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#Adélaïde,La_Fille_Vampire

#PROLOGUE

Une légende, la plus vielle des légendes, la plus enfouie dans les mémoires des sages les plus vieux,
raconte :

Autrefois en plein cœur d'un village perdu, minuscule et oublié par les cartes, vivaient des hommes
et des femmes dont les incisives de la dentition avaient pris une taille toute autre, elles étaient
pointues et perçantes, dangereuses et contagieuses. Une seule morsure était suffisante pour
agrandir la communauté du diable. Pour les bannir, les sages prièrent les dieux, jeunèrent des nuits
et des jours. Seulement, le mensonge fut, le rituel rompu et la malédiction perdura.

Dans l'ancien livre de la prophétie, la sage femme des anciennes reines du village Magouka raconte :

-vous êtes là et vous reviendrez. Partez aujourd'hui mais demain, vous reviendrez. Vous vous êtes
frottés au passé, un passé sale, impur, malpropre et renversé. Vous devez fouiller au plus profond de
tout cœur moisi par cette histoire, vous devez remettre les choses en place.

Tel est la mission de deux jeunes inconnus, deux jeunes citadins venus de loin se bourrer les poches
en usant de la forme d'escroquerie la plus innovante : l'imposture. Il croiseront sur leur chemin
l'histoire du village Magouka, l'histoire d'Adélaïde, la fille vampire.

#À_suivre

Ça fait plusieurs semaines que nous ne publions que des anciennes histoires en raison de
l'indisponibilité de notre chro. Cette fois je suis là, j'ai repris ma plume et j'ai décidé de vous plonger
dans une aventure hors paire. Savourez sans vous retenir, likez sans cesse, commentez à volonté et
PARTAGEZ autant que possible. Opérations 500 partages pour ce prologue. La suite est déjà prête,
dès que vous finissez de lire le prologue, vous me bipez.

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#Gardons_Espoir
#king_hope_story
#Adélaïde,La_Fille_Vampire

#Episode_1

Les rayons de soleil caressent les lueurs matinales, le bel oiseau aux plumes bleus chante, crie, siffle.
Le jour se lève et laisse les regards étrangers apercevoir la beauté colorée de vert de ce beau jardin
qui borde la petite maison en briques de terre rouge battue.

On pourrait croire qu'elle s'effondrerait à la moindre tempête mais cette maison est là depuis des
décennies. Magouka est ce village, le village invisible sur toutes les cartes du monde. Nous y sommes.

Vue de l'extérieur, la maison semble ne contenir qu'une pièce. Sa petiteur est trompeuse. Nul ne
peut imaginer le monde qu'elle a abrité autrefois.

Alors que la nature se réveille à peine, la porte en planche d'eucalyptus de la maisonette s'ouvre.

De légers pas sourds caressent le bas de la porte. Les lèvres arrondies et sifflotantes, Mamie Esther
sort de la maison. Autour de ses hanches est noué son pagne. Elle tient un panier remplie de haricot
semi sec. Comme tous les matins depuis trois jours, elle étale une bâche sur sa grande cour et y verse
son haricot dans l'espoir que le ciel ne coule pas de larmes.

Mamie Esther vit à l'écart des autres. Sa maison se trouve assez loin de celles de ses cinq coepouses.
Pas une mouche ne passe aux alentours. Elle a gagné le titre de sorcière après la mort de son premier
fils. Il a été raconté de partout qu'elle en était la responsable. Des larmes n'ont pas suffit pour laver
le nom d'une mère endeuillée.

Alors qu'elle pose des pierres aux quatre coins de sa bâche pour éviter que ne s'envole son haricot,
quelques minuscules gouttes de larmes effleurent ses joues. Jours et nuits elle pense et y repense,
elle dort sans jamais dormir. Elle se sait innocente, elle sait qu'elle a aimé son doux enfant depuis son
premier souffle jusqu'à son dernier. Dans ses lamentations, elle ne cesse d'en vouloir aux dieux.

Mamie Esther : j'ai fait quoi ? J'ai mal fait de venir au monde, vous me dites. Si je suis venue pour
séchez le haricot seule tous les jours, dites-moi. Même ma fille qui m'a promis depuis des mois
qu'elle arrivait, je n'ai vu personne. Si vous choisissez les gens à qui donner la grâce, dites moi, je
reste tranquille.
Après ces quelques mots oins de tristesse, elle se lève et se dirige vers son petit jardin tout en un.
C'est certainement le petit espace vert le plus beau de tout ce village. Une pépinière au parfum de la
nature. Mamie Esther y sonde deux carottes, cueille des haricots verts et coupe quelques branches
de céleri. Le régime alimentaire imposé par son médecin est respecté à la lettre tous les matins.
Comme toute grand-mère, elle aimerait avoir auprès d'elle ses petits enfants pour lui concocter ses
petits mets, lui puiser de l'eau potable ou encore faire sa petite lessive. Seulement, elle est seule.

Dans sa petite poêle vielle de quarante années, elle verse ses légumes découpés en fins morceaux.
Elle pose le tout sur son foyer aux trois pierres en plein milieu de son séjours bien balayé. Comme
toujours, elle se parle et répond toute seule.

Mamie Esther : il y'a mon huile brillante la que je dois consommer un peu un peu. On dit que c'est
devenu trop chère. Si ça finit maintenant, je vais devenir quoi ? Est-ce qu'il va même encore acheter
ça ? Maintenant je vais compter les gouttes avant de mettre dans ma nourriture.

Elle se lève de sa chaise en bambou et se dirige vers une vielle armoire au coin de la pièce. Dans cette
armoire se trouve un coffre scellé dans lequel elle garde son huile végétale et d'autres vivres qu'elle
considère de luxe. Malgré l'éloignement imposé par son mari, ses enfants lui font des petites faveurs
secrètes même s'ils n'ont pas le droit de venir lui rendre visite.

Elle retourne auprès de sa poêle déjà chaude, mesure un petit couvercle d'huile et renverse sur ses
légumes. Elle soulève la bouteille d'huile et sourit.

Mamie Esther : si je prends désormais un couvercle par jour, j'en aurais encore pour plusieurs
semaines avec cette bouteille. Quand Anastasie va arriver ici, elle va voir que je ne gaspille pas.

En prononçant ces noms, elle ressent des frissons, la nostalgie s'empare d'elle et la tristesse refait
surface. Anastasie est sa première fille, la prunelle de ses yeux. L'une des seules qui malgré
l'injonction d'éloignement, glisse entre deux murs pour rendre visite à sa mère. Depuis des jours, elle
lui a promis de venir la voir et de lui laisser sa jeune fille pour les vacances. Seulement, Mamie Esther
n'a encore vu personne dans les parages.

Mamie Esther : si elle ne veut pas venir, qu'elle me dise. J'attends quoi ? Jusqu'à je ne mange plus
mon maïs parce que je garde ça pour elle. Est-ce qu'on fait les fausses promesse comme ça ? Dans
tous les cas, je suis d'abord qui pour les gens ? On me prend toujours du dos de la cuillère. Tout ça...

Pendant qu'elle dramatise sur sa situation comme à ses habitudes, son petit téléphone cellulaire
sonne. Il est dans un petit porte monnaie accroché à son cou. Précipitement, elle glisse la fermeture
éclaire et enleve son outil de communication. Ses yeux bridés et gardés dans une paire de lunette
aux formes arrondies réussissent à lire le nom affiché à l'écran. Un large sourire se dessine sur les
lèvres de Mamie Esther.

Mamie Esther : MA FILLE... ANAAA OOO, ANASTASIE, C'EST TOI ?

Anastasie : hahaha... Mama, je t'ai toujours dit que tu n'as pas besoin de crier pour que je t'entende
au téléphone. C'est bien moi mama, c'est ta fille. Je t'appelle pour te prévenir que tout à l'heure, je
serai là pour laisser ta petite fille comme prévue.

Mamie Esther : MA PETITE FILLE ? DONC ELLE VA RESTER AVEC MOI PENDANT TROIS MOIS ? JUSQU'À
JE VAIS ENCORE MARCHER SUR LE SOL ? C'EST COMME SI LA JOIE VEUT M'EMPORTER. HEEE MA
PETITE FILLE !

Anastasie : c'est vrai que baba refuse mais je vais venir. Ils vont tout dire mais je vais venir. Petit à
petit, je vais te faire réintégrer la famille.

Mamie Esther : DONC, JE PEUX DÉJÀ POSER LE MAÏS AU FEU ? COMME ÇA JE PARS DIRECTEMENT AU
CHAMP CHERCHER ÇA. IL Y'A AUSSI LE MELON ET LES POMMES. J'AI MÊME DÉJÀ FAIT TON SAC QUE
TU VAS RENTRER EN VILLE AVEC. VOUS VENEZ À QUELLE HEURE ?

Anastasie : mama si tu continue à crier comme ça, les opérateurs téléphoniques vont se plaindre...
Hahaha... Mama parle doucement, c'est sûr que tout le village va t'entendre.

Mamie Esther : EST-CE QUE C'EST MOI QUI FAIT ALORS ? QUAND JE PARLE AVEC CE PELEPHONE ÇA
CRIE SEUL.

Anastasie : c'est Téléphone mama, TÉ LÉ PHONE...

Mamie Esther : jusqu'à quand je dis ma pars, tu ne comprends pas ? Je prononce comme ma bouche
me demande. Il ne faut pas mettre vos choses de la ville dans ma tête. BON, JE DISAIT QUE HEIN,
VOUS VENEZ À QUELLE HEURE ?

Anastasie : dès midi, nous serons là. À cette heure, tout le monde sera au champs. Les gens n'auront
pas le temps d'aller avertir Baba. Dès que je laisse la petite, je pars. Son père est d'accord avec moi
donc on s'en fou des humeurs de Baba. En plus...
Le téléphone coupe l'appel.

Mamie Esther : ANAAA... ANASTASIE OOO.. hey ! Ça ne parle plus ? Peut-être c'est mon crédit qui est
fini. Quelque chose que Ernest a mis le crédit ça ne fait même pas encore un mois, le crédit finit
comment ? J'appelle qui avec ça ? ALLO... ANAAA OOO... Ha ! Les choses des blancs.

Elle remet son téléphone dans sa pochette sans se rendre compte qu'elle n'a plus de batterie.
Heureuse, joyeuse, elle laisse ses pieds marquer quelques pas de danses et sa bouche chanté au
rythme de ses battements de cœur.

Mamie Esther : Héhé... Oyaaa ooo... Ma fille arrive... Ma petite fille arrive. Les gens vont encore dire
quoi ? Je vais danser. Je vais chanter. Je pars chercher la nourriture de mes enfants. J'ai accouché ou
bien je n'ai pas accouché ? Qu'ils parlent encore.

Mamie Esther descend de son nuage lorsqu'une petite fumée noire passe sous ses yeux. Ses légumes
ont brûlé et son huile s'est complètement asséchée dans la poêle.

Mamie Esther : toute l'huile est finie... Hannnn Esther, tu as brûlé un littre d'huile. Je vais manger ça
comme ça. C'est même qu'elle qualité que je ne dois plus manger la vraie nourriture ? Sans sel, sans
cube, sans piment. Rien que les herbes en plus. Dites moi une fois de mourir au lieu de me faire
souffrir. J'ai volé quoi à qui ? Voilà que tout a noircie dans la marmite. Je ne devais pas parler avec
ma fille parce qu'il y'a les herbes au feu ? Est-ce que je suis d'abord la chèvre pour mériter ce genre
de nourriture ? Jusqu'à Ernest appelle ça le régime. C'est la banane ?

Mamie Esther est sûrement la femme la plus dramatique de cette histoire. Jamais une situation n'est
simple à ses yeux. Tout est interprété de travers et à l'envers. Elle mange en froissant du regard la
nourriture. Après cela, elle prend minutieusement ses comprimés sans diverger de la dose prescrite
par Ernest, son dernier enfant, jeune docteur dans les villes. Mamie Esther a mis au monde cinq
enfants et en est fière même s'ils ne peuvent la voir qu'en cachette. Le vieux Baba, son mari, les
renierait s'il savait qu'ils prenaient soin de leur mère à son insu. Depuis la mort de leur premier fils, il
avait laissé une plaie s'élargir dans son cœur contre sa femme même s'il venait souvent la voir
pendant ses nuits de désirs.

Mamie Esther rejoint sa chambre. Elle est assez heureuse pour se faire toute belle. Au dessus de ses
soixante années de vies, elle sait se mettre car elle sent qu'elle doit montrer au monde que la
solitude ne l'affecte pas. Malgré ses petits soucis de santé, elle rayonne encore par mille feux.

Mamie Esther orne ses jambes d'un pantalon haut tailleur que lui avait acheté Anastasie pour les
grandes occasions.
Mamie Esther : le pantalon qu'on part au champs avec, elle me dit de porter ça pour les fêtes. Est-ce
que je suis villageoise à ce point ? Même ce pull, je pars désormais au champs avec. Même la
Perruque, je vais porter. Ça fait un peu mimi sur moi. Est-ce que je suis d'abord vieille ? Une femme
de l'heure comme moi ? Voilà... La tennis que Ernest m'avait acheté, je porte aussi. Tout ça fait quoi
dans ma valise ?

Pantalon noir haut tailleur de renommé, veste en cuir rouge cirée, tennis blanche et chaussettes,
Perruque aux mèches naturelles, Mamie Esther engage la route du champs avec son légendaire
panier à récolte accroché au dos. La nature a malgré tout fait don d'une beauté extravagante à cette
dame. Malgré son accoutrement derrière son âge, elle rayonne et brille. À chaque pas qu'elle avance,
elle chante à ce faire entendre par tout le village. Mamie Esther a un tempérament réputé et
brusque. Les mauvaises langues du village n'ont pas pu l'intimider. Même si ses larmes ruissellent
quand elle se retrouve seule, devant les autres, c'est une lionne.

Sur la route vers son champs, elle aperçoit ses coepouses, des enfants, des adolescents et toutes
autres personnes de visage connu ou inconnu. Elle connaît sa place et ne salut personne.

Elle entend ce que disent les gens sous les murmures, elle sert le cœur pour ne répondre à personne
ce jour. Elle se sent bien trop heureuse pour les laisser froisser sa joie.

Mamie Esther : même si on dit quoi aujourd'hui, je ne parle pas. Je n'ai pas le temps pour répondre,
je dois aller chercher le maïs de mes enfants. Je...

Une voix audacieuse lance depuis un champs de maïs,

-c'est déjà grave, la sorcière parle seule en marchant. Ce sont les morts qui te menacent ?

Comme les narines d'un buffle en plein tournoi, Mamie Esther rougit et se retourne. La voix vient de
derrière, c'est une femme. Mamie Esther a du répondant et se sent obligé de répondre.

Mamie Esther : morte toi même, tu entends ? Morte ! Espèce de cadavre ambulant, tu parles parmis
les vivants ? Montre toi et répète avant de voir. Je vais faire les incantations sur ta tête, tu vas
comprendre que je suis vrai vrai une sorcière. Je vais finir avec les devanture de tes cheveux. Je dis
sors un peu de là et répète ce que tu viens de dire. Peut-être tu ne vois pas comment je suis en mode
combat.
Aucune voix n'a le courage de répondre. Mamie Esther continue son chemin en dansant et en
chantant. Une fois dans son champs, elle fait ses récoltes. Elle fait le trie des plus gros epis de maïs
sucré.

Mamie Esther : mon maïs a alors donné cette année. Je suis d'abord une grande cultivatrice de ce
village. Quand je mets ma graine en terre, les merveilles en ressortent... C'est comme si je vais
enlever mon chapeau. Ça chauffe déjà. Anastasie fait même comment pour supporter ça ? Tout le
temps elle a ces choses sur la tête. Est-ce que les dieux ont même demandé qu'on porte ça ? Ngeu
Perruque ! Ça reste d'abord dans le panier. Je vais remettre au retour.

Mamie Esther s'éloigne de son panier remplie de maïs pour chercher des feuilles de melon. Elle veut
quitter du champs avec un repas complet. En cherchant ses légumes, elle ressent comme une
présence. Elle a un flaire de lion. Elle sait qu'elle n'est pas seule.

Mamie Esther : les bandits de ce village... Attendez moi sur place.

Mamie Esther ramasse sur le sol une vieille branché d'eucalyptus sec. Elle laisse tomber ses légumes
et contourne son champ pour ressortir de l'autre côté et attendre. Au bout de cinq minutes, elle voit
une jeune femme passer avec un panier sur la tête, la Perruque en dessous. Mamie Esther remarque
ses affaires et ne manque de s'enflammer. Elle accourt vers la femme et crie :

Mamie Esther : VOLEUSE... JE DIS BIEN VOLEUSE. JE COMPTE JUSQU'À DEUX, SI MON PANIER EST
TOUJOURS SUR TA TÊTE... SI MON CHAPEAU EST TOUJOURS SUR TA TÊTE... JE VAIS TE DÉSHABILLER
JUSQU'À ENLEVER TON CALEÇON.

-pardon mamie... Ne crie pas... Ne crie pas mamie. Je vais... Ne crie pas... Mamie...

Mamie Esther : WOUTILITILI... VENEZ VOIR LA VOLEUSE... C'EST UNE FEMME OOOO... C'EST UNE
MÈRE OOO... C'EST LA VOLEUSE. MON CHAPEAU QUE MA FILLE A DONNÉ, MON PANIER QUE J'AI
TISSÉ ET MON MAÏS QUE J'AI CULTIVÉ, TU VOLES ? QUE JE NE CRIE PAS ? JE VAIS CRIER. JE VAIS CRIER
OOO, JE VAIS CRIER. WOUU... TEGUE DIGNITÉ, MA FILLE OOO, TA DIGNITÉ EST OÙ ?

#À_SUIVRE

Opération 500 partages


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#Gardons_Espoir

#king_hope_story
#ADELAÏDE_LA_FILLE_VAMPIRE

#EPISODE_2

La jeune fille est prise de panique. Elle laisse tomber le panier et la Perruque. Elle engage une course
pur s'enfuir mais Mamie Esther la racle avec la branche d'arbre. La demoiselle tombe et se met à
pleurer.

Mamie Esther : tu pars où ? Porte le panier on retourne au champs. Tu ne peux pas juste t'enfuir
comme ça. Je n'ai pas fini avec toi.

Seize ans est à peine l'âge de la petite. Mamie Esther dans son tempérament tempête est très touché
par l'acte de la jeune fille. Elle est stupéfaite de voir dans quelle genre de vie cette petite est en train
de se lancer. Par soucis pour elle, elle l'invite à continuer les récolte avec elle, à sa manière.

Mamie Esther : si je ne te poursuivais pas, c'est que je serai déjà en train de rentrer. Comme tu m'as
ralenti, viens maintenant. Tu vas porter le panier jusqu'à ce que je finisse ce que j'ai à faire. Sauf si tu
veux que je t'amène à la chefferie.

-j'ai compris mamie, je vais venir au champs avec toi.

A-t-elle le choix ? Le regard de Mamie ne lui laisse aucun choix. Elle se lève et porte le panier. Mamie
est derrière et elle devant. Une fois dans le champs, elle doit suivre la vieille dame partout. Mamie lui
pose assez de questions pour se rendre compte qu'elle ne vient pas de loin et qu'elle est de bonne
famille.

Mamie : je ne comprends pas. Ton père est le plus grand commerçant de viande du village, il n'y en a
pas deux. Pourquoi est-ce que tu voles ? Tu veux qu'on te mette dans les prisons de ma chefferie
même pour deux ans ? Tu voles pourquoi ?

Elle ne répond pas.

Mamie Esther : moi je pose la question une seule fois. Si je répète, je vais te gifler, tu vas croire qu'il
manque quelque chose dans ma tête. Ma fille, je ne ris pas ooo.
-Mamie, je voulais ta Perruque. Ma mère m'a dit de lui ramener ta Perruque et de te prendre tes
récoltes. Je ne voulais pas le faire mais elle m'y a forcé. Mamie je veux rentrer à la maison. S'il te
plaît.

Mamie Esther : on rentre qu'on part où ? Tu vas aller jusqu'à me montrer ta mère et... Orrrr, il n'y a
pas pas le temps. Si je blague il n'y aura pas à manger à midi. Porte la Panier on rentre. On va gérer
cette affaire une autre fois.

-Mamie, le panier est lourd. Je ne peux pas le porter jusqu'à la maison.

Mamie Esther : tu étais prête à le voler, n'est-ce pas ? Maintenant tu dis qu'il pèse ? Tu as déjà vu
quoi ? Tu vas porter.

Elle n'a rien à dire. Jusqu'à la maison de Mamie Esther, elle transporte le panier. Une fois sur place,
Mamie regarde la petite et lui sourit. Elle l'aide à se débarrasser du panier et lui remet quelques épis
de maïs.

Mamie Esther : ma fille, demain tu ne diras pas que c'est à cause de ta mère que tu es devenue une
voleuse. Tu peux déjà réfléchir toute seule 'tu sais déjà que le vol n'est pas une bonne chose. Si tu
continues alors tu seras la seule responsable de ce qui va t' arriver. Une autre personne ne sera pas
aussi docile que moi. Une autre personne va te fouettez, tu vas penser que c'est le film. Prends ce
maïs et va dire à ta mère que je l'attends au virage. Je te laisse mais je vais la récupérer.

Elle s'en va en courant. Mamie Esther n'oublie pas la scène mais se doit de se lancer dans la cuisine.
Elle ne perd pas de temps à commencer ses concoctions. Tout doit être prêt avant midi. Le maïs frais
est egrainé et écrasé sur une pierre. Elle fait tout avec une rapidité féroce.

Les légumes sont découpés, cuits et sautés avec de l'huile de palme rouge. Mamie Esther tient à son
huile raffiné.

Mamie Esther : si j'utilise mon huile brillante et ça finit, je vais devenir quoi ? C'est d'abord le
remède. Je ne dois pas m'amuser avec.

Midi sonne, sa table et le sac de sa fille son prêts. Elle n'a pas changer ses vêtements, elle s'est juste
noué son pagne autour des reins. Treize heures, quatorze heures et bientôt quinze heures. Mamie
Esther ne voit personne. Ses yeux deviennent rouge.
Mamie Esther : elle reste jusqu'à elle est contente, elle me ment qu'elle arrive. Est-ce qu'on fait
comme ça ? J'ai ouvert sa bouche pour dire midi ? Même le soleil est fatiguée d'attendre. Si elle ne va
pas venir, qu'elle m'appelle sur le ''pelephone'' pour me dire. Est-ce que je suis l'enfant qu'on va
traiter n'importe comment ?

Anastasie : hey mama... Mama...

Mamie lève la tête et croise le regard de sa fille au bas de la porte. Elle se lève brusquement de sa
chaise en bambou près du feu et se met à danser.

Mamie : je savais que tu n'étais pas loin. Je te voyais même déjà en fermant les yeux. Ma fille est là,
ma fille est venue me voir.

Anastasie plonge avec douceur dans les bras de sa mère. Elles restent au bas de la porte pendant un
court instant à se coller les joues, signe de salutation. Mamie fait entrer sa fille et jette la tête hors de
la maison. Elle aperçoit une jeune femme d'environ vingt deux années de vie, placée à l'extérieur et
toute souriante. C'est sa petite fille.

Mamie Esther : est-ce que c'est elle ici ? Quand je l'ai vu la dernière fois, elle était comme l'œuf dans
les fesses de la poule. C'est ma petite fille qui a déjà grandi comme ça ? Jusqu'à elle doit même déjà
se marier.

Toute heureuse, la jeune dame plonge dans les bras de sa grand mère.

Mamie Esther : j'ai aussi accouché, j'ai aussi mis au monde des enfants. Voici ma famille, je ne suis
pas seule au monde.

Sa joie prend un virage et se pose sur des lamentations. Elle camoufle sa souffrance derrière ce
visage de Lionne qu'elle affiche à qui veut lui causer du tord. Elle aimerai que vienne ce jour où elle
pourra vivre comme les autres.

Anastasie voit la tournure des choses et aide sa fille à la ramener jusqu'à sa chaise. Elles font entrer
les provisions ramener de la ville et verrouillent la porte. Il y'a assez de chaise pour qu'elle prennent
à leur tour une place autour du feu, en brisant quelques épis de maïs.

Anastasie : mama, je t'ai déjà dit de ne plus pleurer à cause de ta situation. Mama concentre toi sur
ta santé. Ça doit être ta priorité. Je ne veux plus te voir pleurer comme ça.
Mamie Esther : on peut détester quelqu'un jusqu'à détester sa respiration ? Qui m'aime dans ce
village ? Qui me respecte ?

Anastasie : donc, je vais me déplacer dans les champs comme ça pour venir te laisser l'enfant, tu vas
te mettre à pleurer devant elle ?

Mamie Esther : c'est qui l'enfant ? Elle est déjà prête pour le mariage, cherchez son mari avant qu'il
ne soit trop tard. N'est-ce pas, ma fille ?

La jeune demoiselle regarde sa grand-mère et esquisse un sourire. Son attitude est celle d'une
étudiante dont la recherche d'un mari ne figure pas encore dans son agenda. Elle reste posé et
souriante, grignotant son maïs.

Mamie Esther : ANA, tu ne dois pas durer ici. Je ne veux pas que ton baba vienne soulever son
boubou dans ma cour. J'ai déjà apprêté ton sac et le sac de tes frères et sœurs. J'ai écrit le nom de
chacun sur son sac. Tu vas partir avec. Tu es venu comment ?

Anastasie : ma voiture est au marché. On va appeler des jeunes pour transporter les sacs jusque-là.

Mamie Esther : voilà ! Mange vite et pars...

Mamie Esther classe les assiettes sur le sol, autour de sa marmite de nourriture. Elle y verse des
quantités plus que consommables.

Anastasie : mama, ton téléphone est passé où ? J'ai essayé de te joindre pour te dire que j'allais y
mettre plus de temps que prévu en route mais ça ne passe pas.

Mamie lui tend un plat de nourriture en haussant les épaules. Tout en servant sa petite fille et elle
même, elle répond à sa fille.

Mamie Esther : le matin on parlait ensemble le crédit est finit. Un crédit que Ernest a mis l'autre jour,
c'est déjà finit. Même pas un mois.

Anastasie : mama, je t'appelle et ton crédit fini comment ? Ton téléphone est où ?
Mamie fouille dans sa pochette et enleve le téléphone. Anastasie se rend compte qu'il est éteint et
que la batterie est faible. Elle sourit à sa mère.

Anastasie : on te donne même ça pourquoi ? Mama, la batterie est faible. Il faut charger. Ce n'est pas
le crédit qui est finit.

Mamie Esther : est-ce que je savais alors ça ? Quelque chose que j'ai chargé il y'a à peine deux
semaines. Ça se décharge déjà. Pourtant je ne fais même rien avec ça. Si ce n'est pas Ernest et toi,
personne ne m'appelle.

Anastasie : vas dans la chambre (à sa fille), prends le chargeur au chevet de son lit et branche le
téléphone. Tu vas voir une prise là-bas. Profite en pour mettre tes affaires à l'intérieur.

Mamie Esther : attends je viens te montrer comment on va classer tout ça.

Elle exécute, toute timide. Mamie l'aide à le faire, en essayant de la mettre dans une bonne
ambiance. En compagnie de sa fille et de sa petite fille, elle passe une soirée inoubliable. Viens
finalement l'heure où Anastasie doit reprendre la route. Mamie Esther ne supporte pas les au revoir
mais il n'y a rien d'autre à faire.

Mamie Esther : j'espère que tu ne vas pas trop durer avant de revenir. Vous durer trop avant de venir
me voir.

Anastasie : le mois prochain, je serai là mama. Surtout, je ne veux plus entendre que tu as pleuré
pour de fausses histoires. Quand Ernest va entendre ça, il va encore te piquer comme les autres fois.

Mamie Esther : il va entendre que qui va lui dire ça ? Il ne faut pas déranger ses oreilles avec des
histoires pareilles... Bon, il faut partir. Tous les sacs sont déjà dans ta voiture. Bientôt ton père va
rentrer de ses champs. Pars avant qu'il ne te voit ici.

Anastasie : prenez soin de vous et appelez moi au moindre soucis. Ta petite fille va désormais te
montrer comment on manipule le téléphone. Je ne veux t'appeler et ça ne passe pas. Ça me rend très
inquiète.
Mamie Esther : c'est ce que je dis toujours de me laisser quelqu'un avec qui je vais rester dans la
maison. C'est elle que j'attendais comme ça. Maintenant, ça va.

Des câlins par ci et par là, Anastasie prend la route sans savoir que les choses vont prendre une
tournure non loin du drame en son absence. Mamie Esther retourne à la maison avec la jeune
demoiselle toujours timide dont la langue semble coupée. Elle a à peine parler depuis son arrivée.
Mamie Esther sait que ça viendra avec le temps. Toute fatiguée, elle se laisse emporter par le
sommeil dans son petit canapé au coin de la pièce. La jeune dame reste près du feu, braisant son
nième épis de maïs et manipulant son téléphone.

Au bout d'une heure de sommeil, Mamie Esther sursaute en entendant son téléphone sonner. C'est
l'alarme de vingt heures, heure de sa prise de médicaments.

Mamie Esther : ma fille, mes remèdes. C'est déjà l'heure.

Elle indique l'emplacement et les doses de prise. Après avoir grignoté un peu de nourriture, elle
prend ses médicaments et plus tard, une petite douche chaude. Elle se met dans sa tenue de nuit et
rejoint sa petite fille autour du feu.

Mamie Esther : je vais finir par penser que tu es muette. Pourquoi on te parle tu respires seulement ?
Tu ne veux pas rester ici ?

-ce n'est pas ça mamie, j'ai très envie de rester ici. C'est juste que c'est ma première fois de venir te
voir comme ça au village.

Mamie Esther : voilà, il faut parler comme ça. Tu sais que c'est bien quand on parle comme ça. Les
gens d'ici aiment rabaisser ceux qui ne parlent pas. Il ne faut même pas que quelqu'un te tente ici.

-j'ai compris mamie, je vais parler. Je voulais même te dire qu'on doit déjà aller se coucher. Il fait très
froid ici.

Elle parle en roulant sur ses doigts un objet blanc. Curieuse, mamie Esther baisse la tête pour voir de
quoi il s'agit.

Mamie Esther : c'est quoi que tu as entre les mains comme ça ?


-ha ça ! C'est juste une petite dent de chien que j'ai ramené du laboratoire de l'université. Je mène
une étude sur les animaux et...

Mamie Esther : et tu marches avec les dents des animaux ? Tout ça c'est l'école des blancs. Nous on
ne connaît pas ça. Je n'ai jamais vu quelqu'un marcher avec les dents du chien. Pourquoi c'est pointu
comme ça ?

-c'est comme nos incisives dans la bouche. C'est pointu et c'est plus long.

Mamie Esther : dans la bouche de qui ? Mes dents ne sont pas comme ça. Jette ça, on va se coucher.
Demain on doit se réveiller très tôt. J'espère que tu connais travailler au champs. Si tu ne connais
pas, je vais t'apprendre, ne t'inquiète pas.

-je suis là pour tout apprendre avec toi. Je dois quitter d'ici avec beaucoup de connaissances.

Mamie Esther : est-ce que tu sais même que depuis je cherche ton nom dans ma tête, ça ne vient pas
? Il faut un peu me rappeler ton nom. Je sais seulement que tu es l'homonyme de baba. Ton prénom
la m'échappe toujours.

-Mamie, mon prénom c'est ADÉLAÏDE.

#À_suivre

Merci de partager massivement

#Gardons_Espoir

#king_hope_story
#ADELAÏDE_,_LA_FILLE_VAMPIRE

#EPISODE_3

Plusieurs jours se sont écroulés. ADÉLAÏDE et sa grand-mère sont devenues de vraies copines. Elles
font tout ensemble et s'entendent très bien. Dans leur conversation, ADÉLAÏDE laisse comprendre
qu'elle avoisine sa vingt troisième année de vie. Son parcours scolaire est impeccable et sa vie assez
paisible. C'est une jeune fille comme les autres avec un plus en matière grise. Les sciences animales
sont ses parts de passions.

Ce matin, elles cheminent vers le champ de pommes de terre de mamie Esther. C'est la saison des
récoltes. Tout le monde les regarde, ne comprenant pas pourquoi mamie Esther a de la compagnie.
C'est une première dans le village. Mamie s'en vante en chantant assez fort pour que ses détracteurs
l'entendent. Sa petite fille qui a un caractère non loin de celui de sa grand mère, l'accompagne dans
ses folies jusqu'à ce qu'elles arrivent au champs.

Courbées chacune sur son sion, elles travaillent en papotant.

Mamie Esther : la façon que ta houe divise seulement les pommes là, on risque rentrer d'ici avec les
demis demis pommes. Je t'ai déjà dit de plonger ça un peu plus loin.

Pour la nième fois, mamie explique à Adélaïde comment tenir sa houe et comment l'utiliser.

Mamie Esther : tout ça ce sont vos choses de la ville. On accouche l'enfant et on ne l'amène jamais
voir comment se passe le travail de la terre. Tout ça c'est détruire l'enfant sans savoir. Heureusement
qu'on t'a un peu envoyé ici. Je vais tout te montrer.

Progressivement, ADÉLAÏDE commence à comprendre et à mieux faire. Elle est d'un commun accord
avec mamie sur tout. Elles sont aussi liées que les cinq doigts de la main. La récolte est assez bonne,
mamie Esther ne manque d'exprimer sa joie.

Mamie Esther : c'est comme ça que j'aime mes récoltes. J'ai l'impression que plus on me déteste,
plus mes récoltes sont bonnes.

ADÉLAÏDE : dis mamie, pourquoi est-ce que ces gens te détestent autant ?
Mamie Esther : MA FILLE... Je sais que quoi ?

ADÉLAÏDE : Mamie on dit que tu es méchante mais je te trouve très gentille. On dit que tu ne
réponds pas bien aux autres mais depuis je n'ai encore rien vu de tout ça.

Mamie Esther : je suis une mamie qui ne se laisse pas faire, cela ne signifie pas que je ne respecte pas
les autres. Les gens m'ont accusé, jugé et condamné. Mon mari m'a abandonné et mes parents m'ont
réuniés avant leur mort. Donc comme tu me vois là, peut-être que je suis maudite seulement.

ADÉLAÏDE : mamie, ne dis pas les choses comme ça. Comment tu peux dire ça ? Tu as des enfants,
des petits enfants.

Mamie : a-t-on déjà vu une mère qui rencontre ses enfants en cachette ? Si je suis encore dans ce
village c'est seulement parce que Baba a eu pitié de moi. Sinon je serai quelque part en train de faire
la folie pour survivre.

ADÉLAÏDE : mamie, il n'y a pas moyen de prouver que tu n'as rien fait ? On fait une enquête sur ce
qui s'était passé et on prouve que tu n'as rien fait. Je pense que si on fait ça, les gens vont te laisser
tranquille.

Mamie Esther : à quel âge ? Je suis déjà proche de la tombe donc...

ADÉLAÏDE : mamie, mamie, pourquoi tu aimes dramatiser comme ça ?

Mamie Esther : utilise un peu les mots du village. Je n'ai pas compris l'autre là. Tout ce que je dis c'est
que même si on dit aujourd'hui que je n'ai rien fait, cela va encore me servir à quoi ? Je suis déjà
fané, finit. Depuis mes dix-huit ans, je suis persécuté comme ça. Les dieux savent que je n'ai rien fait
et ils vont parler en mon nom le jour du dernier jugement. ILS VONT POINTER DU DOIGT TOUS CEUX
QUI M'ONT JETÉ LA PREMIÈRE PIERRE. VOILÀ !

ADÉLAÏDE : Mamie, j'ai toujours su dans mon cœur que tu n'as rien fait de mal. Je sais que ton petit
bébé, ce n'est pas de ta faute s'il est parti. Je suis venu ici au village pour qu'on cherche ce qui s'est
passé il y'a de cela quarante deux ans. J'ai dit à maman que je voulais juste apprendre à vivre au
village mais mon principal objectif c'est de prouver ton innocence.

Mamie Esther : han Adé ! Donc c'est pour cela que tu es venu ? Ma fille, merci de croire en moi mais
on ne peut rien faire. Moi même j'ai essayé mais ça va encore me servir à quoi ? C'est déjà finit.
ADÉLAÏDE : mais mamie...

Mamie Esther : ne me perturbe pas avec des histoires pareilles. Porte ton sac sur la tête, on rentre. Je
suis fatiguée et tu me parles des histoires déjà mortes. Tu sors même ça d'où ?

Un peu déçu par la réaction de sa Grand-mère, ADÉLAÏDE soulève son petit sac et elles prennent la
route. Même si elle n'en a pas l'air, mamie Esther rêve de ce jour où la vérité éclatera au grand jour.
Même si elle ne le dit pas, son cœur voudrait savoir ce qui était arrivé à son dou enfant encore rose.
Elle a toujours su que cette mort était tout, sauf naturelle.

Après une quinzaine de minutes de marche, mamie Esther aperçoit au loin son mari, avançant vers
elles. Elle pense à cacher sa petite fille mais décide finalement de tout prendre en main.

Mamie Esther : voilà Baba, tu restes calme et qu'il ne t'intimide même pas.

ADÉLAÏDE : j'ai compris mamie.

Mamie Esther : tu poses ton sac sur le sol et tu le salut. On continue notre route après cela.

Baba arrive devant les deux femmes. Il est content de voir sa petite fille. Il n'a finalement pas eu de
choix que de respecter la décision d' Anastasie.

Baba : ADÉLAÏDE, ADÉLAÏDE, tu viens au village et c'est en route que je te rencontre. Ta mère pensait
que nos routes n'allaient jamais se croiser ? Je parle, vous faites pour vous. J'accepte. Quand cette
sorcière va vous manger comme elle a mangé mon fils héritier à la naissance, vous allez comprendre
de quoi je parle.

Mamie Esther reste calme. Elle ne veut pas laisser une mauvaise image à sa petite fille. Elle
s'enflamme dans le cœur mais reste sereine.

Baba : ADÉLAÏDE, il est encore temps pour toi de déposer ton sac et de venir avec moi. Cette femme
va te mettre dans ses choses et tu vas finir dans son ventre. Ce n'est pas ce que je veux pour ma
petite fille. En tout cas, j'ai parlé.
Mamie Esther : BABA... si j'étais une sorcière pour de vrai, c'est sur que je t'aurais déjà mangé jusqu'à
chié. ADÉLAÏDE, avance on part.

Baba : Esther... Esther... Tu viens de m'insulter. Tu m'as insulté.

Mamie Esther : BABA.. évite moi ! J'ai parlé.

Mamie Esther pousse ADÉLAÏDE vers l'avant et elles poursuivent leur bout de chemin. Son cœur
s'emballe, elle aimerait comprendre ce qui s'est passé. Elle repense à l'idée de sa petite fille. Elle sait
au fond d'elle que ce n'est pas une mauvaise idée.

ADÉLAÏDE : mamie, il y'a une chose que je ne comprends pas. Si l'enfant perdu était le premier enfant
et qu'après cela, baba t'a chassé de la concession, comment as-tu eu maman et tous tes autres
enfants ?

Mamie Esther : hahaha, ma fille, c'est comme ça qu'ils font. Ils nous chassent alors qu'ils veulent
encore de nous. N'est-ce pas en journée il joue au dur devant les notable alors que la nuit il venait
me voir en cachette. Ma fille, laisse les choses des adultes. Fais ton école et occupe toi de ton
bonheur.

ADÉLAÏDE : tu ne veux vraiment pas connaître la vérité ? Il faut bien que tu puisses fermer la bouche
de toutes ces personnes qui te persécutent. Mamie, c'est promis que si après deux jours de
recherche on ne trouve rien, on laisse tomber. Mais si dans deux jours on trouve déjà quelque chose,
on continue.

Mamie Esther : haaa ma fille, tu es alors déterminée. C'est d'accord, on va faire les choses comme tu
dis. Deux jours et si on ne trouve rien, on laisse tomber. Je ne veux pas les histoires sur ma tête.

ADÉLAÏDE : voilà ! Pour commencer, tu dois me raconter tout ce qui s'était passé. Du début jusqu'à la
fin, je dois tout savoir dans les moindres détails.

Mamie Esther :

Hee ma fille, attend on s'assoit un peu sur le cailloux. Si on parle de ça en marchant, ça ne va pas
donner.
Mamie Esther plonge dans le passé et commence à compter le récit de l'épisode le plus douloureux
de toute son existence.

#Mamie_esther

Ma grossesse s'était très bien déroulée. Tout allait bien, je me portait bien et le bébé dans le ventre
allait très bien. Le jour de mon accouchement, j'étais chez la mère de baba. C'était la femme la plus
méchante du monde mais c'était ma belle mère. La coutume voulait que mon premier enfant naisse
sous ses yeux.

Baba et moi nous aimions même si notre mariage était forcé. Je ne voulais pas de lui mais comme il
était riche, mes parents m'y avaient obligé. Un peu un peu j'ai vu qu'on pouvait rester ensemble. Il
était très beau, riche et savait bien faire l'amour.

ADÉLAÏDE : heee mamie... Laisse certains détails

Mamie Esther : ma fille, je laisse les détails à qui ? Tu dois tout savoir pour mieux comprendre...
Comme je le disait, tout c'était bien passé. Le jour de mon accouchement il y'a cependant eu une
petite scène très étonnante. Peut-être c'était juste mon imagination mais bon, mieux je te dis.

ADÉLAÏDE : voilà, c'est de ce genre de détails que je parle.

