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CHAP5 : les supports de transmission et leurs

caractéristiques
Introduction

Objectifs

A la fin de ce chapitre, l’étudiant doit être capable de :


- Enumérer les types de supports de transmission filaires et non filaires (media en
cuivre, câble coaxial, câble à paire torsadée, fibre optique…)
- Expliquer les différentes normes (La norme EIA/TIA 568A, La norme
EIA/TIA568B)
- Pouvoir sertir un câble
I. Les supports filaires
 Câble coaxial
 Câble à paires torsadées
 Fibre optique

II. Les supports sans fil


Le monde du sans-fil

L’air est aussi un média d’accès en réseau informatique. C’est un espace global qui englobe
d’autres médias d’accès, dont nous allons parler. On peut diffuser des ondes
électromagnétiques dans l’air et dans l’espace : ce sont ces ondes qui permettent de
transporter des informations.

Le Bluetooth

Le Bluetooth, qui signifie littéralement dent bleue ( ) est une technologie développée par
plusieurs entreprises (Agere, IBM, Intel, Microsoft, Motorola, Nokia et Toshiba) permettant
la communication en utilisant l’espace hertzien (qui permet la diffusion d’ondes radio) entre
les équipements électroniques, afin de minimiser l’utilisation des câbles entre les
imprimantes, ordinateurs, scanners, PDA, téléphones, etc. Ce système exploite donc les ondes
radio. D’ailleurs, vous allez apprendre du vocabulaire aujourd’hui : quand plusieurs entités

sont en communication par le biais du Bluetooth, ce réseau formé est qualifié de piconet
. Piconet vient de pico-network, en français on peut traduire ça par picoréseau. Dans un
picoréseau, les appareils utilisent la relation maître-esclave : le maître donne des ordres,
l’esclave obéit. Quand plusieurs picoréseaux sont reliés, les esclaves peuvent avoir plusieurs
maîtres, on parle alors de scatternet ou inter-réseau. Le mot « scatternet » signifie littéralement
« réseau dispersé ».

En Bluetooth, un esclave ne peut communiquer qu’avec son ou ses maîtres. Il ne peut pas
communiquer avec d’autres esclaves ou maîtres. Inversement, un maître ne peut
communiquer qu’avec son ou ses esclaves (bien qu’un maître puisse être lui-même esclave
d’un autre). D’ailleurs, un maître ne peut pas avoir plus de 7 esclaves.
Voici des schémas expliquant ces 2 types de réseaux (piconet et scatternet) :

Un piconet, ou picoréseau

Un scatternet
Pour la petite histoire, le nom Bluetooth vient d’un roi danois qui s’appelait Harald Ier,

surnommé Harald Blåtand, ce qui signifie « l’homme à la dent bleue ».

Il existe 3 classes en Bluetooth : la classe 1, la 2 et la 3. Ce qui les différencie est juste la


portée. Dans la classe 1, la portée peut aller jusqu’à 100 mètres, dans la catégorie 2, elle est
d’une dizaine de mètres, et dans la classe 3, elle est de quelques mètres seulement (moins de
10). C’est cette 3ème classe qui est utilisée dans les téléphones portables.

L’infrarouge

L’infrarouge est un autre moyen de transmission des données sans fil, qui exploite la lumière.
Il est moins pratique que le Bluetooth car il faut que les périphériques qui communiquent
entre eux soient à moins de 1,50m de distance. Ils doivent aussi être alignés : la lumière ne se
propage pas dans les environs comme les ondes radio. Autrefois, beaucoup de téléphones
utilisaient l’infrarouge, mais il s’est rapidement fait remplacer par le Bluetooth, bien que
certains appareils utilisent les deux. Il existe toujours actuellement des imprimantes, souris,
claviers sans fil utilisant l’infrarouge.
Le Wi-Fi

Le Wi-Fi est certainement le moyen de transmission de données sans fil le plus utilisé. Sa
portée pouvant excéder les 200 mètres en espace ouvert et sa vitesse de débit théorique de
l’ordre du gigabit par seconde (Gb/s) font que cette technologie est aujourd’hui très utilisée
dans les réseaux locaux pour accéder à Internet. Il est impressionnant de constater le nombre
de points d’accès Wi-Fi sécurisés ou non que l’on peut capter un peu partout. « Wi-Fi » peut
être considéré comme le nom commercial de la norme IEEE 802.11, norme qui régit cette
technologie.

