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ALBERT Antoine
ALBERT Antoine
LIMITES DE LA
KINESITHERAPIE ANTALGIQUE
DANS LES DOULEURS
NEUROPATHIQUES
ALBERT Antoine
LIMITES DE LA
KINESITHERAPIE ANTALGIQUE
DANS LES DOULEURS
NEUROPATHIQUES
ALBERT Antoine
RESUME
INTRODUCTION .....................................................................................- 1 -
3- RESULTATS .................................................................................... - 15 -
3.1- Critères de choix ....................................................................... - 15 -
3.2- Analyse .................................................................................... - 16 -
DISCUSSION ....................................................................................... - 22 -
CONLUSION ........................................................................................ - 27 -
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
RESUME
MOTS-CLES
Douleur neuropathique
Traitement
Relaxation
Electrothérapie
Kinésithérapeute
ABSTRACT
The idea for this year end study on neuropathic pain started during an
internship in pediatric rehabilitation. The difficulties encountered because of the
pain on an 8-year-old child with a traumatic brachial plexus made it impossible
to provide suitable care. Most treatments were given under Kalinox®. However,
abolition of the pain was sought to avoid gas dependency. How to annihilate this
pain in order to provide suitable care?
KEYWORDS
Neuropathic pain
Treatment
Relaxation
Electrotherapy
Physiotherapist
INTRODUCTION
-1-
Ce travail va essayer de répondre à ces questions en définissant la douleur
et, plus spécifiquement, la douleur neuropathique puis en s’appuyant sur la
littérature disponible à ce sujet et en l’analysant.
-2-
1- CONTEXTUALISATION DU
TRAVAIL
-3-
l’inflammation en stimulant la production de cytokine. Elle déclenche également
la libération de la substance P qui permet la transmission du message nociceptif
vers les neurones spinaux. L’ATP (Adénosine Tri-Phosphate), qui a un rôle
prépondérant dans la physiologie de la nociception, est libérée par les plaquettes
qui en sont riches. Il a un rôle plus particulier lors des douleurs d’origine
ischémique ou vasculaire. Il permet aussi la transmission dans les neurones du
système sympathique, avec la noradrénaline. [2]
-4-
de l’organisme contre l’agression nociceptive. Le subnucleus reticularis dorsalis
(SRD) est quant à lui essentiel à la régulation des messages nociceptifs puisqu’il
met en connexion le tronc cérébral, le thalamus et la moelle. Les neurones de la
formation réticulée mésencéphalique joueraient un rôle dans les réactions
émotionnelles, comportementales ou sur la libération d’hormones de stress suite
à la douleur. Enfin le thalamus, où convergent de nombreuses voies nociceptives,
participent à la composante sensori-discriminative de la douleur par ses
neurones du noyau ventropostérolatéral. Les autres zones du thalamus
pourraient avoir une action sur l’exécution de réactions motrices ou
émotionnelles liées à la nociception. Les Imagerie par Résonnance Magnétique
(IRM) ou les Tomographies à Emissions de Positons (TEP) ont permis de préciser
que les aires corticales actives durant le cheminement du message nociceptif
sont les cortex somatosensoriel primaire et secondaire ainsi que les cortex
cingulaire et insulaire. De même, ces examens ont permis de distinguer la voie
correspondant à la composante affective de la douleur qui implique le thalamus
médian, le lobe frontal et le système limbique. [2]
-5-
chroniques dite neuropathiques [6]. Les douleurs d’origine centrale seront
bilatérales ou hémilatérale en cas de lésion encéphalique. [4]
-6-
Les douleurs provoquées sont répertoriées comme pouvant être une
allodynie, avec une sensation douloureuse présente alors que la stimulation est
normalement non nociceptive. Il peut s’agir d’hyperalgésie également, auquel
cas la stimulation est nociceptive mais la sensation douloureuse ressentie par le
patient est exagérée par rapport à cette excitation. Enfin les douleurs
provoquées peuvent être des paresthésies ou des dysesthésies. [4]
-7-
Les résultats de cette étude démontrent que la majorité des patients
ressent plusieurs types de douleur. Ces différents ressentis rendent difficile le
diagnostic et le suivi de ces douleurs neuropathiques.
