouvrage s’adresse aux élèves de la 1ère année du cycle de baccalauréat de l’enseignement
secondaire (STE), il comporte pour chaque fonction générique les parties suivantes :
La chaîne d’énergie.
 Rappel.
 L’analyse
La chaîne d'énergie.
fonctionnelle.
Produit
 Le cours. support.
 LeDescours.
exercices corrigés.
 Des
Des exercices
exercices corrigés. Des exercices à résoudre.
à résoudre.
L Q Technique Settat Rappel – Diagnostic des acquis ADC 1ère STE – E. MAHFOUDI
I. Activité 1 Analyse Fonctionnelle :

I.1. Situation problèmatique :
Les chaînes de télévision satellitaires sont diffusées par divers satellites :
I.2. Le besoin :
On désire orienter la parabole vers le satellite de choix
1.3. Diagramme de bête à cornes :
Compléter le diagramme en choisissant les réponses suivantes : Orienter la parabole vers le satellite
désiré – Antenne parabolique – Téléspectateur – Positionneur.
…………………………… ………………………
…. ………………………
….
………….…………………………
…….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………….
……………………………….
1.4. Diagramme de pieuvre :
Fonctions de services :
FP Permettre au téléspectateur d’orienter la parabole vers le satellite de son choix.
FC1 S’adapter au diamètre de la parabole.
FC2 S’adapter à l’énergie d’alimentation réseau ONE.
FC3 Ne pas gêner la parabole dans son mouvement.
FC4 S’adapter au support de fixation.
FC5 Résister aux agressions de l’environnement.
Compléter le diagramme en choisissant les réponses suivantes : Environnement – Energie – Support –

Encombrement – Parabole – Téléspectateur – Positionneur de parabole.
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…………………………… ………………
…………………………… ………………
………………
………………
……………………………
……………………………
……………………………
…………………
…………………
……………………………
…………………………… ……………………………
……………………………
1.5. Diagramme de SADT :
Actigramme A0 :
Compléter le diagramme en choisissant les réponses suivantes : Position désirée - Energie électrique –
Positionneur d’antenne – Position initiale – Données de contrôle – Orienter la parabole vers le satellite
désiré.
………………………………… ……………………………………………
………………………………… …………………………………………….
…………………………………………
………………………… ………………………………………… ………………………
………………………… ……. ………………………
………………………………………
II. Activité 2 Fonction Alimenter :
Pour fournir au système l’énergie dont il a besoin pour fonctionner on doit alimenter le système par
l’énergie nécessaire.
En observant le fonctionnement et en s’appuyant sur le FAST partiel relatif à la fonction « Alimenter » :
1- Quelle est la nature de l’énergie d’alimentation du produit support ?
..........................................................................................................................................................
2- Compléter l’extrait du FAST descriptif ci-dessous et identifier la solution constructive utilisée pour
assurer la fonction technique « Adapter l’énergie électrique ». On donne les réponses :
Pont de diodes – Régulateur – Câbles – Condensateur – Transformateur.

………………………
………………………
………………………
………………………
………………………
3- Quel est le composant principal intervenant dans la fonction ‘’redresser’’ ? donner son symbole.
...................................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................................
4- Quel est le rôle du condensateur dans le bloc de redressement ?
...................................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................................
5- Compléter l’Actigramme ci-dessous en précisant la matière d’œuvre à l’entrée et à la sortie du
circuit d’alimentation et la valeur ajoutée.
III. Activité 3 Fonction Distribuer :

Pour pouvoir commander l’aller et le retour de la parabole (changement du sens de déplacement), le
système doit pouvoir distribuer l’énergie adaptée à l’actionneur (moteur).
En observant le fonctionnement et en s’appuyant sur le FAST partiel relatif à la fonction « Distribuer » :
1- Compléter l’extrait du FAST descriptif et identifier la solution constructive utilisée pour assurer la
fonction technique « DISTRIBUER L’ENERGIE ELECTRIQUE »
………………………
…
………………………
…
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2- Appuyer sur le bouton de déplacement droit et mesurer la tension de sortie du préactionneur
U= …………………. Sens de déplacement du moteur : ……………………………………….
3- Appuyer sur le bouton de déplacement gauche et mesurer la tension de sortie du préactionneur
U= …………………. Sens de déplacement du moteur : ……………………………………….
4- Compléter l’Actigramme ci-dessous en précisant la matière d’œuvre à l’entrée et à la sortie
du préactionneur et la valeur ajoutée.
5- On réalise le schéma suivant :
6- On ferma l’interrupteur K quel est l’état de la lampe L : ……………………………………………………………

7- On note la valeur de Ie = 70mA et celle de Is = 400mA. Comparer ces deux valeurs et commenter :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
8- Soit le schéma de câblage suivant :
Que se passe-t-il si le circuit électrique est fermé ? (Compléter les deux schémas suivants et indiquer le
nom des composants de ces circuits).
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

Nom du préactionneur : ………………………………………………………………………………………………………………………….
Nom de l’actionneur : ………………………………………………………………………………………………………………………….
9- Soit le schéma de câblage suivant :
Que se passe-t-il si le circuit électrique est fermé ? (Représenter en pointillé en bleu l’arrivée de l’air sous
pression et en rouge son échappement sur les deux schémas suivants).
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Nom du préactionneur : ………………………………………………………………………………………………………………………….
Nom de l’actionneur : ………………………………………………………………………………………………………………………….
IV. Activité 4 Fonction Convertir :
Problème :
En observant le positionneur en fonctionnement et en s’appuyant sur le FAST découvrir la
solution technologique adoptée dans Le positionneur pour produire un mouvement à partir de
l’énergie électrique distribuée.
1. Compléter le FAST partiel ci-dessous Le sous-système « vérin mécanique motorisé » reçoit
de l’énergie électrique distribuée par le préactionneur,
1. Alimenter l’actionneur en faisant varier la tension de 0 à 30V. Que constater vous pour la
vitesse de rotation du moteur ?
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
2. Alimenter l’actionneur sous 5 V. Freiner l’arbre de l’actionneur. Que constatez vous pour le
courant délivré par la source d’alimentation ?
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
3. Compléter le schéma du circuit permettant la commande du moteur à courant continu du en

2 sens de marche.

Calcul de l’effort axial développé par un vérin :
L’effort axial, noté F, développé par un vérin est donné par la relation suivante :
F exprimé en Newton (N)

F =……………………….. p exprimé en pascal (Pa)
S exprimée en m²
S correspond à la surface sur laquelle la pression s’applique, il faut différencier deux cas :
 Sortie de tige :
→ Donner la section en fonction du diamètre du piston (D) :
S =…………………
→ Sachant que la pression est de 6 bars ; D = 20mm :
F =………………….
 Rentrée de tige :
Dans ce cas S correspond à la
surface du piston moins celle de la
tige:
S =…………………………………………
→ Sachant que la pression est de 6 bars ; D = 20mm ; d = 10mm :
S =……………………. F =…………………..
Câblage d’un vérin :

Pour chaque cas :
Compléter le schéma de droite représentant le câblage pneumatique vérin/distributeur avec le
distributeur dans l'autre position.
Colorier (chambres du vérin) ou surligner (tuyaux pneumatiques) en bleu tout ce qui est sous
pression, en rouge tout ce qui est à l'échappement (pression atmosphérique).
1- Vérin simple effet et distributeur 3/2
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2- Vérin double effet et distributeur 4/2
3- Vérin double effet et distributeur 5/2

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FONCTION ALIMENTER

I. Introduction :
I.1. Unité ADC :
Alimenter : Sources d’énergie électrique, pneumatique et
hydraulique
Distribuer : Préactionneurs électriques, distributeurs
Unité ADC = ? pneumatiques et hydrauliques
Convertir : Moteurs à courant continu, vérins et moteurs

pneumatiques rotatifs
▪ Relation entre les unités ADC – ATC et T :
I.2. Chaine d’énergie :

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I.3. Produit support : Voiture Electrique
Schéma de principe :
.......................................................
I.4. Problématique :
Etant donné :
➢ La pollution atmosphérique causé par le gaze CO2 dégagé par les voitures à diesel ou à essence.
➢ Le coût élevé des sources des énergies fossiles.
➢ Les prévisions d’épuisement des énergies fossiles.
Proposer une ou des solutions susceptibles de remplacer les énergies fossiles pour entrainer les voitures sans
dégager le CO2, en utilisant :
✓ L’outil de l’analyse fonctionnel.
✓ Les connaissances pré requises.
✓ Les notions physiques.
I.5. Analyse fonctionnelle :

I.5.1. Le besoin :
La voiture a besoin d’une alimentation non polluante : Batterie

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Fonction Alimenter : 1- L’énergie électrique
II. L’énergie électrique :
II.1. Les sources d’énergie électriques :
II.1.1. Présentation :
Différentes sources de production de l’énergie électrique :
L’énergie électrique est produite dans des usines dites centrales électriques :
Unité de mesure :
L’unité de mesure de la quantité d’énergie électrique est le wattheure (Wh). Pour une installation domestique on
parle plus de kilowattheure (KWh).
Exemple : Un four électrique d’une puissance de 1000 W, qui fonctionne 1 heure consomme 1000Wh ou 1KWh.
II.1.2. Réseau national :
- On appelle réseau électrique l'ensemble des infrastructures permettant d'acheminer l'énergie électrique des
centrales de production, vers les consommateurs d'électricité.
- A la sortie du centrale, un premier poste de transformation (poste élévateur) augmente la tension à 400 KV par
exemple. Ceci permet de minimiser les pertes d’énergie pendant le transport.
- Près du point de livraison, un deuxième poste de transformation (poste abaisseur) fait l’opération inverse : il
abaisse la tension pour la mettre aux normes du réseau domestique ou industriel.
- Pour satisfaire sa mission de service public, O.N.E. se doit de garantir une électricité de qualité à l'ensemble de
ses clients, tous les jours de l'année et en tout point du territoire
La topologie du réseau national :

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Schéma général de la production, transport et distribution de l’énergie électrique :
II.1.3. Centrales hydrauliques :
Principe de fonctionnement :
……………………
…………………………… …………………… ………………
…………………………… …………………… ………………
………………………….. ……………………. ………………
………………
La puissance P que met en jeu une chute d’eau, d’une hauteur h et d’un débit q est donnée par : ………………
……..
Différentes centrales hydrauliques :
▪ Centrales hautes chutes : h > 200 m :

Elles sont situées en montagne. L’alimentation en eau des turbines s’effectue grâce à une conduite forcée.
L’énergie produite par ces centrales sert généralement aux heures de pointe, du fait de la rapidité de sa mise en
production. Les turbines utilisées sont de type Pelton.

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▪ Centrales moyennes chutes : 30 m < h < 200 m :
Elles sont situées en moyenne montagne. L’énergie produite par ces centrales sert à la régulation quotidienne ou
hebdomadaire de la production. Elle utilise des turbines de types Francis.
▪ Centrales basses chutes : h < 30 m :

On les appelle aussi centrales au fil de l’eau. Elles sont caractérisées par une faible chute, et un débit important.
Ces centrales fournissent de l’énergie en permanence. Elles utilisent des turbines en forme d’hélice, de type
Kaplan.

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II.1.4. Centrales thermiques classiques :
………………………
………………………
………………………
………… …………
……………… …………….. …………
………… …………
……………… …………
………… …………
……………… …………
………… …………
……………… …………
▪ Centrales thermiques à flamme …………: …………
……………… …………
Une…….. …………
centrale thermique à flamme produit …………
de l’électricité en brûlant un combustible (charbon, gaz ou fuel) dans
………… ………… …………
une chaudière qui produit de la vapeur. Cette vapeur actionne une turbine qui entraîne un alternateur.
………….. ………… …………
…………
II.1.5. Centrales thermiques nucléaires :

A l’intérieur du réacteur, l’uranium 235 est le siège d’une réaction nucléaire qui produit une grande quantité de
chaleur. Cette chaleur est continuellement évacuée hors du réacteur vers un échangeur de chaleur grâce à un
fluide dit caloporteur. L’échangeur transfère la chaleur qui vient du réacteur, à un circuit eau-vapeur analogue à

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celui d’une centrale thermique classique. La vapeur produite sous forte pression entraîne un groupe turbo
alternateur, puis se condense dans un condenseur et est ensuite réinjectée dans l’échangeur.
II.1.6. Les sources d’énergie renouvelables (autonomes) :

▪ Les centrales éoliennes :
Constituées de plusieurs générateurs éoliens installés dans des terrains de vent fort.
Principe de fonctionnement des éoliens :
L’énergie primaire utilisée est l’énergie cinétique du vent. Celle-ci sert à actionner les pales (hélice) d’un rotor
récupérant de l’énergie mécanique en rotation. Sur ce rotor est accouplée une génératrice (Alternateur) qui
délivre de l’énergie électrique. Elle est utilisée telle qu’elle ou est raccordée au réseau par l’intermédiaire d’une
chaine de conversion d’énergie : Convertisseurs statiques, transformateur…
▪ L’énergie solaire photovoltaïque :

L’effet photovoltaïque est simple dans son principe. Les panneaux solaires se composent de photopiles
constituées de silicium, un matériau semi-conducteur qui abrite donc des électrons. Excités par les rayons du
soleil, les électrons entrent en mouvement et produisent de l'électricité.
L'énergie solaire photovoltaïque est surtout utilisée pour la fourniture d'électricité dans les sites isolés :
électrification rurale et pompage de l'eau (50%), télécommunications et signalisation (40%), applications
domestiques (10%).

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▪ L’énergie solaire photovoltaïque :
Passé et présent :
1839 : Antoine Becquerel publie un mémoire sur les effets électriques produits sous l'influence des rayons solaires
relatif à une expérience menée par son fils Edmond avec une pile constituée par des électrodes de platine et de cuivre
oxydé plongeant dans une solution électrolytique acide. Cette pile est capable de fournir un courant.
1877 : W. G. Adams et R. E. Day découvrent l'effet photovoltaïque du sélénium, et C. Fritts met au point le premier
panneau photovoltaïque à base de cellules au sélénium.
1905 : Albert Einstein publie un article sur l'effet photoélectrique, ce pour quoi il obtient un prix Nobel en 1921.
1954 : D. M. Chapin, C. S. Fuller et G. L. Pearson, deux ingénieurs des Bell Telephone Laboratories (États-Unis),
annoncent la mise au point d'une cellule dont le rendement de conversion énergétique atteint 6 %, marquant ainsi
véritablement la naissance de l'électricité photovoltaïque.
1959 : les États-Unis mettent en orbite Vanguard, le premier satellite alimenté par des cellules photovoltaïques.
Années 1970 : les crises pétrolières renforcent l’intérêt et les crédits accordés à l’énergie photovoltaïque.
1978 : le premier mégawatt crête installé est atteint dès 1978.
De 2010 à 2016 : la puissance installée du parc photovoltaïque mondial a été multipliée par 6 entre fin 2010 (50 GW)
et fin 2016 (305 GW).
▪ L’énergie solaire thermique :
Le solaire thermique ne produit pas d'électricité mais de la chaleur. Celle-ci permet d’obtenir des températures de
l’ordre de 450°C. Cette température permet d’évaporer l’eau qui fait tourner des turbines.

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▪ Les groupes électrogènes :
Le fonctionnement d’un groupe électrogène se base sur le principe suivant lequel l’énergie mécanique est
produite par un moteur à essence ou moteur diesel (moteur thermique) qui entraîne un alternateur produisant de
l’électricité. Ces groupes sont généralement utilisés comme alimentation de secours, alimentation électrique
ininterruptible dans les locaux exigeant une continuité de service tel que les hôpitaux, les centres informatiques
▪ Piles et accumulateurs :
Les accumulateurs et les piles sont des systèmes électrochimiques servant à stocker de l'énergie. Ceux-ci la
restituent sous forme d'énergie électrique.
- Piles :
Une pile est constituée de deux électrodes de natures différentes plongeant dans une solution conductrice,
appelée électrolyte. Dans une pile, une transformation chimique se produit : une partie de l’énergie chimique des
réactifs est transférée au circuit sous forme d'énergie électrique. Lorsque la pile fonctionne, des réactifs sont
consommés : la pile s'use.
- Piles Daniell :
La pile Daniell a été inventée par le chimiste britannique John Daniell en 1836 au moment où le développement
du télégraphe faisait apparaître un besoin urgent de sources de courant sûres et constantes.
La pile électrique Daniell est constituée d'une anode (lame de zinc plongée dans une solution contenant du sulfate
de zinc) et d'une cathode (lame de cuivre plongée dans une solution contenant du sulfate de cuivre). Les deux
solutions sont reliées par un pont salin (solution de chlorure de potassium ou de nitrate de potassium) qui sert à
équilibrer les charges.
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Vor 3
▪ Accumulateurs :
L'accumulateur est basé sur un système électrochimique réversible. Il est rechargeable par opposition à une pile
qui ne l'est pas. Le terme batterie est alors utilisé pour caractériser un assemblage de cellules élémentaires (en
général rechargeables).
▪ Exercice 1 :
On utilise 6 piles identiques de 1.5V chacune pour alimenter un récepteur résistif qui porte les indications
suivantes : 9V et 4.2W.
1- Comment devra-t-on associer les 6 piles pour obtenir les 9V souhaités ?
2- Etablir le schéma et calculer le courant I que doivent fournir les piles pour alimenter le récepteur à pleine
charge.
3- Calculer la résistance interne R du récepteur lorsqu’il fonctionne à sa puissance nominale.
4- Chaque pile a une capacité q=2000mAh (ou en C). Calculer le temps t en heure de fonctionnement de chaque
pile.
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▪ Exercice 2 :
Une station d’irrigation est alimentée par des cellules photovoltaïques. Sachant que la station est constituée par
deux pompes identiques de puissances P1=P2=3kW et de rendements Ƞ1=Ƞ2=93%, la tension d’alimentation est
220V. Sachant que chaque cellule élémentaire peut fournir une puissance de 1W avec une tension de 1.25V.
1- Quelle est le nombre des cellules à utiliser ?
2- Donner le schéma de branchement des cellules.
3- Si l’aire (surface) d’une cellule est Se=5cm², quelle est l’aire totale ST occupée par le panneau solaire ?
▪ Réponse exercice 1 :
1- En série
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
2- Schéma :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐏 𝟒.𝟐
𝐏 ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
= 𝐔𝐈 → 𝐈 = = = 0.2434A
𝐔 𝟗
3- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
La résistance interne R :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐏 𝟒.𝟐
𝐏 = 𝐑𝐈² → 𝐑 = = =71Ω
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐈² 𝟎.𝟐𝟒𝟑𝟒²
4- Calcul du temps t de fonctionnement :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝒒 𝟐𝟎𝟎𝟎.𝟏𝟎−𝟑
= 𝑰𝒕 → 𝒕= = = 8,217h
𝒒 ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝑰 𝟎.𝟐𝟒𝟑𝟒
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
▪ Réponse exercice 2 :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐏𝐮𝟏 𝐏𝐮𝟏
Ƞ𝟏 = → 𝐏𝐚𝟏 = = 3225,8065W
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐏𝐚𝟏 Ƞ𝟏
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 𝐏𝐚𝐓 = 6451,613W
𝐏𝐮𝟐 𝐏𝐮𝟐
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Ƞ𝟐 = → 𝐏𝐚𝟐 = = 3225,8065W
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐏𝐚𝟐 Ƞ𝟐
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝟐𝟐𝟎
= 176 cellules en séries c’est à dire 176 lignes qui va fournir 176W
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝟏,𝟐𝟓
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝟔𝟒𝟓𝟏,𝟔𝟏𝟑
= 36,66 colonnes en parallèles c’est à dire 37 colonnes qui va fournir 6451,613W
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝟏𝟕𝟔
1- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Le nombre des cellules totale : = 176x37 = 6512 cellules
2- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Schéma :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………
……………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……
……
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……
……
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………… ……
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
L’aire du panneau solaire : −𝟒
𝐒 = 5. ……………………
𝟏𝟎 .6512 = 3,256……
m²
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
3-………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………… ……
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
22
…………………… ……
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………
……………………………………………… ……
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………… ……
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………… ……
Fonction Alimenter : 2- Les grandeurs électriques
I. Le courant électrique :
Le ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
déplacement des électrons libres dans un circuit électrique fermé engendre ce qu’on appelle un courant
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
électrique. Le sens du courant électrique I est celui des porteurs des charges positives (Protons) c à d le sens
contraire des porteurs des charges négatives (Electrons). L’unité du courant électrique est l’Ampère (A).
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Par convention, on dit que le courant I sort de la borne (+) du générateur ; il est opposé au sens réel du
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
déplacement des électrons.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
L'intensité du courant s’exprime en ampère (A). Elle est une grandeur algébrique, elle se mesure à l'aide d’un
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
ampèremètre (analogique ou numérique) qui se branche en série avec le récepteur.
NB : L’ampèremètre possède une résistance interne très faible il ne peut pas être branché en parallèle soit avec le
récepteur soit avec le générateur.
II. La différence de potentiel (d.d.p). Tension :
Soit un dipôle AB :
La tension entre le point A et le point B (ou la différence de potentiel entre A et B) est égale au potentiel
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
électrique du point A moins le potentiel électrique du point B.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
La tension s’exprime en volt (V). Elle est une grandeur algébrique, on la mesure à l'aide d'un voltmètre
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
(analogique ou numérique) qui se branche en parallèle avec le récepteur ou avec le générateur.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
23
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
NB : Le voltmètre possède une résistance interne très grande il peut être branché en parallèle soit avec le
récepteur soit avec le générateur.
▪ Convention d'orientation des dipôles :
▪ Les mesures sur les appareils analogiques :