Ces méthodes de transmission d’information ne serviraient à rien si l’on n’avait pas de

matériel pour les exploiter… Heureusement, il y en a, et pas qu’un peu !

 Les bandes de fréquences des réseaux sans fil


Couche physique (L1) WLAN IEEE 802.11
Bien que d’autres fréquences soient proposées par le standard IEEE 802.11, les
implémentations les plus populaires du standard utilisent les bandes de fréquences 2,4 GHz ou
5 GHz ou encore les deux. La technologie autorise uniquement des communications en Half-
Duplex. Le support doit alors être vu comme étant partagé avec une concurrence dans l’usage
des fréquences contrairement à nos réseaux LAN Ethernet commutés et filaires.

1. Bandes de fréquences
Aux États-Unis, trois bandes principales (gammes de fréquences) sont attribuées à des fins
industrielles, scientifiques et médicales (ISM) sans licence. Les bandes ISM utilisées par le
standard IEEE 802.11 et ses variantes sont les bandes en 2,4 GHz et en 5 GHz :

 Bande 2,4 GHz (IEEE 802.11b/g/g/n) : 2,4 à 2,4835 GHz


 Bande 5 GHz (IEEE 802.11a/n/ac) :
o 5,150 à 5,250 GHz (UNII-1)
o 5,250 à 5,350 GHz (UNII-2)
o 5,450 à 5,710 GHz (UNII-2e)
o 5,725 à 5,875 GHz (UNII-3)
L’usage des bandes de fréquence reste soumis aux lois et règlements des États avec des
organismes de régulation tels que l’ITU, le FCC, l’ETSI, etc.

2. Media partagé
Il est important de comprendre en quoi le Wi-Fi diffère des réseaux LAN Ethernet. Un réseau
local câblé est le plus souvent une infrastructure commutée en duplex intégral (full-duplex).
Cela signifie que le trafic est envoyé et reçu simultanément ; il est “commuté” entre les ports
actifs des commutateurs de telle sorte qu’un client puisse émettre et recevoir simultanément.
Le Wi-Fi, par contre, fonctionne en half-duplex, ce qui signifie que l’on peut soit transmettre
(Tx) des données à un un client/AP, soit en recevoir (Rx) d’un client/AP sur le support, mais
pas les deux à la fois, les clients et le réseau accédant à tour de rôle à ce support. L’air est un
domaine partagé en diffusion et en collision.

Le Wi-Fi est basé sur la contention, ce qui signifie qu’il y a des règles d’accès pour les
stations qui tentent d’accéder au média et que les collisions (dues au fait que deux stations ou
plus accèdent simultanément au support) sont traitées de manière équitable pour que chacun
ait une chance de placer son trafic.

La bande passante disponible dépendra du temps d’antenne partagé entre les utilisateurs
concurrents et du débit de donnée négocié. Pour augmenter la bande passante par utilisateur, il
faudra améliorer la couverture radio notamment en augmentant le nombre de points d’accès.

3. Interférences radios
En augmentant le nombre d’antennes, on risque d’avoir des canaux qui se chevauchent entre
eux et qui créent des interférences entre les portions de fréquences utilisées. Une
fonctionnalité comme Cisco RRM, Radio Resource Management calcule et attribue les
meilleures combinaisons de canaux et de puissances à l’aide de mesures de l’environnement
radio.

 Éléments voisins
 Éléments externes

4. Bande de fréquences 2,4 GHz


Les périphériques IEEE 802.11b, IEEE 802.11g et IEEE 802.11n reconnaissent seulement
cette bande de fréquence 2,4 GHz sur-utilisée. 802.11n peut supporter jusqu’à 3 flux
simultanés (en pratique, 4 en théorie) notamment grâce à MIMO (Multiple Input Multiple
Output), supporte des canaux de 40 MHz (doublés). 802.11n est plus fiable que ses
prédécesseurs et supporte aussi en option la bande des fréquences 5 GHz.

