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DS Physique n°4 PCSI 2015 – 2016

Conseils :
• Ce devoir comporte 3 problèmes.
• Le correcteur tiendra compte de la présentation (soin apporté aux schémas) et de la ré-
daction de votre copie : justifiez rapidement vos affirmations, donnez la valeur littérale
simplifiée des résultats en fonction des données de l’énoncé, vérifiez l’homogénéité et la
cohérence (tout résultat non homogène sera sanctionné). Les résultats non encadrés ne se-
ront pas notés. Laissez une marge à gauche pour le correcteur.
• L’usage des calculatrices est autorisé.

I. Q UESTION DE COURS

Q1 1. Énoncer le théorème de l’énergie mécanique (formule et énoncé). Faire la démonstration.


2. Déterminer l’énergie potentielle associée à une force de rappel d’un ressort de la forme
Q2 F~ = −kx~ex . Justifier.
3. On considère le système de l’exercice sur le mouvement pendulaire (exercice III, page 3).
Calculer le travail du poids entre le point M0 et le point M en fonction de θ et des constantes
Q3 de l’énoncé. Justifier.

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}x|| yyyyyyyyyyyz }
II. C IRCUIT RLC EN RÉGIME TRANSITOIRE

€‚
„ € | |  ‚ €
On étudie le circuit représenté ci-dessous comportant :

|| û„ -ƒ ||| #„ û„ ù ƒ
Générateur 1 2
 ‚
€‚
ƒ ÿ ú
i2
€  ‚
„L

||x{ yyyyyyyyyyyz
rg

€„ƒ ‚
|{ „ƒÿ „ƒÿ „ƒ
i1

E C u R r

• un interrupteur à bascule,
• un générateur de tension réel, modélisé par son équivalent Thévenin de force électromotrice
E et de résistance interne rg ,
• un condensateur parfait de capacité C monté en parallèle avec
• un résistor de résistance R et
• une bobine réelle modélisée par une inductance L en série avec un résistor de résistance r.
On donne E = 10 V, rg = 50 Ω, R = 1 kΩ, C = 1 µF, L = 0,1 H et r = 10 Ω.
1. L’interrupteur est en position 2 depuis longtemps. Justifier d’une phrase que C est forcé-
Q4 ment déchargé et les courants nuls dans toutes les branches.
2. À t = t1 = −1 s, on bascule l’interrupteur en position 1.
Q5 (a) Établir l’équation différentielle qui régit alors la tension u aux bornes du condensateur.
Q6 (b) Représenter l’allure de u en fonction du temps.
Q7 (c) Quelle est la valeur U0 de u au bout d’une seconde, c’est-à-dire pour t = 0.
3. À t = 0 s, on bascule l’interrupteur en position 2.
(a) Déterminer, en fonction des données et de U0 , les valeurs de u, i1 et i2 à t = 0+ , juste
Q8 après la bascule de l’interrupteur en 2 puis au bout d’un temps infini.
On justifiera les réponses avant de les résumer dans un tableau.
(b) Établir la nouvelle équation différentielle qui régit la tension u aux bornes du condensa-
Q9 teur.
(c) Mettre l’équation précédente sous la forme canonique ü + ωQ0 u̇ + ω02 u = “quelque chose”.
Q10
Préciser le nom, l’expression en fonction des données et la valeur des constantes Q et ω0 .
Q11 À quel type de régime a-t-on affaire ? Justifiez.

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III. M OUVEMENT PENDULAIRE AMORTI


Un petit objet assimilé à un point matériel M, de masse m, peut glisser sans frottement le long
d’un rail ayant la forme d’un demi-cercle de centre O et de rayon R, placé dans un plan vertical.

~g
θ



M(t)
b
M0
b

→ −

er
v0
x
−−→ −−→
On repère la position du point M à l’instant t par l’angle θ(t) = (OM 0 , OM(t)).
À l’instant t = 0, l’objet est lancé du point M0 avec une vitesse ~v0 .
Dans tout le problème, on utilisera une base de projection polaire (~er , ~eθ , ~ez ). On prendra pour
valeur de l’accélération de la pesanteur g = 10 m.s−2 .

