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CONCOURS EXTERNE

FILIERE MEDICO-
SOCIALE
CATEGORIE A

EDUCATEUR DE JEUNES ENFANTS

SOMMAIRE

I. CONDITIONS GENERALES p.2


II.PRESENTATION DU CADRE D’EMPLOIS p.4
III. CONCOURS D’ACCES AU GRADE D’EDUCATEUR DE JEUNES ENFANTS p.4
IV. INSCRIPTION SUR LA LISTE D’APTITUDE p.6
V. LE RECRUTEMENT p.7
VI. LA CARRIERE p.7
VII. TEXTES DE REFERENCE p.8
NOTE DE CADRAGE p.9

Ce document d’information ne revêt aucun caractère juridique ou réglementaire

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I. CONDITIONS GENERALES POUR AVOIR LA QUALITE DE
FONCTIONNAIRE

Conformément aux dispositions prévues par l’article 9-3 du décret n°85-1229 du 20 novembre
1985, les candidats sont informés qu’ils devront, en cas de succès, justifier de leur aptitude
physique à occuper l’emploi considéré.

A. Les conditions de participation au concours


1. Les conditions générales d’accès au concours
Tout candidat doit :

▪ Être de nationalité française ou être ressortissant d’un Etat membre de la Communauté


Européenne ou d’un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace Economique Européen ;
Pour les ressortissants d’un Etat membre de la Communauté Européenne ou d’un autre
Etat partie à l’accord sur l’Espace Economique Européen, l’original ou la photocopie lisible
du certificat de nationalité émis par le pays d’origine ou tout autre document authentique
faisant foi de la nationalité dans le pays d’origine dont la traduction en langue française
est authentifiée.
▪ Se trouver en position régulière au regard des obligations du Service National de l’Etat
dont il est ressortissant ;
Les candidats masculins nés avant le 1er janvier 1979, doivent fournir un état
signalétique des services militaires.
Les candidats âgés de moins de 25 ans doivent fournir une photocopie de tout
document justifiant de leur position définitive régulière au regard du service national
(attestation de recensement et éventuellement attestation de journée d’appel de
préparation à la défense).
Les ressortissants d’un Etat membre de la Communauté Européenne ou d’un
autre Etat partie à l’accord sur l’Espace Economique Européen devront dans le
même temps fournir toute pièce établissant qu’ils se trouvent en position régulière au
regard des obligations du service national de l’Etat dont ils sont ressortissants.
▪ Être âgé d’au moins seize ans (aucune limite d’âge maximale n’est prévue pour se présenter
aux concours d’accès à la Fonction Publique Territoriale) ;
▪ Jouir de ses droits civiques
▪ Ne pas avoir subi de condamnation incompatible avec l’exercice des fonctions auxquelles le
concours donne accès (pour un candidat français, ne pas avoir sur le bulletin n°2 du casier
judiciaire, de mentions incompatibles avec l’exercice des fonctions) ;
Pour les ressortissants d’un Etat membre de la Communauté Européenne ou d’un autre
Etat partie à l’accord sur l’Espace Economique Européen, une attestation établie par le pays
d’origine, authentifiée et traduite faisant apparaître que le candidat n’a pas subi de
condamnation incompatible avec l’exercice des fonctions doit être fournie au moment de
l’inscription.
▪ Remplir les conditions d’aptitude physique exigées par l’exercice de la fonction.

INFORMATIONS AUX CANDIDATS

Il est recommandé au candidat :

• De vérifier qu’il répond à toutes les conditions d’inscription au concours


• De compléter avec le plus grand soin, les mentions du dossier d’inscription. Celui-ci doit
être accompagné des pièces justificatives demandées : tout dossier vide (sans aucune
pièce annexée) sera systématiquement rejeté.
Par ailleurs, tout dossier d’inscription qui ne serait que l’impression de la page d’écran de la

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préinscription ou la photocopie d’un autre dossier d’inscription ou d’un dossier d’inscription
recopié sera rejeté. La préinscription sur internet est individuelle.