Le FCC (États-Unis) autorise 11 canaux, l’ETSI (Europe) et la plupart des autres parties du
monde autorisent jusqu’à 13 canaux, et le Japon autorise jusqu’à 14 canaux, mais une licence
spéciale et des modes d’exploitation sont nécessaires pour fonctionner sur le canal 14.
Canaux 2,4 GHz 1,6,11
Les plans de canaux pour la bande des fréquences 2,4 GHz identifient 14 canaux qui se
chevauchent. Seuls trois d’entre eux, les canaux 1, 6 et 11 ne se chevauchent pas. Tous les
autres canaux chevauchent ou partagent des limites d’autres canaux en interférence.

Canaux 2,4 GHz 1,5,9,13


Dans ce cas, si vous avez sélectionné les canaux 1, 5, 9 et 13 dans un même espace physique,
toute radio utilisant les canaux standards interférera avec au moins un et dans la plupart des
cas 2 de vos canaux.

Les stratégies valides pour réduire la congestion dans la bande des 2,4 GHz comprennent la
réduction de l’auto-interférence par différentes actions recommandées :
1. Désactiver les débits de données 802.11b : cela réduira la zone de couverture et
d’interférence et éliminera les protocoles les moins efficaces.
2. Choisir des débits de données obligatoires minimum relativement élevés : cela réduit
également la zone de couverture/interférence effective ; d’autre part, des débits de
données de 12 à 18 Mbps sont utilisés dans les déploiements à haute densité.
3. Pas plus de 3-4 SSID sur un seul AP, car chaque AP doit diffuser chaque WLAN
configuré : cela peut réduire considérablement les frais de gestion associés au canal
physique.
4. Éliminer les sources d’interférences non Wi-Fi connues, un outil comme Cisco
CleanAir peut aider à les identifier, à les évaluer et à les localiser.

5. Bande de fréquence 5 GHz


Le standard 802.11ac supporte uniquement la bande de fréquence 5 GHz. Il propose l’usage
de canaux d’une taille variant de 20, 40, 80 ou 160 MHz et il supporte jusqu’à huit flux
simultanés (MU-MIMO).

Bande de fréquences 5GHz IEEE 802.11 aux Etats-Unis

6. Bande passante
Les données transmises en ondes radio à travers l’air sont codées de façon à optimiser la
bande passante disponible dans un canal physique quelques dizaines de MHz, typiquement
entre 10 MHz et 80 MHz. Aussi, les technologies MIMO optimisent les chemins multiples et
profitent des environnements bruités pour supporter plusieurs flux simultanés. De plus, les
versions les plus récentes de IEEE 802.11 améliorent fortement les délais d’accès au support.

Protocole Anné Bande Flux


PHY Fréquence taux d’un flux Modulation
IEEE e passante MIMO

802.11- DSSS,
DSSS/FHSS 1997 2,4 GHz 22 MHz 1,2 Mbps -
1997 FHSS

HR-DSSS 802.11b 1999 2,4 GHz 22 MHz 1,2,5.5,11 Mbps - DSSS

OFDM 802.11a 1999 5 GHz 5/10/20 6,9,12,18,24,36,48,54 - OFDM


Protocole Anné Bande Flux
PHY Fréquence taux d’un flux Modulation
IEEE e passante MIMO