Q12 1. Faire l’inventaire des forces appliquées à M, et les représenter sur un schéma clair lorsque
le point est dans une position M(t) quelconque. On précisera les composantes de ces forces
sur la base polaire.
Q13 2. Exprimer l’accélération de M dans la base polaire. Justifier.
Q14 3. En déduire l’équation différentielle à laquelle satisfait la fonction θ(t).
Q15 4. On suppose que la norme v0 du vecteur vitesse initial est suffisamment faible pour que la
condition θ(t) ≪ 1 rad soit satisfaite à chaque instant. Déterminer complètement l’expres-
sion de θ(t) dans cette hypothèse en fonction de v0 , g, R et t.

On suppose à partir de maintenant que le point M subit au cours de son mouvement une
force de frottement fluide f~ = −λ~v , où λ est une constante positive et ~v le vecteur vitesse du
point M à l’instant t. La condition θ(t) ≪ 1 rad reste également satisfaite à chaque instant.

Q16 5. Établir la nouvelle équation différentielle satisfaite par la fonction θ(t).


Q17 6. Les grandeurs m, g et R étant fixées, donner la condition portant sur λ pour que le mouve-
ment soit pseudo-périodique.
Q18 7. Cette condition étant réalisée, exprimer θ(t) sous la forme :
t
θ(t) = A exp(− ) sin(Ωt)
τ
On justifiera soigneusement l’établissement de cette relation et on exprimera A, τ et Ω en
fonction de v0 , m, g, R et λ.

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8. L’allure de la courbe représentative des variations de la fonction θ(t) est donnée ci-dessous.

θ (rad)

0,20

0,10
0,05

0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1 t (s)

On appelle décrément logarithmique la grandeur sans dimension


!
θ(t)
δ = ln
θ(t + T )

où T est la pseudo-période et t le temps.


Q19 (a) Exprimer λ en fonction de δ, m et T .
Q20 (b) Par lecture graphique, déterminer la valeur de T .
Q21 (c) Par lecture graphique, déterminer la valeur de δ.
Q22 (d) En déduire la valeur de λ (sans omettre de préciser son unité), sachant que m = 100 g.
(e) Tracer l’allure de la trajectoire de phase correspondant à la courbe ci-dessus (on se res-
Q23 treindra à la même plage temporelle).

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IV. H YSTÉRÉSIS DE FROTTEMENT


Un solide granulaire est un matériau composé de particules solides discrètes de taille typique
comprise entre 100 et 3 000 µm, et qui restent le plus souvent en contact les unes avec les autres.
Cette classe de matériaux comprend les ciments, les sables, les graviers, les granulats, les cé-
réales... On s’intéresse dans ce problème à un aspect statique de la physique de ces systèmes qui
restent encore assez mal compris.

Formulaire
~
N

T~ A

~ et
L’action du solide B sur le solide A en contact se décompose en une composante normale N
une composante tangentielle T~ vérifiant :

~k
kT ~
6 µs kNk en l’absence de glissement entre A et B
~ k = µd kNk
kT ~ lorsqu’il y a glissement de A sur B.

µs et µd sont appelés coefficients de frottement respectivement statique et dynamique et vérifient


l’inégalité : µd < µs .