-8-
2- APPORT DE LA LITTERATURE
-9-
La première de ces approches permet surtout de lutter contre les
pathologies secondaires aux douleurs neuropathiques. Cette pathologie peut par
exemple créer des zones télo-cellulo-myalgiques avec un épaississement du tissu
sous-cutané ou des tensions aponévrotiques. Cela peut installer des douleurs
tendineuses et des contractures musculaires [6]. Pour traiter ces effets
secondaires des douleurs neuropathiques, le massage est depuis longtemps
utilisé. Dans ce cas là, le type de manœuvre est spécifique. Ici, le palper-rouler,
le pétrissage superficiel et profond sont les plus efficaces contre les contractures
musculaires. Pour les tensions aponévrotiques ou les douleurs tendineuses, la
friction ou le massage transversal profond sont les plus intéressants. [6]
Parmi ces techniques dites mécaniques, les ultrasons peuvent être utilisés
car ils ont une action qui, quant ils sont actifs en continu, mobilisent et
défibrosent les tissus mous, évitant l’apparition de pathologies secondaires, telles
que les adhérences. [6]
- 10 -
Autre technique que la littérature n’aborde pas mais qui pourrait s’avérer
utile dans la prise en charge globale d’un patient souffrant de cette pathologie,
l’éducation thérapeutique [6]. Ce travail d’information aux patients s’effectuerait
de manière pluridisciplinaire, et aurait pour but d’éduquer le patient et de trouver
des stratégies pour l’aider dans la vie de tous les jours. On propose par exemple
à la personne des aides techniques, un aménagement de son poste de travail, et,
après essais et entrainement avec ces assistances, il choisit lui-même celles à
conserver pour son bien-être.
- 11 -
Nerve Stimulation). Une étude [11] a démontrée que cet outil de rééducation
était utilisé par environ 80% des Centre de Traitement et d’Evaluation de la
Douleur (CTED), ce qui en fait la technique la plus employée. De même, tous les
professionnels de santé présents aux congrès annuels de la SFETD (Société
Française d’Etude et de Traitement de la Douleur) [12-13] en 2007 puis 2008 la
citent en première technique non médicamenteuse à employer pour lutter contre
les douleurs neuropathiques. Elle peut être aussi bien utilisée contre les douleurs
neuropathiques proprement dite [5-6] que les douleurs chroniques [12]. Le TENS
a une action spécifiquement antalgique basée sur la théorie du gate control [14].
Il agit au niveau de la première modulation physiologique de la douleur, au
niveau de l’entrée dans la corne postérieure. L’effet principal du TENS est de
stimuler les fibres A, qui sont les fibres les plus excitables, avec des impulsions
électriques optimales. Ceci va alors activer l’interneurone inhibiteur qui va alors
fermer la porte et entraver le fonctionnement de la synapse nociceptive [14]. Les
caractéristiques principales de cette stimulation sont que la durée de stimulation
est très courte, inférieure à 100 s, du fait de l’hyperexcitabilité des fibres A.
Egalement, ces fibres non nociceptives sont capables de mener de 50 à 200
potentiels d’action par seconde, expliquant que la fréquence des stimulations
électriques avoisine les 100 Hz pour un traitement efficace [14]. Dans la
littérature, cette technique est donc la plus souvent citée pour le traitement
antalgique des douleurs neuropathiques.
- 12 -
neuropathiques [6]. La chaleur a pour effet, à partir de 40°C, de créer une
vasodilatation, favorisant l’abaissement du tonus musculaire [15] et donc
participant au relâchement des muscles qui peuvent être contracturés à cause
des douleurs neuropathiques. De même, la thermothérapie par la chaleur crée
une sensation de bien-être et participe du coup à l’amélioration de la qualité de
vie du patient. Cette méthode est donc plus utilisée sur les pathologies
secondaires aux douleurs neuropathiques.
