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DEUXIEME PARTIE
DECRETS

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DEUXIEME PARTIE : DECRETS

TEXTES Page
Décret n° 81-392 du 26 décembre 1981 portant application des dispositions 40
de la loi n° 81-07 du 27 juin 1981 relative à l’apprentissage.
Décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 portant création, organisation et 44
fonctionnement de l’institut national de promotion et de développement
de la formation professionnelle en entreprise et de l’apprentissage (INDEFE).
Décret exécutif n° 90-288 du 29 septembre 1990 modifiant et complétant le 52
décret n° 81-393 du 26/12/1981 portant création organisation et fonctionnement
de l’institut national de promotion et de développement de la formation
professionnelle en entreprise et de l’apprentissage et l’érigeant en institut
national de développement et de promotion de la formation continue.
Décret exécutif n°91-519 du 22 décembre 1991 modifiant le décret n° 81-392 du 60
26/12/1981portant application des dispositions de la loi n° 81-07 du 27 juin 1981
relative à l’apprentissage.
Décret exécutif n° 92-275 du 06 juillet 1992 modifiant et complétant le décret n° 62
85-34 du 9 février 1985 fixant les cotisations de sécurité sociale pour es
les catégories particulières d’assurés sociaux.
Décret n° 94 - 456 du 20 décembre 1994 portant application de l’article 03 64
de la loi 90-34 du 25 décembre 1990 modifiant et complétant la loi 81-07 relative à
l’apprentissage.
Décret exécutif n° 95-31 du 18 janvier 1995 modifiant et complétant le décret 66
exécutif n° 91 - 519 du 22 décembre 1991 portant application des dispositions
de la loi 81-07 relative à l’apprentissage.
Décret exécutif n° 98-113 du 18 avril 1998 fixant les modalités de 68
fonctionnement du compte d’affectation spécial n° 302-091 intitulé fonds de la
promotion de l’apprentissage.
Décret exécutif n° 98-149 du 13 mai 1998 fixant les conditions et modalités 70
d’application des articles 55 et 56 de la loi 97-02 du 31 décembre 1997 portant
loi de finances 98.
Décret exécutif n° 98-355 du 10 novembre 1998 portant création organisation et 73
fonctionnement du fond national de développement de l’apprentissage et de
la formation continue.
Décret exécutif n° 98-362 du 15 novembre 1998 modifiant et complétant le 80
décret exécutif n° 98-113 du 18 avril 1998 fixant les modalités de fonctionnement
du compte d’affectation spécial n° 302-091 intitulé « Fonds de la promotion
de l’apprentissage».

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DÉCRET N° 81-392 DU 26 DÉCEMBRE 1981 PORTANT
APPLICATION DES DISPOSITIONS DE LA LOI N° 81-07
DU 27 JUIN 1981 RELATIVE À L’APPRENTISSAGE

Référence : J.O.R.A n° 52 du 29 décembre 1981.

Le Président de la République ,
Sur le rapport du Secrétaire d’Etat à la formation professionnelle ;

- Vu la constitution, notamment ses articles 111-10 et 152 ;

- Vu la loi n° 81-07 du 27 juin 1981 relative à l’apprentissage ;

- Vu le décret n° 74-112 du 10 juin 1974 portant création et fixant les statuts des centres de
formation professionnelle, modifié par le décret n° 79-14 du 25 janvier
1979 fixant la liste des centres de formation professionnelle ;

D E C R E T E

ARTICLE 1 :
La formation théorique et technologique complémentaire prévue à l’article 2 de la loi n° 81-07
du 27 juin 1981 susvisée a pour objet de dispenser à l’apprenti les connaissances théoriques
nécessaires à l’exercice du métier objet de l’apprentissage, et pour objectif de faciliter par un
enseignement général, l’acquisition de la qualification visée.
Des arrêtés de l’autorité chargée de la formation professionnelle préciseront les contenus des
programmes de chaque enseignement.
ARTICLE 2 :
La formation théorique et technologique complémentaire est dispensée périodiquement aux
apprentis d’une même branche ou de branches voisines.
Les modalités d’organisation de cette formation sont fixées par arrêté de l’autorité chargée de
la formation professionnelle.

ARTICLE 3 :
La formation théorique et technologique complémentaire des apprentis est dispensée :
a- dans les centres de formation professionnelle, leurs annexes et les sections
détachées ;
b-dans les structures de formation d’entreprises ou inter-entreprises qui recevront, dans
ce but, l’agrément de l’autorité chargée de la formation professionnelle ;
c- dans les structures d’éducation.

Des arrêtés conjoints des Ministres concernés et de l’autorité chargée de la formation


professionnelle fixeront les modalités d’application des dispositions de l’alinéa c- ci-dessus.

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ARTICLE 4 :
La liste des spécialités prévue à l’article 3 de la loi n° 81-07 du 27 juin 1981 susvisée, énumère,
par branche d’activité, les spécialités donnant lieu à l’apprentissage ainsi que la période
pendant laquelle l’Etat assure la prise en charge du présalaire de l’apprenti dans le cadre des
dispositions de l’article 16, a- de la loi précitée.
La liste des spécialités donnant lieu à apprentissage est établie, après avis de l’union
professionnelle concernée ou des représentants habilités de la branche d’activité concernée,
par arrêté conjoint du Ministère du travail, du Ministère chargé des finances et de l’autorité
chargée de la formation professionnelle.
Cette liste peut être modifiée ou compétée dans les mêmes conditions et les mêmes formes.

ARTICLE 5 :
Le diplôme d’aptitude professionnelle prévu à l’article 6 de la loi n°81-07 du 27 juin 1981
susvisée est délivré aux apprentis ayant subi avec succès les épreuves de l’examen de fin
d ‘apprentissage.
Les modalités d’organisation de cet examen sont fixées par arrêté de l’autorité chargée de la
formation professionnelle.
ARTICLE 6 :
Les candidats ajournés peuvent bénéficier d’un cycle d’apprentissage supplémentaire d’une
durée n ‘excédant pas 6 mois, dans des conditions fixées par arrêté de l’autorité chargée de la
formation professionnelle.
Les conditions de rémunération durant cette période sont celles du dernier semestre
d’apprentissage stipulées au contrat initial.

ARTICLE 7 :
Les modalités d’application de l’article 11 de la loi n° 81-07 du 27 juin 1981 susvisée sont fixées
ainsi qu’il suit :
L’Assemblée Populaire Communale enregistre les contrats d’apprentissage établis,
conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur sur le territoire de la
commune, et les transmet aux fins de validation, dans le délai d’un mois au plus tard, au
centre de formation professionnelle le plus proche, désigné par l’autorité chargée de la
formation professionnelle.
Le modèle du contrat- type et de la déclaration d’apprentissage est fixé par arrêté de l’autorité
chargée de la formation professionnelle.
ARTICLE 8 :
La validation du contrat d’apprentissage, par le centre de formation professionnelle, a pour
objet de s ‘assurer :
- que les aptitudes de l’apprenti sont compatibles avec la spécialité retenue ;
- que la qualification et les moyens matériels de l’employeur sont de nature à permettre le
déroulement normal de l’apprentissage.
ARTICLE 9 :
La validation du contrat d’apprentissage intervient dans le délai d’un mois à compter de la
date de cette réception dans le centre de formation professionnelle.

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Elle ouvre droit à la prise en charge par le centre de formation professionnelle du présalaire et
de la couverture sociale de l’apprenti, dans les conditions fixées par la réglementation en
vigueur.
ARTICLE 10 :
Les modalités pratiques d’enregistrement et de validation des contrats d’apprentissage sont
fixées par arrêté de l’autorité chargée de la formation professionnelle.
ARTICLE 11 :
Le centre de formation professionnelle ayant validé le contrat d’apprentissage est chargé
d’assurer l’affiliation de l’apprenti au régime de sécurité sociale concerné et le versement des
cotisations dues au titre de la législation et de la réglementation en vigueur en matière de
sécurité sociale.
ARTICLE 12 :
En application de l’article 16-a de la loi n° 81-07 du 27 juin 1981, l’apprenti perçoit un
présalaire, versé par l’Etat, d’un montant mensuel de 216 DA, pendant une période allant de 6
à 12 mois.
ARTICLE 13 :
Le présalaire versé par l’employeur à l’apprenti, tel que prévu à l’article 16-b de la loi n° 81-07
du 27 juin 1981 susvisée est fixé comme suit :
-2ème semestre, dans le cas où ce semestre n’est pas pris en charge par l’Etat ;
30 % du salaire national minimum garanti, (SNMG) ;
-3ème et 4ème semestres : 50 % du SNMG ;
-5ème semestre : 60 % du SNMG ;
-6ème semestre : 80 % du SNMG.
ARTICLE 14 :
Le livret d’apprentissage prévu à l’article 28 de la loi n° 81-07 du 27 juin 1981 susvisée
comporte, outre les indications concernant l’identification des partenaires et l’apprentissage
objet du contrat.
- des extraits de la législation et de la réglementation relative à l’apprentissage,
- des rubriques permettant l’évaluation périodique de la formation de l’apprenti,
notamment par la mention régulière des différentes tâches et opérations effectuées et les
enseignements reçus en formation théorique et technologique complémentaire.
Le modèle du livret d’apprentissage ainsi que les modalités pratiques de sa tenue sont fixés
par arrêté de l’autorité chargée de la formation professionnelle.

ARTICLE 15 :
La commission communale de l’apprentissage, prévue à l’article 33 de la loi n° 81-07 du 27 juin
1981 susvisée, est présidée par le président de la commission des affaires sociales et culturelles
de l’Assemblée Populaire Communale ou par un des membres de l’exécutif de ladite
assemblée.
Elle comprend :
- un représentant du parti ;
-un représentant de la formation professionnelle ;

- un représentant de l’enseignement technique ;


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- des représentants des unions professionnelles et des organisations de masse
concernées ;
- un représentant des parents d’apprentis ;
- un représentant des organismes employeurs.
La commission peut faire appel, pour l’entendre à toute personne compétente en matière de
formation, d’éducation ou d’emploi.

ARTICLE 16 :
La commission communale de l’apprentissage, se réunit deux fois par an en session ordinaire.
Elle peut se réunir, en session extraordinaire, sur convocation de son président ou à la
demande de la majorité de ses membres.

ARTICLE 17 :
Le président décret sera publié au journal officiel de la République Algérienne Démocratique
et Populaire.