A. Hystérésis de frottement

Une des difficultés conceptuelles majeures pour la description d’un système comportant du
frottement solide est l’impossibilité de prévoir les positions d’équilibre et le bilan des forces à
moins de connaitre de façon détaillée l’histoire de la mise en équilibre. Le but de cette partie est
d’illustrer ce phénomène (dit d’hystérésis) sur un exemple simple.
Une brique parallélépipédique de poids P est en contact avec une paroi solide inclinée d’un
angle θ par rapport au plan horizontal et est reliée à un ressort de raideur k (figure ci-dessous).
Soit µs , le coefficient de frottement statique ; on supposera pour simplifier que le coefficient de
frottement dynamique µd est nul et qu’un frottement visqueux très important permet l’arrêt du
mouvement. On note x la déformation du ressort (x = 0 correspond à la position pour laquelle
la longueur du ressort est égale à sa longueur à vide détendu). On cherche à déterminer cette
déformation x à l’équilibre en fonction de l’angle θ.

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Q24 1. Exprimer la force de rappel du ressort en fonction de k, x et ~ex le vecteur unitaire selon l’axe
x. Vérifier explicitement le signe de cette force.
Q25 2. On suppose pour le moment que la masse est immobile et que θ = 0. À l’aide d’un bilan
des forces en déduire T = kT~ k et N = kNk
~ en fonction de x, P et k.
Q26 3. Quelle est la plage de valeurs possibles pour x à l’équilibre ? Autrement dit quelles sont les
x pour lesquelles l’inégalité kT~ k 6 µs kNk
~ est effectivement vérifiée ?
Q27 4. Reprendre les deux questions précédentes pour θ = π2 .
Q28 5. La masse étant immobile et le plan incliné d’un angle θ, à l’aide d’un bilan des forces expri-
mer T = kT~ k et N = kN
~ k en fonction de x, P , k et θ. Il est extrêmement vivement conseillé
de faire un schéma.

La paroi est supposée initialement horizontale et le ressort détendu (x0 = 0). On incline
progressivement la paroi, l’angle θ variant de 0 à π/2 ; on note alors θ+ les angles d’incli-
naison croissants. On désigne par x+
i la série des déformations du ressort dans les positions
successives de non-glissement de la brique.

Q29 6. À partir de quel angle, noté θ1+ , la condition de non-glissement kT~ k 6 µs kNk
~ n’est-elle plus
vérifiée ? (On rappelle qu’initialement le ressort est détendu.)
Q30 7. Pour cet angle, déterminer la nouvelle valeur d’équilibre x+ +
1 en fonction de θ1 , P et k. (On
rappelle que µd = 0, la masse est uniquement soumis au poids, à la force du ressort et à la
partie normale de la réaction).
Q31 8. On augmente l’angle d’inclinaison ; un nouveau glissement apparait pour l’angle θ2+ . En
utilisant la même méthode que précédemment, établir la relation entre θ1+ , θ2+ et µs .
On pourra commencer par établir la relation entre x+ + +
1 θ2 et µs puis remplacer x1 par son
+
expression en fonction de θ1 .
Q32 9. Montrer en s’inspirant des questions précédentes que pour chaque x+ i il existe un intervalle
[θi ,θi+1 ] de non-glissement ; on établira la relation de récurrence liant θi+ et θi+1
+ + +
. Vers quelle
+ +
valeur limite tend la différence θi+1 − θi .
10. On effectue maintenant le parcours inverse en partant de la verticale. On note θi− et x−
i les
angles successifs de glissement et les positions d’équilibre correspondantes.
Q33 Étudier comme à la question précédente la succession des valeurs d’arrêt x−
i .

Q34 11. Représenter sur un même graphe du plan (θ,x) les paliers d’arrêt successifs x+ i à inclinai-
son croissante puis x− i à inclinaison décroissante ; on pourra utiliser le fait que les points
+ + + +
(θi , xi ), (θi , xi ), (θi+1 , xi ) et (θi+1 , xi ) se situent sur des courbes simples. On prendra
− − − −

P/k = 0,1 m et µs = 0,3. Commenter le résultat.

Fin

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I. Q UESTION DE COURS

1. Dans un référentiel galiléen, la variation d’énergie mécanique d’un point matériel est égal
Q1 à la somme des travaux des forces non conservatives appliquées à ce point.

