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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université Constantine 3
École nationale polytechnique de Constantine

Compte rendu du TP N°02 de TQM :


Les Pertes de charges

Réalisé par Group 9 : Sous l’encadrement de :


Guettar Marwa. Madame sarra bensouik
Chaabna rania wissal
Bedjaoui Ouarda
Dib Aya
Sellouk Hadil.

Année universitaire :
2023/2024
I- But du TP :
L'objectif de cette séance pratique est d'analyser les pertes de charge dans une conduite,
en examinant deux régimes d'écoulement distincts : le régime laminaire et le régime
turbulent. Nous chercherons à comprendre et à expliquer ces phénomènes au cours de
l'expérience.

II- Partie théorique :


L’écoulement dans les conduites se distingue par deux régimes distincts : le laminaire et le
turbulent. Dans le régime laminaire, l’écoulement est uniforme, avec des particules se
déplaçant en couches ordonnées, et cela se produit à des nombres de Reynolds
relativement bas. En revanche, le régime turbulent est marqué par des débits plus élevés,
caractérisant un mouvement plus chaotique des particules, et cela se produit à des
nombres de Reynolds plus élevés. Ces deux régimes influent sur les propriétés de perte de
charge et jouent un rôle essentiel dans la compréhension des caractéristiques fluidiques
des conduites
• Régime Laminaire : 𝑅𝑒 < 2000
• Régime transitoire : 2000 < 𝑅𝑒 < 4000
• Régime turbulant : 4000 < 𝑅𝑒
Les pertes de charge sous la forme :
𝐿 𝑢2
Δ𝐻 = 𝑓 ( ) ( )
𝐷 2𝑔
Avec 𝑓 des régimes :
64
- Régime laminaire : 𝑓 = 𝑅𝑒
- Régime turbulant : (Pour cet appareil) 𝑓 = 0.079𝑅𝑒 −0.25
On définit aussi le gradient hydraulique 𝑖 :
- Régime Laminaire : 𝑖 = 𝐾. 𝑢
- Régime turbulant : 𝑖 = 𝐾 . 𝑢 𝑛 ⁄𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑛 = 1,7: 2 (𝑛 dépend du nombre de
Renolds et de la rugosité de la surface)

▪ Relation mathématiques utilisées dans ce TP(extrait de le support de cours) :

𝑖 𝜌𝑔𝐷2 32𝜇⋅𝑢
𝜇 =𝑢⋅ (1) 𝑖= (5)
32 𝜌𝑔𝐷2
𝑑ℎ 𝑛
𝑖= (2) 𝑖 = 𝐾. 𝑢 (6)
𝑑𝑙 4𝑓𝑢2
𝑅𝑒 =
𝜌⋅𝑢⋅𝑑
(3) 𝑖= (7)
𝐷2 𝑔
𝜇
𝑖 = 𝐾. 𝑢 (4) 𝑓 = 0.079𝑅𝑒 −0.25 (8)

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III-Partie expérimentale :
1- Partie 1 :

V (ml) t(s) Q (𝒎𝟑 ∕ 𝒔) U (m/s) h1 (m) h2 (m) 𝚫𝑯 (𝒎) i T 𝝁 (𝒎𝑷𝒂. 𝒔) log(i) log(u) Re f
(C°)
200 1428 1,4×10^(-6) 0,20 0,250 0,214 0,036 0,07 20 1,004 -1,15 -0,7 597 0,1
200 70,2 2,8×10^(-6) 0,40 0,263 0,198 0,064 0,120 20 1,004 -0,91 -0,4 1195,2 0,053
200 34,53 5,8×10^(-6) 0,82 0,294 0,150 0,144 0,270 20 1,004 -0,56 -0,09 2450,2 0,026
200 32,06 6,2×10^(-6) 0,9 0,320 0,118 0,202 0,390 20 1,004 -0,41 -0,5 2629,5 0,024
200 28,34 7×10^(-6) 0,99 0,377 0,053 0,319 0,600 20 1,004 -0,22 -0,0 0,021
44 2958,2
200 25,66 7,8×10^(-6) 1,1 0,399 0,020 0,377 0,720 20 1,004 -0,14 0,04 3286,8 0,019

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On remarque du graph qu’il est composé de deux phases :
- Une phase qui est linéaire (laminaire)
- Une autre non linéaire(transition)

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Ces deux phases sont dues au changement du régime – du laminaire au turbulant–
Le point de changement de phase est de coordonné (u,i) = (0,81et0,260) ce point possède un Renolds = 2452

Si on le compare avec la valeur théorique on voie qu’il est 2000 < 𝑅𝑒 < 4000. Ce qui réfère au régime transitoire donc notre
Résultats est juste si on prend on considération les erreurs expérimentale.