Fait à Alger, le 26 décembre 1981

Chadli BENDJEDID

DÉCRET N° 81-393 DU 26 DÉCEMBRE 1981 PORTANT


CRÉATION, ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
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DE L'INSTITUT NATIONAL DE PROMOTION ET DE
DÉVELOPPEMENT DE LA FORMATION
PROFESSIONNELLE EN ENTREPRISE ET DE
L'APPRENTISSAGE ( I. N. D. E. F. E )

Référence : J.O.R.A n° 52 du 29 décembre 1981.

Le Président de la République,

Sur le rapport du secrétaire d'Etat à la formation professionnelle,

- Vu la constitution, notamment ses articles 111-10 et 152 ;


- Vu la loi n°81-07 du 27 juin 1981 relative à l'apprentissage ;
- Vu l'ordonnance n° 66-133 du 2 juin 1966, modifiée et complétée, portant
statut général de la fonction publique, ensemble les textes pris pour son
application;
- Vu l'ordonnance n° 67-54 du 27 mars 1967, modifiée, portant création
de l'institut national de la formation professionnelle des adultes ;
- Vu le décret n° 65-259 du 14 octobre 1965 fixant les obligations et les
responsabilités des comptables;
- Vu le décret n°65-260 du 14 octobre 1965 fixant les conditions de nomination
des comptables publics ;
- Vu le décret n° 78-135 du 3 juin 1978 portant création d'un conseil national
consultatif de la formation professionnelle ;

DECRETE

Titre I
Création et objet
ARTICLE 1 :
Il est créé, sous la dénomination d'«institut national de promotion et de développement
de la formation professionnelle en entreprise et de l'apprentissage », par abréviation
« INDEFE », un établissement public, à caractère administratif, doté de la personnalité
morale et de l'autonomie financière.
L'institut est placé sous la tutelle du secrétaire d'état à la formation professionnelle.
ARTICLE 2 :
Le siège de l'institut est fixé à Alger. Il peut être transféré, en tout autre endroit du terri -
toire national, par décret.

Des annexes de l'institut peuvent être créées, en tout lieu du territoire national, par arrêté
conjoint du ministre des finances et du secrétaire d'état à la formation professionnelle.

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ARTICLE 3 :
L’institut a pour objet la fourniture d'une assistance pédagogique et technique :
- aux entreprises afin d'assurer, en leur sein, la promotion et le développement de la
formation professionnelle,
- aux personnes, structures et organes concernés par l'apprentissage.
Dans le cadre de sa mission, l'institut est chargé :
1- d'effectuer toute étude et recherche en vue de l'amélioration et de l'adaptation des
contenus, méthodes et des moyens pédagogiques appliqués à la formation professionnelle
dispensée en entreprise,
2- d'élaborer, d'adapter et d'harmoniser, en relation avec les services des ministères, les
structures et les entreprises concernées, le contenu des programmes de formation
ainsi que les méthodes et moyens pédagogiques nécessaires à leur enseignement ;
3- d'assurer, en liaison avec les entreprises et organismes concernés, notamment l'institut
national de la formation professionnelle et les instituts de formation professionnelle, le
perfectionnement et le recyclage des formateurs des entreprises, des maîtres d’apprentissage
et des formateurs chargés de la formation complémentaire des apprentis ;
4- d'élaborer, en liaison avec les entreprises, les organismes et les organes concernés,
notamment les unions professionnelles et les chambres de commerce, les méthodes
d'évaluation de la formation dispensée en entreprise et de l'apprentissage, afin d'en permettre
la validation et la sanction ;
5- d'élaborer, avec les entreprises concernées et de leur proposer des plans – types
d'équipement de structures de formation permettant une réalisation à moindre coût et une
utilisation efficace ;
6- d'étudier les méthodes d'évaluation et les conditions de maîtrise des coûts de la
formation dispensée en entreprise et de l'apprentissage;
7- de recueillir et d'analyser les documents et les informations ayant un rapport avec sa
mission, de les diffuser et de promouvoir des échanges d'expériences.

Titre II
Organisation administrative

ARTICLE 4 :
L'institut est administré par un conseil d’administration et dirigé par un directeur assisté :
- d'un directeur de la formation en entreprise ;
- d'un directeur de l'apprentissage ;
- d'un directeur administratif.
Il est doté d'un conseil pédagogique.

Chapitre I
Le conseil d'administration

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ARTICLE 5 :
Le conseil d'administration comprend :
- le secrétaire d'Etat à la formation professionnelle ou son représentant, président ;
- un représentant du ministre du travail et de la formation professionnelle ;
- un représentant du ministre des industries légères ;
- un représentant du ministre de l'agriculture et de la révolution agraire ;
- un représentant du ministre des transports et de la pêche ;
- un représentant du ministre de l'habitat et de l'urbanisme ;
- un représentant du ministre de l'industrie lourde ;
- un représentant du ministre de l'énergie et des industries pétrochimiques ;
- un représentant du ministre de l'hydraulique ;
- un représentant du ministre de la planification et de l'aménagement du territoire ;
- un représentant du ministre des travaux publics ;
- un représentant du secrétaire d'Etat à l'enseignement secondaire et technique ;
- le directeur général de la chambre nationale de commerce ou son représentant ;
- un représentant du conseil national consultatif de la formation professionnelle ;
- un représentant de l'union générale des travailleurs algériens ;
- un représentant par union professionnelle concernée ;
- deux représentants élus du personnel de l'institut.
Le directeur de l'institut et l'agent comptable assistent aux réunions du conseil d'administration
avec voix consultative.
Le conseil d'administration peut appeler, en consultation, toute personne jugée compétente pour
les questions inscrites à l'ordre du jour.
Le directeur assure le secrétariat du conseil d’administration.

ARTICLE 6 :
Les membres du conseil d'administration sont nommés par arrêté de l'autorité chargée de la
tutelle de l'établissement, sur proposition des autorités dont ils relèvent et pour une période
de deux ans renouvelable.
Le mandat des membres du conseil d'administration nommés en raison de leurs fonctions ou
de leur qualité, cesse avec celles-ci.
En cas d'interruption du mandat d'un membre du conseil d'administration, le membre
nouvellement désigné lui succède jusqu’à l'expiration du mandat.

ARTICLE 7 :
Les fonctions des membres du conseil d'administration sont gratuites.
Toutefois, il peut leur être alloué des indemnités de déplacement conformément à la
réglementation en vigueur.

ARTICLE 8 :
Sur le rapport du directeur, le conseil d'administration délibère, dans le cadre de la régle-
mentation en vigueur, sur toutes les questions intéressant l'établissement, notamment sur :
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- les questions relatives à l'organisation et au fonctionnement de l'établissement ;
- la création, la transformation ou la suppression des annexes de l'établissement ;
- les projets de budgets et les comptes de l'établissement ;
- la passation des marchés, dans le cadre de la réglementation en vigueur ;
- les acquisitions et aliénations de biens meubles et les baux de location ;
- les projets d'extension ou d'aménagement de l’établissement ;
- les programmes d'entretien et de maintenance des bâtiments et des équipements ;
- l’acceptation ou le refus des dons et legs sans charge, condition ou affectation
immobilière ;
- le règlement des litiges ;
- les programmes, l'organisation de la formation en entreprise et de l'apprentissage et
la documentation ;
- le rapport annuel d'activité établi et présenté par le directeur de
l’établissement.

ARTICLE 9 :
Le conseil d'administration ne peut pas, valablement, prendre des décisions devant
entraîner des dépenses au-delà des limites des crédits budgétaires alloués à l'établissement.
ARTICLE 10 :
Le conseil d’administration se réunit obligatoirement, en session ordinaire,
au moins deux fois par an, sur convocation de son président.
Il peut se réunir, en session extraordinaire, sur convocation de son président, à la demande soit
du directeur de l'établissement, soit des deux- tiers des membres du conseil.
L’ordre du jour des réunions du conseil d'administration est fixé par le président.
Les convocations, accompagnées de l'ordre du jour, sont adressées aux membres du conseil
d'administration, quinze jours au moins avant la date prévue pour la réunion.
Ce délai peut être réduit pour les sessions extraordinaires.

ARTICLE 11 :
Le conseil d'administration ne peut délibérer valablement que si la moitié,
au moins, de ses membres est présente.
Si ce quorum n'est pas atteint, le conseil d’administration est à nouveau convoqué dans les
quinze jours suivant la date prévue pour la réunion et le conseil délibère alors valablement
quel que soit le nombre des membres présents.
Les décisions sont prises à la majorité simple; en cas de partage des voix, celle du président
est prépondérante.
Les délibérations sont consignées sur procès-verbaux et transcrites sur un registre spécial.
Le procès-verbal est signé par le président et le secrétaire de séance puis adressé à l'autorité
de tutelle et aux membres du conseil d'administration de l'établissement, dans le mois qui
suit la date de la réunion.

ARTICLE 12 :

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Les décisions du conseil d’administration sont exécutoires dans un délai de trente
jours, à compter de la date de transmission du procès-verbal, à l’autorité de tutelle, à moins
que celle-ci ne fasse opposition expressément ou ne sursoit à leur exécution.
Les décisions portant sur les projets de budget, les comptes et l'acceptation des dons et legs
ne deviennent exécutoires qu'après approbation expresse de l'autorité de tutelle et du
ministre des finances.

Chapitre II
Le Directeur

ARTICLE 13 :
Le directeur de l'établissement est nommé par décret, sur proposition de l'autorité
de tutelle.
Il est mis fin à ses fonctions dans les mêmes formes.

ARTICLE 14 :
Le directeur est assisté du directeur de la formation en entreprise, du directeur de
l'apprentissage et du directeur administratif.
Le directeur de la formation en entreprise, le directeur de l'apprentissage et le directeur
administratif sont nommés par arrêté de l'autorité de tutelle.

ARTICLE 15 :
Le directeur de l'établissement :
-exerce le pouvoir hiérarchique sur l'ensemble des personnels ;
-nomme et met fin aux fonctions des agents placés sous son autorité
dans le cadre des contrats les régissant, à l’exception de ceux nommés par l'autorité de
tutelle ;
-élabore le projet de budget, engage et ordonne les dépenses ;
-établit le compte administratif de l'établissement ;
-passe les marchés et les contrats conformément aux dispositions législatives et
réglementaires en vigueur ;
-rédige un rapport annuel d'activité qu'il transmet à l'autorité de tutelle, après délibération
du conseil d'administration ;
-représente l'établissement dans tous les actes de la vie civile ;
-assure le secrétariat du conseil d'administration.