Em,f − Em,i = Wnc

Démonstration : d’après le théorème de l’énergie cinétique (mêmes hypothèses)


Ec,f − Ec,i = W = Wnc + Wc = Wnc − (Ep,f − Ep,i ) car d’après la définition des énergies
potentielles Wc = −(Ep,f − Ep,i). On en déduit Ec,f + Ep,f − (Ec,i − Ep,i) = Wnc .

→ −−→
2. On utilise dEp = −δW = − F · dOM pour une force conservative.
−−→
Ici, en coordonnées cartésiennes dOM = dx~ex + dy~ey + dz~ez , soit dEp = kxdx ⇒ dE
dx
p
= kx ⇒
1
Q2 Ep (x) = kx2 + cte . La constante est souvent prise égale à zéro car le ressort ne peux pas
2
restituer d’énergie lorsqu’il a pour élongation 0.
3. On utilise l’énergie potentielle de pesanteur : Ep = −mgx dans ce cas. W = −(Ep (t)−Ep,0 ) =
−(−mgx(t) + mgx0 ) or x(t) = R cos θ d’où W = −(−R cos θ + R) = R(cos θ − 1) . On
vérifie que le travail du poids est bien résistant (on ne peut que monter par rapport à M0 et
Q3 cos θ − 1 6 0 : cohérent).

II. C IRCUIT RLC EN RÉGIME TRANSITOIRE

1. Si l’interrupteur est en position 2 depuis longtemps, le condensateur a eu le temps de se


décharger dans R. De plus comme il n’y a pas de générateur dans la partie droite du circuit
Q4 (régime libre), les courants sont nuls dans toutes les branches. (Il est important qu’il y ait un
résistor, dans le cas contraire, il n’y a pas de dissipation d’énergie comme pour un circuit

€‚û ƒ €‚ù û
LC "pur").
2. À t = t1 = −1 s, on bascule l’interrupteur en position 1.

„ -ƒ€‚„ƒ „
rg
(a) La partie droite du circuit est “hors circuit” et dans la partie
gauche, on assiste à la charge de C à travers rg sous la tension i
E soit, en utilisant une loi des des mailles dans le sens horaire : E C u
E − rg i − u = 0 avec i = C du
dt
soit E = rg C du
dt
+ u et du
dt
+ u
τg
= E
τg

Q5 avec τ = r C. u
g g
E
(b) Allure de u en fonction du temps :
forme classique obtenue lors de la
charge d’un condensateur initialement
Q6 déchargé, voir courbe ci-contre.
t en s
(c) On calcule τg = rg C = 50.10−6 s =
t1 = −1 −1 + τg −1 + 4τg
50 µs, on a donc une constante de
temps très inférieure à 1 seconde, le condensateur a largement eu le temps de se charger
Q7 d’où U0 = E = 10 V.

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€ƒû ‚ÿƒù€‚ú € ‚„ƒ €„ƒ ‚€‚ÿƒù ú€ ‚„ƒ €„„ ‚€ÿƒù  ‚ú€‚„ƒ
3. À t = 0 s, on bascule l’interrupteur en position 2, la partie à gauche de l’interrupteur n’in-
tervient plus et le circuit équivalent est représenté ci-dessous à gauche :