Mamie Esther : j'avais accouché normalement avec mes fesses. Comme c'était mon premier
accouchement, je me sentait très fatigué du coup je voyais flou. La sage femme tenait l'enfant dans
les bras, elle ne l'avait même pas posé sur ma poitrine comme on le fait ici chez nous. J'avais un peu
fermé les yeux et quand je les avais ouvert, Baba tenait l'enfant entre les mains. Il l'avait ensuite
passé à sa mère et sa mère l'avait passé à son père avant de le remettre à la sage femme. C'est ce qui
s'était passé dans la salle.

ADÉLAÏDE : peut-être qu'ils saluaient juste l'enfant. Je ne pense pas que quelque chose de particulier
se passait. Continue mamie.

Mamie Esther : après ça, la sage femme avait posé l'enfant sur ma poitrine. On avait lavé l'enfant,
lavé mon sein et je donnais même déjà le lait à l'enfant. Pendant deux jours tout se passait très bien
mais baba avait un peu changé. Il était triste, fâché, il ne prennait même pas l'enfant dans ses bras. Il
ne parlait pas et refusait que je lui dise quoi que ce soit. Je m'étais dit que c'était juste le fait de
devenir papa qui le dérangeait.
ADÉLAÏDE : je me dis aussi la même chose. En tout cas, quand je vais l'interroger, il va me dire.

Mamie Esther : une nuit je donnais le sein à l'enfant comme d'habitude. C'était son quatrième jour
de vie. Il était très calme mais à un moment il a commencé à pleurer. Son père venait de nous
rejoindre dans la chambre. L'enfant a pleuré, pleuré et pleuré sans s'arrêter. Je n'arrivais pas à le
calmer, j'ai aussi commencé à pleurer. À un moment mon enfant ne pleurait plus. J'étais fière qu'il se
soit endormi. À ce moment, baba est sorti de la chambre sans rien dire tout comme il n'avait rien
dire depuis son arrivé. J'ai posé mon fils sur le lit et je me suis aussi couché.

ADÉLAÏDE : mamie, il n'y avait que toi et la famille de baba ?

Mamie Esther : rien que nous. Au petit matin, l'enfant n'était toujours pas réveillé. Je me disais
qu'après avoir autant pleuré la veille, il devait être très fatigué. Je l'avais laissé sur le lit et j'étais sorti
laver ses vêtements. Mon mari était toujours dans le même état, il ne parlait pas. Ma belle mère et
son mari étaient plutôt très joyeux ce jour. Ils mangeaient une viande de brousse pour le déjeuner.
Mon mari ne voulait pas manger, même sa mère ne lui redonnait pas le sourire. Dans tous les cas, les
habits de l'enfant étaient mon plus grand soucis. Une fois cela fait, j'était retourné dans la chambre
pour voir mon petit. Il dormais toujours. Cette fois j'ai un peu ressenti un pincement sur mon cœur.
Je me suis aussi rapproché. Je l'ai touché mais il était très moue, il ne bougeait même pas. Mon cœur
a commencé à me faire mal, mon corps tremblait. J'ai un peu secoué l'enfant mais rien, il ne bougeait
même pas. J'ai crié que heee, mon enfant. J'ai appelé tout le monde. Je suis tombé sur mes genoux,
les mains sur la tête et mes yeux ouverts. On a tout fait, mon enfant ne s'est pas réveillé. À un
moment mon mari est arrivé, il a touché le visage de l'enfant et il s'est retourné vers moi. '' tu as tué
notre fils ? " c'est comme ça que mon calvaire a commencé.

ADÉLAÏDE : Mamie... Ma mamie...

Mamie Esther pleure, cette histoire sera toujours son point faible. Si au moins elle n'avait pas été la
principale accusée, peut-être son cœur aurait-il oublié cette douleur ? Sa petite fille plonge dans ses
bras pour la réconforter. Elles restent ainsi sans se parler pendant cinq minutes.

ADÉLAÏDE : mamie, ne pleure plus. On va chercher ce qui était arrivé à ton fils. On va interroger tout
le monde. Où se trouve la sage femme qui t'avait fait accouché ? On doit aussi interroger Baba.

#À_suivre

#Gardons_Espoir
#king_hope_story
#ADÉLAÏDE_LA_FILLE_VAMPIRE

#ÉPISODE_4

Après le récit de Mamie Esther, elles ont repris la route de la maison. Elles sont beaucoup plus
calmes. Mamie Esther ne cesse de ressasser son passé. Une fois sur place, elles font les petits travaux
de soirée et la cuisine jusqu'à la tombée de la nuit. L'enquête d'Adélaïde va commencer le jour
suivant. Elle ne sait pas qu'elle se jette dans une histoire pleine de tournures. En ce moment, elle est
encore une jeune innocente qui veux laver le nom de sa grand-mère.

La nuit est plutôt calme et paisible. Elles dorment à point fermé jusqu'au petit matin. ADÉLAÏDE est la
première à ouvrir les yeux. Mamie Esther est couchée à ses côtés et dort encore. Elle regarde sa
grand-mère, elle lui sourit et lui parle.

ADÉLAÏDE : je suis venue dans ce village montrer à tout le monde que ma mamie n'est pas une
sorcière. Je sais au plus profond de mon cœur que tu n'as pas fait ce dont les gens t'accusent.
Aujourd'hui nous allons être en mode détectives privés.

Mamie est toujours profondément endormi. ADÉLAÏDE ne cesse de lui parler.

ADÉLAÏDE : aujourd'hui on cherche d'abord la sage femme jusqu'à trouver. On part ensuite parler
avec Baba de gré ou de force. On interroge tous les gens qui étaient présents à cette époque. On ne
doit épargner personne. Plus jamais ma mamie ne doit se lamenter alors que c'est elle la victime.

ADÉLAÏDE fouille dans sa tête, elle est assez intelligente pour relier tous les évènements de ce jour.
Elle ramasse son petit cahier au chevet du lit et se met à écrire en parlant.

ADÉLAÏDE : le comportement de Baba et de ses parents ressemble à celui des sorciers massa... Ou
bien c'est moi qui ne comprend rien ? Ce qui est sûr et certain c'est que cet enfant a été tué et que
Mamie n'y est pour rien.

Pendant qu'elle joue à la grande détective, mamie se réveille et la rejoint. Elle est heureuse de voir sa
petite croire en elle. Après avoir noté tout ce qu'elle a sous entendu de l'histoire, il faut se mettre
quelque chose sous la dent et donner les médicaments de mamie Esther. Tout est fait à la hâte.
Mamie Esther : c'est vrai que la sage femme est en retraite depuis longtemps mais elle vit très très
loin d'ici. On doit vite aller au carrefour prendre le taxi. Si on veut poser des questions à beaucoup de
personnes aujourd'hui, nous devons vite faire.

ADÉLAÏDE : mamie on ne va rien dire à Baba. Il doit être la dernière personne à être interrogé et tu
vas me laisser le faire. Je saurai de quelle manière lui poser mes questions.

Mamie Esther : ma fille, tu penses un peu comme moi ? Tu trouves aussi que le comportement de
cette famille était très différents et bizarre, n'est-ce pas ?

ADÉLAÏDE : oui mamie. Ne tirons pas de conclusion, on peut ouvrir nos Bouches pour dire quelque
chose qui n'est pas ce et on nous chasse une fois du village... Bon, nous sommes prêtes. Partons.

Mamie Esther : on va partir loin, je dois être bien chaude. Tu mets tes bons habits et tu ne me dit
même pas de mettre ma veste et ma Perruque ? Tu ne sais pas que ta mamie a encore du répondant
? On peut arrive là-bas on trouve un beau grand-père célibataire. Je ne peux pas jouer avec mes
chances.

ADÉLAÏDE : héee mamie... Tu portes tout tes bons habits que maman avait envoyé, tu pars au
champs avec.

Mamie Esther : ma fille, je vais rester faire quoi avec dans ma valise ? Ça ne fait rien là-bas. Autant
mettre ça pour faire gonfler le cou des gens. Qui d'entre eux a déjà un jour mis une veste en "cu"?
Qui ???

ADÉLAÏDE : mamie c'est veste en cuir... Hahaha...

Mamie Esther : la différence est où ? Prends ça dans la chambre, je mets ça on part. J'ai déjà pris
l'argent du transport. Si on arrive avant huit heures, on va rattraper le deuxième taxi. Prenons aussi
un peu d'arachide pour grignoter en route.

Chose dite, chose faite. En moins d'une dizaine de minutes, elles sont au carrefour, attendant la
voiture. La sage femme vit dans le village voisin. À ce jour, elle doit déjà être une grand-mère un peu
plus âgée que mamie Esther. Elle n'a pas remis les pieds au village depuis la mort du petit enfant.
Les taxis ne veulent pas s'arrêter car connaissent mamie Esther. Personne ne la veut dans son taxi.
Deux taxis non pleins sont passés. Mamie Esther est prise de colère et décide de prendre les choses
en main.

Mamie Esther : si le troisième taxi ne s'arrête pas, c'est que ce n'est pas moi. Prête moi ta ceinture et
ton chapeau.

ADÉLAÏDE a sur elle une ceinture type police et le chapeau qui va avec. Mamie esther a dans sa
poche un sifflet. Elle compte user de toutes ses connaissances pour entrer dans le taxi qui se pointe à
l'horizon. Elle noue la ceinture autour de ses hanches et met le chapeau. La veste en cuir lui donne
tout l'air d'un inspecteur. Elle sait que ça ne va marcher que pour quelques secondes, le temps pour
elle de glisser dans le taxi.

À l'approche du taxi, elle se met en plein milieu de la route et siffle de toutes ses forces. Le taxi gare
sur le côté. Le temps pour lui de demander ce qui se passe, mamie Esther ouvre la portière et entre.
ADÉLAÏDE suit le mouvement.

Mamie Esther : entre, mon fils. Tu vas nous laisser au premier village après magouka. Fais vite, nous
sommes pressés.

Les deux passagers remarquent le visage de mamie Esther lorsqu'elle remet le chapeau d'Adélaïde,
morte de rire depuis le début de la scène. Un passager s'écrit,

-c'est la sorcière... Je ne reste pas dans ce taxi

Mamie Esther : si tu paie le taximan avant de sortir, c'est mieux. Sinon, tu poses tes fesses là et tu
nous laisses avancer.

-le payer qu'il m'a porté d'où à où ? Je sors ici et je ne paye pas.

Taximan : mamie, s'il te plaît sort de ma voiture. Je t'en prie je ne veux pas perdre tous les clients de
la journée.

Mamie Esther : après toutes mes tactiques pour entrer, tu me demande de sortir ? Hahaha, viens me
porter on voit. Tu es même bête, au lieu d'entrer et de tout bloquer, tu es là tu me cognes la tête. Je
suis d'abord bien fatiguée.
Mamie est bien installée et ne compte bouger pour rien au monde. Les autres n'ont pas d'autre choix
que de suivre le mouvement. Le petit voyage commence, ils en ont pour une heure de temps sur la
route. ADÉLAÏDE pose la tête sur la poitrine de sa mamie et ferme les yeux. Elle imagine ce jour où
elle clamera haut et fort toute la vérité à tout le monde.

Ça roule avec prudence, ils arrivent à temps à bon port. En sortant du taxi, mamie ne manque de
créer un petit rafuge.

Mamie Esther : comme je suis sorcière, est-ce que je dois payer ? C'est l'argent des gens que j'ai
mangé comme ça. Je paye encore ?

Tous la regardent. Elle rit et remet l'argent au conducteur.

Un vent glacé circule dans le village, il n'est pas annonciateur de bonne nouvelle. Mamie n'a pas un
bon pressentiment, son cœur ne lui dit pas de bonnes choses.

Mamie Esther : jusqu'à les choses vont bien se passer ? J'ai l'impression qu'on est en train de vouloir
réveiller mes morts. Ma fille, je crois qu'on devrait laisser tomber. Ça va mal tourner.

ADÉLAÏDE : nous sommes déjà là, allons seulement. Je crois que c'est mieux. Allons chercher la vérité.

Elles prennent la route menant au domicile de la sage femme. Mamie connaît très bien la route.
Après dix minutes de marche, elles y sont. La maison semble abandonné. Elle est bordée de hautes
herbes mais la porte centrale est ouverte et une chaise y est posée. Elle est habitée.

ADÉLAÏDE : mamiii... Cette maison est comme une maison hantée.

Mamie Esther : maison hantée c'est encore quel genre de maison ma fille ?

ADÉLAÏDE : laisse tomber mamie, allons voir.

Mamie avance au pas de course avec toute se brutalité légendaire. ADÉLAÏDE est cachée sous ses
pieds et guette d'un œil devant elle. Une fois devant la porte, mamie jette le ton de sa voix assez loin
pour se faire entendre par le voisinage.
Mamie Esther : AYOOOOOO... OUOU... IL Y'A QUELQU'UN ? HEIN ?

une jeune dame sort de la maison, les yeux fatigués. Elle était sûrement endormi.

Mamie Esther : hey ! Bonjour ma fille. On t'a réveillé ? Weer, on vient comme ça voir la grand-mère.
On doit lui parler.

-bonjour mamie, grand-mère dort encore. Je vais la réveiller, entrez.

Mamie Esther : d'accord ma fille, merci. Après tu coupes les herbes sur votre cour nor, ça fait comme
si c' était une maison abandonnée. Je ne pouvais même pas imaginer qu'une jeune femme puisse y
habiter.

ADÉLAÏDE : mamie...

Mamie Esther : c'est quoi ? J'ai dit quoi ?

Elles sont installées et mises en attente. La sage femme sort de sa chambre, tenant sa canne en main.
Elle semble ne rien voir. Elle cherche son siège des mains. ADÉLAÏDE veut se lever pour l'aider.

Sage femme : ne bouge pas de ton siège, personne ne doit récolter ce que l'autre a semé.

ADÉLAÏDE reste sur place. Elle réussit à se poser sur son siège en bambou. Elle ne voit personne mais
sait déjà de qui il s'agit.

Sage femme : Esther, tu en as mis du temps. Je n'attendais plus que toi pour partir.

Mamie Esther : tu voyages ? Tu m'attendais pourquoi ?

Sage femme : quand on sème, on doit moissonner. Les dieux ont décidé de me punir alors que je suis
encore sur la terre. Je veux être libre, je veux partir. Je n'en peux plus, personne ne peut supporter ce
que je vis depuis que la foudre m'a frappé.
Mamie Esther : nous sommes là juste pour te poser...

Sage femme : j'ai vu votre arrivé et je connais l'objet de votre visite. J'ai toutes les réponses à vos
questions et je vais tout vous dire. Esther, tu as raison, ton petit enfant n'est pas mort comme ça et
ce n'est pas toi qui en est la responsable. Ce sont eux qui ont pris l'enfant.

ADÉLAÏDE : qui ? Eux qui ?

Elle n'arrive plus à parler. Elle regarde droit devant elle, elle semble voir quelque chose que personne
d'autre ne voit. Elle tremble, elle coule des larmes. Sa bouche se ferme, ses bras se paralysent. Elle
grelotte sur place.

ADÉLAÏDE : mamie, qu'est-ce qu'elle a ? Il se passe quoi ? Mamie, j'ai peur. J'ai très peur.

Mamie Esther : viens ma fille, partons. Si on veut attendre de voir ce qui se passe, on risque finir
comme ça.

Sage femme : ADÉLAÏDE... ADÉLAÏDE... ADÉLAÏDE... Ils t'ont choisi.

ADÉLAÏDE : mamie... Que dit-elle ?

Mamie pousse sa fille devant et elles sortent de la maison en course. Une fois à l'extérieur, elles ne
s'arrêtent pas. Elles passent par les champs, raccourci pour arriver au carrefour un peu plus
rapidement. Mamie tient fermement la main de sa petite fille et avance avec crainte.

Après dix minutes de marche, elles ne sont toujours pas arrivées au carrefour, ça devient inquiétant.

ADÉLAÏDE : mamie, depuis qu'on marche, le champs ne finit pas ?

Mamie Esther : ne panique pas, ma petite. Ne panique pas. Laisse moi réfléchir, je dois réfléchir.
C'est pourtant la bonne route, je ne me suis pas trompé. Peut-être, nous devons retourner sur nos
pas.

ADÉLAÏDE : mamie qu'est-ce qui se passe ?


Mamie Esther : nous avons percé l'abcès et le pus est en train de sortir. Je pense que cette histoire
est plus profonde qu'elle en a l'air. Elles retournent sur leur pas mais se rendent compte qu'elles
tournent en rond. Elles ont beau marcher, elles se retrouvent au même endroit. Cette fois, il y'a une
grotte de pierres noires en face d'elles.

ADÉLAÏDE : c'est quoi cet endroit ? Depuis on a rien vu de tel.

Mamie Esther : moi même je ne comprends rien. On ne bouge plus, je vais appeler ta mère. On n'est
pas très loin de la ville, elle va venir nous chercher dans moins d'une heure. Restons assises ici.

Elle posent leur fesse sur une touffe d'herbe. Mamie téléphone a Anastasie.

Mamie Esther : MA FILLE, PARDON SEULEMENT, VIENS NOUS CHERCHER. NOUS SOMMES PERDUS À
NKOM, DANS LE VILLAGE VOISIN LÀ OÙ IL Y'A LA SAGE FEMME LÀ. JE NE SAIS PAS SI ON A
CONFONDU DE ROUTE. ON NE SE RETROUVE PAS. IL Y'A MÊME LES CAILLOUX NOIRS DEVANT NOUS.

Anastasie : mama, vous êtes allées chercher quoi aussi loin ? C'est encore quelle histoire comme ça ?
Restez sur place, j'arrive. Surtout il faut rester joignable.

MAMIE ESTHER : ON VA MÊME BOUGER QU'ON PART OÙ ? ON MARCHE COMMENT OOO, ON SE


RETROUVE AU MÊME ENDROIT. PARDON, MARCHE VITE.

Anastasie : je vais demander aux gens plus proches de venir vous chercher. On est déjà en train
d'appeler Baba. On arrive mama, surtout ne bougez pas. Dis à ADÉLAÏDE d'activer son GPS.

Mamie Esther : Adee, que tu actives ton JPIESS.

Malgré la prononciation, ADÉLAÏDE comprend de quoi il s'agit et active le GPS de son téléphone.
Pendant que mamie Esther parle avec sa fille, ADÉLAÏDE regarde dans la grotte et frottant comme
toujours, la petite dent de chien qu'elle nomme de porte bonheur. Peut-être était-ce devenu un
porte malheur ?

En retournant la dent sur ses doigts, un faux geste expose sa paume de main et la dent lui laisse une
petite fissure. Des gouttes de sang coulent, ADÉLAÏDE porte directement sa main dans la bouche,
laissant tomber la dent. Curieusement, cette dent roule entre les herbes jusqu'à se retrouver à
l'entrée de la grotte de pierre noire.

ADÉLAÏDE : mon porte bonheur... Mamie, je vais ramasser ma chose là-bas...

Mamie est concentrée à expliquer à sa fille comment elles en sont arrivées là. ADÉLAÏDE se lève et
avance vers la grotte. Elle se baisse et ramasse la dent. Quand elle se retourne pour rejoindre mamie
Esther, elle ne voit plus personne.

Mamie Esther de son côté raccroche le téléphone et se tourne vers sa petite fille.

Mamie Esther : j'ai déjà tout expli...

Elle ne voit personne. Elle regarde autour d'elle, il n'y a pas d'Adélaïde à l'horizon. La grotte de Pierre
noire a disparu et le carrefour est juste devant elle. Mamie fouille encore et encore, elle crie, elle
hurle le nom de sa petite fille sur tout les horizons mais rien.

Mamie la cherche en pleurant, en suppliant, en demandant pardon même pour des fautes qu'elle n'a
pas commise.

Mamie Esther : ne la prennez pas comme ça. C'est ma part de souffle, c'est ma vie. ADÉLAÏDE...
ADEEE... MA FILLE SI TU M'ENTENDS, VIENS ON RENTRE À LA MAISON. ON NE VA PLUS CHERCHER
CETTE VÉRITÉ. VIENS ON PART AU CHAMPS FINIR LA RÉCOLTE. heee... Je vais dire quoi aux gens ? J'ai
mis l'enfant de quelqu'un où ? Je vais devenir quoi ? J'ai volé la chose de qui et je n'ai pas remis ? Je
demande pardon, pardonnez... ADÉLAÏDE... ADÉLAÏDE... ADEEE...

À bout de force, mamie Esther tombe sur ses genoux, s'écroule sur le sol et perd connaissance.

#À_suivre

#Gardons_Espoir

#king_hope_story
ADÉLAÏDE_LA_FILLE_VAMPIRE

#EPISODE_5

Mamie est restée par terre, inconsciente jusqu'à l'arrivée des secours. Anastasie et son mari ont fait
un déplacement assez rapide. Baba et des fils du village Magouka sont également de la partie. Ils se
sont tous retrouvé devant la broussaille que mamie a indiqué.

Anastasie n'attend pas, elle se lance dans les champs et se met à crier haut et fort le nom de sa fille
puis celui de sa mère. Après quelques pas, elle aperçoit mamie allongée sur la sol, ne bougeant pas.
Une boule se forme dans son cœur, une vitesse épouse ses pieds et elle s'arrête devant sa mère, les
genoux à terre.

Anastasie : mama... Mamaaaaaaa... VENEZ, VOICI MAMA. VENEZ VITE...

aux pas de course, les autres arrivent. George, le mari d'Anastasie est médecin. Il se rapproche de
Mamie et lui touche la tête, ouvre ses yeux et regarde.

George : elle a juste perdu connaissance. Elle va se réveiller très bientôt. Où est ADÉLAÏDE ? Où se
trouve notre fille ?

Baba : parce que vous pensez que vous allez encore la voir ? Quand on vous parle, vous aimez faire
ce qui vous passe par la tête. Je suis sûr qu'elle a fait avec cet enfant ce qu'elle avait fait avec le
nôtre.

Anastasie : Baba, si tu n'as rien d'intéressant à dire, tu peux retourner au village. Quand mama va se
réveiller elle va nous dire où se trouve ADÉLAÏDE.

Baba : nous sommes là, nous ne partons nulle part... Ha ! Elle se réveille...

Mamie ouvre progressivement les yeux, bouge légèrement la tête. Tout ce qu'elle a en tête c'est le
prénom de sa petite fille. Elle ne voit que cela.

Mamie Esther : ADÉLAÏDE... Adeee... Tu es où ? Viens on rentre à la maison.


Anastasie : mama, où se trouve ADÉLAÏDE ? Mama, elle est où ? Elle est déjà à la maison ? Tu lui as
demandé d'aller chercher de l'aide ? Elle a pris quelle direction ?

George : son téléphone sonne mais elle ne décroche pas. Elle prend toujours mes appels.

Mamie Esther : on était assise, je parlais avec toi au téléphone. C'est comme ça que je retourne ma
tête, elle n'est plus là. J'appelle son nom, elle ne répond pas. Je regarde et je ne vois plus les caillou
noirs qu'il y'avait à côté de nous. Je la cherche partout mais elle n'est nulle part. ADÉLAÏDE... Viens on
rentre... Je vais dire quoi au gens ? Hein ma fille ?

Anastasie : mama, tu es en train de dire que tu ne sais pas où se trouve ma fille ? Que tu ne la vois
plus ? J'espère que tu me fais une blague. Dis-moi où est-ce que tu as mis ma fille. Parle mama,
donne un indice pour qu'on commence à la chercher.

Mamie Esther : j'ai cherché ADÉLAÏDE partout mais je ne la retrouve pas. Je ne sais pas où elle est
passée. C'est comme si elle se cache seulement. On doit continuer à la chercher.

Anastasie pose les mains sur la tête en regardant son mari. Baba déploie les jeunes hommes et les
recherches commencent. Mamie est laissée sur place. Anastasie fait équipe avec son mari. Pendant
des heures, ils cherchent sans trouver. George s'arrête un moment et passe un coup de fil avant de
rejoindre sa femme qui cherche un être humain sous des pierres, montrant ainsi son désespoir.

Anastasie : tu appelais qui ?

George : la police ! Écoute chérie, si cet enfant n'est pas retrouvé, ta mère répondra de cela devant la
justice. Si on ne retrouve pas ma fille, je vais traîner cette femme devant les autorités. Si tu t'y
oppose, tu iras rester dans ton village.

Anastasie : mais... Ne tire pas ce genre de conclusions. Nous cherchons encore, nous allons la
retrouver. Tu ne peux pas dire qu'on ne va pas la retrouver. Elle doit bien être quelque part. Ma fille
ne s'est pas évaporée. Elle est quelque part... ADÉLAÏDE... Ma fille est quelque part.

Pleurer ou chercher ? Cette mère ne sait plus quoi faire. Les lueurs de la nuit se présentent.
ADÉLAÏDE reste introuvable. Mamie est toujours sur le sol, pleurant toutes les larmes de son corps.
Anastasie est assise sur une pierre, laissant la police faire les recherches. Son mari sionne dans les
parages, en colère et désemparé.
La nuit tombe, tous sont obligés de rentrer. Au retour, Anastasie passe devant sa mère sans la
regarder. Mamie se sent coupable, elle s'écrit,

Mamie Esther : ma fille, ne me laisse pas ici. Ma fille, on va la retrouver. Ne me laisse pas ici.

Anastasie s'arrête et revient sur ses pas.

Anastasie : si on ne retourne pas mon enfant, je vais oublier que j'ai consommé ton sein. Mama, je
vais t'oublier et tu vas payer le prix fort. Tu as intérêt à me remettre mon enfant. Tu es la seule à
savoir ce que vous êtes venus chercher dans cet endroit.

Baba : tout ce que nous faisons ici ne sert à rien. La petite ne reviendra pas. Esther a déjà fait son
travail. C'est comme ça. Les enfants du village disparaissent tout le temps à cause d'elle. Je vous ai
bien prévenu. Nous en sommes là.

George : cette femme ne va pas rentrer chez elle ce soir comme elle le pense.

Anastasie : s'il te plaît chéri, attendons encore un peu. Continuons les recherches s'il te plaît. Ne fais
pas ça.

George : sorcière ou pas sorcière, cette femme sait où se trouve ma fille. Qu'on l'amène au
commissariat. C'est Là-bas qu'elle va passer la nuit. Ma fille se trouve quelque part entre ses mains.
Elle doit dire la vérité et c'est la police qui peux la faire parler.

Anastasie : non... Je refuse. Elle... Ne la prenez pas...

Elle ne fait pas le poids contre les fils du village qui soulèvent sa mère du sol tel un sac. Mamie ne dit
rien, elle ne se bat pas. Elle se laisse aller.

Anastasie tombe sur ses genoux. Elle pleure mais son mari ne la regarde pas. Il la laisse sur place et
suit la police qui amène mamie au commissariat. Baba reste avec elle.

Baba : lève toi, ma fille. Ça ne sert à rien que tu te laisse aller comme ça. Nous devons les rejoindre
au commissariat pour entendre ce que ta mère a à dire. Si elle parle, on va retrouver ta fille. Enfin...
Je l'espère hein. Les choses mystiques ne sont pas faciles à résoudre.
Anastasie : Baba, elles sont venues faire quoi ici ? Il y'a quoi dans ce village pour qu'elle face un
déplacement aussi long pour arriver là ?

Baba : elle va le dire au commissariat. Si elle ne le fait pas là-bas, on va l'amener à la chefferie. Les
sorciers du chef vont la faire parler. Dans tous les cas, elle va parler. Lève toi et partons. Ne reste pas
ici comme ça.

Anastasie : si elle sait quelque chose et qu'elle nous ment, c'est moi qui vais lui pourrir la vie. Je vais
oublier qu'elle est ma mère. Je vais tout oublier sur elle. Je te jure Baba, je vais nuire à la vie de cette
femme.

Baba : je vous ai toujours dit de ne pas vous approcher d'elle. Je sais ce qui s'est passé, je sais qui elle
est. Je sais d'où elle vient et ce qu'elle est capable de faire.

Il s'en va. Anastasie ne sait plus quoi penser. Elle finit par se lever et rejoindre son mari dans la
voiture. Celui-ci ne parle pas. Il démarre et se dirige vers le commissariat. Sur le chemin, les jeunes
hommes de Magouka font de leur mieux pour éparpiller la nouvelle en y ajoutant du piment. Au bout
d'une heure de temps, ils sont tous de retour au village, à la brigade de Magouka. Il sonne vingt
heures.

Mamie est assise à même le sol. Deux policiers sont à ses côtés, tenant des matraques. Le
commissaire la regarde. Il connaît sa réputation de sorcière.

Commissaire : Mamie, on ne va pas passer par quatre chemins. Tu vas tout simplement nous
raconter ce qui s'est passé. Tu vas nous dire ce que tu es allée faire dans ce village avec l'enfant.

Mamie se sent fatiguée. Elle n'arrive pas à parler. Elle est faible. L'heure de ses médicaments passe.

Anastasie : s'il te plaît mama, dis quelque chose. Dis leur ce qui s'est passé. Je t'en supplie.

Mamie : ADÉLAÏDE m'a dit qu'on pouvait prouver mon innocence. Elle a dit qu'on devait aller
chercher la vérité...

Mamie raconte tout ce qui s'est passé dans les moindres détails. Peut-être est-ce son honnêteté qui
l'a enfoncé plus que jamais ? Après avoir entendu cela, tous sont pris de peur.
Anastasie : MAMA... RENDS MOI MA FILLE. MAMA REND MOI MA FILLE. REND MOI MON ENFANT...
MAMAAAA...

Anastasie saute vers sa mère mais est retenue par son mari. En ce moment elle oublie qu'il s'agit de
sa génitrice. Elle hurle à se faire entendre par tout le village.

Anastasie : tu es une sorcière. Tu as mis mon enfant où ? Tu n'es qu'une sorcière. Enfermez la et
qu'elle me rende mon enfant. Elle ne sortira pas d'ici tant qu'on aura pas retrouvé ma fille.

Mamie couvre son visage avec ses mains. Elle pleure sans s'en lasser. Elle n'a plus rien à dire. Toute la
vérité de son être a été dite. Elle est conduite dans une cellule de la brigade où elle est enfermée.

Dans le froid, elle ne comprend pas ce qui arrive à sa vie.

Mamie Esther : si vous voulez me prendre, prenez moi. Partez avec moi. Je veux mourir. Je ne veux
plus vivre. Ça sert à quoi de continuer à vivre ? Me voici en prison. Voici ma vie.

Dans l'obscurité, elle ne s'est pas rendu compte qu'elle n'était pas seule dans cette cellule. Elle
continue ses lamentations.

Mamie Esther : que je marchais avec l'enfant jusqu'à elle a disparu. Ce n'est pas la malchance que
c'est quoi ? Voilà, j'ai tout perdu. Je suis née pour souffrir. Maintenant je vais encore faire quoi ? Hé
seigneur, je paye pour les erreurs de qui ? Je n'ai jamais volé la chose de quelqu'un. Je n'ai jamais
menti à qui que ce soit. Seigneur tu connais mon cœur, tu sais ce que je suis. Je ne connais pas la
route de la sorcellerie. Tu sais à quel point j'aime ma petite fille et mes enfants. Tu sais que jamais je
ne lui aurais fait du mal. Tu sais...

-il sait aussi que si tu continue à nous nuire les oreilles, je vais te boxer, lance une voix d'homme.

-On n'arrive pas à dormir à cause de toi, Enchaîne une seconde voix. C'est de notre faute si tu te
retrouve ici ?

Mamie Esther regarde autour d'elle mais l'obscurité l'empêche de voir qui que ce soit.
Mamie Esther : IL Y'A QUI ICI ? IL Y'A LES BANDITS ICI. WOUTILILI... VENEZ M'ENLÈVER D'ICI. IL Y'A LES
BANDITS ICI.

les bruits de Mamie empêche tout le monde de fermer l'œil. Un policier arrive en colère. Il tient une
torche en main. Après avoir ouvert la cellule, il fixe mamie dans les yeux. Il lève sa matraque et est
prêt à donner un violent coup sur le dos de la vieille dame mais est tout de suite arrêté par un des
prisonniers.

-tu vas vraiment frapper cette grand-mère ? Son problème c'est la lumière. Si vous voulez dormir,
donnez lui une torche. Sinon personne ne va fermer l'œil aujourd'hui.

Policier : c'est une sorcière, cette femme. J'espère qu'elle ne va pas vous manger la nuit.

-donne d'abord la torche.

Le policier n'a pas d'autre choix que de laisser la torche. Mamie veut savoir avec qui elle dort. Elle
torche les deux hommes mais ne remarque pas leur visage.

Mamie Esther : vous n'êtes pas de ce village. Vous êtes qui ? Vous vous appelez comment ? Vous êtes
en prison pourquoi ?

Le plus bavard, Pascal, prend la parole.

Pascal : donc comme on t'a aidé à avoir la lumière, tu nous remercie comme ça ? En tout cas je
m'appelle Pascal et mon ami c'est Yomi. Nous sommes ici par erreur. Demain nous allons sortir. C'est
pour toi que ça doit être très grave. Tu as mangé qui ? On entend seulement sorcière partout.

Yomi : on ne peut pas dormir ? On doit bien pouvoir fermer l'œil, n'est-ce pas ? Sorcière ou pas
sorcière, enlève la torche sur les yeux des gens et on dort. Après ça, on aura tout le temps de faire les
présentations.

Mamie Esther : je vais dormir comment ? Ma petite fille a disparu comme ça que fioup. Je reste avec
l'enfant jusqu'à après je ne la vois plus. Maintenant on m'arrête que j'ai mangé mon enfant. Je vais
devenir quoi ? Je vais la chercher où ?
Les deux hommes se regardent et sourient. Ils se connaissent et connaissent leur travail. Ils viennent
de tomber sur ce qu'ils appels un pointage. Yomi qui voulait dormir ouvre grandement les yeux et se
rapproche de mamie.

Yomi : en faite, eurr mamie, nous sommes des détectives privés. Nous sommes ici personne erreur,
nous...

Mamie Esther : mon fils Est-ce que je connais détective ? C'est quoi comme ça ?

Pascal : ça veut dire qu'on cherche les gens qui sont perdus et on les retrouve en moins d'une
journée. Dès que quelqu'un se perd, on le retrouve. C'est comme ça que nous on fonctionne.

Mamie Esther : donc vous pouvez retrouver ma petite fille ?

Yomi : tu doutes ? Nous avons passé nos vies à chercher et à trouver les enfants perdus en ville. Nous
sommes forts et réputés pour ça. Il faut nous faire confiance. Mamie dès qu'on va commencer à
chercher ta petite fille, on va la retrouver. Donne nous une seule journée et on va revenir avec elle.
Tu doutes ?

Mamie Esther : on va alors faire ça comment puisque vous êtes enfermés ici ? On va la chercher
comment ?

Pascal : il n'y a pas de problème. Demain matin nous allons sortir. Tu n'as qu'à nous raconter ce qui
s'est passé. Dès qu'on sort, on commence les recherches. Le soir on viendra te remettre ta petite
fille.

Yomi : sauf qu'on ne travaille pas gratuitement. On doit être payé et bien payé. Dès qu'on est payé,
on travaille.

Mamie Esther : je vais dire à Anastasie de vous payer et...

Yomi : nooonnnn mamie, c'est toi qui doit nous payer. Il ne faut parler de nous à personne. Dès que
tu vas parler, tout va être gâté.

Dans un engouement sans pareille, l'idée de savoir que ces gens peuvent l'aider la broie de toute
réflexion.
Mamie Esther : j'ai mon champs que j'ai vendu dernièrement. Je vais alors vous donner l'argent de
ça. J'ai aussi mes sacs de pommes à la maison que j'ai récolté. Vous pouvez aussi prendre ça. Pardon
mes fils, il faut chercher mon enfant jusqu'à retrouver. Je sais que je vais devenir quoi dans la vie si
on ne la retrouve pas ? On peu souffrir comme moi ? Pourtant je n'ai jamais pris la chose de
quelqu'un dans ma vie.

Pascal : Mamie, compte sur détective Yomi et détective Pascal. On va retrouver ta fille. Il faut d'abord
nous indiquer la route de ta maison et là où nous pouvons prendre l'argent pour commencer le
travail.

#À_suivre

#Gardons_Espoir

#king_hope_story
#ADELAÏDE_LA_FILLE_VAMPIRE

#EPISODE_6

Mamie refuse d'ouvrir son esprit. Elle est tout de suite embobinée par ces jeunes qui arrivent à lui
donner une lueur d'espoir.

Yomi : je suis sûr et certains qu'elle s'est juste perdue en voulant retrouver le chemin. Sûrement elle
doit être en train de chercher par quel moyen rentrer à la maison. Tu n'as pas à t'en faire mamie, dès
qu'on nous libère le matin, on prend notre matériel de travail et on commence le boulot. Sauf que
notre véhicule n'a plus d'essence. Il faut qu'on carbure d'abord.

Pascal : la façon que le carburant est cher dans ce village hein, je ne sais pas comment on va faire
pour aller commencer le travail. Même une pièce, nous n'avons plus. La police nous a complètement
vidé après nous avoir arrêté pour rien. Juste parce qu'ils ont vu que nous étions un peu riche.

Yomi : même le téléphone n'a plus de crédit pour qu'on appelle en ville prévenir que nous allons
rester un peu plus longtemps pour retrouver la petite fille de mamie.

Mamie Esther : mes fils, on va vite remédier à ça. Il faut seulement que vous fassiez attention. Chez
moi il doit y avoir beaucoup de personnes pour fouiller. Vous allez faire comment pour prendre
l'argent du travail ? Ça sera seulement l'avance. Vous allez prendre le reste à la fin de la mission.

Yomi : nous compatissons à ta douleur mamie. On va faire comme tu dis. Indique nous bien la maison
et raconte nous une fois de plus ce qui s'est passé entre ta petite fille et toi. Il faut bien nous donner
les détails pour qu'on puisse bien suivre ses traces.

Pascal : Mamie, éteint un peu ta torche avant de raconter s'il te plaît. Mes yeux vont me déranger le
matin, je ne pourrai pas bien chercher ta fille.

Mamie exécute et se met à indiquer non seulement le chemin pour arriver à la maison mais celui
menant à sa caisse de réserve. Après avoir entendu le plus important, les deux détective
s'endorment, laissant mamie raconter l'histoire avec un vent glacial qui passe sur son corps sans
protection véritable.

Sans vraiment le vouloir, Mamie tombe de sommeil au petit matin. Elle est réveillée au même
moment que ses détectives par un officier.
Officier : Mamie, tu as de la visite

Mamie est amené dans le bureau du commissaire. Sa fille l'y attend.

Mamie Esther : Anaaa... Anastasie... Ma file il faut m'écouter s'il te plaît. Je n'ai pas faut de mal à ma
petite fille, je ne sais pas ce qui s'est passé. On voulait juste montrer aux gens qu'on avait rien fait.

Anastasie : mama, je t'ai apporté à manger et tes médicaments. Hier tu n'as pas pris ça, ta santé
risque chuter. Il y'a aussi des vêtements de rechange, tu vas prendre une douche et te changer. Fais
vite, mon mari ne doit pas savoir que je suis ici. Ernest a pris le bus hier soir. Bientôt il sera là.

Malgré le chagrin de cette mère meurtrie à l'idée de ne pas savoir où a dormi son enfant, elle
n'oublie pas le ventre qui l'a enfanté même si à cet instant, elle voudrait la châtier pour calmer ses
douleurs. Anastasie ne reste pas longtemps dans la même pièce que sa mère. Elle sort et la laisse
manger et prendre ses médicaments. Mamie ne perd pas de temps à se doucher. Elle espère revoir
sa fille et lui parler une fois de plus mais au sorti des toilettes, Anastasie n'est plus là. Elle a pris les
vieux vêtements et est partie. Mamie retourne dans sa cellule, ne pensant à rien d'autre qu'à sa
petite fille perdue dans la nature. Yomi et Pascal dorment toujours. À croire qu'ils ont oublié leur
mission du jour. Prise de fureur face à une telle paresse, Mamie descend violemment ses mains sur
leur dos.

Mamie Esther : vous dormez quoi Jusqu'à cette heure ? Jusqu'à vous allez chercher l'enfant la
aujourd'hui ? Vous n'avez pas dit qu'on allait vous libérer aujourd'hui ?

Yomi est le premier a sauter. Pascal suit.

Yomi : mamie, c'est quoi ? On va la trouver, on doit bien dormir et recharger nos batteries. On a
même d'abord bien faim.

Pascal : ça fait déjà deux jours qu'on n'a pas mangé. Tu penses qu'on va se jeter dans la brousse
comme ça ? Vois comment tu vas d'abord nous faire manger.

Mamie dénoue un nœud au bout de son foulard et y enleve des pièces de monnaie.
Mamie Esther : vous allez manger avec ça. Vous avez intérêt à revenir ce soir avec ma petite fille.
Vous allez trouver une photo d'elle au chevet de mon lit.

Yomi et Pascal sont contents. Ils sourient largement. Au même moment, l'officier revient.

Officier : Pascal et Yomi, votre séjour ici est terminé. Venez !

Pascal : mamie, on t'a bien dit qu'on allait nous libérer aujourd'hui. Dès ce soir, on va aussi te libérer.
Reste tranquille et surtout reste très calme. Nous allons montrer au monde entier que tu n'as rien
fait.

Mamie Esther : Dieu vous bénissent mes enfants. Qu'il vous accompagne jusqu'à ce que vous
reveniez avec ADÉLAÏDE. Merci mes enfants !

Ils sortent, heureux, émerveillé par leur séjour dans cet endroit. L'officier les conduits vers leurs
affaires. Deux mallettes en aluminium façonnées à la main. C'est certainement leur chef œuvre.

