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GRALL TERM SEN/ELEEC

Killian 25/05/2016

TP N°1 : Linux Ubuntu Server : Serveur DNS Secondaire :


Etape N°1 : Installation des paquets du serveur DNS :
L’installation d’Ubuntu Serveur terminée (choix de la langue, configuration du clavier, …) je vais
vérifier que la machine ai bien pris en compte la configuration réseau, j’utilise donc la commande
« ifconfig » qui est l’équivalent d’« ipconfig » sur Windows, la commande m’affiche donc la
configuration de ma carte réseau, la configuration étant correcte je vais pouvoir télécharger les
paquets nécessaires à la mise en place du Serveur DNS.

Pour être sûr de ma configuration j’effectue un « ping » vers la passerelle, le « ping » s’effectue
sans problème, j’ai donc bel et bien accès à Internet.

Avant de télécharger les paquets nécessaires à la mise en place du Serveur DNS, je mets à jour la
machine (mise à jour des paquets déjà présents) en utilisant la commande :

Les paquets étant maintenant à jour, je vais pouvoir télécharger et installer le paquet « bind9 »
(Berkeley Internet Name Deamon) qui contient le service DNS, j’utilise la commande « apt-get
install » :

Etape N°2 : Configuration du réseau :


Le paquet étant téléchargé et installé, je peux maintenant modifier l’interface de ma carte réseau
afin de quitter le réseau du Lycée et de passer sur notre réseau local (SEN). Pour se faire, il faut
modifier le fichier « interfaces » qui se trouve à l’arborescence « /etc/network/ » mais j’effectue
d’abord une sauvegarde de ce fichier sous un autre nom au cas où l’on aurait besoin de remettre
la configuration d’origine. J’utilise donc la commande « cp » qui permet de copier et j’y indique
le même nom de fichier avec «. old » à la fin pour ancien.

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Le fichier copié, je modifie maintenant le fichier « interfaces » avec la commande « nano » qui
me permet d’éditer le fichier.

Dans ce fichier, j’y indique la configuration suivante (IP, passerelle, masque de sous-réseau, …) :

Maintenant que mon fichier est configuré, je vais pouvoir relancer le service réseau afin de
prendre en compte mes modifications, pour se faire j’utilise la commande suivante :

Je vais maintenant éditer le fichier « resolv.conf » qui est le fichier de configuration de la


bibliothèque resolver permettant de déterminer, entre autre, quel(s) serveur(s) DNS utiliser pour
résoudre un nom de domaine. J’utilise donc la commande « nano » suivie du chemin du fichier.

Dans ce fichier « resolv.conf », je vais y mettre l’adresse IP de mon Serveur DNS principal
(WS2008TD), l’adresse IP de ma machine qui fera office de Serveur DNS secondaire, ainsi que
l’adresse locale du PC, j’y ajoute donc la configuration suivante :

Maintenant que mon Serveur Ubuntu a reçu la


configuration de base, je me rends sur le Serveur Windows
2012, et dans la partie « DNS » j’accède aux propriétés de
mon domaine « sentp.org ».

Dans l’onglet « transfert de zone » j’autorise le transfert de zone vers n’importe quel serveur afin
que si le Serveur DNS principal soit défectueux, le Serveur DNS secondaire puisse prendre le relai.

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Etape N°3 : Déclaration des zones du serveur :


Le transfert de zone activé sur le Server Windows, je peux me rendre de nouveau sur le Serveur
Ubuntu afin de configurer les fichiers installés par « bind9 », je configure en premier le fichier
« named.conf.local » qui permet de faire de la déclaration de zones du serveur DNS et du type de
serveur (principal ou esclave). J’effectue d’abord une copie du fichier au cas où il serait nécessaire
de remettre la configuration de base, je copie le fichier à l’aide de la commande « cp » :

J’édite ensuite le fichier initial avec la commande « nano » :

Ayant pour fonction de Serveur DNS


secondaire, j’y indique donc que le Serveur
Windows est le « masters » c’est-à-dire
que c’est lui le maître, et que le Serveur
Ubuntu est son esclave.

Si le fichier est bien configuré,


deux fichiers apparaitront
dans l’arborescence suivante :

Je relance ensuite le service DNS :

Lorsque le service DNS a


redémarré, le fichier
« db.sentp » s’est ajouté
aux deux autres fichiers.

J’analyse ensuite ce fichier en l’ouvrant avec l’éditeur de texte « nano » :

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Dans ce fichier j’y retrouve plusieurs options configurables pour mon Serveur DNS, le temps de
rafraichissement (toutes les 15 minutes le Serveur DNS Secondaire effectue une vérification de
fonctionnement du Serveur DNS Principal), je peux modifier la durée de vie du TTL (Time To Live,
cela indique le temps pendant lequel une information doit être conservée, ou le temps pendant
lequel une information doit être gardée en cache).

Etape N°4 : Test de la résolution de noms :


Le Serveur DNS Secondaire est maintenant configuré, je vais vérifier qu’il soit bel et bien
fonctionnel au cas où le Serveur DNS Principal soit défectueux, je désactive donc le Service DNS
du Serveur Principal.

Je désactive aussi le Service DNS du Serveur Secondaire, cela va me permettre d’effectuer un


PING et d’être sûr qu’aucun des deux services DNS ne soient fonctionnels.

Maintenant que mes deux Serveurs DNS sont désactivés, je me rends sur un Client Windows7 et
j’utilise la commande « ipconfig /flushdns » qui permet de vider le cache de résolution de noms.

J’effectue donc un ping en utilisant un nom de machine, je peux voir que c’est une adresse IPv6
qui m’est indiqué, cela confirme le fait que mes services DNS soient désactivés.

Je retourne donc sur mon Serveur Ubuntu et je réactive mon service DNS :

Le service activé, je me rends de nouveau sur mon Client Windows7 et j’effectue le même ping.

Le service DNS de mon Serveur Ubuntu prend bel et bien le relai, le rôle de Serveur Secondaire
est donc fonctionnel.

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Pour conclure, j’ajoute sur le Serveur Windows


un nouvel hôte sur le domaine SENTP.ORG, j’y
indique le nom de la machine Ubuntu ainsi que
son adresse IP. Cela permet simplement de
résoudre le nom d’une machine via son adresse
IP. « A » signifie juste qu’on parle d’une
adresse IPv4 et « AAAA » d’une adresse IPv6.

5/5

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