ƒ„ û„   û€-„ƒ ‚ ƒ û„  


i2 L i2 = 0 i2 = 0

C
i
u

„ƒÿ „ƒ
ƒ€‚
i1

R r U0 „ „ƒÿ „ƒ
i1 =

R
U0
R

€„ƒ ‚
u

„ƒÿ „ƒ
i1 = 0

R r

(a) Par continuité de la tension aux bornes du condensateur u(0+ ) = u(0− ) = U0 et par
continuité de l’intensité du courant dans la bobine i2 (0+ ) = i2 (0− ) = 0 .
D’après la loi des mailles et en utilisant la relation constitutive de R, on a Ri1 (t) = u(t)
Q8 d’où à t = 0+ i1 (0+ ) = UR0 .
De même, à t → ∞, figure ci-dessus à droite, u i1 i2
le condensateur est équivalent à un inter- t = 0+ U0 = 10 V U0 /R = 10 mA 0
rupteur ouvert et la bobine à un fil. t→∞ 0 0 0
Comme le circuit ne comporte aucune source et que le condensateur s’est déchargé dans
R, on obtient u(∞) = 0, i1 (∞) = 0 et i2 (∞) = 0 (comme à la question 1.).
Autre manière devoir les choses : i1 + i2 = 0 d’après la loi des nœuds, Ri1 = ri2 d’après la loi des
mailles, d’où par substitution i1 (R + r) = 0 ⇒ i1 = 0 ⇒ i2 = 0 et u = 0.
(b) Équation différentielle en u : en écrivant la loi des mailles sur la maille périphérique, u − L didt2 −
ri2 = 0 (équation (1)). Sur la maille de gauche : u − Ri1 = 0 (équation (2)). La loi des nœuds
implique i = i1 + i2 et i = −C du dt
car le condensateur est en convention générateur (équation (3)),
on obtient ainsi un système dont on tire l’équation cherchée.
(2) ⇒ i1 = Ru dans (3) donne i2 = −C du dt
− i1 = −C du
dt
− Ru et en remplaçant dans (1),
u − L dtd [−C du
dt
− Ru ] − r[−C du
dt
− Ru ] = 0, on obtient u + LC ü + RL
u̇ + rC u̇ + Rr u = 0 et en regroupant
L + RrC r+R
Q9 les termes : ü + u̇ + u=0
RLC RLC
(c) L’équation se met sous la forme canonique ü + ω0
Q
u̇ + ω02 u = 0 en posant

(r+R)(RLC)
q
ω0 = r+R
RLC
≃ 3178 rad.s
−1
la pulsation propre et ω0
Q
= L+RrC
RLC
soit Q = L+RrC
≃ 2,89
Q10 le facteur de qualité.
Q11 Comme Q > 12 , on peut affirmer qu’on a affaire à un régime pseudo-périodique.

III. M OUVEMENT PENDULAIRE AMORTI

Q12 1. Système : point M. Référentiel : RT terrestre supposé galiléen.


Forces : son poids P~ = m~g = mg cos(θ)~er − mg sin(θ)~eθ ; la réaction normale du support
~ = N~er .
(car pas de frottements) R

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~g


θ R

M(t) −


b



er
θ
x −

−−→ P
Q13 2. OM = R~er ; ~v = Rθ̇~eθ ; ~a = Rθ̈~eθ − Rθ̇2~er
3. Appliquons la deuxième loi de Newton à l’objet dans RT : m~a = T~ + P~ .
g
Q14 Soit en projection selon ~eθ : mRθ̈ = −mg sin θ + 0 d’où θ̈ + sin θ = 0 . (Remarque, une
R
méthode énergétique fonctionne aussi).
4. Pour des angles faibles (cad θ(t) ≪ 1), on fait l’approximation : sin θ ≃ θ d’où θ̈ + Rg θ = 0.
q
Le mouvement est celui d’un oscillateur harmonique de pulsation propre ω0 = g
R
, la so-
q q
lution est de la forme θ(t) = A cos( g
R
t) + B sin( g
R
t).
v0 g
q r 
Q15 Or θ(t = 0) = 0 = A et θ̇(t = 0) = v0
R
=B g
R
d’où B = √v0 .
gR
D’où θ(t) = √ sin t
gR R

Attention, beaucoup ont écrit θ̇(t = 0) = v0 , mais ce n’est pas homogène ! v = Rθ̇ d’où
v0 = Rθ̇0 .