Officier : bande de bandit que vous êtes. On vous reprend encore dans ce village, vous allez
comprendre. Vous passez le temps à escroquer les vieux pour prendre l'argent de leur récolte. Je
vous ai à l'œil. Si ce soir je vous aperçoit encore dans ce village, c'est au tribunal que vous allez finir.

Yomi : monsieur l'officier, nous sommes des détectives privés. Nous avons un travail et nous
connaissons notre travail.

Officier : ferme ça ! Tu appelles quoi travail ? Regarde vos mallettes, un véritable travail de
professionnels. Vous ne pouvez pas vous concentrer sur ça ? Vous ne savez pas que ça peut changer
vos vies ? Vous préférez tromper les gens.

Pascal : boss, aujourd'hui là hein, ne nous conseillez pas. On a d'abord bien faim. On doit partir.

Ils récupèrent leurs chaussures, deux paires noires au bout très pointus. Deux pantalons, l'un raillé
noir sur blanc et l'autre raillé noir sur rouge. Sur des chemises blanches rougies par le temps, ils
ajustent chacun une veste rouge. À la ''Souké et Siriki'', nos jeunes détectives prennent la route,
suivant les indications de Mamie de Esther.
Sur le chemin, le grognement de leur ventre les empêche d'avancer plus rapidement. Ils s'arrêtent
devant un petit restaurant chaud pour combler ce besoin qui se veut très intense.

Yomi : on emballe la nourriture dans le plastique. On va manger en marchant. On a pas de temps à


perdre.

Pascal : d'accord mon chef. Aujourd'hui là, c'est une jour de ouf. On va pointer et disparaître à tout
jamais. C'est comme ça les lueurs de la richesse que je vois partout partout.

Yomi : jusqu'à on va même manger ? Je suis impatient.

Pascal : gars, si quelque chose n'entre pas dans mon ventre hein, mon cadavre ne va pas tarder à
tomber ici. Je suis déjà mort comme tu me vois la. Je ne supporte pas la famine comme toi.

Ils commandent du riz sauté qu'on emballage dans des plastiques. Ils percent un trou à l'extrémité et
marchent en mangeant comme prévu. Ils sont conscients de leur réputation aux yeux de certaines
personnes. Ils préfèrent donc passer par les champs pour ne pas se faire remarquer.

Pascal : Yomi, tu as vu comment la big grand-mère la pleurait ? Que ooo sa petite fille... Hahaha...

Yomi : je te dis ! Je n'ai même pas bien dormi. Elle mange l'enfant de quelqu'un et elle pleure. Dans
ce village hein, c'est la mort. La sorcellerie d'ici est de taille. Tu blagues on te suce en journée. On va
prendre l'argent et tout ce qui est bien, on va chercher même deux petites pour jouir un peu et le
soir on prend la route pour la ville. Tu vois ça comment ?

Pascal : est-ce que ça joue ? On va faire comme tu le dis. Je suis déjà plein, il faut que je me vide un
peu. Mon frère, tu as toujours des idées excellentes. Je suis très content aujourd'hui.

Ils sont dans les broussailles, observant à distance les alentours de la maison. Ils sont rusés et savent
que dans une situation pareille, la maison doit être gardées. C'est le cas. Deux hommes en tenue sont
à l'entrée de la maison qui est fermée.

Yomi : dans ce genre de maison, il y'a toujours une porte par derrière. C'est par là qu'on va passer.

Pascal : et s'il y'a quelqu'un à l'intérieur ?


Yomi : on l'assome d'abord. Viens, suis moi.

Ils contournent la maison, étant toujours dans les champs. De l'autre côté, il y'a effectivement une
porte en planche non gardée. Il faut l'ouvrir.

Yomi ouvre sa mallette. Elle est pleine de toute sorte de gadget. Il est prêt pour toutes les situations.
Des clés par dizaines s'y trouvent.

Yomi : c'est une porte simple. Même le coup de pied ouvre ça. Seulement que si on cogne fort, les
deux idiots devant la vont entendre et venir.

Il teste ses clés sur la porte jusqu'à trouver la bonne. Il ouvre tout doucement. Ils entrent et ferment
derrière eux.

Cette porte donne directement dans la chambre de Mamie.

Pascal : quand je pense que nous avons fait autant d'années d'études pour nous retrouver dans ce
genre de situation.

Yomi : nos Master nous servent à quoi aujourd'hui ? En tout cas on a un boulot au moins. C'est risqué
mais c'est boulot... Voilà la caisse... Mets dans la mallette.

Ils sont perspicaces. Ils ne font pas de bruits. Ils font sortir tout ce qui a de la valeur. Les sacs de
pommes sont trop grands. Ils ne prennent que bijoux et vêtements pour ajouter à l'argent. Une fois
bien chargé, ils doivent prendre la route. Au moment de sortir de la chambre, Yomi ressent un
pincement sur le cœur et décide de regarder au moins la photo d'Adélaïde au chevet du lit de mamie.

Yomi : viens un peu on voit au moins la fille. Si on la trouve quelque part, on la ramène. Ça nous fera
plus d'argent.

Il ramasse le photo. Pascal est concentré sur l'argent. Il n'est plus sur terre mais sur un nuage rose
douillet.
Yomi observe la jeune femme aux lèvres pulpeuses et la peau ébène. Il contemple l'excès de sein qui
ressort de sa robe grise cambrée sur son corps. Il admire le point de beauté qui frôle légèrement la
lèvre supérieure d'Adélaïde. Son regard plonge dans le sien et il esquisse un léger sourire sans s'en
rendre compte. Il revient à la réalité lorsqu'il reçoit un coup sur la tête.

Pascal : c'est comment ? On ne part plus ? Tu veux seulement que la police nous trouve ici ? Dépose
la Photo et on part. Notre mission est déjà terminée. Allons chercher nos petites pour les bons
moments.

Yomi : non, partons une fois de ce village. On part maintenant. Une fois en ville, on va sûrement
trouver des filles pour la nuit.

Ces jeunes hommes frappés par les coups de la vie prennent la route. Ils ne savent faire que ça,
manger ce qu'ils croient être de l'argent facile. Partisans du moindre effort, ils ont profités du décès
de leur parents pour se lancer dans cette vie depuis près d'une année déjà.

Yomi, l'aînée, n'a pas eu assez de tacte pour gérer les biens laissés par les parents. Pascal ne sait que
suivre son frère. Il irait dans le feu avec lui s'il le lui demandait.

Sur la route vers le carrefour des taxis, Yomi ressent ces pincements qu'il essaie par tous les moyens
d'effacer. Malheureusement pour lui, ce qu'il a toujours craint a l'avenir l'a déjà frappé.

Les deux hommes restent pendant longtemps à attendre un taxi mais aucun ne passe par là. Ils
doivent marcher jusqu'à la gare, à plusieurs kilomètres de leur emplacement. Ils sont obligés de
retourner dans les champs.

Ils avancent en chantant, en dansant. Ils sont contents de la pêche du jour.

Yomi : nous sommes d'abord trop puissants. Notre force est puissante.

Pascal : on devait s'asseoir et compter l'argent.

Yomi : si on nous attrape, on fait comment ? On fuit comment ? Mieux on marche en restant sur nos
gardes. Si on nous vois, on pourra fuir plus rapidement.

Pascal : tu as raison, grand-frère.


Ils marchent sans se contrôler, écrasant les cultures des villageois sur le chemin. La gare se trouve à
la sortie du village. À cette heure, c'est bourré de monde. Ils doivent partir sans se faire remarquer.
Ils sortent de leur mallette deux chapeaux large bord et mettent des lunettes de soleil noir.

Yomi : comment tu me trouves ?

Pascal : plus beau que toi n'existe pas. Un homme d'une fraîcheur incomparable, d'une beauté
inestimable. C'est sûr que ce soir, on va vivre la vie.

Yomi : habillé comme ça, on peut même encore pointer avant de rentrer. Tu en dis quoi ?

Pascal : on voit un bon gibier, on ne laisse pas. Est-ce qu'on en fabrique ?

Ils pressent le pas pour sortir de la brousse. Une fois sur la grande route, ils avancent avec une
démarche qu'ils qualifient de professionnelles. La tête haute et les lunettes légèrement baissées, ils
lancent des pas longs et délicats. À un nième pas, ils aperçoivent devant eux une vieille grand mère
aveugle, cherchant son chemin avec sa canne.

Yomi : celle la est handicapée. Il ne faut pas qu'on porte sa malchance. Partons seulement.

Une fois près que la vieille femme, ils passent sans la regarder.

-hey, arrêtez vous et écoutez moi. Vous vous êtes frottés à l'histoire d'un cœur meurtrie par la plus
forte des douleurs. Vous avez redonné de l'espoir, fait des promesses. Vous ne pouvez partir sous
peine de le regretter. On dit, qui s'y frotte, s'y pique.

Ils s'arrêtent et se regardent.

- Partez aujourd'hui mais demain, vous reviendrez. Vous vous êtes frottés au passé, un passé sale,
impur, malpropre et renversé. Vous devez fouiller au plus profond de tout cœur moisi par cette
histoire, vous devez remettre les choses en place.

Ils se retournent brusquement, il n'y a plus personne derrière eux. Foudroyés de peur, une vitesse
soulevant la poussière en pleine saison pluvieuse s'imprègne de leur pieds.
#À_suivre...

À 300 partages, la suite tombe. Merci pour la lecture. Merci de liker au moins après lecture 😊 😊

#Gardons_Espoir

#king_hope_story
#ADELAÏDE_LA_FILLE_VAMPIRE

#EPISODE_7

Yomi a de l'avance sur Pascal. Il cour sans se retourner. Après une distance presque kilométrique, ils
s'arrêtent dans un champ où ils se versent sur le sol tel des sacs. Ce qui vient de se passer ressemble
plus à un rêve cauchemardesque.

Yomi : gars, c'était le rêve ? Ou bien on vient de vivre ça pour de vrai ?

Pascal : la grand-mère aveugle et sans muscle a disparu que fioup. Personne ne peut me dire le
contraire jusqu'à j'accepte. Que quelqu'un passe à côté de nous, elle parle et on se retourne elle
n'est plus là. Je crois que nor, mieux on laisse. Magouka et sa sorcellerie c'est de trop.

Yomi : tu as même compris ce qu'elle a raconté ?

Pascal : que j'ai fuit à quel moment avant de comprendre à quel moment ? Grand frère, partons de
ce village avant qu'il ne parte avec nous. Sinon la prochaine fois c'est toi et moi qui allons disparaître.
Je ne suis pas prêt à mourir.

Yomi : on meurt qu'on laisse les femmes à qui ? On part où à notre jeune âge ? Dans quelles
conditions ? Partons d'abord.

Ils se relèvent et continuent la marche. Plus qu'une dizaine de minutes pour arriver à la gare. Une fois
sur place, ils prennent le plus rapidement possible le premier car et cheminent vers la ville alors que
Mamie Esther meurt d'impatience dans sa cellule.

Elle est certaine que ce soir sera le soir de sa vérité. Au fond d'elle, elle n'y croit pas mais l'envie de
revoir sa petite enfant est dominante. Elle se laisse bercer par cette illusion qui la maintient dans cet
endroit.

Il sonne seize heures. Mamie n'a pas encore de nouvelle. Elle garde espoir. Dix-huit heures pointe
son nez et l'obscurité commence à envahir sa petite pièce. Il n'y a toujours aucune nouvelle de qui
que ce soit. Cet espoir qu'elle s'était dessinée sur le cœur commence à disparaître. Mamie se
lamente sans plus avoir de mots à dire. Elle pleure dans le silence, dans la crainte de ne jamais revoir
son enfant et dans la peur de finir ses jours dans cet endroit.
Alors que les lueurs de la nuit se présentent, un officier cogne sur les barreaux de la minuscule
cellule.

Officier : mamie, tu as de la visite

Mamie se lève brusquement, se dessine un sourire et se dit que c'est la fin de ses souffrances. Elle
voit déjà ADÉLAÏDE courir dans ses bras, elle vit sur place toute une scène avant même que cela
n'arrive. Elle est conduite dans le bureau du commissaire. Personne ne s'y trouve.

Officier : attends ici !

Elle reste calme mais impatiente. Elle se lève et reprend place instantanément.

Mamie Esther : l'enfant la va me dire où elle était passée. C'est quelle histoire qu'elle vient me faire
dormir en prison comme ça ? Une grand mère comme moi ? Je lui ai fait quoi ?

Elle parle sans pouvoir empêcher ses larmes de couler. Sa férocité perd de l'ampleur.

La porte s'ouvre. Elle est face à la personne qui entre. Elle est déçue de ne pas voir sa petite fille. Elle
baisse la tête, elle veut reprendre place mais il lui tient la main. Il la prend dans ses bras et lui donne
cette affection qui lui a été prise depuis la veille. Elle fond dans ses bras, elle se morfond et libère
tout ce qu'elle a sur le cœur.

Mamie Esther : j'ai déjà fait quoi à qui sur cette terre ? On me prend mon enfant pourquoi ? Les
détectives n'ont pas encore retrouvé ma fille ? Elle est où ?

Ernest : Mama, cesse de te mettre dans cet état. J'ai entendu ce qui s'est passé et je sais du plus
profond de mon cœur que tu n'as rien fait. C'est vrai que je ne comprends pas ce qui s'est passé mais
je sais que tu es innocente.

Mamie Esther : heee mon fils, tu es bien le seul à me croire. Ta sœur m'a déjà jugé et condamné
jusqu'à me voici en prison. Même les inconnus m'ont cru mais ma fille m'a traité de sorcière.
Ernest : pour le moment, Anastasie est comme toute femme qui entend que son enfant est
introuvable. Elle a mal et dit des choses. Quand elle sera plus posée, elle viendra te voir et vous
parlerez entre mère et fille... Attend mama, quels inconnus te font confiance ?

Mamie Esther : Yomi et Pascal. Ils ont cru en moi et sont allés chercher la petite. C'est sûr que tout à
l'heure ils vont venir avec elle. Ils ont dit qu'ils sont les gens qui cherchent ceux qui sont perdus. J'ai
dit là où ils vont prendre l'argent chez moi et partir chercher ma fille avec. On les attend une fois.

Ernest se couvre le visage avec ses paumes de mains. Il a peur d'achever le cœur de mamie avec une
mauvaise nouvelle.

Ernest : tu as rencontré ces gens où ?

Mamie Esther : ils étaient dans la cellule avec moi. On a passé la nuit ensemble. Ils ont dit que c'est
par erreur qu'ils sont en prison. Que le matin on va les libérer.

Ernest : mince ! Mama... Reste ici quelques minutes, je te reviens.

Mamie Esther : si tu as quelque chose à me dire, tu me dis une fois on quitte sur ça. Si je devais
mourir, je serais déjà morte. Il ne faut pas cacher les choses qui me concernent.

Ernest : mama, on est passé à la maison tout à l'heure et on a vu que... Que tu as été cambriolé. Tes
vêtements de luxe, ton argent, tes chaussures, tout a été ramassé. Ils sont passés par la porte de
derrière. Mama... Comment tu peux faire confiance à des gens comme ça ? Des personnes que tu ne
connais même pas.

Mamie Esther : mon fils... C'est ma vie comme ça. Mieux je meurs, mieux je meurs une fois. JE VEUX
MOURIR, TUEZ MOI JE MEURS UNE FOIS.

Ernest : mama, reste calme. Je n'ai pas mon matériel sur place, si tu fais une rechute ici, on ne va pas
s'en sortir. Ne crie plus mama, tout va s'arranger.

Mamie Esther : QUE JE CHUTE ET RECHUTE, PEUT ÊTRE C'EST ÇA MA RAISON DE VIVRE. LES
MALADIES, C'EST POUR MOI. LE NOIR CŒUR, C'EST ENCORE POUR MOI. ÇA VEUT DIRE QUE MÊME LA
MORT C'EST POUR MOI. JE VEUX MOURIR.
Ernest : tu meurs je meurs aussi

Elle se calme et regarde son fils. Elle lui donne un coup sur le dos en séchant ses larmes. Cette simple
phrase suffit pour calmer sa crise.

Ernest : je suis en train de négocier pour qu'on te fasse sortir d'ici. Je ne veux pas que tu passes une
seule nuit de plus dans cet endroit.

Le commissaire entre dans la pièce avec George, le mari d'Anastasie. Deux hommes les suivent. Ça ne
présage rien de bon.

George : c'est cette femme qu'il faut arrêter. Ici, tout est lent. Je veux qu'elle soit transférée à la
prison Centrale où elle sera interrogée comme il se doit. Ma fille doit être retrouvée dans les délais
les plus brefs.

Anastasie entre à son tour. Ce petit bureau n'est plus différent d'une boîte de sardines ou d'une
machine à laver.

Anastasie : je t'ai déjà dit que ma mère n'a rien fait. Tu ne peux pas l'emprisonner sans aucune
preuve. Elle a fait quoi au juste ? Elle a raconté tout ce qu'elle savait.

Commissaire : on a passé la journée à interroger la population par rapport à elle. Vous même avez
entendu ce que les gens ont dit. Pas une seule personne n'a plaidé en sa faveur. La justice doit agir.

Anastasie : personne ne va amener ma mère. Au lieu de chercher ma fille, vous voulez prendre ma
mère. Je refuse. Laissez la tranquille. Allons plutôt chercher mon enfant.

George : ANASTASIE...

Anastasie : je dis bien PERSONNE...

rouge de colère, George ne cautionne pas la position de sa femme devant ce monde. Il fait ressortir
son véritable lui, celui qu'il est entre quatre murs avec sa femme. Il ferme le poing et cogne
violemment le visage de son épouse qui éclate de sang, elle tombe dans les bras de son frère. Mamie
Esther peut tout cautionner et endurer, sauf ce qu'elle vient de voir.
Elle tire la matraque du commissaire en moins d'une seconde et la descend avec toutes ses forces sur
la tête de son gendre. Des coups se suivent, aucun officier n'arrive à la maîtriser.

Mamie Esther : QUE... QUE J'AI PORTÉ L'ENFANT NEUF MOIS... J'AI VOMI PENDANT DES JOURS ET UN
VOYOU VIENT ENLEVER TOUT SON SANG DU CORPS ? TU ES UN ESPRIT OU UN HUMAIN ? TU... TU
CONNAIS MÊME QUI JE SUIS ? VOUS VOULEZ VOIR LA SORCELLERIE, JE VAIS DÉCOUPER LE BATTON CI
SUR TA TÊTE. ESPÈCE DE CHOSE... REGARDEZ MOI ÇA...

Les deux officiers sont renforcés par le commissaire. Mamie est neutralisée et George est évacuer de
la salle avec quelques marques sur le visage. Les mains de mamie peuvent être calmées mais sa
bouche, jamais.

Mamie Esther : si on te demande, DIS QUE C'EST MAMIE ESTHER QUI T'A FAIT ÇA. C'EST COMME ÇA
QUE MA FILLE MET LES MASQUE CHAQUE JOUR POUR CACHER SES BLESSURES. C'est moi qu'on met
en prison alors voilà UN VRAI SORCIER. OUI, J'AI DIT. VRAI SORCIER... HEE MA FILLE...

Ernest s'est occupé de lui nettoyer le visage. La scène se calme et Mamie est remise dans sa cellule.
Elle pense à Yomi et à Pascal.

Mamie Esther : je dis et j'assume, si vous m'avez pris mon argent pour me voler, la foudre va vous
frapper. Je dis bien, la foudre va vous frapper.

Ses dires survolent le village pour rejoindre Yomi et Pascal en ville. Arrivés depuis une demie heure,
ils sont assis dans un bar, en face d'un stand de braise. Yomi a mis la jolie veste en cuire rouge de
mamie Esther. Il se sent plus élégant que jamais. Pascal a la tennis de Mamie aux pieds. Il en est
content. Ce qui s'est passé au village est devenu un passé pour eux. Une mission comme toutes les
autres.

Yomi : mon frère, nous sommes liquides. Ce soir, on doit boire. Ce soir, on doit toucher les petites.
Dès que je trouve ma part, je te laisse. Chacun pour soie.

Pascal : qui parle d'une petite ? Au moins trois pour que la peur de tout à l'heure quitte de mon
ventre. Mince, je vois encore la sorcière aveugle la.

Yomi : buvons et mangeons d'abord. TOURNÉE POUR TOUT LE MONDE


ils sont acclamés et remerciés. C'est ça la vie de ces deux jeunes orphelins. Ils ont préféré se noyer
dans la vie facile plutôt que de se reconstruire après le drame. Ils prennent toute sorte de liqueurs
sans compter les dépenses. La tournée est leur produit d'appel. La vraie cible est plus loin. Un groupe
de jeunes filles assisent à l'autre table. Il ne faut pas être devin pour savoir ce que signifie leurs
habillements. Elles sont prêtes à recevoir qui le veut, pourvu qu'il ait ce qu'il faut. Pour la première
fois, yomi et Pascal veulent passer au niveau supérieur et essayer avec des filles de joie.

Yomi : on dit que ces filles peuvent faire jouir même cinq fois

Pascal : on en prend chacun une et demain on fait le commentaire

Yomi : tu n'en voulais pas trois ?

Pascal : je tiens à mes reins. Elles arrivent déjà, elles ont déjà compris ce qu'on veut.

Yomi : je prends celle avec les grosses fesses et la taille. J'aime ça comme ça.

Pascal : mon goût ce sont les courtes rondes. Je vais devenir fou ce soir.

Yomi : faisons les boss, les plus beaux. Parlons un peu comme les Black.

Quatre jeunes filles arrivent devant eux. Elles se tournent et se retournent. Chacune présente son
potentiel. Le choix a pourtant déjà été fait. Les deux frères prennent chacun celle qui convient à sa
description. Les autres doivent se chercher dans un autre coin. Hélas, la réalité des rue est celle-là. Le
travail de la jeunesse n'est pas des plus propres mais nos deux amis s'y plaisent.

Le bar abrite des auberges derrière. Ils ne perdent pas de temps à prendre chacun une chambre.
Tout au long d'un couloir sont classés plus d'une dizaine de chambres. Yomi prend la première
chambre libre et son frère prend celle d'en face.

Une fois dans la chambre, yomi regarde la jeune dame devant elle et remue la langue dans la bouche
en se déshabillant. Il n'a plus que le petit dessous.

Yomi : mince... Qui a créé la femme ? Les seins, les fesses, tout ça sur la femme.
-j'espère qu'on n'est pas là pour parler

Yomi : on parle que c'est quoi ? Viens comme ça.

Elle bouge le corps et avance vers yomi en se caressant. Il souri, il bave. Elle le pousse sur le lit et
prend le dessus. Elle écrase son entre jambe sur l'homme costaud de yomi, il se sent voyager.

Yomi : iiiiiii... Je vais mourir ici une fois... Je vais mourir de bonnes choses.

Elle approche ses lèvres des siennes, yomi ferme les yeux et reçoit ces lèvres. Lorsqu'il les ouvre, son
regard se heurte à une abomination. Yomi voit en face de lui un visage ensanglanté avec des yeux
rouges. Des dents écarquillés avec des incisives longues et pointus, débordant la bouche. Il Hurle et
pousse violemment la jeune fille.

Yomi : woouuiiiilllll.... Wouaaaaa... Pascaaaaalllll...

Il se lève et cours vers la sortie sans prendre ses vêtements... La jeune fille est étonnée par ma scène.

Au même moment, de son côté, après êtres arrivé dans la chambre quelques minutes plus tôt, Pascal
est invité par sa fille de joie à se bander le visage avant de recevoir une felation. Sans hésiter, il se
cache la vue et se débarrasse de son pantalon. Placé debout, il attend sa délivrance. Elle libère son
chien enragé et se prépare. Curieux de voir comment son voyage dans l'autre monde va débuter,
Pascal libère légèrement son œil et guette en bas. Au lieu d'une belle bouche pulpeuse qui
s'approche de sa génération futurs, il aperçoit une dentition féroce et tranchante, un visage
visqueuse et saignant avec des yeux sombres qui le regardent.

Pascal : wouaaaaa... Wouaaaaa... Yomiiiiii... Yomiiiiii... La mort... C'est la mort...

Sans soulever sa petite culotte, il bascule la fille sur le côté et recule jusqu'à la sortie, le sexe dansant
de haut en bas. La jeune fille ne comprend rien.

Il rencontre son frère sur le couloir et tous les deux engagent une course dans frein vers l'extérieur.

Une fois dehors, ils plongent dans les bras l'un de l'autre, le cœur battant et la larme au bord des
yeux. Il regardent l'extérieur, leurs yeux sortent de l'orbite. La larme qui n'était qu'au bord finit par
couler. Ils ne sont pas à l'extérieur du bar, ils sont au milieu d'une broussaille verte.
Yomi regarde Pascal, Pascal regarde Yomi. Ils sont à moitié nu, ils sont à Magouka.

Yomi : Pascal 😭😭😭😭

Pascal : yomi 😭😭😭😭

#À_suivre

#Gardons_Espoir

#king_hope_story
#ADELAÏDE_LA_FILLE_VAMPIRE

#EPISODE_8

Assis à même le sol, ils se regardent sans vraiment comprendre ce qui se passe. Peut-être un peu de
chaleur aurait détendu leur méninges ? Malheureusement ils sont tous les deux en petit caleçon.

Pascal a la main entre ses jambes. Il se souvient de ce qui vient de se passer. Il s'imagine un seul
instant ce qui se serait passé si jamais il n'avait pas essayé de regarder.

Pascal : heee elle voulait couper, elle voulait couper.. plus jamais, plus jamais ooo, plus jamais.

Yomi a la tête penché d'un côté. Il veut lier les événements et comprendre ce qui arrive à leur vie.
Tout à l' aire d'un rêve alors qu'ils ont les yeux ouverts et sont bien assis.

Yomi : c'est sûr que je suis comme ça mort et en enfer. Dieu me puni que j'ai gâché ma vie et celle de
mon frère. Le diable a envoyé ses disciplines dans la nuit la pour nous manger... Elle voulait me
manger... J'ai vu sa bouche, le sang ooo le sang. Je vais devenir quoi ? On va devenir quoi ?

Pascal : on doit remettre les choses de Mamie. C'est elle, je suis sûr que tout ça a avoir avec ce
qu'elle a dit. Je me souviens de ce que la vielle femme aveugle a dit.

Yomi : n'est-ce pas tu as dit que tu ne savais plus ?

Pascal : maintenant c'est revenu. Elle a dit que s'y frotte s'y pique. Ça veut dire que nous devons
remettre tout ce qu'on a pris et disparaître de sa vie. On ne peut pas rester ici.

Yomi : Pascal, peut-être tu ne vois pas que nous ne sommes plus en ville mais plutôt au village. Nous
sommes à Magouka, nous y sommes et nous n'avons même pas un rond sur nous. On va faire
comment pour marcher d'abord Sans des vêtements ? Pensons d'abord à ça.

Pascal : dormons un peu. Quand on va se réveille, sûrement ça n'aura été qu'un rêve.
Tout humain capable de dormir après une telle scène est sûrement un surhumain. Ils n'arrivent pas à
s'assoupir mais restent allonger sur place, dans une touffe d'herbe glacé. Après quelques minutes, ils
se lèvent.

Pascal : il est même quelle heure ? Tu fais comment pour savoir qu'on est au village alors que c'est la
nuit ?

Yomi : regarde la lumière de la maison loin là-bas, tu ne vois pas que c'est la fenêtre de chez mamie ?
On y était hier. Je ne peux pas me tromper. Allons voir et peut-être on pourra s'habiller.

Ils se tiennent pas la main. Yomi n'a pas les mots qu'il faut pour rassurer son frère mais il serre sa
main pour lui dire que malgré tout, il est présent.

Ils arrivent devant la maison. C'est bien la maison de Mamie. Une fine lumière passe à travers les
fissures de la fenêtre. Ils veulent guetter pour savoir qui se trouve à l'intérieur mais il n'y a pas
moyen. L'heure est tardive mais ils entendent des voix. Il s'agit là d'une conversation entre Anastasie
et son petit frère, Ernest.

Anastasie : il n'y a rien à faire pour Mama. Mon mari est trop puissant. C'est la deuxième plus haute
personnalité de la ville. Même si on n'avait de l'or, on ne pourrait rien faire.

Ernest : alors demain soir ils vont vraiment la prendre pour la ville ? Elle va vraiment finir en prison ?
Notre mère va finir ses pauvres jours dans une prison ?

Anastasie : à moins qu'un miracle ne se produise et que ADÉLAÏDE rentre à la maison. Tant que cela
n'arrive pas, mama va aller en prison. Aucun être ne va convaincre mon mari de la laisser en liberté.

Ernest : un mari qui te bat et tu n'as jamais pensé à en parler à qui que ce soit. Tu attendais d'être
morte pour le dire ?

Pascal qui écoute calmement se moque des dires de Ernest.

Pascal : hihihi, on peut être bête comme ça ? Elle va mourir et dire encore comment ?

Il reçoit une gifle derrière sa tête de la part de son frère.


Yomi : c'est ta bouche qui écoute ou bien ce sont tes oreilles ?

Ils se calment. Ils n'entendent que des lamentations dans la pièce. Anastasie ne peut s'empêcher de
repenser à la manière dont elle s'est retrouvé dans son foyer.

Anastasie : j'avais dit à Baba que cet homme avait la réputation d'être violent mais il m'avait dit de
supporter et de l'épouser. Baba savait très bien où j'allais mais il s'en foutait. Pour lui c'est le million
de ma dote et son avenir assuré qui étaient important. Que je vive bien ou mal était bien le cadet de
ses soucis. C'est comme ça que je dois me camoufler tous les jours et faire la belle.

Ernest : dans tous les cas, après ça tu dois sortir de sa vie. Tu n'as même d'abord rien à voir avec lui.
Quand tout va rentrer dans l'ordre, tu vas rentrer à Ebouka pour travailler et laisser cet homme avec
sa fortune. Tu as un travail qui te donne une fortune. Je ne me suis pas sacrifié autant pour que tu
finisse dans un foyer où on va te battre.

Anastasie : il n'accepte aucun travail qui soit hors de notre ville d'habitation. J'ai des enfant, jusqu'à
trois déjà. Je vais faire comment pour le quitter ? Je vais laisser mes petits à qui ? Je dois supporter
pour mes enfants. Je n'ai pas d'autres choix. Si je laisse le foyer, cet homme risque me tuer et partir
avec mes enfants. Mieux je supporte.

Ernest : je t'ai dit ce qui va se passer lorsque tout sera rentré dans l'ordre. Si tu vois que tu ne peux
pas te le libérer de lui, je vais le faire... Demain mama...

Yomi tire Pascal et ils s'en vont. Ils n'ont pas la possibilité d'entendre la suite des choses. Ils doivent
planifier et mettre en œuvre ce que yomi développe déjà dans sa tête. Ils prennent place au milieu
d'un champ de maïs.

Yomi : je ne connais pas l'heure qu'il est mais remercions la lune. Elle au moins ne nous a pas
abandonné. On peut voir l'orteil.

Pascal : on n'a même pas tout entendu et on part ? Ils disent que la Mamie va être transférée en ville.
Gars, je suis un menteur et je connais en reconnaître un autre. La mère la n'a rien fait

Yomi : elle n'a rien fait, ce n'est même pas un débat. Est-ce qu'elle peut faire ça et nous demander
d'aller prendre son argent pour chercher sa fille ? Ils l'accusent pour rien.
Pascal : c'est sûr que c'est parce qu'on a pris ses choses qu'on se retrouve dans cette situation. Si on
ne remédie pas à ça, quelque chose va nous arriver.

Yomi : la grand mère d'hier a dit qu'on s'est frotté à un mauvais passé. À ton avis ça veut dire quoi ?

Pascal : que le passé de la Mamie est mauvais. Il y'a des non dits qui doivent être découverts et dits.
Je crois que si on veut avoir à nouveau une vie calme, on doit chercher ADÉLAÏDE jusqu'à trouver.

Yomi : on va la chercher par où ? Quand mamie racontait ce qui s'est passé, je dormais. J'ai
seulement entendu commentaire elle décrivait la maison et la où il faut chercher l'argent. Tout le
reste, je ne sais pas.

Pascal : à ton avis, il s'est passé quoi ?

Yomi : je parlais seul ? Je viens de dire quoi ?

Pascal : allons d'abord vers le marché. Là-bas il y'a des boutiques, on va sûrement y trouver un
vêtement. Comme c'est la nuit, on vole un petit truc.

Yomi : non, on peut facilement nous attraper. On va plutôt attendre non loin du marigot. Chaque
matin les femmes lavent les habits là-bas. Dès qu'elle déposent, on prend. Sûrement il y'a les habits
de leur mari parmis.

L'habillement était déjà au top. D'ici là, ils doivent lutter contre les moustiques géants de Magouka.
L'idée qu'a yomi en tête n'est pas des plus évidente mais il doit vite en parler s'il veut l'avis de son
frère. C'est un risque qui pourrait leur coûter leur liberté et ce pour un très bon moment et peut être
pour des années.

Yomi : on doit aider Mamie. Je ne veux pas entendre qu'elle est allée à la prison Centrale. Toi même
tu sais comment on fait là-bas avec les grand-mères. Il faut qu'on l'aide.

Pascal : tu es avocat ? Tu vas la défendre ? On va faire ça comment ? Tu as bien entendu comment


celui qui veut son emprisonnement est la deuxième personnalité de la ville. Tu veux qu'on invente
seulement quoi ?
Yomi : donc, on la laisse ? Si elle part, on va faire comment pour avoir des informations ? C'est elle
qui doit nous guider sur comment retrouver sa petite fille.

Pascal : quand tu parles déjà comme ça, j'ai peur de ce qu'on va faire. J'ai très peur, tu sais qu'on n'a
même pas un rond sur nous. Si jamais on nous prend quelque part, on va y pourrir. J'ai parlé.

Yomi : écoute moi bien...

Pendant qu'il explique son plan à son frère, Anastasie fait les cents pas dans la petite pièce centrale
de chez Mamie. Elle tourne et retourne autour du foyer de bois en fumé. Elle veut comprendre ce qui
a bien pu se passer. Ernest s'en endormi sans réussir à faire dormir sa sœur. Comme sa mère, elle se
parle à elle même.

Anastasie : est-ce qu'on peut disparaître comme ça ? Tu es où ADÉLAÏDE ? Tu te caches où ? Je sais


qu'on a eu quelques différents mais ce n'est pas une raison pour te cacher comme ça. On peut en
parler. Reviens, s'il te plaît. Reviens, ma chérie.

Elle ferme les yeux et soupire. Lorsqu'elle les ouvre, il n'y a plus d'électricité. Elle sursaute un
moment avant de se ressaisir.

Anastasie : mais l'ampoule est économique... Ça ne...

Une main lui tient le poignet et le serre violemment.

Anastasie : qui... QUI EST LÀ ? ERNEST... ERNEST... QUI ME TOUCHE ?

l'ampoule commence des éclairages en tic-tac. À chaque tic, Anastasie aperçoit un brin de visage tel
celui qui s'est présenté à Pascal et yomi. Elle hurle, elle se débat mais l'être devant elle ne bouge pas.
La chose s'approche d'elle, les yeux sombres, la peau en décomposition et la langue de lézard dans
une bouche pleine de dents grincheuses, pointues et tranchantes. Homme ou femme ? Aucun des
deux genres ne se distingue sur sa voix.

-c'est l'heure d'un nouveau sacrifice, vous devez accepter de la sacrifier. C'est l'heure d'un nouveau
sacrifice, ils ont choisi ADÉLAÏDE. Ils m'ont choisis, Maman...

Ernest arrive et allume. Il trouve sa sœur allongé sur le sol, ayant perdu connaissance.
Ernest : Anastasie... Anastasie...

Son matériel médical est à deux pas. Il lance la main et le ramasse avant de tomber sur ses genoux
devant sa sœur. Maintes analyses montrent qu'elle dort tout simplement. Il l'arrache du sol et
l'amène dans la chambre où ils dorment calmement jusqu'à six heures du matin. Anastasie sursaute
comme si elle sortait d'un rêve. Elle regarde autour d'elle, il n'y a que son frère qui passe des coups
de files. Elle se touche le corps, elle est entière.

Anastasie : j'ai vu... Je n'ai pas rêvé, c'était là. C'était devant moi. Je n'ai pas rêvé. Il y'avait cette
chose devant moi, C'ÉTAIT MA FILLE. C'ÉTAIT ELLE...

Ernest dépose son portable et essaye de calmer sa sœur. Il l'a prend dans ses bras, il veut la maîtriser
mais elle est bien trop agiter et déboussolée par ce qu'elle a vu et entendu.

Anastasie : ILS VEULENT SACRIFIER MON ENFANT. ILS VEULENT LA SACRIFIER.

Ernest : mais tu parles de quoi ? Tu as vu quoi au juste dans les rêves ?

Anastasie : je n'ai pas rêvé, c'était réel. C'était devant moi, j'ai clairement vu cette chose me tenir la
main et me dire des choses. J'ai vu l'âme de mon enfant enfermé en lui. Ma fille est en danger, elle
est en danger de mort.

Ernest : Ana, tu dois te calmer. Si tu continue comme ça, on va retrouver ADÉLAÏDE quand tu ne seras
plus. Nous sommes dans une situation où tu dois rester calme. Attendons que les recherches des
autres villes arrivent. Il y'a plusieurs hypothèses alors laisse les choses de la sorcellerie. Tu sais que je
n'y crois pas. Attendons de voir... Apprêtons nous et allons fouiller dans d'autres villages. On passe
d'abord voir Mama. Elle doit prendre ses médicaments.

Désormais Mamie ne parle à personne. Elle observe tout juste. Après sa prise de médicament, elle
retourne calmement dans sa cellule. Elle jette le sort à toute personne responsable de son état sans
savoir que tout ce qu'elle dit à cet instant, s'accomplit.

Mamie Esther : si quelqu'un m'a déjà jeté une pierre alors que je n'ai rien fait, son sang va couler
comme mes larmes. Si quelqu'un m'a déjà accusé pour rien, il sera accusé pour quelque chose. Si
c'est juste une malédiction que les dieux m'ont jeté, qu'ils en profitent pour me prendre.
Elle passe sa journée à parler dans le même sens. Il sonne dix-huit heures du soir. C'est l'heure de son
transfert. Ils ont mis des chaînes aux pieds et aux mains de mamie. Pour eux, les membres d'une
sorcière ne doivent pas être libre. Une voiture l'attend à l'extérieur. Anastasie n'a pas pu convaincre
son mari.

Alors qu'on la dirige vers la voiture, les regards des villageois de Magouka sont braqués sur elle.
Mamie pleure devant le peuple, elle pleure devant sa fille qui n'arrive pas à la regarder. Baba
l'observe, il est indifférent. Aucun contact de Ernest n'a voulu se frotter à une affaire concernant
George. Tous connaissent de quoi cet homme est capable. Lui même est sur place, il se régale de la
scène et est encore plus heureux lorsqu'il a sa femme à ses pieds, le suppliant de faire quelque
chose.

La police à l'œil sur Ernest et Anastasie. Ils ont juste la possibilité de lui donner ses médicaments à
mamie. Même de dernières paroles sont interdites. Ernest sait qu'il n'en restera pas là. Finalement,
même Pascal et yomi ne pourront rien faire pour sauver Mamie.

Un officier ouvre la cabine et fait entrer Mamie avant d'entrer à son tour. Mamie est assise au milieu
de deux policiers. Un autre est au volant. Personne ne parle. Mamie a la tête baissée. Elle ne veut pas
voir ce qui se passe autour d'elle. Le voyage pour la ville commence. Dans deux heures tout au plus,
ils doivent être arrivés.

Après une heure de route, la voiture s'arrête. L'officier qui a fait entrer mamie s'en étonne.

-il y'a quoi ? On s'arrête pourquoi ?

Chauffeur : ça ne veut plus avancer. Je ne comprends pas...

Mamie lève brusquement la tête. Cette voix ne lui est pas étrangère.

Chauffeur : gars, sort un peu tu viens prendre le volant. Peut-être c'est moi qui n'arrive pas à bien
conduire.

-vraiment... J'ai bien dit depuis que c'est moi qui devait être au volant.

Il sort et ferme la portière de son côté. Le temps pour lui de faire le tour de la voiture pour rejoindre
le chauffeur, la voiture a déjà démarré et est assez loin. Le chauffeur roule à vive vitesse sans se
contrôler, en riant aux éclats.
Yomi : C'EST ÇA ON APPELLE PRISON BREAK... HA HAHAHA... N'EST-CE PAS PASCAL ?

À côté de mamie, Pascal enlève ses lunettes et son chapeau. Il rit tout autant que son frère.

Pascal : IL MANQUE SEULEMENT L'AVION ET ON EST PRÊT POUR ALLER TOURNER LES GRANDS FILMS.
MOUAHAHA... HEIN MAMIE ? NOUS MÊME LÀ ON N'EST PAS SEULEMENT DÉTECTIVE HEIN. ON FAIT
D'ABORD DANS TOUT.

YOMI : QUI NOUS PEUT QUAND ON DÉCOUVRE QUE NOTRE MAMIE VA ALLER À LA GRANDE PRISON,
ON PREND L'ARGENT QU'ELLE NOUS A DONNÉ, ON ACHÈTE LES HABITS DE POLICIERS POUR VENIR LA
SAUVER ? HEIN ?

PASCAL : QUI NOUS PEUT ? C'EST SEULEMENT QUE LA VIE EST DURE HEIN. SINON APRÈS DÉTECTIVE
LA, NOUS SOMMES SOUVENT AGENTS SECRETS. JE DIS BIEN AGENT SECRET PASCAL ET...

YOMI : AGENT SECRET YOMI...