Un voltmètre analogique ou un ampèremètre analogique permettent de lire une grandeur à partir de l'indication
donnée par l'aiguille. Ce qu'indique l'aiguille correspond à la lecture, le calibre correspond à la position du curseur
de réglage enfin l'échelle est le maximum de la graduation. Pour mesurer une grandeur il faut donc faire :
Mesure = (Lecture X Calibre) /Echelle
Remarque : L’unité de la mesure prend celle du calibre choisi
▪ Mesure de tension :
III. Puissance électrique :

En………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
physique, une puissance représente une quantité d’énergie par unité de temps. Ainsi, un système qui fournit
beaucoup de puissance fournit beaucoup d’énergie (Joules) par secondes, on appelle ça des Watt (1W = 1 J/s).
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Pour mesurer la puissance consommée ou fournie par un dipôle, il n'existe qu'un seul type d'appareil : le
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Wattmètre.
Un………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Wattmètre se symbolise par l'indication W et comporte 4 bornes :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
24 1STE-2022/2023
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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IV. La Fréquence :
Pour un signal périodique u(t), c'est le nombre de périodes par seconde.
L'unité de la fréquence est l’Hertz (Hz). De ce fait la relation qui lie la fréquence à
la période est : f = 1/T
T : période en seconde (s). C'est le temps après lequel le signal se répète.
V. La Résistance électrique :
Loi d'ohm pour une résistance en convention récepteur :
Ceci veut dire qu'aux bornes du résistor R, il y a la tension U et qu'il est traversé par le courant I.
Expression de la résistance :
Soit un conducteur de longueur L de section S :
▪ Dépendance de la résistance et la résistivité de la température :
▪ Applications numériques :
1) Une rallonge électrique de 5m est composée de 2 conducteurs de cuivre de section égale à 0,75 mm².
Quelle est la valeur de sa résistance (ρ = 1,6.10-8 Ωm) :
……………………………………………………………………………………………….
2) Un radiateur électrique porte les indications suivantes : 230V, 1500W. L’élément chauffant a une longueur de
2m et une section de 0,8mm². Calculer la valeur de l’intensité du courant consommée :
…………………………………………………………………………………………......
Calculer la valeur de la résistance de l’élément chauffant :
……………………………………………………………………………………………...
Calculer la valeur de la résistivité de l’élément chauffant :
………………………………………………………………………………………………
▪ Réponses Applications numériques :
1)…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Une rallonge électrique de 5m est composée de 2 conducteurs de cuivre de section égale à 0,75 mm².
Quelle est la valeur de sa résistance (ρ = 1,6.10-8 Ωm) :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
R = 2. ρ.L/S = 2 x 1,6 . 10-8 x 5/0,75. 10-6 = 0,214 Ω.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
2) Un radiateur électrique porte les indications suivantes : 230V, 1500W. L’élément chauffant a une longueur de
2m et une section de 0,8mm². Calculer la valeur de l’intensité du courant consommée :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
25 1STE-2022/2023
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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
I =…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
P/U = 1500/230 = 6,52 A.
Calculer la valeur de la résistance de l’élément chauffant :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
R = U2/P = 2302/1500 = 35,26 Ω.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Calculer la valeur de la résistivité de l’élément chauffant :
……………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………………
ρ = R.S/L = 35.26 x 0.8. 10-6 /2 = 1,41.10-5 Ωm
………………………………
Valeurs de  et a0 pour quelques matériaux entre 273 et 300 K (Entre 0°C et 27°C) :
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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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▪…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
L’Effet joule :
Tout conducteur électrique d’une certaine résistance (R) parcouru par le courant (I) s’échauffe. Il se produit un
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
dégagement de chaleur. Le phénomène est général et il constitue l’effet Joule :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Puissance dissipée en chaleur : P = R x I²
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
R : Résistance en Ω
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Energie dissipée en chaleur : W = P.t = R.I².t
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
I : Courant en A
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
t : Tems en s
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………………
P : Puissance en W
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
W : L’énergie en J
…..
▪ Remarque : Si le temps est en heure (h), alors l’unité d’énergie est le Wh soit 1 Wh = 3600 J
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Exemple : le compteur électrique chez un abonné mesure l’énergie en KWh = 3600 KJ
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
▪ Conséquences technologiques de l’effet Joule :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
➢ Avantages :
L’effet joule est mis à profit pour le fonctionnement des Appareils fournissant de la chaleur : four, radiateur …
- …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Effet utilisé dans les : fusibles, disjoncteur thermique…
- …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
➢ Inconvénients :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
- Pertes d’énergie dans le transport de l’électricité.
- …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Dégagement de chaleur dans les appareils.
Cas particulier pour un résistor : Toute la puissance qu’il consomme est transformée en chaleur.
- …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Cercler la bonne réponse :
1)…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
L’effet joule est-il utile pour les appareils suivants :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Aspirateur Tube fluorescent Lampe halogène Grille-pain
2) Un…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
moteur a une résistance interne de 2Ω. IL est traversé par un courant de 8A lorsqu’il fonctionne sous 190V.
Quelle est la valeur de la puissance perdue en chaleur : 16 W 128 W 380 W 72 200 W
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
3) Une résistance de chauffage électrique a une puissance de 1500W pour une valeur d’intensité du courant de
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
6,5A. Déterminer la valeur de la résistance de l’élément chauffant :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
4) Pour un résistor au carbone codé R = 470 Ω, le constructeur indique une puissance maximale de 2 W.
Quelle est la valeur maximale de l’intensité du courant pour ce composant ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
2,35 A 0,94 A 65 mA 4,25 mA
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
26 1STE-2022/2023
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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Réponses :
1)…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
L’effet joule est-il utile pour les appareils suivants :
Aspirateur Tube fluorescent Lampe halogène Grille-pain
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Un moteur a une résistance interne de 2Ω. IL est traversé par un courant de 8A lorsqu’il fonctionne sous 190V.
2)…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Quelle est la valeur de la puissance perdue en chaleur : 16 W 128 W 380 W 72 200 W
……………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………………
3) Une résistance de chauffage électrique a une puissance de 1500W pour une valeur d’intensité du courant de
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
6,5A. Déterminer la valeur de la résistance de l’élément chauffant : R = P/I² = 1500/6.5² = 35.50 Ω
4)…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Pour un résistor au carbone codé R = 470 Ω , le constructeur indique une puissance maximale de 2 W.
Quelle est la valeur maximale de l’intensité du courant pour ce composant ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
2,35 A 0,94 A 65 mA
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 4,25 mA
▪…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Association des résistances :
1- Association série :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Des dipôles sont en série lorsqu'ils sont traversés par le même courant et partagent une même connexion qui ne
soit pas un nœud de courant.
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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Donc : Réq = R1 + R2 En série, les résistances s'additionnent.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Calculer les valeurs suivantes : Réq, I, U1, U2 et U3
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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
▪ Réponse :
Req = R1 + R2 + R3 = 11 + 8 + 13 = 32 Ω
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
I = UAB/ Req = 240/32 = 7.5 A
………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
U1 = R1.I = 11 x 7.5 = 82.5 V
………………………………………………………………………
U2 = R2.I = 8 x 7.5 = 60 V
………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
U3 = R3.I = 13 x 7.5 = 97.5 V
………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
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2- Association parallèle :
Des………………………………………………………………………
dipôles sont en parallèle, lorsqu'ils sont soumis à la même tension et sont connectés bornes à bornes.
……………………………………………………………………..
………………………………………………………………………
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………………………………..
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………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
1) Calculer la valeur de la résistance Req :
2) Calculer la valeur de l’intensité du courant Itotal :
………………………………………………………………………
3) Calculer la valeur de l’intensité du courant I1 :
………………………………………………………………………
………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
27 1STE-2022/2023
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………………………………………………………………………
………………………
Réponse :
1)…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Calculer la valeur de la résistance Req :
1/Req = 1/R1 + 1/R2 + 1/R3
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
= 1/120 + 1/240 + 1/160 = 3/160
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Req = 160/3 = 53.33 Ω
……………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………………
2) Calculer la valeur de l’intensité du courant Itotal :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Itotal = U2/ Req = 230/53.33 = 4.30 A.
3)…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Calculer la valeur de l’intensité du courant I1 :
I1 = U2/ R1 = 230/120 = 1.91 A.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
I2 = U2/ R2 = 230/240 = 0.95 A.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
I3 = U2/ R3 = 230/160 = 1.43 A.
…
▪ Diviseur de tension :
Pour diviser une tension, on utilise un pont diviseur de tension. Ce pont est constitué de l’association en série de
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
deux résistances R1 et R2 :
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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………
Vs = R2..U/ (R1 + R2)
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Remarque : Cas d'une résistance variable :
…………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………
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……………………………………………………………
…………………………………………………
Vs = Ve. αP/P
……………………………………………………………
………………..……………………………… Vs = α.Ve
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………
0≤α≤1
…………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………
…………………………………..
▪ Diviseur de courant :
……………………………………………………………
On …………………………………………………
……………………..……………………………………
divise un courant par la mise en parallèle de deux résistances R1 et R2 :
…………………………………………………
……………………………………………………………
………………………………………………………
…………………………………………………
……………………………………………………………
………………………………………………………
…………………………………………………
……………………………………………………………
………………………………………………………
I1 = R1. I / (R1 + R2)
…………………………………………………
……………………………………………………………
………………………………………………………
…………………………………………………
……………………………………..
………………………………………………………
…………………………………………………
………………………………………………………
……………………………………………………………
I2 = R2. I / (R1 + R2)
…………………………………………………
………………………………………………………
……………………………………………………………
…………………………………………………
………………………………………………………
……………………………………………………………
…………………………………………………
………………………………………………………
……………………………………………………………
……………………
………………………………………………………
……………………………………………………………
…………………………………………………
……………..………………………………………
……………………………………………………………
▪ Données techniques des résistances :
…………………………………………………
………………………………………………………
……………………………………………………………
Les résistances sont les composants les plus utilisés dans les circuits ; on en trouve de nombreux types, différents
par …………………………………………………
………………………………………………………
……………………………………………………………
leur structure, leur forme, leurs caractéristiques électriques selon la technique de fabrication adoptée et
…………………………………………………
………………………………………………………
l'emploi ……………………………………
auquel elles sont destinées. Les résistances peuvent être fixes ou réglables.
…………………………………………………
………………………………………………………
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28 1STE-2022/2023
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……………………………………………………………
…………………………………………………
➢ Résistances fixes : Ces résistances possèdent une valeur déterminée et se présentent sous trois types :
aggloméré, à couche et bobiné. La valeur de la résistance nominale en ohm est indiquée en clair, ou avec
le code des couleurs sur le composant. La tolérance c'est la fourchette des valeurs extrêmes entre
lesquelles le constructeur garanti la valeur réelle.
Ses caractéristiques :
1- Sa résistance : elle est donnée par le code des couleurs.
▪ Code des couleurs :
▪ Exemple :
Couleurs : jaune - violet - marron - Or
La valeur de la résistance est :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
R = 470Ω ± 5% = 470 ± 470x5/100 = 470 ± 23,5 Ω
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
La valeur réelle est comprise entre :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
446,5 Ω ≤ R ≤ 493,5 Ω
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
2- Sa tolérance :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Pourcentage en plus ou en moins autour de sa valeur nominale (limites dans lesquelles se trouve la valeur
……………..
mesurée), Il existe des séries normalisées pour chaque précision voulue.
La ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
série E6 qui est la série de tolérance 20%.
La série E12 qui est la série de tolérance 10%.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
La série E24 qui est la série de tolérance 5%.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
3- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Sa puissance normalisée :
C'est la puissance que l'élément peut dissiper d'une façon continue sans risque de détérioration.
On………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
trouve les puissances suivantes : 1/8W, 1/4W, 1/2W, 1W, 2W, 3W et 4W dont les dimensions varient
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
proportionnellement.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
29 1STE-2022/2023
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………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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➢ Résistances réglables :
❖ Potentiomètres :
Les potentiomètres sont identiques, dans leur principe, aux ajustables, mais ils sont nettement plus volumineux et
munis d’axe, sur lequel on peut au besoin adapter un bouton de réglage.
❖ Résistances ajustables :
On appelle ajustables ou potentiomètres ajustables des résistances dont la valeur est variable et peut être ajustée
par l'utilisateur. Ces résistances se présentent sous la forme d'un petit boîtier muni de trois pattes et d'un curseur
rotatif, à souder sur le circuit imprimé. Il existe une grande variété de modèles, à piste de carbone ou à piste
cermet, capotés ou non, horizontaux (pour un montage "couché") ou verticaux (montage "debout").
Elles s'ajustent en tournant, à l'aide d'un tournevis, le curseur central.
Exercice 1 :
Un fil de constantan de 50 m a une résistance de 53 Ω. ρ =500.10-3Ωmm²/m à 20°c. Calculer le diamètre de ce fil :
𝑳 𝑳 𝟓𝟎
= ρ → 𝑺 = ρ = 500.10-3 = 𝟒𝟕𝟏, 𝟕𝒎𝒎𝟐
𝑹 ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝑺 𝑹 𝟓𝟑
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝑺
→ 𝑫 = 𝟐. √ = 24,5 mm
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝝅
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Exercice 2:
……………..
Identifier les circuits série et parallèles parmi les schémas ci-dessous :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Réponse :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
a) Série
………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
b) Parallèle
………………………………………………
c) Parallèle
………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
d) Série
………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
e) Série
f)………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Parallèle
………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………
Exercice 3 :
Identifier les relations séries et parallèles des circuits ci-dessous :
Réponse :
R1+(R2//R3)
a)………………………………………………………
b) R1+((R2//R3)+R4
………………………………………………………
c) R1+R2+(R3//R4)
………………………………………………………
d) R1+((R2+R3)//R4)+R5
………………………………………………………
e) (R1//R2)+R3+(R4+(R5+R6))
f) ………………………………………………………
R1+((R2+R3)//((R4//R5)+R6))
………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
……………..………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
Exercice 4 :
………………………………………………………
Calculer la résistance équivalente RAB
………………………………………………………
Avec : R1=R2=R3=R5= 250 Ω et R4=R6=500Ω
………………………………………………………
………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………
RAB=R3//((R6+R1)+(R2//(R4+R5)))=250//(750+(250//750))
…………………………………………………………………………………………
=250//(750+187,5)=250//937,5 ………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
=197,37Ω ………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Exercice 5: ………………………
…………………………………………………………………………………………
Calculer la résistance équivalente RAB
………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………
……………………………..…………………………………………………………… ………………………………………………………
RAB=R1+(R4//((R2//R3)+R5+R6))
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
=20+(150//((100//200)+10+50)) ………………………………………………………
………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
=20+(150//(66,67+60))
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………..
=20+(150//126,67) ………………………………………………………
………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………
=20+68,68
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
=88,68Ω ………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………
……………………………..……………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Exercice 6: ………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Calculer le courant I : ………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
RAB=(R1//R2)+R3+(R4//(R5+R6))
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………
=60+180+240 ………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
= 480Ω ………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
I=UAB/RAB= 240/480 ………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
= 0,5A ………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………
……………………………..……………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
………………………………………………………………………… ………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Cours ……………………………………………………………………………..
SI-Unité A.D.C 32
31 1STE-2022/2023
………………………………………………………………………………………… ………………………
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Exercice 7 :
Calculer les courants I et I4 :
Req=R1+R2+(R3//R4)
…………………………………………………………………………………………
=30+17,14 =47,14Ω
…………………………………………………………………………………………
I=UAB/Req= 36/47,14 = 0,76A
…………………………………………………………………………………………
I4=R3.I/(R3+R4) : Diviseur de courant
…………………………………………………………………………………………
=30.0,76/70
…………………………………………………………………………………………
=0.33A
…………………………………………………………………………………………
……………………………..……………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………..
Exercice 8 :
…………………………………………………………………………………………
Calculer tous les courants et toutes les tensions. Avec UAB = 200 V
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
RAB=(((R3//R5)+R2)//R4)+R1 …………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
=((100+100)//200)+100 …………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
=200Ω …………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
I1=UAB/RAB= 200/200=1A ; U1=R1.I1=100V …………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
U4=UAB – U1=100V ; I4=U4/R4=0,5A
……………………………………………………………………………
I2=I1 – I4 = 0,5A ; U2=R2.I2 = 50V …………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
U5=U4 – U2 = 50V ; I5 = U5/R5 = 0,25A …………………………………………………………………………………………
I3………………………………..…………………………………………
= I2 – I5 =0,25A ; U3 = I3.R3 = 50V …………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………
Exercice 9 ……………………………………………..
: …………………………………………………………………………………………
Calculer U2 lorsque le potentiomètre est à 0% ; 25% ; 50% ; 75% ; 100% ; U=400V et Rpot = 400Ω :
…………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
▪ A 0% : U2 = α.Rpot.U/(α.Rpot+(1- α).Rpot)
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
= α.U = 0.400 = 0V …………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
▪ A 25% : U2 = α.U = 0,25.400 = 100V
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………
▪ A 50% : U2 = α.U = 0,50.400 = 200V
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
▪ A 75% : U2 = α.U = 0,75.400 = 300V
………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
A 100% : U2 = α.U = 1.400 = 400V
▪ ………………………………………………………………
……………………………..…………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………….. …………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………
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Cours SI-Unité A.D.C
…………………………………………………………………………… 33
32 1STE-2022/2023
………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………
Fonction Alimenter : 3- Sécurité des personnes et des biens
I. Protection des personnes :
L'électricité ne sent pas, ne se voit pas et ne s'entend pas, ce qui la rend très dangereuse pour les utilisateurs. En
effet, la mauvaise utilisation de l'électricité peut entraîner des accidents plus ou moins graves.
I.1. Effets physiologiques du courant électrique :
I.1.1. Effet du courant sur le corps humain :
Les effets et dommages provoqués dépendent du trajet du courant électrique dans le corps humain. Certains
organes souffrent plus fortement des chocs électriques.
I.1.2. Ordre des grandeurs du courant de choc et ces effets sur le corp humain :
I.2. Paramètres à prendre en compte pour l’évaluation des risques :

Quatre paramètres interdépendants influent sur le niveau des risques :
Ic ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
: courant qui circule dans le corps humain,
Uc………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
: tension appliquée au corps,
R : résistance du corps humain,
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
t : temps de passage du courant dans le corps.
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
33 1STE-2022/2023
……………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
I.3. Relation t = f(Ic) :
Zone 1 : Courant inférieur au seuil de perception (0,5
mA).
Zone 2 : Contractures musculaires (tétanisation). Bien
que semblant sans risques, ces effets du courant
peuvent provoquer une chute de la personne avec
toutes les conséquences que cette chute peut avoir.
Zone 3 : Paralysie respiratoire. Sans secours rapides
(respiration artificielle) l'accidenté risque de mourir par
asphyxie.
Zone 4 : Possibilité de fibrillation ventriculaire
inférieure à 50 %.
Zone 5 : Possibilité de fibrillation ventriculaire
supérieure à 50 %. La fibrillation ventriculaire, c'est la
mort certaine en l'absence de secours adaptés et
immédiats.
I.4. Relation t = f(Uc) :

Selon le type de local, la norme NFC 15-100 précise,
pour une tension d’alimentation en courant alternatif,
trois valeurs de tensions limites conventionnelles de
sécurité UL :
UL = 50 V pour les locaux secs.
UL = 25 V pour les locaux mouillés,
UL = 12 V pour les locaux immergés.
Ces tensions, non dangereuses dans des
environnements précis, définissent des courbes où les
risques sont contrôlés en fonction du temps de passage
du courant dans le corps.
Applications numériques :
Lors d'un défaut dans un local sec (UL = 50 V), si la
…………………………………………………………………………………………
tension de contact vaut Uc = 100 V, le dispositif de
…………………………………………………………………………………………
protection doit couper le circuit en moins de : 0,35 s
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………..……………………………………………………………
I.5. Formes d’accidents :
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
34 1STE-2022/2023
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
I.6. Contacts directs :
Qu’appelle-t-on un contact direct ?
C’est le contact d’une personne avec une partie d’un équipement ou
d’une installation normalement sous tension.
Moyens de protection :
▪ L’isolation des parties actives du matériel électrique (gaine,
cache bornes, etc.).
▪ La protection au moyen d'enveloppes et de barrières
(coffrets, tableaux, etc.) qui permettent de rendre le matériel électrique inaccessible.
▪ Mise hors de portée, par éloignement : C'est le cas des lignes aériennes.
▪ Une protection complémentaire consiste à utiliser un DDR de 30 mA ou moins.
I.7. Contacts indirects :
Qu’appelle-t-on un contact indirect ?
C’est le contact d’une personne avec une masse métallique mise
accidentellement sous tension par défaut d’isolement. Ce type de
contact est très dangereux car, contrairement au contact direct, il
n’est pas lié à l’imprudence ou à la maladresse de l’utilisateur.
Différents moyens de protection :
▪ Utilisation de la Très Basse Tension (TBT) :
La protection est assurée contre les contacts directs et indirects
lorsque la tension ne dépasse pas celle donnée dans le tableau
suivant. Les installations en TBT doivent être alimentées à partir de sources de sécurité, c'est à dire parfaitement
isolées des installations de tension supérieure (exemple : transformateurs d'isolement, piles, accumulateurs, …)
▪ Association de la mise à la terre avec des dispositifs de coupure automatique de l’alimentation Dans le cas
d’installations alimentées directement en BT par l’ONE (régime TT), on utilise un dispositif à coupure
automatique de l’alimentation en cas de défaut : disjoncteur ou interrupteur à courant différentiel
résiduel (DDR).

