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LP1

COURS D’INTERNET

Cours de Junior GODEVI


ESAG-NDE
LP1
I- D’où vient le réseau Internet ?

Aux débuts de l'informatique des ordinateurs ont été mis au point, dès
qu'ils furent aptes à fonctionner seuls, des personnes eurent l'idée de les
relier entre eux afin qu'ils puissent échanger des données, c'est le concept
de réseau. Il a donc fallu mettre au point des liaisons physiques entre les
ordinateurs pour que l'information puisse circuler, mais aussi un langage de
communication pour qu'il puisse y avoir un réel échange, on a
décidé de nommer ce langage: protocole.

• Définition du réseau d’ordinateur :

Le réseau d’ordinateur est un ensemble d'ordinateurs reliés entre eux


grâce à des lignes physiques et échangeant des informations sous forme de
données numériques (valeurs binaires, c'est-à-dire codées sous forme de
signaux pouvant prendre deux valeurs : 0 et 1)

• Définition du protocole :

Un protocole est une méthode standard qui permet la communication entre


des processus (s'exécutant éventuellement sur différentes machines), c'est-à-
dire un ensemble de règles et de procédures à respecter pour émettre et
recevoir des données sur un réseau.

En 1969 le département de la défense américaine développe le projet


ARPANET dont l’objectif est d’expérimenter un réseau fiable reliant des
ordinateurs dans le domaine de la recherche militaire. Ce réseau devrait être
capable de résister à toute destruction partielle. Ainsi, les données devraient
pouvoir emprunter différents chemins pour aller d’un ordinateur à un autre.
C’était le début de la toile d’ordinateurs qui constitue aujourd’hui le réseau
Internet.

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• Définition de l’Internet

L’Internet est un réseau international (réseau mondial) d’ordinateurs


communicant entre eux grâce à des protocoles d’échanges de données
standardisés. Le mot Internet vient de l’anglais « INTERNETWORK »

Les togolais peuvent utiliser la messagerie électronique et naviguer sur la


toile depuis 1995, via le réseau X25 (Ligne téléphonique, débit 9600bps),
mais le Togo n’est réellement connecté à Internet que depuis 1997, grâce à
une liaison satellite vers les Etats-Unis (256Kbps).

II- Comment se connecter à l’Internet ?

La carte réseau est l'élément de l'ordinateur qui permet de se connecter à un


réseau par des lignes spécialement prévues pour faire transiter des
informations numériques. Le modem permet, lui, de se connecter à un réseau
par l'intermédiaire des lignes téléphoniques, qui ne sont pas prévues à cet
effet à l'origine mais qui restent le moyen de communication le plus répandu.
A la carte réseau est associée une adresse IP, permettant de caractériser
l'ordinateur sur le réseau.
La connexion par l'intermédiaire d'un modem est totalement différente. En
effet, un modem permet d'établir une communication entre deux ordinateurs
par l'intermédiaire d'une ligne téléphonique. Vous pouvez toutefois avoir accès
à un réseau (donc par extension à Internet) en contactant un ordinateur relié
("d'un côté") à une ou plusieurs lignes téléphoniques (pour recevoir l'appel) et
("de l'autre côté") à un réseau par l'intermédiaire d'une carte réseau.
Cet ordinateur appartient généralement à votre fournisseur d'accès internet
(FAI). Lorsqu'il vous connecte par son intermédiaire, il prête une adresse IP
que l'ordinateur gardera le temps de la connexion. A chaque connexion il
attribue arbitrairement une des adresses IP libres qu'il possède. S'il est en
mesure de fournir la même adresse à chaque connexion, on parle alors
d'« adresse IP fixe ».

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III- Qu'est-ce qu'une adresse IP ?

Sur Internet, les ordinateurs communiquent entre eux grâce au protocole IP


(Internet Protocol), qui utilise des adresses numériques, appelées adresses
IP, composées de 4 nombres entiers (4 octets) entre 0 et 255 et notées sous
la forme xxx.xxx.xxx.xxx. Par exemple, 194.153.205.26 est une adresse IP
donnée sous une forme technique.
Ces adresses servent aux ordinateurs du réseau pour communiquer entre-eux,
ainsi chaque ordinateur d'un réseau possède une adresse IP unique sur ce
réseau.
C'est l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers,
remplaçant l'IANA, Internet Assigned Numbers Agency, depuis 1998) qui est
chargée d'attribuer des adresses IP publiques, c'est-à-dire les adresses IP des
ordinateurs directement connectés sur le réseau public internet.
Déchiffrement d'une adresse IP
Une adresse IP est une adresse 32 bits, généralement notée sous forme de 4
nombres entiers séparés par des points. On distingue en fait deux parties dans
l'adresse IP :

• une partie des nombres à gauche désigne le réseau est est appelée ID
de réseau (en anglais netID),
• Les nombres de droite désignent les ordinateurs de ce réseau est
appelée ID d'hôte (en anglais host-ID).