Q16 5. On ajoute la force de frottements f~ = −λRθ̇~eθ dans le bilan des forces. Appliquons la
deuxième loi de Newton à l’objet dans le référentiel d’étude : m~a = P~ + T~ + f~, soit en pro-
jection selon ~eθ : mlθ̈ = −mg sin θ − αRθ̇, d’où pour θ ≪ 1, sin θ ≃ θ : mlθ̈ + mgθ + αRθ̇ = 0.
λ g
Soit : θ̈ + θ̇ + θ = 0
m R
Q17 6. L’équation caractéristique associée à l’équation différentielle est : r 2 + m
λ
r + Rg = 0. Le régime
q
λ2
est pseudo-périodique si le discriminant est négatif : ∆ = m2
− 4 Rg < 0. D’où λ < 2m g
R
 q 
λ2
7. Les racines de l’équation caractéristique sont de la forme : r± = 1
2
λ
−m ±j 4 Rg − m2
q
λ2
La solution est de la forme : θ(t) = A exp(− τt ) sin(Ωt+ϕ) avec τ = 2m/λ et Ω = g
R
− 4m2
.
Q18 Comme θ(0) = 0, on peut choisir ϕ = 0. θ̇(0) = AΩ = v0
R
donc A = v0
RΩ
.
 
A exp(− τt ) sin(Ωt)
 
θ(t)
Q19 (a) δ = ln θ(t+T )
= ln A exp(− t+T ) sin(Ω(t+T )
= T
τ
car ΩT = 2π d’où λ = 2mδ
T
τ

Q20 (b) Sur la courbe, on lit 2T = 0,80 s soit T = 0,4 s

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(c) Par lecture graphique en prenant les deux premiers maxima, on lit δ = ln(0,20/0,10)
Q21 δ = ln 2 = 0,69 .
2×0,100×ln 2
Q22 (d) D’où λ = 2mδ
T
= 0,40
λ = 3,5.10−1 kg.s−1
(e) Trajectoire de phase : il s’agit d’une spirale se rapprochant de l’origine. Sur le graphique
on a très légèrement moins de 3 périodes et on part d’un point (0, θ̇0 ) situé sur l’axe des
ordonnées (car θ0 = 0).
θ̇(t)

θ(t)

Q23

IV. H YSTÉRÉSIS DE FROTTEMENT


D’après X99 MP, avec des questions intermédiaires en plus.

A. Hystérésis de frottement



Q24 1. F = −kx~ex . Vérification du signe : si x > 0, le ressort est comprimé, on s’attend donc à ce
qu’il repousse la masse, c’est-à-dire que la force soit selon −~ex . Or si x > 0, alors −kx~ex est
effectivement selon −~ex , ce qui est cohérent.
2. Système : la masse ; Référentiel : terrestre (galiléen pour ce type d’étude) ; Bilan des efforts :
Poids, force du ressort et réaction normale et tangentielle. On défini l’axe y orthogonal à x
de façon à ce que le repère soit orthonormé direct.

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Principe fondamental de la statique : T~ + P~ + N


~ + F~ = ~0
Q25 Par projection selon Ox, −kx+Tx = 0 et selon Oy −P +N = 0. On en déduit T = |kx| = k|x|
et N = P .
h i
Q26 3. T 6 µs N ⇒ |x| 6 µs Pk . L’intervalle est donc −µs Pk ; +µs Pk .
4. Le bilan est le même, la projection selon Ox donne −kx + Tx + P = 0, la projection selon y
donne N = 0. Or 0 6 T 6 µs N = 0 d’où T = 0. On en déduit que la seule position pour x
Q27 est Pk .



Attention, vous ne connaissez a priori pas le sens de la force T , il ne faut pas en
présupposer un, d’où Tx et non +T ou −T . Dans tout les cas, il faut prendre la norme
pour répondre à la question, d’où la valeur absolue !