35 1STE-2022/2023
I.8. Disjoncteur différentiel à courant résiduel (D.D.R.) :
Le disjoncteur différentiel magnéto thermique est aussi appelé Dispositif Différentiel à courant Résiduel (DDR), qui
a pour rôle d’assurer :
▪ La protection des circuits contre les courants de défauts de surcharge et de court-circuit (fonction
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
disjoncteur magnéto – thermique).
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
▪ La protection des personnes contre les contacts directs et indirects, fuite de courant à la terre (fonction
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
différentielle).
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
Symbole :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Constitution :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
1- Pas de défaut : Id = 0; I = I+Id; les bobines 8 et 9 ne détectent aucune différence de courant, le flux résultant Фr
= 0 alors la tension e = 0 le relais 5 est désexcité et le DDR ne déclenche pas.
2- Défaut : Id ≠ 0; I ≠ I+ Id; les bobines 8 et 9 détectent une différence de courant, le flux résultant Фr ≠ 0 alors la
tension e ≠ 0 le relais 5 est excité le DDR déclenche si le courant de défaut est supérieur à la sensibilité I∆n di
DDR.
Tableau : Sensibilité DDR / Résistance maxi de la prise de terre :
Remarque :
En fait le dispositif déclenche sur une plage, c'est à dire qu'il est susceptible de fonctionner entre IΔn/2 et IΔn.
36 1STE-2022/2023
Règles à respecter :
▪ Le neutre de l’installation doit être relié à la terre. C’est le travail de L’ONE, quand le poste de
transformation n’appartient pas à l’utilisateur (domestique, petite industrie, ...)
▪ Interconnecter les masses et les relier à une prise de terre différente de la prise de terre du neutre. C’est à
la charge de l’utilisateur.
Mettre en place un dispositif différentiel à courant résiduel (DDR) de calibre :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
C’est à la charge de l’utilisateur.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Exercices : ……………..
1) Dans une habitation avec locaux mouillés et une résistance de la prise de terre de 37Ω. Quelle devra être la
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
sensibilité du disjoncteur différentiel à utiliser ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
2) Dans une habitation avec locaux mouillés, on place un disjoncteur différentiel ayant une sensibilité de
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
500mA.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Quelle devra être la résistance de la prise de terre ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Peut-on augmenter cette résistance de terre ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Réponse :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
1) Dans une habitation avec locaux mouillés et une résistance de la prise de terre de 37Ω. Quelle devra être la
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
sensibilité du disjoncteur différentiel à utiliser ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
UL = 25 V I∆n = 25 / 37 = 0,675 A
On………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
prendra le disjoncteur avec une sensibilité de I∆n = 500 mA
2) ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Dans une habitation avec locaux mouillés, on place un disjoncteur différentiel ayant une sensibilité de
500mA.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Quelle devra être la résistance de la prise de terre ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
RA = 25 / 0,5 = 50 Ω
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Peut-on augmenter cette résistance de terre ?
Non………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
car la condition de déclenchement du DDR ne sera plus vérifiée.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
II.………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Protection des biens :
II.1. Défauts dans les installations électriques :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Les………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
principales perturbations dans une installation électrique se traduisent par :
➢ Les surintensités : surcharges ou courts-circuits
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
➢ Les surtensions ou les baisses de tension
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
37 1STE-2022/2023
II.2. Relais thermique :
▪ Symbole :
▪ Constitution :

38 1STE-2022/2023
▪ Principe de fonctionnement :
Il est constitué d’un bilame métallique composé de deux lames à coefficient de température différent. Le passage
du courant, s’il est supérieur à la valeur de réglage du relais, provoque l’échauffement et la déformation du
bilame. Deux contacts électriques (contact NF et contact NO) associés à ce bilame, déclenchent le circuit de
commande. Le relais thermique est généralement : différentiel, et / ou compensé.
▪ Principe du dispositif différentiel :
En cas de coupure de phase ou de déséquilibre sur les trois phases d’alimentation d’un moteur, le dispositif dit
différentiel agit sur le système de déclenchement du relais thermique.
▪ Principe de la compensation en température :
Afin d’éviter un déclenchement intempestif dû aux variations de la température ambiante, un bilame de
compensation est monté sur le système principal du déclenchement. Ce bilame de compensation se déforme dans
le sens opposé à celui des bilames principaux.
▪ Montages du relais thermique :
▪ Classe de déclenchement :
Il existe quatre classes de relais thermique : 10 A, 10, 20, 30.
Ces classes sont fonctions du temps de déclenchement à partir de l’état froid (pas de passage préalable de
courant).
Tableau des classes de déclenchement :
1,05Ir 1,2Ir 1,5Ir 7,2Ir
Classe Temps de déclenchement à partir de l’état froid
10A > 2h < 2h < 2min 2s ≤ tp ≤ 10s
10 > 2h < 2h < 4min 2s ≤ tp ≤ 10s
20 > 2h < 2h < 8min 2s ≤ tp ≤ 20s
30 > 2h < 2h < 12min 2s ≤ tp ≤ 30s
Ir : courant de réglage du relais thermique
39 1STE-2022/2023
Exemple de déclenchement en fonction du courant et du temps de surcharge Le relais thermique possède une
certaine plage de réglage de son intensité de déclenchement Ir.
On règle toujours le relais à la valeur nominale du courant absorbé par le récepteur qu’il protège Ir = In.
▪ Courbes de déclenchement d’un relais thermique Classe 10 A :
▪ Exercices :
Un récepteur (moteur) absorbe un courant nominal de 20 A. Une surcharge apparaît. On mesure un courant de
surcharge de 40 A.
1er cas : pour une durée de surcharge de 20 s, est-ce que le relais thermique déclenche ?
Réponse 1 :
On………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
a : Ir = In = 20 A et Isur/Ir = 40/20 = 2
de………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
plus, la durée de surcharge est de 20 s
Conclusion : (d’après la courbe) le relais thermique ne déclenche pas.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
2ème cas : pour une durée de surcharge de 4 min, est-ce que le relais thermique déclenche ?
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
Résponse 2 :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
On………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
a : Ir = In = 20 A
……………..
et ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Isur = 40A
de………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
plus, la durée de surcharge est de 4 min
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Conclusion : (d’après la courbe) le relais thermique déclenche. Il déclenche au bout de :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
- 30 s à chaud,
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
- 33 s sur 2 phases,
- 1……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
min à froid.
▪ Choix d’un relais thermique :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
40 1STE-2022/2023
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
▪ Exercice :
Un récepteur (moteur) absorbe un courant nominal de 27 A. Donnez la référence du relais thermique choisi.
Réponse :
On………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
a : In = 27 A, alors selon le document constructeur Ref : LR2 D23 53.
Document constructeur
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………
……………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………
……………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
II.3. Relais magnétique :
……………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
▪ Symbole :
……………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………
……………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………
……………………
▪ Constitution :
……………………
……………………
……………………
……………………
……………………
……………………
……………………
……………………
……………………
…………………..
……………………
……………………
……………………
……………………
……………………
……………………
41 1STE-2022/2023
……………………
……………………
……………………
▪ Rôle :
Le relais magnétique, encore appelé relais de protection à maximum de courant, est un relais unipolaire (un pour
chaque phase d’alimentation) dont le rôle est de détecter l’apparition d’un court-circuit. Il s’ensuit qu’il na pas de
pouvoir de coupure et que ce sont ses contacts à ouverture (91-92) et à fermeture (93-94) qui vont être utilisés
dans le circuit de commande pour assurer l’ouverture du circuit de puissance du récepteur et signaler le défaut.
En fonctionnement normal, le bobinage du relais magnétique est parcouru par le courant nominal du récepteur.
En cas de forte surcharge ou de court-circuit, la force engendrée par le champ magnétique de la bobine devient
supérieure à la force du rappel du ressort et le relais magnétique déclenche.
II.4. Fusibles :
▪ Symbole :
▪ Constitution :
Le fusible est constitué d’une lame fusible dans une enveloppe fermée. Cette lame fusible fond si le courant qui la
traverse dépasse la valeur assignée. L’enveloppe quant à elle, contient du sable (silice) afin de permettre une
coupure franche en évitant ainsi le maintient du passage de courant à travers l’arc électrique.
▪ Présentation des fusibles :
Il existe deux types de cartouche fusible :
• Cartouche cylindrique,
• Cartouche à couteaux.
▪ Cartouche cylindrique :
Ils sont utilisés dans le domaine domestique ou le domaine industriel (selon leur taille).

42 1STE-2022/2023
▪ Cartouche à couteaux :
On utilise ces cartouches dans le milieu industriel.
Remarque : il existe des cartouches fusibles à percuteur afin d’avoir une information visuelle de l’état de fusion de
la cartouche fusible.
▪ Classification des cartouches fusibles :
Suivant leur utilisation, trois classes de fusibles peuvent s’employer :
- les cartouches fusibles très rapides UR,
- les cartouches fusibles standards,
- les cartouches fusibles lents ou retardé.
▪ Caractéristiques de déclenchement :

43 1STE-2022/2023
Avec : Inf : intensité de non fusion,
If : intensité de fusion.
▪ Caractéristiques et choix d’un fusible :
• Tension nominale : Un : 250, 400, 500, 660 V
• Courant nominal : In : c'est le calibre du fusible
• Courant de non fusion : Inf : Valeur du courant qui peut être supporté par l'élément fusible, pendant
un temps conventionnel, sans fondre.
• Courant de fusion : If : Valeur du courant qui provoque la fusion du fusible avant le temps
conventionnel.
• Durée de coupure : temps qui s'écoule entre le moment ou commence à circuler un courant suffisant
pour provoquer la fusion et la fin de fusion.
Pouvoir de coupure : Courant maximal qu'un fusible peut couper sans que la tension de rétablissement ne
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
provoque un réamorçage, les pouvoirs de coupures des fusibles sont élevés.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Exemple :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Fusibles gG calibre 16 A, Un = 500 V PC = 80 kA
……………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………………
Fusible aM calibre 63 A, Un = 500 V PC = 170 kA
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
On choisit le calibre du fusible égal au courant :
….. gG.
- À pleine charge de l'installation à protéger pour la classe
- …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Nominal du moteur à pleine charge pour la classe aM.
▪ Exercices 1 :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Parmi les affirmations suivantes, indiquez celles qui sont vraies. VRAI FAUX
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
1. Le courant nominal d'un fusible est l'intensité qui provoque sa fusion.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
2. Les fusibles de la classe gG sont des fusibles pour protéger des grands Générateurs.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
3. Les fusibles de la classe aM sont des fusibles qui protègent des moteurs.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
4. Un coupe-circuit à fusibles est un appareil de protection qui permet de couper la phase et
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
le…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
neutre, mais qui ne comporte qu'une seule cartouche sur la phase.
5. On peut remplacer une cartouche fusible par un fil de cuivre.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
6. La courbe de fusion d'un fusible permet de connaître la température de fusion du fusible.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
7.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Un fusible peut couper un courant de court-circuit.
8. Pour savoir si une cartouche fusible est défectueuse, il faut l'ouvrir.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
9. Quand un fusible fond, il faut le remplacer par un fusible de calibre supérieur.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
▪ Exercices 2 :
Une prise de courant doit alimenter une cuisinière électrique qui absorbe un courant maximal de 28 A sous 230 V.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
L'installation est réalisée en fil H 07 V-U sous conduit. Déterminer les caractéristiques et références du fusible
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
selon le document technique 1 (Tableau suivant).
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Réponse : Cartouche fusible type gG calibre 32A taille 10x38mm, tension 400 V ; référence. D'après la fiche
technique 1 réf. DF2CN32
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
▪ Exercices 3 :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
On branche un fer à repasser de 1000 W et un radiateur électrique de 3kW sur une de prises de tension 230V;
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Calculez le courant total absorbé et choisir le fusible selon le document technique.
Résponse : P = U.I ; I = P/U = 4 000/230 = 17,4 A.
Cartouche fusible type gG calibre 20A taille 10x38mm, tension 400 V ; référence. D'après la fiche technique 2 réf.
DF2CN20
▪ Exercices 4 :
Un fusible de calibre 16A, de type gG, est soumis à une surcharge de 5 fois son intensité nominale, soit 80A. Au
bout de combien de temps va-t-il fondre ?
Réponse : Un fusible gG calibre 16 A soumis à une surintensité de 80 A va fondre au bout de 200 ms
(millisecondes), selon la fiche technique 2.

45 1STE-2022/2023
Fiche Technique 1 Fusible de protection type gG

45 1STE-2022/2023
Fiche Technique 2 Fusible de protection type gG

46 1STE-2022/2023
II.5. Disjoncteur magnétothermique :
▪ Symbole :
▪ Fonctions principales :
Il a deux fonctions principales :
- couper et sectionner : rôle des pôles principaux,
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
- protéger contre les surcharges et les courts circuits : rôle du dispositif thermique et du dispositif
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
magnétique.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Remarque : on règle le courant Ir à la valeur du courant nominal absorbé par le récepteur (moteur) ou
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
l’installation.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
▪ Constitution :
……………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
▪ Courbe de déclenchement :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
▪ Choix d’un disjoncteur magnétothermique :

Il s’effectue selon :
- la tension d’emploi : Ue
- le courant nominal : In
- le pouvoir de coupure : courant de court circuit maximal qu’il peut couper
- le nombre de pôles protégés : 1,2,3 ou 4
- le type de récepteur à protéger

48 1STE-2022/2023
II.6. Limiteur de surtension :
▪ Symbole :
▪ Principe d’un limiteur de surtension :
Un limiteur de surtension est constitué de deux éléments conducteurs séparés par un film isolant. Les surtensions
impulsionnelles provoquent des amorçages entre les deux éléments conducteurs sans mise en court-circuit du
limiteur.
Les surtensions énergétiques font fondre le film isolant ce qui permet le passage d’un fort courant à la terre.
Exercice 1 : Indiquer la tension qui apparaît aux extrémités du corps humain de résistance 1000 Ω lorsqu’il est
traversé par un courant de 25 mA :
Uc = ……… x …………. = …………….
Exercice 2 : Indiquer sous l’image s’il s’agit d’un contact direct ou indirect

48 1STE-2022/2023
▪ Exercice 3 :
1) Vous devez effectuer un travail sur un chantier humide, indiquer la tension de fonctionnement de la perceuse
……….
2) Pour nettoyer l’intérieur d’une citerne à fuel, indiquer la tension de fonctionnement de la baladeuse
……….
3) Dans les locaux d’habitation la tension limite est de 50v (hors salle de bains) et la sensibilité du dispositif
général différentiel est de 500mA S (Sélectif), indiquer la valeur maximale de la résistance de la prise de terre des
masses d’utilisation
R = –––––––– =………….
4) Indiquer la plage de fonctionnement de ce disjoncteur (en mA) de ……….…… à ……..……
5) Dans un local la tension limite est de 50v et la résistance de la prise de terre ne peut pas être réalisée avec une
valeur inférieure à 400Ω. Calculer le courant maximal de défaut et choisir la sensibilité la plus appropriée du
différentiel :
Courant de défaut : …………………………… Sensibilité du DDR : ………………………….

49 1STE-2022/2023
Fonction Alimenter : 4- Energie pneumatique
I. Définition :
L'énergie pneumatique utilise l'air comprimé comme fluide pour le transport de l'énergie, et sa transformation en
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
énergie mécanique.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Constitution d’une installation pneumatique :
II.………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
La……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
production est assurée par une installation qui comprend :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
· Un compresseur actionné par un moteur électrique (pression de 7 à 10 bar).
· Un réservoir accumulateur d’énergie (réservoir tampon).
……………..
· Des dispositifs de sécurité et de régulation (soupape de sûreté, purges, filtres…).
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
· Des circuits de distributions généralement réalisés en tubes d’acier.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
· Un repérage suivant la norme NF E 04-054 qui permet une visualisation rapide de l’installation :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Pour l’air comprimé, on peint un anneau vert clair suivi d’un anneau rouge pour indiquer qu’il est sous pression.
L’air comprimé est chargé d’impureté et d’eau qu’il faut éliminer pour assurer la longévité du matériel
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
III.………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Production de l’énergie pneumatique :
La ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
production d’air comprimé est relativement aisée et nécessite principalement un compresseur, un filtre
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
d’aspiration, un refroidisseur, un sécheur, un accumulateur, des purges et une armoire.
III.1. Compresseur :
Il a pour rôle d’augmenter la pression de l’air.
Deux types de compresseurs sont utilisés industriellement.
▪ Compresseurs volumétriques : une quantité d’air à pression P1 est enfermée dans une enceinte à volume
variable, on diminue le volume de l’enceinte : la pression augmente jusqu’à P2, cet air est alors dirigé vers
le point d’utilisation.
▪ Turbocompresseurs : une vitesse élevée est communiquée à l’air basse pression. L’air acquiert une énergie
cinétique, il est alors canalisé vers le point d’utilisation, son énergie cinétique se transformant en
augmentation de pression.
III.2. Stockage :
Le compresseur a souvent un débit pulsé, la pression d’air est donc variable.
Un réservoir permet d’atténuer ces variations de pression jusqu’à les rendre négligeables. Le réservoir permet
également de ménager des temps d’arrêt dans le fonctionnement du compresseur.
IV. Réseau de distribution de l’air :
La distribution d’énergie pneumatique se fait par canalisations rigides reliées par des cols de cygnes pour éviter de
recevoir des impuretés ou de l’eau pouvant séjourner dans les conduites.