Chapitre III
Le conseil pédagogique

ARTICLE 16 :

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Le conseil pédagogique est habilité à donner des avis et à faire des propositions au directeur
sur toutes les questions relatives au fonctionnement pédagogique de l'établissement, en
particulier sur :

- l'organisation générale de la formation professionnelle dispensée en entreprise et de


l’apprentissage ;
- l'organisation du perfectionnement et du recyclage des formateurs des entreprises et
- des maîtres d’apprentissage ;
- l'élaboration des programmes, des méthodes et des moyens pédagogiques nécessaires ou
utiles à l'enseignement dispensé ;
- les mesures susceptibles de promouvoir et de développer la formation en entreprise et de
l'apprentissage, de faciliter les échanges d'expériences et de contribuer à l'établissement
de relations inter-entreprises en ces domaines ;
- la documentation.

ARTICLE 17 :
Le conseil pédagogique comprend :
- le directeur de l'établissement, président ;
- le directeur de la formation en entreprise ;
- le directeur de l'apprentissage ;
- deux représentants élus des enseignants ;
- un représentant de l'institut national de la production et du développement
industriel (INPED),
- un représentant de l'institut national de la formation professionnelle (INFP),
- un représentant du centre national d'études et d'animation de l’entreprise de
travaux (CNAT),
- un représentant par union professionnelle concernée.
Le conseil pédagogique peut faire appel, pour l’entendre, à toute personne
compétente en matière de formation.
- la durée du mandat, renouvelable, des membres élus du conseil pédagogique est fixée
à deux ans,
- le mandat des membres désignés en raison de leurs fonctions ou de leur qualité cesse
avec celles-ci.

ARTICLE 18 :
Le conseil pédagogique se réunit, sur convocation de son président, au moins une fois
par semestre.
Il se réunit au moins une fois par an, avec l'ensemble du personnel enseignant, pour débattre
de la validation et de la sanction de la formation dispensée en entreprise et de
l'apprentissage.
Les convocations, accompagnées de l'ordre du jour fixé par le président, sont adressées
aux membres du conseil pédagogique dix jours, au moins, avant la date prévue pour la
réunion.

Les avis et propositions sont consignés sur des procès-verbaux signés par le président et
le secrétaire de séance et transcrits sur un registre spécial.
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Chaque procès-verbal est transmis à l'autorité de tutelle, au président du conseil
d'administration et aux membres du conseil pédagogique, au plus tard trente jours après
la date de la réunion,

Titre III
Organisation financière

Chapitre I
Préparation et approbation du budget

ARTICLE 19 :
Le budget de l'institut comporte un titre de ressources et un titre de dépenses.
1- Les ressources comprennent :
- les subventions de fonctionnement et d'équipement allouées dans le cadre des
dispositions légales et réglementaires en vigueur,
- les dons et legs octroyés et acceptés dans le cadre de la réglementation
en vigueur,
- les ressources diverses liées à l'activité de l'établissement.
2- Les dépenses comprennent les dépenses de fonctionnement et d'équipement et, d'une
manière générale, les dépenses nécessaires à la réalisation des objectifs de
l'établissement.

ARTICLE 20 :
Le projet de budget de l'établissement, préparé par le directeur, est présenté au conseil
d'administration, pour délibération.
Il est ensuite soumis à l'approbation de l’autorité de tutelle trois mois, au moins, avant le
début de l’exercice auquel il se rapporte.
Le projet de budget est ensuite présenté, par l’autorité de tutelle, au ministre des finances.

ARTICLE 21 :
Dans le cas où l'approbation du projet de budget n'est pas intervenue en début d’exercice,
les opérations de dépenses peuvent être effectuées conformément aux dispositions
législatives en vigueur.

Chapitre II
Exécution et contrôle du budget

ARTICLE 22 :

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Le directeur de l'établissement est ordonnateur du budget. Il engage et ordonne les
dépenses dans la limite des crédits prévus au budget de chaque exercice et établit les
ordres de recettes.

ARTICLE 23 :
La comptabilité de l'établissement est tenue en la forme administrative. La tenue des
écritures et le maniement des fonds sont assurés par un agent comptable soumis aux
dispositions des décrets n° 65-259 et 65-260 du 14 octobre 1965 susvisés.

ARTICLE 24 :
Le compte de gestion, établi par l'agent comptable, est soumis par le directeur
de l'établissement au conseil d'administration lors de sa session ordinaire qui suit la clôture
de l'exercice. Il est accompagné d'un rapport contenant les développements et
explications utiles sur la gestion financière de l'établissement.
Il est ensuite soumis à l'approbation de l'autorité de tutelle et du ministre des finances,
accompagné d'un extrait du procès-verbal de la réunion du conseil d'administration.

ARTICLE 25 :
Le compte administratif, établi par l’ordonnateur et adopté par le conseil d’administration,
est transmis, pour approbation, à l'autorité de tutelle.

ARTICLE 26 :
Le contrôle financier de l'établissement est exercé par un contrôleur financier désigné
par le ministre des finances,

Titre IV
Dispositions diverses

ARTICLE 27
L'organisation interne de l'établissement est fixée par arrêté conjoint du ministre des
finances et de l'autorité de tutelle.

ARTICLE 28 :
L'établissement fonctionne sous les régimes de l'internat et de l'externat.

ARTICLE 29 :
Le règlement intérieur de l'institut est fixé par arrêté de l'autorité de tutelle.

ARTICLE 30 :
Le présent décret sera publié au journal officiel de la République Algérienne Démocratique et
Populaire.

Fait à Alger, le 26 décembre 1981.

Chadli BENDJEDID

51
DÉCRET EXÉCUTIF N° 90-288 DU 29 SEPTEMBRE 1990
MODIFIANT ET COMPLÉTANT LE DÉCRET N°81-393 DU 26
DÉCEMBRE 1981 PORTANT CRÉATION, ORGANISATION ET
FONCTIONNEMENT DE L’INSTITUT NATIONAL DE PROMOTION
ET DE DÉVELOPPEMENT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
EN ENTREPRISE ET DE L’APPRENTISSAGE (I.N.D.E.F.E)
ET L’ÉRIGEANT EN INSTITUT NATIONAL DE DÉVELOPPEMENT
ET DE PROMOTION DE LA FORMATION CONTINUE
(I. N. D. E. F. O. C)

Référence : J.O.R.A n° 42 du 03 octobre 1990.

Le Chef du Gouvernement,
Sur le rapport du ministre délégué à la formation professionnelle ;

- Vu la constitution, notamment ses articles 82-1° et 116-2° ;

- Vu l’ordonnance n°75-35 du 29 avril 1975 portant plan comptable national ;

- Vu la loi n° 78-12 du 5 août 1978 relative au statut général des travailleurs ;

- Vu la loi n° 80-05 du 1 mars 1980, modifiée et complétée, relative à l’exercice du


contrôle par la cour des comptes ;

- Vu la loi n° 88-01 du 12 janvier 1988 portant loi d’orientation sur les entreprises
publiques économiques, notamment ses articles 44-47 ;

- Vu la loi n° 88-02 du 12 janvier 1988 modifiée et complétée relative à la


planification ;

- Vu la loi n° 88-05 du 12 janvier 1988 modifiant et complétant la loi n° 84-17 du 7


juillet 1984 relative aux lois de finances ;

- Vu le décret n° 65-259 du 14 octobre 1965 fixant les obligations et responsabilités des


comptables ;

- Vu le décret n° 65-260 du 14 octobre 1965 fixant les conditions de nomination des


comptables publics ;

- Vu le décret n° 78-135 du 03 juin 1978 portant création d’un conseil national


consultatif de la formation professionnelle ;

- Vu le décret n° 80-53 du 1 er mars 1980 portant création de l’inspection générale des


finances ;

- Vu le décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 portant création, organisation et


fonctionnement de l’institut national de promotion et de développement de la formation
professionnelle en entreprise et de l’apprentissage (INDEFE) ;

52
- Vu le décret n° 82-298 du 4 septembre 1982 relatif à l’organisation et au financement
de la formation professionnelle en entreprise ;

- Vu le décret n° 82-299 du 4 septembre 1982 relatif aux modalités de sanction de la


formation professionnelle en entreprise ;

- Vu le décret n° 82-300 du 4 septembre 1982 fixant les conditions de recrutement


d’activité et de rémunération du formateur en entreprise ;

D E C R E T E
Titre I
Dénomination – Objet – Siège
ARTICLE 1 :
L’article 1er du décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 est modifié et complété comme
suit :
«Art. 1er- Il est créé, sous la dénomination d’institut national de développement et de
promotion de la formation continue par abréviation (INDEFOC), ci-après désigné ‘‘l’institut’’
un établissement public à caractère industriel et commercial, doté de la personnalité civile et
de l’autonomie financière.
L’institut est réputé commerçant dans ses relations avec les tiers ; il est régi par les lois et
règlements en vigueur et par les dispositions du présent décret.
L’institut est placé sous la tutelle du ministre chargé de la formation professionnelle ».
ARTICLE 2 :
L’article 2 du décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 est modifié et complété comme suit :

«Art. 2– Le siège de l’institut est fixé à ROUIBA, wilaya de Boumerdes. Il peut être transféré en
tout autre endroit du territoire national par décret pris sur rapport du ministre chargé de la
formation professionnelle.
Des annexes de l’institut peuvent être créées, en tout lieu du territoire, par arrêté du ministre
chargé de la formation professionnelle».

ARTICLE 3 :
L’article 3 du décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 est modifié et complété comme suit :
«Art. 3– L’institut a pour objet la fourniture d’une assistance pédagogique et technique aux
entreprises, structures, organismes et personnes concernés en vue de promouvoir et
de développer la formation continue».

Dans le cadre de sa mission, l’institut est chargé :


1- d’effectuer toute étude et recherche en vue de l’amélioration et de l’adaptation des
contenus, des méthodes et des moyens pédagogiques appliqués à la formation continue,

2- d’élaborer, d’adapter et d’harmoniser, en relation avec les administrations, les


organismes et les entreprises concernés, le contenu des programmes de formation ainsi
que les méthodes et moyens pédagogiques nécessaires à leur enseignement,

53
3- d’assurer, en liaison avec les entreprises et les organismes publics ou privés concernés, le
perfectionnement et le recyclage des formateurs et des maîtres d’apprentissage,
4- d’élaborer et étudier, en liaison avec les entreprises, les organismes et les organes
concernés, notamment les unions professionnelles, les chambres de commerce et les
commissions professionnelles spécialisées :
- les spécialités, contenus et méthodes d’évaluation de la formation dispensée en
entreprise afin d’en permettre l’homologation, la validation et la sanction,

- de mettre en œuvre, les mécanismes et dispositifs d’homologation de programmes et


de validation des acquis professionnels et de formation concourant au
développement et à la promotion de la formation continue,

- d’effectuer des prestations de services liées aux études de diagnostic et d’analyse des
besoins de formation, d’élaboration des plans de formation et d’engineering
pédagogique,
5- d’élaborer, et proposer des plans-types d’équipement de structures de formation
permettant une réalisation à moindre coût et une utilisation efficace,
6- de mettre en place et gérer un système de communication et d’information en vue
d’identifier et d’animer un réseau de compétences nationales et de capitaliser les
expériences accumulées dans le domaine de la formation continue,
7- de définir et d’organiser, en relation avec les organismes concernés et les organes du
conseil national consultatif de la formation professionnelle, la concertation en matière de
formation professionnelle et son adéquation avec l’emploi aux niveaux local, régional et
national».