Pascal : YOMI 😂😂😂😂😂😂😂😂

Yomi : PASCAL 😂 😂 😂 😂 😂 😂 😂 😂

#À_suivre...

Atteignons nos 300 partages

#GARDONS_ESPOIR

#KING_HOPE_STORY
#ADELAÏDE_LA_FILLE_VAMPIRE

#EPISODE_8

Assis à même le sol, ils se regardent sans vraiment comprendre ce qui se passe. Peut-être un peu de
chaleur aurait détendu leur méninges ? Malheureusement ils sont tous les deux en petit caleçon.

Pascal a la main entre ses jambes. Il se souvient de ce qui vient de se passer. Il s'imagine un seul
instant ce qui se serait passé si jamais il n'avait pas essayé de regarder.

Pascal : heee elle voulait couper, elle voulait couper.. plus jamais, plus jamais ooo, plus jamais.

Yomi a la tête penché d'un côté. Il veut lier les événements et comprendre ce qui arrive à leur vie.
Tout à l' aire d'un rêve alors qu'ils ont les yeux ouverts et sont bien assis.

Yomi : c'est sûr que je suis comme ça mort et en enfer. Dieu me puni que j'ai gâché ma vie et celle de
mon frère. Le diable a envoyé ses disciplines dans la nuit la pour nous manger... Elle voulait me
manger... J'ai vu sa bouche, le sang ooo le sang. Je vais devenir quoi ? On va devenir quoi ?

Pascal : on doit remettre les choses de Mamie. C'est elle, je suis sûr que tout ça a avoir avec ce
qu'elle a dit. Je me souviens de ce que la vielle femme aveugle a dit.

Yomi : n'est-ce pas tu as dit que tu ne savais plus ?

Pascal : maintenant c'est revenu. Elle a dit que s'y frotte s'y pique. Ça veut dire que nous devons
remettre tout ce qu'on a pris et disparaître de sa vie. On ne peut pas rester ici.

Yomi : Pascal, peut-être tu ne vois pas que nous ne sommes plus en ville mais plutôt au village. Nous
sommes à Magouka, nous y sommes et nous n'avons même pas un rond sur nous. On va faire
comment pour marcher d'abord Sans des vêtements ? Pensons d'abord à ça.

Pascal : dormons un peu. Quand on va se réveille, sûrement ça n'aura été qu'un rêve.
Tout humain capable de dormir après une telle scène est sûrement un surhumain. Ils n'arrivent pas à
s'assoupir mais restent allonger sur place, dans une touffe d'herbe glacé. Après quelques minutes, ils
se lèvent.

Pascal : il est même quelle heure ? Tu fais comment pour savoir qu'on est au village alors que c'est la
nuit ?

Yomi : regarde la lumière de la maison loin là-bas, tu ne vois pas que c'est la fenêtre de chez mamie ?
On y était hier. Je ne peux pas me tromper. Allons voir et peut-être on pourra s'habiller.

Ils se tiennent pas la main. Yomi n'a pas les mots qu'il faut pour rassurer son frère mais il serre sa
main pour lui dire que malgré tout, il est présent.

Ils arrivent devant la maison. C'est bien la maison de Mamie. Une fine lumière passe à travers les
fissures de la fenêtre. Ils veulent guetter pour savoir qui se trouve à l'intérieur mais il n'y a pas
moyen. L'heure est tardive mais ils entendent des voix. Il s'agit là d'une conversation entre Anastasie
et son petit frère, Ernest.

Anastasie : il n'y a rien à faire pour Mama. Mon mari est trop puissant. C'est la deuxième plus haute
personnalité de la ville. Même si on n'avait de l'or, on ne pourrait rien faire.

Ernest : alors demain soir ils vont vraiment la prendre pour la ville ? Elle va vraiment finir en prison ?
Notre mère va finir ses pauvres jours dans une prison ?

Anastasie : à moins qu'un miracle ne se produise et que ADÉLAÏDE rentre à la maison. Tant que cela
n'arrive pas, mama va aller en prison. Aucun être ne va convaincre mon mari de la laisser en liberté.

Ernest : un mari qui te bat et tu n'as jamais pensé à en parler à qui que ce soit. Tu attendais d'être
morte pour le dire ?

Pascal qui écoute calmement se moque des dires de Ernest.

Pascal : hihihi, on peut être bête comme ça ? Elle va mourir et dire encore comment ?

Il reçoit une gifle derrière sa tête de la part de son frère.


Yomi : c'est ta bouche qui écoute ou bien ce sont tes oreilles ?

Ils se calment. Ils n'entendent que des lamentations dans la pièce. Anastasie ne peut s'empêcher de
repenser à la manière dont elle s'est retrouvé dans son foyer.

Anastasie : j'avais dit à Baba que cet homme avait la réputation d'être violent mais il m'avait dit de
supporter et de l'épouser. Baba savait très bien où j'allais mais il s'en foutait. Pour lui c'est le million
de ma dote et son avenir assuré qui étaient important. Que je vive bien ou mal était bien le cadet de
ses soucis. C'est comme ça que je dois me camoufler tous les jours et faire la belle.

Ernest : dans tous les cas, après ça tu dois sortir de sa vie. Tu n'as même d'abord rien à voir avec lui.
Quand tout va rentrer dans l'ordre, tu vas rentrer à Ebouka pour travailler et laisser cet homme avec
sa fortune. Tu as un travail qui te donne une fortune. Je ne me suis pas sacrifié autant pour que tu
finisse dans un foyer où on va te battre.

Anastasie : il n'accepte aucun travail qui soit hors de notre ville d'habitation. J'ai des enfant, jusqu'à
trois déjà. Je vais faire comment pour le quitter ? Je vais laisser mes petits à qui ? Je dois supporter
pour mes enfants. Je n'ai pas d'autres choix. Si je laisse le foyer, cet homme risque me tuer et partir
avec mes enfants. Mieux je supporte.

Ernest : je t'ai dit ce qui va se passer lorsque tout sera rentré dans l'ordre. Si tu vois que tu ne peux
pas te le libérer de lui, je vais le faire... Demain mama...

Yomi tire Pascal et ils s'en vont. Ils n'ont pas la possibilité d'entendre la suite des choses. Ils doivent
planifier et mettre en œuvre ce que yomi développe déjà dans sa tête. Ils prennent place au milieu
d'un champ de maïs.

Yomi : je ne connais pas l'heure qu'il est mais remercions la lune. Elle au moins ne nous a pas
abandonné. On peut voir l'orteil.

Pascal : on n'a même pas tout entendu et on part ? Ils disent que la Mamie va être transférée en ville.
Gars, je suis un menteur et je connais en reconnaître un autre. La mère la n'a rien fait

Yomi : elle n'a rien fait, ce n'est même pas un débat. Est-ce qu'elle peut faire ça et nous demander
d'aller prendre son argent pour chercher sa fille ? Ils l'accusent pour rien.
Pascal : c'est sûr que c'est parce qu'on a pris ses choses qu'on se retrouve dans cette situation. Si on
ne remédie pas à ça, quelque chose va nous arriver.

Yomi : la grand mère d'hier a dit qu'on s'est frotté à un mauvais passé. À ton avis ça veut dire quoi ?

Pascal : que le passé de la Mamie est mauvais. Il y'a des non dits qui doivent être découverts et dits.
Je crois que si on veut avoir à nouveau une vie calme, on doit chercher ADÉLAÏDE jusqu'à trouver.

Yomi : on va la chercher par où ? Quand mamie racontait ce qui s'est passé, je dormais. J'ai
seulement entendu commentaire elle décrivait la maison et la où il faut chercher l'argent. Tout le
reste, je ne sais pas.

Pascal : à ton avis, il s'est passé quoi ?

Yomi : je parlais seul ? Je viens de dire quoi ?

Pascal : allons d'abord vers le marché. Là-bas il y'a des boutiques, on va sûrement y trouver un
vêtement. Comme c'est la nuit, on vole un petit truc.

Yomi : non, on peut facilement nous attraper. On va plutôt attendre non loin du marigot. Chaque
matin les femmes lavent les habits là-bas. Dès qu'elle déposent, on prend. Sûrement il y'a les habits
de leur mari parmis.

L'habillement était déjà au top. D'ici là, ils doivent lutter contre les moustiques géants de Magouka.
L'idée qu'a yomi en tête n'est pas des plus évidente mais il doit vite en parler s'il veut l'avis de son
frère. C'est un risque qui pourrait leur coûter leur liberté et ce pour un très bon moment et peut être
pour des années.

Yomi : on doit aider Mamie. Je ne veux pas entendre qu'elle est allée à la prison Centrale. Toi même
tu sais comment on fait là-bas avec les grand-mères. Il faut qu'on l'aide.

Pascal : tu es avocat ? Tu vas la défendre ? On va faire ça comment ? Tu as bien entendu comment


celui qui veut son emprisonnement est la deuxième personnalité de la ville. Tu veux qu'on invente
seulement quoi ?
Yomi : donc, on la laisse ? Si elle part, on va faire comment pour avoir des informations ? C'est elle
qui doit nous guider sur comment retrouver sa petite fille.

Pascal : quand tu parles déjà comme ça, j'ai peur de ce qu'on va faire. J'ai très peur, tu sais qu'on n'a
même pas un rond sur nous. Si jamais on nous prend quelque part, on va y pourrir. J'ai parlé.

Yomi : écoute moi bien...

Pendant qu'il explique son plan à son frère, Anastasie fait les cents pas dans la petite pièce centrale
de chez Mamie. Elle tourne et retourne autour du foyer de bois en fumé. Elle veut comprendre ce qui
a bien pu se passer. Ernest s'en endormi sans réussir à faire dormir sa sœur. Comme sa mère, elle se
parle à elle même.

Anastasie : est-ce qu'on peut disparaître comme ça ? Tu es où ADÉLAÏDE ? Tu te caches où ? Je sais


qu'on a eu quelques différents mais ce n'est pas une raison pour te cacher comme ça. On peut en
parler. Reviens, s'il te plaît. Reviens, ma chérie.

Elle ferme les yeux et soupire. Lorsqu'elle les ouvre, il n'y a plus d'électricité. Elle sursaute un
moment avant de se ressaisir.

Anastasie : mais l'ampoule est économique... Ça ne...

Une main lui tient le poignet et le serre violemment.

Anastasie : qui... QUI EST LÀ ? ERNEST... ERNEST... QUI ME TOUCHE ?

l'ampoule commence des éclairages en tic-tac. À chaque tic, Anastasie aperçoit un brin de visage tel
celui qui s'est présenté à Pascal et yomi. Elle hurle, elle se débat mais l'être devant elle ne bouge pas.
La chose s'approche d'elle, les yeux sombres, la peau en décomposition et la langue de lézard dans
une bouche pleine de dents grincheuses, pointues et tranchantes. Homme ou femme ? Aucun des
deux genres ne se distingue sur sa voix.

-c'est l'heure d'un nouveau sacrifice, vous devez accepter de la sacrifier. C'est l'heure d'un nouveau
sacrifice, ils ont choisi ADÉLAÏDE. Ils m'ont choisis, Maman...

Ernest arrive et allume. Il trouve sa sœur allongé sur le sol, ayant perdu connaissance.
Ernest : Anastasie... Anastasie...

Son matériel médical est à deux pas. Il lance la main et le ramasse avant de tomber sur ses genoux
devant sa sœur. Maintes analyses montrent qu'elle dort tout simplement. Il l'arrache du sol et
l'amène dans la chambre où ils dorment calmement jusqu'à six heures du matin. Anastasie sursaute
comme si elle sortait d'un rêve. Elle regarde autour d'elle, il n'y a que son frère qui passe des coups
de files. Elle se touche le corps, elle est entière.

Anastasie : j'ai vu... Je n'ai pas rêvé, c'était là. C'était devant moi. Je n'ai pas rêvé. Il y'avait cette
chose devant moi, C'ÉTAIT MA FILLE. C'ÉTAIT ELLE...

Ernest dépose son portable et essaye de calmer sa sœur. Il l'a prend dans ses bras, il veut la maîtriser
mais elle est bien trop agiter et déboussolée par ce qu'elle a vu et entendu.

Anastasie : ILS VEULENT SACRIFIER MON ENFANT. ILS VEULENT LA SACRIFIER.

Ernest : mais tu parles de quoi ? Tu as vu quoi au juste dans les rêves ?

Anastasie : je n'ai pas rêvé, c'était réel. C'était devant moi, j'ai clairement vu cette chose me tenir la
main et me dire des choses. J'ai vu l'âme de mon enfant enfermé en lui. Ma fille est en danger, elle
est en danger de mort.

Ernest : Ana, tu dois te calmer. Si tu continue comme ça, on va retrouver ADÉLAÏDE quand tu ne seras
plus. Nous sommes dans une situation où tu dois rester calme. Attendons que les recherches des
autres villes arrivent. Il y'a plusieurs hypothèses alors laisse les choses de la sorcellerie. Tu sais que je
n'y crois pas. Attendons de voir... Apprêtons nous et allons fouiller dans d'autres villages. On passe
d'abord voir Mama. Elle doit prendre ses médicaments.

Désormais Mamie ne parle à personne. Elle observe tout juste. Après sa prise de médicament, elle
retourne calmement dans sa cellule. Elle jette le sort à toute personne responsable de son état sans
savoir que tout ce qu'elle dit à cet instant, s'accomplit.

Mamie Esther : si quelqu'un m'a déjà jeté une pierre alors que je n'ai rien fait, son sang va couler
comme mes larmes. Si quelqu'un m'a déjà accusé pour rien, il sera accusé pour quelque chose. Si
c'est juste une malédiction que les dieux m'ont jeté, qu'ils en profitent pour me prendre.
Elle passe sa journée à parler dans le même sens. Il sonne dix-huit heures du soir. C'est l'heure de son
transfert. Ils ont mis des chaînes aux pieds et aux mains de mamie. Pour eux, les membres d'une
sorcière ne doivent pas être libre. Une voiture l'attend à l'extérieur. Anastasie n'a pas pu convaincre
son mari.

Alors qu'on la dirige vers la voiture, les regards des villageois de Magouka sont braqués sur elle.
Mamie pleure devant le peuple, elle pleure devant sa fille qui n'arrive pas à la regarder. Baba
l'observe, il est indifférent. Aucun contact de Ernest n'a voulu se frotter à une affaire concernant
George. Tous connaissent de quoi cet homme est capable. Lui même est sur place, il se régale de la
scène et est encore plus heureux lorsqu'il a sa femme à ses pieds, le suppliant de faire quelque
chose.

La police à l'œil sur Ernest et Anastasie. Ils ont juste la possibilité de lui donner ses médicaments à
mamie. Même de dernières paroles sont interdites. Ernest sait qu'il n'en restera pas là. Finalement,
même Pascal et yomi ne pourront rien faire pour sauver Mamie.

Un officier ouvre la cabine et fait entrer Mamie avant d'entrer à son tour. Mamie est assise au milieu
de deux policiers. Un autre est au volant. Personne ne parle. Mamie a la tête baissée. Elle ne veut pas
voir ce qui se passe autour d'elle. Le voyage pour la ville commence. Dans deux heures tout au plus,
ils doivent être arrivés.

Après une heure de route, la voiture s'arrête. L'officier qui a fait entrer mamie s'en étonne.

-il y'a quoi ? On s'arrête pourquoi ?

Chauffeur : ça ne veut plus avancer. Je ne comprends pas...

Mamie lève brusquement la tête. Cette voix ne lui est pas étrangère.

Chauffeur : gars, sort un peu tu viens prendre le volant. Peut-être c'est moi qui n'arrive pas à bien
conduire.

-vraiment... J'ai bien dit depuis que c'est moi qui devait être au volant.

Il sort et ferme la portière de son côté. Le temps pour lui de faire le tour de la voiture pour rejoindre
le chauffeur, la voiture a déjà démarré et est assez loin. Le chauffeur roule à vive vitesse sans se
contrôler, en riant aux éclats.
Yomi : C'EST ÇA ON APPELLE PRISON BREAK... HA HAHAHA... N'EST-CE PAS PASCAL ?

À côté de mamie, Pascal enlève ses lunettes et son chapeau. Il rit tout autant que son frère.

Pascal : IL MANQUE SEULEMENT L'AVION ET ON EST PRÊT POUR ALLER TOURNER LES GRANDS FILMS.
MOUAHAHA... HEIN MAMIE ? NOUS MÊME LÀ ON N'EST PAS SEULEMENT DÉTECTIVE HEIN. ON FAIT
D'ABORD DANS TOUT.

YOMI : QUI NOUS PEUT QUAND ON DÉCOUVRE QUE NOTRE MAMIE VA ALLER À LA GRANDE PRISON,
ON PREND L'ARGENT QU'ELLE NOUS A DONNÉ, ON ACHÈTE LES HABITS DE POLICIERS POUR VENIR LA
SAUVER ? HEIN ?

PASCAL : QUI NOUS PEUT ? C'EST SEULEMENT QUE LA VIE EST DURE HEIN. SINON APRÈS DÉTECTIVE
LA, NOUS SOMMES SOUVENT AGENTS SECRETS. JE DIS BIEN AGENT SECRET PASCAL ET...

YOMI : AGENT SECRET YOMI...

Pascal : YOMI 😂😂😂😂😂😂😂😂

Yomi : PASCAL 😂 😂 😂 😂 😂 😂 😂 😂

#À_suivre...

Atteignons nos 300 partages

#GARDONS_ESPOIR

#KING_HOPE_STORY
#ADELAÏDE_LA_FILLE_VAMPIRE

#EPISODE_10

l'état de Pascal s'empire. Il s'agite pour tout et pour rien. Yomi ne sait plus quoi penser. La sage
femme ne lui dit rien de bien concret.

Yomi : si vous savez ce qui arrive à mon frère, dites moi pour qu'on puisse trouver son médicament à
temps. Il ne va pas bien et ça me fait peur.

Sage femme : fils, si tu veux sauver ton frère, tu dois le laisser seul ici et continuer la quête. Où que tu
ailles, ton frère t'y retrouvera lorsque tombera la nuit. C'est le seul moment où il redeviendra ton
frère.

Yomi : là maintenant c'est qui ? Ce n'est pas mon frère ? Je ne comprends pas très bien ce que vous
dites. Il faut m'expliquer avec le français facile, facile. Il s'agit de mon frère (en pleurant) de mon
frère unique, de ma seule famille, c'est mon tout sur terre. Si je ne suis pas avec lui alors je ne suis
avec personne. Mes parents me l'ont confié et j'ai pour mission de le garder et... Et...

Il se couvre la tête et ne peut s'empêcher de se rendre à l'évidence. Il a échoué à sa mission.

Sage femme : et quoi ?

Yomi : j'ai échoué... J'ai échoué sur tous les plans.

Sage femme : jeune homme, ils existent et ils sont là.

Yomi : qui ?

Sage femme : les vampires...

Yomi : quoi ?
Sage femme : à une époque très lointaine, vivaient dans ce village des créatures assoiffées de sang,
des créatures infâmes et cruelles. Dans ma jeunesse, j'en avais aperçu quelques unes. J'avais même
travaillé avec elle pour élargir ma côte dans la société.

Yomi : stop stop... Pause grand-mère ! Il faut commencer au début. Que qui a fait quoi ? Nous
sommes bien installés. Il faut raconter l'histoire depuis le début.

Sage femme : je ne peux te raconter que ce que je sais et ce que j'ai vu. Le reste de l'histoire se
trouve enfouie dans les mensonges. Quand tout sera déballé au grand jour, l'histoire deviendra plus
claire. En attendant, tu dois aller à la chasse aux vampires.

Yomi : je t'écoute

Sage femme : pendant les anciennes guerres, le portail séparant le monde des morts et celui des
vivants s'étaient ouvert. À cette époque, le K.O régnait sur la terre. Le temps de fermer la fissure, une
de ces créatures y était sortie.

Yomi : quelle créature ? Vampire ? Donc c'est d'abord un mort ? Grand mère, tu n'as même pas les
popcorn dans cette maison ? Le genre ci ça fait comme le film.

La sage femme s'étonne de le voir prendre les choses avec tant de légèreté. Elle soulève ses paumes
de mains et les regarde.

Sage femme : je me demande bien si les dieux vous ont vraiment choisi pour mener cette mission.
Jusqu'ici, je n'ai vu en vous que des gamineries et de l'immaturité.

Pascal qui se sent mieux à cet instant ne peut s'empêcher d'exploser de rire en se tenant la bouche.

Pascal : c'est ça qui fait notre charme. Si les dieux ont dit que c'est nous, c'est que c'est nous. Même
le monde céleste comprend qu'il y'a trop de frustration dans la maturité. Hein ?

Yomi : nous sommes tout : détectives privés, agents secrets...

Pascal : choix numéro un des dieux. Continue l'histoire grand-mère. Je sens que je peux aussi écouter
un peu.
La sage femme qui ne voit rien regarde toujours dans ses paumes de mains. Yomi ne peut
s'empêcher de lui posée la question.

Yomi : grand-mère, est-ce que tu es vrai vrai aveugle ? J'ai l'impression que tu vois.

Sage femme : on ne voit pas qu'avec les yeux... Comme je le disait, un vampire s'était échappé du
royaume des morts et s'était retrouvé parmi les vivants. Il avait l'apparence d'un être humain normal,
personne ne savait d'où il venait mais il s'était très bien intégré dans la société. Il avait à ses pieds le
plus grand nombre de femmes et d'enfants. Au fil du temps, il convertissait la population et ça se
propageait à une vitesse éclaire. Tout le monde allait finir par devenir vampire.

Yomi : oowouoo... Les choses de VAMPIRE DIARIES... C'est toujours ici à Magouka comme ça ? J'ai
moi déjà dit que ce village hein... Au lieu d'épouser une femme d'ici mieux je meurs célibataire.

Pascal : parle... La façon que tu regardais la photo de...

Yomi lui frappe la bouche. La sage femme qui s'était enfermé dans un monde malheureux depuis des
années esquisse un petit sourire. Face à ces deux hommes, nul ne peut résister.

Sage femme : les sages du village qui n'étaient pas contaminés avaient constaté que le jour, les
vampires restaient à l'intérieur mais la nuit, ils sortaient chasser. Il fallait donc les combattre avec la
lumière du jour. Pour les détruire, il fallait qu'ils soient exposés au soleil levant.

Yomi : voilà, et même que si on les poignarde en plein cœur, il sont fiouppp... Morts à jamais.

Pascal : c'est facile de les tuer mais il faut faire attention. Ces choses là sont extrêmement rapides. Ils
filent comme l'éclair. En moins d'une seconde ils parcourent des kilomètres.

Sage femme : comment savez-vous tout cela ?

Yomi : nous étions d'abord champions de champions en recherches ultrats scientifiques. Tout ce qui
concerne l'antiquité et le passé de l'antiquité, nous connaissons. Est-ce qu'il y'a une histoire qui
puisse nous dépasser ?
Pascal : c'est quand tu parles comme ça que nous on se souvient même des choses. Même Mamie
nous tire un coup de chapeau.

Tout une histoire à la place de dire qu'ils se sont inspirées des films.

Sage femme : les tuer était devenu difficile à un moment. Passé un certain temps après la
transformation, ils pouvaient désormais marcher dehors pendant le jour et se comporter comme des
personnes normales. Ils pouvaient prendre toute apparence, humaine comme animale et élargir leur
communauté.

Yomi : chaud ! C'est à dire qu'il est possible que certains d'entre eux soient parmis les vivants
aujourd'hui.

Sage femme : un roi avait réussi à les enfermer en sacrifice de son trone. La majorité des vampires
avaient été tué, sauf celui de départ. Il avait survécu mais avait fait un pacte avec l'ancien roi.

Pascal : on fait le pacte avec les vampires ? C'était quoi le pacte ?

Sage femme : le vampire devait prendre l'apparence d'un enfant et vivre une vie normale. Il ne devait
plus jamais boire du sang de personnes étrangères. Il ne devait boire que son propre sang.

Yomi : est-ce que c'est possible ?

Sage femme : son propre sang c'est celui de ses générations. Il avait choisi parmi ses femmes, la
première.

Pascale : genre, il devait boire le sang de la première ?

Sage femme : non, il devait boire le sang des enfants de cette première pour pouvoir survivre. Le
sang de sa descendance peut le maintenir en vie et en santé pendant quarante années et plus. Passé
cette durée, il doit renouveler le sacrifice s'il veut respecter le pacte.

Pascal : mais s'il respecte son pacte c'est que ça va. Je pleure seulement les enfants innocents et la
pauvre femme qui doit subir ça. Ça doit être très difficile pour elle...
Sage femme : seulement, il y'a très peu de temps, la mort de l'ancien roi a état annoncé. S'il est mort,
le vampire n'a plus à respecter les termes du contrat sauf si renouvellement avec l'aîné des fils de ce
roi. Tant que le pacte ne sera pas refait, toutes les horreurs vécus autre fois se reproduiront. Il faut
trouver le fils de l'ancien roi, trouver le vampire et refaire le pacte.

Yomi : j'ai déjà deux personnes en tête que je soupçonne en ce qui concerne le vampire. Ce qui
risque même être impossible à trouver c'est le fils aîné du roi. S'il a quitté le village et qu'il est mort...
Ça va être très grave.

Pascal : si on pouvait même tuer le vampire, remettre le fils au trone et dire toutes les vérités...
Hahaha... C'est qu'on va devenir les héros de ce village. C' est que quand on va parler de Magouka...

Yomi : on va voir nos têtes sur les affiches avec les capes au dos. Nous sommes d'abord super Pascal
et...

Pascal : super Yomi...

Ils rient et se prennent une bonne poignée de main. Leur joie de vivre reste des plus étonnantes. En
eux, la sage femme ne lit toujours pas des chargés d'une quête aussi importante. Elle craint de s'être
trompé de personne.

Yomi : grand-mère, tu suggères donc qu'on commence par où à chercher ?

Sage femme : quand vous saurez d'où vient la dent de chien qui blessé Pascal, vous comprendrez
tout. Cette dent appartenait au premier vampire. Il la donnait à son prochain sacrifice pour qu'il soit
prêt à temps.

Pascal : la dent qui m'a piqué ? 😭😭😭 c'est moi le prochain sacrifice ? Heee Yomi je suis
mort, je suis mort ooo, je suis mort.

Yomi lui frappe le derrière de la tête.

Yomi : maf, est-ce que tu es de sa descendance ? N'est-ce pas papa est déjà mort nor. C'était un
vampire ? Tu pleures quoi ?
La sage femme lève la tête et la dirige vers Yomi comme si elle pouvait le voir. Elle ressent des
pincement mais ne comprends pas pourquoi.

Yomi : grand-mère, toi même tu fais comment pour savoir tout ça ? Le genre de japap comme ça, il
faut être puissant pour détenir toutes les informations.

Sage femme : je suis la sage femme des anciennes reines et de certaines autres jeunes femmes.
J'étais à l'écout de tout. Je voyais et entendais tout. Il a fallu que je prenne le mauvais chemin pour
finir ici.

Yomi : maintenant il faut nous dire ce que tu sais sur le fils de Mamie Esther. Le jour de son
accouchement, il s'est passé quoi au juste ?

Sage femme : tout ce que je vous ai dit, c'est tout ce que les dieux me permettent de dire.

Pascal : kieuuuu... Comment ça ? Le plus important ? On veut juste confirmer le doute qu'on a déjà
dans la tête. Est-ce qu'on fait ça ?

Sage femme : les dieux disent qu'en fouillant dans le passé, vous retrouverez votre chemin. Je ne sais
pas qui vous êtes vraiment mais Magouka compte sur vous. Tout le peuple a foi en vous et vous
devez réussir.

Pascal : yomi, tu sens ça ?

Yomi : la puissance...

Pascal : nous sommes d'une importance capitale pour ce peuple. Après nous, c'est le virage, le néant,
il n'y a plus rien.

Yomi regarde la sage femme. Pendant ce temps, Pascal regarde le cou de yomi. Il le lèche la lèvre, il
sourit et s'excite. Son cœur bat fortement, la soif augmente.

Pascal : yomi...
Yomi ne lui répond pas. Il est concentré dans ses pensées, il cherche par quel moyen arriver à
Magouka sans se faire repérer. Pascal approche sa bouche du cou de son frère, il hume le cou et
laisse sa langue le lécher. Yomi se lève brusquement.

Yomi : euil... C'est quoi ça ? Tu es fou ? Je suis un homme bien dure et j'aime mes femmes. Tu fais
quoi comme ça ?

Pascal se lève, il a la tête baissée. Il ne se maîtrise pas. Yomi comprend quelque peu ce qui est arrivé
à son frère mais refuse d'y croire. Pascal avance, yomi recule.

Pascal : j'ai juste soif, je veux boire un peu. J'ai très soif, grand-frère. S'il te plaît, laisse moi boire.

Sage femme : sors et continu sans lui. Quand il ira mieux, il te rejoindra.

Yomi : on peut le soigner, n' est-ce pas ? Il va guérir quand tout ça sera terminé ? Dites moi la vérité.
Si je dois continuer cette quête, il faut que je sois sûr et certain que mon frère va guérir.

Sage femme : il va guérir

Entre lui dire la vérité et risquer l'échec de toute la mission, la sage femme préfère l'autre choix.
Yomi cour vers la sortie, laissant son frère avec la sage femme. Une fois à l'extérieur, il se pose mille
et une question.

Yomi : je commence par où ? Je suis perdu... Sans mon frère, je suis perdu. Qui est ce roi ? Et son fils,
qui est-ce ? Et le vampire, est-ce celui à qui je pense ou bien il y'en a un autre ? Et mon frère,
comment je le sauve ?

Alors qu'il pense à tout au même moment, elle apparaît sous ses yeux. Elle le regarde, elle le
contemple. Il est encore perdu dans ses pensées, il cherche la voie à suivre. Elle lui touche le bras, il
recule brusquement de trois pas.

Yomi : tchaï tchaï... C'est qui ?

ADÉLAÏDE : tu dois me suivre...


Yomi : ADÉLAÏDE... Mais c'est toi qu'on chercher partout.

ADÉLAÏDE : tu dois me suivre, il n'y a pas de temps à perdre. Tu dois me suivre.

Yomi : pourquoi est-ce que tu fais ça à ta grand-mère ? Elle souffre depuis des jours à cause de ta
disparition pourtant tu es là. C'est très méchant de ta part. Il faut aller la voir pour que cette histoire
cesse.

ADÉLAÏDE : si tu me suit, tu comprendras beaucoup de choses.

Elle avance jusqu'à lui et lui tient fermement le poignet. En moins d'une demie minutes, ils se
retrouvent à Magouka, derrière la fenêtre de la maison de Mamie Esther. Anastasie et son frère
conversent à l'intérieur.

Ernest : notre père s'est bizarrement comporté tout à l'heure. Il doit cacher bien des choses.

Anastasie : cet homme est d'abord trop bizarre. Figure toi qu'il avait offert une dent de chien à
ADÉLAÏDE pour son anniversaire soit disant que c'est pour faire honneur à sa filière à l'université.
N'est-ce pas bizarre ?

Yomi : TCHAÏ...

#À_SUIVRE

#GARDONS_ESPOIR

#KING_HOPE_STORY
#ADÉLAÏDE_LA_FILLE_VAMPIRE

#Episode_11

Yomi recul de deux pas. Il regarde ADÉLAÏDE.

Yomi : c'est BABA... TON GRAND-PÈRE... il a accusé la pauvre mamie pendant toute sa vie alors qu'il
savait très bien qu'il avait offert son fils en sacrifice ? C'est lui le vampire dont parlait la vieille mère ?
C'est à dire qu'il... Mince !

ADÉLAÏDE : et toi, qui es-tu ? Pourquoi est-ce que c'est toi qui fait ces recherches ?

Yomi : détective Yomi à votre service, agent secret Yomi à votre service, chasseur de vampire yomi à
votre service. Donc comme tu me vois là, j'ai mille et une casquette. Quand je vais rentrer avec toi,
c'est sûre que mamie va danser jusqu'à casser le pieds. Ce qu'on va faire, c'est qu'on va d'abord
rentrer voir mamie pour calmer son cœur. Je t'indique la route et tu fais comme tu as fait pour qu'on
arrive vite ici.

ADÉLAÏDE : non... Le soucis c'est que...

Yomi : ne parlons pas trop. Allons voir Mamie... Il faut que...

Ernest : HEE, QUI VA LÀ ? QUI EST ICI ?

Yomi veut lancer la course mais Ernest le tient rapidement par la main. Attiré par de petits bruits à
l'extérieur, il est sorti discrètement voir de quoi il s'agit. À cet instant, Yomi se voit retourner en
prison et panique.

Ernest : tu dois être le petit bandit qui a pris toutes les affaires de Mamie.

Yomi : bandit ? Grand-frère regarde mon visage et dis-moi si je suis un voleur. Je suis venu vous
rendre votre fille perdue. C'est tout. N'est-ce pas, ADÉLAÏDE ?

ADÉLAÏDE : c'est ce que je voulais te faire comprendre. Tu es le seule à pourvoir me voir et le seul à
m'entendre. Tu es le seul avec qui je peux cheminer. J'ignore ce que tu as de particulier.
Yomi pose les mains sur la tête. Ernest lui donne un coup de point sur la visage.

Ernest : on ne ment pas sur de tel sujet. Sa mère est à l'intérieur, dévastée. Imagine qu'elle entende
ce genre d'âneries, elle va encore plus souffrir. Dis-moi la vérité, tu cherches quoi ici ?

Yomi : c'est maintenant que je comprends l'histoire de Jésus. Si je te dis qui je suis et ce que je fais ici,
tu ne me croiras pas. Par contre si je te demande de me dire qui je suis, tu ne me diras pas.
Finalement, je dois faire comment ?

Ernest : tu joues avec mes nerfs un très mauvais jour. Je ne suis pas de bonne humeur. D'ailleurs,
j'appelle la police.

Yomi : mais ADÉLAÏDE, fais quelque chose nor. Je pars en prison on va faire comment pour laver
votre nom ?

ADÉLAÏDE s'approche de yomi et lui prend par la main. À la vitesse éclaire, il s'en vont. Ernest voit
juste un chemin se tracer devant lui et yomi disparaître. Il recul brusquement et s'enfuit à l'intérieur
en marche arrière. Il retrouve sa sœur à l'intérieur. Elle s'étonne de le voir revenir de cette manière.

Anastasie : c'est quoi le soucis ?

Il ferme fenêtre et porte sans répondre. Il prend place autour du feu et commence à revoir ses
théories sur le monde surnaturel.

Ernest : je viens de voir quelque chose de... Pas très nette. J'ai comme l'impression... Bref, qu'est-ce
qu'on a prévu faire demain ?

Anastasie : on doit aller chercher Mamie dans ce village où elle était avec ADÉLAÏDE. Peut-être s'y
cache-t-elle ?

Ernest : avant cela, je vais aller voir le chef pour qu'il m'explique ce qui se passe au village. Toute la
journée il n'y avait personne dans les rues et dans les champs.
Anastasie reste sur une position. Elle a les mains autour de ses joues et n'arrive plus à se lamenter.
Du jour au lendemain, tout à basculé dans sa vie.

Anastasie : peut-être que je vais revivre la même histoire que mama. C'est de cette manière que son
calvaire a commencé. Ça se dit déjà tout bas que j'ai envoyé ma fille chez mama pour qu'elle soit
sacrifiée.

Ernest : je me sens tellement impuissant

Anastasie : tu veux lutter contre un mal invisible ? Même si on cherche ADÉLAÏDE cent ans, on ne va
pas la retrouver et pourtant elle doit être autour de nous.

Ernest : avec Mamie qui a disparu et aucun de nos frères qui ne pointe son nez. Aucun sage du village
ne veut nous recevoir. C'est compliqué de faire des recherches quand personne n'est avec nous.
C'est comme si on les a tous monté contre nous.

Anastasia : mon cœur me dit que demain beaucoup de choses vont s'éclaircir.

Ernest : je l'espère vraiment

Anastasia : et si c'était Baba qui se cachait derrière tout ça ? Et s'il était de mèche avec mon mari ?
Mon mari a toujours eu une attitude très louche. Je sais qu'il gère des affaires pas nettes. Seulement,
je ne comprends pas pourquoi il ferrait du mal à notre fille qu'il aime plus que tout. Au moins, je sais
qu'il l'aime.

Ernest : ton mari n'est qu'une espèce de malade mental. Je ne sais pas comment tu as fait pour avoir
plus d'un enfant avec lui.

Anastasie : c'est comme ça quand on est accroché aux mots pour mots de son père au point de
fermer les yeux quand on voit qu'il nous envoie dans la tombe.

Ernest : il n'est pas trop tard pour qu'on cherche la vérité. Je pense que nous pouvons encore essayer
de comprendre ce qui s'est passé.

Anastasie : allons chez Baba maintenant.


À la quête de la vérité, ils sortent de la maison de Mamie et se dirigent vers la grade cour. À leur
arrivé, toutes les lumières sont éteintes et les portes sont fermées. Rien ne se comprend dans ce
village où à cette heure les femmes étaient encore en pleine cuisine car rentrées très tard des
champs.

Ils négligent cet aspect et se dirige vers la maison centrale, celle de Baba. Anastasie veut frapper à la
porte mais Ernest l'en empêche.

Esther : on va entrer par derrière. On peut voir ou entendre quelque chose qui va nous aider. S'il
demande, on dit qu'on ne voulait pas déranger.

Ils contournent la maison. Une fois-ci derrière, ils aperçoivent une lumière rouge dans la petite case
secrète de Baba. Ils sont tentés d'aller voir de quoi il s'agit malgré la crainte.

Anastasie : à ton avis, il y'a quoi là-bas ?

Ernest prend son courage et avance. Anastasie est derrière lui. Une fois proche de la case, ils voient
l'une des femmes de Baba sortir de la case, tenant son fils en main et cachant son cou. À chaude
larmes, elle cour vers la grande cour.

Ernest : BABA... QU'EST-CE QUI SE PASSE ICI ?

Baba sort de sa case, plus propre et plus gaie que le matin. Il respire la fraîcheur et la bonne humeur,
tel un téléphone rechargé au plein. Il pose un regard indifférent sur ses enfants. Il souri, sa dentition
est particulièrement blanche.

Baba : je ne peux pas passée de bon moment avec ma famille ? Qu'est-ce que vous faites ici ?

Anastasie : Baba dis nous ce qui se passe

Baba : il se passe que je suis libre. Il n'y a plus de pacte, plus de contrat, plus rien. Je peux désormais
reprendre mes armes et lever mon armé pour que ce village m'appartienne comme c'était le cas au
commencement. Bien, vous avez deux choix : soit vous quittez le village et survivez, soit vous restez
là et sombrez avec les autres.
Ils se regardent, ils ne comprennent rien. Baba sourit et s'en va en les laissant sur place.

De leur côté, yomi et ADÉLAÏDE se sont retrouvé dans une broussaille.

Yomi : on est où ?

ADÉLAÏDE : je ne sais pas, tu m'as demandé de t'aider alors je t'ai amené la où mes pieds ont décidé
de t'amener. C'est tout. Je ne contrôle pas très bien mes pouvoirs du coup...

Yomi : bon là, je crois qu'on est perdu alors. Je ne sais pas où on se trouve ni comment est-ce qu'on
va sortir d'ici. C'est l'occasion pour que tu m'explique bien cette histoire. Comment ça se fait que je
sois le seul à pouvoir te voir ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

ADÉLAÏDE : j'ai soif... J'ai très soif... Je dois boire.

Elle le regarde, il comprend assez rapidement ce qu'elle veut. Il regarde autour de lui, il prend peur. Il
recule, elle avance. Elle ouvre la bouche, deux dents poussent plus que les autres, elle sort sa langue
et tend les bras vers Yomi.

Yomi : haheehooo... C'est quoi ça ? Pardon, je ne... J'ai une bouteille d'eau, je te donne ? Tu as soif de
l'eau nor. Je te donne un peu d'eau ? C'est tout ce que j'ai pour toi. Pardon seulement grande sœur
vampire, il ne faut pas me manger.

Elle s'arrête et tombe sur ses genoux. Elle veut résister à sa soif mais elle doit se ravitailler.

ADÉLAÏDE : yomi, s'il te plaît yomi, je dois boire quelque chose. J'essaie de résister mais si je continu,
je vais souffrir. J'ai pris un peu de sang chez mon père mais juste un peu. Je ne voulais pas le tuer.
C'est pour ça que j'ai pris juste un peu. Yomi j'en ai besoin. Il m'en faut un peu... Juste un peu.

Yomi : la... La maintenant, je vais faire comment ? Déjà que je ne...

ADÉLAÏDE : yomi, juste un peu, un tout petit peu. Je ne veux pas faire du mal aux gens. J'essaie de
rester loin des gens le temps que tout soit fini mais là, j'en ai besoin.

Yomi : je fais donc comment ? Tu vas me croquer ? Je ne veux pas devenir vampire.
ADÉLAÏDE : je sais comment soigner ton frère, tu me donnes un peu de ton sang et je te raconte tout.

Cette ruse marche. Yomi ressent le besoin de savoir ce qu'elle a à dire.

Yomi : alors, je te donne ma main tu mords ?

ADÉLAÏDE : si on fait ça, je vais te contaminer et je ne veux pas te contaminer.

Elle est toujours sur ses genoux au sol. Elle est déshydratée. Yomi sort de sa poche une petite lame. Il
sert le cœur et le poing. Il se fait une petit déchirure sur le poignet et laisse couler le sang dans la
bouche d'Adélaïde. Elle se laisse aller, elle fond et s'oublie. Elle rapproche sa bouche et veut
s'emparer du bras de Yomi. Il décale de deux pas.