Si les pièces obligatoires (diplôme, décision d’équivalence, copie intégrale du livret de famille, état
de services, attestation professionnelle…) ne sont pas retournées avec le dossier, une seule
réclamation sera adressée au candidat avant l’annulation de son dossier.

En cas d’équivalence de diplôme, il est impératif de s’assurer que la décision de la commission


sera prise au plus tard avant la date de la première épreuve. A défaut, votre participation à cette
session ne pourra être autorisée.

Les dossiers envoyés à une adresse mal libellée, déposés ou postés hors délais (cachet de la poste
faisant foi) ou insuffisamment affranchis seront systématiquement refusés.

Il est instamment recommandé aux candidats de compléter avec le plus grand soin les diverses
rubriques du présent dossier d’inscription, et éventuellement de rayer celles qui ne les concernent
pas.

Aucune modification ne pourra être enregistrée à partir de la clôture des inscriptions.

Tout dossier déposé ou posté hors délai sera rejeté.

Date de dépôt du dossier d’inscription :

Le dossier d’inscription dûment complété, daté et signé ainsi que les pièces justificatives
demandées sont à adresser par voie postale (cachet de la poste faisant foi) ou à déposer
directement au :

Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale de la Martinique


Service Concours et Examens Professionnels
Maison des Collectivités Territoriales - ZAC de l’Etang Z’Abricots - BP. 1169
97249 FORT DE FRANCE CEDEX

Le Service Concours et Examens Professionnels est ouvert :


• les lundis, mardi, jeudi de 8h à 12h et de 14h30 à 16h
• et les mercredi et vendredi de 8h à 12h.

Les dates de retrait et de dépôt devront être strictement respectées. Aucune dérogation ne pourra
être accordée, quelque soit le motif. Les dossiers photocopiés, scannés ne sont pas acceptés.

Les modifications des coordonnées personnelles sont possibles à tout moment par écrit ou par mail
à l’adresse suivante : concoursetexamens@cdg-martinique.fr en n’oubliant pas de préciser vos
identifiants (numéro de dossier et numéro de certificat), votre nom et votre prénom ainsi que le
concours concerné.

2. Travailleurs handicapés
Les candidats reconnus handicapés par la Commission des droits et de l'autonomie des
personnes handicapées peuvent bénéficier d'un aménagement spécial des épreuves prévues par
la réglementation (adaptation de la durée, fractionnement des épreuves, aides humaines et
techniques). L'octroi d'aménagements d'épreuves est subordonné à la production d'une demande
du candidat accompagnée :
- de la notification de la décision de la commission lui reconnaissant la qualité de travailleur
handicapé et l'orientant en milieu ordinaire de travail ;
- d'un certificat médical délivré par un médecin généraliste agréé par le préfet du département
de son lieu de résidence (si possible compétent en matière de handicap), confirmant la

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compatibilité de son handicap avec l'emploi auquel le concours ou l'examen professionnel
donne accès et précisant l'aménagement nécessaire.

Rappel : L'article 1er du décret n°96-1087 du 10 décembre 1996 modifié par le décret n°2006-
148 du 13 février 2006 prévoit que les travailleurs handicapés peuvent être recrutés directement
sans concours. Ils sont engagés en qualité d'agent contractuel puis titularisés à la fin du contrat
lorsque leur handicap a été jugé compatible avec l'emploi postulé.

II. PRESENTATION DU CADRE D’EMPLOIS

A. Le cadre d’emplois des éducateurs de jeunes enfants

Le cadre d’emplois des éducateurs de jeunes enfants territoriaux, classé en catégorie A, relève de
la filière médico-sociale.

Il comprend les grades de :

- éducateur de jeunes enfants,

- éducateur de jeunes enfants de classe exceptionnelle.

B. Les fonctions exercées

Les éducateurs de jeunes enfants sont des fonctionnaires qualifiés chargés de mener des actions
qui contribuent à l’éveil et au développement global des enfants d’âge préscolaire.

