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I. Généralité
1. Définition
Il faut préciser que le protocole IPv4 sert à véhiculer trois types de trafic distincts.
Unicast : Le trafic unicast désigne une communication entre un hôte source unique et un hôte
destination unique lui aussi.
Multicast : Le trafic multicast désigne une communication entre un hôte source unique et un
groupe d'hôtes qui ont choisi de recevoir le flux émis par la source. L'émission d'une chaîne
de télévision est l'analogie usuelle pour ce type de trafic. L'émission est permanente et seuls
les téléviseurs réglés pour recevoir cette chaîne affichent la vidéo de cette chaîne.
Broadcast : Le trafic broadcast désigne un flux émis par un hôte à destination de tous les
autres hôtes appartenant au même domaine de diffusion. Ce type de trafic ne peut exister que
sur les réseaux dits de diffusion comme Ethernet. Par exemple, le protocole ARP utilise une
trame de diffusion (broadcast) pour interroger tous les autres hôtes du réseau pour savoir à
quelle adresse MAC correspond l'adresse IPv4 connue.
3. Conversion
a. passage de la notation décimale à la notation binaire
EX : 192.176.10.0 = ?
b. passage de la notation binaire à la notation décimale
EX : 11001010.00110001.10000000.00001111 = ?
III. les classes d’adresse Ipv4
Une classe d’adresse est un ensemble d’adresse ayant les mêmes
caractéristiques. Il existe 5 classes soient : A, B, C, D et E
1. les classes usuelles
Elles constituent des classes d’adresses ayant une partie réseau et une partie
hôte.
a- La classe A
Une adresse dans laquelle le 1er octet désigne le réseau et les 3 autres octets
désignent la partie machine.
1er 2e 3e 4e
Net-IDB
b- Classe Host-ID
Les 2 premiers octets désignent le réseau
Les 2 derniers octets désignent la partie machine
1er 2e 3e 4e
Net-ID Host-ID
c- La classe C
Les 3 premiers octets désignent la partie réseau et le dernier octet désigne la
partie hôte
1er 2e 3e 4e
Net-ID Host-ID
2. Adresses publiques
Les adresses publiques sont celles que l’on utilise sur le réseau public Internet. Elles sont
attribuées par l’IANA (Internet Assigned Numbers Authority) [composante de l’ICANN
(Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), autorité suprême de régulation de
l'internet] aux Registres Internet Régionaux (RIR)
RIPE-NCC (Réseaux IP Européens - Network Coordination Centre) : pour l'Europe et le
Moyen-Orient.
Elles sont garanties pour être uniques au niveau mondial.
Les RIR distribuent ces blocs d'adresses à des RIL (registres Internet locaux) qui sont en
règle générale des fournisseurs d’accès à Internet (FAI). Ces derniers les distribuent ensuite à
leurs clients.
Chaque organisation ou particulier peut donc se voir attribuer (à sa demande) une plage
d'adresses publiques (ou une seule adresse IP publique) pour son réseau.
Par exemple, l'adresse IP publique fixe du lycée est : http://www.reseaucerta.org ==> C'est
grâce à cette adresse que l'on peut accéder depuis Internet à nos serveurs.
http://www.reseaucerta.org
4. L’adresse de diffusion
C’est une adresse qui indique qu’un paquet est à destination de toutes les
machines du réseau identifié par la partie réseau de l’adresse.
C’est une adresse dont tous les bits de la partie hôte sont à 1 tout en gardant la
partie réseau intact.
5. Les adresses ipv4 particulières
a. La route par défaut
L’adresse 0.0.0.0 est généralement utilisée pour le routage des paquets n’ayant
pas de destination sur le réseau local.
b. L’adresse de diffusion générale
Elle est représentée par l’adresse 255.255.255.255. Elle indique que le paquet
est à destination de toutes les machines du réseau sur lequel il est émis. Ces
paquets ne sont pas transférés par les routeurs, ils restent dans les réseaux
physiques d’émission.
c. L’adresse de boucle locale
Elle est représentée par l’adresse 127.0.0.0 et elle est réservée au trafic IP de la
machine locale. Une interface locale porte en générale l’adresse 127.0.0.1 et elle
est nommée adresse localhost ou loopback.
V. Adressage Classful
A. Réseaux Standards
1. La classe A
a. Nombre de bits à la partie réseau
b. Nombre de réseaux possibles
c. Nombre de bits à la partie hôte
d. Nombre d’adresses possibles
e. Nombre de machines possibles
2. La classe B
a. Nombre de bits à la partie réseau
b. Nombre de réseaux possibles
c. Nombre de bits à la partie hôte
d. Nombre d’adresses possibles
e. Nombre de machines possibles
3. La classe C
a. Nombre de bits à la partie réseau
b. Nombre de réseaux possibles
c. Nombre de bits à la partie hôte
d. Nombre d’adresses possibles
e. Nombre de machines possibles
B. Les sous-réseaux
1- Définition
2- Utilité des sous réseaux
3- Le masque de sous réseau
Y N X
B. Notion de VLSM
VLSM (variable-length subnet mask ou masque de sous-réseau à taille
variable permet :
La subdivision des sous-réseaux en sous-réseau ;
Une meilleure utilisation des adresses disponibles
L’usage des adresses IP selon le besoin des entreprises
La mise en des réseaux adaptés aux besoins des entreprises
La division d’une plage d'adresse en sous-réseaux de tailles différentes.
La création des tables de routages agrégées
NB : Les adresse IP sont en cours d'épuisement aussi l'utilisation de Classless
Inter Domain Routing (CIDR) et de Variable Length Subnet Mask (VLSM)
permettent de garder pour un temps de l'espace d'adresse.