Titre II
Organisation et fonctionnement
ARTICLE 4 :
L’article 4 du décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 est modifié et complété comme
suit :
«Art. 4 ─ L’Institut est administré par un conseil d’administration ; il est dirigé par un
directeur général et doté d’un conseil pédagogique.
L’organisation interne de l’institut et approuvée par le ministre de tutelle».

Chapitre I
Du Conseil d’administration

ARTICLE 5 :
L’article 5 du décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 est modifié et complété comme suit :
«Art. 5─ Le conseil d’administration comprend :
- le Ministre chargé de la formation professionnelle ou son représentant, président ;
- le représentant du Ministre chargé de l’emploi, vice-président ;
- le chef de la division de l’emploi et de la formation du conseil national de
planification ou son représentant ;

54
- le directeur chargé des enseignements du ministère chargé de l’enseignement
supérieur ou son représentant ;
- le directeur chargé de l’enseignement technique au ministère de l’éducation ou son
représentant ;
- le directeur général de l’agence nationale de l’emploi ou son représentant ;
- un représentant de la chambre nationale de commerce ;
- deux représentants d’entreprises ;
- deux représentants élus du personnel de l’institut.
Le directeur général de l’institut et l’agent comptable assistent aux réunions du
conseil d’administration avec voix consultative.
Le conseil d’administration peut appeler en consultation toute personne susceptible
de l’éclairer dans ses délibérations en raison de ses compétences sur les questions inscrites
à l’ordre du jour ».

ARTICLE 6 :
L’article 6 du décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 est modifié et complété comme suit :
«Art. 6 ─ Les membres du conseil d’administration sont nommés pour une durée de trois
(03) ans, renouvelable, par arrêté du ministre chargé de la formation professionnelle, sur
proposition de l’autorité dont ils relèvent.
Les mandats des membres désignés en raison de leurs fonctions cessent avec celles-ci.
En cas d’interruption du mandat d’un quelconque des membres, il est procédé à son
remplacement dans les mêmes formes.
Le membre nouvellement désigné lui succède jusqu’à expiration du mandat ».

ARTICLE 7 :

L’article 8 du décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 est modifié et complété comme suit :
«Art. 8 ─ dans le cadre de la réglementation en vigueur, le conseil d’administration de
l’institut délibère notamment sur :

- l’organisation, le fonctionnement général et le règlement intérieur de l’institut ;


- les programmes généraux d’activités de l’institut ;
- les programmes de travail annuel et pluriannuel ainsi que les bilans d’activités de
l’année écoulée ;
- les programmes de travail annuel et pluriannuel des investissements ;
- les programmes de travail annuel et pluriannuel des investissements engagés par
l’institut ;
- la conclusion d’emprunts ;
- les conditions générales de passation, de convention, contrats et autres marchés
engageant l’institut avec les organismes publics et privés nationaux et étrangers ;
- les états prévisionnels de recettes et de dépenses et les comptes de l’institut ;
- le règlement comptable et financier ;
- le projet de statut et les conditions de rémunération du personnel ;
- les projets d’extension, d’aménagement et d’équipement de l’institut ;
- les projets d’acquisition et de location d’immeubles ;
- l’acceptation des dons et legs.

55
Le conseil d’administration étudie et propose toutes mesures propres à améliorer
l’organisation et le fonctionnement général de l’institut et à favoriser la réalisation de ses
objectifs ».

ARTICLE 8 :
L’article 10 du décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 est modifié et complété
comme suit :
«Art. 10 ─ Le conseil d’administration se réunit sur convocation de son président, en session
ordinaire, deux (02) fois par an.
Il peut se réunir, en session extraordinaire, à la demande soit de l’autorité de tutelle, soit du
directeur général ou des deux (2/3) tiers de ses membres.
L’ordre du jour est établi par le président, sur proposition du directeur général de l’institut.
Les convocations, accompagnées de l’ordre du jour, sont adressées aux membres du conseil
d’administration quinze (15) jours avant la date de la réunion. Ce délai peut être réduit pour
les sessions extraordinaires, sans être inférieur à huit (8) jours».

ARTICLE 9 :
L’article 11 du décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 est modifié et complété comme
suit :
«Art. 11─ Le conseil d’administration ne peut délibérer valablement que si les deux (2/3) tiers
au moins, de ses membres sont présents.
Si le quorum n’est pas atteint, une nouvelle réunion a lieu à l’issue d’un délai de huit (8) jours.
Le conseil d’administration délibère alors valablement quel que soit le nombre des membres
présents.
Les décisions sont prises à la majorité simple des voix des membres présents. En cas de
partage égal des voix, celle du président est prépondérante ».

ARTICLE 10 :
L’article 12 du décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 est modifié et complété comme suit :
«Art. 12─ Les délibérations du conseil d’administration sont consignées sur des procès-
verbaux inscrits sur un registre spécial et signé par le président et le secrétaire de séance.
Elles sont adressées, dans les quinze (15) jours, au ministre de tutelle pour approbation et sont
exécutoires un mois après leur transmission.
Le secrétariat du conseil d’administration est assuré par le directeur général de l’institut ».

Chapitre II
Du Directeur général

ARTICLE 11 :
L’article 13 du décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 est modifié et complété comme suit :
«Art. 13─ Le directeur général de l’institut est nommé par décret sur proposition
du Ministre chargé de la formation professionnelle.
Il est mis fin à ses fonctions dans les mêmes formes».

ARTICLE 12 :

56
L’article 15 du décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 est modifié et complété comme suit :
«Art. 15─ Le directeur général est responsable du fonctionnement général de l’institut. Il
est ordonnateur du budget de l’institut.
A ce titre :
- il propose le programme d’activité et établit les états prévisionnels de recettes et de
dépenses de l’institut ;
- il passe tous marchés, conventions, contrats et accords dans le cadre de la réglementation
en vigueur ;
- il représente l’institut en justice et dans tous les actes de la vie civile ;
- il assure et exerce l’autorité hiérarchique sur l’ensemble des personnels ;
- il nomme, dans le cadre des statuts les régissant, les personnels pour lesquels un autre
mode de nomination n’est pas prévu ;
- il prépare les réunions du conseil d’administration et assure l’exécution de ses décisions ;
- il veille au respect du règlement intérieur ;
- il établit le rapport annuel d’activité qu’il adresse au ministère de tutelle après
approbation du conseil d’administration.
Le directeur général est assisté dans sa tâche par des directeurs nommés, sur sa proposition,
par arrêté du ministre de tutelle.
Il est mis fin à leurs fonctions dans les mêmes formes».

Chapitre III
Du Comité consultatif de l’institut

ARTICLE 13 :
L’article 16 du décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 est modifié et complété comme
suit :
«Art. 16─ Le comité consultatif de l’institut est consulté sur l’organisation et la définition des
mécanismes et systèmes d’homologation, validation et certification des formations et acquis
professionnels.
A ce titre :
- il étudie les programmes et contenus de formation ;
- donne son avis sur des opérations d’homologation, validation et certification ;
- formule toute proposition concernant l’orientation des travaux technico-pédagogiques ;
- procède à l’évaluation périodique des travaux engagés ».
ARTICLE 14 :
L’article 17du décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 est modifié et complété comme
suit :
«Art. 17 ─ Le comité consultatif comprend :
- le directeur général de l’institut, président ;
- un représentant de l’institut national du travail (I.N.T) ;

- un représentant de l’Institut national d’hygiène et de sécurité (I.N.H.S) ;

57
- un représentant de l’agence nationale de développement des ressources humaines
(A.N.D.R.H) ;
- une personne choisie en fonction de son expérience représentant l’institut national
- de la formation professionnelle (I.N.F.P) ;
- une personne choisie en fonction de son expérience représentant le centre national
- de l’enseignement professionnel par correspondance (C.N.E.P.C) ;
- une personne choisie en fonction de son expérience représentant le centre d’ étude
et de recherche sur les professions et qualification (C.E.R.P.E.Q) ;
- une personne choisie en fonction de son expérience représentant l’institut
national de la productivité et du développement industriel (I.N.P.E.D) ;
- une personne choisie en fonction de son expérience représentant le centre
national d’études et d’administration de l’entreprise (C.N.A.T.) ;
- une personne choisie en fonction de son expérience représentant de l’institut
supérieur de la gestion et de la planification (I.S.G.P) ;
- une personne choisie en fonction de son expérience représentant l’université de
la formation continue (U.F.C) ;
- une personne choisie en fonction de son expérience représentant le centre national
de l’enseignement généralisé (C.N.E.G) ;
- deux représentants élus des enseignants de l’institut.

Les membres du comité consultatif sont nommés par le ministre chargé de la formation
professionnelle, sur proposition de l’autorité dont ils relèvent pour une période de trois
(3) ans ».
ARTICLE 15 :
L’article 18 du décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 est modifié et complété comme suit :
«Art. 18 ─ Le comité consultatif établit son règlement intérieur. Il se réunit autant de fois que
nécessaire sur convocation de son président ou à la demande de la moitié de ses membres, au
moins une fois par trimestre ».

ARTICLE 16 :
L’article 19 du décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 est modifié et complété comme suit :
«Art. 19 ─ L’exercice financier de l’institut est ouvert le 1er janvier et clos le 31décembre de
chaque année.
La comptabilité est tenue en la forme commerciale conformément à l’ordonnance n° 75-35 du
29 avril 1975 portant plan comptable national.