5. T~ + P~ + N~ + F~ = ~0
Q28 Par projection selon Ox, −kx + Tx + P sin θ = 0 et selon Oy −P cos θ + N = 0. On en déduit
T = |Tx | = |kx − P sin θ| et N = P cos θ .
6. x = 0 donc T = P sin θ et N = P cos θ d’après la question précédente. On va avoir glisse-
Q29 ment à partir de θ1+ tel que T = µs N, c’est-à-dire P sin θ1+ = µs P cos θ1+ soit θ1+ = arctan(µs ) .

Q30 7. Selon Ox à l’équilibre, le bilan des forces donne : −kx+ + +


1 + P sin θ1 = 0 d’où x1 =
P
k
sin θ1+ .
8. T = |Tx | = |kx+ 1 − P sin θ| et N = P cos θ d’après la question 5.
or d’après la question précédente, on connait x+ +
1 en fonction de θ1 , on en déduit T =
+
P (sin θ − sin θ1 ) (signe inversé à cause de la valeur absolue et parce que sinus est une fonc-
tion croissante et θ > θ1+ puisque l’on augmente les θ).
Le nouveau glissement est obtenu pour θ2+ tel que T = µs N ⇔ P (sin θ2+ − sin θ1+ ) =
Q31 µs P cos θ2+ soit sin θ2+ − sin θ1+ = µs cos θ2+ .
9. Supposons que la masse vienne de s’arrêter à x+ +
i pour un angle θi , on continue à augmenter
+
θ. D’après la question 5, T = |Tx | = |kxi − P sin θ|, or d’après un raisonnement exactement
identique à celui de la question 7, x+ + +
i = k sin θi , d’où T = |P sin θi − P sin θ| = P (sin θ −
P

sin θi+ ). Le glissement apparait en θi+1


+ +
lorsque T = µs N = µs P cos θi+1 soit
+
sin θi+1 − sin θi+ = µs cos θi+1
+
.
h i
+ +
θ→ π
2
donc cos θi+1 → 0 donc sin θi+1 − sin θi+ → 0, sinus étant bijective sur 0; π2 ,
+
Q32 θi+1 − θi+ tend vers 0 , ce qui est cohérent avec une seule position d’équilibre possible en
θ = π2 comme établi à la question 4.
10. Les équations sont les mêmes, seul le signe de la valeur absolu change. Ainsi l’équilibre en
i + 1 se déduit de celui en i − 1 toujours par l’égalité : |P sin θi− − P sin θi+1

| = µs P cos θi+1

mais cette fois θ décroit et donc θi− > θi+1



d’où sin θi− − sin θi+1

= µs cos θi+1

et de même
Q33 que précédemment x−
i =
P
k
sin θi− .
11. x−
i =
P
k
sin θi− et x+
i =
P
k
sin θi+ , on peut donc les placer sur la courbe d’équation x = P
k
sin θ.
 
De plus sin θi− −sin θi+1
− −
= µs cos θi+1 i −sin θi+1 = µs cos θi+1 d’où xi = k
⇒ Pk x− − − − P −
sin θi+1 −
+ µs cos θi+1 ,
les points (x−i ,θi+1 ) appartiennent donc à la courbe x = k (sin θ + µs cos θ)
− P

+
Q34 De même sin θi+1 − sin θi+ = cos θi+1
+
d’où les points (x+ + P
i ,θi+1 ) x = k (sin θ − µs cos θ)

Lycée Poincaré – Nancy Page 5/6 Correction


DS Physique n°4 PCSI 2015 – 2016

x (m)
0,1

15 30 45 60 75 90 θ (rad)

La courbe en pointillé au milieu est celle d’équation x = P/k sin θ. La courbe en zigzag en
dessous représente les paliers de [θi+ ,θi+1
+
] (palier horizontaux) et le glissement de x+
i vers
+
xi+1 (palier verticaux).
La courbe en zigzag au dessus représente l’équivalent à la descente.
On peut remarquer que le « chemin » employé, c’est-à-dire la succession des xi n’est pas la
même dans un sens et dans l’autre. On parle alors d’hystérésis.

Lycée Poincaré – Nancy Page 6/6 Correction

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