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Cours Systèmes binaire et NSI

hexadécimal
I – Numérations

La numération désigne le mode de représentation des nombres

a) Système unaire
On écrit les entiers naturels avec un unique symbole représentant l’unité
Exemple :

Ci-dessus, trois représentations du nombre 8 en système unaire.

b) Systèmes additifs
On écrit les entiers naturels avec plusieurs symboles représentant chacun une valeur. Pour connaître
la valeur du nombre représenté, il faut additionner les valeurs des différents signes

Exemple : numération romaine


XXVI → 10 (X) + 10 (X) +5 (V) +1 (I) représente le nombre 26
c) Systèmes positionnels
Chaque position d'un symbole (ou chiffre) est reliée à la position voisine par un multiplicateur,
appelé base du système de numération.

Exemple : système décimal


Il contient dix chiffres 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
c’est un système de base dix : la valeur d’un chiffre est dix fois supérieure à celle de son
voisin de droite.
Tout nombre dans ce système se décompose en puissances de 10 :
• 85=8×101 +5×100
• 1024=1×103+0×102 +2×101 +4×100

Autre systèmes positionnels :


✔ binaire (base 2) utilisé en informatique.
e
✔ quinaire (base 5) était utilisé parmi les premières civilisations, et jusqu’au XX siècle par
des peuples africains.
✔ octal (base 8) utilisé dans certaines langues d’Amérique et en informatique (obsolète)
✔ duodécimal (base 12) : utilisé au Népal par le peuple chepang. On le retrouve en Europe au
Moyen Âge, dont les vestiges se retrouve dans le décompte des mois, des heures, des fleurs,
des huîtres et des œufs.
✔ Hexadécimal (base 16) : très couramment utilisé en électronique et en informatique.
✔ Sexagésimal (base 60) : était utilisé pour la numération babylonienne, ainsi que par les
Indiens et les Arabes en trigonométrie. On en retrouve les vestiges dans le décompte du
temps et des angles (minutes / secondes).

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II – Système binaire
Il contient deux chiffres 0 et 1. C’est un système de base deux : la valeur d’un chiffre est deux
fois supérieure à celle de son voisin de droite.
Compter en décimal:
En décimal, on compte jusqu'au chiffre maximal 9 puis on fait un « changement de rang » :
◦ on remet le rang actuel à 0
◦ on ajoute 1 dans le rang suivant
exemple : COMPTONS jusqu'à 15
0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
« changement de rang »
10, 11, 12, 13, 14, 15
Comptons en binaire:
On compte jusqu'au chiffre maximal 1 puis on fait un « changement de rang »
exemple : COMPTONS jusqu'à 3
0, 1
« changement de rang »
10, 11
Binaire Décimal
0 0
1 1
2
3
4
5
6
7

Décompositions :
Tout nombre en écriture décimale se décompose en puissances de 10 :
10 2 0
607 =6×10 +7×10
10
7025 =… ……….. .
Tout nombre en écriture binaire se décompose en puissances de 2 :
1012=1×22 +1×20
2
11010 =................... .

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III – Conversions binaire / décimal

3.1 Convertir une écriture binaire en écriture décimale

Le principe est d’additionner les poids de tous les rangs qui sont à 1

Sans tableau, on décompose le nombre en puissance de 2 et on additionne


2 2 0
101 =2 +2
= ... + ….
= ..….
2 4 3 1
11010 =2 +2 +2
= …. + …. + ….
= …..
Puissances
3.2 Convertir une écriture décimale en écriture binaire de 2

Le principe est de soustraire successivement les plus grandes puissances de 2


exemples :
• 67
6
- la plus grande puissance de 2 contenue dans 67 est 2 =64 . Il reste 3
1
- la plus grande puissance de 2 contenue dans 3 est 2 =2 . Il reste 1
0
- la plus grande puissance de 2 contenue dans 1 est 2 =1 .
67=26 +2 1+2 0 s’écrit donc 1000011 en binaire.
6 5 4 3 2 1 0
2 2 2 2 2 2 2
64 32 16 8 4 2 1
1 0 0 0 0 1 1

• 104
....
- la plus grande puissance de 2 contenue dans 104 est 2 =... . Il reste ….
....
- la plus grande puissance de 2 contenue dans …. est 2 =... . Il reste ….
....
- la plus grande puissance de 2 contenue dans …. est 2 =... .
104=............ . s’écrit donc ………….. en binaire.

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3.3 La méthode algorithmique : divisions successives par 2
Méthode
• On part du nombre en base 10.
• On le divise par 2 : le reste de la division par 2 (soit 1 soit 0) sera le chiffre des unités (rang
2⁰) dans son écriture binaire.
• On repart du quotient : le reste de sa division par 2 sera le chiffre du rang 2¹
• On réitère la division par 2, jusqu'à ce que le quotient soit 0.
• L’écriture binaire apparaît alors : il suffit de prendre tous les restes du dernier au premier.

Exemple : 104=52×2+0
52=26×2+….
26=… … …… ….

Algorithme Python
Entrée : n en écriture décimale def afficheBinaire(n):
Sortie : le même nombre en binaire bits = ''
bits ← '' while n != 0:
tant que n≠0 bits = str(n … 2) + bits
bits ←concaténer le reste de n par 2 avec bits n = n ….. 2
n ← quotient de n par 2 return bits
Afficher bits

3.4 Quelques définitions en informatique

DIGIT : Contraction de "digital unit" unité digitale. Un digit est un élément d'information
numérique de base quelconque.
exemple : Les nombres 1644 (base 10) et A84F (base 16) ou 1001 (base 2) sont constitués chacun de
4 digits.
BIT : Contraction de "binary digit". Un bit ne peut prendre que deux états 0 ou 1.
exemple : le nombre binaire 10100101 est constitué de 8 bits.
OCTET : plus petite unité logiquement adressable par un programme sur un ordinateur :
il contient exactement 8 bits.
exemples : 00000000 2 et 100110112 sont des octets.
La capacité de stockage d’un dique dur est actuellement de l’ordre du
12
Téra-octet (To), ce qui correspond à 10 octets

Combien a t-on de codages possibles sur 4bits ? 5bits ?

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IV – L’hexadécimal

La base hexadécimale est composée de 16 chiffres.

4.1 conversions binaires vers hexadécimal


Il suffit de regrouper les bits par groupe de 4 en allant de la
droite à la gauche.

Exemple : convertir 10011012 en hexadécimal

4.2 conversions hexadécimal vers binaire

On remplace chaque chiffre par le bloc de 4 bits


correspondant.
Exemple : convertir AD 2016 en binaire.

4.3 conversions hexadécimal vers décimal

Pour convertir en décimal, on écrit le nombre comme puissances de 16


16
exemple : convertir 7 EF en décimal

4.3 conversions décimal vers hexadécimal

Pour convertir un nombre décimal en hexadécimal, on effectue les divisions par 16


10
exemple : convertir 1234 en hexadécimal

1234 10=1...............16

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V – Généralisation en base quelconque
Soit N un entier naturel dont la représentation en base b contient n chiffres
a ₀ , a ₁ … an−1 entiers tels que 0≤a i <b pour tout i allant de 0 à n-1

N s’écrit an−1 an−2 … …. a2 a1 a 0b en base b


Et se décompose en puissances de b :
n−1
N = ∑ ai×b = an−1×b n−1 +an−2×b n−2+… …+a 2×b 2+a1×b1 +a0×b 0
i

i=0

exemple : donner l’écriture de 1245 en base 10

écrire 6310 en base 5

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