51 1STE-2022/2023
Pour supprimer ces impuretés ou ces eaux stagnantes, il y a des purgeurs au point bas de chaque raccordement, et
les canalisations ont une légère pente.
V. Conditionnement de l’air (Unité FRL) :
Avant d’utiliser l’air, il faut le filtrer, l’assécher, le graisser et réguler sa pression. Ainsi, avant chaque SAP (Système
Automatisé de Production), on place une unité de conditionnement FRL (appelées aussi « Tête de ligne ») qui
adapte l’énergie pneumatique au système.
Cette unité FRL est constituée d’un Filtre, d’un mano-Régulateur et d’un Lubrificateur.
Unité F.R.L. :
▪ Filtre : sert à assécher l’air et filtrer les poussières.
▪ Mano-Régulateur : sert à régler et réguler la pression de l’air.
▪ Lubrificateur : sert à éviter la corrosion et à améliorer le glissement.
VI. Principes physiques :
VI.1. Pression :
En faisant agir l’air comprimé sur une face immobile, on obtient une force F proportionnelle à la pression p et à sa
surface d’action S :
……………………………………………………………
……………………………………………………………
……………………………………………………………
……………………………………………………………
……………………………………………………………
……………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………..……………………………………
Le pascal étant trop petit pour les pressions utilisées dans l’industrie, on utilise souvent le bar : 1 bar = 105 Pa.
(Pa : Pascal) …………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………
Application : ……………………………..……………………………………………………………
……………………………………………………………
La section de la canalisation d’un compresseur a…………………………………………………………………………………………
une surface de 40 cm². Le……………………………………………………………
compresseur fournit un débit de 24
…………………………………………………………………………………………
L/min. Quelle est la vitesse de déplacement de l’air : ……………………………………..
……………………………………………………………………………..
……………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………
51
………………………………………………………………………………………… 1STE-2022/2023
……………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………
…………………………………………………………………………
……………………………………………………………
……………………………………………………………
On doit déplacer une charge avec une force F de 98100N à l’aide d’un vérin. Sachant que le diamètre D2 de son
alésage est de 100 mm. Calculer la pression p nécessaire pour pousser la charge.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐅 𝟒.𝐅 𝟑𝟗𝟐𝟒𝟎𝟎 𝟑𝟗𝟐𝟒𝟎𝟎
𝐩 = = = =
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝟐 −𝟔
= 12,5. 𝟏𝟎𝟔 Pa = 125 bar
𝐒𝟐 𝛑.(𝐃𝟐)² 𝛑.𝟏𝟎𝟎 .𝟏𝟎 𝟑𝟏𝟒,𝟏𝟔.𝟏𝟎−𝟒
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
VI.2. Débit :
…..
Le débit de l’air comprimé est fonction de la vitesse et la section de la canalisation :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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Application :
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La section de la canalisation d’un compresseur a une surface de 40 cm². Le compresseur fournit un débit de 24
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L/min. Quelle est la vitesse de déplacement de l’air :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐐 𝟐𝟒. 𝟏𝟎−𝟑
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𝐕= = = 𝟎. 𝟏𝐦/𝐬
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−𝟒 . 𝟔𝟎
𝐒 𝟒𝟎. 𝟏𝟎
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FONCTION DISTRIBUER

53 1STE-2022/2023
I. Introduction :
La partie commande d’un système automatisé met en œuvre une énergie faible. Elle est donc incapable d’envoyer
directement l’énergie nécessaire à l’actionneur ; d’où l’utilisation des préactionneurs qui assurent la distribution
de l’énergie aux actionneurs.
II. Chaine d’énergie :
La position d'une telle fonction dans une chaîne d'énergie, ainsi que sa fonction globale sont représentées par la
figure suivante. On s'intéresse surtout aux énergies électriques et pneumatiques, qui sont le plus souvent utilisées
III. Produit support voiture électrique :
III.1. Schéma d’architecture :

54 1STE-2022/2023
Fonction Distribuer : 1- Commande tout ou rien
IV. Les préactionneurs électriques :
IV.1. Présentation :
L’énergie fournie par l’alimentation, qu’elle soit d’origine électrique ou pneumatique doit être distribuée aux
différents actionneurs du système. Deux possibilités peuvent alors être envisagées :
 Distribution en tout ou rien (ou par commutation), la source d’énergie est alors mise directement en
relation avec l’actionneur.
 Distribution par modulation d’énergie, dans ce cas l’actionneur reçoit l’énergie de façon graduelle.
Ces distributions sont assurées par des préactionneurs qu’on peut classer en fonction des grandeurs d’entrée et
de sortie :
- Préactionneurs électriques
- Préactionneurs pneumatiques
Schéma général de la production, transport et distribution de l’énergie électrique :
IV.2. Préactionneurs TOR :
Un préactionneur T.O.R. est un constituant de gestion de l’énergie de commande afin de distribuer une énergie de
puissance vers les actionneurs.
……………………………
……………………………
…………………………… ……………………………
…………………………… ……………………………
…………………………… ……………………………
…………………………… ……………………………
Parmi les préactionneurs électriques les plus utilisés on trouve les relais et les contacteurs. Ces dispositifs
……………………………
……………………………
permettent de commander un circuit de puissance à partir d’un circuit de commande.
…………………………… Il y a des relais sont construits
……………………………
avec des circuits intégrés et un petit circuit de commutation (transistor), ils permettent de commander un circuit de
……………………………
puissance (contacteurs,……………………………
lampes…).
…………………………… ……………………………
Les contacteurs fonctionnent de la même façon que les relais, ils permettent cependant la circulation d’un courant
beaucoup plus important. Les contacteurs sont utilisés pour des très fortes……………………………
…………………………… puissances (moteur).
…………………………… ……………………………
IV.3. Relais électromagnétique : ……………………………
……………………………
IV.3.1. Définition :…………………………… ……………………………
Comme son nom l’indique, il sert en tout premier lieu à " relayer ", c’est à dire
……………………………
à faire une transition entre un courant
……………………………
faible et un courant fort. Mais il sert également à commander plusieurs organes simultanément grâce à ses multiples
……………………………
……………………………
contacts synchronisés. ……………………………
……………………………
IV.3.2. Constitution :
…………………………… ……………………………
Un relais " standard " est constitué d’une bobine ; lorsqu’elle est sous tension attire par un phénomène
……………………………
……………………………
électromagnétique une armature ferromagnétique qui déplace des contacts. ……………………………
………………..……………
…………………………… ……………………………
…………………………… ………………..……………
…………………………… ……………………………
…………………………… ……………………………
…………………………… ……………………………
…………………………… ……………………………
…………………………… ……………………………
…………………………… ……………………………
…………………………… ……………………………
…………………………… ……………………………
…………….. ……………………………
……………………………
Cours SI-Unité A.D.C …………………………… 56
57 1STE-2022/2023
……………..
……………………………
…………………………… ……………………………
…………………………… ……………………………
IV.3.3. Contacts :
IV.3.4. Caractéristiques :
Un relais électromagnétique est caractérisé par :
 La tension de sa bobine de commande, 5V à 220V.
 Le pouvoir de coupure de ses contacts, qui est généralement exprimé en Ampère. C’est le courant
maximal qui pourra traverser les contacts.
 Le nombre de contacts souhaités.
 Son emplacement, circuit imprimé, à visser, embrochable, à souder.
 Le type de courant de sa bobine, en général du continu.
 La tension d’isolement entre la bobine et les contacts.
 La gamme de temps pour un relais temporisé.
 Son ambiance, vibrations, humidité, poussières, température.
IV.4. Relais statique :
IV.4.1. Définition :
Un relais statique est par définition un organe ayant la fonction d’un relais mais réalisé avec des composants
électroniques, sans aucune pièce mécanique en mouvement.
IV.4.3. Fonctionnement :
1. Le circuit d'entrée correspond à l'unité de traitement (Alimenté en TBT);
58 1STE-2022/2023
2. et 3. Le circuit de mise à niveau et d’adaptation ;
4. La charge.
IV.5. Le contacteur :
Le contacteur est un appareil mécanique de connexion ayant une seule position de repos et une seule position de
travail. II est capable d'établir, de supporter et d'interrompre des courants dans les conditions normales du circuit,
y compris les conditions de surcharges en service. L'intérêt du contacteur est de pouvoir être commandé à distance.
Il fait partie de la famille des préactionneurs puisqu'il se trouve avant l'actionneur dans la chaîne des énergies.
Un contacteur peut être actionné à partir des éléments du circuit de commande (Bouton poussoir, Capteur, Etc.…)
Le contacteur assure la même fonction que le relais mais il possède un pouvoir de coupure encore plus important
grâce à des dispositifs d'extinction de l'arc électrique.
Le pouvoir de coupure est particulièrement important pour la commande de charges fortement selfiques comme
les moteurs mais aussi de résistances de puissance (chauffage).
Pour ces charges l'apparition d'arcs électriques est régulière et il est nécessaire de les interrompre (risque de
destruction et d'incendie).
Un contacteur est constitué par :

 Des pôles principaux de puissance,
 Un ressort de rappel (13),
 Un circuit magnétique feuilleté de manière à réduire les pertes par courant de Foucault (dues à la
présence d’un flux d’induction magnétique alternatif),
 Une bobine (12) (insérée dans le circuit de commande).
 Une « Spire de Frager » (11) ou « bague de déphasage » qui évite les vibrations dues à l’alimentation en
courant alternatif de la bobine du contacteur.
59 1STE-2022/2023
 Des contacts auxiliaires (3) (possibilité d’additionner au contacteur un bloc de contacts auxiliaires
instantanés ou temporisés)
 Une armature fixe (10) et une armature mobile (14).
IV.5.3. Caractéristiques :
 Tension nominale d’emploi Ue : C’est la tension entre deux pôles de puissance qui ne provoque ni
échauffement ni détérioration du contacteur.
 Courant nominale d’emploi Ie : C’est le courant qui peut circuler dans les pôles de puissance sans
provoquer ni échauffement ni détérioration du contacteur.
 Courant thermique conventionnel (Ith) : courant qu'un contacteur en position fermée peut supporter
pendant 8 heures sans que l'échauffement de la bobine ne dépasse 90°C.
 Pouvoir de coupure : courant maximal que le contacteur peut couper.
 Nombre de pôles : uni-, bi-, tri- et tétrapolaire selon le type d’installation.
IV.5.4. Catégories d’emploi et choix d’un contacteur :
Pour choisir un contacteur il faut tenir compte, en plus des caractéristiques précédentes, des catégories d’emploi.
Une catégorie d’emploi définit, pour l’utilisation normale d’un contacteur, les conditions d’établissement et de
coupure du courant, en fonction du courant nominal d’emploi "Ie" et de la tension nominale d’emploi "Ue" ; elle
dépend :
 De la nature du récepteur contrôlé (résistance, moteur à cage, moteur à bagues, etc.).
 Des conditions d’emploi dans lesquelles s’effectuent les fermetures et les ouvertures
(Moteur lancé ou calé, en cours de démarrage, freinage par contre courant, etc).
 Catégories d’emploi :

60 1STE-2022/2023
 Choix d’un contacteur :
Pour choisir un contacteur on utilise généralement les guides de choix proposés par les constructeurs :
 Exemple de choix d’un contacteur :

Le choix se fait en fonction du courant nominal alternatif ou continu et de la tension nominale et en tenant
compte de certains éléments comme :
 La catégorie d’emploi (chauffage, distribution, commande moteur, ascenseurs…).
 De la nature du circuit de commande : tension d’alimentation de la bobine.
 Du nombre de manœuvres par heure et du nombre d’heures d’utilisation par jour.
 Du pouvoir de coupure.
Exemple de choix : Moteur 2,2 KW /400 V en catégorie AC3 bobine de commande 24V alternative.
Choix : LC1 D09 B7
IV.6. Le sectionneur :
Un même réseau pouvant alimenter plusieurs circuits, il est impératif que chaque circuit peut être mis hors tension
séparément, cette opération devant être exécutée en toute sécurité. Cet isolement peut être rendu par la présence
d’un sectionneur.
Le sectionneur est un appareil mécanique de connexion ou de manœuvre, capable de fermer et d’ouvrir un circuit
lorsque le courant de charge est nul (à vide), afin d’isoler la partie d’installation en aval du sectionneur. Le
manœuvre peut être frontal ou latéral.
Donc un sectionneur assure le sectionnement (séparation du réseau) au départ des équipements. Dans la plupart
des cas il comporte des fusibles de protection ainsi qu’un ou deux contacts de pré coupure.
Le sectionneur porte –fusibles assure donc 2 fonctions principales :
 ISOLEMENT (SEPARATION) de la source d’alimentation électrique et de l’équipement.
 PROTECTION CONTRE LES COURTS CIRCUITS (grâce aux cartouches fusibles).
Remarques :
 Le sectionneur n’a pas de pouvoir de coupure
 Le sectionneur peut être verrouillé par un cadenas en position ouverte. C’est une sécurité des personnes
travaillant sur un circuit en aval du sectionneur.

61 1STE-2022/2023
 Exercice 1 :
Pour protéger les biens et les personnes des rayons solaires intenses, on utilise couramment un store. La
motorisation du système est basée sur un moteur à courant continu qui fonctionne dans les deux sens de marche,
commandé par deux relais K1 et K2 et 2 boutons poussoirs M1 et M2 :
1- Calculer la résistance de protection RB (pour M1 ON) et donner sa valeur normalisée.
On donne Vcc = 5V, Vbe = 0.6V, Ic = 70mA, Ic = β.IB , β = 20. Transistors types BC548.
2- Compléter le schéma de puissance du moteur alimenté en 220VDC marche en deux sens.
Prévoir le verrouillage électrique nécessaire.
CoursSI-Unité
A.D.C 62 61
61 1STE•2022/
1STE-2022/2023
e i ci
 Réponse Exercice 1 :
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1- Calculer la résistance de protection RB et donner sa valeur normalisée. On donne Vcc = 5V,
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Vbe = 0.6V, Ic = 70mA, Ic = β.IB , β = 20.
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𝐕𝐜𝐜−𝐕𝐛𝐞 𝐕𝐜𝐜−𝐕𝐛𝐞 𝟓−𝟎.𝟔
𝐑𝐁 = = .𝛃 = . 𝟐𝟎 = 𝟏𝟐𝟓𝟕. 𝟏𝟒𝛀 ; choix : 1.3k𝛀
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𝐈𝐁 𝐈𝐜 𝟎.𝟎𝟕
2- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Compléter le schéma de puissance du moteur marche en deux sens.
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Le verrouillage électrique est assuré par les contacts fermés au repos.
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 Exercice 2 :
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Pour distribuer l’énergie vers l’actionneur, typiquement un moteur triphasé, le schéma suivant est généralement
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adopté ; Commande d’un moteur asynchrone triphasé par contacteur et boite à boutons poussoirs.
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1- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Donner la désignation et la fonction de chaque appareil ;
2- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Décrire le fonctionnement des schémas.
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63 1STE-2022/2023
1-
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…………………………………………… Une impulsion sur S1 …
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le sectionneur Q1, la lampe L2 s’allume.
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2- On ferme ………………………………………………
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………………………………………………
…………………………………………… enclenche le contacteur KM1 qui
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……………………………………………………
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………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………… ………………………………………………………………………………………
s’autoalimente
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……………………………………………..
par son contact auxiliaire KM1.
…………………………………………… Le moteur tourne, la lampe L1 s’allume. Une impulsion sur
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………………………………………………
…………………………………………… ………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
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……………………………………………… …………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
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S0 ………………………………………………
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l’arrêt du
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provoque
…………………………………………… moteur, la lampe L1………………………………………………………………………………………
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s’éteint. En cas de défaut de surcharge le relais thermique F1
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le contact F1 le moteur s’arrête.……………………………………………..…………………………………………
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déclenche
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 Exercice ……………………………………………
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3 :
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Commande ………………………………………………
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de…………………………………………………
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l’éclairage extérieur par commutateur
……………………………………………… horaire : ………………………………………………
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 A 18h…………………………………………………
……………………………………………
toutes les lampes
………………………………………………
…………………………………………….. d’éclairage s’allument
………………………………………………………………………………………
: Fermeture
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… des contacts P11 et P12, ce qui provoque
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l’excitation des contacteurs
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……………………………………………… respectivement KM1 et
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……………………………………………… KM2.
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…
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 A 24h…………………………………………………
une lampe d’éclairage
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……………………………………………………………………………
sue deux s’éteint
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: ouverture de P12 ce qui provoque la désexcitation du
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contacteur KM2. …
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Cours ………………………………………………
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SI-Unité A.D.C
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64 1STE-2022/2023
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 A 6h matin toutes les lampes s’éteignent : Ouverture de P11 ce qui provoque la désexcitation du
contacteur KM1.
1 ) Etablir le circuit de commande alimenté par 24VAC.
2 ) Etablir le circuit de puissance alimenté par 220VAC.
 Exercice 4 :
Pour régler la température d’une salle à 25°C on utilise un thermostat : si la température θ < 25°C ; le contact B se
ferme et excite le contacteur KM qui alimente l’élément chauffant R ; si θ > 25°C ; le contact B s’ouvre, le
contacteur KM est désexcité.
1 ) Etablir le circuit de commande.
2 ) Etablir le circuit de puissance, protection par sectionneur tripolaire porte fusible.
 Exercice 5 :
Un four électrique triphasé constitué de 3 éléments chauffants montés en étoile ; une impulsion sur le bouton
poussoir S1 excite le contacteur KM qui alimente les éléments chauffants ; lorsque la température θ atteint 180°C,
un thermostat B alimente un voyant lumineux L ; après 30s, compté à partir de l’allumage de L, ce chauffage est
arrêté.
2 ) Etablir le circuit de puissance, protection par sectionneur tétrapolaire porte fusible.
 Exercice 6 :
Un moteur électrique monophasé, entraine une table roulante, l’action sur le BP marche MA, la table se déplace à
droite jusqu’à l’action d’un contact fin de course Fc, le moteur s’arrête. Une action sur le BP d’arrêt AT arrête le
moteur à tout moment. En prévoyant la protection nécessaire :
2 ) Etablir le circuit de puissance.
 Exercice 7 :
Une installation de chauffage électrique, commandée par contacteur, comporte :
 2 résistances R1 et R2 mises en parallèles.
 Un contacteur KM1 tétrapolaire.
 Une boite à boutons poussoirs MA/AT.
Le circuit de commande alimenté par une tension de 24VAC (délivrée par un transformateur) et protégé par
fusible F1.
Le circuit de chauffage (de puissance) est alimenté par tension de 220VAC et protégé par fusible F2.
2 ) Etablir le circuit de chauffage.
L’installation de chauffage est maintenant commandée par deux contacteurs KM1 et KM2 :
 Contacteur KM1 : Chauffage faible ; R1 et R2 en séries.
 Contacteur KM2 : Chauffage fort ; R1 et R2 en parallèles.
Une impulsion sur le BP S1 permet d’avoir le chauffage faible (R1 et R2 en séries).
Une impulsion sur le BP S2 permet d’avoir le chauffage fort (R1 et R2 en //).
Le passage d’un type de chauffage à l’autre exige le passage par l’arrêt (impulsion sur le BP S0).
1 ) Etablir le circuit de commande ; prévoir le verrouillage électrique.
 Exercice 8 :
Un moteur asynchrone monophasé, commandé par contacteur KM1 tétrapolaire, entraine un compresseur. Une
impulsion sur le bouton poussoir marche MA excite le contacteur KM1, le moteur démarre.

65 1STE-2022/2023
Lorsque la pression P atteint 4 bar le capteur de pression Cp s’ouvre, le contacteur KM1 se désexcite et le moteur
s’arrête. Un bouton poussoir d’arrêt AT permet aussi d’arrêter le moteur.
1 ) Etablir le circuit de commande alimenté par 220V et protégé par fusible F.
2 ) Etablir le circuit de puissance alimenté par 220V et protégé par sectionneur Q porte fusibles tripolaire.
 Exercice 9 :
Un moteur asynchrone monophasé, entraine une pompe de remplissage de château d’eau, commandé semi-
automatiquement par un contacteur KM1 et trois capteur de niveau de l’eau figure 1 :
b : Contact normalement ouvert qui indique le niveau bas.
h : Contact normalement fermé qui indique le niveau haut.
p : Contact normalement fermé qui indique la puits est vide.
S1 et S0 deux boutons poussoirs marche et arrêt pour la commande manuel du moteur. En prévoyant la
protection nécessaire :

66 1STE-2022/2023
Fonction Distribuer : 2- Hacheur à transistor série
Problématique :
La voiture électrique doit rouler à vitesse variable et dans les deux sens avant et arrière.
Donc un variateur de vitesse est nécessaire pour jouer ces fonctions :
I. Présentation :
I.1. Définition :
hacheur est un préactionneur électrique fonctionnant par le principe de modulation d’énergie. Il sert à
Un………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
alimenter une charge (moteur à courant continu) sous tension de valeur moyenne réglable à partir d'une source
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
de………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
tension constante.
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………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Un hacheur est un convertisseur statique permettant de convertir un signal (Tension, courant) continu constant en
un………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
autre signal (Tension, courant) continu mais de valeur moyenne réglable.
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I.2. Symbole :
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II. Principe de fonctionnement :
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II.1. Schéma de principe :
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67 1STE-2022/2023
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Le principe d’un hacheur consiste à établir puis interrompre périodiquement la liaison source- charge à l’aide d’un
interrupteur électronique. Celui-ci doit pouvoir être fermé ou ouvert à volonté, ce sera un thyristor ou un
transistor de puissance fonctionnant en régime de commutation.
 On ferme l’interrupteur H (HON) de 0 à tON = αT : t Є [0 ; αT]
 On ouvre l’interrupteur H (HOFF) de αT à T : t Є [αT ; T]
 On définit la fréquence de hachage : f = 1/T en Hz avec T : Période du hacheur en s
 On définit le rapport cyclique : α = tON/T ; 0 ≤ tON ≤ T donc 0 ≤ α ≤ 1
II.2. Transistor de puissance :
Transistor bipolaire :
Symbole :
Schéma :
Le transistor fonctionne en commutation (tout ou rien), il est donc :

 Soit bloqué
 Soit saturé
La tension de commande du transistor (reliée à la base) est une tension créneaux, de fréquence et rapport
cyclique variables indépendamment l’une de l’autre.
Lorsque cette tension de commande est positive (IB > IBsat), elle rend le transistor passant et saturé. Lorsque
cette tension est nulle (IB = 0), (ou de préférence faiblement négative), elle bloque le transistor.
T : est la période de fonctionnement.
α : est le rapport cyclique. Il est égal au rapport : (Durée de fermeture) / Période.
II.3. Principe sur charge résistive R :
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Schéma :
Séquence de fonctionnement de H :
Analyse de fonctionnement :
L’analyse de fonctionnement se limitera sur une période T :
………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………
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………………………………………………………………………………………………………………………………………
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………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
Oscillogrammes :
………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………
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………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………
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………………………………………………………………………………………………………………………
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Cours SI-Unité A.D.C ………………………………………………………………………………………………………………………
68
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………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………
Valeurs moyennes :
Exprimons la valeur moyenne de Vs en fonction du rapport cyclique α et la tension d’alimentation Ve.
Pour cela nous calculons sa valeur moyenne sur une période T :
La valeur moyenne est la surface entre l’axe du temps et la courbe de Vs couleur jaune :
𝟏
𝐕𝐬𝐦𝐨𝐲 = < 𝐕𝐬 > = ̅𝐕𝐬 ̅̅̅ = (𝛂𝐓. 𝐕𝐞)
𝐓
̅̅̅̅ = 𝛂. 𝐕𝐞
𝐕𝐬
𝛂. 𝐕𝐞
𝐈̅𝐒 = 𝐈̅𝐇 =
𝐑
Remarques : - En réglant α de 0 à 1, on fait varier la tension aux bornes de la résistance de 0 à Ve.
- Les courants dans la charge et dans l’interrupteur ont la même valeur moyenne.
II.4. Principe sur charge RE :
Schéma :
Séquence de fonctionnement de H :
L’analyse de fonctionnement se limitera sur une période T :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………..……………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Cours SI-Unité……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
A.D.C 69
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………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Oscillogrammes :
Valeurs moyennes :
Exprimons la valeur moyenne de Vs en fonction du rapport cyclique α et la tension d’alimentation Ve.
La valeur moyenne est la surface entre l’axe du temps et la courbe de Vs couleur jaune :
𝟏
𝐕𝐬𝐦𝐨𝐲 = < 𝐕𝐬 > = ̅𝐕𝐬 ̅̅̅ = [𝛂𝐓. 𝐕𝐞 + (𝐓 − 𝛂𝐓). 𝐄]
𝐓
̅𝐕𝐬
̅̅̅ = 𝛂. 𝐕𝐞 +(𝟏 − 𝛂). 𝐄
𝛂. (𝐕𝐞 − 𝐄)
𝐈̅𝐒 = 𝐈̅𝐇 =
𝐑
Remarques : - En réglant α de 0 à 1, on fait varier la tension aux bornes de la charge de E à Ve.
- Les courants dans la charge et dans l’interrupteur ont la même valeur moyenne.
II.5. Principe sur charge RLE (Moteur à courant continu) :
Schéma :
Le hacheur série est souvent employé pour commander la vitesse d’un moteur à courant continu. On rappelle que
la vitesse d’un tel moteur est proportionnelle à la tension d’alimentation : n = K.UM

71 1STE-2022/2023
Pour un bon fonctionnement du moteur, il est préférable que le courant soit le plus régulier possible, d’où la
présence d’une bobine de lissage. Si son inductance Ls est suffisamment grande, on pourra considérer le courant Is
comme constant.
 Ls : Inductance de la bobine de lissage permet de lisser le courant c à d réduire les ondulations du courant
du moteur.
 DRL : Diode de roue libre permet la continuité du courant dans la charge si celle-ci est inductive (bobine ou
moteur à courant continu) quand le transistor est bloqué afin d’éviter la détérioration du celui-ci à cause
des étincelles, (provoqués par la charge inductive).
L’analyse de fonctionnement se limitera toujours sur une période T :
Oscillogrammes pour un lissage faible :

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Valeurs moyennes :
Exprimons la valeur moyenne de U en fonction du rapport cyclique α et la tension d’alimentation V.
La valeur moyenne est la surface entre l’axe du temps et la courbe de U couleur jaune :
U𝐦𝐨𝐲 = < 𝐔 > = 𝐔 ̅ = 𝟏 (𝛂𝐓. 𝐕)

𝐓
̅
𝐔 = 𝛂. 𝐕
̅̅̅̅
𝐔𝐌 = 𝐔̅−𝐔 ̅ = 𝛂. 𝐕 ; car 𝐔
̅̅̅̅𝐋 = 𝐔 ̅̅̅̅𝐋 = 𝟎 toujours
̅ = 𝑲. 𝜶. 𝑽
n = 𝑲. 𝑼
𝐈𝐌 + 𝐈𝐦
𝐈̅ =
𝟐
Remarques : - En réglant α de 0 à 1, on fait varier la tension aux bornes de la charge de 0 à V.
- La vitesse n du moteur varie de 0 à K.V.
Oscillogrammes pour un lissage parfait :
Remarque : Le courant du moteur est pratiquement constant est égale à I.