Els éducateurs de jeunes enfants ont pour mission, en liaison avec les autres personnels éducatifs
et sociaux ainsi que les travailleurs sociaux, avec l’équipe soignante et avec les familles, et dans
le respect de la personne et de ses droits, de favoriser le développement et l’épanouissement des
enfants âgés de six ans au plus qui se trouvent hors de leur famille ou qui sont confiés à un
établissement ou à un service de protection de l’enfance. Ils concourent à leur socialisation, en vue
notamment de les préparer à la vie scolaire et au retour dans leur famille.

Les éducateurs de jeunes enfants peuvent coordonner des équipes et contribuent à la conception
et à la mise en œuvre de projets au sein de la structure qui les emploie. Ils contribuent à la
conception et à la mise en œuvre d’actions de partenariat avec des intervenants et des structures
en lien avec leur champ d’exercice.

Ils peuvent également exercer leurs fonctions au sein d’un établissement ou service d’accueil des
enfants de moins de six ans dans les conditions fixées par les articles R. 2324-33 et suivants du
code de la santé publique.

III. CONCOURS D’ACCES AU GRADE D’EDUCATEUR DE JEUNES ENFANTS

Le concours d’éducateur territorial de jeunes enfants est organisé par les Centres de Gestion ou
les collectivités territoriales non affiliées.

1. Les conditions d’accès

Le concours d’éducateur de jeunes enfants est ouvert aux candidats titulaires du diplôme d’Etat
d’Educateur de jeunes enfants ou d’un titre ou diplôme reconnu équivalent dans les conditions
prévues par le décret n]2007-196 du 13 février 2007.

A titre dérogatoire aux conditions de diplôme exigés, le concours est également ouvert :
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- Aux pères ou mères de 3 enfants et plus (fournir une photocopie complète du livret de
famille),
- Aux sportifs de haut niveau, sous réserve de figurer sur une liste publiée l’année du
concours par arrêté du ministre de la Jeunesse et des Sports (joindre un justificatif officiel),
- Aux possesseurs d’une équivalence de diplôme délivrée selon plusieurs modalités :

Demande d'équivalence de diplômes

Peuvent se présenter au concours, sous réserve de remplir les conditions générales de


recrutement, les candidats qui justifient de qualifications au moins équivalentes attestées :

- par un diplôme ou autre titre de formation délivré en France ou dans un autre Etat membre
de la communauté européenne ou dans un autre
Etat partie à l'accord sur l'espace économique européen,
- par un autre diplôme ou titre sanctionnant une formation ou par toute attestation prouvant
que le candidat a accompli avec succès un cycle d'études au moins équivalent à celui
sanctionné par le diplôme requis,
- par l'expérience professionnelle.

Les diplômes, titres ou attestations doivent être délivrés par une autorité compétente compte tenu
des dispositions législatives, réglementaires ou administratives applicables dans l'Etat concerné.

Le candidat est tenu de fournir, à l'appui de sa demande, une copie du diplôme ou titre, le cas
échéant, dans une traduction en français établie par un traducteur assermenté.

Si vous disposez d’un diplôme français ou d’un diplôme étranger autre que celui requis, vous devez
saisir la commission d’équivalence placée auprès du Président du CNFPT, à l’adresse suivante :

Centre National de la Fonction Publique Territoriale


Commission d’équivalence de diplômes et de reconnaissance de l’expérience professionnelle
80, Rue de Reuilly – CS 41232 – 75578 PARIS cedex 12

Le dossier de demande d’équivalence est à télécharger sur le site internet du CNFPT :


www.cnfpt.fr.

Cette commission est également compétente pour apprécier l’expérience professionnelle du


demandeur, soit en complément de ces mêmes diplômes et titres, soit en l’absence de tout diplôme.