IV- Qu’est-ce que le DNS ?

Qu'appelle-t-on DNS ?
Chaque ordinateur directement connecté à internet possède au moins une
adresse IP propre. Cependant, les utilisateurs ne veulent pas travailler avec
des adresses numériques du genre 194.153.205.26 mais avec un nom de
domaine ou des adresses plus explicites (appelées adresses FQDN) du type
www.esag-itnde.org.
Ainsi, il est possible d'associer des noms en langage courant aux adresses
numériques grâce à un système appelé DNS (Domain Name System).

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On appelle résolution de noms de domaines (ou résolution d'adresses) la
corrélation entre les adresses IP et le nom de domaine associé.

V- Qu'est-ce qu'une URL?

Une URL (Uniform Resource Locator) est un format de nommage universel


pour désigner une ressource sur Internet. Il s'agit d'une chaîne de caractères
ASCII imprimables qui se décompose en cinq parties :

• Le nom du protocole : c'est-à-dire en quelque sorte le langage utilisé


pour communiquer sur le réseau. Le protocole le plus largement utilisé
est le protocole HTTP (HyperText Transfer Protocol), le protocole
permettant d'échanger des pages Web au format HTML. De nombreux
autres protocoles sont toutefois utilisables (FTP,News,Mailto,Gopher,...)
• Identifiant et mot de passe : permet de spécifier les paramètres
d'accès à un serveur sécurisé. Cette option est déconseillée car le mot
de passe est visible dans l'URL
• Le nom du serveur : Il s'agit d'un nom de domaine de l'ordinateur
hébergeant la ressource demandée. Notez qu'il est possible d'utiliser
l'adresse IP du serveur, ce qui rend par contre l'URL moins lisible.
• Le numéro de port : il s'agit d'un numéro associé à un service
permettant au serveur de savoir quel type de ressource est demandée.
Le port associé par défaut au protocole est le port numéro 80. Ainsi,
lorsque le service Web du serveur est associé au numéro de port 80, le
numéro de port est facultatif
• Le chemin d'accès à la ressource : Cette dernière partie permet au
serveur de connaître l'emplacement auquel la ressource est située,
c'est-à-dire de manière générale l'emplacement (répertoire) et le nom du
fichier demandé

Exemple général :
Protocol://adresse_du_serveur/répertoire(s)/fichier

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VI- Que signifie TCP/IP?

TCP/IP est une suite de protocoles. Le sigle TCP/IP signifie «Transmission


Control Protocol/Internet Protocol» et se prononce «T-C-P-I-P». Il provient
des noms des deux protocoles majeurs de la suite de protocoles, c'est-à-dire
les protocoles TCP et IP).
TCP/IP représente d'une certaine façon l'ensemble des règles de
communication sur internet et se base sur la notion adressage IP, c'est-à-dire
le fait de fournir une adresse IP à chaque machine du réseau afin de pouvoir
acheminer des paquets de données. Etant donné que la suite de protocoles
TCP/IP a été créée à l'origine dans un but militaire, elle est conçue pour
répondre à un certain nombre de critères parmi lesquels :

• Le fractionnement des messages en paquets ;


• L'utilisation d'un système d'adresses ;
• L'acheminement des données sur le réseau (routage) ;
• Le contrôle des erreurs de transmission de données.

La connaissance de l'ensemble des protocoles TCP/IP n'est pas essentielle


pour un simple utilisateur, au même titre qu'un téléspectateur n'a pas besoin
de connaître le fonctionnement de son téléviseur, ni des réseaux audiovisuels.
Toutefois, sa connaissance est nécessaire pour les personnes désirant
administrer ou maintenir un réseau TCP/IP.

VII- Qu’est-ce que le Web ?