Valeurs moyennes :
Remarque : L’élimination des ondulations du courant moteur permet de stabiliser le couple moteur et par suite
il n’y aura pas des vibrations au niveau de l’arbre.
III. Circuits de commande :
III.1. Commande (Astable) à base du circuit NE555 :
Le circuit de commande doit générer un signal rectangulaire dont le rapport cyclique est ajustable.
Schéma :

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Oscillogrammes :
Fonctionnement :
Le circuit NE555 génère des impulsions de commande signal V3 dont la largeur est réglée par le potentiomètre R7.
Le signal V3 commande la base du transistor de puissance Darlington (T1, T2). Le signale de sortie du hacheur aux
bornes de la charge est l’image du signale de commande.
Remarque : Le circuit NE555 ne peut fournir un courant suffisant pour saturer le transistor de puissance d’où la
nécessité du montage Darlington pour amplifier le courant de commande.
III.2. Circuit de commande (Astable) à base d’AOP :
Schéma :

74 1STE-2022/2023
Oscillogrammes :
Fonctionnement :
Le circuit astable à base d’amplificateur opérationnel génère des impulsions de commande symétriques signal V6
dont la largeur est réglée par le potentiomètre R. La diode d’écrêtage D2 permet d’éliminer les impulsions négatives
du signal V6. Le signal Vc commande la base du transistor de puissance Darlington (T1, T2). Le signale de sortie du
hacheur aux bornes de la charge est l’image du signale de commande.
Remarque : L’AOP ne peut fournir un courant suffisant pour saturer le transistor de puissance d’où la nécessité du
montage Darlington pour amplifier le courant de commande.
75 1STE-2022/2023
IV. Hacheur réversible :
IV.1. Réversibilité :
Ce fonctionnement n’est possible que si la charge est réversible c’est le cas de la machine à courant continu qui
est une machine réversible.
En fonction des besoins de fonctionnement un moteur à courant devra pouvoir tourner dans un sens seulement, ou
dans les deux sens.
De même, il devra fournir uniquement un couple moteur, ou devra pouvoir fournir un couple résistant pour freiner
la charge mécanique.
L’ensemble des 4 combinaisons possibles définit les 4 quadrants de fonctionnement possible d’un moteur :
 Le premier et troisième quadrant correspondent au cas où la puissance fournie est positive : couple et
vitesse de rotation sont orientés dans le même sens. Le moteur entraîne la charge.
 Le second et quatrième quadrant correspondent au cas où la puissance fournie est négative : coupe et
vitesse sont de sens différents. Le moteur freine la charge.
IV.2. Modes de fonctionnement :
1- Mode de fonctionnement moteur dans le sens 1 :
Traction quadrant I ; P = EI>0 ; Ω > 0
2- Mode de fonctionnement génératrice dans le sens 1 :
Freinage quadrant II ; P = EI < 0 ; Ω > 0
Traction quadrant III ; P = EI > 0 ; Ω < 0
Freinage quadrant IV ; P = EI < 0 ; Ω < 0

76 1STE-2022/2023
IV.3. Hacheur 4 quadrants :
Dans de nombreux systèmes, il est nécessaire de pouvoir commander le sens de rotation ainsi que la vitesse d'un
moteur à courant continu (par exemple, Voitures électriques, tramway, train…). Un principe largement utilisé est
la commande par pont de transistors : Le Hacheur 4 quadrants
Schéma :
IV.4. Fonctionnement :
T1 et T4 ON Traction quadrant I ; P = EI>0 ; Ω > 0
D1 et D4 ON Freinage quadrant II ; P = EI < 0 ; Ω > 0
T2 et T3 ON Traction quadrant III ; P = EI > 0 ; Ω < 0
D2 et D3 ON Freinage quadrant IV ; P = EI < 0 ; Ω < 0
 Exercices 1 :
Un hacheur série parfait est alimenté sous une tension Ve=220V.
1. La charge du hacheur est une résistance de R= 55 . Figure 1.
a. Représenter Vs(t) et calculer sa valeur moyenne en fonction du α.
b. Calculer la valeur moyenne du courant Is qui traverse la résistance ainsi que la puissance dissipée P
dans la résistance en fonction de 𝛂.
̅ et P pour α=0.5.
c. Calculer 𝐈𝐬
2. Maintenant le hacheur alimente une charge dont la f.é.m E=140V et la résistance r=1,2 . Figure 2.
a. Représenter Vs(t) et calculer sa valeur moyenne ?
b. Calculer la valeur moyenne du courant Is qui traverse la résistance ?
c. Pour α=2 /3 calculer ̅̅̅̅ et 𝐈𝐬
𝐕𝐬 ̅.

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 Réponse Exercices 1 :
Un………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
hacheur série parfait est alimenté sous une tension Ve=220V.
1. La charge du hacheur est une résistance de R= 55 . Figure 1.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Voir cours ; Vsmoy = 𝛂 Ve
a. ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
b. Ismoy = 𝛂 Ve /R ; P = R (Ismoy)² = (𝛂 Ve)² /R
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
̅ = 2A ; P = 220W.
c. 𝐈𝐬
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
2. Maintenant le hacheur alimente une charge dont la f.é.m E=140V et la résistance r=1,2 . Figure 2.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
̅̅̅̅ = 𝛂 Ve + (1 - 𝛂 )E
a. Voir cours ; 𝐕𝐬
̅
𝐈𝐬 = 𝛂 (Ve – E) /r
b. ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
̅̅̅̅ = 193.33V ; 𝐈𝐬
𝐕𝐬 ̅ = 44.44A.
c. ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
 Exercices 2 :
Un………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
hacheur série est alimenté sous une tension continue U=20V. Et alimente un moteur à courant continu. Le
courant dans le moteur est parfaitement lissé et sa valeur moyenne vaut I𝐜𝐦𝐨𝐲 = 2 A. le rapport cyclique 𝛂 = 𝟎. 𝟔,
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
la fréquence de hachage f=1kHz. Figure 1.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
1. Déterminer la valeur de la période T.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
2. Tracer U, Ic(t), Uc(t) sur une période T ; (5V/div, 1A/div, 0.1ms/div) en précisant les intervalles et temps de
conduction du hacheur et de la diode. Figure 2.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
3. Calculer U𝐜𝐦𝐨𝐲 et la puissance Pe fournie par le hacheur.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
4. Quel est le rôle de Ls et DRL.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
5. Préciser comment peut-on améliorer le lissage de courant Ic.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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1. T = 1/f = 1ms.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
2. Tracer U, Ic(t), Uc(t) sur une période T ; (5V/div, 1A/div, 0.1ms/div) en précisant les intervalles et temps de
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
conduction du hacheur et de la diode.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
3. U𝐜𝐦𝐨𝐲 = α.U = 12V ; P = I𝐜𝐦𝐨𝐲 .U𝐜𝐦𝐨𝐲 = 24W.
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
4. Voir cours.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
5. Pour améliorer le lissage du courant Ic on a deux solutions :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
a- Augmenter la valeur de l’inductance Ls de lissage.
b- Ou augmenter la fréquence de hachage f.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
 Exercices 3 :
Un………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
hacheur série alimente un moteur à courant continu. On utilise un oscilloscope bicourbe dont les deux voies
branchées comme indiqué sur le schéma ci-dessous. La résistance r a pour valeur 1 Ω.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
sont
1- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
A partir de ce schéma, préciser ce que visualise la voie 1 et la voie 2 de l'oscilloscope :
2- Quel est l'intérêt d'utiliser une résistance r = 1 Ω ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
L'oscillogramme est représenté ci-dessous :
3-………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Déterminer la valeur de la fréquence de hachage f
Déterminer la valeur du rapport cyclique α
4- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
5- Déterminer la valeur de la f.é.m. E
6- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
En déduire la valeur de la tension moyenne <uC>
7- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Déterminer la valeur de IMAX
8- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Déterminer la valeur de Imin
9- En déduire la valeur du courant moyen 
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
10- Établir l'expression de l'équation de fonctionnement de la charge (on négligera la tension r.i ) et en déduire
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
l'expression de <uC> en fonction de R, et E'
11-………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Pour le moteur à courant continu en étude, on considère que R = 0.
En………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
déduire l'expression de E' en fonction du rapport cyclique et de la f.é.m E et en déduire la valeur de E’.
12- On admet que pour ce moteur, E' = k.n. L'oscillogramme a été relevé pour une vitesse n = 1200 tr/min.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Déterminer la valeur de k et préciser son unité.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
13- On désire maintenant que la vitesse de rotation du moteur soit de n = 1600 tr/min. Calculer la
nouvelle valeur de E' .
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
En déduire la nouvelle valeur du rapport cyclique α qu'il faut pour obtenir cette vitesse de rotation.
14-………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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1- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
La voie 1 de l'oscilloscope : uC(t) la voie 2 : r.i(t)
2- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
La voie 2 permet de visualiser l'image de l'intensité i ; u r = r.i =1.i = i
3- T = 5 div x 0,2 ms/div = 1 ms et f = 1/T = 1000 Hz
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
4- α = 3 /5 = 0,6
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
5- E = 5 div x 20 V/div = 100 V
6- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
<uC> = α.E = 0,6 x 100 = 60 V
7- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
r.IMAX = 3 div x 0,2 V/div = 0,6 V et IMAX = 0,6 V / 1 Ω = 0,6 A
r.Imin = 2 div x 0,2 V/div = 0,4 V et I MAX = 0,4 V / 1 Ω = 0,4 A
8- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
9- = (IMAX + Imin) / 2 = (0,6 + 0,4) / 2 = 0,5 A
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐝𝐢
𝐮𝐜 = 𝐋 𝐝𝐭 + 𝐑𝐢 + 𝐄′ ; <uC> = R + E’
10-………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐝𝐢
Remarque : < 𝐋 𝐝𝐭 > = 0 toujours pour une inductance pure
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Si R est négligée, R.i = 0 et E' = α.E d'où : E' = 0,6 x 100 = 60 V
11-………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
12- E' = k.n soit k = E' / n en [V.(tr/min)-1] k = 60 / 1200 = 0,05 V.(tr/min)-1
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
13- E' = k.n = 0,05 x 1600 = 80 V
On sait que E' = α.E soit α = E' / E = 80 / 100 = 0,8
14-………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
 Exercices 4 :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Un hacheur série alimente un moteur à courant continu. On utilise un oscilloscope bi courbes dont les
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
deux voies sont branchées comme indiquée sur le schéma ci-dessous figure1. La résistance r a pour valeur 10Ω.
1- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Que représente H ?
2- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Quel est le rôle de la diode D ?
3- Quel est le rôle de l'inductance L ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Pour la suite de l'exercice, le montage a les caractéristiques suivantes :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
fréquence de hachage f = 125 Hz ; U = 12 V ; α = 0,375 ; l'inductance L est suffisamment importante pour
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
considéré que le courant i est parfaitement lissé et i = = I = 0,5 A.
4- Dans l'oscillogramme ci-dessous figure 2, représenter la tension uC (voie 1 de l'oscilloscope) et l'image du
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
courant r.i (voie 2 de l'oscilloscope). Placer aussi les instants αT et T.
5- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Pour 0 et αT, compléter le schéma et les équations ci-dessous figure 3
6- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Pour αT et T, compléter le schéma et les équations ci-dessous figure 4
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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1- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Interrupteur commandé
2- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Éviter les surtensions aux bornes de H
3- Lisser le courant i
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
4-
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
80 1STE-2022/2023
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Fonction Distribuer : 3- Variateur industriel pour moteur à cc
I. Variateur industriel pour moteur à courant continu :
I.1. Schéma :
I.2. Structure et principe de fonctionnement :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
82 1STE-2022/2023
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
I.3. Caractéristiques :
Les principales caractéristiques d’un variateur de vitesse industriel sont :
 Tension réseau électrique : Exemple 220/240V / 50-60Hz.
 Tension d’induit : Exemple 150V pour un réseau triphasé de 220V.
 Calibre variateur courant induit : exemple 12A.
 Consigne de vitesse : Exemple +/- 10V (vitesse minimale/vitesse maximale).
 Régulation : Exemple Vitesse et couple.
Retour de vitesse : Exemple dynamo tachymétrique, codeur optique.
De 0 à la vitesse nominale (Nn) :

• Fonctionnement à couple constant.
• Variation de vitesse par variation de la tension d’induit
• Fonctionnement à flux constant
De la vitesse nominale à la vitesse maximale (Nmax) :
• Fonctionnement à puissance constante
• Variation de vitesse par variation du flux inducteur.
Gamme de vitesse : C’est le rapport entre la vitesse maximale et la vitesse minimale N MAX/Nmin
I.4. Paramètres :
• Limitation de courant : protection thermique du moteur
• Asservissement de vitesse.
• Rampe d’accélération et de décélération réglable
• Le nombre de quadrants de fonctionnement

83 1STE-2022/2023
I.5. Exemple de raccordement d’un variateur de vitesse :
Description du montage :
 Le variateur est alimenté par le réseau électrique (entrée L1 et L2/N).
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
 L’induit du moteur est connecté aux sorties de puissance A1 et A2.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
 La dynamo tachymétrique DT donne une image de la vitesse de rotation de la machine à
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
courant continu.
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
 Le potentiomètre RP permet de choisir la vitesse désirée (linéairement).
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
 Le bouton poussoir Marche permet de lancer le moteur (avec automaintient) ; le bouton arrêt permet de
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
lancer le procédé de freinage.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
84 1STE-2022/2023
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Fonction Distribuer : 4- Distributeur hydraulique et
pneumatique
I. Préactionneurs pneumatiques (Hydrauliques) :
I.1. Fonction :
Ils ont pour fonction essentielle de distribuer l'air sous pression aux différents orifices des actionneurs
pneumatiques. Comme le contacteur est associé à un moteur électrique, le distributeur est le préactionneur associé
à un vérin pneumatique :
I.2. Rôle d’un pré actionneur pneumatique :

Appelés aussi distributeurs pneumatiques. Ils ont pour rôle de diriger le fluide ou l’air (sous pression) dans
certaines directions. C'est grâce à eux qu'on peut commander la sortie ou la rentrée de la tige d'un vérin par
exemple.
I.3. Constitution :
D'une manière générale, un distributeur est composé principalement :

• D’un corps,
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
• D’un tiroir,
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
• Des orifices d'entrée et de sortie du fluide ou de l’air.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
• Une ou deux commandes de pilotage.
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
85 1STE-2022/2023
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
I.4. Fonctionnement :
La pression alimente l’orifice 1
L’orifice 2 est à l’air libre
L’orifice 3 est relié à un vérin simple effet.
Si l’on applique une pression à la commande
Le tiroir se déplace vers la gauche, et l’air sous pression
sera envoyé dans la chambre du Vérin : la tige sort.
Si l’on applique une pression à la commande
Le tiroir se déplace vers la droite : la tige du vérin rentre.
I.5. Caractéristiques :
• Les orifices
• Les positions
• Les organes de commandes
Si le vérin est à Simple Effet : Un distributeur 3/2, trois orifices et deux positions.
Si le vérin est à double Effet : Un distributeur 4/2 ou 5/2.
Si le distributeur possède une commande de chaque côté, il est dit bistable.
Si le distributeur possède une seule commande d'un côté et un ressort de l'autre, il est dit monostable.
I.6. Repérage des orifices :

1 : alimentation de pression
2 et 4 : orifices d’utilisation
3 et 5 : orifice d’échappement
14 : pilotage, fonction commande (mettant en communication
L’arrivée de pression (1) avec l’utilisation (4)).
12 : pilotage, fonction rappel (mettant en communication
l’arrivée de pression (1) avec l’utilisation (2)).
I.7. Exemples :

86 1STE-2022/2023
I.8. Les dispositifs de commande :
La commande du distributeur a pour fonction de positionner le tiroir
dans une position ou dans l’autre. Elle peut être électromagnétique,
pneumatique, électropneumatique ou manuelle. On parle :
 D’un distributeur monostable si le retour du tiroir à sa position
initiale est assuré par un ressort de rappel ;
 D’un distributeur bistable si le tiroir reste dans l'état que lui a
imposé le dernier ordre envoyé par la PC
I.9. Symboles :

87 1STE-2022/2023
Exemple de désignation d’un distributeur :
Application : Presse pneumatique

Dans une presse pneumatique on a le cycle suivant :
 Un appui sur un bouton poussoir (Bp1) : descente de la tige du vérin
 Un appui sur un bouton poussoir (Bp2) : rentrée de la tige du vérin
Le schéma ci-dessus montre le câblage du vérin pneumatique de la presse avec le distributeur bistable 5/2 :

88 1STE-2022/2023
 Exercice : Perçage semi-automatisé
Schéma d’implantation et description du système :
Cet automatisme est destiné à effectuer le perçage d’une pièce
mécanique. La machine se compose d’un étau monté sur une table et
d’une unité de perçage.
Le serrage de l’étau est réalisé par le vérin 1C.
La descente et la montée de la broche s’effectue par le vérin 2C. La
broche descend en vitesse réduite et elle remonte en vitesse normale.
Le foret tourne en permanence.
L’alimentation en pièces à percer et l’évacuation des pièces percées se
fait manuellement.
Principe de fonctionnement du système :
Le système est autonome, il est alimenté en air comprimé (partie non
étudiée).
Le serrage de l’étau est obtenu sur demande par l’action sur un bouton poussoir 3/2 à verrouillage : 1SM. Lorsque
l’étau est en position serrée, il actionne un capteur à galet 3/2 monostable : 1S (effet dans les deux directions).
La descente ne sera obtenue que : sur demande (action sur un autre bouton poussoir : 2SM, (3/2 monostable)
La remontée de l’unité de perçage ne se fait que si l’étau est bien en position serrée.
perçage s’effectuera lorsqu’elle sera en position basse ; détection de la position basse par le capteur : 2S
(identique à 1S).
Le vérin double effet 1C est commandé par un distributeur 5/2 bistable à simple pilotage pneumatique : 1D ;
le vérin double effet 2C est commandé par un distributeur 5/2 bistable à double pilotage
pneumatique : 2D.
Compléter le schéma de câblage :
Répondre aux questions suivantes :

a) 1C est un vérin ……………….. effet.
b) 1D représente un ………………………..
c) La commande de 2D utilise l’énergie ……………………….
d) Puisque notre installation est assez bruyante, le responsable de l’installation va limiter cette nuisance en
utilisant :
un ………………………..
e) Donner le symbole correspondant à la question d) et représenter sur le dessin ci-dessus le ou les endroits ou
ces éléments doivent être placés.