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• La courbe de régression linéaire révèle une équation caractérisant la partie
linéaire du régime laminaire : 𝑖 = 0,3739 × 𝑢
𝑖
• La facteur 𝑢 = 0,3739 on le remplace dans l’équation (1) :
𝜋𝐷2 4𝑆
= 7,06.10−6 ⟹ 𝐷2 =
𝑆= = 9.10−6 𝑚
4 𝜋
𝑖 𝜌𝑔𝐷2 1000 × 9,8 × 9.10−6
15𝜇 = ⋅ = 0,3739 × = 1,0309.10−3𝑃𝑎. 𝑠
𝑢 32 32
On voie bien que cette valeur est très proche de la valeur expérimentale
Δ𝜇 𝜇𝐸𝑥𝑝−𝜇𝑐𝑎𝑙𝑐
= = 2,60% Très admissible
𝜇 𝜇𝐸𝑥𝑝
- Cela s’explique par le fait que l’équation de Poiseuille est spécifiquement conçue
pour décrire le débit d’un fluide dans un tube, en particulier dans des conditions
d’écoulement laminaire. Les conditions expérimentales ont probablement
favorisé une adéquation étroite entre les prédictions théoriques de l’équation et
les mesures réelles, renforçant ainsi la fiabilité de cette équation dans ce
contexte précis.
2- Partie 2 :
V t(s) Q10^(-5) U 𝚫𝑯 i T 𝝁 (𝒎𝑷𝒂. 𝒔) log(i) log(u) Re f
(ml) (𝒎𝟑 ∕ (m/s) (m) (°C)
𝒔) 𝟏𝟎^(−𝟓)
200 10,57 2 2,624 2,20 4,198 20 1,004 0,62 0,43 7978 0,00834
200 11,50 1,7 2,45 2,00 3,817 20 1,004 0,58 0,39 7320 0,00854
200 12,30 1,62 2,280 1,80 3,435 20 1,004 0,53 0,36 6842 0,008686
200 13,42 1,49 2,19 1,60 3,053 20 1,004 0,48 0,32 6304 0,008865
200 14,48 1,38 1,95 1,40 2,672 20 1,004 0,42 0,29 5826 0,00904
200 18,20 1,07 1,51 1,20 2,290 20 1,004 0,36 0,18 4811 0,00948

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-Le tracé graphique exhibe une linéarité prononcée, illustrant ainsi une relation
linéaire entre les variables considérées une droite
Pour les régimes turbulents 𝑖 = 𝐾. 𝑢 𝑛 Pour determiner K et n on a tracé
𝐿𝑜𝑔(𝑖) = 𝑓(𝐿𝑜𝑔(𝑢))
⟹ 𝐿𝑜𝑔(𝑖) = 𝐿𝑜𝑔(𝑘) + 𝑛. 𝐿𝑜𝑔(𝑢) De là on tire l’équation de i directement par
Excel ; on obtient : 𝑖 = 1,1466. 𝑢1,3965
3- Les erreurs :
• L’instrument de mesure qui nous a causer le plus d’erreur c’est le
piézomètre à cause des bulles d’air et des erreurs de lecture
1,1466.u1,3965

IV- Conclusion :
Lors de cette expérience, nous avons analysé les pertes de charge, c’est-à-dire la
diminution de pression, dans deux régimes d’écoulement différents : laminaire,
caractérisé par un écoulement régulier, et turbulent, marqué par des mouvements
plus chaotiques. Pour ce faire, nous avons utilisé le facteur du gradient hydraulique,
un paramètre clé pour évaluer les variations de pression le long du système.

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