Informations utiles :

La décision favorable ou la copie du titre ou du diplôme requis doivent être produits par le
candidat au plus tard le jour de l’épreuve orale. Dans l’hypothèse où le candidat serait dans
l’impossibilité de les fournir dans les délais, son inscription au concours ne pourrait être rendue
définitive et celui-ci ne pourrait être admis à concourir qu’à la session suivante.
La commission est souveraine et indépendante des autorités organisatrices des concours. Elle
n’est pas permanente. Il appartient au candidat de demander au secrétariat de la commission le
calendrier de ses réunions. Le délai moyen pour le traitement d’un dossier par le CNFPT est de 3
à 4 mois.

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2. La nature de l’épreuve

Le concours d’accès au grade d’éducateur de jeunes enfants comporte une épreuve orale
d’admission.

Elle consiste en un entretien ayant pour point de départ un exposé du candidat sur sa formation
et son projet professionnel, permettant au jury d’apprécier sa capacité à s’intégrer dans
l’environnement professionnel au sein duquel il est appelé à travailler, sa motivation et son
aptitude à exercer les missions dévolues aux membres du cadre d’emplois. (durée : vingt-cinq
minutes, dont cinq minutes au plus).

Il est attribué à l’épreuve une note de 0 à 20.

Toute note inférieure à 5 sur 20 à l'épreuve orale entraîne l'élimination du candidat.


Un candidat ne peut être déclaré admis si la note obtenue est inférieure à 10 sur 20.
Tout candidat ne participant à l’épreuve obligatoire est éliminé.

IV. INSCRIPTION SUR LA LISTE D’APTITUDE

Chaque concours donne lieu à l’établissement d’une liste d’aptitude classant par ordre
alphabétique les candidats déclarés aptes par le jury. Sa validité est nationale. L’inscription sur
liste d’aptitude ne vaut pas recrutement, seules les collectivités territoriales ont le pouvoir de
nommer un lauréat.

La liste d’aptitude mentionne les coordonnées personnelles des lauréats qui en ont autorisé
expressément la publication.
La durée de validité de la liste d’aptitude est de deux ans. Elle est reconduite d’une année, voire
de deux années supplémentaires pour les lauréats non nommés. Pour bénéficier d’une
réinscription sur la liste d’aptitude pour une troisième ou une quatrième année, le lauréat doit en
faire la demande par écrit, un mois avant le terme de la deuxième année ou de la troisième année.

Le décompte de cette période de quatre ans est suspendu pendant la durée des congés parental,
de maternité, d’adoption, de présence parentale et d’accompagnement d’une personne en fin de
vie, ainsi que du congé de longue durée prévu au premier alinéa du 4° de l’article 57 de la loi 84-
53 du 26 janvier 1984 et de celle de l’accomplissement des obligations du service national. Il est
également suspendu pour les élus locaux jusqu’au terme de leur mandat. Il est également
suspendu lorsqu’un agent contractuel est recruté pour pourvoir un emploi permanent sur le
fondement de l’article 3-1 de la présente loi alors qu’il est inscrit sur une liste d’aptitude d’accès à
un cadre d’emplois dont les missions correspondent à l’emploi qu’il occupe.

Lorsqu’il est mis fin au stage par l’autorité territoriale en raison de la suppression de l’emploi ou
pour tout autre cause ne tenant pas à la manière de servir, le fonctionnaire territorial stagiaire
est, à sa demande, réinscrit de droit sur la liste d’aptitude. Il y demeure inscrit jusqu’à l’expiration
du délai de quatre ans à compter de son inscription initiale ou, si aucun concours n’a été organisé
dans ce délai, jusqu’à la date d’organisation d’un nouveau concours.

Un candidat déclaré apte à plusieurs concours d’un même cadre d’emplois opte pour son
inscription sur une seule liste. Il informe son choix, par lettre recommandée avec avis de réception,
chaque autorité organisatrice dudit concours, dans un délai de 15 jours à compter de la notification
de son admission.

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V. LE RECRUTEMENT

Les conditions de recrutement

L’inscription sur la liste d’aptitude ne vaut pas recrutement.