LE BUDGET DE L’INSTITUT COMPORTE :

1- En recettes :
a- Recettes ordinaires :
- le produit lié à l’activité de l’institut.
b- Recettes extraordinaires :
- les contributions de l’Etat ;

- les dons et legs de l’Etat, des collectivités locales ou d’organismes nationaux


ou étrangers publics ou privés ;

58
- l’excédent éventuel de l’exercice précédent.
2- En dépenses :
- les dépenses d’équipement ;
- les dépenses de fonctionnement ;
- toutes autres dépenses nécessaires à la réalisation de son objet.
Le compte financier prévisionnel de l’institut est soumis, après délibération du conseil
d’administration, à l’approbation des autorités concernées dans les conditions prévues par la
réglementation en vigueur».
ARTICLE 17 :
L’article 23 du décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 est modifié et complété comme suit :
«Art. 23─ La tenue des écritures comptables et le maniement des fonds sont assurés par un
agent comptable désigné et agissant conformément aux dispositions des décrets n° 65-259 et
65-260 du 14 octobre 1965 susvisés ».
ARTICLE 18 :
L’article 24 du décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 est modifié et complété comme suit :
«Art. 24─ Le bilan et les comptes de fin d’année ainsi que le rapport annuel d’activité de
l’exercice écoulé, accompagnés des avis et des recommandations du conseil d’administration,
sont adressés aux autorités concernées dans les conditions prévues par la réglementation en
vigueur».
Titre III
Dispositions particulières

ARTICLE 19 :
Les relations de travail et les droits acquis à la date de la modification de la situation juridique
de l’institut subsistent entre cet institut et les personnels en fonction dans cet établissement qui
seront assujettis aux dispositions statutaires régissant l’institut à la date de publication du
présent décret au journal officiel de la République Algérienne Démocratique et Populaire.
ARTICLE 20 :
Les dispositions contraires au présent décret et notamment les articles 7, 9, 14, 20, 21, 22, 25,
26, 27, 28, et 29 du décret n° 81-393 du 26 décembre 1981 susvisé sont abrogées.
ARTICLE 21 :
Le présent décret sera publié au journal officiel de la République Algérienne Démocratique et
Populaire.

Fait à Alger, le 29 septembre 1990

Mouloud HAMROUCHE

59
DÉCRET EXÉCUTIF N° 91-519 DU 22 DÉCEMBRE 1991
MODIFIANT LE DÉCRET N° 81-392 DU 26 DÉCEMBRE 1981
PORTANT APPLICATION DES DISPOSITIONS DE LA LOI
N° 81- 07 DU 27 JUIN 1981 RELATIVE À L’APPRENTISSAGE,
MODIFIÉE ET COMPLÉTÉE, PAR LA LOI N° 90-34
DU 25 DÉCEMBRE 1990

Référence : J.O.R.A n° 68 du 25 décembre 1991.

Le Chef du Gouvernement,

Sur le rapport du Ministre de l’emploi et de la formation professionnelle,

- Vu la constitution, notamment ses articles 91-04 et 116,

- Vu la loi n° 81-07 du 27 juin 1981relative à l’apprentissage, modifiée et complétée par


la loi n° 90-34 du 25 décembre 1990,

- Vu la loi n° 90-11 du 21 avril 1990 relative aux relations de travail,

- Vu le décret n° 81-392 du 26 décembre 1981 portant application des dispositions de la loi


n° 81-07 du 27 juin 1981 relative à l’apprentissage,

- Vu le décret exécutif n° 90-64 du 13 février 1990 fixant les attributions du Ministre


délégué à la formation professionnelle,

- Vu le décret exécutif n° 90-117 du 21 avril 1990 portant statut particulier des travailleurs
du secteur de la formation professionnelle,

- Vu le décret exécutif n° 90-253 du 1er septembre 1990 érigeant les annexes du centre
national d’information et d’animation de la jeunesse en centres d’information et
d’animation de la jeunesse,

D E C R E T E

ARTICLE 1 :
L’article 12 du décret n° 81-392 susvisé est modifié comme suit :
«Art. 12─ En application de l’article 16 a) de la loi n° 81-07 du 27 juin 1981 susvisée, modifiée
et complétée, l’apprenti perçoit un présalaire versé par l’Etat d’un montant mensuel équivalent
à 15 % du salaire national minimum garanti (SNMG) durant une période allant de six à douze
mois ».

ARTICLE 2 :

60
L’article 15 du décret n° 81-392 susvisé est modifié comme sui t :
«Art. 15 ─ La commission communale d’apprentissage prévue à l’article 33 de la loi n° 81-07
du 27 juin 1981, modifiée et complétée par la loi n° 90-34 du 25 décembre 1990 susvisée, est
présidée par le président de la commission des affaires sociales et culturelles de l’assemblée
populaire communale ou par un des membres de l’exécution de ladite assemblée.
Elle comprend :
- un représentant du comité local d’insertion des jeunes (CLIJ), vice-président ;
- un représentant du centre de formation professionnelle et d’apprentissage
territorialement compétent ;
- un représentant du centre d’information et d’animation de la jeunesse (CIAJ) ;
- deux représentants des apprentis ;
- deux représentants des organismes employeurs.
La commission peut faire appel, pour l’entendre, à toute personne compétente en matière de
formation d’éducation et d’emploi ».

ARTICLE 3 :
Les dispositions des articles 12 et 15 du décret n° 81-392 du 26 décembre 1981 sont
abrogées.

ARTICLE 4 :
Le présent décret sera publié au journal officiel de la République Algérienne Démocratique et
Populaire.

Fait à Alger, le 22 décembre 1991.

Sid Ahmed GHOZALI

61
DÉCRET EXÉCUTIF N° 92-275 DU 06 JUILLET 1992
MODIFIANT ET COMPLEMENT LE DECRET N° 85-34 DU 9
FEVRIER 1985 FIXANT LES COTISATIONS DE SÉCURITÉ
SOCIALE POUR LES CATEGORIES PARTICULIERES
D’ASSURÉS SOCIAUX

Référence : J.O.R.A n° 52 du 08 juillet 1992.

Le Chef du Gouvernement,

Sur le rapport du Ministre de la santé et des affaires sociales,

- Vu la constitution, notamment ses articles 81-04 et 116 ;

- Vu la loi n° 83-11 du 02 juillet 1983 relative aux assurances sociales, notamment ses
articles 3,5,6,68,70,73 et 75 ;

- Vu la loi n° 83-12 du 02 juillet 1983 relative à la retraite, notamment son article 48 ;

- Vu la loi n° 83-13 du 02 juillet 1983 relative aux accidents du travail et aux maladies
professionnelles, notamment ses articles 4,5 et 78 ;

- Vu la loi n° 90-34 du 25 décembre 1990 modifiant et complétant la loi n° 81-07 du 27


Juin
1981 relative à l’apprentissage ;

- Vu la décret n° 85-33 du 9 février 1985 fixant les cotisations de sécurité sociale pour les
catégories particulières d’assurés sociaux, notamment son article 3 ;

- Vu le décret présidentiel n° 91-198 du 5 juin 1991 portant nomination du chef


du Gouvernement ;

- Vu le décret exécutif n° 90-162 du 2 juin 1990 fixant les attributions du ministre des
affaires sociales ;

D E C R E T E

ARTICLE 1 :
Les dispositions du paragraphe premier de l’article 1 er du décret n° 85-34 du 9 février 1985
susvisé sont complétées par les dispositions du dernier tiret suivant :
« les apprentis percevant une rémunération égale ou supérieure à la moitié du salaire national
minimum garanti ».

62
ARTICLE 2 :
Les dispositions du premier tiret du paragraphe V de l’article 1 er sont modifiées et complétées
par les dispositions suivantes :

« les apprentis percevant une rémunération inférieure à la moitié du salaire national minimum
garanti ».

ARTICLE 3 :
Le présent décret sera publié au journal officiel de la république algérienne démocratique et
populaire ».

Fait à Alger, le 6 Juillet 1992.

Sid Ahmed Ghozali

63
DÉCRET EXÉCUTIF N° 94-456 DU 16 RAJAB 1415
CORRESPONDANT AU 20 DÉCEMBRE 1994 PORTANT
APPLICATION DES DISPOSITIONS DE L’ARTICLE 3
DE LA LOI N° 90-34 DU 25 DÉCEMBRE 1990 MODIFIANT
ET COMPLETANT LA LOI N° 81-07 DU 27 JUIN 1981
RELATIVE À L’APPRENTISSAGE

Référence : J.O.R.A n° 85 du 26 décembre 1994.

Le Chef du Gouvernement,

Sur le rapport du ministre de la formation professionnelle ;

- Vu la constitution, notamment ses articles 81-4° et 116 (alinéa 2) ;

- Vu la plate - forme portant consensus national sur la période transitoire ;

- Vu la loi n° 90-03 du 6 février 1990 relative à l’inspection du travail ;

- Vu la loi n° 90-08 du 7 avril 1990 relative à la commune ;

- Vu la loi n° 90-11 du 21 avril 1990, relative aux relations de travail ;

- Vu la loi n° 90-21 du 15 août 1990 relative à la comptabilité publique ;

- Vu la loi n° 90-34 du 25 décembre 1990 modifiant et complétant la loi n° 81-07


du 27 juin 1981 relative à l’apprentissage ;

- Vu le décret n°81-392 du 26 décembre 1981 modifié et complété par le décret


exécutif n° 91-519 du 22 décembre 1991 portant application de la loi n° 81-07 du 27 juin
1981 modifiée et complétée relative à l’apprentissage ;

- Vu le décret présidentiel n° 94-92 du 30 Chaoual 1414 correspondant au 11 avril


1994 portant nomination du chef de gouvernement.

- Vu le décret présidentiel n° 94-93 du 4 Dhou-El –Kaada 1414 correspondant au 15


avril 1994 portant nomination des membres du gouvernement ;

- Vu le décret exécutif n° 90-117 du 21 avril 1990 portant statut particulier des


travailleurs du secteur de la formation professionnelle ;

- Vu le décret exécutif n° 93-60 du 27 février 1993 fixant les attributions du ministre


de la formation professionnelle.

64
D E C R E T E

ARTICLE 1 :
Le présent décret a pour objet de fixer les conditions de participation des établissements et
organismes publics à caractère administratif à la formation des jeunes par le biais de
l’apprentissage en application des dispositions de l’article 3 de la loi n° 90-34 du 25 décembre
1990 susvisée.

ARTICLE 2 :
Le dispositif réglementaire régissant l’apprentissage est applicable aux établissements et
organismes publics à caractère administratif.
Un arrêté du ministre chargé de la formation professionnelle fixera la liste des spécialités
donnant lieu à une formation par apprentissage auprès des établissements et organismes
publics à caractère administratif.