Introduction au World Wide Web


On appelle «Web» (nom anglais signifiant «toile»), contraction de «World
Wide Web» (d'où l'acronyme www), une des possibilités offertes par le réseau
Internet de naviguer entre des documents reliés par des liens hypertextes.
Le concept du Web a été mis au point au CERN (Centre Européen de
Recherche Nucléaire) en 1991 par une équipe de chercheurs à laquelle
appartenaient Tim-Berners LEE, le créateur du concept d'hyperlien, considéré
aujourd'hui comme le père fondateur du Web.

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Le principe de web repose sur l'utilisation d'hyperliens pour naviguer entre des
documents (appelés «pages web») grâce à un logiciel appelé navigateur
(parfois également appelé fureteur ou butineur ou en anglais browser). Une
page web est ainsi un simple fichier texte écrit dans un langage de description
(appelé HTML), permettant de décrire la mise en page du document et
d'inclure des éléments graphiques ou bien des liens vers d'autres documents à
l'aide de balises.
Au-delà des liens reliant des documents formatés, le web prend tout son sens
avec le protocole HTTP permettant de lier des documents hébergés par des
ordinateurs distants (appelés serveurs web, par opposition au client que
représente le navigateur). Sur Internet les documents sont ainsi repérés par
une adresse unique, appelée URL, permettant de localiser une ressource sur
n'importe quel serveur du réseau internet.

Qu'est-ce qu'un site web ?


Un site web (aussi appelé site Internet ou page perso dans le cas d'un site
Internet à but personnel) est un ensemble de fichiers HTML stockés sur un
serveur web
Un site web est habituellement architecturé autour d'une page centrale,
appelée «page d'accueil» et proposant des liens vers un ensemble d'autres
pages hébergées sur le même serveur, et parfois des liens dits «externes»,
c'est-à-dire de pages hébergées par un autre serveur.

Qu’est-ce qu’un serveur Web ?


Il s’agit d’un ordinateur connecté en permanence à Internet et hébergeant les
pages web.

Qu’est-ce qu’un lien hypertexte ?


Un lien hypertexte est une zone (mots, images, icônes) de la page Web que
l’on peut activer d’un clic de souris pour déclencher une action, généralement
pour passer d’un document à un autre. Généralement un lien se reconnaît par
une mise en couleur du texte différente, et par une modification de l’aspect du
pointeur de souris qui prend la forme d’une main.

Dans quels buts les sites sont crées ?


On peut trouver sur les sites web des livres, des périodiques, des journaux,
des logiciels, des films, tous en format électronique. Ces données peuvent
provenir de sources diverses : organismes, entreprises publiques ou privées,

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universités, bibliothèques, et parfois des particuliers, mettent leur page
personnelle sur la toile. Les producteurs de contenu ont des buts variés :
partager des connaissances, faire de la publicité, se faire connaître, faire des
affaires, assurer un service après vente, etc.…

Quels sont les facteurs limitatifs de la diffusion de l’information sur le


net ?
On peut trouver de tout sur Internet, mais cela ne veut pas dire qu’on peut tout
trouver, pour plusieurs raisons : tout n’est pas disponible en format
électronique, tout n’est pas libre de droits d’auteur et de droits de diffusion.
Malgré les millions de fichiers qui se trouvent dans Internet, tout n’y est pas et
ce qui s’y trouve n’est pas toujours gratuit (système d’abonnement, monnaie
virtuelle). En effet, il y a des facteurs limitatifs qui empêchent la diffusion
gratuite de l’information dans l’Internet, dont : l’absence de profits, les droits
d’auteur ou droits de diffusion, la sécurité ou confidentialité, la difficulté d’avoir
accès à un ordinateur serveur, les coûts de création, maintien et mise à jour de
l’information sur support électronique.

Pourquoi dit-on que les sites sont éphémères ?


L’information dans Internet est dans un état virtuel : elle n’est pas conservée à
la façon bien tangible des pages d’un livre. Les sites sont éphémères, ils
disparaissent ou changent d’adresse sans préavis. L’authenticité et la véracité
de l’information sont difficiles à établir.

VIII- Qu’est-ce qu’un navigateur ?

Le navigateur web
Le «navigateur» est l'outil de l'internaute, lui permettant de surfer entre les
pages web de ses sites préférés. Il s'agit d'un logiciel possédant une interface
graphique composée de boutons de navigation, d'une barre d'adresse, d'une
barre d'état (généralement en bas de fenêtre) et dont la majeure partie de la
surface sert à afficher les pages web.