Cette approche est celle qui traite le plus directement l’origine des
douleurs. En s’attaquant au système nerveux et activant les inhibitions grâce à
des stimulations électriques, le trajet nerveux de l’influx nociceptif s’en trouve
perturbé et les douleurs neuropathiques diminuées.
La première méthode est la relaxation. Elle est déjà beaucoup utilisée par
les CTED, à environ 80%, soit autant que le TENS, pour lutter contre la douleur
[11]. Elle s’effectue la plupart du temps en thérapie de groupe mais peut être
effectuée individuellement selon le contexte du patient. Les effets premiers
recherchés par la relaxation sont un apaisement psychosomatique et un effet
anti-stress amenant un sentiment de bien-être [16]. Elle agit à trois niveaux
différents : le premier est la dimension physiologique qui explique le
détournement de l’attention et donc l’« oubli » de la douleur. Les deux autres
- 13 -
dimensions sont le relationnel et le conditionnement par rapport au vécu de la
douleur. [17]
- 14 -
3- RESULTATS
- 15 -
3.2- A NALYSE
T ABLEAU 1
Pour matérialiser l’analyse de ce travail, le premier tableau à double
entrée traitera de la « fiabilité littéraire ». Les annotations dans le tableau sont :
- - - : Très mauvaise
- - : Mauvaise
- 0 : Pas retrouvé dans la littérature
- + : Bonne
- + + : Très bonne
Fréquence
Crédibilité Années
des
littéraire d’édition
publications
Massage -- + --
Mobilisations nerveuses -- + --
Mobilisations passives - + --
Ultrasons -- 0 0
Education thérapeutique -- 0 0
Reconditionnement à l’effort -- + --
TENS + ++ ++
Vibrations mécaniques
+ - -
transcutanées
Cryothérapie -- - --
Thermothérapie chaude -- - --
Désensitization -- 0 0
Relaxation + ++ -
Hypnose - ++ -
Acupuncture + ++ -
Exercices cognitifs -- + --
- 16 -
T ABLEAU 2
Le deuxième tableau démontrera les effets des différentes techniques et
sera soumis à la légende suivante :
Massage 0 -- ++ --
Mobilisations nerveuses 0 + + -
Mobilisations passives + ++ + -
Ultrasons 0 0 - -
Education thérapeutique 0 0 + +
Reconditionnement à l’effort 0 -- + ++
TENS ++ + ++ -
Vibrations mécaniques
+ + + +
transcutanées
Cryothérapie 0 -- + --
Thermothérapie chaude 0 -- ++ --
Désensitization 0 0 0 0
Relaxation + + ++ ++
Hypnose + + + +
Acupuncture 0 + + +
Exercices cognitifs 0 + + --
- 17 -
Comme le montre ces tableaux, très peu d’études ont été réalisées sur les
différentes techniques et sur l’intensité de la douleur. Encore plus flagrant, la
fiabilité des études faites est faible. Seules quatre techniques sont gradées selon
leur niveau de preuve. Reprenons les différentes méthodes de traitement
abordées dans le tableau plus précisément.
Pour ce qui est des mobilisations passives, les études sont peu
nombreuses. L’une d’entre elles [26] démontre, néanmoins, une forte diminution
de la douleur, de 7,6 à 4,5 sur une échelle numérique allant de 0 à 10, chez des
patients atteints de névralgie cervico-brachiale auxquels on a effectué des
manœuvres de mobilisation cervicale. Le problème de ces résultats est qu’ils sont
spécifiques à un type de douleur neuropathique et donc pas applicable à toutes
les étiologies.
Aucun article n’a été trouvé pour affirmer la validité de l’utilité des
ultrasons ou de l’éducation thérapeutique du patient dans le traitement des
douleurs neuropathiques.
Aucune étude clinique n’a été réalisée non plus sur le reconditionnement à
l’effort dans le cadre spécifique des douleurs neuropathiques mais une revue de
littérature [10] a étudié les bienfaits de cette technique chez différents patients
atteints de maladies neurologiques. Les résultats de cette étude démontrent une
amélioration du bien-être chez ces personnes.