Yomi : hephep... Je crois que ça va pour toi. Donne moi un peu un tissus de ta robe, je dois... Ça
saigne beaucoup trop.

ADÉLAÏDE déchire sa robe. Il fait son pansement en la regardant. Il veut tout savoir sur elle et sur ce
qu'elle sait. Ils prennent place sur un troc d'arbre mort. Il est assis à un mettre d'elle pour plus de
précaution.

Yomi : maintenant que tu as un peu d'énergie, il faut bien parler. On sait que c'est BABA le vampire.
Maintenant il faut quoi ?

ADÉLAÏDE : il faut retrouver le fils aîné de l'ancien roi. C'est lui qui détient toutes les clés. S'il est
retrouvé et que le pacte est renouvelé alors tout sera terminé.

Yomi : et toi alors ? Tu as fait comment pour devenir... Ça... Tu es vampire.

ADÉLAÏDE : c'est la dent qui m'a fait ça. Baba m'avait offert cette dent et m'avait dit que c'était une
dent de chien. Pourtant c'était faux. C'est sa dent à lui. Je devais garder la dent sans jamais me
blesser avec.

Yomi : tu es sensé être le prochain sacrifice après son premier fils, n'est-ce pas ?
ADÉLAÏDE : oui ! Il devait me prendre pour renouveler son sang et honorer le contrat qu'il avait signer
avec l'ancien roi. Sauf que je me suis blessé avec la dent et mon sang a été contaminé. Je ne peux
plus être son sacrifice. Aussi, l'ancien roi est mort. Le pacte n'est plus valable.

Yomi : ça veut dire que Baba a toutes les cartes en main pour redevenir un vampire sans scrupule et
transformer tout le monde à sa guise.

ADÉLAÏDE : c'est justement ça. Pour ton frère... C'est vous qui avez cherché. Je ne sais pas pourquoi
mais tout ce que mamie pense, je le réalise. Toutes ses rancunes, ses vengeances, je les exécutent.
Ton frère et toi lui avez menti et volé. Elle a demandé à ce que vous soyez corrigé. C'est pour ça que
j'ai laissé la dent sur votre chemin.

Yomi : pourquoi mon frère et pas moi ? Pourquoi le punir et me laisse ?

ADÉLAÏDE : ta plus grande punition sur cette terre est de voir ton frère être puni.

Yomi : tu as dit que c'était possible de le sauver. Comment ?

Elle ne lui répond pas, elle baisse la tête. De leur côté, Anastasie et Ernest ont décidé de fouiller dans
la case de Baba. Ils y ont trouvé une page de livre.

Ernest : ça fait quoi si on lit un peu ça ?

Anastasie : ça ressemble à un extrait d'un contrat. C'est même la dernière page apparemment.
Regarde en bas, il y'a trois signatures.

Ernest : voici celle de Baba

Anastasie : celle de mon mari est aussi là. La troisième signature c'est pour qui ?

Ernest : je ne sais pas mais lisons. Nous en saurons plus.

Anastasie : bon, je lis. Règle numéro dix : après la mort du roi ancien, le contrat sera rompu et son fils
aînée prendra la relève.
Ernest : règle numéro onze : si le sacrifice du vampire se déchire avec la dent maudite avant le jour
du rituel, il devra le tuer et trouver un autre sacrifice car celui-ci deviendra un vampire aussi
dangereux que les autres malgré la bonté de son cœur humain.

Anastasie : règle numéro douze : la seule personne capable de voir le sacrifice devenu vampire est le
fils aîné de l'ancien roi, détenteur de la clé libératrice de tout le peuple.

Ernest : c'est quoi tout ce charabia ? Je ne comprends rien du tout.

#À_suivre

#Gardons_Espoir

#king_hope_story
#ADELAÏDE_LA_FILLE_VAMPIRE

#EPISODE_12

Anastasie ne comprend rien. Ernest est dans la même incompréhension.

Anastasie : c'est quoi ces choses diaboliques ?

Ernest : voilà d'autres pages par terre. Apparemment Baba a déchiré tout ça. Lisons...

Ils ramassent les autres pages et continuent la lecture.

Anastasie : c'est la première page. Règle numéro une : le roi donnera son trone à un homme choisi
par le vampire et s'en ira à tout jamais du village.

Ernest : Lis un peu la règle de cette page. Règle numéro six : le vampire choisira parmi les humains
l'être qu'il aime le plus, une femme, qui lui donnera des enfants et assurera la ligné de ses sacrifices.

Anastasie : Ernest, ça c'est un pacte entre notre père, mon mari et sûrement le roi dont parle les
règles.

Ernest : c'est sûrement un truc faux... Je ne sais pas, c'est absurde. Ça ne peut pas être vrai. Tout ça
est trop...

Anastasie : tout s'explique ! Mon mari et Baba sont de mauvaises personnes. Je ne sais pas s'ils sont
ces créatures que je lis ici mais je sais qu'ils sont diaboliques et que nous sommes tous en danger.
Ramassons toutes les pages et partons. On va lire ça calmement à la maison. Sortons de cette case
avant que...

George : ma chérie est devenue agent secrète... La curiosité est un vilain défaut.

Baba : mes enfants sont toujours comme ça. Ils ne m'écoutent jamais. C'est comme ça que vous allez
mourrir un jour qui n'est pas le votre.
George : j'ai tout à coup très soif, j'ai envie de boire un coup.

Baba : ce soir, on ne va pas s'ennuyer... Après avoir bu, tu dois aller chercher notre petite vampire
qui se promène partout à la recherche de la vérité. Elle doit venir goûter aussi pour comprendre que
nous sommes dans un autre monde déjà. Tu vas chercher la fille de ma fille, n'est-ce pas George ?

George : elle va revoir sa petite ADÉLAÏDE cette nuit même.

Baba s'approche de sa fille, ses dents se rallongent. Ernest reste figé sur place, il tremble sur place
sans pouvoir dire un mot.

Anastasie : Baba... Baba... Non, non... Babaaaaaaaaaa...

ADÉLAÏDE et yomi sont toujours assis sur le tronc d'arbre. Pendant plus d'une dizaine de minutes, ils
ne se parlent pas. Yomi cherche la raison pour laquelle ils sont autant impliqués dans cette histoire. Il
veut comprendre à quel moment il en est arrivé là.

Yomi : notre vie était bien plus paisible avant qu'on arrive ici. Maintenant nous en sommes là,
cherchant la vérité sur quelque chose qui ne me concerne même pas.

ADÉLAÏDE : ton frère et toi êtes des voleurs et c'est à cause de ça que vous en êtes là. Si vous n'aviez
pas menti à Mamie, elle n'aurait pas prier pour que je vous retrouve et vous ramène au village.
Pendant son sommeil elle a fait la prière et je vous ai retrouvé dans l'auberge avec ces femmes.

Yomi pose les mains sur la tête et se lève. Il regarde ADÉLAÏDE, il repense à ce visage démoniaque à
l'auberge.

Yomi : c'est toi le monstre avec qui j'ai failli faire l'amour ? C'était toi ?

ADÉLAÏDE : pas vraiment mais c'est moi qui vous a fait voir ces visages. Ça vous apprendra. Au lieu de
chercher à avoir une meilleure vie, vous passez votre temps à voler les pauvres gens.

Yomi : tu connais mon histoire ? Vous connaissez juger les gens. N'importe quoi !
ADÉLAÏDE : ce n'est pas une question de jugement. Rien ne justifie le fait que vous soyez des voleurs.
Je suis sûr et certain que vous auriez pu faire autre chose que ça. J'en suis certaine. Vous avez juste
fait le choix de devenir des voleurs et vous devez assumer ce choix.

Yomi : pour qui tu te prends pour parler de cette manière ? Tu n'es pas ma mère, ni mon père. Ils
sont morts depuis bien longtemps et nous avons dû nous débrouiller seuls. Tu penses que...

ADÉLAÏDE : vous débrouiller seul signifie dépouiller ma grand-mère de ses biens quand elle est
emprisonnée et qu'elle souffre le martyre ? C'est sûr que tes parents ne sont pas fière de toi et qu'ils
se retournent dans leur tombe.

Yomi se lève brusquement et donne le dos à ADÉLAÏDE. Il ressent ces paroles au plus profond de son
cœur, il a mal mais serre le cœur.

ADÉLAÏDE : là dehors, il y'a des orphelins de père et de mère qui s'en sortent honnêtement sans
aucune aide. Ne te justifie pas par ton choix de vie. Ne te justifie pas par le choix de vie dans lequel tu
as délibérément intégré ton petit frère. Tu es coupable et j'ai l'impression que c'est la raison pour
laquelle les dieux t'ont choisi pour mener cette quête. Je ne sais pas ce qui va se passer à la fin de
cette histoire mais je sais que tu en sortiras plus mûrie.

Yomi a la tête baissée. Il se met à marcher sans vraiment savoir si c'est la direction à suivre. Il sonne
minuit, il veut rester loin de cette fille, loin de la vérité. Il parle à basse voix.

Yomi : une fille vilaine comme ça, elle ne sait même pas que c'est à un détective qu'elle s'adresse.
Elle se prend pour qui ? Hein ? POUR QUI ? Avec ses deux dents de vampire comme ça.
Prochainement il faut encore avoir soif. Tu vas sécher sur place. Tsuipp...

Il se dit être le seul a entendre ce qu'il dit. ADÉLAÏDE est pourtant près de lui comme si elle était son
ombre.

ADÉLAÏDE : tu n'as pas à parler aussi bas, j'entends tout. Nous sommes ensemble.

Il sursaute, la voix sonne dans son oreille. Il ne distingue pas clairement les traits de son visage, il l'a
regarde avec ces yeux luisant de désirs qu'il se refuse.

ADÉLAÏDE : pourquoi ?
Yomi : pourquoi quoi ?

ADÉLAÏDE : pourquoi est-ce que tu étais avec cette prostituée à l'auberge ? Tu n'as pas de copine ?

Yomi : parce que tu vas te mettre à surveiller la vie de mon zizi en plus ? Écoute, si on doit continuer
cette quête ensemble, tu ne dois plus me parler. Si ce n'est pas très important, ne dis rien.

ADÉLAÏDE : j'ai un truc d'important à dire

Yomi : tu as deux secondes pour parler

ADÉLAÏDE : tu es tout beau quand tu fais la tête comme ça. Tu serais encore plus beau si tu n'étais
pas un voleur.

Elle passe devant. Il reste sur place un moment avant de continuer. Il la rattrape et ils ne se parlent
plus. Pendant plus d'une dizaine de minutes, ils marchent sans parler. ADÉLAÏDE rompt le silence.

ADÉLAÏDE : je voulais juste que ma grand-mère ne souffre plus. Je voulais juste qu'elle ai un nom
propre au village. Je ne savais pas que l'histoire était aussi profonde. Maintenant je suis obligé de
rester comme ça. J'espère que tout ceci aura une belle fin. Même si je ne redeviens jamais humaine
et que je meurs, j'espère que mamie ne sera plus insultée.

Yomi : voilà comment les femmes sont. On est là on se tord dans tous les sens pour que tout le
monde s'en sorte, tu parles de mourir. J'espère que tu parles uniquement pour toi hein. Je sais déjà
que nous allons finir avec ce Baba de malheur et Magouka sera libre. Je ne vois même pas la mort à
l'horizon.

ADÉLAÏDE : ça doit être à cause de ta foi qu'ils t'ont choisi.

Yomi : ma petite, tout est tracé. Pap, on retrouve le prince du roi, pap on fait comme si on veut
signer un nouveau contrat et on sort derrière derrière on finit une fois avec Baba. Je ne compte pas
le laisser en vie.
ADÉLAÏDE : si le contrat est renouvelé alors il continuera à prendre la vie de sa descendance toutes
les quarante années.

Yomi : mais je ne comprends pas une chose, pourquoi est-ce que c'est Mamie qu'il a choisi ?
Pourquoi c'est sur elle qu'il s'est acharné ?

ADÉLAÏDE : le diable n'a aucune raison pour faire le mal. Là je suis encore au tout début de ma
transformation. Bientôt je ne pourrai plus me maîtriser et je ferai du mal aux gens. Si cela arrive et
que nous n'avons pas encore résolu le mystère, je veux que tu me tues.

Yomi : tchaï ! C'est le genre la ? Mamie c'est quoi avec les trucs négatifs dans mes oreilles ? Jusqu'ici
aucune mission ne nous a dépassé. Mon frère et moi sommes très prêts pour tout. Même si on est
déjà en train de mourir, on se dit qu'il y'a de l'espoir. La persévérance c'est notre deuxième nom.

ADÉLAÏDE : c'est bête d'être aussi sage et d'avoir fait le mauvais choix de vie. Un choix de vie
extrêmement laid. Ça fait que jamais nous ne pourrons être un couple.

Yomi : j'ai d'abord dit que je voulais un vampire pour femme ? Je suis fan des femmes avec une jolie
dentition. Il ne faut pas venir ici voler mes chances. Dès qu'on finit avec ton Baba et qu'on vous
délivre du vampirisme, mon frère et moi on disparaît d'abord d'ici.

ADÉLAÏDE : ne sois pas méchant non plus, toi non plus tu n'es pas mon genre d'homme. Et puis
même...

Yomi : qui a commencé ? Une fille qui n'a même pas les fesses et qui est courte. Je vais faire quoi
avec toi ?

ADÉLAÏDE se met en rogne, ses yeux rougissent de sang et ses dents sortent de la bouche. Elle
pousse un léger crie et pousse yomi par terre.

Yomi : heee tatie, c'était le jeu nor. Tu as lancé la balle j'ai attrapé , j'ai fait quoi ? Heee Adé... Tu vas
me faire ça ? Je suis désolé nor. C'est comme ça le diable qui est dans moi. Il gate tous mes organes,
surtout l'organe de la vue. C'est comme ça que tu as la taille mais mes yeux voient le contraire. Tu es
belle mais ma bouche dit le contraire. Hein vampire chou d'amour, il faut pardonner. Tes dents nor,
la beauté blanche à l'état pur. Hehannn... Vampire jolie jolie, après toi nor, c'est le virage, c'est le
néant. You are beautiful, ça veut dire que j'aime tes yeux. Ça brille comme les étoiles.
ADÉLAÏDE éclate de rire et ne s'arrête pas. Elle rit tellement que yomi se met à rire à son tour.

ADÉLAÏDE : est-ce que tu es toujours aussi fou ?

Yomi : humoriste Yomi pour vous servir. Je fais d'abord dans tout.

Elle lui tend la main et l'aide à se relever. Ils se regardent et se sourient.

Yomi : je suis vraiment désolée de t'avoir offensé. C'est vrai que tes yeux sont un peu gros et tes
lèvres très pulpeuses et tes joues rondes mais tu es nature. J'aime la nature.

Elle se sent rougir malgré son teint ébène. Elle se touche les joues et ferme légèrement les yeux. Ne
connaissant aucun homme à son âge, elle s'étonne d'être autant complimentée.

Yomi : je pense que...

ADÉLAÏDE : AÏE...HAAAA... YOMIIII... IL VA ME TUER.

Yomi se tourne brusquement vers ADÉLAÏDE. Un être d'une laideur et d'une monstruosité sans
pareille est accroché à elle. Il la traîne par les cheveux à la vitesse de l'éclair et avance sa dentition
tranchante et rouillée sur le cou d'Adélaïde.

Elle hurle de toutes ses forces. Yomi regarde de partout et se souvient d'une gousse d'ail qu'il garde
dans sa poche depuis l'évasion de Mamie.

Yomi : NE PANIQUE PAS MA VAMPIRE JOUFLUE... JE... JE SUIS SUPER SAUVEUR YOMI.

ADÉLAÏDE : YOMIIII...

Yomi cour à sa rescousse. Il écrase l'ail dans sa main et gigle violemment la tête sans cheveux du
vampire inconnu. Tant cet être qu'adelaïde sont affaiblie par l'odeur de l'ail. Le vampire s'en va à vive
vitesse et ADÉLAÏDE se retrouve par terre, évanouie.

Yomi : ADÉLAÏDE... Adé... Mince, qu'est-ce que je fais ? Le bouche à bouche ? Ou bien quoi ?
Il ressent un vent violent le contourner. Un tourbillon à la vitesse d'un vampire qui marche. Il sait
qu'ils ne sont pas seuls. Peut-être est-ce encore ce vampire inconnu ?

Yomi : cette fois c'est entre tes jambes que je vais mettre le ail. Blague...

Malgré sa peur profonde, il reste confiant. Il serre ADÉLAÏDE dans ses bras et ferme les yeux. Pour la
première fois dans sa vie, il supplie pour une protection divine.

Yomi : je ne vais plus jamais prendre la chose de quelqu'un sans sa permission. Même l'air, je vais
demander au ciel. Pardon, épargnez nous d'abord. Heee Dieu, je suis aussi entré dans quoi ? Avec les
voleurs qu'il y'a partout dans ce village et dans le monde entier, c'est moi qu'on a choisi pour
marcher à minuit avec les vampire à Magouka. Je vais...

Pascal : hahaha 😂 😂 c'est la prière que tu fais comme ça ? C'est seulement moi qui essaye la
nouvelle vitesse de mes pieds. Vois un peu mes dents (montrant sa dentition), je peux finir même dix
morceaux de viande en dix secondes. Appelez moi VAMPIRE PASCAL.

Yomi regarde Pascal. Pascal regarde yomi. Ils sont heureux de se revoir. Leur fraternité est
intouchable. Même si Pascal a peur de ce qu'il est devenu, il sait qu'il doit rester comique pour son
frère.

Yomi : depuis je t'attends, tu faisais quoi ?

Pascal : j'attendais que la grand-mère me dise si je peux déjà sortir. Elle a d'abord coupé ma soif
avant de me laisser sortir. C'est vrai que j'ai toujours soif mais...

Yomi : pardon, je n'ai plus rien sur moi comme sang. Moi même j'ai soif depuis mais je supporte.
C'est comme ça que vous voulez me vider de mon énergie.

Pascal : même si tu me proposes ton sang je ne prends pas. Ça doit même être amer. Cherchons
plutôt un moyen de nous cacher. La grand-mère a dit que tous les vampires qui résistent au sang
sont tués par le grand vampire. Nous devons nous cacher.

Yomi ne parle plus, il regarde derrière son frère. Ce qu'il voit le fait transpirer. Pascal remarque cette
façon de faire et comprend tout de suite qu'il y'a un danger derrière lui.
Pascal : yomi c'est la mort ? C'est ça ? 😳

Yomi : hee la mort, la mort... La mort est derrière toi Pascal 😫😫

Un autre vampire inconnu est sur les lieu. Il ouvre grandement la bouche et veut faire d'une bouchée
le cou de Pascal. À la vitesse de la lumière, ADÉLAÏDE se lève, les yeux rouges lumineux et les ongles
tranchante, elle ouvre la bouche et bondi sur le vampire derrière Pascal. Elle le projette contre le
tronc d'un arbre, Pascal le reçoit et le propulse sur le sol. Ils se tiennent debout près de ce vampire.

ADÉLAÏDE : QUI ES-TU ?

George : c'est papa, ma chérie

#À_suivre

#Gardons_Espoir

#king_hope_story
#ADELAÏDE_LA_FILLE_VAMPIRE

#EPISODE_13

ADÉLAÏDE prend du recul, elle ne comprend pas.

ADÉLAÏDE : papa... Mais, tu es...

George : je suis venu te chercher, ma fille. Même comme à notre dernière rencontre tu m'as mordu.
Ça ne pouvait rien me faire car je suis comme toi. Ça ne pouvait pas soulager ta soif car tu es comme
moi.

ADÉLAÏDE : je ne voulais pas que tu frappe sur maman. C'est pour ça que je suis venu.

George : maman et moi avons arrangé nos problèmes et maintenant on a besoin de toi. Il faut que tu
viennes avec moi. On doit rentrer à la maison. Il y'a un moyen de te rendre à nouveau visible aux
yeux de tout le monde et de te redonner forme humaine. Viens avec moi, ma chérie.

Pascal : la façon qu'il parle la, il ment. Je suis d'abord un grand menteur. Ce qui fait que quand j'en
vois un, je le reconnais tout de suite. Il ment. Tout ça c'est pour partir avec toi et te donner au grand
vampire et il te tue. La grand-mère a dit que lorsque le sacrifice est transformé en vampire il faut tout
de suite le tuer. Ma chérie il te ment.

George regarde pascal. Celui-ci se cache derrière ADÉLAÏDE.

Pascal : désolé tonton vampire, je parlais seulement

George : tu connais ces gens depuis quelques jours seulement. Tu me connais depuis toujours. Je suis
ton père et ça, personne ne peut le retirer. Nous devons partir d'ici. Ta mère attend que tu rentres à
la maison. Ta mamie a été retrouvé et elle est avec Anastasie chez elle.

ADÉLAÏDE : papa, qu'est-ce que tu as à voir avec tout ça ? Pourquoi est-ce que mamie subit toutes
ces choses alors que c'est de la faute à Baba ?
Pascal : heee Yomi... Voici un menteur pro max. Que Mamie est où ? Mamie est à des milliards de
mètres carrés d'ici. Le mensonge et les vampires c'est comme l'eau et le sucre. On ne distingue rien.
Adé, si tu es sage, laisse le.

Yomi : ADÉLAÏDE, tu sais qu'il te ment alors viens et continuons notre route. Le chemin facile a
toujours quelques pincement un genre un genre.

George : il peut te voir ? Cet humain te voit ? TU LA VOIT ?

Yomi : oui, je suis le seul à pouvoir la voir. En tout cas, le seul humain.

George se lève, il panique, il devient rouge de peur. Sans dire au revoir, il s'en va à vitesse brûlante.

Yomi : donc, vous avez les dents et les yeux rouges, vous n'arrivez pas à le chasser. Dès que je tousse,
il fuit. Quand je dis que je suis d'abord chasseur de vampire, vous pensez que c'est la blague. Voici la
preuve de mes compétences.

ADÉLAÏDE : il a eu peur de toi. Un vampire n'a peur que celui qui peut le tuer. Cela signifie que tu
peux le tuer.

Pascal : gars, peut être tu n'es pas seulement comme on te voit là hein. Il faut qu'on fouille un peu
dans ton passé lointain pour voir.

Pascal parle en blaguant sans savoir ce qu'il en est réellement. Ce petit moment de mouvement
passe.

Ils sont bien loin de connaître ou même de comprendre la mission de yomi. Celui-ci se sent plutôt
puissant, il sourit en marquant des pas qui amusent ADÉLAÏDE. Il sonne deux heures du matin. Yomi
se sent fatigué. En tant qu'humain, il a droit au repos.

Yomi : on marche même sans savoir où on va. Mieux on dort jusqu'au matin comme ça vous pourrez
mieux... Non, j'ai oublié que le matin vous n'allez pas supporter lumière.

ADÉLAÏDE : je supporte très bien. Il faut juste que j'ai mangé comme il faut.
Pascal : la grand-mère m'a demandé de rentrer tôt, avant l'aube. Je ne veux plus que le soleil me
brûle.

Yomi : moi j'ai sommeil et j'ai faim.

ADÉLAÏDE : c'est donc mieux qu'on dorme un peu... Que tu dormes un peu plutôt. Pascal et moi
allons veiller sur toi. Très tôt le matin, mon flair pourra nous donner la bonne direction à suivre. J'ai
envie qu'on aille voir Mamie et que tu lui parles pour moi. Ensuite on ira à Magouka pour essayer
d'avoir des informations sur ce prince. Dès qu'on a la main sur lui... Il se passera quoi quand on aura
la main sur lui ? Le contrat va se renouveler tout seul ?

Yomi n'est plus avec elle. Il s'est endormi sur une touffe d'herbe. Pascal compte les étoiles dans le
ciel. ADÉLAÏDE se trouve face à deux être dont l'immaturité grandi avec l'âge.

ADÉLAÏDE : et dire que c'est vous qui avez été choisi pour sauver Magouka ! Je pense qu'on risque
tout perdre.

Pascal : relaxe, chaque chose en son temps. Là maintenant, je suis sensé être en train de dormir mais
apparemment les vampires ne dorment pas tôt. Ce qui fait que toi et moi allons passer un long
moment de causerie sur comment est ce que tu vas faire pour devenir ma future belle sœur. Mon
frère en pince un peu pour toi.

ADÉLAÏDE : nous devons réfléchir sur des choses plus sérieuses que tes imaginations absurdes. Nous
sommes tous en danger de mort et tu nous amènes des inutilités.

Yomi : bien parlé !

Tous se tournent vers lui. Il a toujours les yeux fermés. Il esquisse un léger sourire et se met à ronfler.
ADÉLAÏDE ne peux s'empêcher de le regarder et de s'oublier. Pascal se met à siffloter en chantant.

Pascal : l'amour, l'amour, l'amour oooo l'amour... C'est l'amour, l'amour...

Yomi lui donne un coup de pied qui le calme. Au bout de quelques minutes de calme, Yomi s'endort
finalement. Pascal regarde ADÉLAÏDE.
Pascal : je sais déjà que nous allons gagner cette petite guerre même si on a pas encore notre prince.
Ce que je veux savoir c'est si tu vas abandonner mon frère après ça.

ADÉLAÏDE : je ne te connais pas, je ne connais pas ton frère. Tout ce que je sais c'est que vous êtes
des voleurs. Je vais continuer ma vie normalement si jamais je reprends forme humaine.

Pascal : je serai le témoin de votre mariage. C'est même à moi qu'on donne la liste pour ma dote. Je
suis d'abord papa argent.

ADÉLAÏDE ne lui répond plus. Pascal parle sans s'arrêter. Il en rit par moment mais à un instant, il
change de ton.

Pascal : curieusement, mon frère et moi n'avons pas de famille. Nos parents étaient seuls au monde
d'après ce qu'ils disaient. Pas de cousins, pas d'oncle, rien, rien. Nous ne connaissions que nos
parents. Après leur mort, nous n'avions personne vers qui nous retourner.

ADÉLAÏDE : vous avez choisi de voler les pauvres gens

Pascal : Peut-être... Tout ce que je sais c'est que mon frère n'a plus jamais été le même. Il sourit et
fait le fou mais quand il dort il parle tout seul. Il est tellement en colère contre nos parents.

ADÉLAÏDE : je suis vraiment désolée pour tous ces coups durs. J'espère qu'après cette aventure, vous
vous réfairiez une meilleure vie. Je le souhaite de tout cœur.

La nuit passe. Il sonne cinq heures du matin. Pascal s'en va avant le réveil de son frère. ADÉLAÏDE
regarde encore le ciel. Elle s'étonne de voir yomi dormir jusqu'à cette heure.

ADÉLAÏDE : et si je le réveillais ? Il dort même quoi depuis ?

Aux paroles elle joint les actes. Elle se met à chatouiller en douceur la plante des pieds de Yomi après
l'avoir déchaussé. Il ne se réveille pas. Elle hurle dans son oreille, il ne réagi pas.

ADÉLAÏDE : il est mort ou bien il dort ?


Elle rapproche son visage du sien. Elle écarte ses dents. Elle fait des grimaces en souriant. Elle lui
soulève les bras, les pieds, écarte ses yeux et regarde ses iris.

ADÉLAÏDE : il est tout mignon quand il dort. Si je lui fais un bisou sur le front, il ne le saura jamais.

Après quelque minutes de réflexion, elle lui pose un doux baiser sur le front. Elle se relève et lui
tourne le dos. Yomi ouvre un œil et sourit de toutes ses forces. Lorsque ADÉLAÏDE se retourne vers
lui, il ferme les yeux et se concentre à nouveau sur son sommeil.

Aux environs se trouvent une légère flaque d'eau. ADÉLAÏDE coupe des feuilles au chalet en recueille
une petite quantité. Elle revient vers yomi et lui verse le tout sur le visage. Cette fois, yomi est obligé
de sursauter et de regarder partout autour de lui. ADÉLAÏDE est sereine et souriante. Comme si de
rien n'était, elle regarde yomi.

ADÉLAÏDE : bonjour Yomi ! Le monde nous tombe dessus et toi, tu dors. Tu dors carrément.

Yomi : c'est la raison pour laquelle tu me pissed dessus ? Une fille ? Mince !

ADÉLAÏDE : quoi ? PISSER ? mais non, je t'ai juste versé de l'eau. Je n'ai pas pissé mais...

Yomi : pisseuse... Pisseuse... ADÉLAÏDE la vampire pisseuse sur yomi... Hahaha... Quand je vais
raconter ça à nos futurs enfants 😆

ADÉLAÏDE : nos enfants ? Quels enfants ? Tes enfants avec qui ? Pardon, lève toi et partons. Nous
devons aller voir Mamie.

Yomi : je vais te trahir à ta mamie. Tu donnes les bisous aux enfants des gens quand ils dorment. Sans
leur consentement en plus.

Elle se sent rougir. Yomi se lève et avance vers elle.

Yomi : si ton flaire est revenu alors partons. Localise Mamie et partons

ADÉLAÏDE ferme les yeux et localise mamie. En moins d'une minute, ils sont sur place, devant la case
dans laquelle se cache Mamie. Ils y entrent.
Mamie est assise face au feu qu'elle a allumé. Les mains autour de ses joues, elle attend que cuise les
petites pommes qu'elle a ramassé dans le champ voisin. C'est son petit déjeuné. Elle se parle à elle
même comme à ses vieilles habitudes.

Mamie Esther : me voici, cachée du monde. À mon âge toutes les grand-mère sont assises quelque
part avec leur petits enfants en train de faire les photos. Je suis en fuite comme yomi et Pascal qui
ont volé. Ma vie, voici ma vie.

Yomi : mamie c'est seulement sur nous que tu prends exemple ? Euil, tu fais ça comment ? Quand je
t'ai gardé les fruits et de l'eau fraîche ?

Mamie Esther : hé mon fils, vous êtes parti depuis hier et c'est maintenant que vous revenez ? Je suis
seulement le pot de fleur ? J'ai dormi ici seule avec les souris vampires et les fourmis. Si la famine ne
m'a pas encore tué hein... Où est ton frère ? Il fait quoi dehors ?

Yomi change de mine et devient tout à coup triste. Il prend place près de Mamie. ADÉLAÏDE reste
debout, invisible aux yeux de sa grand-mère.

Yomi : la mère, la mission à viré au vinaigre. C'est très très chaud sur nous...

Yomi prend la peine de raconter à mami tout ce qui s'est passé depuis leur départ jusqu'à son retour
en passant par la transformation de Pascal et son aventure avec ADÉLAÏDE. Mamie reste bouche bée,
ne comprenant pas cette histoire d'invisibilité de sa petite fille.

Mamie Esther : mon fils il faut parler en français que tout le monde comprend. Tu es en train de me
dire que Ade est placée devant moi et que je ne peux la voir ni l'entendre, c'est ça ?

Yomi : c'est ça même, Mamie. Tu as tout compris.

Mamie Esther se tourne et ramasse un bâton derrière elle. Elle se met à battre sur yomi qui se levée
et cour vers la sortie. ADÉLAÏDE rit aux éclats.

Yomi : mamie, c'est quoi ? J'ai fait quoi ?


Mamie Esther : je suis là, je suis fatiguée, j'ai froid et j'ai même faim. Tu viens encore me mentir tu
mets sur ça. On te dit que je joue ? Ma petite fille est là et je ne la vois pas comment ? Je ne suis pas
aveugle non plus. Que ooo mon frère est devenu vampire. Tu as déjà vu un vampire où ? Si vous ne
voulez pas chercher ma fille, vous me dites je meurs une fois ici. Dites moi et je... Je...

Mamie poète le deuil, elle se met à pleurer de toutes ses forces. Yomi est envahi de tristesse. Son
histoire est sans dessus dessous aux oreilles d'une personne ordinaire. ADÉLAÏDE porte de l'eau et
versé sur le feu sous les yeux de mamie. Elle veut lui faire savoir qu'elle est réellement présente.

Mamie Esther : hayaaa... Yomi... Yomi c'est quoi ça ?

Elle cour se réfugier derrière yomi.

Yomi : après m'avoir frappé, tu viens te cacher derrière moi. Les grand-mère hein... En tout cas je suis
yomi le protecteur. ADÉLAÏDE, tu ne pouvais pas faire ça depuis ? Tu voulais d'abord que ta Grand-
mère me tape, n'est-ce pas ?

ADÉLAÏDE : si c'est moi même qui prenait ce bâton, tu allais avalée ta langue.

Yomi : façon femme simple est d'abord méchante, imagine femme vampire.

Mamie Esther est étonné par ce qui se passe devant elle.

Mamie Esther : Adé... Adé ooo... Tu es là ?( En larme). ADÉLAÏDE... Il faut faire juste je te vois aussi
ma fille. Mon cœur va s'arracher de ma poitrine si tu continues. Il faut te montrer.

ADÉLAÏDE bouscule une pierre sur le sol pour répondre à sa grand-mère. Cette fois, elle est
convaincu de la véracité des propos de yomi. Elle sourit de savoir que sa petite fille est là.

Mamie Esther : donc yomi disait la vérité

Yomi : mon ennemi numéro un c'est le mensonge. Quand j'hume le mensonge, je tombe malade.

Mamie Esther : bon, maintenant il faut réfléchir. Le fils de l'ancien roi... Je ne connais même pas cet
ancien roi. Je ne suis pas de Magouka, je me suis seulement marié ici. En tout cas hein mon fils,
mangeons d'abord. En mangeant, on va réfléchir. En même temps tu m'explique un peu ta famille. Je
ne connais même rien sur toi. Ton père et ta mère sont où ? Ils s'appellent comment ?

Yomi baisse la tête.

Yomi : ils sont morts. Mon père s'appelaient Alain. Son nom de famille c'était SAMOUSSA.

Mamie lève la tête, ADÉLAÏDE reste figé sur place, le regard sur yomi. Celui-ci ne se rend pas compte
que tous les regards sont sur lui.

Mamie : les dieux ne t'ont pas choisi, ton frère et toi pour rien.

ADÉLAÏDE : SAMOUSSA est le nom de la lignée de l'ancien roi de Magouka avant qu'il ne laisse le
trone au prix de la paix. Yomi...

Mamie Esther : tu es le prince qu'on cherche, tu es le futur roi, tu es l'avenir de Magouka.

Yomi : 😂😂😂😂 tout ça c'est la famine hein. Deux jours sans bien manger, ça explique un peu
ce que vous racontez. Ngeu roi, ngeu l'avenir 😂 je suis détective, agent secret, protecteur de Mamie,
voleur, âmes sœur de ADÉLAÏDE et tout mais... Mais je ne suis pas l'autre là.

#À_suivre

#Gardons_Espoir

#king_hope_story
#ADELAÏDE_LA_FILLE_VAMPIRE

#EPISODE_14

Le sourire aux lèvres, Yomi rince les fruits cueillis en cours de route pour Mamie. Il prend réellement
les dires de mamie et d'Adélaïde pour de la blague. Par moment, il éclate de rire, amusé par ce qu'il
vient d'entendre.

Yomi : hahaha, je vous donne un peu la mangue. Peu être que ça va rafraîchir vos yeux et vous allez
vous rendre compte que c'est yomi qui est assis devant vous. C'est quoi cette histoire même ? Je suis
venu ici pour voler les pommes avec mon frère. Je ne suis pas venu pour une mission quelconque.

Mamie Esther : t'es-tu demandé pourquoi est-ce que c'est toi qui a été choisi ? Pourquoi est-ce que
cette mission repose entre tes mains et celles de ton frère ? Il faut bien qu'il y'ait quelque chose
derrière ça.

ADÉLAÏDE : Mamie a raison. Il faut bien que quelque chose explique le fait qu'un immature de ton
état soit le seul à pouvoir me voir. Tu as en toi une particularité que les autres n'ont pas. Yomi ouvre
les yeux, réfléchis un peu.

Yomi se lève brusquement et en colère. Le souvenir de ses parents est pour lui un supplice, une
boule dans son cœur. Il n'a jamais fait son deuil, il porte encore en lui la marque des douleurs, ces
douleurs qui nous broient le cœur lorsqu'on n'a personne vers qui se retourner.

Yomi : mon père était un mécanicien, nous vivions dans la tranquillité et jamais il n'a fait mention
d'une royauté quelconque. Ma mère était... ÉTAIT... Ils n'ont pas eu pitié de nous, ils sont partis un
beau jour sans nous laisser le temps de grandir. Ils nous ont laissé érer dans les rues. Je ne pourrai
jamais leur accorder mon pardon.

Mamie Esther : hee mon fils, tu vis avec une telle boule dans ton cœur ? Mon enfant, tu veux mourir
avant ton jour ? Ils sont morts et tu les en veux encore ?

Yomi : ILS M'ONT LAISSÉ AVEC MON FRÈRE DE QUINZE ANS ! ILS SONT SORTIS UNE NUIT POUR FAIRE
JE NE SAIS QUOI AVEC JE NE SAIS QUI, ON LES A RETROUVÉ LE MATIN, MORT. Jusqu'à ce jour, nous
ne savons pas qui a fait cela. Mes parents ne devaient rien à personne, ils n'avaient jamais fait de mal
à qui que ce soit. Ils étaient aimés et appréciés de tous.
Mamie Esther : cette histoire est vraiment triste, mon fils. Ça fait mal au cœur mais tu dois avancer
dans la vie. Voici que surgit peu à peu l'histoire de tes origines. Peut-être que tu dois y jeter un coup
d'œil pour mieux comprendre ce qui est arrivé à tes parents. Peut-être qu'il te faut suivre ce chemin
pour découvrir la vérité. Mon fils, lève toi et marche sur ce chemin qu'il trace pour toi. Si tu es le
futur roi, alors c'est toi le Messi que Magouka attend.

ADÉLAÏDE : yomi le Messi de Magouka 😂😂 ça te va très bien.

Yomi esquisse un sourire mais revient très rapidement à son humeur froide. Il pense à son frère et se
donne une raison de continuer cette quête. Il pense à ce pincement de cœur que lui procure le
sourire d'Adélaïde et se donne une seconde raison de poursuivre sa mission. Il pense à la vie de
mamie Esther et se promet de lui rincer le nom aux yeux du peuple.

Yomi : nous allons fouiller en profondeur pour nous assurer que nous ne confondons pas de prince.
Nous devons aussi savoir ce que doit faire ce prince par la suite.

Mamie Esther : la sage femme nous dira tout...

Pendant que mamie parle, ADÉLAÏDE ressent des maux de tête. Elle s'arrête la tête, elle crie, hurle,
tombe sur ses genoux. Ses dents ressortent, ses ongles aussi. Ses yeux rougissent, elle se sent brûler
de partout.

Yomi : qu'est-ce que tu as ? ADÉLAÏDE... Ade... Tu as... Tu as soif ? Tu as faim ? Qu'est-ce qu'il y'a ?

Elle ne peut aller contre la nature de ce qu'elle est devenue. Malgré la bonté de son cœur, elle est un
être de l'ombre et doit agir en tant que tel. Elle lève les yeux vers yomi.

ADÉLAÏDE : boire... À boire...

Yomi : je t'en donne un peu alors... Reste calme, s'il te plaît. Reprend toi, ADÉLAÏDE regarde moi et
reviens à toi. Tu dois te contenir. Tu dois être plus forte que ce qui est en toi.

Mamie Esther : Ade... Ade ooo, tu entend ma voix ? Mon fils, c'est quoi ? Elle a quoi ?

Yomi s'approche d'Adélaïde, passe une main sur sa joue et la regarde droit dans les yeux.
Brusquement, elle passe ses ongles sur la joue de yomi et lui laisse trois traits ensanglantés. Pendant
qu'il hurle sous le regarde apeuré de mamie Esther qui ne sait quoi faire, ADÉLAÏDE le pousse
violemment sur le sol et bondit sur lui. Elle ouvre grandement la bouche et dirige ses dents vers le
cou de yomi. Celui-ci puise en lui une force surhumaine projete ADÉLAÏDE contre le mur en terre
rouge battue. Elle s'y frappe et retombe sur le sol.

Yomi : aïe aïe... Ça doit faire mal ça ! J'ai fini le dos de ma vampire...

Elle lève la tête, regarde yomi.

ADÉLAÏDE : s'il te plaît, tue moi avant que je ne fasse du mal à qui que ce soit. Je ne veux pas prendre
des vies humaines. Bientôt je ne pourrai plus me retenir. Je ne veux pas en arriver là.

Yomi : si tu crois en moi alors tout va bien se passer. Il faut qu'on te garde quelque part avant de
continuer la mission. Seulement, tu peux mourir de soif entre temps. Calme toi et réfléchissons.

À côté de mamie se trouve un couteau. ADÉLAÏDE détourne son regard vers ce couteau. Elle se lève
calmement. Yomi se dit qu'elle revient à elle. Il reste néanmoins sur ses gardes.

Yomi : qu'est-ce que tu fais ?

Mamie Esther : elle s'est calmée?

ADÉLAÏDE : je vais dire au revoir à Mamie et je vais partir très loin. Je ne veux pas rester ici. J'ai peur
de vous faire du mal.

Elle avance jusqu'à mamie et ramasse brusquement le couteau. Avant que yomi n'est le temps de
réagir, elle s'enfonce le coûteau dans le ventre et le retourne par deux reprises pour se perforer en
profondeur. Yomi ne bouge pas le petit doigt. Il sourit et finit par éclater de rire.

ADÉLAÏDE est debout, sans aucune goutte se sang sur elle. Elle n'y comprend rien.

Yomi : quand nous on regarde les films de vampire on se moque de nous. Voilà vampire qui ne sait
même pas qu'elle est immortelle... Bon, à certains endroits du corps. Dépose le couteau et on
réfléchit sur comment te nourrir avant ta prochaine crise. Il ne faut pas faire comme ça jusqu'à
piquer ça sur mamie.
Au même moment, mamie saute de là et rejoint yomi de l'autre côté.