89 1STE-2022/2023
90 1STE-2022/2023
FONCTION CONVERTIR

91 1STE-2022/2023
I. Introduction :
Dans un système automatisé, souvent la finalité de l'action sur la matière d'œuvre est de nature mécanique. Puisque
l'énergie souvent disponible est électrique et moins encore pneumatique, alors il faut convertir cette énergie
disponible en énergie mécanique ; d’où l’utilisation des actionneurs qui assurent cette fonction de conversion. La
position d'une telle fonction dans une chaîne d'énergie, ainsi que sa fonction globale sont représentées par les
figures suivantes :
II. Chaine d’énergie :
III. Produit support voiture électrique :
III.1. Schéma d’architecture :

92 1STE-2022/2023
Fonction Convertir : 1- Moteur à courant continu
IV. Présentation :
C’est un convertisseur permettant de convertir l’énergie électrique (courant continu) en énergie mécanique sous forme de
rotation. C’est le moteur le plus simple à mettre en œuvre. Il trouve son utilisation, entre autres dans :
 L’électronique de faible signaux (radio, vidéo, entraînement en rotation de la parabole, etc…) ;
 La traction électrique.
IV.1. Symboles :
IV.2. Organisation de la machine :

Dans l’organisation d’une machine à courant continu, on
peut distinguer les principaux éléments suivants :
 Inducteur ou les pôles inducteurs avec leurs enroulements ou leurs
aimants, placés généralement sur le stator (partie fixe)
 L’induit, dont les différentes voies d’enroulements sont connectées
au collecteur, l’ensemble étant généralement placé sur le rotor
(partie tournante)
 Les organes mécaniques permettant la rotation du rotor et le
maintien des différents sous ensembles.
IV.3. Vue éclatée de la machine :
CoursSI-Unité
Cours SI•Unité A.D.C
A.D.C 95 92
92 1STE•2022/2
1STE-2022/2023 Vr
e
V. Constitution électrique :
V.1. Induit :
Solidaire du rotor (partie mobile ou tournante de la machine), il est le siège des forces nécessaires à son
entraînement. Il est composé de spires placées dans des encoches situées à la périphérie d’un empilement de tôles
cylindriques. Les extrémités des spires sont reliées sur les lames du collecteur :
V.2. Inducteur :
Situé dans le stator (partie fixe), il crée le champ d’induction magnétique (flux magnétique Ф). Il peut être formé
d’aimants en ferrite ou de bobines parcourues par un courant continu.
V.3. Collecteur et Balais :

Le collecteur est un ensemble de lames de cuivre où sont reliées les extrémités du bobinage de l’induit.
Les balais (ou charbons) sont situés au stator et frottent sur le collecteur en rotation.
Le dispositif collecteur / balais permet d’assurer la liaison électrique entre une partie fixe (Alimentation à courant
continu) et une parie tournante (induit), donc de faire circuler un courant dans l’induit.
Différents collecteurs
VI. Principe de fonctionnement des machines à cc :

VI.1. Loi de Laplace (Principe des moteurs électriques) :
96 1STE-2022/2023
Un conducteur de longueur L traversé par un courant d’intensité i dans un champ magnétique B est soumis à une
force F dont l’intensité, le sens et la direction est donné par le produit vectoriel suivant :
α est l’angle entre les deux vecteurs MN et B. Si α = 90° alors : 𝐅 = 𝐁𝐢𝐋

Comme illustré sur le schéma ci-dessus, la partie mobile MN est alors tractée par la force F et roule le long des rails.
Si on inverse le sens du courant, la direction de la force est inversée et la portion MN se déplace alors dans le sens
opposé. C’est le principe des moteurs électriques.
Pour déterminer le sens de la force, il faut placer les trois doigts de la main droite (pouce, index, majeur)
perpendiculairement entre eux.
Le pouce (Force) se place dans le sens de la force F.
Le majeur (Magnétisme) se place dans le sens du champ d’induction magnétique B.
L'index (Intensité) détermine alors le sens de l’intensité du courant électrique I.
Lorsque l'on place une spire parcourue par un courant (grâce aux balais et au collecteur) dans un champ
magnétique, il apparaît un couple de forces. Ce couple de forces crée un couple de rotation qui fait dévier la spire
de plus ou moins 90 degrés par rapport au plan vertical, le sens du courant restant inchangé dans la spire, au cours
de ce déplacement, le couple de rotation diminue jusqu'à s’annuler ( zone neutre où le champ magnétique est nul).
Afin d'obtenir une rotation sans à arrêt, l'enroulement d’induit doit être constitué d'un nombre élevé de spires
similaires. Après le passage de la zone neutre, le sens du courant doit être inversé simultanément dans chacune de
ces spires. L'inversion du courant est opérée par l’inverseur ou commutateur (collecteur) qui, associé au balais,
constitue l'élément assurant la transmission du courant de la partie fixe à la partie tournante du moteur.

97 1STE-2022/2023
VI.2. Loi de Lenz (Principe des génératrices électriques) :
Lorsque la tige AB se déplace, le flux du champ magnétique B à travers le circuit varie. D’après la loi de Lenz il
apparaît dans le circuit une f.é.m induite e qui va tendre à s’opposer à la cause qui lui donne naissance (Fop).
On ôte (enlève) le générateur et on relie les deux rails par une résistance électrique. Si l’opérateur déplace la tige
Fop alors le flux du champ magnétique à travers le circuit va changer : il apparaît des courants induits qui vont
provoquer une force résistante de Laplace Fr qui va s’opposer au mouvement de la tige donc à la force exercée par
l’opérateur Fop. La mise en mouvement de la tige permet la circulation du courant. C’est le principe des génératrices
électriques.
VI.3. Force contre électromotrice induite (f.c.é.m) :

Le déplacement des conducteurs de l’induit dans le champ magnétique de l’inducteur fait apparaît aux bornes de
ces derniers une force contre électromotrice f.c.é.m induite. On montre que la f.c.é.m induite totale E qui apparaît
aux bornes de l’induit vaut :
E = (p/a). N . n . Φ = K.Φ.Ω
Avec :
K : constante du moteur
Ф : Flux utile sous un pôle de l’inducteur (Weber : Wb)
Ω : vitesse de rotation (rad/s)
P : nombre de paires de pôles inducteurs.
a : nombre de paires de voies ou encoches des conducteurs dans l’induit.
N : nombre de conducteurs actifs.
n : vitesse de rotation du rotor en tr/s.
Si le flux Ф est constant cette f.é.m peut s’écrire :
E : Force contre électromotrice (V).
E = k. Ω
VI.4. Réversibilité des machines à courant continu :
Les machines électriques à courant continu sont réversibles, elles peuvent fonctionner en moteurs ou en
génératrices selon l’application envisagée :
 Si on alimente l’induit, le rotor se met à tourner,
 Si on fait tourner le rotor, l’induit génère une f.é.m. E.
On dit que les machines à courant continu. Sont réversibles.
Remarque : - Pour le fonctionnement en moteur on appelle E force contre électromotrice f.c.é.m.

- Pour le fonctionnement en génératrice on appelle E force électromotrice f.é.m.

98 1STE-2022/2023
VII. Modèle mathématique équivalent de la machine à cc :
VII.1. Fonctionnement en moteur :
VII.2. Fonctionnement en génératrice :
L’induit est constitué de conducteurs, de résistance R, traversés par un courant continu I dit courant d’induit. Il
génère une f.c.é.m ou une f.é.m suivant qu’il fonctionne en génératrice ou en moteur.
Avec :
R : résistance d’induit (Ω)
U : tension d’induit (V)
I : intensité du courant de l’induit (A)
E : f.c.é.m ou f.é.m générée par l’induit (V)
Lorsque l’inducteur n’est pas à aimants permanents, il est constitué de bobines en série traversées par un courant
continu Iex, appelé courant d’excitation. On sait, de plus, qu’en courant continu, une bobine est équivalente à sa
résistance.
Avec :
r : résistance de l’inducteur (Ω)
Uex : tension d’alimentation de l’inducteur (V)
Iex : intensité du courant d’excitation (A)

99 1STE-2022/2023
 Exercice 1 : machine à courant continu à excitation indépendante
1- Un moteur à excitation indépendante alimenté sous 220 V possède une résistance d’induit de 0,8 W. A la charge
nominale, l’induit consomme un courant de 15 A. Calculer la f.c.é.m. E du moteur.
2- La machine est maintenant utilisée en génératrice (dynamo). Elle débite un courant de 10 A sous 220 V. En
déduire la f.é.m.
 Exercice 2 : génératrice à courant continu à excitation indépendante

Une génératrice à excitation indépendante fournit une f.é.m de 220 V pour un courant d’excitation de 3,5 A. La
résistance de l’induit est de 90 mW.
Calculer la tension d’induit U lorsqu’elle débite 56 A dans le circuit de charge.
 Réponse Exercice 1 : machine à courant continu à excitation indépendante

Un moteur à excitation indépendante alimenté sous 220 V possède une résistance d’induit de 0,8 Ω. A la charge
1- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
nominale, l’induit consomme un courant de 15 A. Calculer la f.c.é.m. E du moteur.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
U = E+ RI ; E = U – RI AN : E = 220 – 0,8.15 = 208V
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
2- La machine est maintenant utilisée en génératrice (dynamo). Elle débite un courant de 10 A sous 220 V. En
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
déduire la f.é.m.
U =………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
E – RI ; E = U + RI AN : E = 220 + 0,8.15 = 232V
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
 Réponse Exercice 2 : génératrice à courant continu à excitation indépendante
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Une génératrice à excitation indépendante fournit une f.é.m de 220 V pour un courant d’excitation de 3,5 A. La
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
résistance de l’induit est de 90 mΩ.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Calculer la tension d’induit U lorsqu’elle débite 56 A dans le circuit de charge.
U =………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
E – RI AN : U = 220 – 0,09.56 = 214,96V
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
VIII. Moteur à cc à flux constant et excitation séparée :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
VIII.1. Puissance électromagnétique :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
La puissance électromagnétique est la puissance dans l’enroulement d’induit, définie par l’expression suivante :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐏𝐞𝐦 = 𝐄𝐈
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
E :………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
F.c.é.m du moteur en V
I : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Courant d’induit en A
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Pem………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
: Puissance électromagnétique en W
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
VIII.2. Couple électromagnétique :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Le ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
couple électromagnétique est le couple exercé sur les conducteurs d’induit, définie par l’expression suivante :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐏𝐞𝐦 𝐄𝐈 𝐊𝛀𝐈
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐂𝐞𝐦 = = =
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝛀 𝛀
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 𝛀
𝐂𝐞𝐦 = 𝐊𝐈
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
K : Constante du moteur
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
I : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Courant d’induit en A
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Cem : Couple électromagnétique en Nm
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
VIII.3. Caractéristique de vitesse Ω=f(I) :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
En………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
fonctionnement moteur on a :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐔 = 𝐄 + 𝐑𝐈
𝐄 = 𝐊𝛀
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐔 − 𝐑𝐈
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝛀 =
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐊
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
La ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
vitesse décroit si le courant d’induit augmente c’est-à-dire si la charge mécanique du moteur augmente. Ω0 est
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
la vitesse à vide (Charge nulle).

100 1STE-2022/2023
VIII.4. Caractéristique de couple Cem=f(I) :
L’expression du couple électromagnétique est :
𝐂𝐞𝐦 = 𝐊𝐈
Le couple électromagnétique est fonction linéaire du courant d’induit du moteur.

VIII.5. Caractéristique mécanique de couple Cem=f(Ω) :
𝐔−𝐄
𝐂𝐞𝐦 = 𝐊𝐈 = 𝐊
𝐑
𝐔 𝐊²
𝐂𝐞𝐦 = 𝐊 − 𝛀
𝐑 𝐑
Le couple électromagnétique est fonction décroissante avec la vitesse du moteur.

101 1STE-2022/2023
VIII.6. Caractéristique mécanique de vitesse et de puissance Pem=f(Ω) :
𝐏𝐞𝐦 = 𝐂𝐞𝐦 𝛀
𝐔 𝐊²
𝐂𝐞𝐦 = 𝐊 − 𝛀
𝐑 𝐑
𝐔 𝐊𝟐
𝐏𝐞𝐦 =𝐊 𝛀− 𝛀²
𝐑 𝐑
La puissance électromagnétique croit avec la vitesse, passe par la valeur maximale puis décroit et s’annule pour
U = E (à vide).
VIII.7. Fonctionnement à vitesse variable :
L’expression de la vitesse du moteur à cc à flux constant est :
La vitesse est fonction linéaire de la tension d’alimentation U. Donc si on fait varier la tension U la vitesse du moteur
varie aussi. Deux procédés sont disponibles :
1- Utiliser un Rhéostat : 2- Utiliser un variateur comme le hacheur
Remarque : Pour inverser le sens de rotation du moteur à cc il suffit d’inverser la polarité de la tension U aux bornes
du moteur.
VIII.8. Problème d’emballement du moteur à cc :
Dans le cas où le flux magnétique n’est pas constant :
𝐔 − 𝐑𝐈
𝐊 = 𝐊𝟏 Ф = 𝐊𝟏 𝐊𝟐 𝐈𝐞𝐱 = 𝐊′𝐈𝐞𝐱 𝛀=
𝐊′𝐈𝐞𝐱
Si le courant d’excitation Iex s’annule accidentellement le flux magnétique s’annule aussi alors la vitesse tend vers
plus l’infini et le moteur s’emballe (s’explose ou l’enroulement induit se détruit).
Remarque : - Pour démarrer le moteur à cc il faut alimenter le circuit inducteur le premier puis
alimenter l’induit le dernier.
- Pour arrêter le moteur à cc il faut désalimenter le circuit induit le premier puis
désalimenter l’inducteur le dernier.
102 1STE-2022/2023
VIII.9. Bilan des puissances du moteur à cc :
P0 = UI0 = EI0 + RI0² : puissance électrique absorbée par l’induit à vide
P = UI = EI + RI² : puissance électrique absorbée par l’induit en charge
Pe = rIe² : puissance électrique absorbée par l’inducteur
Pa = P + Pe : puissance totale absorbée par le moteur
Pem = EI = Pa - Pe - Pj : puissance électromagnétique
Pje = Pe = rI²e : pertes par effet Joule dans l’inducteur
Pj = RI² : pertes par effet Joule dans l’induit
Pcoll = P0 - RI0² : pertes collectives ou constants (pertes magnétiques + pertes mécaniques)
Pu = Pa - Pj - Pje - Pcoll : puissance utile fournie par le moteur (mécanique)
Cem = Pem / Ω : moment du couple électromagnétique
Cu = Cem – Cp = Pu / Ω : moment du couple utile
Cp = Pcoll / Ω : moment du couple des pertes collectives
Ω : vitesse de rotation
En résumé :
De plus, le rotor (matériau ferromagnétique) est en mouvement dans un champ magnétique, d’où l’apparition des
pertes magnétiques notée Pfer.
D’autre part, le rotor en rotation sera le siège des pertes mécaniques notées P méca.
Remarque : Toute la puissance absorbée par l’inducteur (Pe) est convertie en pertes par effet Joule (Pje)
VIII.10. Rendement du moteur à cc :
Rendement = Puissance fournie (utile) / Puissance totale absorbée. = Pu / Pa
D’où rendement :
𝐏𝐮 𝐂𝐮 𝛀 𝐏𝐮 𝐏𝐚 − ∑ 𝐏𝐞𝐫𝐭𝐞𝐬
Ƞ= = = =
𝐏𝐚 𝐏𝐚 𝐏𝐮 + ∑ 𝐏𝐞𝐫𝐭𝐞𝐬 𝐏𝐚
𝐏𝐮 𝐏𝐚 − (𝐏𝐣 + 𝐏𝐣𝐞 + 𝐏𝐜𝐨𝐥𝐥 )

Ƞ= =
𝐏𝐮 + 𝐏𝐣 + 𝐏𝐣𝐞 + 𝐏𝐜𝐨𝐥𝐥 𝐏𝐚
Remarque : Pcoll = P0 – RI0² ≃ P0 si on néglige les pertes Joule d’induit (RI0²) à vide.
VIII.11. Comportement au démarrage du moteur à cc :
U = E + RI (équation toujours vraie)
Au démarrage, la vitesse de rotation est nulle (n = 0) donc E = 0. Le courant de démarrage vaut donc :
𝐔 𝐔
𝐔 = 𝟎 + 𝐑𝐈𝐝 → 𝐈𝐝 = 𝐞𝐭 𝐂𝐝 = 𝐊𝐈𝐝 = 𝐊
𝐑 𝐑
103 1STE-2022/2023
Le courant peut-être très important au démarrage et détruire l’enroulement induit ou les contacts collecteur-balai
: il faut donc limiter ce courant Id : utilisation de démarreur, variateurs de vitesses.
Le couple de démarrage est aussi très important et pas forcément toléré par les organes mécaniques.
1- Utilisation de Rhéostat de démarrage : 2- Utilisation de variateur comme le hacheur
𝐔
𝐔 = (𝐑𝐡𝐝 + 𝐑)𝐈𝐝 → 𝐈𝐝 =
𝐑 + 𝐑𝐡𝐝
VIII.12. Point de fonctionnement du groupe moteur-charge :

Le point de fonctionnement à l’équilibre est donné par l’intersection de la caractéristique mécanique couple en
fonction de la vitesse du moteur Cu avec celle de la charge entraînée Cr :
Exemple :
 Caractéristique mécanique Cu = f(Ω) du moteur :
𝐔 𝐊𝟐
𝐂𝐮 = 𝐂𝐞𝐦 − 𝐂𝐩 = 𝐊 − 𝐂𝐩 − 𝛀
𝐑 𝐑
 Caractéristique couple résistant Cr = f(Ω) de la charge

mécanique :
𝐂𝒓 = 𝐊′𝛀²
Le point ( 𝛀∗ ; 𝑪𝒖∗) est le point de fonctionnement à l’équilibre du groupe
moteur charge.
 Exercice 3 : expérience avec un moteur à courant continu à aimants permanents

Un moteur à courant continu à aimants permanents est couplé à un volant d’inertie (disque massif) :
1- On place le commutateur en position 1 : le moteur démarre et atteint sa vitesse nominale.

On place ensuite le commutateur en position 2 : (Cocher la ou les bonnes réponses)
Le moteur s’emballe..……………………………………………….
Le moteur change de sens de rotation……………………..
Le moteur s’arrête lentement …………………………………
Le moteur s’arrête rapidement………………………………..
2- On place à nouveau le commutateur en position 1. Puis on commute en position 3.
2-1- Que se passe-t-il ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………..
2-2- Que se passe-t-il si on diminue la valeur de la résistance R ? …………………………………………………………………………..
2-3- Donner une application pratique. ………………………………………………………………………………………………………………….
Cours SI-Unité A.D.C 104 101
101 1STE•2022/2
1STE-2022/2023 Vo
t
 Exercice 4 : moteur à courant continu à excitation indépendante
La plaque signalétique d’un moteur à courant continu à excitation indépendante indique :
1,12 kW 1200 tr/min
Induit 220 V 5,7 A
Excitation 220 V 0,30 A
57 kg
1- Calculer le couple utile nominal (en Nm).