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La majeure partie de l'interface sert à afficher la page web. Des ascenseurs
(glissières), aussi appelés barres de défilement (ou scrollbar en anglais),
situés à droite et en bas de la zone d'affichage de la page web permettent de
faire défiler son contenu lorsque celui-ci a une taille plus importante que la
zone d'affichage. Le titre de la page web, lorsque celui-ci a été renseigné par
le concepteur de la page web est affiché dans la barre de titre, en haut de la
fenêtre de navigation.
Lorsque le curseur de la souris passe sur un lien hypertexte, celui-ci se
transforme généralement en icône en forme de main afin d'indiquer qu'il est
cliquable. L'adresse de destination de ce lien est alors indiquée dans la barre
d'état. Il peut ainsi être utile de prendre l'habitude de surveiller la barre d'état
avant de cliquer sur les liens afin de savoir où le webmaster du site souhaite
nous emmener.
Les flèches de navigation permettent de naviguer dans l'historique des
différents liens visités. Le bouton de rechargement permet de rafraîchir
l'affichage de la page web en cours et le bouton d'arrêt de chargement permet
d'interrompre le téléchargement en cours de la page.
Enfin le bouton en forme de maison permet de se rendre à la page de
démarrage, c'est-à-dire la page chargée à l'ouverture du navigateur. Il est
conseillé de modifier la page de démarrage de son navigateur afin qu'elle

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corresponde au site que l'on visite le plus régulièrement où qui comporte des
informations que l'on souhaite voir lors de la première connexion.

Comment naviguer sur Internet ?


Il existe grossièrement trois façons de naviguer :

1. Vous connaissez l'adresse du site que vous souhaitez visiter : il suffit


alors de taper l'adresse dans la barre d'adresse du navigateur et de
valider en appuyant sur la touche Entrée ou bien en cliquant sur le
bouton de validation du navigateur
2. Vous recherchez une information sans connaître a priori de site
susceptible de vous la fournir : il est alors nécessaire d'utiliser un moteur
de recherche permettant de trouver les informations recherchées à l'aide
de mots-clés
3. Vous souhaitez naviguer sur Internet sans but précis : il suffit de partir
d'une page Internet et de suivre les liens au fur et à mesure de la
navigation.

IX- Qu’est-ce que le téléchargement ?

On appelle généralement «téléchargement» le fait de copier sur un support


de stockage local une ressource située sur le réseau.
Le terme téléchargement est néanmoins plus large et désigne la copie d'un
fichier à travers un réseau. On distingue ainsi les deux types de
téléchargement suivants :

• Téléchargement en sens descendant (en anglais download),


correspondant à la réception d'un fichier par le réseau, appelé par abus
de langage «téléchargement» ;
• Téléchargement en sens montant (en anglais upload), correspondant
à un envoi de fichier par le réseau.

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X- Quel est l’intérêt des favoris ?

Lors de la navigation sur le Web, il est courant de « tomber » sur un site


internet ou une page intéressante et de vouloir noter son adresse pour pouvoir
y revenir ultérieurement. C'est à cela que servent les favoris, parfois
également appelés marque-pages (traduction littérale du mot anglais
bookmark) ou encore signets.
Les favoris permettent ainsi de créer un marque-page virtuel afin de revenir
ultérieurement sur la page en cours.

Comment créer un marque-page ?


Les navigateurs sont généralement dotés d'une telle fonctionnalité, mais
l'appellation peut parfois varier :

• Sous Mozilla Firefox il s'agit de Marque-pages, accessible via la barre


de menu
• Sous Internet Explorer il s'agit de Favoris, accessible via la barre de
menu
• Sous Netscape il s'agit de Signets

La plupart du temps, le raccourci-clavier CTRL-D permet d'ouvrir une boîte de


dialogue proposant le marquage de la page en cours.

Gérer ses marque-pages


Lorsque le nombre de marque-pages devient trop important, il peut être difficile
de s'y retrouver. Ainsi les navigateurs proposent habituellement des outils
permettant de gérer les marque-pages en les classant dans des dossiers.
N'hésitez pas à trier vos marque-pages afin de gagner en efficacité !

XI- Qu’est-ce qu’un moteur de recherche ?

Il existe une énorme quantité d'informations sur Internet (plusieurs millions ou


milliards de documents), et ces informations sont pour la plupart renouvelées
quotidiennement. Le moteur de recherche est un élément indispensable pour
s'y retrouver!