L’inscription sur une liste d’aptitude permet de postuler auprès des collectivités territoriales :
communes, départements, régions et leurs établissements publics (à l’exception de la ville de Paris
qui a un statut particulier).
La recherche d’emploi relève d’une démarche personnelle du lauréat qui pourra adresser des
candidatures spontanées aux collectivités (lettre de motivation et CV).
Cependant, le centre de gestion facilite la recherche d’emploi des lauréats qui le souhaitent, ceux-
ci ayant la possibilité sur le site internet du Centre de Gestion de la Martinique (www.cdg-
martinique.fr) ou des centres de gestion (www.fncdg.com) :
- de consulter les offres d’emploi proposées par les collectivités,
- de faire connaître aux collectivités leur C.V. et leurs souhaits professionnels et
géographiques, en adressant au centre de gestion leur demande d’emploi qui sera diffusée
sur internet.

La nomination
Lors de son recrutement, le lauréat inscrit sur une liste d’aptitude est nommé en qualité
d’éducateur de jeunes enfants.

Le stage est une période probatoire qui a pour but de vérifier l’aptitude à l’exercice des fonctions.

La durée du stage est fixée à un an.

Cette période de stage peut être, à titre exceptionnel, prorogée d’une durée maximale d’un an par
l’autorité territoriale et après avis de la commission administrative paritaire.

La titularisation

Dans l’année qui suit leur nomination, les agents sont astreints à suivre une formation
d’intégration pour une durée totale de 10 jours.
La titularisation intervient à la fin du stage, éventuellement prorogé, par décision de l’autorité
territoriale, au vu notamment d’une attestation de suivi de formation d’intégration établie par le
Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT).
Lorsque la titularisation n’est pas prononcée, le stagiaire est soit licencié s’il n’avait pas
auparavant la qualité de fonctionnaire, soit réintégré dans son cadre d’emplois, corps ou emploi
d’origine s’il était déjà titulaire d’un grade.
Le refus de titularisation du stagiaire est soumis à l’avis de la commission administrative
paritaire.

VI. LA CARRIERE

L’évolution de carrière par avancement de grade s’effectue par voie d’inscription à un tableau
annuel d’avancement établi, au choix, après avis de la commission Administrative Paritaire.

❖ Educateur territorial de jeunes enfants à éducateur de jeunes enfants de classe


exceptionnelle :
Obtenir l’examen professionnel, justifier au plus tard le 31 décembre de l’année au titre de
laquelle le tableau d’avancement établi d’au moins 3 ans de services effectifs dans un corps,
cadre d’emplois ou emploi de catégorie A ou de même niveau et compter au moins un an
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d’ancienneté dans le 3ème échelon du grade d’éducateur de jeunes enfants, OU avoir atteint
le 5ème échelon du grade d’éducateur de jeunes enfants et justifier de 6 ans de services
effectifs dans un corps, cadre d’emplois ou emploi de catégorie A ou de même niveau.

VII. TEXTES DE REFERENCE

- Code général de la Fonction Publique


- Décret n° 2017-902 du 9 mai 2017 portant statut particulier du cadre d’emplois des
éducateurs territoriaux de jeunes enfants
- Décret n° 2013-649 du 18 juillet 2013 fixant les modalités d’organisation du concours
pour le recrutement des éducateurs territoriaux de jeunes enfants

Si vous souhaitez consulter ces textes, vous pouvez utilement vous connecter sur le site
www.bifp.fonction-publique.gouv.fr

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EDUCATEUR DE JEUNES ENFANTS
(mise à jour le 01/06/2023)

NOTE DE CADRAGE
La présente note a pour objet de préciser la nature de l’épreuve à partir de sa définition
réglementaire, de guider le travail des concepteurs de sujets et des correcteurs. Elle ne constitue
pas un programme réglementaire dont les candidats pourraient se prévaloir mais un document
destiné à éclairer le jury dans le choix des sujets et les candidats dans leur préparation de
l'épreuve.