Mamie Esther : piquer qui ? Euil...

Mamie voit le couteau se ballader dans l'air. Elle avance lentement vers le couteau. Elle avale la peur
qui se trouve dans son ventre. Elle touche le couteau en regardant devant elle. Elle sait que sa petite
fille est là.

Mamie Esther : ma petite Ade, je sais que ce qui nous arrive est presque irréel. Je sais que ça a l'air
très fou mais... Tu dois être forte. Tu sais, si après tout ceci tu ne me reviens pas alors le mieux pour
moi serait de mourir et de quitter cette terre injuste avec moi. Je ne sais pas à qui j'ai volé quoi pour
mériter cette vie.

ADÉLAÏDE : oh Mamie... Ma mamie...

Elle pleure, elle sait que mamie ne peut la voir ni l'entendre. Elle lâche le couteau et mamie le
récupère. Elles se regardent sans pouvoir se contempler comme avant. Mamie retourne vers yomi en
essuyant ses yeux remplis de larmes.

Yomi : nous devons rapidement trouver un moyen de la garder quelque part pour éviter qu'elle ne
devienne réellement un vampire. Là, elle est encore vampire chou.

Mamie Esther : allons chez la sage femme

Yomi : j'y vais avec elle. Toi, tu restes ici. C'est trop risquer de sortir avec toi. Après ce que j'ai vu avec
mes deux yeux, si on te prend, tout est perdu. C'est mieux que tu restes là et nous, on part.

ADÉLAÏDE : non yomi, qu'elle vienne avec nous, s'il te plaît. Je peux nous transporter jusqu'à chez la
sage femme en quelques minutes. Ça va me fatiguer mais au moins, mamie sera avec nous. Donne lui
ses médicaments et partons.

Yomi : plus tu te fatigue, moins tu résistes. ADÉLAÏDE...


ADÉLAÏDE : d'un moment à l'autre tout peut basculer et il arrive malheur à l'un d'entre nous. Je veux
rester avec Mamie. JE VEUX RESTER AVEC TOI... Eur...je veux dire...

Yomi : shuuuuutttttt... Ne dis plus rien, oui, je l'accepte. J'accepte tes avances. Ma dote n'est même
pas chère. Je...

Il reçoit une gifle sur la tête.

Mamie Esther : qu'est-ce que tu raconte à ma petite fille ? Hein ? Ade, il te dit quoi jusqu'à parler de
dote ? Il est fou ?

Yomi : mieux on part ! Façon la grand-mère ci aime me taper hein, on ne va jamais l'inviter chez nous
quand on va se marier. Tchaï !

Le sourire aux lèvres, ADÉLAÏDE tient les mains de yomi et celles de sa grand-mère après qu'elle ait
pris ses médicaments. Ensemble, ils arrivent dans le salon de la sage femme en moins d'une minute.
Pascal est allongé et attaché sur la chaise en bois. Yomi cour vers lui.

Yomi : Pascal... Mais, qu'est-ce qui se passe ici ? Pourquoi est-ce qu'il est attaché comme ça ? Il a fait
quoi pour mériter ça ? PASCAL... PASCAL...

Sage femme : Pascal ne se maîtrise pas autant que ADÉLAÏDE. Son âme est corrompu par l'esprit de
malhonnêteté qui a longtemps grandi en lui. S'il est détaché, il est capable de tous nous tuer dans
cette salle et nous sucer le sang jusqu'à la dernière goutte. Yomi, cette chose attaché là, n'est pas ton
frère. C'est une force de l'ombre et nous devons en finir avec lui avant que les cordes ne soient plus
que de légères ficelles pour lui.

Pascal grogne comme un ogre, il se tord dans tous les sens. Il a plus que soif, il ne reconnaît même
pas son frère.

Yomi : Pascal... C'est moi, c'est Yomi. Mais... Oh père, j'ai échoué. J'ai échoué, voici où j'en suis. S'il
lui arrive malheur, je ne pourrai pas supporter de vivre avec ça.

ADÉLAÏDE : yomi, Yomi, YOMI... C'est toi qui m'a demandé de ne pas parler de malheur. Tu m'as dit
que ça va aller et là tu faiblie ? Nous devons rapidement trouver quelque part où on peut être en
sécurité. C'est pour cela que nous sommes là.
Sage femme : elle a raison

Yomi : tu peux la voir, grand-mère ?

Sage femme : non, mais je peux l'entendre. Nous pouvons les cacher dans la grotte noire. Là-bas, leur
pouvoir n'a aucun effet et ils ne peuvent pas sortir. Seulement, les souffrances qui s'y trouvent sont
sur humaine. Le vampire ne meurt pas, il souffre. Cette grotte a été construite plusieurs années plus
tôt pour enfermer les vampires qui n'avaient pas encore l'âme complètement corrompu et qui ne
voulaient pas faire du mal à leur proche.

Yomi : alors c'est parfait. On les laisse là-bas et on se donne trois jours au plus pour en finir avec
toute cette histoire. On s'assure que c'est vraiment le prince qu'on a sous la main et on refait le pacte
avec le vampire. Je crois que c'est tout ce qui reste à faire.

Sage femme : il y'a quelque chose que tu oublie. Le vampire ne veut plus faire de pacte. Par le passé,
il avait le trone comme récompense. Aujourd'hui, il a un de ses disciples sur le trone. Que vas-tu lui
proposer en échange ?

Yomi : pourquoi ne pas le tuer une fois ? C' est mieux d'en finir avec lui.

Sage femme : même si son cœur lui est arraché, il continuera de vivre. Il est immortel. Tout ce que tu
peux faire, c'est de trouver une contrepartie pour faire un nouveau pacte. Je sais beaucoup de chose
mais je ne sais pas ce qui peut le tuer. Tous les rois ont essayé mais aucun d'entre eux n'a réussi. Son
point faible reste jusqu'à ce jour, le plus grand des mystère.

Yomi : tout le monde a un point faible. C'est sûr que je vais trouver le sien. Maintenant, partons pour
la grotte noire.

Mamie Esther : s'agit il de cette grotte qui a disparu avec ma petite fille ?

Sage femme : effectivement !

ADÉLAÏDE n'a plus de force pour y aller rapidement. Pascal est attaché et ne peut user de ses
pouvoirs. Ils faut le transporter sans le détacher jusqu'à destination. Yomi a dû pain sur la planche.
Yomi : deux jours sans bien manger et je dois soulever les kilogrammes démoniaques de mon frère.
Je vais tout faire dans ce village. Tantôt saveur tantôt porteur. En tout cas, je prends tout.

Il tire son frère jusqu'à l'extérieur où l'attendent déjà mamie et les autres. La sage femme regarde le
ciel et secoue la tête à la négative. Elle ressens des ondes négatives.

Yomi : grand-mère, c'est quoi ? Tu vois quoi ?

Mamie Esther : si elle ressens ce que je ressens, c'est que le danger est juste à côté.

Yomi : les femmes avec les mauvaises pensés hein... C'est toujours comme ça.

Subitement, yomi a froid. Il se sens figé sur place. Il a mal partout, il grince de dents. ADÉLAÏDE voit
une troupe de dix vampire arriver.

ADÉLAÏDE : YOMI... ils viennent te tuer... Yomiiiii...

Ces mots passent dans les oreilles de Pascal comme une grincement de dents. Il revient d'un coup à
lui et une force féroce s'empare de ses bras. Se levant violemment, il se libère de ses chaînes et se
tient aux côtés d'Adélaïde pour la bataille.

ADÉLAÏDE : sûrement mon père a raconté à Baba ce qu'il a vu.

Pascal : je ne vais pas tenir longtemps. Je peux me retourner contre vous pendant la bataille. Pour
tuer un vampire c'est simple, il faut lui perforer le cœur. Si jamais mon amour pour mon frère est
insuffisant pour me permettre de le protéger alors tue moi.

Yomi est déjà paralysé. Il hurle de toutes ses forces en voyant les vampires arriver à l'horizon.

Yomi : wouaaaaaaaaa... Wouliiii... Je ne veux pas mouriiiiiirrrr... Je n'ai pas encore mes enfants, je n'ai
pas encore rendu le bisous d'Adélaïde. Je suis presque puceau, je veux aussi dormir près d'une
femme. Heee la mort...

Les vampire sont tout proches.


Yomi : c'est demain qu'on m'enterre 😭😭😭😭 dès que je meurs vous me dites oooo... Qui m'a
envoyé à Magouka ? Le vol, le vol... Dieu, si tu me sauves, je ne vais plus jamais voler. Iiiiooo le vol,
c'est le vol qui m'a amené à Magouka 😭😭😭

Les vampires sont sur place. Mamie est cachée derrière la sage femme. Elle grelotte à en pisser sur
elle même. ADÉLAÏDE et Pascal sont en position de combat.

Pascal : ils ne nous calculent même pas.

ADÉLAÏDE : c'est normal, la cible c'est Yomi.

George fait partie de la troupe. Il prend la parole.

George : nous n'allons pas faire de bain de sang ici. Si vous nous laissez partir avec lui, toute cette
histoire sera terminée. Sinon, vous allez tous mourir.

Yomi : ne le laissez pas, je n'ai pas encore fini de vivre. Ne le laissez pas partir avec moi. Même mes
enfants, je n'en ai pas encore.

Personne ne voit ce vampire qui s'est décalé de la troupe et qui part vers yomi. Ils sont tous distraits
les les dires de George. Avant de s'apercevoir de la ruse, un seau d'essence accompagné d'un briquet
enflammé descende sur la tête de yomi.

George : bingo !

Ni Pascal, ni ADÉLAÏDE ne peuvent s'approcher du feu. Mamie et la sage femme n'ont pas assez de
force pour le sauver. Yomi hurle dans les flammes.

Yomi : je brûle... Je brûle... Je bruuuuleeeeee... Je... Non mais attendez un peu, je ne brule pas.

Tout le monde est stupéfait, les vampires ne comprennent rien. Comme de l'eau, les flammes
ruissellent sur la peau de yomi. Le feu ne le brule pas.
Sage femme : LE ROI EST LÀ ! MAGOUKA est sauvé... Je peux m'en aller en paix.

#À_suivre

Partagez hein, je suis déjà au labo pour la suite.

#Gardons_Espoir

#king_hope_story
#ADELAÏDE_LA_FILLE_VAMPIRE

#EPISODE_15

Yomi sort des flammes et cour vers les vampires. Effrayés par le feu, ils prennent leur jambe à leur
cou et retournent d'où ils viennent. Peu à peu, les flammes disparaissent de la peau de yomi. Ses
vêtements sont complètement calcinés, il est placé debout, tout nu. Il n'est pas encore au courant
qu'à cet instant, il n'est pas très différent d'un vers de terre.

Yomi : est-ce que vous avez vu ce qui vient de se passer ? Vous avez vu ?

Personne ne lui répond. Pascal se cache pour rire. Mamie Esther et la sage femme se couvrent le
visage. ADÉLAÏDE est retournée, traumatisée par le chien pandant de yomi qui se ballade dans mes
airs.

Yomi : il y'a quoi ?

Pascal : tes habits ont brûlés 😂😂😂😂😂 frère, tu es nu

Yomi baisse la tête et se regarde. Par réflexe, il pose ses paummes de mains sur son sexe pour le
cacher. Mamie Esther lui lance son pagne et il se couvre en se sentant quelque peu ridicule. Cette
scène qui amuse Pascal ne dur pas. L'esprit de vampirisme s'empar à nouveau de lui.

Pascal : allons à la grotte... Vite.

ADÉLAÏDE : c'est par où ?

Sage femme : la grotte va venir elle même si vous voulez réellement y être enfermé. Sachez que
l'emprisonnement sera éternel si jamais yomi n'arrive pas à trouver une solution.

Yomi : grand-mère, tu es sûr que tu ne la vois pas ?

Sage femme : je suis aveugle, mon fils. Je voix avec le cœur et j'entends avec l'âme. Malgré cela,
quelque chose m'a échappé. Un détail que j'aurai dû comprendre depuis le départ.
Yomi : quel détail ?

Sage femme : qu'un jour, alors que tu n'étais encore qu'un petit être sans aucune défense, mon fils,
l'ancien roi SAMOUSSA, accompagné de sa femme, la servante à l'époque, t'ont pris pendants une
nuit sombre et t'ont amené loin de Magouka pour qu'au loin, tu vives une vie différente de la leur.
Cette nuit là, ils t'ont pris de mes bras. Cela fait trente années jour pour jour.

Yomi reste figé sur place. Il regarde cette grand-mère dépourvu de vue qui lui compte une histoire
sans dessus dessous.

Sage femme : après le pacte signé entre le roi SAMOUSSA et le vampire, le roi avait encore un peu de
temps au village avant de partir. Il était encore resté sur place pendant vingt années. Il a vu le
premier sacrifice et a confirmé la loyauté du vampire. Après quoi, il devait partir. Seulement,
pendant ses moments de plaisirs avec l'une de ses servantes, il l'avait mise enceinte. Sachant que
l'enfant était en danger si son existence était découverte, il avait préféré le prendre avec lui et s'en
aller pour de vrai. Jusqu'à ce jour, j'étais la seule à être au courant de son existence.

Yomi : mais... Mais... Comment tu fais pour savoir que c'est de moi qu'il s'agit ?

Sage femme : sur le dos de ton frère, il y'a une tache de naissance. C'est la même qu'il y'avait sur le
dos du roi. Mais son âge ne correspond pas à la période de ta naissance. J'ai donc fait mes déductions
pour comprendre que s'il est le fils de mon fils, alors toi aussi tu l'est. S'il est le cadet, alors tu es
l'aîné. Tu est le futur roi de Magouka.

Que dire de plus ? Yomi reste bouche bée. Cette fois, il ne peut plus riposter.

Yomi : bon, si vous insistez pour que je sois votre roi, qui suis-je pour refuser ? Appelez moi sa
majesté ! Mais dans tout ça, c'est la femme qui gagne hein. Donc un beau matin comme ça,
ADÉLAÏDE va devenir reine, ndjor comme ça, sans avoir fourni aucun effort.

Mamie Esther ramasse une petite branche d'arbre et vise yomi.

Yomi : Mamie, on a un problème ? Mamie, je suis un homme de santé très fragile. Il ne faut pas me
brutaliser comme ça.
Mamie lui jette un regarde froid.

Yomi : ça va alors Mamie, la Mamie toujours bio. Qui te peut ? Après toi nor, c'est le néant. Il n'y a
plus rien.

La sage femme le regarde longuement. Elle se demande ce que vient faire un clone sur le trone de
Magouka. Elle en est étonnée.

Sage femme : mes aïeux, est-ce réellement votre volonté que cet être dépourvu de toutes maturité
siège sur le trone des rois ?

Yomi : on parle de qui, là ?

Mamie Esther : moi même, je suis très dépassée. Dans tous les cas, nous devons avancer. Nous en
savons déjà beaucoup. Le prince est là et le vampire est là... Mais, je dis oo, le vampire c'est qui
même ? C'est ce que je ne comprends pas. Ça a quoi à voir avec mon fils mort et ma petite fille
transformé ?

En racontant l'histoire à mamie Esther, yomi n'a pas eu le courage de faire découvrir à mamie que
c'est son mari qui était l'élément caché derrière toutes ses souffrances.

ADÉLAÏDE regarde yomi, yomi regarde mamie, comment lui dire ?

Sage femme : si le mensonge donne la mort alors la vérité donne la vie. Faites votre choix et allons
cacher les vampires. Mon heure est proche.

Yomi : prends place mamie. Si je te dis ça quand tu es placé debout, ADÉLAÏDE va me tuer que je t'ai
poussé par terre. Il fait t'asseoir même par terre.

Mamie s'installe sur une pierre. Yomi se met à genoux devant elle et lui prend les mains. Il la regarde
et fouille des mots un peu plus sérieux pour lui annoncer la nouvelle qu'elle est seule à ne pas savoir.

Yomi : Baba n'est pas celui que tu crois. Il... Eurrr... Mamie...
Mamie Esther : mon fils, n'ajoute rien de plus. Allons cacher ma fille et ton frère. C'est beaucoup
mieux.

Yomi : je suis désolé, je suis désolé Mamie.

Mamie Esther : je me suis caché à moi même une vérité qui sautait à l'œil par amour. Ce jour là, mon
Baba n'était pas le même. Je lisais en lui une toute autre personne. Je voyais clairement qu'il me
cachait quelque chose mais j'ai fermé les yeux jusqu'à ce que le pire arrive et que je passe quarante
années de ma vie à payer le prix de ses horreurs.

Yomi : mamie, c'est vrai que je t'ai rencontré dans un moment assez bizarre mais, je veux bien
t'aider. On va laver ton nom.

Les souhaits d'Adélaïde sont exaucés. Personne ne sait à quel moment la grotte es apparu. Elle est en
face d'eux.

ADÉLAÏDE : nous devons y aller. Il le faut.

Pascal : mon frère... Mon chère frère...

Yomi : si te sauver doit être la dernière chose à faire sur terre alors je n'hésiterai pas. Si je te perds
alors ma quête perd tout son sens. Dans trois jours je reviendrai te chercher, mon frère. Je te le
promet. Il faut bien prendre soin de ma femme.

ADÉLAÏDE et Pascal entrent dans la grotte. Sans prévenir, la grotte disparaît. Yomi se sent tout à coup
dépourvu de force.

Yomi : comment vais-je avancer sans eux ?

Mamie Esther : tu dois avancer pour eux

Sage femme : nous ne venons pas avec toi. Nous restons ici. Va et mène à bien ta mission. Sache que
la vie de tout un peuple est entre tes mains. Tu échoue, nous mourons.
La sagesse femme et mamie Esther laissent yomi seul sur la cour. Cette fois, il est seul dans sa quête.
Avant toute chose, il doit se trouver des vêtements et à manger. Il rejoint mamie et la sage femme
dans la maison.

Yomi : qui va me prendre au sérieux si je me présente à magouka en pagne pour réclamer le trone ?
Qui va me prendre au sérieux si j'arrive Là-bas avec la famine dans le ventre ? Même l'argent du
transport, je n'ai pas. Magouka est à une demi journée de marche d'ici. Je n'ai pas la force.

Mamie Esther regarde ce jeune homme vaillant et l'invite à s'asseoir. La jeune fille qui s'occupe de la
sage femme sans jamais parler sert à manger et donne des vêtements de rechange à yomi. Il ressort
de là avec des sous pour la route et un ventre plein. Cependant, il ressent un pincement négatif à
l'égard de l'assistante de la sage femme.

Après son départ, mamie et la sage femme tombent sur des commentaires concernant le passé.

Mamie Esther : tu le savais, tu savais ce qui se passait.

Sage femme : le pacte avait été signé et les termes devaient être respectés. L'enfant devait être
sacrifié, je n'y pouvais rien.

Mamie Esther porte le deuil et se met à pleurer.

Mamie Esther : mon enfant unique, mon seul fils à l'époque. Vous l'avez tué et vous m'avez fait
porter le chapeau toute la vie.

Sage femme : ma part de contrat était de ne jamais révéler la vérité sous peine d'être tuée.

Mamie Esther : mais là, tu as dit la vérité et tu es en vie. Tu es bien en vie.

Sage femme : pour s'assurer que je garde profondément le secret, ils m'ont envoyé dans ce village,
loin de magouka. Ils ont mis à mes côtés une personne qui doit être leurs yeux et leurs oreilles. C'est
la raison pour laquelle les vampires nous ont vite retrouvé.

Mamie Esther : quoi ? Qui ?


Sage femme : cette personne est chargée de me fermer la bouche à chaque fois que je veux dire la
vérité. C'est la raison pour laquelle à votre derrière venue, j' ai été figé sur place dans mon canapé.

Mamie Esther : mais qui est cette personne ?

Sage femme : maintenant que ma quête est finie, elle va me tuer et s'en aller à son tour. Sa mission
sera également terminée. Elle s'occupe de moi depuis plusieurs années. Elle me fait à manger et
prend soin de la maison. Elle sait tout ce qui me concerne à tout moment. Quand je partirai, tu diras
à mes petits fils que s'il fallait refaire les choses, j'aurai accepter de mourir plutôt que de cacher la
vérité.

Mamie Esther : pourquoi moi ? Pourquoi mon fils ? Pourquoi est-ce que ce sont mes enfants qui ont
été choisi ?

Sage femme : le vampire devait choisir parmis ses femmes, celle qu'il aimait de toutes ses forces. Là
où il y'a de l'amour, il y'a de la puissance. Le sang de l'amour est puissant. Il peut tout briser comme il
peut tout réparer.

Mamie observe autour d'elle. Elle est à la fois perdue et apeurée. Tout porte à croire que l'assistante
de la sage femme est cette personne chargée de lui fermer la bouche.

Sage femme : une chose est sûre et certaine, demain ne me trouveras pas en vie. J'irai continuer de
purger ma peine dans le monde des morts. Peut-être après mes derniers actes, j'aurai une repos
paisible ? J'ai envie de me le faire croire.

Mamie Esther : au ciel de te juger. Je n'ai rien à dire. Tu fais partir des personnes qui ont détruits ma
vie.

Sage femme : hélas ! La seule chose qu'on ne puisse rattraper, c'est le temps passé.

Son assistante arrive, la tête baissée et une tasse d'eau en main. Mamie se lève et se recule. Elle
regarde vers la sortie.

Sage femme : il faut laisser mamie s'en aller, elle a déjà assez souffert.
L'assistante donne la tasse d'eau à la sage femme. Elle bois tout le contenu. Elle sait ce qu'elle boit et
ce qui va se passer. À la dernière gorgée, du sang sort par ses yeux, sa bouche, ses narines et tous les
pores de son corps. Mamie Esther pousse un crie de détresse sous le regard de la jeune fille devenue
vampire sous ses yeux.

Mamie Esther : WOUTILILILILI... YOMIIIIIIII... YOMIIIIIIII...

Yomi entre en ouvrant violemment la porte. Ses soupçons étaient bien fondés.

Yomi : mon cœur m'a bien dit que quand une fille te donne la nourriture comme ça sans même
sourire, c'est que c'est mauvais.

La jeune fille vampire disparaît. La sage femme est étendue par terre, le corps sans vie. Son âme est
désormais loin des souffrances de la terre. Sa mission est terminée et elle s'en va vers le jugement
dernier. Yomi baisse la tête et ferme les yeux. Il n'arrive pas à faire le deuil. Il tient mamie Esther par
le bras et ils sortent après avoir ramassé ses médicaments. La tombée de la nuit est proche.

Mamie Esther : que c'est parce qu'il m'aimait qu'il a détruit ma vie ? Mon fils on peut faire ça à une
personne qu'on aime ? J'ai fait quoi pour méritée ça ? Toute une vie détruite par ça ? Qui m'a mis sur
me chemin du diable ? J'ai porté les enfants du diable.

Yomi la tient fermement pour qu'elle ne tombe pas. Elle n'a plus assez de force pour tenir.

Yomi : mamie, fais un effort et revient à toi. Bientôt la nuit va tomber et on est pas en sécurité ici. Tu
vois comment le soleil ne dérange plus les vampires nor. Ça veut dire que la nuit n'est rien pour eux.
Partons vite d'ici.

Pendant ce temps, ADÉLAÏDE et Pascal avancent dans l'obscurité. Ils voient une lumière au bout du
tunnel. Plus ils marchent, plus cette lumière semble s'éloigner.

Pascal : depuis qu'on marche ? Quelque chose est à côté mais on marche sans jamais y arriver ? C'est
normal ?

ADÉLAÏDE : tu te plains trop. À Chaque pas il faut une plainte. Si tu ne veux plus avancer, tu restes sur
place. Je vais marcher seule.
Pascal se tait et ils continuent la marche. Au bout de quelques minutes, la lumière au bout du tunnel
s'éteint. Ils perdent le cap.

Pascal : voilà, parle encore. Mieux on restait sur place. Depuis on marche pour aller où ? Les femmes
hein...

Une voix connue par Pascal raisonne entre les recoins de ce lieu mystérieux.

-votre quête n'est pas ici. Vous avez pris la mauvaise direction. Retournez auprès du roi dites lui ce
que vous entendrez de ma bouche.

Pascal : papa... Repé c'est toi ? PAPA... PAPA...

Pascal est déboussolé, il sent son cœur se compresser. Il entend là, la douce voix qui a bercé son
enfance.

-dites au roi qu'aucun pacte n'empêchera le mal d'agir. Dites lui que le ruse et le mal font partir du
même monde. Il doit faire attention. Dites lui que le point faible de la haine, c'est l'amour. Le
vampire sera à tout jamais détruit par l'être qu'il aime et qui l'aime le plus sur terre.

#À_suivre

Il faut vite atteindre 2000 like avant que je n'entre dans les bruits 🏃‍ 🏃‍ 🏃‍

#Gardons_Espoir

#king_hope_story
#ADELAÏDE_LA_FILLE_VAMPIRE

#EPISODE_16

Pascal regarde dans tous les sens. Il ne voit personne mais pourtant la voix est là.

Pascal : PAPA... Est-ce que nous sommes dans le royaume des morts ? On est mort ? 😭😭 euil, c'est
comme si on est déjà parti hein.

-non mais si vous continuez d'avancer, vous allez certainement y arriver. Vous devez rentrer dire à
yomi ce que je viens de vous dire. À l'heure où je vous parles, il prend la route pour le village maudit.
Tâchez d'arriver à temps car s'il traverse la ligne de sang, vous aurez tout perdu. Au delà de la ligne
de sang, le vampire peut arracher sa vie au futur roi et doubler de puissance. C'est ce qui est arrivé à
l'ancien roi.

Pascal : quoi ? C'est ce qui t'ai arrivé ? C'est la vampire qui t'a tué ? C'est BABA qui t'a tué ?

-le singe est comme l'homme. Buvez de son sang et pendant une journée, vous pourrez résister à
toutes tentations. Je dis bien une journée.

Pascal : la sage femme a dit qu'une fois dans la grotte, nous ne pouvons plus en ressortir.

-mais vous n'y êtes pas encore. Vous pouvez encore sortir.

La voix s'en va. Pascal regarde encore dans les airs sombres. ADÉLAÏDE réussi à le tenir par la main et
ils courent vers le sortie. Une fois prêts à sortir, la voix de l'ancien roi refait surface.

-ne l'oubliez pas, l'amour est la clé de tout.

Ils sortent et se retrouvent face à la maison de la sage femme. Yomi et Mamie Esther ne sont plus sur
place. Ils ont déjà pris la route de la gare pour magouka. ADÉLAÏDE et Pascal vont vers la maison de la
sage femme et y entrent. Rien à signaler. Même le corps de la sage femme n' y est plus.

Pascal : qu'est-ce qui s'est passé Ici ? Il n'y a personne


ADÉLAÏDE : je n'en ai aucune idée. Allons vers la forêt. Là-bas, nous avons des chances de trouver un
singe. Nous devons rapidement nous ravitailler. Bientôt je ne serai plus dans moi.

Pascal : la femme et la nourriture hein... Mon frère a du pain sur la planche. Heureusement qu'il est
roi hein. C'est ça qui le sauve un peu. En plus...

ADÉLAÏDE : Pascal, c'est sûr que ton deuxième nom c'est radio. On peut parler comme ça ? Euillll !!

Pascal se couvre la bouche avec ses mains et sourit. ADÉLAÏDE esquisse un léger sourire et ils se
mettent en route pour la forêt. Une fois sur place, ils ne perdent pas de temps à trouver la cachette
des singes.

Pascal : seigneur, avec toutes les bonnes nourritures qu'il y'a ici dehors, je suis en train de chercher le
singe pour boire son sang. Tout ça parce que je suis venu à Magouka un jour.

ADÉLAÏDE : si tous les voleurs pouvaient se retrouver dans la même situation, c'est qu'on dort un peu
mieux.

Pascal : on veut comme ça voler un singe à sa famille. Ça fait de toi une voleuse également. Donc, ne
parle pas fort.

ADÉLAÏDE : tu me traites de voleuse ? Est ce que c'est... Bon mais c'est pour la bonne cause. C'est
différent.

Pascal : jamais ! Le vol c'est le vol. En plus je suis sûr que tu vas vouloir tout un singe pour toi seule.
Je ment ?

ADÉLAÏDE : ne me parle plus

Leurs yeux voient clairement dans la nuit. Au loin, perché à un arbre, un singe les regarde.

Pascal : honneur à la futur belle sœur de Pascal. Bon appétit


Les yeux d'Adélaïde deviennent rouge, ses dents et ses griffes se rallongent. Elle prend appuie sur le
sol et saute. Elle atterri sur la branche de l'arbre, à côté du singe. Pris de peur, le singe veut s'enfuir
mais en moins d'une seconde, elle lui déchire la peau avec ses ongles, l'attrape par la tête et passe
ses dents sous son cou. De son côté, Pascal cour derrière un petit singe depuis cinq minutes.

Pascal : heee singe, arrête toi... Je ne veux même pas beaucoup de sang... juste un peu.

ADÉLAÏDE : si c'est pour bavarder pour ne rien dire, Pascal est là. Depuis un petit singe te dépasse à
attraper.

Pascal : comme je t'ai laissé mon singe, tu penses que hooo tu peux me parler fort hein.

Pascal finit par bondir et attrape son singe.

Pascal : yooo... C'est moi, c'est Pascal. Je suis d'abord un grand chasseur. Un petit gibier comme ça, il
me manque de respect ? Jusqu'à ma future belle sœur me manque de respect.

Il se ravitaille et ils prennent la route. Ce mode d'alimentation ne dure qu'une fois et n'est pas
renouvelable. Ils ont vingt quatre heures de temps pour finir avec cette mission. Ils prennent la route
pour la Magouka.

Pascal : on a deux minutes pour être à Magouka. Là-bas, on cherche un coin pour planifier et
attendre yomi.

Pendant qu'ils courent vers Magouka, Anastasie et son frère sont enfermés dans la maison de Baba,
dans une petite chambre. Ils ont encore du mal à accepter mais ils comprennent néanmoins.

Anastasie : Ernest, je vais exploser si je continue de rester ici comme ça, je ne...

Ernest : shuuuuutttttt... Écoute, c'est BABA et George qui parlent. Viens...

Ils se mettent à la fenêtre qui donne à la grande cour. Ils entendent la conversation entre Baba et
George.

George : maître, nous avons échoué. Il n'est pas mort. Le feu n'a rien fait au futur roi. Il est en vie.
Baba : vous êtes des incapables. Il ne doit pas poser les pieds sur Magouka. S'il arrive à moi, je
deviendrai vulnérable. Je serai obligé d'accepter le pacte. S'il est hors de magouka, j'ai encore des
chances d'en finir avec lui comme je l'ai fait avec son père.

George : mais il ne sait pas encore qu'une fois devant toi, il est puissant. Tu peux toujours sortir de
Magouka et l'intersecter. S'il traverse la ligne de sang alors tu pourras le tuer. S'il meurt cette nuit,
demain on aura fini de conquérir Magouka.

Baba : je dois me ravitailler et partir. Je veux des nouveaux nés. Ma sixième femme a accouché hier
soir. Amène moi l'enfant.

Anastasie pousse un crie, Ernest couvre sa bouche. Malheureusement c'est trop tard. George et Baba
ont entendu sa voix.

Baba : apparemment les murs ont des oreilles.

George : je peux m'occuper d'elle avant d'aller chercher ton repas.

Baba : fais ça, je suis dans le séjour. Je dois bientôt partir. Si yomi a pris le transport en commun,
c'est qu'il doit être déjà à mis chemin. Nous n'avons que trente minutes pour l'empêcher d'arriver à
Magouka.

George va vers la chambre où sont cachés Anastasie et Ernest. Il ouvre la porte et entre jusqu'au
milieu de la pièce. Il ne voit personne.

Lorsqu'il se retourne, il voit la porte être fermée et verrouillée. Anastasie et Ernest sont dehors. Ils
ont su se cacher derrière la porte sans faire de bruit. Une fois libre, Anastasie prend la direction de la
case de cette sixième femme nouvellement mère. Sur le chemin, Ernest essaye de l'en dissuader.

Ernest : nous n'avons que quelques minutes pour sortir de cette concession. Si jamais Baba nous
rattrape, c'est nous qu'il va manger. Anastasie, nous devons fuir.

Anastasie : si jusqu'à maintenant il ne nous a pas tué, ce n'est pas après qu'il le fera. Je ne peux pas
permettre que cet enfant soit tué. Je me sens obligé de le sauver.
Anastasie n'écoute pas son frère. Elle compte les cases jusqu'à la sixième et y entre. À son arrivée,
toutes les femmes sont autour du bébé et de la mère. Elles sont tristes et savent que l'enfant va être
sacrifié. Baba les a déjà prévenu.

Anastasie : où se trouve la mère ?

Elle lève la main en pensant que c'est l'heure de donner son fils pour assouvir les désirs de Baba.

Anastasie : sortons par la porte de derrière avec le bébé. Ernest, suis moi avec la mère. Donnez moi
le bébé.

Chose dite, chose faite. Ils sortent avec l'enfant sans vraiment savoir où aller. Ils ne peuvent pas se
cacher chez mamie. C'est certainement le premier endroit où ils vont être cherchés. La jeune maman
indique une maison et Anastasie la suit. Après une dizaine de minutes à courir, ils y parviennent.

Anastasie : est-ce que tu es sûr qu'ici personne ne te trouvera ?

-à partir d'ici, je peux rentrer chez mes parents. Merci beaucoup, le ciel vous le rendra.

Mère et fils s'en vont. Anastasie et son frère restent sur place.

Anastasie : aujourd'hui je comprends pourquoi notre père fait autant d'enfants et épouse autant de
femmes. C' est sa nourriture qu'il garantit.

Ernest : où allons nous ?

Anastasie : à la gare. Nous devons voir ce roi que Baba veut à tout prix tuer. Si nous l'informont du
danger, il prendra garde.

Ernest : passons par la grande route. Ça fait moins peur.

Ils engagent une course vers la gare. Une moto passe sur leur route et ils l'empruntent. À leur arrivé,
la dernière voiture n'est pas encore là. Ils se cachent dans un coin pour attendre.
Anastasie : je suppose que si un roi sort d'une voiture, nous allons très vite le reconnaître de part les
insignes de la royauté. Attendons.

Elle est loin d'imaginer la tête de ce futur roi. Alors qu'ils attendent, Baba et George arrivent. Ils
attendent également.

Anastasie : mince !

Ernest : si on se fait prendre, on est mort.

Assis dans la voiture avec mamie Esther, yomi s'impatiente déjà d'arriver au village. Mamie dort
depuis un moment. Yomi tient une conversation distrayante avec un passager de la voiture.

Yomi : on va même un jour arriver ? Depuis plus de deux heures de temps que nous sommes en
route ? C'est l'escargot ou bien c'est la limace ? Même la tortue avance plus vite.

Passager : en tout cas, c'est vous qui allez encore souffrir. Je suis déjà arrivé.

Yomi : heee le père, mieux c'est toi hein. Apparemment nous on en a encore pour longtemps. Mieux
de mamie qui dort déjà. Même comme elle risque me briser l'épaule.

Le passager sort et un nouveau le remplace de suite.

Yomi : au moins j'ai des gens avec qui bavarder pour raccourcir un peu le chemin. C'est mieux que
rien. Bonsoir monsieur.

Baba : merci bonsoir mon fils, ça va ?

Yomi : à part que je suis à deux heures de routes sans jamais apercevoir Magouka, tout va bien. Je
suis en vie. Au moins cette TORTUE de voiture roule.

Yomi n'a jamais posé l'œil sur Baba. Il ne le connaît que de nom. À la gare, la Baba qui l'attend n'est
qu'une illusion. Seul George y est réellement présent.
Baba : c'est comme ça nos routes d'ici. Soyons même heureux que la voiture roule. Parfois on peut
même faire comme ça la voiture tombe en panne. C'est là que tu vas voir le vrai miracle. Il faut
seulement prier que ça continue de rouler.

Yomi : papa, peut-être c'est même mieux que chacun sorte de la voiture et se mette à marcher. On
va certainement aller deux fois plus vite que cette TORTUE Sans carapace.

Le chauffeur garde son calme.

Yomi : il faut venir me voir, je vous fabrique un véritable moteur.

Chauffeur : si tu n'es pas content, tu sors de ma voiture. C'est même quoi ? On t'a envoyé ? Tu es le
seul passager ? Tu es le seul à se plaindre depuis. Tu peux fabriquer une voiture ?

Yomi : parce que c'est une voiture ici ? C'est l'ancêtre de la tortue.

Chauffeur : va en brousse avec ça monsieur. Tu as compris ? Va en brousse. C'est même une affaire
de...

Brusquement, la voiture s'arrête.

Chauffeur : voilà, ça a cuit. Tu as même d'abord trop mis la malchance sur cette voiture.

Sur ces mots, il sort regarder ce qui se passe. Il n'y a rien à faire. La voiture est en panne. Tous les
passagers sortent. Il fait très noir dehors. Personne ne peut voir l'autre. Baba prend du recul et fait
signe à yomi de venir. Celui-ci laisse mamie quelques minutes pour aller vers Baba.

Yomi : le père, tu vois ce que je disais ? Nous voici ici.

Baba : on peut attendre ma voiture ici. J'ai déjà appelé pour qu'on vienne me chercher. Comme je
vois que tu es avec ta mère, on va attendre la voiture.

Yomi : donc, je dis une fois aux autres d'attendre. La voiture arrive. Tous les passagers peuvent entrer
?
Baba : non... Juste toi et...

yomi : HÉ... TOUT LE MONDE, NOTRE PAPA ICI PRÉSENT A LA VOITURE. ON VA ATTENDRE QUE SA
VOITURE ARRIVE. C'EST SÛR QUE CE N'EST PAS LA TORTUE.

tout le monde se retourne vers lui. Il rejoint mamie près de la voiture. Elle est encore sous le chocs
des réalités. Yomi l'installe sur une pierre et reste à ses côtés.

Yomi : mamie, si tu continus comme ça, tu vas tomber malade pour de vrai. Il faut que tu te
reprenne.

Mamie Esther : ma vie n'est qu'une succession de malheur. Pourquoi devrai-je me ressaisir ?

Yomi : voilà même le monsieur qui va nous conduire jusqu'à magouka gratuitement. C'est un signe
que tout va aller pour le mieux. Regarde là-bas, quelqu'un le torche.

Mamie lève la tête, elle le voit. Elle le reconnaît. Il la regarde, il sourit. Elle n'arrive plus à parler ni à
s'agiter. Sa bouche est comme fermée.

Baba vient jusqu'à yomi.

Baba : la voiture a garé un peu devant. Allons-y installer ta mère avant de faire venir les autres.
Comme elle a l'air malade, il faut qu'on l'installe sur une bonne place.

Ils tiennent tous les deux mamie par ses côtes et ses bras. Tout doucement, ils passent devant le taxi
en panne et se dirige vers la supposé voiture.

Yomi : nous allons dans une vraie voiture et non plus dans cette TORTUE ambulante.

Ils avancent jusqu'à un coin sombre. Au loin devant, une voiture rouge est garée, du moins c'est ce
que voient les yeux de yomi.
Yomi : mince, il faut dire au chauffeur de s'approcher un peu. Mamie Esther devient de plus en plus
faible et lourde. Il faut qu'elle soit vite dans la voiture et que je lui donne ses médicaments.

Baba : bientôt on y sera.

Ils avancent. Ils sont tout proche de le voiture rouge.

Baba : encore un peu

Ils arrivent à la voiture rouge.

Baba : entre et tu prends la mère. Comme ça je la pousse de l'extérieur et tu la reçois.

ADÉLAÏDE : yomi... YOMIIIII... NON ! NE TRAVERSE PAS LA LIGNE.

Yomi : tchaï ! ADÉLAÏDE ?? Tu n'es pas sensé être dans la grotte ? Attend on met d'abord mamie dans
la voiture. C'est la VOITURE ma chérie, ce n'est pas la ligne 😂😂😂

Il avance un pied et le pose sur la voiture.

ADÉLAÏDE : nooonnnn YOMIIIII...

Pascal vient vers lui mais il...

#À_suivre

Chose promise, chose due. Je veux mes cœurs 😍😍

#Gardons_Espoir

#king_hope_story
#ADELAÏDE_LA_FILLE_VAMPIRE

#EPISODE_17

De justesse, Pascal arrache Yomi de là avant qu'il n'envoit le prochain pied.

Pascal : cet homme c'est BABA

Le véritable visage de Baba se présente à tous, celui du vampire qu'il est. Mamie retrouve la parole.

Mamie Esther : c'est BABA

Il prend Mamie Esther et disparaît avec elle

ADÉLAÏDE : MAMIE...

Au moins là, yomi est sauvé.

ADÉLAÏDE : il a pris mamie, IL A PRIS MAMIE...

En larme, elle laisse ses genoux atterrir sur le sol. Si la douleur physique l'affecte très peu, celle du
cœur ne peut lui échapper. Elle regarde yomi, elle ressent de la colère à son égard. Son immaturité
ne les conduira pas très loin s'il ne fait pas des changements.

ADÉLAÏDE : tout ça c'est de ta faute Yomi. C'EST DE TA FAUTE... IL VA TUER MA MAMIE. IL VA LA


TUER... CET HOMME EST UN MONSTRE.

Pascal : ce n'est pas le moment d'accuser quelqu'un. N'oublie pas que nous n'avons que très peu de
temps. Nous devons rapidement retrouver Baba.