ARTICLE 3 :
Les crédits nécessaires à la réalisation de la formation par apprentissage sont inscrits aux
budgets de fonctionnement des établissements et organismes publics à caractère administratif
concernés.

ARTICLE 4 :
Le présent décret sera publié au journal officiel de la République Algérienne Démocratique et
Populaire.

Fait à Alger, le 16 Rajab 1415 correspondant


au 20 décembre 1994.

Mokdad SIFI

65
DÉCRET EXÉCUTIF N° 95-31 DU 16 CHAÂBANE 1415
CORRESPONDANT AU 18 JANVIER 1995 MODIFIANT ET
COMPLÉTANT LE DÉCRET EXÉCUTIF N° 91-519 DU 22
DÉCEMBRE 1991 PORTANT APPLICATION DES
DISPOSITIONS DE LA LOI N° 81-07 DU 27 JUIN 1981
RELATIVE À L’APPRENTISSAGE

Référence : J.O.R.A n° 04 du 29 janvier 1995.

Le Chef du Gouvernement,
Sur le rapport du ministre de la formation professionnelle,

- Vu la constitution, notamment ses articles 81-4° et 116 (alinéa 2),

- Vu la plate - forme portant consensus national sur la période transitoire,

- Vu la loi n° 81-07 du 27 juin 1981 relative à l’apprentissage, modifiée et complétée


par la loi n°90-34 du 25 décembre 1990,

- Vu la loi n° 90-03 du 6 février 1990 relative à l’inspection du travail,

- Vu la loi n°90-08 du 7 avril 1990 relative à la commune,

- Vu la loi n° 90-11 du 21 avril 1990, relative aux relations de travail,

- Vu la loi n° 90-21 du 15 août 1990 relative à la comptabilité publique,

- Vu le décret n°81-392 du 26 décembre 1981 modifié et complété par le décret exécutif n°


91-519 du 22 décembre 1991 portant application de la loi n° 81-07 du 27 juin 1981
modifiée et complétée relative à l’apprentissage,

- Vu le décret présidentiel n° 94-92 du 30 Chaoual 1414 correspondant au 11 avril 1994


portant nomination du chef de gouvernement.

- Vu le décret présidentiel n° 94-93 du 4 Dhou-El –Kaada 1414 correspondant au 15 avril


1994 portant nomination des membres du gouvernement.

- Vu le décret exécutif n° 90-117 du 21 avril 1990 portant statut particulier des travailleurs
du secteur de la formation professionnelle.

- Vu le décret exécutif n° 90-253 du 1 er septembre 1990 érigeant les annexes du centre


national d’information et d’animation de la jeunesse,

- Vu le décret exécutif n° 93-60 du 27 février 1993 fixant les attributions du ministre de la


formation professionnelle.

D E C R E T E

ARTICLE 1 :

66
Le présent décret a pour objet de modifier et compléter le décret exécutif n° 91-519 du 22
décembre 1991, susvisé.
ARTICLE 2 :
L’article 1er du décret exécutif n° 91-519 du 22 décembre 1991 susvisé est modifié et
complété comme suit :
«Art. 1er ─ En application de l’article 16 de la loi n° 81-07 du 27 juin 1981, susvisée, modifiée et
complétée, l’apprenti perçoit un présalaire versé par l’Etat d’un montant mensuel équivalent à
15 % du salaire national minimum garanti (SNMG) durant une période de six (6) mois pour les
formations, d’une durée égale ou inférieure à vingt quatre (24) mois, et de douze (12) mois,
pour les formations d’une durée supérieure à vingt quatre (24) mois».

ARTICLE 3 :
L’article 2 du décret exécutif n° 91-519 du 22 décembre 1991 susvisé est modifié et
complété comme suit :
«Art. 2 ─ La commission communale d’apprentissage prévue à l’article 33 de la loi n° 81-
07 du 27 juin 1981 modifiée et complétée, est présidée par le président de la commission des
affaires sociales et culturelles de l’assemblée populaire communale ou par un des membres de
l’exécutif de ladite assemblée.

Elle comprend :
- un représentant du comité local d’insertion des jeunes (CLIJ) vice-président ;
- un représentant du centre de formation professionnelle et d’apprentissage
territorialement compétent ;
- un représentant du centre d’information et d’animation de la jeunesse(CIAJ) ;
- un représentant du secteur de l’éducation nationale ;
- un représentant des organismes employeurs du secteur public ;
- un représentant des organismes employeurs du secteur privé ;
- un représentant des apprentis du secteur public ;
- un représentant des apprentis du secteur privé ;
La commission peut faire appel, à toute personne compétente en matière de formation,
d’éducation et d’emploi ».

ARTICLE 4 :
La composition de la commission communale de l’apprentissage citée ci-dessus, peut être
modifiée par arrêté conjoint du ministre chargé de la formation professionnelle et du ministre
chargé des collectivités locales.
ARTICLE 5 :
Le présent décret sera publié au journal officiel de la République Algérienne Démocratique et
Populaire.
Fait à Alger, le 16 Chaâbane1415 correspondant
au 18 janvier 1995

Mokdad SIFI

67
DÉCRET EXÉCUTIF N° 98-113 DU 18 AVRIL
1998 FIXANT LES MODALITÉS DE
FONCTIONNEMENT DU COMPTE D’AFFECTATION
SPÉCIALE N° 302-091 INTITULÉ FONDS DE LA
PROMOTION DE L’APPRENTISSAGE

Référence : J.O.R.A n° 23 du 19 avril 1998.

Le Chef du Gouvernement,

Sur le rapport du Ministre des finances et du ministre du travail, de la protection sociale et de


la formation professionnelle,

- Vu la constitution, notamment ses articles 85-4° et 125 (alinéa 2),

- Vu la loi n° 84-17 du 7 juillet 1984, modifiée et complétée, relative aux lois de


finances,

- Vu la loi n° 90-21 du 15 août 1990 relative à la comptabilité publique,

- Vu la loi n° 97-02 du 2 Ramadhan 1418 correspondant au 31 décembre 1997 portant loi


de finances pour 1998, notamment son article 87,

- Vu le décret présidentiel n° 97-230 du 19 Safar 1418 correspondant au 24 juin 1997


portant nomination du Chef du Gouvernement,

- Vu le décret présidentiel n° 97-231 du 20 Safar 1418 correspondant au 25 juin 1997


portant nomination des membres du Gouvernement,

- Vu le décret exécutif n° 96-406 du 8 Rajab 1417 correspondant au 19 novembre 1996


fixant les attributions du ministre du travail, de la protection sociale et de la formation
professionnelle,

D E C R E T E

ARTICLE 1 :
En application des dispositions de l’article 87 de la loi n° 97-02 du 2 Ramadhan 1418
correspondant au 31 décembre 1997, susvisée, le présent décret a pour objet de fixer les
modalités de fonctionnement du compte d’affectation spéciale n° 302-091 intitulé ‘’Fonds de la
promotion de l’apprentissage’’.

ARTICLE 2 :
Le compte n° 302-091 est ouvert dans les écritures du trésorier principal.
Le Ministre chargé de la formation professionnelle est ordonnateur principal de ce compte.

ARTICLE 3 :
Le compte n° 302-091 retrace :

68
En recettes :

- les contributions éventuelles de l’Etat et/ou des collectivités territoriales ;


- les produits de la taxe d’apprentissage ;
- les apports obtenus des autres fonds ;
- les dons et legs.
En dépenses :
- les contributions ou subventions destinées à la prise en charge des actions de formation
par apprentissage.

ARTICLE 4 :
Les modalités d’application du présent décret seront précisées, en tant que de besoin, par le
ministre chargé des finances.

ARTICLE 5 :
Le présent décret sera publié au journal officiel de la République Algérienne Démocratique
et Populaire.

Fait à Alger, le 21 Dhou-El-Hidja 1418 correspondant


au 18 avril 1998

Ahmed OUYAHIA

69
DÉCRET EXÉCUTIF N° 98-149 DU 13 MAI 1998 FIXANT LES
CONDITIONS ET MODALITÉS D’APPLICATION DES
ARTICLES 55 ET 56 DE LA LOI N° 97-02 DU 2 RAMADHAN 1418
CORRESPONDANT AU 31 DÉCEMBRE 1997 PORTANT LOI DE
FINANCES POUR 1998, RELATIFS RESPECTIVEMENT À LA
TAXE DE FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE ET À
LA TAXE D’APPRENTISSAGE

Référence : J.O.R.A n° 31 du 17 mai 1998.

Le Chef du Gouvernement,
Sur le rapport du ministre des finances et du ministre du travail, de la protection
sociale et de la formation professionnelle,

- Vu la constitution, notamment ses articles 85-4° et 125 (alinéa 2),


- Vu la loi n° 81-07 du 27 juin 1981, modifiée et complétée, relative à
l’apprentissage,
- Vu la loi n° 84-17 du 7 juillet 1984, modifiée et complétée, relative aux lois de
finances,
- Vu la loi n° 88-01 du 12 janvier 1988, modifiée et complétée, portant loi d’orientation
sur les entreprises publiques économiques,
- Vu la loi n° 90-11 du 21 avril 1990, modifiée et complétée, relative aux relations de
travail,
- Vu la loi n° 97-02 du 2 Ramadhan 1418 correspondant au 31 décembre 1997 portant
loi de finances pour 1998, notamment ses articles 55 et 56,

- Vu l’ordonnance n° 97-03 du 2 Ramadhan 1417 correspondant au 11 janvier 1997


fixant la durée légale du travail,

- Vu le décret n° 64-214 du 3 août 1964 portant obligation aux entreprises de posséder


un service de formation professionnelle et de promotion ouvrière,
- Vu le décret n° 82-298 du 4 septembre 1982 relatif à l’organisation et au financement
de la formation professionnelle en entreprise,
- Vu le décret n° 82-299 du 4 septembre 1982 relatif aux modalités de sanction de la
formation professionnelle en entreprise,
- Vu le décret présidentiel n° 97-230 du 19 Safar 1418 correspondant au 24 juin 1997
portant nomination du chef du gouvernement,

- Vu le décret présidentiel n° 97-231 du 20 Safar 1418 correspondant au 25 juin 1997 fixant


le salaire national minimum garanti,
- Vu le décret exécutif n°97-152 du 3 Moharram 1418 correspondant au 10 mai 1997 fixant
le salaire national minimum garanti ;

D E C R E T E

70
ARTICLE 1 :
Le présent décret a pour objet de fixer les conditions et modalités d’application des articles 55
et 56 de la loi n° 97-02 du 2 Ramadhan 1418 correspondant au 31 décembre 1997 portant loi de
finances pour 1998 relatifs respectivement à la taxe de formation professionnelle continue et à
la taxe d’apprentissage.