- 18 -
sur leurs douleurs neuropathiques et 47% d’entre eux veulent continuer cette
technique pour traiter leurs douleurs. Une autre [30] rapporte que l’intensité de
la douleur, calculée sur une échelle numérique, est diminuée de 38% après 20
minutes de TENS le premier jour du traitement et qu’elle a totalement disparue à
la fin des 20 minutes de TENS quotidiennes après 17 jours de traitement. Enfin,
une dernière étude [31] démontre une amélioration symptomatique de l’ordre de
83% des patients avec une diminution de la douleur, cotée à l’échelle numérique,
de 3,17 à 1,44. Cette technique est de loin celle sur laquelle les chercheurs se
sont le plus penchés, expliquant le plus grand nombre d’articles à son sujet que
pour les autres techniques.
- 19 -
Il n’existe en revanche aucune preuve scientifique de l’efficacité de la
désensitization pour lutter contre les douleurs neuropathiques.
L’acupuncture est une technique très ancienne mais dont l’étude des effets
antalgiques et surtout de leurs causes sont tout à fait récentes. Tout comme le
TENS et la relaxation, on lui a démontré un niveau de preuve à 4 dans un article
[28]. Dans un autre [27], on lui admet une présomption d’efficacité. Son intérêt
récent pour l’associer au protocole de soins contre la douleur fait que trop peu
- 20 -
d’études ont été effectuées sur sa réelle efficacité mais elle reste un bon
complément de prise en charge pour les douleurs neuropathiques.
- 21 -
DISCUSSION
- 22 -
patient atteint de douleurs neuropathiques suite à un traumatisme sont
nombreux. L’expérience de la prise en charge d’un jeune traumatisé avec
atteinte du plexus brachial montre qu’il faut prioritairement conserver des
amplitudes fonctionnelles. Pour cet objectif là, la mobilisation passive avec
recentrage et glissements adaptés se fait sous couvert de médication.
- 23 -
plan de la rééducation. Il est souvent dit que les gestes kinésithérapiques doivent
être infra-douloureux, doit-on pour autant placer la disparition de la douleur en
premier sur la liste des objectifs de prise en charge du patient ? Si tel était le
cas, les exercices de renforcement musculaire, tellement important au moment
du retour de la motricité, ne pourrait être effectué de manière optimale. Par
exemple, la prise en charge lombalgique passe outre la sensation de douleur du
patient comme dans les techniques de Mackenzie notamment. Il faut donc avoir
un esprit critique sur la formation que nous dispense l’école, puisqu’on nous
apprend à être infradouloureux dans nos techniques. Seulement, cette quête de
la non-douleur peut empêcher le patient de progresser dans ses objectifs.
- 24 -
kinésithérapie est une profession qui a agrandi son champ de compétences,
dépassant le massage ou les mobilisations. Des techniques dites cognitivo-
comportementales sont entrées dans ce champ de compétences comme la
relaxation ou l’hypnose. La prise en charge des douleurs neuropathiques doit s’en
inspirer et profiter des nouvelles méthodes de soins. De plus en plus, les
masseurs-kinésithérapeutes proposent de nouvelles techniques pour lutter contre
cette pathologie complexe et favoriser le bien-être global des patients.
L’augmentation du nombre de formations destinées à ces nouvelles méthodes
prouve cette ouverture de la profession.
- 25 -
Ces techniques n’ont pas encore validées leur efficacité sur les douleurs
neuropathiques. La relaxation et l’hypnose sont cotées de grade B dans la
fiabilité de leurs effets antalgiques dans certains articles [27] mais une étude
randomisée à grande échelle serait nécessaire pour appuyer les bienfaits que
procurent chez les patients neurologiques ces méthodes.
- 26 -
CONLUSION
- 27 -
BIBLIOGRAPHIE
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Les vibrations mécaniques transcutanées. Une méthode de contrôle sensoriel de
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ANNEXES
Annexe 1 : Questionnaire DN4
Annexe 2 : Questionnaire NPSI