ADÉLAÏDE : vous devez comprendre que tout ceci n'est pas un jeu. Vous faites les choses comme si
c'était de la blague et voici où nous en sommes. Vous...
Yomi : ça suffit ! Parce que tu penses que tout ceci est facile pour qui ? Tu crois que c'est facile de se
lever un beau matin et d'avaler tout ceci comme si c'était une sauce ? À nous seuls, nous devons
comprendre et accepter que nous avons pour mission d'en finir avec les vampires. Nous devons
accepter que notre père nous a laissé un héritage qui tourne autour des ténèbres. Penses-tu
vraiment que mes fous rires et mon sourire soient vrais ? NON ! tout ceci n'est qu'une carapace que
je porte pour ne pas sombrer. J'amuse la galerie mais quand vient le moment de me retrouver seul
avec ma conscience, je pleure toutes mes pauvres larmes. Je me demande si c'est réellement ma vie.

Pascal : calme toi Yomi...

Yomi : tu penses que je n'ai pas mal à cause de ce qui vient de se passer ? Tu crois que parce que je
ris, je ne souffre pas ? ADÉLAÏDE, ça fait cinq années jours pour jours que j'ai perdu la joie de vivre.

Il se retourne et se met à marcher en direction de Magouka. ADÉLAÏDE reste sur place, elle
contemple son dos en se perdant dans ses pensés.

Pascal : DANS CETTE GROTTE, NOTRE PÈRE NOUS A PARLÉ.

Yomi s'arrête. Dos contre dos, Pascal transmet à son frère ce qu'il a entendu de la bouche de son
père.

Pascal : si nous nous déchirons, c'est sûr que nous allons tout perdre. Nous devons nous tenir par la
main car dans cette histoire, c'est l'amour qui va nous sauver. Père a dit que c'est cet être qui aime le
vampire plus que tout qui pourra le détruire. L'amour construit et l'amour détruit. Ne laissons pas
nos cœurs être corrompu par cette rage. Notre mission n'est pas des moindres.

Ils essayent de se ressaisir. Ce petit moment d'incompréhension doit vite passer. Ce qui pèse sur
leurs épaules est certainement plus important que ça. ADÉLAÏDE a peur Pour sa grand-mère. Yomi
avance jusqu'à elle et la relève. Malgré la crainte d'être mordu, il la laisse plonger dans ses bras.

Yomi : il ne lui fera rien. Je suis sûr qu'il ne fera rien à mamie. D'un côté il a besoin d'elle en vie parce
qu'il faut bien quelque chose pour nous attirer jusqu'à lui.

ADÉLAÏDE : comment tu peux en être certain ? Il peut la tuer pour nous montrer sa puissance et sa
détermination. Baba a l'air d'être prêt à tout pour faire régner son empire.
Yomi : on va s'asseoir tranquillement et on va faire nos planification. Demain à cette même heure,
Baba doit avoir signer un nouveau pacte ou être détruit. Il a au moins le choix.

Pascal : il n'a aucun choix. Il doit mourir. Cet homme nous a tout pris et il mérite la mort. Nous
n'auront pas pitié de lui.

Yomi : de quoi parles-tu ?

ADÉLAÏDE : Baba peut être détruit. Votre père l'a dit dans la grotte. Seule la personne qu'il aime et
qui l'aime le plus sur cette terre peut le tuer. Si nous trouvons cette personne alors tout est fini.

Yomi : ha ça ! C'est mieux d'opter pour un nouveau pacte mais cette fois il va se nourrir du sang des
animaux...

Pascal : IL NE DOIT PAS VIVRE... Yomi tu ne dois pas permettre qu'il vive. Il a tué notre père. C'est lui
qui a fini avec la vie de nos parents cette nuit-là. C'est à cause de lui qu'un jour, papa et maman ne
sont pas rentrés à la maison. Il a tout planifié depuis bien longtemps. Baba ne veut pas faire de pacte,
il veut régner.

Yomi recule d'un pas lent. Il regarde son frère, il regarde ADÉLAÏDE.

Yomi : Baba...

Pascal : reste calme Yomi... Reste calme.

Yomi ferme les yeux et poings, il serre les dents pendant un moment et revient à lui. S'il prenait cette
histoire à la légère, il sait désormais qu'à cette quête s'ajoute la vengeance.

Yomi : Baba a pris mamie avec lui. Voici donc comment nous allons faire...

Pendant qu'ils font les planifications finales, Anastasie et Ernest sont toujours dans leur cachette. De
loin, ils voient George recevoir un coup de fil et s' en aller avec ce Baba illusoire.

Anastasie : j'ai comme l'impression que ce roi ne va plus venir. Voilà George qui s'en va.
Ernest : qu'est-ce qu'on fait maintenant ?

Anastasie : on doit trouver un endroit où dormir. Demain matin, on aura la tête bien plus reposée.
Allons dans le champs de Mamie passée la nuit. Je doute qu'on nous cherche Là-bas.

Ils sortent de leur cachette et engage la route vers le champs. Après une dizaine de pas, ils tombent
sur yomi et Pascal qui viennent en sens inverse. Dans l'obscurité, personne ne prête attention.
ADÉLAÏDE remarque sa famille et ne peut s'empêcher de le manifester.

ADÉLAÏDE : MAMAN... MAMAN... MAMAN...

Anastasie s'arrête brusquement. Malgré ce qui est écrit dans le pacte, le lien d'une mère et sa fille
reste unique. Elle entend le crie de sa fille.

Anastasie : ADÉLAÏDE... ADÉLAÏDE... J'ai entendu la voix de ma fille. Je suis sûr de l'avoir entendu.
ADE... ADÉLAÏDE...

Ernest : mais non Anastasie, ta fille n'est pas là. Je n'ai rien entendu.

ADÉLAÏDE : maman, je suis là. Je suis à côté de toi.

Elle ne l'entend plus. Yomi et Pascal regardent Anastasie et Ernest. Comment leur expliquer ce qui se
passe sans toute fois faire peur ?

Ernest remarque yomi.

Ernest : c'est toi qui était placé derrière la fenêtre la dernière fois et puis tu parlais seul. C'était toi. Je
te remarque très bien.

Yomi : oui, c'était bien moi. Donc, vous êtes tous les deux les enfants de Mamie Esther. Vous,
madame, vous êtes la maman d'Adélaïde, n'est-ce pas ?
Anastasie : c'est moi, c'est moi sa maman. Est-ce vous savez où se trouve ma fille ? Hee peut-être que
mon père l'a mangé. Peut-être que c'est ce que disait les papiers qu'on a lu. Hiii Baba m'a pris
l'enfant, Baba m'a pris l'enfant... VENEZ ME VOIR À MAGOUKA...

Son cœur saigne, le cœur d'une mère désespéré. Yomi se sent obligé de tout lui dire. Il est plus
sérieux que jamais.

Yomi : Madame, votre fille n'est pas décédé. Elle est en vie...

Ernest : vous savez où elle se trouve ? Où ?

Yomi : vous devez garder votre calme et bien m'écouter. Je ne sais pas si vous allez me croire mais...
Écoutez au moins.

Anastasie : parle, mon fils. Parle et dis moi où se trouve mon enfant.

Yomi : elle est là, avec nous. Elle se tient à vos côtés et est en train de vous supplier de ne plus
pleurer.

Ernest est pris de rage. Toute personne normale penserais qu'il s'agit d'une très mauvaise blague.

Ernest : nous ne sommes pas en train de jouer. Il s'agit d'une histoire très sérieuse. Sachez qu'à
l'heure où on vous parle, les habitants de ce village sont même en danger. Soyez sérieux.

Yomi : votre fille ADÉLAÏDE était le sacrifice de Baba. Seulement, elle a été blessé avec la dent et a
été transformé en vampire.

Anastasie regarde Ernest. Ernest regarde Anastasie. Après tout ce qu'ils ont vu chez Baba, il ne
peuvent que croire en ce qui se dit.

Anastasie : oui, c'est pour ça qu'on ne peut pas la voir. C'était écrit sur le règlement. Ça disait que
seul le futur roi peut la voir. Alors, qui la voit ? Qui peut voir mon bébé ? Est-elle vraiment là ?

Yomi : elle est là madame. Elle vous sourit même.


Anastasie : ma chérie... Tu es là, tu vas bien ?

ADÉLAÏDE : oh maman... Ma maman... Tu as maigri en quelques jours seulement.

Seuls yomi et Pascal peuvent entendre. Anastasie et Ernest regardent dans tous les sens. Ils ne voient
personne. Ils savent néanmoins qu'elle est là.

Yomi : dites nous, vous parlez de quels écrits ? Où avez-vous lu tout ça ?

Ernest : dans la petite case secrète de Baba il y'a des feuilles déchirés. Il s'agit d'un contrat signé
entre Baba, George et une troisième personne. Le nom était un peu floue mais ça commence par
Sam... Je ne sais plus trop.

Yomi : SAMOUSSA... l'ancien roi. Notre père... C'est lui le troisième signataire.

Anastasie : alors c'est toi le futur roi de Magouka, l'héritier légitime du trone. C'est toi que Baba veut
à tout prix tuer.

Yomi : j'ai failli y passer ce soir. Heureusement pour moi, ADÉLAÏDE est arrivée à temps avec Pascal.
Malheureusement... Mamie...

Anastasie :MAMIE quoi ? Où est mamie ? Vous savez aussi où elle se trouve ?

Yomi : votre Baba a disparu avec elle... Je suis désolé. Il vient tout juste de partir avec elle.

Anastasie : non, c'est impossible. George et Baba étaient tous les deux à la gare en train de vous
attendre. Ils ne peuvent pas avoir amené mamie avec eux sans qu'on ne soit au courant. C'est... C'est
faux.

Yomi : nous ne savons pas ce que vous avez vu. Nous vous disons ce qui s'est passé sous nos yeux. Là,
nous devons...

Pascal : aïe... Aïe...


Yomi : qu'est-ce que tu as ?

Pascal : j'ai... J'ai soif. J'ai très soif...

Tous s'éloignent de Pascal.

ADÉLAÏDE : mais, nous venons tout juste de nous ravitailler. Ça devait durer une journée. Pourquoi
maintenant ?

Pascal baisse la tête. Lorsqu'il l'a relève, ses yeux sont rouges de sang. Il sort la langue et les griffes, il
écarquille les yeux et les dents. Il regarde Anastasie et Ernest, il se retourne vers yomi.

Pascal : boire...

Il saute sur yomi et ils se retrouvent par terre. Il ouvre grandement sa bouche et avance ses dents
vers le cou de yomi. ADÉLAÏDE l'arrache par derrière et le propulse de l'autre côté.

ADÉLAÏDE : entrons rapidement dans le champs avant qu'il ne revienne.

Ils exécutent pendant que Pascal atterri sur le sol. Il se relève, en furie et assoiffé. Face à lui, se tient
un être portant un visage que tout le monde connaît.

George : comme ça, tu as soif. Tu veux boire.

Pascal : je veux boire...

George : si tu choisis le bon camp, tu n'auras plus jamais soif. Viens avec moi et rejoins notre cause.
Ensemble, nous allons conquérir tout ce territoire et étendre l'empire du maître.

Pascal : je veux boire...

George : je sais très bien ce que tu veux et j'ai exactement ce qu'il te faut. Viens juste avec moi.
Pascal se laisse aller à cette nature sombre et suit George. À qui laisse-t-il la mission qui est la leur ?

George tient sa main. Ils vont ensemble jusqu'à la maison de Baba. À l'intérieur se tient une réunion
entre les anciens du village et quelques jeunes hommes. Pascal regarde dans tous les sens.

George : un nouveau membre, un membre très important. Le deuxième fils de l'ancien roi. Le frère
de l'héritier.

Baba se lève, le sourire aux lèvres.

Baba : la pêche a été bonne alors. Nous avons entre nos mains les jokers. L'adversaire va très vite
capituler.

George : nous allons gagner, maître.

Baba : installe notre invité et commençons la réunion. Demain est un grand jour. Tous les enfants du
village doivent être transformé dès demain. Si la jeunesse tombe alors tout le monde tombe et ce
pour toujours. Peu importe ce que prépare le roi et ses acolytes, ils vont tomber.

George : j'ai un plan qui va nous faire triompher. Quand il viendra, vous accepterez de signer un
nouveau pacte. Sauf que cette fois, c'est vous qui tiendrez les rêgnes et imposerez les règles. Avec
son frère et mamie entre nos mains, je doute qu'il refuse.

Baba : c'est pour ça que je t'ai choisi pour procréer mon prochain sacrifice. Je savais déjà que tu allais
m'être toujours loyal.

Pascal est installé dans un coin de la salle parmis les jeunes déjà transformés. C'est BABA qui préside
la réunion.

Baba : dès le fin de la réunion, chacun ira chez lui et transformera sa famille. Avant même que le jour
ne se lève, je veux une armée de vampire au bas de ma porte, prête à aller au delà de Magouka pour
me servir. N'est-ce pas, majesté ?
Le roi illégitime de Magouka, celui choisi par baba, hoche la tête comme la marionnette qu'il est. Il
répond par l'affirmation à toutes les demandes de Baba. Pascal les observe, il observe surtout la
coupe de sang qui est posée sur la table. À un moment de concentration sur les dires de Baba, il se
lève brusquement et cour vers le verre. Il l'arrache de la table et le porte jusqu'à sa bouche avant
d'être arrêté par George qui le bouscule sur le sol. La coupe pleine de sang humain se verse. Tous
mes vampire montrent leur dent à la vue du sang.

Baba : qu'on se calme, ce n'est pas l'heure de la nourriture.

George le ramène sur sa place et garde un œil sur lui.

Baba : au moment de dormir, on va un peu garder notre nouveau membre, le temps qu'il soit un peu
moins sauvage. Là, il est encore à l'état brut. Il ne peut pas nous aider dans cet état.

Chose dite, chose faite. Après la réunion, Pascal est enchaîné et entrainé de force jusqu'à une
chambre. Il est attaché et abandonné dans l'obscurité. La porte est verrouillé.

Mamie Esther : qui es là ? Je suis armé hein, ne vous approchez même pas de moi. Je suis bien armé.
Je mord hein, je suis vampire, j'ai les dents.

Pascal : alleluia... Elle est en vie. Hallo... Hallo... Yomi, tu m'entends ? Je suis bien arrivé.

Yomi : je t'écoute frérot. Tu as joué ton rôle comme un grand. Cette nuit, c'est la chasse aux
vampires.

#À_suivre

Si je vois 500 partages nor, je sors des bruits et je vous balance la suite à 22h00. Moi même je ne
veux pas dormir sans voir cette chasse aux vampires 😋😋😋😋😋😋😋

#Gardons_Espoir

#king_hope_story
#ADELAÏDE_LA_FILLE_VAMPIRE

#EPISODE_18

Pascal a sur lui un microphone. Yomi est au courant de tous ses faits et gestes depuis cet instants où
ils se sont concertés pour faire un plan.

Pascal : tu as écouté ce qui s'est dit pendant la réunion ? Ils vont te tendre un piège.

Yomi : je dois tomber dans son piège. Il faut que je sois proche de lui le plus possible.

Pascal : il faut d'abord éliminer son bras droit. Si George saute, il te sera plus facile de l'atteindre. J'ai
un peu bouger là-bas, c'est George qui m'a attrapé en premier. Il a tout le temps l'œil sur son maître.
C'est d'abord lui qu'il faut écarter.

ADÉLAÏDE : c'est mon père, ne l'oubliez pas. Il ne faut pas le tuer. On peut trouver un moyen de lui
redonner sa forme humaine.

Yomi est l'intermédiaire entre ADÉLAÏDE et sa mère. Il lui retransmet tout ce qu'elle dit.

Anastasie : quoi ? Cet homme c'est le diable et s'il faut en finir avec lui, eh bien, soit.

ADÉLAÏDE : peut-être qu'il est également sous l'influence de Baba. Peut être...

Pascal : on sait reconnaître une personne influencée. Nous sommes biens tous d'accord que le
fameux pacte a trois signataires. Je doute très fort qu'il y'ait une influence quelconque dans cette
histoire.

Yomi : l'idéal pour nous c'est de refaire le plan en fonction de ce que nous venons d'entendre.

Pascal : saluez d'abord mamie... Mamie, tu n'as pas une torche à côté de toi ? Il fait trop noir.

Mamie sort une torche et éclairé les lieux.


Pascal : euil... Tu as vraiment une torche sur toi ? Tu marches avec ça au cas où tu te retrouves dans
le noir ?

Mamie est gardé dans cette chambre depuis son arrivé. Pascal est bien curieux de savoir à quel
moment mamie s'est procuré une torche.

Mamie Esther : c'est BABA qui me l'a laissé. Il sait que je ne supporte pas de rester dans le noir. Et toi,
comment tu t'es retrouvé ici ?

Pascal : si je ne te suivais pas, ADÉLAÏDE allait manger quelqu'un que ooohh remettez ma grand-
mère. Ils te saluent tous.

Mamie Esther : ils me saluent par où ? Par comment ? Ils sont où ?

Pascal : faut laisser mamie, c'est ma technologie. Comprends juste que tout le monde va bien et que
ça fait plaisir de savoir qu'il ne t'a rien fait. Et plus même, il t'a laissé une torche.

Yomi : va veut dire beaucoup de choses. Ça veut tout dire en plus.

ADÉLAÏDE : mamie est donc la personne que Baba aime le plus parmis les humains.

Yomi : c'est mamie qui doit tuer Baba pour qu'il meurt véritablement.

Anastasie : mama ne sera jamais assez courageuse pour faire une telle chose. Elle ne ferait pas de
mal à une mouche.

Yomi : si cette mouche a tué son fils, ça devient autre chose.

Pascal : quelqu'un arrive... Ne parlez plus.

Pascal commence à nouveau à faire le vampire. Ses yeux rougissent et il s'agite vers Mamie en
faisant mine de vouloir se détacher pour lui faire du mal. La porte s'ouvre et la les lumières sont
allumées. Mamie comprend le jeu et se met à hurler.
Mamie : VAMPIRE... WOUTILILI... IL Y'A UN VAMPIRE... VAMPIRE... WAAAAAAA...

Baba entre et allume.

Baba : tu n'as pas à avoir peur. Il est bien attaché, il ne peut rien te faire.

Mamie Esther : tu me détestes tellement que tu m'as laissé un vampire pour me manger et perforer
tout mon corps. Tu es mauvais Baba, tu es démoniaques. Je maudits le jour où j'ai croisé ton chemin.

Baba : Esther... Tu me blesses avec tes mots.

Mamie Esther : je te blesse ? Je te blesse ? Tu as détruit ma vie et tu me parles de blessure ? Tu as


mangé mon fils et ma petite fille. Tu as tout mangé dans ma vie.

Baba : si tu n' avais pas volé mon cœur comme tu l'as fait, jamais je ne me serai empris à toi. Aucun
de ces enfants que tu as mis au monde ne m'intéresse. C'est toi seule que je voulais.
Malheureusement, je devais te choisir et me nourrir avec ta progéniture si je voulais vivre plus
longtemps. Seulement, il fallait que j'enlève les doutes sur moi. Il fallait que j'eloigne tout homme de
toi pour ne pas avoir à te partager. Il fallait que le peuple ait peur de toi. Je t'ai donc fait porter le
chapeau. Je sais que je t'ai fait du mal mais on peut tout arranger.

Mamie Esther : arranger ? Arranger quoi ? Vas-tu me rendre l'enfant que tu m'as pris ? Est-ce que tu
vas me rendre quarante années de ma vie ? Tu vas le faire ?

Baba : je peux te donner la vie éternelle. Si tu le désire, je peux faire de toi ma moitié lorsque je serai
sur le trone qu'on forge pour moi. Toi et moi pouvons conquérir le monde entier. Esther, l'ère des
vampire est proche, soit du bon camp. Laisse moi te mordre et après cela, nous serons à tout jamais
unis.

Il s'approche de Mamie. Il approche ses dent de son cou. Elle le repousse et se recule violemment.

Mamie Esther : hee pardon... Éloigne cette qualité de dent de mon cou. On t'a dit que je suis venu sur
terre porter tes démons ? Espèce de vampire. Baba si tu veux me tuer, fais-le maintenant. Je n'ai
vraiment plus le temps pour souffrir. Baba j'ai compris que j'ai passé ma vie à aimer un être
démoniaque et que j'ai fait mes enfants avec lui. J'ai passé ma vie à accoucher ta nourriture. Tu veux
quoi de plus ? Soit tu me tue, soit tu me laisses tranquille.

Baba sort de la pièce, furieux. Mamie s'assoit sur le lit, furieuse.

Pascal attend quelques minutes avant de murmurer.

Pascal : mamie, es-tu capable de le tuer ?

Mamie Esther : c'est parce que les vampires sont immortels. Si je n'avais pas peur de tenter quelque
chose et de rater, je l'aurais sûrement poignardé avec le couteau que je garde dans ma culotte.

Pascal : hein...

Yomi : ne lui dit pas encore. Ce qu'elle pense pouvoir faire est très différent de ce qu'elle doit ou peut
faire. Il faut la préparer progressivement à cela. Toute cette mission repose entre ses mains. Si elle
panique, on sera démasqué.

Pascal coupe court leur discussion. Ils passent à une nouvelle planification.

Yomi : tu dois sortir de cette pièce et retrouver tous le document du pacte, nous lire tout le contenu.
Pendant que tu cherches, nous allons chasser les vampires. Il faut qu'on les piège tous au même
endroit. Si on les enferme, on sauve les autres. Maintenant, il faut chercher le moyen de les rendre
leur forme humaine.

Ils se séparent mais sont toujours à l'écoute l'un de l'autre.

Pascal : dit mamie, c'est par où la case secrète de Baba ?

Mamie Esther lui indique avec exactitude tout ce qui se trouve dans la maison.

Pascal : je t'aime bien mamie mais je dois te laisser. Dès que c'est bon, je viens te chercher.
Mamie Esther : que les ancêtre accompagnent mon fils. Que les dieux de Magouka veillent sur toi.
Reviens moi en entier, mon fils.

Pascal ressent au plus profond de lui cette chaleur maternelle qu'il n'avait pas ressenti depuis des
années. Il sert les poings en souriant. Il brise ses chaînes et se lance dans l'ombre.

Pendant ce temps, ADÉLAÏDE propose à yomi un moyen de piéger tous les vampires de Magouka.

ADÉLAÏDE : les vampires aiment le sang. Même s'ils ont étés domptés, ils ne vont pas résister à la vue
et à l'odeur du sang frais. Là maintenant ils sont encore chez Baba. Ils passent tous par la même
route avant de rejoindre leur différents domicile. Si on les piège à mis chemin avec du vrai sang, on
peut les avoir.

Yomi : il faut donc avoir du vrai sang.

ADÉLAÏDE : on peut... Eurr...

Anastasie : si je me blesse et que vous me laissez au bord de la rivière. Ça peut toujours les attirer.

ADÉLAÏDE : non maman... Je refuse que tu fasses ça. Si jamais ça rate, tu risques perdre ta vie. Ils vont
te dévorer.

Yomi : ADÉLAÏDE refuse que ooo les vampire vont manger ma belle mère et qui va arrêter sa main
pour notre mariage ? Je refuse aussi.

Anastasie : belle mère ?

ADÉLAÏDE : yomi...

Ernest : je peux le faire. Il faut me dire ce qu'il faut faire.

Anastasie : Ernest...

Ernest : ça va aller, ne t'en fais pas. Expliquez moi ce qu'il y'a à faire.
Yomi : on va te blesser et te oindre de ton sang. On te laisse au bord de l'eau. On t'entoure un peu de
feu. Ça va un peu les retarder pour permettre aux autres de tous se réunir autour de toi. Une fois
qu'il sont tous là, on met tous les anti vampire qui existent pour les entourer et les bloquer.

Ernest : et je fais comment pour quitter de là ?

Yomi : gars 😅 tu vas courir hein. Je ne sais pas comment tu vas faire jusqu'à nous rejoindre de l'autre
côté de la rive.

Ernest : on parle de ma vie hein.

Yomi : je serai là. Je ne peux pas permettre que le tonton de ma ADÉLAÏDE se fasse mal. N'est-ce pas
Ade ?

ADÉLAÏDE : tu as intérêt

Ils se dirigent et se postent non loin de la maison de Baba. Tous les vampires sont à l'extérieur et
cherchent à prendre la route. Anastasie reste sur place avec ADÉLAÏDE. Même si elle ne peut pas voir
sa fille, elle sait qu'elle est là. Ernest et yomi courent jusqu'à la rivière.

Yomi : heureusement que j'ai un peu de whiskey sur moi. On va faire l'essence avec ça.

Ils regroupent des feuilles sèches et en font un cercle. Ernest se place au milieu du cercle.

Yomi : j'espère que tu es un dur à cuire. Je vais te blesser. Je coupe où ?

Ernest : c'est la viande ? Ngeu je coupe où.

Yomi : au bras ? À la cuisse ? Il faut que ça saigne un peu beaucoup.

Ernest : coupe sur le poignet. Je vais t'indiquer là où tu vas t'arrêter pourra éviter de me vider de
mon sang.
Yomi : dès qu'on a le signal d'Adélaïde, je coupe. Il faut être prêt.

Ils sont sur leur garde. À l'écoute de tout à tout moment. Yomi a déjà mouillé les feuilles d'arbres de
whiskey. Du côté d'Adélaïde et Anastasie, les vampires sont déjà sur le chemin. Elles passent par les
champs et donnent le signal. Yomi fait saigner Ernest et se cache.

Les vampire avancent jusqu'au carrefour entre leur destination et la rivière. Ils s'arrêtent et font
sortir leur dents. L'odeur du sang frappe dans leurs narines. ADÉLAÏDE les regarde à distance avec ses
yeux rouges.

ADÉLAÏDE : que ça marche, que ça marche...

Ils ne peuvent résister à cette odeur de sang fraîchement sortie d'un corps humain. Ils changent de
direction et commencent à marcher en direction de la rivière.

ADÉLAÏDE : bingo !

Ernest tremble de toutes ses forces. Il ne peut se contenir, il pleure, il veut crier. Il est un homme, il
ravale tout.

Les vampires arrivent en masse. Le feu autour d'Ernest les empêche d'avancer. Ils attendent que le
feu soit éteint. Ils sont tous autour d'Ernest. Yomi entoure rapidement tous les vampire avec des
gousses d'ail arraché dans un champ voisin. Ernest doit rapidement sortir de là. Le feu diminue peu à
peu.

Ernest : heee le feu finit déjà. YOMIII... LE FEU FINIT DÉJÀ.

Malheureusement pour lui, ADÉLAÏDE ne peut pas y entrer pour le sauver. Ernest plonge dans l'eau
et se met à nager en direction de yomi. Le feu s'éteint d'un côté. Les vampires sautent dans l'eau et
encerclent Ernest.

Ernest : Yomi... Yomiiii... Hiiiii ma vie est finie...


Au moment de bondir sur lui, ils sont tout suite arrêtés par George qui est également piégé.
Personne n'avait remarqué sa présence.

George : reculez, laissez le.

Il soulève Ernest avec une seule main et sort de l'eau avec lui. ADÉLAÏDE et Anastasie hurlent, le
supplient.

ADÉLAÏDE : papa... Papa laisse le. S'il te plais papa, ne lui fait pas de mal.

Anastasie : George... Laisse le. S'il te plaît, laisse le. Il n'a rien fait, ne lui fait pas de mal.

George : vous nous avez donné le repas du soir et vous ne voulez pas qu'on se serve ? On va le sucer
devant vous. Vous allez voir quoi on est capable.

Ernest : yiiiii sucer ? Sucer qui ? J'ai un petit kiki, on ne peut pas sucer. Heee l'enfant de Ma'a Esther
😭😭 Yomi c'est toi qui m'a mis dans ça. Viens me retirer dans tes choses, je ne veux plus.

ADÉLAÏDE n'est pas prête d'accepter ça. Elle est à côté de yomi. Elle veut y aller tout en sachant à
quel point elle souffrira de traverser le contour d'ail.

ADÉLAÏDE : je vais aller le chercher. J'aime mon père mais je ne veux pas qu'il fasse ça. Je vais
chercher mon tonton.

Yomi : tu ne pourras pas traverser. Fais attention ma chérie, tu ne vas pas pouvoir arriver. Laisse moi
y aller.

ADÉLAÏDE : ta vie est trop importante, Majesté. Tu es l'avenir de ces terres.

Yomi : je suis... ADÉLAÏDE, n'y va pas.

Il ne se rend pas compte du moment auquel elle l'a échappé. Devant la barrière d'ail, elle se sent
brûler. Elle regarde son père qui est sur le point d'en finir avec son oncle. Elle décide de foncer.
Devant la barrière d'ail, elle est bloquée. Elle ne peut pas traverser.
George fait pousser ses griffes. Il les approche du ventre de yomi en regardant sa fille droit dans les
yeux. Il les enfonce en douceur dans le ventre d'Ernest. Celui-ci saigne et crie, il transpire, sa fin est
proche. ADÉLAÏDE comprend que son père et le diable sont identiques.

George : il fallait choisir le bon camp mar petite fille chérie. Il faut toujours être du côté de ton père.
Maintenant que tu as choisi d'être de l'autre côté, c'est fini pour toi. Après lui c'est ta mère. Tu l'aura
voulu.

ADÉLAÏDE : papa... Mon papa, on peut te sauver. Je sais que tu es sous son emprise. On peut te
redonner la forme humaine. Papa... Ne fait pas ça.

George : trop... Tard...

Le temps pour George de se retourner pour regarder Anastasie et rire de sa douleur, ADÉLAÏDE fais
sortir ses griffes, rougir ses yeux et grandir sa rage. Malgré les brûlures de la barrière d'ail sur sa
peau, elle fonce vers son père, brisant ainsi le cercle. Transportée par les airs, elle plonge sur son
père et le propulse dans l'eau. Ernest se retrouve au milieu des vampires, saignant de partout. Yomi
enflamme une branche d'arbre et cour à son secours.

Dans un élan de rage, ADÉLAÏDE saute sur son père étendu dans l'eau et lui perfore la poitrine avec
ses griffes. George hurle de toutes ses forces.

George : je suis ton père...

ADÉLAÏDE : trop... Tard...

Ça n'empêche pas à ADÉLAÏDE de lui arracher le cœur et de le tenir dans sa paume de main, de
l'appuyer et de l'écraser en pleurant toutes les larmes de son corps.

#À_suivre

300 partages pour la suite

#Gardons_Espoir
#king_hope_story
#ADELAÏDE_LA_FILLE_VAMPIRE

#EPISODE_19

Le cercle d'ail est rompu. Les vampires veulent sortir. Anastasie le scelle assez rapidement en
comblant le cercle. Ernest agonise, il se vide de son sang. Yomi l'arrache de cette orgue de vampire
assoiffé et l'entraîne dans les champs.

Yomi : tiens bon... Tiens bon...

ADÉLAÏDE est encore au milieu de la rivière, tenant le cœur écrasé de son père sur la main. Malgré
cela, George respire encore. Il parle encore.

George : ce n'est pas finit...

ADÉLAÏDE : papa...

George : vous allez perdre, mon maître va gagner. Quand il va gagner, je reviendrai plus fort
qu'avant. Quand il va gagner, tous les vampires enfermés par l'ancien roi reviendrons et notre règne
sera sans fin.

ADÉLAÏDE : quoi ?

George : tu as choisi le mauvais camp et tu le regretteras toute ta vie

ADÉLAÏDE : j'ai choisi le bien, j'ai choisi de combattre le mal même s'il s'agit de mon père. Je peux te
promettre quelque chose, tu ne reviendras pas. Baba et toi serez à tout jamais détruit. Maman
trouvera la paix et Magouka sera libéré de votre règne démoniaque. Le roi est là, le vrai roi est là.

George : le grand maître est immortel

ADÉLAÏDE : toi et moi savons que de la même façon que l'amour détruit, il construit. Il sera détruit et
vous brûlerez tous les deux dans les flammes de l'enfer.
Elle exerce une nouvelle pression sur son cœur et George s'en va à tout jamais. Elle lâche le cœur et
tombe sur son père. Elle pleure toutes les larmes de son corps.

Anastasie et yomi s'occupent d'Ernest. Il est tout de suite conduit au district du village, à quelques
mètres de l'endroit où ils se trouvent. Il est pris en charge et l'hémorragie est arrêté. Il sonne deux
beurs du matin lorsque yomi laisse Anastasie à l'hôpital pour rejoindre ADÉLAÏDE à la rivière. Elle y
est toujours assise, près du corps sans vie de son père, entouré de vampires qui ne peuvent sortir du
piège.

Elle est couverte de sang et de larmes. Son cœur saigne autant que ses yeux. Elle avait tout imaginé
pour son avenir et, sauf ces horreurs.

Yomi : ADÉLAÏDE, sors de là, s'il te plaît.

Elle ne le regarde pas, elle ne lui répond pas. Elle pense à ce que son père lui a dit.

Yomi : ADÉLAÏDE, tu ne peux pas rester là-bas.

ADÉLAÏDE : c'est ma place. Je suis avec les miens. C'est ici ma place. Un vampire doit rester avec des
vampires.

Yomi : ADÉLAÏDE, ce sont des pères, des frères et des sœurs. Ils ne sont pas responsables de leur
état. Ils ne sont même pas conscient de ce qui se passe. Nous devons trouver un moyen de les
sauver. ADÉLAÏDE, tu vas être sauvé. Je suis sûr qu'on va sauver tout le monde. Viens, s'il te plaît.

ADÉLAÏDE : comment ? Là, j'ai tué mon père. J'en ai fini avec sa vie. Qu'est-ce que je vais encore faire
sur la terre ? C'est déjà fini pour moi. Je ne veux pas quitter d'ici. Je veux rester là.

Yomi : dis ADÉLAÏDE, pourquoi est-ce que tous ces vampires te regardent aussi bizarrement ?

ADÉLAÏDE lève la tête. Tous les vampires sont autour d'elle. Elle ne comprend pas pourquoi les siens
s'acharnent contre elle. Elle ouvre la bouche. Aucune dent de vampire ne sort de là.

Yomi : TCHAÏ... ADÉLAÏDE, cour, cour... COURRRR...


Elle engage une course sans frein. Elle est poursuivie sans relâche. Cette même ADÉLAÏDE qui voulait
finir sa vie près du corps de son père cour vers yomi en hurlant de toutes ses forces.

ADÉLAÏDE : YOMI... YOMIII... ILS VONT M'ATRAPPER... YOMI...

Yomi cour vers elle.

À mis chemin de la rive, elle saute dans les bras de Yomi. Les vampires les encerclent.

ADÉLAÏDE : je ne comprends pas, je n'arrive plus à me transformer.

Yomi : apparemment c'est ton père qui te faisait prisonnière. Tu n'es plus vampire. Tu es désormais
leur nourriture.

ADÉLAÏDE : dois-je en être heureuse ?

Yomi : je peux enfin t'arracher un baiser

ADÉLAÏDE : tu crois que c'est le moment de parler de ça ? On est entouré de vampire et tu penses à
m'embrasser ?

Yomi : l'amour ne connais ni l'heure, ni le lieu.

Yomi fouille dans ses poches. Il n'a plus rien pour éloigner les vampires. Ils s'approchent, ils tendent
leurs bras et font sortir leurs ongles. L'un d'eux touche ADÉLAÏDE. Elle se serre dans les bras de yomi
et ferme les yeux. Au moment où les vampires sont prêts à bondir, une flamme passe au dessus de
leur tête. Ils s'affolent et courent dans tous les sens.

Anastasie : courez, sortez vite de la. Viiitee...

Yomi et ADÉLAÏDE profitent de ce moment pour sortir du cercle. Ils tombent dans les bars
d'Anastasie qui s'est armée de lance flamme. Une arme utilisée par les guerriers du village.

Cette fois, ils sont tous hors de dangers.


ADÉLAÏDE : maman... MAMAN... OH MAMAN...

Anastasie peut entendre la voix de sa fille. Elle peut voir sa fille. Elle laisse tomber son arme et
s'approche d'Adélaïde. Elle peut la toucher, lui caresser la joue et surtout l'embrasser.

Anastasie : ADÉLAÏDE...

ADÉLAÏDE : maman...

Après tout ce temps, mère et fille se retrouvent. Elles se touchent et se prennent dans les bras.

Anastasie : je savais que tu n'étais pas loin. Je savais que ma petite chérie me faisait des signes pour
que je la retrouve. Le cœur d'une mère ne ment pas. Dieu ne pouvait pas t'arracher de mes bras du
jour au lendemain comme ça. Heee Yomi, merci mon fils. Merci ooo, merci !

ADÉLAÏDE : maman... Je l'ai tué, j'ai tué papa. Il est mort.

Anastasie : tu ne l'as pas tué ma chérie. Ce n'était pas toi et ce n'était pas lui. C'était le bien qui luttait
contre le mal et le bien a gagné. C'est comme ça que tu dois voir les choses. Ne te dérange même pas
pour celui là. Allons plutôt prier pour Ernest. Les docteurs disent que ses blessures ne sont pas
profondes mais il a perdu trop de sang. D'ici le matin, on verra si on le transfert en ville.

Yomi : allons chercher de quoi manger et rentrons dormir à l'hôpital. Maintenant que nous sommes
tous humains, nous devons vraiment dormir.

ADÉLAÏDE : Yomi, ça veut dire que c'est mon père qui m'avait transformé ou bien ? Parce que je ne
comprends rien.

Yomi : je pensais être le seul à ne rien comprendre. Je pense qu'après avoir mangé, on comprendra
mieux les choses. Les vampires sont piégé, c'est déjà ça.

Pendant ce temps, Pascal fouille dans tous les documents d'une vieille pièce dans laquelle il est
tombé. Il ne trouve rien de particulier.
Pascal : ça peut bien être où ? Même la case secrète est où ? Si je marche trop, on va me prendre, je
vais devenir quoi ?

Pendant qu'il parle, il tombe sur une couverture de livre. Il n'y a pas les pages.

Pascal : où sont les ecrits ? Sûrement c'est ça. Le genre de couvertures avec le sang partout partout,
c'est forcément ça.

En fouillant un peu plus, il commence à trouver des pages.

Pascal : c'est ça, c'est ça... C'est çaaaaa lalalala... Lolollo... Détective Pascal, l'homme de toutes les
situations. Chasseur de vampire depuis longtemps. Après moi c'est le néant. Je suis d'abord puisant
plus que tout le monde.

Il classe les pages de la premières à la dernière. Il active le microphone et contacte yomi. Celui-ci est
assis sur le banc de l'hôpital avec ADÉLAÏDE. Ils grignotent le dernier pain déjà mol de la boutique
d'en face.

Yomi : Dis-moi que tu as déjà trouvé tout le document et que bientôt tu vas sortir de là avec Mamie.

Pascal : je ne sais pas comment sortir sans me faire prendre. Le mieux c'est de te lire ce qu'il y'a écrit
sur le document avant de sortir. Comme ça même si on m'arrête, tu sauras déjà tout.

Yomi : tu n'es pas si bête que ça

Pascal : blague mal avec moi. Tu risques me payer pour que j'assiste à ton mariage.

Yomi : ADÉLAÏDE et moi on se demande même si on va t'inviter. On réfléchit encore sur ton sort.

Pascal : écoute plutôt ce que dit le pacte

Yomi : Vas-y...
Pascal : une fois que le vampire et le futur roi seront face l'un à l'autre là où tout à commencé, le
vampire n'aura guère le choix que de signer le pacte. Il en sera ainsi jusqu'à la fin des temps.

Yomi : c'est pour ça qu'il voulait me tuer avant que je ne mette les pieds à Magouka.

Pascal : il n'a même pas d'autres choix que de signer le pacte.

Yomi : sauf qu'il n'y a plus de pacte. Il va mourir cette fois pour de bon. On connaît déjà son point
faible. Quand je pense que c'est une histoire de fesse hein 😂 c'est la femme qui va nous tuer. Un
grand vampire comme ça, c'est mamie qui va finir avec lui.

Pascal : ça ne t'amuse pas seul hein. Quand j'imagine les grands airs qu'il prend...

ADÉLAÏDE : le jour où vous allez être un peu sérieux, ce jour là hein...

Pascal : bon, je continue... Le sacrifice sera libéré si de sa main meurt l'un des signataires du pacte.

Yomi v ADÉLAÏDE a tué George

Pascal : donc... il faisait tout ça pour mourir comme la poule de ferme de Noël ?

ADÉLAÏDE s'attriste

Yomi : Pascal...

Pascal : je suis désolé...

Baba : oulalalalala... C'est très très méchant de me faire ça...

Pascal : gars, c'est mauvais par ici. Ça a cuit. Rip à moi 😭😭 hee le fils adoptif de Ma'a Esther... Yiii...
La mort, la mort...
Pascale reçoit un violent coup sur la nuque et perd connaissance.

Yomi : Pascal... Pascal...

Baba : ce n'est plus Pascal, c'est BABA. Sache le, cher futur roi, tu es un homme mort. Ton frère est
un homme mort et toutes personnes à qui tu tiens est une personne morte.

Yomi se lève brusquement de son siège.

Yomi : si tu touches à un seul cheveux de mon frère, ce qui va t'arriver... Hahan... Tu as déjà vu
comment on écrase les mbang d'un vampire ? Tu as déjà vu ?

Baba : QUOI ? en cachant son entre jambe

Yomi : comme je suis en train de te dire. Je coupe d'abord et puis je met ça sur la pierre à écraser.
J'ECRASE, J'ECRASE... ONONG, TOUCHE À MON FRÈRE ET MÊME FEMME VAMPIRE VA TE FUIR.
PAROLE DE YOMI.