ARTICLE 2 :
Sont soumis à la taxe de formation professionnelle continue, les organismes employeurs
prévus par les décrets n° 82-298 et n° 82-299 du 4 septembre 1982 susvisés, à l’exclusion des
institutions et administrations publiques.

ARTICLE 3 :
Sont soumis à la taxe d’apprentissage, les organismes employeurs prévus par la loi n° 81-
07 du 27 juin 1981, modifiée et complétée, susvisée, à l’exclusion des institutions et
administrations publiques.

ARTICLE 4 :
Les taxes ci-dessus citées sont dues lorsque les employeurs visés aux articles 2 et 3 du présent
décret n’ont pas consacré un montant au moins égal à 0,5 % de la masse salariale annuelle aux
actions de formation professionnelle continue, et un montant au moins égal à 0,5 % de la
masse salariale annuelle aux actions d’apprentissage.

ARTICLE 5 :
Les montants dus au titre des taxes susvisées sont déterminés selon l’effort consenti par les
employeurs aux actions de formation professionnelle continue et d’apprentissage.
L’effort est apprécié en matière de formation professionnelle continue, d’après le volume
horaire consacré à la formation par catégorie socio-professionnelle.
L’effort en matière d’apprentissage est apprécié d’après les quotas fixés par la loi n° 81-07 du
27 juin 1981, modifiée et complétée, susvisée.
Les quotités sont déterminées par les services chargés de la formation professionnelle
territorialement compétents dans les limites de 0,5% de la masse salariale annuelle pour
chacune des deux taxes.
Les modalités de détermination des quotités sont fixées par arrêté du ministre chargé de la
formation professionnelle.

ARTICLE 6 :
Les services chargés de la formation professionnelle territorialement compétents délivrent au
terme de chaque semestre aux organismes employeurs, une attestation en double exemplaire
pour chacun des deux modes de formation dont les modèles sont fixés par arrêté du ministre
chargé de la formation professionnelle, retraçant les quotités retenues au titre de la période en
cours.
Un exemplaire de chaque type d’attestation est déposé au moment du paiement auprès de la
recette des impôts.
A défaut, ces taxes sont acquittées au taux plein.

ARTICLE 7 :
71
Le recouvrement de la taxe de formation professionnelle continue et de la taxe de
l’apprentissage obéit aux mêmes règles applicables en matière de versement forfaitaire.

ARTICLE 8 :
Les services compétents de l’administration fiscale sont chargés du recouvrement de ces taxes.

ARTICLE 9 :
Ces taxes n’obéissent pas aux règles d’exonération prévues par la législation en vigueur et ne
sont pas déductibles de l’assiette de l’impôt sur le revenu global ou les bénéfices des sociétés.

ARTICLE 10 :
Le produit de la taxe de formation professionnelle continue est versé au compte d’affectation
spéciale n° 302-090 intitulé ‘’Fonds de promotion de la formation professionnelle continue’’
institué par l’article 86 de la loi n° 97-02 du 2 Ramadhan 1418 correspondant au 31 décembre
1997 susvisée.

ARTICLE 11 :
Le produit de la taxe d’apprentissage est versé au compte d’affectation spéciale n° 302-091
intitulé ‘’Fonds de promotion de l’apprentissage’’ institué par l’article 87 de la loi n° 97-02 du 2
Ramadhan 1418 correspondant au 31 décembre 1997 susvisée.

ARTICLE 12 :
A titre transitoire et pour le premier semestre de l’année 1998, les montants des deux (2) taxes
visées ci-dessus doivent être versés intégralement pour la période considérée.
La régularisation par rapport au taux réel consenti s’effectuera au cours du second semestre.

ARTICLE 13 :
Le présent décret sera publié au journal officiel de la République Algérienne Démocratique et
Populaire.

Fait à Alger, le 16 Moharram 1419 correspondant


au 13 mai 1998

Ahmed OUYAHIA

72
DÉCRET EXÉCUTIF N° 98-355 DU 10 NOVEMBRE 1998
PORTANT CRÉATION, ORGANISATION ET
FONCTIONNEMENT DU FONDS NATIONAL DE
DÉVELOPPEMENT DE L’APPRENTISSAGE ET DE LA
FORMATION CONTINUE

Référence : J.O.R.A n° 84 du 11novembre 1988.

Le Chef du Gouvernement ,
Sur le rapport du ministre du travail, de la protection sociale et de la formation professionnelle ;

- Vu la constitution, notamment ses articles 85-4° et 125 (alinéa 2) ;

- Vu l’ordonnance n° 75-35 du 29 avril 1975 portant plan comptable national ;

- Vu la loi n° 81-07 du 27 juin 1981, modifiée et complétée, relative à l’apprentissage et


l’ensemble des textes pris pour son application ;

- Vu la loi n° 88-01 du 12 janvier 1988, modifiée, portant loi d’orientation sur les entreprises
publiques économiques ;

- Vu la loi n° 90-11 du 21 avril 1990, modifiée et complétée, relative aux relations de


travail ;

- Vu la loi n° 91-08 du 27 avril 1991 relative à la profession d’expert comptable, de


commissaire aux comptes et de comptable agrée ;

- Vu l’ordonnance n° 97-03 du 2 Ramadhan 1417 correspondant au 11 janvier 1997 fixant la


durée légale du travail ;

- Vu la loi n° 97-02 du 2 Ramadhan 1418 correspondant au 31 décembre 1997 portant loi de


finances pour 1998 ;

- Vu la loi n° 98-08 du 12 Rabie- Ethani 1419 correspondant au 5 août 1998 portant loi de
finances complémentaire pour 1998 ;

- Vu le décret n° 64-214 du 3 août 1964 portant obligation aux entreprises de posséder un


service de formation professionnelle et de promotion ouvrière ;
- Vu le décret n° 82-298 du 4 septembre 1982 relatif à l’organisation et au financement de la
formation professionnelle en entreprise,
- Vu le décret n° 82-299 du 4 septembre 1982 relatif aux modalités des sanctions de la
formation professionnelle en entreprise,

73
- Vu le décret n° 82-300 du 4 septembre 1982 fixant les conditions de recrutement, d’activité
et de rémunération du formateur en entreprise,

- Vu le décret n° 97-230 du 19 Safar 1418 correspondant au 24 juin 1997 portant nomination


du Chef du Gouvernement,

- Vu le décret présidentiel n° 97-231 du 20 Safar 1418 correspondant au 25 juin 1997 portant


nomination des membres du Gouvernement.

- Vu le décret exécutif n° 91-141 du 11 mai 1991 fixant les conditions de création et de


contrôle des établissements agrées de formation professionnelle,

- Vu le décret exécutif n° 92-09 du 9 janvier 1992 relatif aux modalités d’homologation des
formations et d’évaluation des acquis professionnels,

- Vu le décret exécutif n° 96-406 du 8 Rajab 1417 correspondant au 19 novembre 1996 fixant


les attributions du ministre du travail, de la protection sociale et de la formation
professionnelle.

D E C R E T E
Chapitre I
Objet – Siège – Missions

ARTICLE 1 :
En application des dispositions des articles 86 et 87 de la loi n° 97-02 du 2 Ramadhan 1418
correspondant au 31 décembre 1997 portant loi de finances pour 1998, modifiée et complétée
par les dispositions de la loi n° 98-08 du 12 Rabie-Ethani 1419 correspondant au 5 août 1998
portant loi de finances complémentaire pour 1998, il est créé sous la dénomination de fonds
national de développement de l’apprentissage et de la formation continue par abréviation
‘’FNAC’’ ci-après désigné ‘’le fonds’’ un organisme public à caractère spécifique régi par les
dispositions du présent décret.

ARTICLE 2 :
Placé sous la tutelle du ministre chargé de la formation professionnelle, le fonds est doté de la
personnalité morale et de l’autonomie financière.

ARTICLE 3 :
Le siège du fonds est fixé à Alger, il peut être transféré en tout autre lieu du territoire national
par décret exécutif pris sur proposition du ministre chargé de la formation professionnelle.
Il peut être créé par voie d’arrêté toute antenne régionale ou locale du fonds.

ARTICLE 4 :
Sans préjudice des dispositions relatives aux missions des établissements publics de formation
professionnelle, le fonds a pour missions :

74
- de gérer, conformément à la législation et la réglementation en vigueur, les
ressources financières mises à sa disposition,
- d’étudier et de traiter des projets de programmes de formation proposés au
financement par le fonds,
- de se prononcer sur l’éligibilité des projets de programmes d’apprentissage ou de
formation continue, proposés au financement et présentés conformément aux
procédures définies en la matière.
- de définir les modalités et conditions de mise en œuvre des programmes de
formation retenue,
- de financer les actions d’information et d’orientation concourant au développement
de la formation professionnelle continue et de l’apprentissage ;
- de financer, en partenariat avec les fonds existants, des actions de formation en
apprentissage et /ou de formation continue ;
- d’entreprendre toutes enquêtes sur l’évaluation des programmes de formation mis
en œuvre ;
- d’engager toute action visant la promotion et la valorisation de l’apprentissage et de
la formation continue.

Chapitre II
Organisation - Fonctionnement

ARTICLE 5 :
Le fonds est administré par un conseil d’orientation et dirigé par un directeur général.
Le fonds est doté d’un comité de surveillance.

Section 1
Le Conseil d’orientation
ARTICLE 6 :
Le conseil d’orientation est composé des membres suivants :
- le ministre chargé de la formation professionnelle ou son représentant, président ;
- deux (02) représentants du ministre chargé des finances ;
- un représentant du ministre chargé de l’intérieur et des collectivités locales ;
- un représentant du ministre chargé de l’industrie ;
- un représentant du ministre chargé de l’énergie ;
- un représentant du ministre chargé du tourisme et de l’artisanat ;
- un représentant de la chambre nationale de commerce et de l’industrie ;
- un représentant de la chambre nationale des métiers et de l’artisanat ;
- un représentant de la chambre nationale de l’agriculture ;
- un représentant de l’organisation syndicale des travailleurs ;
- un représentant des entreprises publiques ;

- un représentant du patronat privé ;

75
- un représentant des établissements chargés de l’ingénierie pédagogique de la
formation professionnelle ;
- un représentant des établissements agrées de formation professionnelle.
Le conseil d’orientation peut faire appel à toute personne compétente susceptible de
l’éclairer dans ses délibérations.