MHz Mbps

ERP- 5/10/20 6,9,12,18,24,36,48,54


802.11g 2003 2,4 GHz - OFDM
OFDM MHz Mbps

2,4 GHz et 5 MIMO-


HT-OFDM 802.11n 2009 20 MHz 7.2 à 72.2 Mbps 4
GHz OFDM

2,4 GHz et 5 MIMO-


HT-OFDM 802.11n 2009 40 MHz 15 à 150 Mbps 4
GHz OFDM

VHT- MIMO-
802.11ac 2013 5 GHz 20 MHz 7.2 à 96 MBps 8
OFDM OFDM

VHT- MIMO-
802.11ac 2013 5 GHz 40 MHz 15 à 200 MBps 8
OFDM OFDM

VHT- MIMO-
802.11ac 2013 5 GHz 80 MHz 32.5 à 433 MBps 8
OFDM OFDM

VHT- MIMO-
802.11ac 2013 5 GHz 80 MHz 65 à 866 MBps 8
OFDM OFDM

 Les ondes radio


RADIO FRÉQUENCE : Pour envoyer des données sur une liaison filaire, on utilise un signal
électrique qui est transporté d’un bout à l’autre.
Le support utilisé est un fil qui est continu et conducteur, pour que le signal puisse
se propager assez facilement.
Dans les liaisons sans fil, il n’y a aucun support physique pour transporter le signal.
Alors comment, un signal électrique peut-il être envoyé sans support physique, en utilisant
un espace libre comme l’air ?
| Pour comprendre, on va prendre l’exemple de 2 personnes assez éloigné l’une de l’autre qui
souhaite communiquer.
Ils sont, tous les deux reliés par une longue corde, qui représente l’espace libre.
| L’émetteur décide de soulever l’extrémité de la corde et de la maintenir en haut, pour
prévenir le destinataire, en pensant qu’à l’autre bout, la corde se lèvera à son tour,

Comme on peut le voir sur l’image, la corde retombe après une petite distance et le récepteur
ne remarque aucun changement.
| L’émetteur va alors tenter une stratégie différente.

Ne pouvant pas pousser la corde, il va l’agiter de haut en bas dans un mouvement régulier,
et cela va provoquer une onde continue sur toute la longueur de la corde, comme on peut le
voir sur l’image.
Les ondes, représentées chacune par le mouvement de haut en bas du bras de l’expéditeur, se
déplacent d’un bout à l’autre.
| Et bien dans un espace libre, le principe est identique.
L’émetteur peut envoyer un courant alternatif créant des champs électriques et magnétiques
en mouvement, qui se propagent sous forme d’ondes.
Les champs électriques, représentés en bleu sur l’image, et les champs magnétiques,
représentés en rouge, voyagent ensemble | et sont toujours à angle droit l’un par rapport
à l’autre.

| Le signal doit continuellement être alterné, en faisant des cycles de haut en bas, afin
garder les champs électriques et magnétiques en mouvement.
C’est-à-dire que les ondes se poussent mutuellement vers
l’extérieur !
Les ondes électromagnétiques ne se déplacent jamais en ligne droite.
Ils se déplacent en s’étendant dans toutes les directions loin de l’antenne.
| C’est comme si, vous jetiez un caillou dans un étang, alors que la surface est immobile.

Au centre de là où il tombe, se créer un mouvement cyclique.


Les premières vagues commencent petites et s’étendent de plus en plus vers l’extérieur, pour
être remplacées par de nouvelles vagues.
| Et bien dans un espace libre comme l’air, les ondes électromagnétiques s’étendent vers
l’extérieur dans les trois dimensions.
Sur cette figure, qui montre une antenne émettrice, on peut voir que les vagues produites se
développent vers l’extérieur dans une forme sphérique.
Les ondes, qui sont envoyées dans toutes les directions, finiront par atteindre le récepteur.
| Ces ondes électromagnétiques faisant partie d’une liaison sans fil peuvent être mesurées et
décrites de plusieurs manières.

La plus élémentaire est la fréquence de l’onde.


Il s’agit du nombre de fois que le signal effectue un cycle complet de montée et de
descente, en 1 seconde.
Sur ce schéma, on voit comment le cycle d’une onde peut être identifié.
| Il peut commencer lorsque le signal monte au-dessus de la ligne médiane, tombe en dessous,
puis remonte jusqu’à la médiane.
| Un cycle peut aussi être mesuré sur les pics des ondes.
Peu importe où vous commencez à mesurer un cycle, le signal doit retourner une séquence
complète. C’est-à-dire revenir à sa position de départ.
Sur le schéma, on voit que sur 1 seconde, le signal a progressé sur quatre cycles
complets.
Ça signifie que sa fréquence est de 4 cycles / seconde, ou bien alors 4 hertz.
| Le hertz (Hz) c’est l’unité de fréquence la plus utilisée et ce n’est rien d’autre qu’un cycle
par seconde.
C’est pour ça que 4 Hertz = à 4 cycles et qui égale à 1 seconde. Soit 4 cycles par
secondes.
Unité Abréviation Description