Baba raccroche rapidement le téléphone. Il ne s'attendait certainement pas à cette qualité de


menaces. ADÉLAÏDE regarde yomi. Elle ne sait pas s'il faut rire ou pleurer. Même dans un moment de
douleur il ne perd pas son humour.

ADÉLAÏDE : tu étais sérieux ?

Yomi : regarde mon visage et dis moi si je blague.

Yomi reprend place. Il fait tout pour se mettre en fureur mais il n'y arrive pas. Même si ça faisait
partir du plan B, il a néanmoins peur pour la vie de son frère.

ADÉLAÏDE : on lance le plan B ?

Yomi : on a déjà lancé. Maintenant il va nous appeler pour le pacte et c'est contre mon frère qu'il va
vouloir faire l'échange. Il faut déjà chercher à convaincre Mamie sur ce qu'elle a à faire.
ADÉLAÏDE : je devais y aller et lui parler quand j'étais encore vampire. Là, je suis humaine.

Yomi : on va trouver un autre moyen. Elle a un couteau dans sa culotte, c'est déjà ça. Ça fait un
problème en moins. Dormons s'il te plaît. Mon corps ne répond plus.

ADÉLAÏDE : tu es tellement courageux, tellement patient et toujours relaxe. Je me demande


comment tu fais.

Yomi : je suis noir comme ça, tu me fais des compliments ? Tu veux seulement que j'explose ? Il faut
y aller un peu un peu.

ADÉLAÏDE : yomi, c'est toujours parce que je viens de dire que tu es fort ?

Yomi : pardon dis le encore 😋

Comme si sa vie était normale, yomi esquisse un large sourire en regardant ADÉLAÏDE. Elle pose sa
tête sur son torse et ferme les yeux. Elle ressent le froid comme tout être humain. Le regard
d'anastasie posé sur eux les empêche de se prendre par les lèvres. Ils sont obligés de se regarder et
de sourire.

ADÉLAÏDE : tu sais, tu peux être vrai avec moi. Tu peux me parler avec franchise et te laisser aller. Tu
n'as pas à te cacher derrière cette carapace de sourire et de fou rire. Tu as le droit de faiblir et de
pleurer comme tout le monde.

Yomi ne lui répond pas. Il la serre fortement dans ses bras. Il refuse qu'elle lève la tête. Il ne veut pas
que son regard croise sa larme.

ADÉLAÏDE : yomi...

Yomi : quand tout ceci va finir, qu'est-ce qui va se passer ?

ADÉLAÏDE : le mal sera détruit et Magouka sera sauvé. Le roi légitime prendra le trone et la paix
régnera. Le nom de Mamie sera lavé et maman sera heureuse. La lumière va triompher. Tu seras un
roi fou mais tu seras un bon roi.
Yomi : un roi sans reine n'est pas un roi.

ADÉLAÏDE ferme les yeux et ne répond plus.

Yomi : c'est comme ça la femme. Elle veut mais elle fait toujours semblant. Maintenant tu dors hein.

ADÉLAÏDE : dormons vite...

Au moment de fermer l'œil, la voix de Baba sonne dans le microphone.

Baba : demain à six heures du matin, à cette même heure où le dernier pacte avait été signé, je veux
que tu sois à la case secrète. Je suis prêt à signer le pacte.

Yomi ouvre grandement les yeux. Il sourit. Tout se passe comme prévu. Il est loin de savoir qu'avant
de ramasser son cailloux, l'oiseau l'avait déjà vu.

Yomi : si tu sais déjà que tu as fait quelque chose à mon frère, tu cherches toi même la pierre à
écraser tu viens avec. J'AI PARLÉ

#À_suivre

#Gardons_Espoir

#king_hope_story
ADÉLAÏDE_LA_FILLE_VAMPIRE

Episode 20

Anastasie se rend dans la chambre d'hôpital d'Ernest où elle doit passer le reste de la nuit. Il sonne
quatre heure du matin. Assise sur une chaise en bambou auprès de son frère, pense à la suite des
événements.

Elle finit par fermer l'œil et s'endormir. Pendant ce temps, ADÉLAÏDE a le corps étendu sur le banc de
l'hôpital et la tête posée sur les pieds de yomi. Elle dort depuis un moment. Yomi quant à lui, attend
que le jour se lève. Fermer l'œil n'est pas dans son programme.

Yomi : papa, dis-moi quelque chose. Un signe, un tout petit signe. Rassure moi que nous allons nous
en sortir.

Le visage serré, yomi voudrait que toutes ces choses ne soient jamais arrivés.

Yomi : on laisse les villas comme héritage aux gens. Voici ce que mon père m'a laissé. Comment je
fais pour devenir un roi ? Ma tête ressemble à tout, sauf à celle d'un roi. Je n'arrive même pas à
m'occuper de mon propre frère. On veut que je sois à la tête de tout un peuple... Quand le village
sera sauvé, je choisirai quelqu'un parmi les sages et il sera le roi. Je n'ai pas cette étoffe.

Après ces mots, il ferme les yeux et replonge dans ses pensés. Il ressent comme une pression sur le
bout du banc. Ils ne sont pourtant que tous les deux à cet endroit. Il accuse le vent même s'il ressent
autre chose. Il sursaute et se lève brusquement, faisant tomber ADÉLAÏDE, lorsqu'il ressent des
doigts lui toucher le dos.

ADÉLAÏDE : AÏE... Yomi... Qu'est-ce qui se passe ?

Yomi : on n'est pas seuls ici. Quelqu'un m'a touché. C'EST QUI ?

personne ne lui répond. Il regarde vers l'entrée du district et remarque une ombre aller vers
l'extérieur.

Yomi : reste là, ADÉLAÏDE. Je vais voir. Je te dis que quelqu'un m'a touché.
Armé de foi et de courage, il sort de la salle d'accueil et se retrouve à l'extérieur. À quelques mètres
devant lui, il voit à nouveau l'ombre qui se dirige vers les champs de maïs. Yomi suit l'ombre. Une fois
au milieu des champs, une voix lui siffle à l'oreille, cette voix qui a bercé son enfance jusqu'à ce beau
jour du drame.

-nul autre que toi ne peut régner sur Magouka. Tu dois être plus fort que tu ne l'est déjà.

Yomi : père...

Yomi se retourne. Dans l'obscurité, son regard s'ouvre et il voit en face de lui un squelette dans une
veste noire, portant sur son épaule un corbeau. Amusé et apeuré, Yomi recul d'un pas.

Yomi : papa ?

-tu ne peux décliner la royauté. Tel est ton destin et celui de toute ta descendence. Tu es un roi et
lorsque tu le comprendras, ton étoffe viendra à toi.

Yomi : tu nous a quitté du jour au lendemain, tu as détruit nos vies. C'est à...

-les ancêtres ont mis fin à ma quête. Je n'ai pas détruit vos vies, tu as fait un choix de vie. Ton frère a
fait un choix de vie. Ce sont vos erreurs qui vous ont conduit jusqu'ici. J'aurai aimé que vous ne soyiez
jamais au courant de ça mais ce qui est écrit doit s'accomplir. Même au prix de ta vie, tu dois faire
régner l'ordre et la paix dans tout Magouka. Que tu le veuille ou non, tu es le roi. Tu es à la tête de
tout un peuple et ceux jusqu'à ton dernier souffle. Réussit la où j'ai échoué, vainc le mal et fait
triompher le bien.

Yomi : tu ne sais rien de ce qui va arriver ? Même pas un aperçu de la journée?

-dommage ou pas ! Nul ne peut remonter ou avancer le temps, refaire le passé ou définir l'avenir. Ce
qui va arriver arrivera. Dans tous les cas, tu te dois de rester fort même face aux situations les plus
difficiles. Soit le plus rusé et tu gagnera.

Yomi : père...
Il n'est plus là. En un clin d'œil, il s'est évaporé. Yomi reste assis sur place, les paumes de main
recouvrant ses joues. Il pense à Pascal, il sait que si malheur arrivait à son frère, il n'en serait plus rien
de lui.

Yomi : j'ai tellement peur au fond. Si ça ne se passe pas comme prévu? Et si Baba était déjà au
courant de tout ? Le métier de bandit m'a au moins appris que quand c'est trop facile, c'est qu'il y'a
le piège quelque part. Je crois qu'il faut refaire les choses autrement. En plus Mamie n'est pas au
courant de ce qu'elle doit faire. Je vais la voir.

Pendant qu'il met sur pied un nouveau stratagème, ADÉLAÏDE l'attend impatiemment dans la salle
d'attente de l'hôpital. Elle s'inquiète de ne pas le voir depuis une heure de temps déjà. Il ne manque
plus que trente minutes pour six heures.

Pendant qu'elle fait encore les cent pas, sa mère qui a pu fermer l'œil un moment la rejoint.

Anastasie : où est ton ami ? Pourquoi est-ce que tu fais cette tête ?

ADÉLAÏDE : allons un peu le regarder à l'extérieur. Il est sorti d'ici depuis plus d'une heure disant qu'il
entend ou voit des trucs... Je ne sais plus trop. Depuis il n'est pas revenu.

Anastasie : allons regarder à l'extérieur.

Sous l'aile de sa mère, ADÉLAÏDE arrive à l'extérieur. Il n'y a pas de yomi.

ADÉLAÏDE : maman... Il n'est pas là. Et si Baba l'avait kidnappé ? Maman qu'est-ce qu'on fait ? Il doit
être à la case de Baba à six heures.

Anastasie : ce garçons est très futé même s'il est un peu fou. Tu vas voir qu'il va arriver ici d'une
minute à l'autre. Ne t'en fais pas.

ADÉLAÏDE : j'ai peur maman. Si jamais il lui arrive quelque chose on risque tous mourir ou être
transformé en vampire. Je ne veux plus boire son sang.

Anastasie : ta bouche dit une chose et tes yeux disent autre chose. Es-tu sûre que c'est juste à cause
de ça ? Moi je dis que tu as peur parce que ce garçon te plaît bien.
ADÉLAÏDE : maman... Est-ce que c'est le moment pour parler de ce genre de choses ? En plus... Je suis
trop jeune pour ça.

Anastasie : je dis ça, je ne dis rien. Allons à l'intérieur, il va revenir. Les docteurs disent que Ernest va
bientôt se réveiller. Dès qu'on finit ici on l'amène en ville pour plus de soin.

ADÉLAÏDE : maman, tu penses que yomi est allé chez Baba sans nous ?

Anastasie : et c'est qui là-bas avec les pains en main ?

Comme un soldat, yomi arrive avec des pains tartinés bien chaud.

Yomi : je passais dans le coin j'ai vu du pain patate. Ce pain c'est ma mort, je ne pouvais pas laisser.
Vu ce qui nous attend tout à l'heure, c'est mieux que le ventre soit plein.

Ils ont juste assez de temps pour manger en marchant. Ils doivent être ponctuel.

Passant par la rivière, ils se rendent compte que les vampires sont toujours pris au piège.

Yomi : c'était un très bon coup, j'espère que ça va continuer ainsi.

ADÉLAÏDE : moi j'ai peur...

Ils continuent la route jusqu'à la grande cour de Baba. Il n'y a personne. Tout est calme. Les maisons
des femmes sont toutes fermées. La concession est vide.

Yomi : ça sent mauvais, très mauvais.

ADÉLAÏDE : moi je dis qu'on ne devrait pas rester ici.

Yomi : vous deux, vous ne craignez rien. C'est moi la cible. Allons jusqu'à cette fameuse case.
Anastasie est devant car elle est seule à savoir où se trouve la case. Une fois sur place, il y'a une table
avec deux chaises face à face. Un document de couverture rouge sang, de l'ancre rouge et une plume
d'aigle posée dessus.

Yomi : je crois que nous sommes au bon endroit.

ADÉLAÏDE : où sont mamie et Pascal ?

Yomi : où est Baba ?

Les yeux et les oreilles partout, yomi contrôle tout. Sachant qu'une chaise est forcément pour lui, il
prend place.

Yomi : la ponctualité... Même les vampires ne sont pas ponctuels ? Il a dit six heures. Il est déjà six
heures et trente minutes. Il pense que les gens n'ont rien à faire de leur vie ? Il y'en à qui travaillent
hein.

ADÉLAÏDE : yomi, tu devais faire quoi ?

Il la regarde avec ses yeux séducteurs et souri comme s'ils étaient à un dîner galant. Elle fond et
répond au sourire. Au même moment, Baba sort et les rejoint. Il est recouvert d'une cape noire
bordé dentelle rouge.

Il prend place sans regarder qui que ce soit.

Baba : le contrat n'est pas long, il ne contient qu'une règle.

Yomi : où sont mamie et mon frère ?

Baba frappe des mains. Deux vampires arrivent, l'un tenant mamie et l'autre tenant Pascal,
complètement ramollie. Yomi ressent une forte douleur sur le cœur. Voir son frère dans cet état le
brise.
Yomi : qu'avez-vous fait ?

Baba : tu veux qu'on te montre ce qu'on lui a fait ? Montrez lui ce qu'on a fait à son frère.

Le vampire qui tient Pascal enflamme une lance et l'enfonce dans le ventre de Pascal, non loin de son
cœur.

Pascal hurle de toutes ses forces, il se tord dans tous les sens. Il s'écroule et devient de plus en plus
faible.

Baba : je vais le tuer

Yomi : QU'EST-CE QUE TU VEUX ? Frappant les mains sur la table

Baba : tu rougis déjà ? Nous ne sommes qu'au début.

Pascal : yomi aide moi... Aide moi...

Yomi perd son sang froid. Assurance avec laquelle il est arrivé disparaît. Il ne peut s'empêcher de
laisser une larme couler. ADÉLAÏDE et sa mère sont là, impuissantes. Mamie est maintenue de son
côté, ne pouvant rien faire.

Baba : c'est perdu d'avance. Lis et signe.

Yomi ouvre le livre et lis à haute voix.

Yomi : le futur roi renoncera à son trone contre la vie de son frère et laissera libre cours aux projets
du vampire, il en sera ainsi jusqu'à la fin des temps.

Baba : c'est tout ce que je demande.

Yomi : nous ne sommes que deux. Il n'y a pas le troisième signataire, ça ne sera pas valable.
Baba : j'ai aussi pensé à tout comme vous. J'ai pris ma douce Esther pour accomplir cette tâche. Elle
va signer, n'est-ce pas, chérie ?

Anastasie : alors il n'y pas une seule once de bonté dans ton cœur ?

Baba : le pouvoir et l'amour ne font pas bon ménage. Seule Esther sait comment elle a fait pour
entrer dans mon cœur... Trêve de discussion, signons et séparons nous. Je crois que le contrat est
clair et net.

Yomi se lève brusquement de la table.

Yomi : JAMAIS ! JE NE VAIS PAS SACRIFIER TOUT UN PEUPLE

Baba se lève et vise un poignard sur la jambe de Pascal. Celui-ci hurle encore et encore. Il souffre
atrocement.

Baba : signe !

Mamie n'en peut plus de voir Pascal dans cet état. Son cœur de mère la pousse à agir.

Mamie : je vais signer, je signe. Cessez de le torturer. Je signe...

Elle s'empresse de prendre la plume, de la plonger dans l'ancre noir et de signer.

Baba : voilà... Elle a très vite compris. Yomi, signe !

Rien ne se passe comme prévu. Yomi ne savait pas que la torture allait autant affecter son frère.

Yomi : mamie... Tu peux le faire... Tu peux le faire... S'il te plaît, pleurant, tu peux le faire...

Mamie se couvre la bouche et le visage. Elle se sent incapable de faire ce que demande yomi.
Mamie : je... Je ne peux pas, mon fils. Je ne peux pas.

Baba vise un nouveau poignard non loin du cœur de Pascal. Cette fois la rage de yomi grimpe. Il
regarde Baba, ses yeux s'enflamment. Tous se reculent. Baba se met en position de combat. Ses
dents se rallongent, ses ongles deviennent des griffes et ses yeux deviennent sombres.

Une étincelle s'échappe des yeux de yomi, s'ensuit une flamme, le tout en direction de Baba.
Malheureusement, le feu n'a aucun effet sur le grand vampire. Les gousses d'ails apportés par
Anastasie et ADÉLAÏDE sont propulsés sur Baba. Il éclate de rire.

Baba : je vois que vous ne vous êtes pas bien renseigné sur moi. Yomi, on peut ajouter au contrat que
si tu signes, je vous épargne tous. Vous quittez Magouka à tout jamais, ton frère et toi ainsi que tous
les enfants d'Esther. Seulement, elle reste avec moi et m'accompagne dans mon règne. Si tu es
d'accord alors on ajoute ces lignes et on signe. Le temps presse.

ADÉLAÏDE ramasse une pierre et la vise sur la tête de Baba. Le temps pour lui de se caresser la tête,
yomi bondit sur lui mais Baba plonge ses griffes dans son ventre avant de le projetter sur le mur.
Yomi saigne abondamment. Anastasie et ADÉLAÏDE sont figées sur place. Mamie cour vers yomi avec
les le contrat.

Mamie Esther : signe et allez vous en d'ici. Partez et soyez heureux. Partez de ce village maudit... S'il
te plaît, signe.

Baba se tient debout devant Pascal. Il envoie ses griffes dans sa poitrine et ressort avec son cœur. Le
cœur de Pascal bat sur la main du grand vampire.

Yomi : je signe, je signe... Je signe...

Yomi s'empresse de prendre la plume entre les mains de Mamie et par amour pour son frère, il
appose sa signature sur le contrat. Mamie récupère les documents et les passe à Baba. Il utilise
l'autre main pour signer.

Yomi : laisse nous partir... Remets son cœur et rends lui sa forme humaine.

Baba regarde sa famille et sourit. Alors qu'on s'attend à ce qu'il honore les termes de son contrat, il
arrache complètement le cœur de Pascal et le laisse tomber.
Yomi : nooonnnn... Pascal... Pascal... PASCAL...

Baba regarde Anastasie. C'est la prochaine cible. En se dirigeant vers elle sous les cries et les
supplications d'Adélaïde, Mamie se lève et fouille dans sa culotte. Malgré ses bras ramollis et son
cœur meurtrie, elle plonge son couteau dans le corps de Baba mais rate son cœur. Il se retourne et
lui donne une gifle qui la balance sur le corps presque sans vie de Pascal. Il enlève le poignard et le
jette devant ADÉLAÏDE.

Malgré ses blessures, yomi se lève et avance vers Baba. Celui-ci ne bouge pas. Il se sait invincible et
immortel. D'une force surnaturelle, surhumaine, yomi plonge la main sans le creux laissé par le
poignard et tient fermement le cœur de Baba. Cette fois, Baba hurle.

ADÉLAÏDE qui était figé sur place se libère. Ramasse le couteau tombé à côté d'elle et l'enfonce dans
la nuque de Baba. Du sang jailli de partout. Yomi finit d'arracher le cœur mais Baba vit toujours. Yomi
balance le cœur sur le côté. Baba tient ADÉLAÏDE par les cheveux, yomi passe la main entre les
jambes de Baba et le tient par le sexe.

Yomi : un seul de ses cheveux saute et je t'arrache me sexe comme je t'ai arraché le cœur.

Baba sourit et se met à tirer les cheveux d'Adélaïde. Une touffe de chevelure sort en laissant une
plaque de blessure dégoulinant de sang. ADÉLAÏDE crie, sa mère sur place se sent plus
qu'impuissante. Au moment de lui arracher tous les cheveux, Baba se met à hurler. Yomi lui a arraché
le sexe mais ce n'est pas ça l'origine de la douleur.

Sur le côté, alors que tout le monde est concentré ailleurs, Mamie tient dans la main le cœur de Baba
et l'appuie de toutes ses forces.

Baba : non... Arrête... Arrête...

Mamie ramasse le lance flamme et l'enflamme. Elle fixe le cœur sur le bout et le laisse brûler en
regardant Baba droit dans les yeux. Baba se sent consumer, braisé. Yomi fini de lui arracher le sexe et
le jette sur le côté. Il retombe sur une vieille pierre à écraser derrière la maison. Chose dite, chose
faite.

Hurlant de toutes ses forces, Baba retombe sur ses genoux et se met à hurler, à brûler véritablement.
Sur place, lorsque son cœur est complètement consumé par le feu des mains de la femme de sa vie, il
ne reste plus que des cendres de Baba sur le sol, sous le regard de sa fille et de sa petite fille devenue
chauve de derrière. Yomi ramasse le cœur encore battant de son frère et le pose dans sa poitrine
ouverte.

Tout le monde est sur ses genoux suppliant pour un miracle, un miracle qui ne viendra peut-être pas.

Dans sa veste noire, le squelette de l'ancien roi apparaît devant les cendres de Baba, ayant toujours
son corbeau à l'épaule.

#À_suivre

La santé ne donne toujours pas.

#Gardons_Espoir

#king_hope_story
#ADELAÏDE_LA_FILLE_VAMPIRE

#EPISODE_21

Pascal n'est plus un vampire. Tous les vampires sont à nouveau humains. Son cœur s'est réintégré en
lui et ses blessures se sont cicatricées sur le moment mais il ne réagit toujours pas. Les coups ont été
bien trop fort pour lui.

Yomi : amenons le à l'hôpital

Mamie Esther : la médecine moderne ne peut rien pour lui.

Yomi ne peut s'empêcher de ressentir un brin de colère contre mamie.

Yomi : si Baba ne se tournait pas vers ta petite fille pour lui faire du mal, tu n'aurais jamais levé le
moindre petit doigt pour nous.

Mamie n'a rien à dire. Elle se tait. Yomi soulève son frère du sol et commence à marcher. La foule le
regarde et se prosterne. Les sages du village arrivent vers yomi. Ils se prosternent et le plus âgés
prend la parole.

-dans nos songes, les dieux nous ont annoncé ton arrivé, majesté. Qu'il plaise à tes pieds de bien
vouloir nous suivre jusqu'à la chefferie et à tes oreilles d'écouter ce que nous avons à te dire, oh
grand roi.

Ce moment que yomi avait imaginé magique est plutôt sombre et triste. Balançant son frère à
l'épaule, il se dirige vers la chefferie qui sera à tout jamais sa demeure.

Les jours qui suivent ne sons pas les plus beaux. Son intronisation n'est pas aussi extraordinaire qu'il
le voulait. Sans son frère à ces côtés, plus rien n'est plus comme avant. Ses jours et ses nuits
deviennent des routines. Sa vie est amère sans Pascal.

Ce matin de la saison pluvieuse, ADÉLAÏDE et mamie Esther ont fait un tour au champs pour récolter
des arachides. Assise sur le sol, Mamie Esther ne cesse de s'en vouloir.
Mamie Esther : demain ça va faire un mois que Pascal est dans cet état. Il ne bouge même pas. Tout
ça à cause de moi.

ADÉLAÏDE : Mamie, je vais retourner en ville demain matin. Est-ce qu'on pourra passer voir Pascal ce
soir ? J'ai entendu que le roi ne sera pas à la chefferie pendant deux jours. Comme il a décidé de ne
plus s'approcher de moi, je pense que c'est le meilleur moment pour y aller.

Mamie Esther : je suis déjà très fatiguée pour rentrer et aller là-bas. Ce qu'on va faire c'est que tu vas
y aller seule. Un notable va venir te chercher. Pour Yomi, il faut te calmer et être patiente. Il traverse
une période très difficile. J'espère même qu'il n'a pas voyagé et que vous pourrez vous voir.

ADÉLAÏDE : j'ai tellement peur de le croiser sur mon chemin et en même temps j'ai tellement envie
de le voir.

Mamie Esther : les choses des jeunes... À mon temps les choses étaient bien hein. En tout cas
rentrons.

De retour à la maison, ADÉLAÏDE se fait belle en se mettant dans sa plus belle robe en soie. Elle se
parfume et grandit de quelques centimètres sur des talons ouvertes. Le notable contacté vient la
chercher et ils se rendent à la chefferie, au chevet de Pascal qui est toujours dans le même état.
ADÉLAÏDE passe plus d'une heure avec lui. Elle se souvient de leur aventure et prie de tout son cœur
qu'il se remette de ses coups.

ADÉLAÏDE : peut-être que ton frère et moi n'allons plus nous marier mais je veux que tu sois témoin
le jour de mon mariage. Le roi ne me calcule plus, il doit avoir trouvé bien plus belle, plus sexy et
surtout avec une plus grande taille. C'est sûr qu'il ne voulait même pas de moi et qu'il blaguait. Me
voici toute ridicule, bien habillé et belle comme tout. Il n'est même pas là. C'est très honteux pour
moi.

Elle soupire et reprends son monologue.

ADÉLAÏDE : si c'est comme ça l'amour alors c'est mieux que je continue à être toute seule. De toute
façon, je ne veux pas être une reine ou bien être avec un homme qui a les yeux un peu bizarre ou la
bouche... Ou...

Elle se rend compte qu'elle sombre de plus en plus dans les folie de l'amour. Elle pose un doux baiser
sur le front de Pascal et y essuie le rouge à lèvres collé.
ADÉLAÏDE : reviens nous, je t'en prie. Reviens nous.

Elle sort de la chambre et se dirige vers la sortie du palais en essayant de cacher ses yeux luisant de
larmes. En longeant le couloir donnant à la sortie, elle est tirée dans une pièce sombre et une main
se pose sur sa bouche. Elle veut se débattre mais elle reconnaît ce parfum parmi tant d'autres. La
porte est verrouillée et les lumières sont allumés.

Yomi : on doit parler, ADÉLAÏDE

ADÉLAÏDE : votre majesté... En se prosternant.

Yomi éclate de rire avant de la contempler. Il regarde surtout ce creux laissé exprès dans sa poitrine.
Il admire les deux boules môles qui y sont exposés. Il se frotte les yeux.

Yomi : tu veux griller mes yeux ou quoi ?

ADÉLAÏDE pose une main sur sa poitrine.

ADÉLAÏDE : de quoi doit-on parler, majesté ?

Yomi : ça fait aujourd'hui un mois que tu as décidé de ne plus passer sur mon chemin. On fait ça ?

ADÉLAÏDE : ça fait un mois que tu m'as oublié, abandonné, délaissé et tout... Tu nous accuses d'être
responsable de l'état de Pascal comme si nous ne souffrons pas aussi de son état. Tu fais comme si
on avait souhaité cette situation et tu te fou de la santé de mamie qui est obligée de passer par des
gens pour te parler.

Yomi : j'avais besoin de temps pour refaire le point, pour me relever et tenir debout. J'avais besoin
que tu sois là pour me tenir la main mais tu es parti sans même me dire. Là, c'est juste pour te dire
que j'espère que tu es heureuse.

ADÉLAÏDE : je suis heureuse, ne t'en fais pas. Tout va très bien pour moi. Merci ! J'espère que la
royauté te convient aussi. Apparemment il y'a plusieurs jeunes filles qu'on te présente pour le
mariage et que tu iras même dans les villages voisins encore voir d'autres. C'est bien, bonne chance
pour la suite. C'est chouette. J'espère que...

Yomi : shuuuuutttttt... Écoute... Est-ce que tu entends ça ? Tu vois ça ?

ADÉLAÏDE : voir quoi ? Entendre quoi ?

Yomi : voir l'expression de mon visage quand je suis en face de toi. Entendre les battements de mon
cœur quand tu fais une scène de jalousie sur des histoires sans fondement que tu as entendu un peu
de partout.

ADÉLAÏDE : je dois y aller. Mamie m'attends pour... Pour travailler. Demain je dois retourner en ville...
Et puis...

Yomi ne cesse de regarder sa bouche, son nez, ses yeux. Il lui caresse la joue, elle cesse de parler et
ferme les yeux.

Yomi : la plus belle chose qui me soit arrivé a été de me retrouver dans la même cellule que Mamie.
Ce jour là, elle m'a délivré et a refait ma vie. Ce jour...

ADÉLAÏDE soulève les pieds et lui attrape les lèvres. Il passe ses mains autour de sa taille et répond à
son appel.

Yomi : tu brûles les étapes, je ne suis pas un garçon facile. Il faut me draguer légalement. Ensuite ma
dote et après...

ADÉLAÏDE : j'ai envie de te dire un truc ici mais si je le dis tu vas devenir le tapioca une fois.

Yomi : tu ne vois pas comment je gonfle déjà sans être trempé ? ADÉLAÏDE, ma vampire chérie. Tu
étais tellement belle avec tes deux dents et tes yeux rouges. Surtout le jour où tu voulais me manger.

ADÉLAÏDE : tu veux que je redevienne vampire ?

Yomi : pour finir mon sang ? Je refuse de maigrir plus que ça... Mamie doit t'attendre. Il faut rentrer
avant la nuit.
ADÉLAÏDE : viens voir mami, s'il te plaît. Elle souffre de ce qui se passe. Viens la voir. Rentrons
ensemble.

Yomi : c'est difficile...

ADÉLAÏDE : viens la voir. Elle a besoin de toi auprès d'elle. Pascal et toi êtes devenus plus ses enfants
que nous même. Elle refuse d'aller se soigner en ville tant que la situation avec toi n'est pas arrangée.

Yomi : demain matin, j'irai la voir. Demain, peut être que mon frère va se réveiller. C'est le dernier
jour.

Afel: alors tu vas me laisser rentrer dans la nuit avec ce notable très élégant qui m'a conduit jusqu'ici
en me disant que je suis très belle ? Qu'il a un fils qui cherche une femme et...

Un baiser répond à sa demande. Yomi fait de son mieux pour paraître joyeux mais tout le monde sait
ce qu'il a sur le cœur.

Yomi : nous devons vite partir parce que je ne veux pas que les événements qui se déclenchent déjà
dans mon pantalon te traumatisent. Je ne veux pas les problèmes avec Mamie. Elle va se fâcher que
ooo j'ai aveuglé sa petite fille.

Ce moment de bonheur se poursuit jusqu'à chez mamie. Pour s'occuper, elle fait le trie du haricot en
chantant les berceuses de son enfance. Grande est sa surprise de voir le roi entrer dans sa maison.
Elle se lève et se prosterne en frottant ses pieds sur le sol, signe de respect distingué. Yomi ordonne à
son guerrier de les laisser seuls. Une fois à deux dans la même pièce, le roi tombe sur ses genoux, aux
pieds de Mamie.

Yomi : je n'avais pas à te blâmer ou à te juger, mamie. J'ai commis une grave erreur. Je sais combien
tu as souffert dans cette histoire. Je sais que les raisons du cœur sont un mystère que personne ne
comprendra jamais. Je sais qu'à cause de mon comportement tu vas augmenter les choses sur la liste
de la dote d'Adélaïde. Je vais tout acheter mamie. Les chèvres brunes sans tache, les porcs noirs bien
charnus. Les poules de ferme et du village. Les pages wax qu'on voit seulement dans la télé. Mamie
je vais même remettre ton pagne et ta veste en cuir rouge que j'avais volé. Les tennis aussi, avec le
reste d'argent. Parce qu'on a utilisé une partie là-bas au bars...

Son air de chien battu touche mamie Esther jusqu'au plus profond de son cœur.
Mamie : il n'est jamais trop tard pour vivre sa vie. Après tant d'années à me morfondre dans un coin,
je sens que je vais revivre.

Yomi : quand tu vas d'abord soulever les épaules parce que le roi se met à genoux devant toi ? Est-ce
qu'on te peut d'abord ? Tu es unique mamie. Y'a pas l'homme pour toi.

Mamie Esther : sauf que je veux trois veste en cu...

Yomi : euillll mamie, c'est cuir 😂😂😂 cu c'est déjà autre chose hein. Demande un peu à ADÉLAÏDE ce
que c'est.

Alors que yomi s'appuie sur la canne du chef pour se lever et prendre mamie dans ses bras, Ernest
arrive et entre en sueur. Il revient de la chambre de Pascal.

Yomi : que se passe-t-il ? Mon frère, comment il va ?

Ernest : je... Je suis désolé...

Il secoue sa tête à la négative. Yomi se couvre le visage et tombe dans les bras de mamie Esther. Elle
le sert fortement, elle lui donne toute cette chaleur maternelle qu'elle garde en elle depuis tant
d'années. Sans avoir écouté Ernest, ils ont déjà tiré les conclusions.

DEUX ANS PLUS TARD...

Deux années se sont écroulée. Yomi est devenu le roi que son père espérait. De partout, il se
surnomme me roi fou. Tous parlent de son régne extraordinaire. La paix et la joie, surtout la fête font
rage dans tous les recoins de Magouka. Enfants et femmes l'aiment un peu plus que les hommes. Son
charme séducteur fait tomber plus d'une mais son cœur est à tout jamais condamné à n'aimer
qu'une seule femme. Après vingt quatre mois à réunir les fonds nécessaires, yomi se sent fin prêt à
s'unir à l'élue de son cœur comme l'exige la coutume. Ce jour est un jour de joie et de fête. Sa
majesté se marie.

Assis sur son lit, il vérifie à nouveau la liste pour s'assurer que tout est complet.
Yomi : c'est comme si on a oublié la veste en cuir de Mamie. Tu as acheté ça ?

Personne ne lui répond. Il se lève et va vers sa penderie. Sa chambre royale est paré de tout ce qui
est ancestrale. Parfois il en a même peur.

Yomi : tu ne réponds pas ? Je n'aime pas quand tu restes sans rien dire comme ça. Ça fait comme
quand tu étais dans le coma.

Pascal : gars, c'est la veste de mamie que je cherche comme ça. Hier j'ai mis ça pour aller à mon
rendez avec la fille du notable Simon. Je pensais avoir gardé ça ici mais je ne vois plus. On va faire
comment ?

Yomi : PASCAL, tu veux me dire que tu as porté la VESTE EN CUIR ROUGE DE MAMIE ESTHER, pour
aller à un rendez-vous avec une fille qui n'a même pas les fesses ?

Pascal : celle que tu pars épouser en a trop, n'est-ce pas ? Viens on fouille ici. Mamie va nous finir.
Depuis elle me regarde avec les gros yeux parce que j'ai refusé de venir récolter les pommes avec
elle. Si elle entend que sa veste n'est pas sur ce qu'on va amener là-bas hein... On risque passer un
sale moment.

Ils fouillent dans tous les recoins de la chambre. Il n'y a rien.

Pascal : hier j'ai un peu trop bu le vin de palme. Elle a retiré ma veste que ohh elle ne veut pas que
j'ai trop chaud...

Yomi : voilà... Voilà... Sans fesse et voleuse. Il est déjà temps d'y aller. Si on se fait attendre, ce n'est
pas bon. Tout le monde doit déjà être prêt.

Pascal : c'est quand même Mamie, elle va laisser passer au moins jusqu'à ce que le mariage passe.

Pascal finit d'habiller son frère. Il est recouvert de gang en peau de tigre de la tête aux pieds et d'une
couronne en conne bœuf. Son sourire arrive à ses oreilles. Il est heureux et ne le cache pas.

Il est surtout content de n'avoir pas perdu son frère. Ce jour là, lorsque Ernest lui a rassuré que son
frère était en vie, le goût de vivre est à nouveau né en lui.
Les deux frères sont habillés tel des chefs et sont conduit par le cortège royal jusqu'à chez mamie. Un
pick-up porte tous ce qu'ils ont acheté pour la dote. Au milieu de la route, la chèvre brune sans tache
mal attaché saute et se met à fuir.

Pascal : LA CHÈVRE S'ÉCHAPPE... LA CHÈVRE...

Au lieu de laisser les gardes ramener l'animal, le roi Yomi et son frère sortent de la voiture, soulèvent
leur gandoura et se lancent à la poursuite de la chèvre. Sentant sa fin arriver, la chèvre ne veut pas se
laisser attraper. Elle est coincée entre yomi, Pascal, un garde et un grand arbre.

Yomi : bloquez bien, je saute et je l'emballe dans mon habit. Qui a même attaché la chèvre mal
comme ça ?

Garde : mais majesté, vous allez vous salir.

Pascal saute et se couche sur la chèvre. Le pauvre animal hurle de toutes ses forces.

Yomi : TU VAS TUER LA CHÈVRE LÀ... HEEE MON MARIAGE...

Ils retournent rapidement à la voiture et reprennent la route. Quelques minutes suffisent pour
arriver à destination. La cour de Mamie est bondée de monde. Ils arrivent pile à l'heure. Pascal
réajuste l'habit de son roi et le fait sortir de la voiture. Tous sont en face au roi me plus humble de
tous les temps.

Mamie Esther et ses enfants sont assis sur un salon aménagé en plein milieu de la grade cour. Elle
guette yomi d'un œil. Il fuit son regard car il sait qu'elle a ses remarques à faire sur son habillement.

Yomi : façon mamie me guette, c'est comme si tu as seule finit avec mes habits.

Pascal : tout ça s'est ta femme et toi.

Yomi : elle refuse que les servantes s'occupent de moi.


Pascal : bon, on s'installe. Je crois que c'est nous deux qu'on attend comme ça.

Au passage du roi, tous se prosternent. Ils veulent rire mais se retiennent. Yomi a un sourire non loin
de celui d'un dessin animé. Il est plus qu'exité par cette journée. Son siège est face à celui de Mamie.
La place d'Adélaïde est encore vide. Elle se prépare encore.

Mamie : j'ai cru qu'on devait aller vous chercher. Vous avez trop duré.

Yomi : on est là, Mamie. Mais pourquoi c'est toi qui porte l'enfant, tes bras vont te faire mal après...
Pascal, prend un peu la petite s'il te plaît.

Pascal : notre futur reine... J'ai toujours dit que cet enfant a mon nez. Le nez royal. Comme si j'étais là
quand vous... 😂 viens comme ça petite pascaline... C'est ta part de nom que je donne hein. Hoha !

Le temps a porté ses fruits, l'amour a battue son plein. Cette petite d'à peine huit mois est le fruit
d'une première nuit d'intimité entre le roi et sa bien Aimée qui est attendu depuis plus de dix
minutes déjà. L'inquiétude commence à envahir les cœurs. Anastasie qui l'a laissé pour les dernières
réfections décide d'aller voir.

Anastasie : je vais voir...

Yomi : laisse, maman, je vais la voir.

Il contourne et passe par la porte de derrière comme ce jour où avaient cambriolé Mamie. Une fois à
l'intérieur, il lance un coup d'œil et trouve ADÉLAÏDE sur le lit.

Yomi : ma vampire chérie... C'est toi qu'on attend. C'est quoi le soucis ?

ADÉLAÏDE a la tête baissée. Elle ne bouge pas. Yomi s'approche et se baisse jusqu'à son niveau.

Yomi : Ade... ADÉLAÏDE... Ça va ?

Il passe les doigts sous son menton et lève tout doucement sa tête. Il voit des yeux rouges, une
dentition tranchante et de longs ongles sur ses doigts. Elle le tire contre lui et plonge la bouche sur
son cou.
ADÉLAÏDE : boire... Je veux boire...

Yomi hurle de toutes ses forces, il gesticule dans tous les sens. Elle le mord en profondeur.

Yomi : mon sang... Mon sang... Tout mon sang est fini... 😭😭😭😭😭 yiiiii mon sang, je vais tout
maigrir...

Au même moment, des bruits de bébé se fond entendre. Yomi reçoit une gifle sur la tête.

ADÉLAÏDE : réveil toi... Chéri.. Yomi... C'est juste un rêve. YOMIII... RÉVEIL TOI.

Yomi sursaute et regarde autour de lui. Il est dans sa chambre conjugale. Il regarde sa femme, elle
allaite la petite qu'il a réveiller avec ses cris.

Yomi : ouvre ta bouche...

ADÉLAÏDE : quoi ?

Il écarte la bouche d'Adélaïde et regarde ses dents. Il torche ses yeux pour s'assurer de la couleur et
regarde ses doigts pour vérifier ses ongles. Enfin il se touche le cou pour vérifier qu'il est tout entier.
Il regarde sa femme et se met à rire.

Yomi : mince ! J'ai fait un rêve.

ADÉLAÏDE : tu as réveillé tout le monde.

Yomi : tout ça c'est à cause de Pascal. Il m'a fait boire au mariage. J'ai rêvé que tu étais redevenu
vampire le jour de notre mariage et que tu voulais finir mon sang. Donc je rêvais hein... Tchaï...

ADÉLAÏDE remet l'enfant dans son berceau fabriqué par yomi en personne. Elle rejoint sa majesté sur
le lit.
Yomi : bientôt on sevre l'enfant ci.

ADÉLAÏDE : 😳😳😳 elle n'a que huit mois hein

Yomi : je n'arrive même plus à sucer ma chose à cause d'elle. C'est ma part ou bien c'est sa part ?

ADÉLAÏDE : le peuple n'a pas mal choisi ton surnom. Le roi fou de Magouka. Les gens se souviendront
de ton règne. Ça, c'est sûr.

Yomi : ils se souviendront surtout que peu importe ce qui arrive, il faut garder le sourire. Que même
lorsque tout va mal, il faut se donner une raison de sourire. Que rien ne doit justifier le mauvais choix
de vie. Que l'amour construit comme il détruit. Que cette nuit je dois me fondre dans la couverture
avec toi. Que quand on aime, on vit.

ADÉLAÏDE : imagine qu'on entre dans la couverture et je redevient vampire... Tu fais comment ?

Yomi : je cesse d'imaginer... C'est comme ça la femme. On essaye de vivre un moment


romantique sous les draps, elle pense à me manger crue... Bon attends, on coupe d'abord l'histoire.
Les gens là veulent voir nos choses. Même ton crie, ils ne vont pas entendre. Ils veulent tricher nos
piches hein...

#FIN

Merci d'avoir lu jusqu'à la fin. Je lis les impressions et les leçons tirées en commentaire. Beaucoup de
bisous à mes chéris 😍😍😍😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘

#Gardons_Espoir

#king_hope_story

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