ARTICLE 7 :
Le directeur général assiste aux réunions du conseil d’orientation avec voix consultative et
assure le secrétariat du conseil.

ARTICLE 8 :
Les membres du conseil d’orientation sont nommés par arrêté du ministre chargé de la
formation professionnelle sur proposition des autorités dont ils relèvent et ce pour une période
de trois (03) années renouvelables.
Le mandat des membres nommés en raison de leurs fonctions ou de leur qualité, cesse avec
celles-ci.
En cas de vacance d’un siège, il est procédé dans les mêmes formes à la désignation d’un
nouveau membre pour la période restante du mandat à courir.

ARTICLE 9 :
Le conseil d’orientation délibère et se prononce sur toutes les questions intéressant le fonds,
notamment :
- l’organisation interne du fonds et son règlement intérieur ;
- le programme d’activité du fonds ;
- le plan annuel de financement des actions de formation ;
- le budget prévisionnel du fonds ;
- le bilan, les comptes de fin d’année ainsi que le rapport annuel d’activité ;
- l’acceptation des dons et legs ;
- les conditions générales de passation des marchés, contrats, accords, conventions et
autres transactions engageant le fonds ;
- la création éventuelle d’antennes régionales ou locales.
ARTICLE 10 :
Le conseil d’orientation se réunit au moins une fois par trimestre sur convocation de son
président.
Il peut en outre, se réunir en session extraordinaire sur convocation de son président, ou sur
proposition des deux tiers (2/3) de ses membres.

ARTICLE 11 :
L’ordre du jour des réunions du conseil d’orientation est fixé par le président sur
proposition du directeur général.
Les convocations, accompagnées de l’ordre du jour, sont adressées aux membres du conseil
d’orientation au moins dix (10) jours avant la date prévue pour la réunion.

ARTICLE 12 :

76
Le conseil d’orientation ne peut délibérer valablement que si les deux tiers (2/3) au moins de
ses membres sont présents.
Si le quorum n’est pas atteint, le conseil d’orientation est de nouveau convoqué dans les huit
(08) jours qui suivent et délibère valablement quel que soit le nombre des membres présents.

ARTICLE 13 :
Les délibérations du conseil d’orientation donnent lieu à l’établissement de procès– verbaux,
numérotés et répertoriés sur un registre Ad-hoc et signés par le président.
Les procès-verbaux sont transmis au ministre chargé de la formation professionnelle dans la
semaine qui suit leur adoption.

ARTICLE 14 :
Les délibérations sont réputées approuvées trente (30) jours après leur transmission au
ministre chargé de la formation professionnelle, sauf opposition expresse notifiée dans ce
délai.
Toutefois, les délibérations du conseil d’orientation relatives à l’organisation des structures du
fonds et au budget prévisionnel ne sont exécutoires qu’après leur approbation expresse par le
ministre chargé de la formation professionnelle.

ARTICLE 15 :
Le conseil d’orientation désigne un commissaire aux comptes et fixe sa rémunération
conformément à la réglementation en vigueur.

ARTICLE 16 :
Le mandat des membres du conseil d’orientation ne donne lieu à aucune rémunération ;
cependant ils peuvent bénéficier du remboursement des frais encourus lors de l’exercice de
leurs missions et dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur.

Section 2
Le Directeur général

ARTICLE 17 :
Le directeur général du fond est nommé par décret exécutif sur proposition du ministre
chargé de la formation professionnelle. Il est mis fin à ses fonctions dans les mêmes formes.
La fonction de directeur général du fonds est classée par référence à la fonction supérieure de
l’Etat de directeur de l’administration centrale.

ARTICLE 18 :
Le directeur général est chargé de :
- assurer l’exécution des décisions du conseil d’orientation ;
- veiller à la réalisation des objectifs assignés au fonds conformément au programme
approuvé par le conseil d’orientation ;
- élaborer et soumettre à l’approbation du conseil d’orientation le projet de règlement
intérieur du fonds et veille au respect de son application ;

- préparer et proposer un ordre du jour au président du conseil d’orientation ;

77
- préparer et soumettre à l’approbation du conseil d’orientation les états prévisionnels
des recettes et des dépenses et en assurer l’exécution en sa qualité d’ordonnateur ;
- assurer le fonctionnement des services et exercer l’autorité hiérarchique sur l’ensemble
du personnel du fonds ;
- nommer le personnel dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur,
- assurer la représentation du fonds à l’égard des tiers et signer tout acte engageant le
fonds dans le cadre de la réglementation en vigueur ;
- ester en justice et prendre toute mesure conservatoire ;
- dresser et soumettre à l’approbation du conseil d’orientation le bilan et les comptes de
résultats, ainsi que le rapport annuel d’activité.

Section 3
Le Comité de surveillance

ARTICLE 19 :
Le comité de surveillance du fonds est composé d’un président et de trois (3) membres
désignés par le conseil d’orientation en son sein.
Il se réunit régulièrement à la fin de chaque trimestre et en tout état de cause avant chaque
session du conseil.

ARTICLE 20 :
Le comité de surveillance est chargé d’exercer pour le compte du conseil d’orientation le
contrôle à posteriori de la mise en œuvre de ses délibérations.
Il formule toutes observations ou recommandations utiles quant aux meilleures modalités
de mise en œuvre des programmes et projets engagés par le fonds.
Il donne un avis sur les rapports périodiques d’avancement du programme arrêté par le
fonds.
Il présente au conseil d’orientation ses observations et recommandations sur le budget
prévisionnel.

ARTICLE 21 :
Le comité de surveillance peut se faire assister par toute personne susceptible de l’éclairer
pour l’accomplissement de ses missions.

Section 4
Dispositions financières
ARTICLE 22 :
Pour l’exécution de ses missions, le fonds dispose :

- d’un budget de fonctionnement,


- d’un budget pour le financement des opérations rentrant dans le cadre de ses
missions.

ARTICLE 23 :

78
Les ressources du fonds sont constituées par les prélèvements ordonnés par le ministre
chargé de la formation professionnelle sur les comptes d’affectation spéciale concernés.
ARTICLE 24 :
Le budget de fonctionnement du fonds est alimenté sur la base d’un état prévisionnel, par les
ressources visées à l’article 23 ci-dessus.
Le fonds est doté au titre de sa première année d’exercice d’une subvention initiale.
ARTICLE 25 :
La comptabilité du fonds est tenue en la forme commerciale conformément à la législation et la
réglementaire en vigueur.
ARTICLE 26 :
Le projet de programme d’action et le budget prévisionnel du fonds sont soumis, après
délibération du conseil d’orientation, à l’approbation du ministre chargé de la formation
professionnelle avant le début de l’exercice considéré dans les conditions prévues par la
réglementation en vigueur.
ARTICLE 27 :
Le bilan, les comptes de fin d’année et le rapport annuel d’activité accompagnés des avis et
recommandations du conseil d’orientation sont adressés au ministre chargé de la formation
professionnelle et au ministre chargé des finances dans les conditions prévues par la
réglementation en vigueur.
ARTICLE 28 :
Le fonds est soumis au contrôle prévu par la législation et la réglementation en vigueur.
ARTICLE 29 :
Le présent décret sera publié au journal officiel de la République Algérienne Démocratique et
Populaire.

Fait à Alger, le 20 Radjab 1419 correspondant


au 10 novembre 1998.

Ahmed OUYAHIA

79
DÉCRET EXÉCUTIF N° 98-362 DU 15 NOVEMBRE 1998
MODIFIANT ET COMPLÉTANT LE DÉCRET EXÉCUTIF N°
98-113 DU 21 DHOU- EL-HIDJA 1418 CORRESPONDANT AU
18 AVRIL 1998 FIXANT LES MODALITÉS DE
FONCTIONNEMENT DU COMPTE D’AFFECTATION
SPÉCIALE N° 302-091 INTITULÉ « FONDS DE LA
PROMOTION DE L’APPRENTISSAGE »

Référence : J.O.R.A n° 86 du 18 novembre 1998.

Le Chef du Gouvernement,
Sur le rapport conjoint du Ministre des finances et du ministre du travail, de la protection
sociale et de la formation professionnelle,

- Vu la constitution, notamment ses articles 85-4° et 125 (alinéa 2),


- Vu la loi n° 84-17 du 7 juillet 1984, modifiée et complétée, relative aux lois de finances,
- Vu la loi n° 90-21 du 15 août 1990 relative à la comptabilité publique,
- Vu la loi n° 97-02 du 2 Ramadhan 1418 correspondant au 31 décembre 1997 portant loi
de finances pour 1998, notamment son article 87,
- Vu la loi n° 98-08 du 12 Rabie Ethani 1419 correspondant au 5 août 1998 portant loi de
finances complémentaire pour 1998, notamment son article 6,
- Vu le décret présidentiel n° 97-230 du 19 Safar 1418 correspondant au 24 juin 1997
portant nomination du Chef du Gouvernement,
- Vu le décret présidentiel n° 97-231 du 20 Safar 1418 correspondant au 25 juin1997
portant nomination des membres du Gouvernement,
- Vu le décret exécutif n° 96-296 du 24 Rabie-Ethani 1417 correspondant au 8 septembre
1996 portant création et fixant les statuts de l’agence nationale de soutien à l’emploi des
jeunes,
- Vu le décret exécutif n° 98-113 du 21 Dhou El Hidja 1418 correspondant au 18 avril 1998
fixant les modalités de fonctionnement du compte d’affectation spéciale n° 302-091
intitulé « Fonds de la promotion de l’apprentissage »,

D E C R E T E

ARTICLE 1 :
Les dispositions de l’article 3 du décret exécutif n° 98-113 du 21 Dhou El-Hidja 1418
correspondant au 18 avril 1998 susvisé, sont modifiées et complétées comme suit :
« Art. 3 ─ Le compte n° 302-091 recrute :
En recettes :
- ……………… (sans changement)…………………………

80
En dépenses :
- ……………… (sans changement)…………………………
- Les frais de gestion liés à la mise en œuvre des programmes de l’apprentissage.
- La gestion du compte d’affectation spéciale précité est confiée à un organisme national
à caractère spécifique prévu à l’article 6 de la loi n° 98-08 du 12 Rabie Ethani 1419
correspondant au 5 août 1998 susvisée.
- ……………..(Le reste sans changement) ».

ARTICLE 2 :
Le présent décret sera publié au journal officiel de la République Algérienne Démocratique et
Populaire.

Fait à Alger, le 25 Radjab 1419 correspondant au


15 novembre 1998.

Ahmed OUYAHIA

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81

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