Entretien avec le jury


Concours sur titres

Intitulé officiel :
Décret n° 2013-649 du 18 juillet 2013 modifié fixant les modalités d’organisation du concours
pour le recrutement des éducateurs territoriaux de jeunes enfants

➢ Entretien ayant pour point de départ un exposé du candidat sur sa formation et son projet
professionnel, permettant au jury d’apprécier sa capacité à s’intégrer dans l’environnement
professionnel au sein duquel il est appelé à travailler, sa motivation et son aptitude à
exercer les missions dévolues aux membres du cadre d’emplois. »
➢ Durée : 25 minutes, dont 5 minutes au plus d’exposé

I. Un entretien avec le jury

A. Un entretien
Le libellé de cette épreuve ne doit pas égarer le candidat : l’épreuve ne consiste pas en une
conversation « à bâtons rompus » avec un jury, mais repose, après l’exposé du candidat (voir en II)
sur des questions du jury destinées à apprécier l’aptitude du candidat à exercer les missions
dévolues au cadre d’emplois ainsi que sa capacité à s’intégrer dans l’environnement professionnel.

Le libellé réglementaire de l’épreuve ne prévoyant ni sujet tiré au sort ni temps de


préparation, les questions posées par le jury appellent des réponses « en temps réel »,
sans préparation.

Si le jury le souhaite, l’entretien peut être précédé d’une brève présentation de ses membres et
d’une rapide information sur les modalités du déroulement de l’épreuve.

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Tout candidat dispose de la totalité du temps réglementaire de l’épreuve (20 minutes) qui ne peut
éventuellement être interrompue qu’à sa demande expresse.

Le candidat n’est autorisé à utiliser aucun document (ni CV, ni document présentant son
expérience professionnelle) pendant l’épreuve.

B. Un jury

Le « jury plénier » comprend réglementairement trois collèges égaux (élus locaux, fonctionnaires
territoriaux, personnalités qualifiées). Il peut se scinder en groupes d’examinateurs composés d’un
nombre égal de représentant(s) de chacun des collèges.

Un groupe d’examinateurs peut par exemple être composé d’un adjoint au maire en charge de la
petite enfance, d’un éducateur principal de jeunes enfants, d’une directrice de centre de formation
d’éducateurs de jeunes enfants.

Le candidat doit bien mesurer la retenue que lui impose sa qualité de candidat face à un jury
souverain : la familiarité, l’agressivité sont évidemment proscrites.

Le jury, pour sa part, accueillera la plupart du temps les réponses du candidat avec une empathie
qui ne préjuge en rien de la note qu’il attribuera.

C. Une grille d’entretien

Le jury adopte une grille d’entretien conforme au libellé règlementaire de l’épreuve, qui peut être
ainsi précisée :

Durée
I. Exposé du candidat sur sa
formation et son projet 5mn au plus
professionnel
II. Aptitude à exercer les missions
et capacité à s’intégrer dans 15mn au moins
l’environnement professionnel
III. Motivation, posture
Tout au long de l’entretien
professionnelle et potentiel

II. Un exposé du candidat

A. Une maîtrise indispensable du temps

Le candidat dispose règlementairement de 5 minutes minimum sans être interrompu. Il ne peut


utiliser aucun document et doit donc préparer cet exposé.

Sera pénaliser l’exposé interrompu par le jury au terme des 5 minutes et demeuré de ce fait
inachevé, tout comme un exposé excessivement court.

Lorsque l’exposé n’atteint pas les 5 minutes, le jury, s’étant assuré que le candidat a achevé celui-
ci, passe à la phase « entretien » de l’épreuve.
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B. Un exposé sur sa formation et son projet professionnel

Le candidat doit valoriser les compétences acquises au cours de sa formation ainsi que son projet
professionnel et long de son parcours professionnel en sachant dépasser une simple énumération
chronologique.

Il est évalué sur sa capacité à rendre compte clairement et à faire comprendre ses motivations
pour accéder au cadre d’emplois des éducateurs territoriaux de jeunes enfants.