Hertz Hz Cycles par seconde

Kilohertz kHz 1000 Hz

Mégahertz MHz 1 000 000 Hz

Gigahertz GHz 1 000 000 000 Hz


| La fréquence peut varier sur une très large plage.
À mesure que la fréquence augmente, les nombres peuvent devenir assez importants,
comme le montre le tableau des unités de Hertz.
Cette image montre une représentation simple de la fréquence continue qui va de 10
puissances 3 à 10 puissances 12.
Tout ce qui est en dessous de 10 puissances 3, sont des fréquences trop basses pour être
entendues par l’oreille humaine.
Les fréquences les plus élevées contiennent de la lumière, suivie de rayons X, et de gamma.
La plage de fréquences qui va de 3 kHz à 300 GHz est appelée radio fréquence, qu’on
retrouve sous les initiales de « RF ».
Ça comprend de nombreux types de communication radio utilisant différentes
fréquences : |

 Comme la radio FM et TV
 Les micro-ondes
 Et radio infrarouge

À noter que les micro-ondes contiennent également les deux gammes de fréquences radio
principales utilisées pour la communication LAN sans fil:

 Le 2,4GHz
 Et le 5 GHz.

 Les micro-ondes
Les micro-ondes ou microondes sont des rayonnements
électromagnétiques1 de longueur d'onde intermédiaire entre l'infrarouge et les ondes
de radiodiffusion.
 Le terme de micro-onde provient du fait que ces ondes ont une longueur d'onde plus
courte que celles de la bande VHF, utilisée par les radars pendant la Seconde Guerre
mondiale.
 Les micro-ondes ont des longueurs d'onde approximativement dans la gamme de
30 cm (1 GHz) à 1 mm (300 GHz) ; toutefois, les limites entre l'infrarouge lointain, les
micro-ondes et les ondes radio UHF sont assez arbitraires et varient selon le champ
d'étude. Les micro-ondes couvrent la fin des UHF (de 1 à 3 GHz), les SHF (de 3 à
30 GHz) et les EHF (de 30 à 300 GHz).
 En 1884, l'existence des ondes électromagnétiques telles que les micro-ondes a été
prédite par James Clerk Maxwell à partir de ses fameuses équations.
 En 1888, Heinrich Rudolf Hertz fut le premier à démontrer l'existence des ondes
électromagnétiques en construisant un appareil produisant des ondes radio.

 L’infrarouge
Le rayonnement infrarouge (IR) est un rayonnement électromagnétique de longueur
d'onde supérieure à celle du spectre visible mais plus courte que celle des micro-
ondes ou du domaine térahertz.
Cette gamme de longueurs d'onde dans le vide de 700 nm à 0,1 ou 1 mm se divise
en infrarouge proche, au sens de proche du spectre visible, de 700 à
2 000 nm environ, infrarouge moyen, qui s'étend jusqu'à 20 µm, et infrarouge lointain.
Les limites de ces domaines peuvent varier quelque peu d'un auteur à l'autre.
De nombreuses applications en rapport avec la chaleur et avec l'analyse
spectrographique des matériaux utilisent ou mesurent les rayonnements infrarouges.
III. Le sertissage de câble (confère chapitre 4 : couche physique)
 Normes
La prise RJ45
Le connecteur 8P8C (8 positions et 8 contacts électriques) est utilisé couramment pour
les connexions Ethernet entre autres. Il est appelé improprement, mais couramment
RJ45. La référence « RJ » vient de l’anglais Registered Jack (prise jack enregistrée)
qui est une partie du Code des règlements fédéraux (Code of Federal Regulations) aux
États-Unis. Le « 45 » correspond au numéro du standard « RJ ». Comme l’indique son
nom 8P8C, il comporte huit broches de connexions électriques. Un connecteur RJ45
est une interface physique souvent utilisée pour terminer les câbles de type paire
torsadée. Il est souvent utilisé avec des standards comme le TIA/EIA-568-B qui décrit
le brochage de terminaison du câblage.

Brochage de la prise RJ45


Le câble droit (marqué PATCH CABLE ou STRAIGHT-THROUGH CABLE le long
de sa gaine) est utilisé pour connecter un appareil hôte à un concentrateur réseau (hub)
ou un commutateur réseau (switch).