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Un moteur de recherche est un programme qui recherche des informations à
votre place. Il en existe une cinquantaine. Chaque moteur de recherche a ses
caractéristiques propres, par exemple sa rapidité de réponse, le volume de sa
base de données, ses possibilités de recherche. Un moteur de recherche est
composé de deux parties distinctes : une partie se charge de collecter
l’information en parcourant chaque serveur référencé. Ces informations sont
classées dans une base de données. Une autre partie se charge de
rechercher l’information dans cette base de données.

La recherche s’effectue en remplissant un formulaire. Généralement on donne


une liste de mots clés avec des opérateurs en respectant une syntaxe
particulière qui dépend du moteur utilisé. Le moteur recherchera dans la base
de données qu’il a construite l’ensemble des pages qui répondent à vos
critères de recherche.

Il faut bien comprendre que l’ordinateur ne comprend pas les mots, il est juste
capable de reconnaître que deux chaînes de caractères sont semblables.
Il existe des moteurs de recherches spécialisés dans des domaines
particuliers et des moteurs généraux.

Le moteur de recherche
Un moteur de recherche (Searchbot en anglais) est une machine spécifique
(matérielle et logicielle) chargée d'indexer des pages web afin de permettre
une recherche à l'aide de mots-clés dans un formulaire de recherche.

Fonctionnement d'un moteur de recherche


Des robots (logiciels), appelés spiders (en français araignées) doivent
parcourir la toile en suivant récursivement les liens des millions de pages Web
et indexent le contenu dans de gigantesques bases de données afin de
permettre leur interrogation.
Aucun moteur de recherche ne peut parcourir la totalité des pages en une
journée (ce processus prend généralement plusieurs semaines), chaque
moteur adopte donc sa propre stratégie, certains allant même jusqu'à calculer
la fréquence de mise à jour des sites.

Utilisation d'un moteur de recherche


Lorsque l'utilisateur d'un moteur de recherche remplit le formulaire, il spécifie
les mots qu'il cherche (éventuellement ceux qu'il ne souhaite pas) grâce aux

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opérateurs booléens "et", "ou", "non" ... (symbolisés par +, -,...), la requête est
envoyée au moteur de recherche qui consulte ses bases de données pour
chacun des mots puis affine la recherche en enlevant les pages ne convenant
pas.
Il retourne ensuite une liste de liens vers des pages, avec soit le début du texte
de la page, soit le texte spécifié par le créateur de la page grâce aux balises
spécifiques, appelées méta-tags, ou encore l'extrait de la page qui contient les
mots recherchés.
Ces réponses sont classées dans un ordre de pertinence, correspondant à des
critères propres au moteur de recherche, tels que le pourcentage de mots
correspondant à la recherche, leur indice de densité (le nombre d'occurrence
de chacun des mots clés dans la page), etc.
Qu’est-ce qu’un Métamoteur ?
On appelle « métamoteur» un outil de recherche dont le fonctionnement est
basé sur l'exploitation des résultats d'autres moteurs de recherche.

XII- Qu’est-ce qu’un certificat de sécurité ?

Le principe d’Internet consiste à faire transiter des informations d’ordinateur


jusqu’à ce qu’elles aient atteint leurs destinations. Lorsque des informations
sont envoyées du point A au point B, chaque ordinateur peut consulter les
informations qu’il achemine, ce qui pose un problème de sécurité.
Supposons par exemple que vous consultez un catalogue de vente par
correspondance (VPC) sur le web et que vous décidez d’acheter une chemise.
Vous devez pour cela entrer certaines informations sur le bon de commande,
parmi lesquelles votre numéro de carte bancaire. Vous connaissez la bonne
réputation de cette société de VPC, c’est pourquoi vous tapez votre numéro de
carte bancaire et envoyez le bon de commande. Ces informations passent
d’ordinateur en ordinateur jusqu’à la société de VPC. Malheureusement, un
des ordinateurs intermédiaires a été infiltré par des individus malveillants qui
consultent les données qui y transitent, à la recherche d’éléments intéressants,
tels que votre numéro de carte bancaire.
Cela arrive-t-il souvent ? C’est difficile à, dire, mais l’important est que c’est
techniquement possible et, avec la croissance d’Internet, susceptible de
devenir de plus en plus fréquent.