3 / 5 Un candidat ayant acquis, en outre, une expérience professionnelle pourra également en


fairepart. Cependant, le candidat devra prendre soin d’équilibrer son propos et de valoriser,
comme l’intitulé réglementaire le prévoit, sa formation et son projet professionnel.

III. Les aptitudes à exercer les missions

A. Une épreuve à visée professionnelle

En précisant que le jury apprécie « les capacités [du candidat] à exercer les missions
dévolues aux membres du cadre d’emplois » des éducateurs territoriaux de jeunes enfants
et sa capacité à « s’intégrer dans l’environnement professionnel », l’intitulé règlementaire
souligne une volonté d’évaluer des aptitudes professionnelles.
Il est attendu du candidat qu’il apporte la preuve d’une perception pertinente des
problématiques territoriales et de savoir-faire professionnels permettant d’y répondre, ainsi
que des connaissances indispensables à la conduite des missions d’un éducateur territorial
de jeunes enfants.

B. Le champ des questions

Des questions en lien avec les missions dévolues aux éducateurs territoriaux de jeunes
enfants
Les compétences et aptitudes que le jury entend évaluer le sont à l’aune des missions
exercées par un éducateur territorial de jeunes enfants et des fonctions qui lui sont confiées.
Ces missions sont fixées par décret n°95-31 du 10 janvier 1995 modifié portant statut
particulier du cadre d’emplois des éducateurs territoriaux de jeunes enfants.
Article 2
« Les éducateurs de jeunes enfants sont des fonctionnaires qualifiés chargés de mener des
actions qui contribuent à l’éveil et au développement global des enfants d’âge préscolaire.
Ils peuvent avoir pour mission, en liaison avec les autres travailleurs sociaux et avec
l’équipe soignante, de favoriser le développement et l’épanouissement des enfants âgés de
six ans au plus qui se trouvent pour un temps plus ou moins long hors de leur famille ou
qui se confiés à un établissement ou à un service de protection de l’enfance. Ils peuvent
également exercer leurs fonctions au sein d’un établissement ou service d’accueil des
enfants de moins de six ans dans les conditions fixées par les articles R. 2324-16 et suivants
du code de la santé publique. »

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Les grandes questions d’actualités appliquées aux missions du cadre d’emplois des
éducateurs territoriaux de jeunes enfants ainsi que les grands principes de l’action publique
territoriale dans le domaine social doivent être connus des candidats.
La connaissance de l’environnement professionnel
Plus largement, il attendu du candidat qu’il dispose des connaissances indispensables à tout
cadre de la fonction publique territoriale :
- Décentralisation et déconcentration
- Droits et obligations des fonctionnaires
- La fonction publique territoriale
- Les collectivités territoriales et leurs établissements publics : leur organisation, leurs
organes et leurs principales compétences
- Les principales caractéristiques des collectivités territoriales selon leur nature et leur
taille
- Notions de base en matière de finances publiques locales
- La démocratie locale
- Les moyens juridiques d’action des collectivités territoriales, la commande publique
(marchés publics, partenariat public/privé…)
- Les relations entre l’administration et les administrés
- L’accessibilité des services publics
- Notions sur les politiques publiques sectorielles des collectivités territoriales
- L’évaluation des politiques publiques
- Les politiques sociales en France et leurs évolutions
- La filière sociale (métiers, missions, positionnement des agents, etc…).

IV. L’environnement professionnel

Ces questions cherchent à mesurer des connaissances que tout citoyen, et a fortiori tout
fonctionnaire, devrait maîtriser pour être à même de se repérer au sein d’institutions dont le
fonctionnement et les décisions déterminent la vie de la Cité.

Au-delà de ces connaissances citoyennes, le jury cherche à mesurer chez le candidat la maîtrise
de notions liées précisément aux collectivités territoriales. Il est également attentif à l'intérêt et
à la curiosité que le candidat manifeste à l'égard de son propre environnement professionnel.