Deux normes de câblages sont principalement répandues pour les connexions de la


prise : la norme T568A et la norme T568B. Ces normes sont très similaires puisque
seuls les paires 2 (orange, blanc-orange) et 3 (vert, blanc-vert) sont interchangées.

Même si ces deux normes sont déployées, la norme T568A est principalement utilisée
dans le domaine du résidentiel (souvent avec du câblage simple non blindé de type
UTP) alors que la norme T568B est plutôt employée dans le domaine professionnel
(alors avec du câblage blindé par écrantage de type FTP)4,5.
On peut noter que dans le cas des câbles droits de courte longueur vendus ou
distribués déjà sertis dans le commerce, les deux normes sont compatibles entre elles,
puisque la permutation des couleurs ne change rien aux propriétés électro-magnétiques
de chacune des paires torsadées (à condition de ne pas permuter un des conducteurs
d’une paire torsadée avec celui d’une autre, ni de permuter les deux conducteurs d’une
même paire). De tels câbles droits compatibles pour l’une et l’autre des deux normes
sont alors marqués T568A/B (et souvent alors blindés par écrantage de type FTP ou
STP). Comme ces câbles sont fabriqués déjà sertis à leurs deux extrémités, tous
n’utilisent pas un code couleur sur leurs conducteurs internes mais uniquement le
marquage imprimé le long du câble sur sa gaine externe.

On peut remarquer aussi que si les deux paires centrales, 1 (bleu) et 2 (orange) pour la
norme T568A ou 1 (bleu) et 3 (vert) pour la norme T568B, sont entremêlées, ceci est
fait dans le but de mieux faciliter le sertissage des prises RJ45. Les conducteurs étant
disposés en cercle autour de l’axe du câble, il est plus facile de les mettre à plat dans la
prise et de les ordonner après les avoir coupés tous à la même longueur, tout en évitant
de les fragiliser par des torsions excessives.

 Matériels
Un câble F/UTP, catégorie 6 multibrin de la couleur de votre choix et de la
longueur souhaitée. La catégorie F/UTP signifie que l'ensemble des paires
torsadées possède un blindage par aluminium. (nous avons choisi du câble d'une
longueur de 100 mètres pour notre démonstration)

La pince à sertir qui vous


sera utile pour sertir le câble lors de
l'Etape 4: Comment sertir un câble ethernet RJ45 ? mais également durant
l'Etape 1: Comment dénuder un câble ethernet RJ45 ? puisque cette pince
permet également de dénuder facilement un câble.

La pince coupante qui, comme son nom l'indique, vous aidera à couper les fils
présents à l'intérieur du câble ethernet RJ45 s'ils sont trop longs lors de l'Etape
2: Préparer le câble avant l'introduction dans le connecteur RJ45.

Deux manchons de protection de diamètre 6 mm qui aideront à la protection du


bout de votre connecteur RJ45. Vous en aurez besoin dans
l'Etape 2: Préparer le câble avant l'introduction dans le connecteur RJ45.
Deux connecteurs RJ45 blindés, cat. 6 qui comportent chacun 8 broches de connexions
électriques, ils vont permettre de faire véhiculer des signaux électriques. Ils vous seront utiles
dès l'Etape 3 : Comment insérer les fils dans le connecteur ?

Un testeur de câble réseau et télecommunication pour câbles avec prises RJ45,


RJ11, RJ12 et BNC qui vous permettra de tester les 8 fils du câble ethernet RJ45,
toutes les lumières doivent s'allumer, si une ou plusieurs LED ne s'allument pas,
c'est que le câble est défectueux. Ce sera durant l'Etape 5: Comment tester
un câble ethernet RJ45 ? que nous l'utiliserons.

 Pratique

Retrouvez toutes les étapes de fabrication du câble ethernet RJ45 :


Etape 1: Comment dénuder un câble ethernet RJ45?
Etape 2: Préparer le câble avant l'introduction dans le connecteur RJ45
Etape 3: Comment insérer les fils dans le connecteur RJ45?
Etape 4: Comment sertir un câble ethernet RJ45?
Etape 5: Comment tester un câble ethernet RJ45?
Quelles utilisations pour vos câbles ethernet RJ45?

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