2- Calculer la puissance absorbée Pa.
2- Calculer le rendement nominal.
Sur la plaque signalétique d’un moteur à cc le constructeur indique toujours la puissance utile Pu :
1- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Cu = Pu / Ω = 60.Pu / 2πn = 60.1120/ 2π.1200 = 8,9Nm.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
2- Pa = P + Pe = U.I + Ue.Ie = 220.5,7 + 220.0,3 = 1320 W.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
3- Ƞ = Pu/Pa = 1120/1320 = 84,85%
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
 Exercice 5 : génératrice à courant continu à excitation indépendante
La ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
plaque signalétique d’une génératrice à courant continu à excitation indépendante indique :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
11,2 Nm 1500 tr/min
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Induit 220 V 6,8 A
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Excitation 220 V 0,26 A
Masse 38 kg
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
1- Calculer la puissance mécanique consommée au fonctionnement nominal.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
2- Calculer la puissance consommée par l’excitation.
3- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Calculer la puissance utile.
4- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
En déduire le rendement nominal.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Sur la plaque signalétique d’une génératrice à cc le constructeur indique toujours le couple mécanique
1- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
d’entraînement CM :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
P………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
M = CM.Ω = CM.2πn/60 = 11,2. 2π.1500/60 = 1759,3W.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
2- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Pe = Ue.Ie = 220.0,26 = 57,2W.
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
3- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Pu = U.I = 220.6,8 = 1496W
4- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Ƞ = Pu/Pa = Pu/(PM + Pe) = 1496/(1759,3 + 57,2) = 82,35%
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
IX. Schémas de démarrage du moteur à cc :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
IX.1. Démarrage manuel :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
105 1STE-2022/2023
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Fonctionnement :
Lorsque la manette de contact M est sur le plot mort, le circuit du moteur est ouvert. Le moteur est à l'arrêt.
Lorsqu'on déplace la manette M plot à plot en éliminant progressivement les résistances de démarrage, la tension
du réseau est alors appliquée aux bornes du champ shunt (Inducteur) et de la bobine de maintien B branchée en
série. Un courant circule dans le circuit de l'induit en passant par toutes les résistances du démarreur R1, R2 et R3.
Il est donc diminué ou limité par la somme des trois résistances et la résistance de l'induit.
Enfin, lorsqu'on passe sur le plot final, le courant d'induit n'est plus limité que par sa propre résistance. Ainsi, le
démarrage est terminé et toute la tension d'alimentation est appliquée aux bornes du moteur.
Il est fortement déconseillé de laisser la manette trop longtemps sur le même plot. Les résistances employées pour
le démarrage ne sont pas faites pour endurer les courants de démarrage.
La bobine de maintien, étant excitée, retient la manette sur le dernier plot. Ainsi, toute la tension du réseau est
appliquée au moteur.
Cette bobine joue un autre rôle important, celui de protéger le champ shunt (Inducteur). Étant en série avec le
champ shunt, lorsque celui-ci s'ouvre (accidentellement), la bobine n'est plus alimentée. Par conséquent, elle perd
son aimantation et relâche la manette qui revient à sa position initiale sur le plot mort. Ainsi, l'alimentation du
moteur est coupée (protection contre l’emballement du moteur).
Rappelez-vous que pour le démarrage du moteur, on déplace la manette sur les résistances de démarrage pour
limiter le courant d'induit (courant d'armature). Pour contrôler la vitesse du moteur, on utilise plutôt un rhéostat
de champ ou d’excitation.
IX.1. Démarrage semi-automatique :
Circuit de commande

106 1STE-2022/2023
Fonctionnement :
Le démarreur par élimination de résistances se compose des éléments suivants :
- un contacteur KM1
- un relais K1
- un relais K2
- deux résistances de démarrage R1 et R2 ;
- un relais thermique F.
En actionnant le bouton-poussoir S2 "marche", on alimente la bobine du contacteur KM1. Cela provoque la
fermeture de ses contacts de puissance.
Le contact auxiliaire KM1 (13-14) maintient l'alimentation de la bobine KM1 lorsque le bouton-poussoir de marche
est relâché.
La période de temporisation correspondant au premier temps de démarrage commence à cet instant :
- le courant, dans le circuit de puissance, est limité par les résistances de démarrage R1 et R2 en série avec l'induit ;
- la tension appliquée au moteur est faible mais suffisante pour que le moteur commence à tourner. Au fur et à
mesure que le moteur accélère, le courant dans le moteur diminue. Cela entraîne une chute de tension moins
importante dans la résistance de démarrage, donc une tension plus grande au moteur. Lorsque la première période
de temporisation est terminée, le contact KM1 temporisé se ferme, ce qui permet d'alimenter la bobine du
relais K1. La fermeture du contact de puissance K1 court-circuite la première résistance de démarrage R1,
permettant ainsi l'application d'une tension, plus grande au moteur.
Le deuxième temps du démarrage commence à cet instant :
- Le courant dans le moteur n'est plus limité que par la résistance de démarrage R2 ;
- Le moteur reçoit donc une tension plus importante continuant ainsi son accélération.
Lorsque la deuxième période de temporisation est terminée, le contact K1 se ferme, ce qui permet d'alimenter
la bobine du relais K2. La fermeture du contact de puissance K2 court-circuite la deuxième résistance de démarrage
R2 permettant ainsi l'application de la pleine tension au moteur et terminant ainsi la phase de démarrage.
En actionnant le bouton-poussoir S3 "marche", on alimente la bobine du contacteur KM2, le moteur démarre de la
même manière mais dans le deuxième sens.
La commande du bouton-poussoir S1 "arrêt" coupe l'alimentation des bobines KM1, K1, K2, entraînant le retour
des contacts à leur position de repos, ce qui provoque l'arrêt du moteur.
Le verrouillage électrique entre les deux contacteurs KM1 et KM2 est assuré par les contacts fermés au repos KM1
et KM2.
Cette méthode donne un démarrage très doux, car la chute de tension dans les résistances, élevée au début,
diminue à mesure que la vitesse augmente. L'inconvénient de cette méthode réside dans le couple moteur qui est
faible au démarrage puisqu'il est proportionnel au courant d'induit, réduit au démarrage.

Un moteur à courant continu à excitation indépendante et constante est alimenté sous 240 V.
La résistance d’induit est égale à 0,5 Ω, le circuit inducteur absorbe 250 W et les pertes collectives s’élèvent à 625
W.
Au fonctionnement nominal, le moteur consomme 42 A et la vitesse de rotation est de 1200 tr/min.
1- Calculer :
- la f.c.é.m.
- la puissance absorbée Pa, la puissance électromagnétique Pem et la puissance utile Pu
- le couple utile Cu et le rendement.
2- Quelle est la vitesse de rotation du moteur quand le courant d’induit est de 30 A ?
Que devient le couple utile à cette nouvelle vitesse (on suppose que les pertes collectives sont toujours égales à 625
W) ?
Calculer le rendement.
La plaque signalétique d’un moteur à excitation indépendante porte les indications suivantes :
U = 240 V I = 35 A
P = 7 kW n = 800 tr/min
Calculer (à la charge nominale):

107 1STE-2022/2023
1- Le rendement du moteur sachant que les pertes Joule inducteur sont de 150 watts.
2- Les pertes Joule induit sachant que l’induit a une résistance de 0,5 Ω.
3- La puissance électromagnétique et les pertes « constantes ».
4- Le couple électromagnétique, le couple utile et le couple des pertes « constantes ».
 Exercice 8 : moteur à courant continu à excitation indépendante (d’après bac STI)
Une machine d'extraction est entraînée par un moteur à courant continu à excitation indépendante.
L'inducteur est alimenté par une tension u = 600 V et parcouru par un courant d'excitation d'intensité constante :
i = 30 A.
L'induit de résistance R = 12 mΩ est alimenté par une source fournissant une tension U réglable de 0 V à sa valeur
nominale : UN = 600 V.
L'intensité I du courant dans l'induit a une valeur nominale : IN = 1,50 kA.
La fréquence de rotation nominale est nN = 30 tr/min.
N.B. Les parties 1, 2, 3 sont indépendantes.
1– Démarrage
1-1- En notant Ω la vitesse angulaire du rotor, la f.c.é.m du moteur a pour expression : E = K Ω avec Ω en rad/s.
Quelle est la valeur de E à l'arrêt (n = 0) ?
1-2- Dessiner le modèle équivalent de l'induit de ce moteur en indiquant sur le schéma les flèches associées à U et
I.
1-3- Ecrire la relation entre U, E et I aux bornes de l'induit, en déduire la tension Ud à appliquer au démarrage pour
que Id = 1,2 IN.
1-4- Citer un système de commande de la vitesse de ce moteur.
2- Fonctionnement nominal au cours d'une remontée en charge
2-1- Exprimer la puissance absorbée par l'induit du moteur et calculer sa valeur numérique.
2-2- Exprimer la puissance totale absorbée par le moteur et calculer sa valeur numérique.
2-3- Exprimer la puissance totale perdue par effet Joule et calculer sa valeur numérique.
2-4- Sachant que les autres pertes valent 27 kW, exprimer et calculer la puissance utile et le rendement du moteur.
2-5- Exprimer et calculer le moment du couple utile Tu et le moment du couple électromagnétique Tem.
3- Fonctionnement au cours d'une remontée à vide
3-1- Montrer que le moment du couple électromagnétique Tem de ce moteur est proportionnel à l'intensité I du
courant dans l'induit : Tem = KI.
On admet que dans le fonctionnement au cours d'une remontée à vide, le moment du couple électromagnétique a
une valeur Tem' égale à 10 % de sa valeur nominale et garde cette valeur pendant toute la remontée.
3-2- Calculer l'intensité I' du courant dans l'induit pendant la remontée.
3-3- La tension U restant égale à UN, exprimer puis calculer la fem E' du moteur.
3-4- Exprimer, en fonction de E', I' et Tem', la nouvelle fréquence de rotation n'. Calculer sa valeur numérique.
 Exercice 9 : moteur à courant continu à aimants permanents (moteur de rétroviseur électrique)
Un moteur de rétroviseur électrique d’automobile a les caractéristiques suivantes :
Moteur à courant continu à aimants permanents :
62 grammes Ф 28 mm longueur 38 mm tension nominale UN=12 V
-3
f.c.é.m : E = 10 .n (en V) (n : vitesse de rotation en tr/min)
Résistance de l’induit R=3,5 Ω ; pertes collectives 1,6 W
Le moteur est alimenté par une batterie de f.é.m 12 V, de résistance interne négligeable (voir figure).
1- A vide, le moteur consomme 0,20 A.
Calculer sa f.c.é.m et en déduire sa vitesse de rotation.
2- Que se passe-t-il si on inverse le branchement du moteur ?
3- En charge, au rendement maximal, le moteur consomme 0,83 A.
Calculer :
- la puissance absorbée
- les pertes Joule
- la puissance utile
- le rendement maximal
- la vitesse de rotation
- la puissance électromagnétique - le couple électromagnétique
- le couple utile - le couple des pertes collectives
4- Justifier que le couple électromagnétique est proportionnel au courant d’induit. Vérifier que :
108 1STE-2022/2023
Tem(en Nm) = 9,55.10-3.I (en A)
5- Calculer le courant au démarrage. En déduire le couple électromagnétique de démarrage.
6- Le moteur tourne sous tension nominale.
Que se passe-t-il si un problème mécanique provoque le blocage du rotor ?
Un moteur à courant continu à excitation indépendante et constante a les caractéristiques suivantes :
- tension d’alimentation de l’induit : U = 160 V
- résistance de l’induit : R = 0,2 Ω
1- La f.c.é.m E du moteur vaut 150 V quand sa vitesse de rotation est n = 1500 tr/min. En déduire la relation entre E
et n.
2- Déterminer l’expression de I (courant d’induit en A) en fonction de E.
3- Déterminer l’expression de Tem (couple électromagnétique en Nm) en fonction de I.
4- En déduire que : Tem = 764 – 0,477.n
5- On néglige les pertes collectives du moteur. Justifier qu’alors :
Tu (couple utile) = Tem
6- Calculer la vitesse de rotation du moteur à vide.
7- Le moteur entraîne maintenant une charge dont le couple résistant varie proportionnellement avec la vitesse de
rotation : Cr = Kr.n ; (20 Nm à 1000 tr/min). Calculer la vitesse de rotation du moteur en charge :
- par une méthode graphique
- par un calcul algébrique
En déduire le courant d’induit et la puissance utile du moteur.
 Exercice 11 :
Un moteur à excitation indépendante fonctionne sous la tension d'induit U=230 V. En fonctionnement nominal,
l'induit est parcouru par un courant d'intensité I= 40 A. La résistance de l'induit est : R=0,3 Ω et celle de l'inducteur
est r = 120 Ω. Un essai à vide à la fréquence de rotation nominale donne les résultats suivants :
U0 = 225 V ; I0 = 1,2 A. Sachant que la tension d'alimentation de l'inducteur est : Ue = 140 V calculer le rendement
du moteur.
Corrigé :
Puissance (W) absorbée par l'induit : UI= 230x40 = 9200 W.
Puissance absorbée par l'inducteur : U² / r = 1402 / 120 = 163,3 W.
Perte mécanique + perte fer sont calculées à partir de l'essai à vide :
U0I0 = RI0² + Pm +Pf soit Pm +Pf =U0I0- RI0²
Pm +Pf = 225x1,2 – (0,3 x1,2²) = 269,6 W.
Pertes par effet joule dans l'induit : Pj = RI² = 0,3 x 40² = 480 W.
Pertes totales : 269,6 + 480 = 749,6 W
Total puissance reçue : 9200 +163,3 = 9363,3 W
Puissance utile Pu = 9200-749,6 = 8450,4 W
Rendement : 8450,4 / 9363,3 = 0,90 (90%)
 Exercice 12 :
L'essai d'une machine à courant continu en générateur à vide à excitation indépendante a donné les résultats
suivants : fréquence de rotation : nG= 1500 tr/min ; intensité du courant d'excitation Ie = 0,52 A ; tension aux bornes
de l'induit : UG0 = 230 V.
La machine est utilisée en moteur. L'intensité d'excitation est maintenue constante quelle que soit le
fonctionnement envisagé. La résistance de l'induit est R =1,2 Ω
1. le moteur fonctionne à vide ; l'intensité du courant dans l'induit est I0 = 1,5 A et la tension à ces bornes est U0 =
220 V Calculer : - la force électromotrice.
- les pertes par effet joule dans l'induit.
- la fréquence de rotation.
- la somme des pertes mécaniques et des pertes fer.
- le moment du couple de pertes correspondant aux pertes mécaniques et pertes fer. Ce moment sera supposé
constant par la suite.
2. Le moteur fonctionne en charge. La tension d'alimentation de l'induit est U=220 V et l'intensité du courant qui le
traverse est I=10 A. Calculer :
- la force électromotrice
109 1STE-2022/2023
- la fréquence de rotation.
- le moment du couple électromagnétique.
- le moment du couple utile.
- la puissance utile.
 Corrigé Exercice 12 :
1. U0 = E + RI0 soit E = U0 - RI0 = 220 –(1,2 x1,5) = 218,2 V.
- Perte joule induit : RI0² = 1,2 x1,5² = 2,7 W.
- La fréquence de rotation est proportionnelle à la fem : E = k Ω soit k = E/Ω
Dans le fonctionnement en générateur E = 230 V et Ω= 2π (1500/60) =157 rad/s d'où k = 1,465
Lors du fonctionnement en moteur à vide : Ω= E/k = 218,2 / 1,465 = 148,9 rad/s soit :
n0= 1423 tr/min.
- Puissance absorbée à vide = puissance joule à vide + pertes mécaniques + pertes fer
U0I0 = RI0² + Pm + Pf d'où Pm + Pf = U0I0 - RI0² = 327,3 W.
- Le moment du couple Cp (Nm) est égal à la puissance divisée par la vitesse de rotation (rad/s)
(Pm + Pf)/Ω Cp = 327,3 / 148,9 = 2,2 Nm.
2. U = E + RI soit E = U -RI = 220-(1,2x10) = 208 V
- La fréquence de rotation est proportionnelle à la fem :
E = k Ω soit Ω = E / k = 208 / 1,465 = 141,98 rad/s soit n = 1356 tr/mn.
- Moment du couple électromagnétique (Nm) : Ce = EI / Ω = (208x10)/141,98 = 14,65 Nm.
- Moment du couple utile Cu = Ce -Cp = 14,65-2,2 = 12,45 Nm.
- Puissance utile Pu = Cu Ω = 12,45 x 141,98 = 1767,5 W.
 Exercice 13 :
On dispose d'un moteur à courant continu à excitation indépendante. Ce moteur fonctionne à flux constant. L'induit
du moteur a une résistance égale à 1Ω.
I ) A n1 = 1200 tr/min, le moteur développe un couple électromagnétique de moment C1 = 60 N.m et l'intensité I1
du courant dans l'induit est égale à 26 A.
1. Démontrer que la force électromotrice du moteur est E1 = 290 V.
2. Calculer la tension U1 aux bornes de l'induit.
II ) La tension appliquée à l'induit est U2 = 316 V. Le moment du couple électromagnétique prend la
valeur C2 = 100 N.m. On rappelle que pour ce type de moteur, le moment du couple électromagnétique est
proportionnel à l'intensité du courant dans l'induit et que la force électromotrice est proportionnelle à la fréquence
de rotation. Calculer :
1. l'intensité I2 du courant dans l'induit,
2. la f.c.é.m. E2 du moteur, et la fréquence de rotation n2 du rotor.
Réponses : I. 1. E1 = C1 Ω /I1=289,99V 2. U1 = 316V II. 1. I2 = 43,33A 2. E2 = 272,66V
n2 = 1128 tr/min.
 Exercice 14 :
Le moteur est à excitation indépendante et constante. On néglige sa réaction d'induit. L’induit a une résistance
r = 0,20Ω. Il est alimenté sous une tension constante U = 38 V.
1. A charge nominale, l'induit est parcouru par une intensité I = 5 A et il tourne à la fréquence de rotation de
1000 tr/min.
1.1 Représenter le modèle équivalent de l’induit, en fléchant la tension et le courant.
1.2 Calculer la force électromotrice E de l’induit.
1.3 Calculer le moment du couple électromagnétique Cem.
1.4 Montrer que l’on peut exprimer E en fonction de la fréquence de rotation n suivant la relation : E = k.n.
2. Par suite d'une variation de l'état de charge, l'intensité à travers l'induit devient I' = 3,8 A, calculer :
2.1 Le nouveau moment du couple électromagnétique C’em,
2.2 La nouvelle fréquence de rotation n'. Comparer n et n'.
Réponses : 1. 1.2 E = 37V 1.3 Cem= 1,76 Nm 2. 2.1 C’em = 1,34 Nm 2.2 n’ = 1006 tr/min

110 1STE-2022/2023
 Exercice 15 :
On dispose d’un moteur à courant continu, à excitation indépendante. L’induit, de résistance
R = 0,50 Ω, est alimenté par une tension continue U = 220 V.
L’inducteur absorbe un courant d’excitation i constant.
1- Le moteur fonctionne en charge. L’induit absorbe un courant I = 10 A. Le moteur fournit une puissance utile Pu =
1,8 kW. Il tourne à une fréquence de rotation de 1200 tr/min.
a- Calculer la f.é.m du moteur.
b- Calculer le moment du couple utile.
2- Le moteur fonctionne à couple constant. L’induit absorbe toujours I = 10 A. Pour régler la vitesse, on modifie la
tension U.
a- Citer un dispositif électronique qui permet de faire varier cette vitesse.
b- La tension U prend la valeur U = 110 V : calculer la nouvelle f.é.m et la fréquence de rotation correspondante.
Réponses : 1- a- E = 215V b- Cu = 14,32 Nm 2- a- hacheur série b- E’ = 105V
n’ = 586 tr/min.

111 1STE-2022/2023
Fonction Convertir : 2- Actionneurs pneumatiques : Vérins
I. Vérins pneumatiques :
I.1. Définition :
Les actionneurs pneumatiques les plus répandus sont les vérins pneumatiques
linéaires. Ils transforment l’énergie pneumatique (pression, débit) en énergie
mécanique (effort, vitesse)
I.2. Modèle fonctionnel :
I.3. Constitution d’un vérin :

Un vérin est constitué d’un cylindre, fermé aux deux extrémités, à l’intérieur duquel se déplace librement un piston
muni d’une tige, sous l’effet des forces dues à la pression de l’air comprimé. Pour faire sortir la tige, on applique la
pression sur la face arrière du piston et pour la faire rentrer, on applique la pression sur la face avant :
I.4. Types des vérins :

I.4.1. Vérin simple effet :
Ce vérin produit l’effort dans un seul sens. Il n’est donc alimenté que d’un seul coté. Le retour à la position initiale
s’effectue en général par un ressort. Il est appelé monostable (stable dans une seule position).

112 1STE-2022/2023
I.4.2. Vérin double effet :
Dans un vérin double effet, la sortie et la rentrée de la tige s’effectue par l’application de la pression,
alternativement, de part et d’autre du piston. Les vérins double effet sont utilisés lorsqu’on a besoin d’effort
important dans les deux sens. Il est appelé bistable (stable dans deux positions).
Remarque : Dans les vérins on peut trouver d’autres fonctions complémentaires tel que : amortissement de fin de
course, capteur de position, dispositifs de détection, etc.
I.4.3. Caractéristiques et effort axial exercé :

 Diamètre du piston
 Diamètre de la tige
 Pression d’alimentation (Pa ou bar avec 1 bar = 105Pa)
Calcul de l’effort axial en sortie de tige :
F =PS
Avec :
F : Force exercée par la tige en Newton (N)
S : Surface d'action de l'air sur le piston en (m²)
p : Pression de l'air à l'alimentation en Pascal (Pa)
Le choix et le dimensionnement d’un vérin s’effectuent en fonction de l’effort à transmettre.
Lorsqu'on alimente la chambre avant, la surface d'action de l'air est plus faible que lorsqu'on alimente la chambre
arrière du fait de la présence de la tige. Pour une même pression d'alimentation, la tige exerce donc une force plus
grande en sortant qu'en rentrant
 Pour la sortie de tige : Fsp = πD²p/4 : Force Statique Poussant
 Pour la rentrée de tige : Fst = π(D² - d²)p/4 : Force Statique Tirant
Avec :
D : diamètre de piston (cm).
d : diamètre de la tige (cm).
p : pression d'alimentation (bar).
Fsp : Force statique développé en poussant (N).
Fst : Force statique développé en tirant (N).