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De nombreux sites Internet sont équipés pour empêcher des personnes non
autorisées d’accéder aux données qui y transitent. Ces sites sont dits
« sécurisés ». Les logiciels de navigation prennent en charge les protocoles
de sécurité en vigueur sur ces sites sécurisés, c’est pourquoi vous pouvez y
envoyer des informations en toute sécurité et en toute confiance. (Lorsque
vous consultez une page d’un site sécurisé, le logiciel affiche un verrou sur la
barre d’état).
Si ce site prétend être sécurisé mais que ses garanties de sécurité sont
suspectes, le navigateur peut vous avertir que ce site a pu être falsifié ou qu’il
donne de lui une image fausse.
En utilisant les protocoles sécurisés, aucune personne non autorisée ne peut
accéder à des données envoyées ou reçus ; et aucune personne non
autorisée ne peut prendre à votre insu votre identité ou celle de toute personne
dont vous possédez le certificat.

Un certificat est un fichier qui résiste aux falsifications et qui identifie la


personne pour laquelle il a été émis ; il vous fournit des outils pour protéger
vos communications.
Vous rassemblez et distribuez des certificats au fur et à mesure que vous
envoyez et recevez des messages signés.
Il existe des organismes spécialisés dans l’attribution de ces certificats.

Il existe deux types de certificats : personnels et de site Web.


Vous utilisez un certificat personnel lorsque vous envoyez des informations
personnelles à un serveur d’authentification client qui requiert un certificat. Le
contenu d’un certificat dépend de son niveau. Un certificat de base comprend :
- le nom que le détenteur a fourni à l’autorité signataire ;
- une signature numérique unique au détenteur ;
- une clé publique qui correspond à la clé privée du détenteur ;
- la signature de l’autorité signataire qui a émis le certificat.

Un certificat de site Web est envoyé par le site web protégé ; il contient des
informations relatives à la sécurité sur ce site. Un certificat est délivré à une
organisation particulière pour une période donnée. Un certificat de site web
peut par exemple contenir des informations pour vérifier que le site est sûr et
authentique. Ainsi, aucun autre site web ne peut usurper l’identité du vrai site
sécurisé.

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XIII- Qu’est-ce que le courrier électronique ?

LE COURRIER ELECTRONIQUE

Qu'est-ce que le courrier électronique ?


Le courrier électronique (en anglais email ou e-mail) est un des services les
plus couramment utilisés sur internet, permettant à un expéditeur d'envoyer un
message à un ou plusieurs destinataires. Le courrier électronique a été inventé
par Ray Tomlinson en 1972.
L'Académie française lui a trouvé le nom de « mél », tandis que les québecois,
réputés pour leur langage imagé, ont adopté le joli terme de « courriel ».
Depuis la parution du Journal Officiel du 20 juin 2003, le terme courriel a été
adopté comme dénomination principale du courrier électronique dans la
langue française.

Intérêt du courrier électronique


Le principe d'utilisation du courrier électronique est relativement simple, c'est
ce qui en a rapidement fait le principal service utilisé sur internet.
A la manière du service postal classique, il suffit de connaître l'adresse de son
expéditeur pour lui faire parvenir un message. Ses deux principaux avantages
par rapport au » courrier papier » sont d'une part la rapidité de transmission du
courrier (quasiment instantanée) et le coût réduit (coût global de la connexion
à Internet).
De plus, le courrier électronique permet d'envoyer instantanément un courrier
à plusieurs personnes simultanément.

Adresse électronique
Les adresses électronique dans le service de messagerie (émetteurs ou
destinataires) sont des couples séparés par le caractère « @ » (arobase) :
utilisateur@domaine
La partie de droite décrit le nom de domaine concerné et la partie de gauche
désigne l'utilisateur appartenant à ce domaine. A chaque domaine correspond
un ou plusieurs serveurs de messagerie (enregistrement de type MX dans le
système de noms de domaine).
Une adresse électronique possède une longueur maximale de 255 caractère
et peut comporter les caractères suivants :

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• Lettres minuscules a à z ;
• Chiffres
• Caractères « . », « _ » et « - ».

Dans la pratique, une adresse électronique est souvent de la forme suivante :


prenom.nom@fournisseur.domaine

XIV- Qu’est-ce que le GSM ?