À titre indicatif seulement, et sans pour autant constituer un programme réglementaire dont
pourrait se prévaloir le candidat, les domaines d’interrogation peuvent être les suivants (liste non
exhaustive) :

▪ Connaissance de la fonction publique et de l’employeur territorial

 La notion de service public,


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 Les fonctions publiques,
 Les droits et obligations des fonctionnaires,
 Les collectivités territoriales, les modes de désignation de leurs organes
délibérants et exécutifs et la durée de leurs mandats,
 Les compétences des différentes collectivités territoriales
 ...

▪ Connaissance des compétences des collectivités territoriales et des


dispositifs sociaux, notamment en matière de petite enfance

 La protection maternelle et infantile,


 L’aide sociale à l’enfance,
 La prestation de service unique (PSU),
 Le relais assistantes maternelles (RAM),
 Les caisses d’allocations familiales (CAF)
 ...

▪ L’organisation de la structure d’accueil

V. Une motivation, une posture professionnelles et un potentiel


appréciés tout au long de l’entretien

Tout au long de l’entretien, le jury cherche à évaluer si le candidat est réellement motivé et prêt
à exercer les responsabilités confiées à un éducateur territorial de jeunes enfants, s’il a un intérêt
pour le monde qui l’entoure, notamment pur l’évolution de l’administration territoriale et les
questions sociales, par exemple à travers des qualités de comportement telles que le dynamisme,
la curiosité intellectuelle et l’ouverture d’esprit.

On mesure ici que cette épreuve orale peut, d’une certaine manière, même si la finalité de
l’épreuve n’est pas de recruter un éducateur territorial de jeunes enfants dans un poste déterminé
mais de s’assurer que le candidat est apte à en assumer les missions, s’apparenter à un entretien
d’embauche, les membres du jury se plaçant souvent dans une position d’employeur : s’il s’agissait
d’un entretien de recrutement en vue de pourvoir un poste confié à un éducateur territorial de
jeunes enfants, ce que dit ce candidat, sa manière de se comporter conduiraient-ils à l’engager ?

Au-delà de ses connaissances, fait-il la preuve des aptitudes et des qualités humaines et
intellectuelles indispensables pour exercer les fonctions d’éducateur territorial de jeunes enfants
et répondre au mieux aux attentes des décideurs et des usagers du service public ?

L’épreuve permet ainsi au candidat de démontrer sa capacité à :

▪ Gérer son temps en :


- inscrivant l’exposé sur son expérience et ses compétences dans le temps imparti
- présentant un exposé équilibré.

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▪ Être cohérent en :
- annonçant un plan d’exposé sur l’expérience et les compétences réellement suivi
- veillant à ne pas dire une chose puis son contraire
- sachant défendre ses idées et ne pas donner systématiquement raison à un contradicteur
- en sachant convenir d’une absurdité.

▪ Gérer son stress en :


- livrant son exposé et apportant des réponses sans précipitation excessive, sans hésitations
préoccupantes
- sachant garder, même s’il se trouve en difficulté sur une question, une confiance en lui
suffisante pour la suite de l’entretien.

▪ Communiquer en :
- ayant réellement le souci d’être compris, grâce à une expression claire
- s’exprimant à haute et intelligible voix
- adoptant une élocution ni trop rapide, ni trop lente
- s’adressant à l’ensemble du jury sans privilégier abusivement un seul interlocuteur.

▪ Apprécier justement sa hiérarchie en :


- adoptant un comportement adapté à sa « condition » de candidat face à un jury
- sachant ne pas être péremptoire, excessivement sûr de soi ni contester les questions posées
- sachant argumenter en cas de désaccord avec le jury.

▪ Mettre en œuvre curiosité intellectuelle et esprit critique en :


- manifestant un réel intérêt pour l’actualité
- sachant opposer des arguments fondés à ceux du jury

▪ - sachant profiter d’une question pour valoriser des connaissances pertinentes.

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