113 1STE-2022/2023
I.4.4. Exemples d’applications des vérins :
I.4.5. Vérins spéciaux :
Vérin compact :
Permet de développer des efforts importants sur des courses faibles dans des applications où
l'encombrement axial doit être le plus réduit possible. Particulièrement adapté, grâce à sa
compacité et son court temps de réponse, aux fonctions de serrage, blocage, éjection,
indexage, élévation et verrouillage de pièce dans toutes les applications industrielles.
Vérin anti-rotation :
Permet de translater entre deux positions fixes un produit qui n'exige pas de guidage du type
glissière, mais nécessite d'être arrêté en rotation.
Très utilisé dans les mouvements terminaux de manipulation de produit.
Mouvement de montée baisse de pièce suspendue. Pousseur de pièce dans les systèmes de
transitique, manipulation de produit léger.
Vérin rotatif :
Assure les plus généralement deux fonctions : guidage et entraînement en rotation du mobile,
d'où l'importance de le dimensionner par rapport au mouvement à développer (couple, angle,
moment d'inertie) et aux efforts axiaux et radiaux appliqués sur l'arbre de sortie.
Principalement utilisé pour des opérations de manipulation lorsqu'il y a lieu d'orienter le
produit.
Vérin sans tige :
Permet de mouvoir en translation, avec une grande amplitude, un mobile guidé entre deux
positions précises de fin de course. Très utilisé dans les tâches de manipulation,
manutention, transitique et palettisation, en raison de son faible encombrement en
longueur et de ses sections de piston identique.
II. Générateur de vide ou venturi :

Un générateur de vide ou venturi est un actionneur pneumatique dont le rôle est de transformer l’énergie
pneumatique en surpression en une énergie pneumatique en dépression.
Une venturi est composée d’un éjecteur muni d’une conduite d’air plus étroite du côté de l’entrée et d’un orifice,
perpendiculaire à la conduite, servant à connecter la ventouse. Le passage de l’air comprimé dans le conduit
provoque une dépression et entraîne avec lui l’air présent dans l’orifice perpendiculaire. Par conséquent, une
aspiration se produit au niveau de la ventouse.
114 1STE-2022/2023
III. Moteur pneumatique rotatif :
Un moteur rotatif alimenté en air comprimé produit un mouvement de rotation dans un ou deux sens, à des
fréquences pouvant atteindre 30 000 tr/min et des puissances de 10 kW.
Il en existe plusieurs types : à piston, à engrenage, à turbine.
La technologie à palettes est la plus utilisée, en raison de ses nombreuses qualités.
Fonctionnement :
L’air comprimé pénètre dans le moteur par l'orifice P et arrive dans une chambre d'admission, où il exerce une force
motrice sur la palette la plus proéminente. Ainsi, le rotor tourne et l'air se détend. Dans le deuxième secteur du
moteur, l’air des chambres à l'échappement se vide par l'orifice E.
 Exercice 1 :
Dans un autobus, le vérin utilisé pour ouvrir ou fermer la porte
est un vérin double effet. Sachons que le diamètre:
• du piston D=40mm ;
• de la tige d=15mm ;
La pression est égale à : P=6bar
1- Calculer :
a) l'effort théorique Fsp pour ouvrir la porte.
b) l'effort théorique Fst pour fermer la porte.
2- Pour l'ouverture et la fermeture de la porte le chauffeur appuie sur deux boutons poussoirs
Bp1 Bp2. Etablir le schéma de câblage du circuit pneumatique (vérin+distributeur+Bp1+ Bp2).
 Corrigé :
1- ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
a) Fsp= p x πD²/4 AN : Fsp = 754 N.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
b) Fst=p x π (D²-d²)/4 AN : Fst = 648 N.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
2-Voir le schéma de câblage :
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Cours SI-Unité A.D.C 115 112 1STE-2022/2023
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
 Exercice 2 :
L’effort de serrage que doit exercer un vérin de bridage est de 6500N. Si le diamètre d’alésage D est de 125 mm,
déterminer la pression théorique nécessaire.
 Exercice 3 :
Soit une masse d'une charge de 700 kg à soulever par un vérin V (avec l’accélération de la pesanteur g = 9,81 m/s²).
Les pertes par frottements internes sont estimées à 10%, la pression d’alimentation en air est de 600kPa. Si les
forces d’inertie et la contre-pression sont négligées, déterminer le diamètre du piston.
 Exercice 4 :
Calculer les efforts théoriquement développables, en poussant et en tirant, d’un vérin (D = 100 mm et d = 25 mm)
si la pression d’utilisation est de 500 kPa. Refaire la question si les pertes par frottements sont de 12 %.

Fonction Convertir : 3- Conversion d’énergie
I. Conversion d’énergie électrique en énergie lumineuse :
Transformation de l’énergie électrique en rayonnement lumineux. Deux grandes familles qui regroupent plusieurs
catégories:
I.1. Lampes à incandescence :

Un filament en tungstène (Porte le symbole W, Z = 74,
température de fusion 3422°C) est porté à une
température de 2250°C à 2400°C.
L’énergie électrique est transformée en énergie
calorifique ; du fait de la haute température, il y a
production d’énergie lumineuse.
Pour éviter la détérioration du filament, on le place à
l'abri de l'oxygène dans une ampoule contenant un
gaz inerte (argon, krypton).
(Joseph Swan et Edison en 1909 : le filament de
tungstène remplace le filament de carbone, ce qui
améliore définitivement la longévité des lampes à
incandescence)
I.2. Lampes à iodes (halogène) :
La lampe à iode est une variante de la précédente. Ces lampes à iode ont une efficacité supérieure, un flux lumineux
constant, ne noircissent pas et durent deux fois plus longtemps.
Avantages et inconvénients :
lm/W : lumen/Watt
I.3. Lampes à décharge :
Principe de la fluorescence :

Le tube en verre contient de la vapeur de mercure à basse pression. Lorsque la décharge électrique s’établit entre
les deux électrodes, un phénomène de luminescence ultraviolet apparaît. La poudre fluorescente qui couvre
l’intérieur du tube transforme ce rayonnement en lumière visible.
Constitution de la lampe :
Les lampes fluorescentes standards sont constituées de trois appareillages spécifiques :
• Un Starter pour l’allumage
• Un Condensateur pour améliorer la qualité du courant
• Un Ballast pour entretenir la décharge et stabiliser le courant
Un ballast électronique pour Lampe fluorescente de 18 à 58 W

Il faut limiter le courant qui traverse la lampe (ballast) et créer une surtension (ballast + starter)
CoursSI-Unité
Cours SI•Unité A.D.C
A.D.C 118 115
115 Vo
1STE•2022/
1STE-2022/2023
e
Démarrage d'un tube fluorescent :
Avantages et inconvénients :
II. Conversion d’énergie électrique en énergie thermique :

Cette conversion, appelée aussi chauffage, consiste en une transformation de l’énergie électrique en chaleur.
Elle est facile sans combustion, sans fumée ; sa régulation en température est souple et précise.
La conversion de l'énergie électrique s'effectue, par effet Joule, dans une résistance traversée par un courant
Électrique :

116 1STE-2022/2023
Matériaux résistants :
Le matériau résistant est l'organe actif qui transforme le courant électrique en chaleur.
Diamètre des fils normalisés en mm :

0,14- 0,16-0,18- 0,20- 0,224- 0,250- 0,280- 0,315- 0,355- 0,400 - 0,450 - 0,500 - 0,560 - 0,630 - 0,710 - 0,800 - 0,900 -
1,00 - 1,12 -1,25- 1,40-1,60- 1,80- 2,00- 2,24- 2,50- 2,80- 3,15- 3,55- 4,00.
Commande des appareils de chauffage :

Schémas des commutateurs :
Les commutateurs rotatifs permettent de commander plusieurs circuits selon
un ordre prédéterminé. Ils sont constitués essentiellement par :
 Des contacts (1), en général, 2 par étage de commutation ; ces contacts
sont indépendants. Le nombre de contacts nécessaires dans un schéma
détermine le nombre d'étages du commutateur (2 par étage).
 Des cames (2) qui réalisent le programme de fonctionnement des
contacts selon les conditions imposées par l'utilisation des circuits ; 1
came par contact
Selon le programme de fonctionnement on a 4 types de cames :
Couplage de résistances :
On couple deux résistances R1 et R2 de 1000W- 230V chacune pour obtenir 3 allures de chauffe :
- position 1 : arrêt ;
- position 2 (allure 1) : R1 et R2 séries ;
- position 3 (allure 2) : R1 seule ;
- position 4 (allure 3) : R1 et R2 parallèle.
Calcul de puissance de chauffe
Calcul de la valeur ohmique des résistances R1 et R2 :
R1 = R2 = U²/P = 230²/1000 = 52,9 Ω.

120 1STE-2022/2023
Compléter le tableau ci-dessous :
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Tableau de commutation : …………………………………………………………
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Soit un commutateur à quatre positions qui réalise les trois allures, compléter le tableau………………………………
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……………………………………………..………… ci-dessous :
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Applications : ………………………………
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………………………………
… … …………………………………………………
…………………………………………………………
… …
… …………………………………………………………
………………………………
………………………………
………………………………
………………………………
………………………………
………………………………électrique …………………………………………………………
commercial disposant d’un commutateur à ………………………………
trois………………………………
positions
………………………………
Exemple de chauffage …
……………………………..
……………………………… … … …
… …………………………………………………………
……………………………………………………… ……………………………..
……………………………… ………………………………
………………………………
………………………………
permettant de………………………………
choisir entre
… trois…puissances……………………………………………………………
P1,…P2 série,… P3 …parallèle.
……………………………………………………… ………………………………
………………………………
………………………………
……………………………… ………………………………………………………… ………………………………
………………………………
………………………………
…
……………………………… … … …
… ……………………………………………………… ………………………………
………………………………
……………………………… …………………………………………………………
………………………………………………………… ………………………………
………………………………
………………………………
…
……………………………… … … …
… ……………………………………………………… ………………………………
………………………………
……………………………… …………………………………………………………
………………………………………………………… ………………………………
………………………………
………………………………
…
……………………………… … … …
… ……………………………………………………… ………………………………
………………………………
……………………………… …………………………………………………………
………………………………………………………… ………………………………
………………………………
………………………………
…
……………………………… … … …
… ……………………………………………………… ………………………………
………………………………
……………………………… …………………………………………………………
………………………………………………………… ………………………………
………………………………
………………………………
…
……………………………… … … …
… ……………………………………………………… ………………………………
………………………………
……………………………… ………………………………………………………… ………………………………
………………………………
………………………………
………………………………
… … … …
……………………………………………………………
……………………………………………………… ………………………………
………………………………
……………………………… ………………………………………………………… ………………………………
………………………………
………………………………
…
……………………………… … … …
……………………………………………………………
……………………………………………………… ………………………………
………………………………… ………………………………………………………… …………………………………
………………………………
…
……………………………… … … …
……………………………………………………………
……………………… ………………………………
……………………………… ………………………………………………………… ………………………………
………………………………
…
………………………………
……………………………… … … …
…………………………………………………………… ………………………………
………………………………
……………………………… …………………………………………………………
……………………………………………………… ………………………………
……
………………………………
……………………………… … … …
…………………………………………………………… …………………………………
………………………………
……………………………… ……………………………………………………… ………………………………
………………………………
…
……………………………… … … …
……………………………………………………………
………………………………………………………… ………………………………
………………………………
………………………………
III. Conversion d’énergie électrique en énergie chimique :
………………………………
………………………………
…
………………………………
………………………………
…
………………………………
… … ………………………………………………………
… …
…………………………………………………………
…………………………………………………………
………………………………
………………………………
………………………………
………………………………
…
…
……………………………… … ………………………………………………………
… …
…………………………………………………………… ………………………………
III.1. Définition………………………………
et principe : ………………………………………………………… ………………………………
………………………………
……………………………… ……………………………………………………… ………………………………
………………………………
…………………………………
……………………………… … … …
……………………………………………………………
………………………………………………………… ………………………………
………………………………
Cette conversion,………………………………
appelée aussi électrolyse, est un processus d'échange au cours duquel
……………………………………………………… ………………………………
l'énergie électrique est
…
…………………………………
……………………………… … … … …
………………………………………………………… …
………………………………
………………………………
transformée en………………………………
énergie chimique. La réaction a lieu dans une solution : l'électrolyte.
………………………………………………………
………………………………………………………… ………………………………
Les ions doivent pouvoir… circuler
………………………………
………………………………
………………………………
… librement … l'électrolyte
dans …
… ………………………………………………………… ………………………………
………………………………
………………………………
pour passer d'une électrode à l'autre. Les deux
………………………………
… … ………………………………………………………
…………………………………………………………
… par … …
électrodes sont ………………………………
………………………………
reliées par l'électrolyte et …………………………………………………………
un générateur de courant électrique. ………………………………
………………………………
………………………………
……………………………… ……………………………………………………… ………………………………
…………………………………
……………………………… … ……………………………………………………………
… …
………………………………………………………… ………………………………
………………………………
……………………………… ……………………… ………………………………
………………………………
…………………………………
……………………………… … ……………………………………………………………
… …
………………………………………………………… ………………………………
………………………………
……………………………… ………………………………
………………………………
…………………………………
……………………………… … ……………………………………………………………
… …
……………………………………………………… ………………………………
………………………………
……………………………… ………………………………………………………… ………………………………
………………………………
…………………………………
……………………………… … ……………………………………………………………
… …
……………………………………………………… ………………………………
………………………………
……………………………… ………………………………………………………… ………………………………
………………………………
…………………………………
………………………………
Cours SI-Unité A.D.C … ……………………………………………………………
… …
118
………………………………………………………
121 ………………………………
……………………………… 1STE-2022/2023
……………………………… …………………………………………………………
………………………………………………………… ………………………………
………………………………
…………………………………
……………………………… … … … …
……………………………………………………… ………………………………
………………………………
……………………………… …………………………………………………………
………………………………………………………… ………………………………
………………………………
…………………………………
……………………………… … … … …
……………………………………………………… ………………………………
………………………………
……………………………… ………………………………………………………… ………………………………
………………………………
…………………………………
……………… … … …
……………………………………………………………
……………………………………………………… ………………………………
………………
……………………………… ………………………………
………………………………
III.2. Applications :
1- Une application très courante de l’électrolyse est la recharge de l’accumulateur.
Un accumulateur est capable de fonctionner en pile (décharge) ou en électrolyseur (charge). Dans un
accumulateur, les réactions aux électrodes sont réversibles : les réactions traduisant la charge et la décharge sont
inverses l’une de l’autre.
2- Lors de certaines électrolyses, un dépôt métallique peut se former sur une électrode. Ce phénomène est utilisé
dans l’industrie pour :
 La purification de métaux (L’électro-raffinage du cuivre),
 Le revêtement métallique d’objets pour les protéger de la corrosion ou les décorer (La galvanostégie),
La reproduction d’objets comme les CD (La galvanoplastie) …
 Exercice d’application :
Une lampe à incandescence porte les indications suivantes : 220V-100W. Calculer :
1) Le courant I qui traverse la lampe
2) La résistance R de la lampe
3) L’énergie W1 dissipée par effet Joule dans la lampe pendant 100 heures. En Joule puis en kWh.
4) La section S et le diamètre D du filament en tungstène si sa longueur L = 10cm et sa résistivité
ρ = 5,6.10-8 Ωm à 20°C.

122 1STE-2022/2023
5) La résistance R’ de la lampe lorsque la température atteint 2400°C. On donne le coefficient de
température du tungstène a = 1,23/°C, sachant que la valeur de R est mesurée à 2300°C.
6) La nouvelle valeur du courant I’.
La lampe à incandescence maintenant est remplacée par une lampe à décharge (tube fluorescent) portant les
indications suivantes : 220V-28W
7) Calculer L’énergie W2 dissipée par effet Joule dans la lampe pendant 100 heures. En Joule puis en kWh.
8) Conclure.
 Corrigé :
𝐏 𝟏𝟎𝟎
1) 𝐈 = = = 𝟎. 𝟒𝟓𝐀
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐔 𝟐𝟐𝟎
𝟐
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐔
2) 𝐑 = 𝐏 = 𝟒𝟖𝟒Ω
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
3) 𝐖𝟏 = 𝐏. 𝐭 = 𝟑𝟔𝐌𝐉 = 𝟏𝟎𝐤𝐖𝐡
……………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐋 𝐒
4) 𝐒 = 𝛒 𝐑 = 𝟎. 𝟏𝟏𝟓. 𝟏𝟎−𝟏𝟎 𝐦² → 𝐃 = 𝟐√𝛑 = 𝟎. 𝟒. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐦²
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
5) 𝐑 = 𝐑𝐨. (𝟏 + 𝐚. 𝛉) ; 𝐑′ = 𝐑𝐨. (𝟏 + 𝐚. 𝛉′)
(𝟏 + 𝐚. 𝛉′ ) (𝟏 + 𝟏, 𝟐𝟑. 𝟐𝟒𝟎𝟎)
𝐑′ = 𝐑
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
= 𝟒𝟖𝟒 = 𝟓𝟎𝟓Ω
(𝟏 + 𝐚. 𝛉) (𝟏 + 𝟏, 𝟐𝟑. 𝟐𝟑𝟎𝟎)
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐔 𝟐𝟐𝟎
1) 𝐈′ = = = 𝟎. 𝟒𝟑𝟓𝐀
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
𝐑′ 𝟓𝟎𝟓
2) 𝐖𝟐 = 𝐏. 𝐭 = 𝟏𝟎. 𝟎𝟖𝐌𝐉 = 𝟐. 𝟖𝐤𝐖𝐡
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
3) Conclusions :
 La résistance R d’un fil dépend de sa température 𝛉. Si le coefficient de température a est positif alors R
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
augmente si 𝛉 augmente ; Si le coefficient de température a est négatif alors R diminue si 𝛉 augmente.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
 Les lampes à décharge sont plus économiques que les lampes à incandescence malgré leurs installations
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
onéreuses.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

123 1STE-2022/2023
Le courant monophasé

124 1STE-2022/2023
125 1STE-2022/2023
126 1STE-2022/2023
127 1STE-2022/2023
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129 1STE-2022/2023
130 1STE-2022/2023
131 1STE-2022/2023
132 1STE-2022/2023
133 1STE-2022/2023
134 1STE-2022/2023

Manuel ADC 1STE 2023 Eleve

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1ère Année du Cycle de Baccalauréat

Science et Technologie Electrique

Cours + Exercices corrigés

Préparé par : E. MAHFOUDI

I. Activité 1 Analyse Fonctionnelle :

FP Permettre au téléspectateur d’orienter la parabole vers le satellite de son choix.

FC1 S’adapter au diamètre de la parabole.

FC2 S’adapter à l’énergie d’alimentation réseau ONE.

FC3 Ne pas gêner la parabole dans son mouvement.

FC4 S’adapter au support de fixation.

FC5 Résister aux agressions de l’environnement.

Compléter le diagramme en choisissant les réponses suivantes : Environnement – Energie – Support –

Cours SI-Unité A.D.C 14 1STE-2022/2023

II. Activité 2 Fonction Alimenter :

Cours SI-Unité A.D.C 25 1STE-2022/2023

III. Activité 3 Fonction Distribuer :

5- On réalise le schéma suivant :

6- On ferma l’interrupteur K quel est l’état de la lampe L : ……………………………………………………………

Cours SI-Unité A.D.C 47 1STE-2022/2023

9- Soit le schéma de câblage suivant :

IV. Activité 4 Fonction Convertir :

3. Compléter le schéma du circuit permettant la commande du moteur à courant continu du en

Cours SI-Unité A.D.C 69 1STE-2022/2023

F exprimé en Newton (N)

→ Donner la section en fonction du diamètre du piston (D) :

→ Sachant que la pression est de 6 bars ; D = 20mm :

→ Sachant que la pression est de 6 bars ; D = 20mm ; d = 10mm :

Câblage d’un vérin :

1- Vérin simple effet et distributeur 3/2

Cours SI-Unité A.D.C 10

3- Vérin double effet et distributeur 5/2

Cours SI-Unité A.D.C 11

Cours SI-Unité A.D.C 912 1STE-2022/2023

Convertir : Moteurs à courant continu, vérins et moteurs

▪ Relation entre les unités ADC – ATC et T :

I.2. Chaine d’énergie :

Cours SI-Unité A.D.C 13

I.5. Analyse fonctionnelle :

La voiture a besoin d’une alimentation non polluante : Batterie

Cours SI-Unité A.D.C 14

Cours SI-Unité A.D.C 15

II.1.3. Centrales hydrauliques :

Différentes centrales hydrauliques :

▪ Centrales hautes chutes : h > 200 m :

Cours SI-Unité A.D.C 16

▪ Centrales basses chutes : h < 30 m :

Cours SI-Unité A.D.C 17

II.1.5. Centrales thermiques nucléaires :

Cours SI-Unité A.D.C 18

II.1.6. Les sources d’énergie renouvelables (autonomes) :

▪ L’énergie solaire photovoltaïque :

Cours SI-Unité A.D.C 19

Cours SI-Unité A.D.C 20

▪ Les mesures sur les appareils analogiques :

III. Puissance électrique :

▪ Dépendance de la résistance et la résistivité de la température :

▪ Code des couleurs :

I.2. Paramètres à prendre en compte pour l’évaluation des risques :

I.4. Relation t = f(Uc) :

Cours SI-Unité A.D.C 36

Cours SI-Unité A.D.C 39

Cours SI-Unité A.D.C 43

Cours SI-Unité A.D.C 44