Introduction au standard GSM


Le réseau GSM (Global System for Mobile communications) constitue au
début du 21ème siècle le standard de téléphonie mobile le plus utilisé en
Europe. Il s'agit d'un standard de téléphonie dit « de seconde génération »
(2G) car, contrairement à la première génération de téléphones portables, les
communications fonctionnent selon un mode entièrement numérique.
Baptisé « Groupe Spécial Mobile » à l'origine de sa normalisation en 1982, il
est devenu une norme internationale nommée « Global System for Mobile
communications » en 1991.
En Europe, le standard GSM utilise les bandes de fréquences 900 MHz et
1800 MHz. Aux Etats-Unis par contre, la bande de fréquence utilisée est la
bande 1900 MHz. Ainsi, on qualifie de tri-bande (parfois noté tribande), les
téléphones portables pouvant fonctionner en Europe et aux Etats-Unis et de
bi-bande ceux fonctionnant uniquement en Europe.
La norme GSM autorise un débit maximal de 9,6 kbps, ce qui permet de
transmettre la voix ainsi que des données numériques de faible volume, par
exemple des messages textes (SMS, pour Short Message Service) ou des
messages multimédias (MMS, pour Multimedia Message Service).

Notion de réseau cellulaire


Les réseaux de téléphonie mobile sont basés sur la notion de cellules, c'est-à-
dire des zones circulaires se chevauchant afin de couvrir une zone
géographique.

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Les réseaux cellulaires reposent sur l'utilisation d'un émetteur-récepteur
central au niveau de chaque cellule, appelée « station de base » (en anglais
Base Transceiver Station, notée BTS).
Plus le rayon d'une cellule est petit, plus la bande passante disponible est
élevée. Ainsi, dans les zones urbaines fortement peuplées, des cellules d'une
taille pouvant avoisiner quelques centaines mètres seront présentes, tandis
que de vastes cellules d'une trentaine de kilomètres permettront de couvrir les
zones rurales.
Dans un réseau cellulaire, chaque cellule est entourée de 6 cellules voisines
(c'est la raison pour laquelle on représente généralement une cellule par un
hexagone). Afin d'éviter les interférences, des cellules adjacentes ne peuvent
utiliser la même fréquence. En pratique, deux cellules possédant la même
gamme de fréquences doivent être éloignées d'une distance représentant
deux à trois fois le diamètre de la cellule.

Architecture du réseau GSM


Dans un réseau GSM, le terminal de l'utilisateur est appelé station mobile.
Une station mobile est composée d'une carte SIM (Subscriber Identity
Module), permettant d'identifier l'usager de façon unique et d'un terminal
mobile, c'est-à-dire l'appareil de l'usager (la plupart du temps un téléphone
portable).
Les terminaux (appareils) sont identifiés par un numéro d'identification unique
de 15 chiffres appelé IMEI (International Mobile Equipment Identity). Chaque
carte SIM possède également un numéro d'identification unique (et secret)
appelé IMSI (International Mobile Subscriber Identity). Ce code peut être
protégé à l'aide d'une clé de 4 chiffres appelés code PIN.

La carte SIM permet ainsi d'identifier chaque utilisateur, indépendamment du


terminal utilisé lors de la communication avec une station de base. La
communication entre une station mobile et la station de base se fait par

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l'intermédiaire d'un lien radio, généralement appelé interface air (ou plus
rarement interface Um).

L'ensemble des stations de base d'un réseau cellulaire est relié à un


contrôleur de stations (en anglais Base Station Controller, noté BSC),
chargé de gérer la répartition des ressources. L'ensemble constitué par le
contrôleur de station et les stations de base connectées constituent le sous-
système radio (en anglais BSS pour Base Station Subsystem).
Enfin, les contrôleurs de stations sont eux-mêmes reliés physiquement au
centre de commutation du service mobile (en anglais MSC pour Mobile
Switching Center), géré par l'opérateur téléphonique, qui les relie au réseau
téléphonique public et à internet. Le MSC appartient à un ensemble appelé
sous-système réseau (en anglais NSS pour Network Station Subsystem),
chargé de gérer les identités des utilisateurs, leur localisation et
l'établissement de la communication avec les autres abonnés.
Le MSC est généralement relié à des bases de données assurant des
fonctions complémentaires :

• Le registre des abonnés locaux (noté HLR pour Home Location


Register): il s'agit d'une base de données contenant des informations
(position géographique, informations administratives, etc.) sur les
abonnés inscrits dans la zone du commutateur (MSC).

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• Le Registre des abonnés visiteurs (noté VLR pour Visitor Location
Register): il s'agit d'une base de données contenant des informations sur
les autres utilisateurs que les abonnés locaux. Le VLR rappatrie les
données sur un nouvel utilisateur à partir du HLR correspondant à sa
zone d'abonnement. Les données sont conservées pendant tout le
temps de sa présence dans la zone et sont supprimées lorsqu'il la quitte
ou après une longue période d'inactivité (terminal éteint).
• Le registre des terminaux (noté EIR pour Equipement Identity
Register) : il s'agit d'une base de données répertoriant les terminaux
mobiles.
• Le Centre d'authentification (noté AUC pour Autentication Center) : il
s'agit d'un élément chargé de vérifier l'identité des utilsateurs.

Le réseau cellulaire ainsi formé est prévu pour supporter la mobilité grâce à la
gestion du handover, c'est-à-dire le passage d'une cellule à une autre.
Enfin, les réseaux GSM supportent également la notion d'itinérance (en
anglais roaming), c'est-à-dire le passage du réseau d'un opérateur à un autre.
Carte SIM
Une carte SIM contient les informations suivantes :

• Numéro de téléphone de l'abonné (MSISDN)


• Numéro d'abonné international (IMSI, international mobile subscriber
identity)
• Etat de la carte SIM
• Code de service (opérateur)
• Clé d'authentification
• Code PIN (Personal Identification Code)
• Code PUK (Personal Unlock Code)

XV- Qu’est-ce que le GPRS ?

Introduction au standard GPRS


Le standard GPRS (General Packet Radio Service) est une évolution de la
norme GSM, ce qui lui vaut parfois l'appellation GSM++ (ou GMS 2+). Etant
donné qu'il s'agit d'une norme de téléphonie de seconde génération

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permettant de faire la transition vers la troisième génération (3G), on parle
généralement de 2.5G pour classifier le standard GPRS.
Le GPRS permet d'étendre l'architecture du standard GSM, afin d'autoriser le
transfert de données par paquets, avec des débits théoriques maximums de
l'ordre de 171,2 kbit/s (en pratique jusqu'à 114 kbit/s). Grâce au mode de
transfert par paquets, les transmissions de données n'utilisent le réseau que
lorsque c'est nécessaire. Le standard GPRS permet donc de facturer
l'utilisateur au volume échangé plutôt qu'à la durée de connexion, ce qui
signifie notamment qu'il peut rester connecté sans surcoût.
Ainsi, le standard GPRS utilise l'architecture du réseau GSM pour le transport
de la voix, et propose d'accéder à des réseaux de données (notamment
internet) utilisant le protocole IP ou le protocole X.25.
Le GPRS permet de nouveaux usages que ne permettait pas la norme GSM,
généralement catégorisés par les classes de services suivants :

• Services point à point (PTP), c'est-à-dire la capacité à se connecter en


mode client-serveur à une machine d'un réseau IP,
• Services point à multipoint (PTMP), c'est-à-dire l'aptitude à envoyer un
paquet à un groupe de destinataires (Multicast).
• Services de messages courts (SMS),

Architecture du réseau GPRS


L'intégration du GPRS dans une architecture GSM nécessite l'ajonction de
nouveaux noeuds réseau appelés GSN(GPRS support nodes) situés sur un
réseau fédérateur (backbone) :

• le SGSN (Serving GPRS Support Node, soit en français Noeud de


support GPRS de service), routeur permettant de gérer les coordonnées
des terminaux de la zone et de réaliser l'interface de transit des paquets
avec la passerelle GGSN.
• le GGSN (Gateway GPRS Support Node, soit en français Noeud de
support GPRS passerelle), passerelle s'interfaçant avec les autres
réseaux de données (internet). Le GGSN est notamment chargé de
fournir une adresse IP aux terminaux mobiles pendant toute la durée de
la connexion.

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Qualité de service
Le GPRS intègre la notion de Qualité de Service (noté QoS pour Quality of
Service), c'est-à-dire la capacité à adapter le service aux besoins d'une
application. Les critères de qualité de service sont les suivants :
➢ priorité
➢ fiabilité (en anglais reliability). GRPS définit 3 classes de fiabilité
➢ délai (en anglais delay)
➢ débit (en anglais throughput)
Le standard GPRS définit 4 schémas de codages de canal, nommés CS-1,
CS-2, CS-3 et CS-4. Chaque schéma définit le niveau de protection des
paquets contre les interférences, afin d'être en mesure de dégrader le signal
selon la distance des terminaux mobiles avec les stations de base. Plus la
protection est grande, plus le débit est faible

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