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Grammaire 2
Grammaire 2
Module Grammaire 2
2020/2021
2
Objectif du cours
Ce module est une mise à niveau linguistique des étudiants : Le cours de grammaire
vise la description du français standard contemporain aux niveaux morphologique et
syntaxique, et la mise en pratique de la langue par des exercices adéquats. Il s’agit
de développer la compétence linguistique de l’étudiant et de l’aider à mieux
comprendre la langue et son fonctionnement.
Contenu
Définition de quelques notions clés (grammaire, syntaxe, morphologie...)
Présentation de certains cadres d’analyse, notamment le structuralisme et le
générativisme.
Récapitulation Générale.
Bibliographie :
Dubois, J. 1970. Eléments de linguistique française. Paris, Larousse
Dubois, J. 1976. Grammaire structurale du français. Le verbe. Paris, Larousse
Grevisse, M. 1969. Le Bon usage. Gembloux, Duculot
Gross, M. 1968. Grammaire transformationnelle du français. Syntaxe du verbe. Paris,
Larousse.Gross, M. 1975. Méthodes en syntaxe. Régime des constructions
complétives. Paris, HermanWagner , R.L., et J. Pinchon 1962. Grammaire du français
classique et moderne. Paris, Hachette.Dubois, J., et al 1973. Dictionnaire de
linguistique. Paris, Larousse
Ducrot, O., et T. Todorov 1972. Dictionnaire encyclopédique des sciences du langage.
Paris, Seuil
Modalité d’évaluation
Examen écrit
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On fait remonter l’origine du mot grammaire au grec « gramma », qui veut dire
lettre.
La grammaire d’après l’étymologie, serait donc seulement la connaissance des
lettres de l’alphabet ou l’art de lire et d’écrire. Mais cette science des lettres est bien
vite devenue la science des mots et des lois qui les régissent, soit dans la langue
parlée soit dans la langue écrite.
1. LA GRAMMAIRE TRADITIONNELLE :
Dans la grammaire traditionnelle, la grammaire est définie comme étant l’étude
systématique des éléments constitutifs d’une langue. Elle comprend :
i- la phonétique (ou science des sons du langage)
ii- la lexicologie (ou science des mots), qui comprend :
a- la sémantique (sémasiologie ou sémiologie) ou science des significations des mots.
b- l’onomasiologie, sciences des appellations qui part de l’idée pour en étudier les
diverses expressions.
c- l’onomastique (science des noms propres et spécialement des noms de
personnes).
d- la morphologie (science des différentes formes dont les mots sont susceptibles
ex : préfixes, suffixes, flexions).
iii- la syntaxe ou ensemble des règles qui régissent l’arrangement des mots et la
construction des propositions.
2. LA MORPHOLOGIE LEXICALE :
La morphologie lexicale, qui traditionnellement traite de la forme et de la formation
des mots en termes de dérivation et de composition, suit deux perspectives
complémentaires : diachroniquement, elle recherche l’origine des mots et retrace
leur évolution ; synchroniquement, elle décrit les mots tels qu’ils se présentent à une
synchronie donnée dans le système de la langue. Les mots sont de deux sortes : des
mots complexes et des mots construits : les mots complexes sont formés de deux
(ou de plusieurs mots ou morphèmes). Dans le premier cas, il s’agit soit de
syntagmes lexicalisés (un fil de fer barbelé), soit des mots obtenus par composition
(« bébé-éprouvette »).
3. LA GRAMMAIRE STRUCTURALE :
Dans le cadre de la Grammaire Structurale, Saussure (1960 : 185), entre autres,
considère la grammaire comme étant composée de la morphologie et de la syntaxe,
et exclut, de ce fait, la lexicologie « ou science des mots ». La morphologie traite des
diverses catégories de mots (V, N, Adj, Pronoms, etc.) et des différentes formes de la
flexion (conjugaison, déclinaison) alors que la syntaxe a pour objet les fonctions
attachées aux unités linguistiques. La morphologie se ramène au processus de la
dérivation.
La phrase emphatique
a. Changement de l’ordre canonique : L’ordre normal des mots dans une phrase est
le suivant : sujet – verbe – complément. L’énonciateur peut modifier cet ordre pour
mettre en valeur (en relief) un des éléments (constituants) de la phrase.
Ex. : Heureux est celui qui donne sans rien attendre en retour.
Ordre normal : Celui qui donne sans rien attendre en retour est heureux.
c. Emploi d’un présentatif : c’est la mise en valeur d’un constituant de la phrase par
l’utilisation des présentatifs : il y a (se conjugue), c’est (se conjugue), voici, voilà,
quant à, c’est…..que, c’est…..qui, Le présentatif a pour fonction d’introduire, de
présenter l’élément mis en valeur.
Ex. : Il y avait au bord de la mer, une maison….
Ordre normal : Une maison était au bord de la mer…
Exercices
A. Indiquez les phrases emphatiques et indiquez l’élément sur lequel porte
l’emphase
1. J’ai vu ton père à la gare.
2. Dans le train, Pierre parle souvent à son professeur d’anglais.
3. Luc aimerait beaucoup y aller, à Paris.
4. L’école, j’en viens, il n’y a plus personne.
5. Il fait ses devoirs de français dans la salle de séjour.
6. Je la trouve très sympathique ta mère.
7. Ce docteur, il aide toujours ses patients.
8. Ces enfants, cet homme ne leur laisse rien.
9. Luc, lui, a beaucoup d’argent.
10. J’en reçois chaque semaine, des lettres de mon ami.
C. Même exercice
1. Ils ont découvert le corps près de la rivière.
2. Le patron s’occupe des clients difficiles.
3. Ma mère a terminé ses études secondaires en 1960.
4. Il a perdu sa femme en cherchant ses enfants.
5. Il se promène toujours dans son jardin.
6. Il faut interdire aux jeunes de fumer.
7. Il a rencontré sa femme aux Bermudes.
8. Je veux porter le pantalon que tu m’as acheté.
9. Il a pris contact avec le directeur.
10. Vous devez vous occuper de lui en priorité.
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La phrase interrogative
A.L’interrogation renforcée
QUI EST-CE QUI... ?
QU‘EST-CE QUI... ?
Ex.
Ex : Complétez par qui est-ce que / qui est-ce qui / qu’est-ce que/ qu’est-ce qui
1. ……………….. a téléphoné ce matin ?
2. ……………….. tu dis ? Répète, je n´ai pas entendu.
3........................... t´est arrivé ?
4........................... vous cherchez ? Karen ? Elle est sortie.
5. ......................... veut bien m´aider à préparer la salle de réunions ?
6. ……………….. tu as oublié au bureau ?
7. ……………….. tu as rencontré pendant la réunion d´hier ? La directrice de cette
entreprise ?
8. ……………….. elle déteste ? Ecrire les rapports des réunions ?
I. L’interrogation directe :
1- L’interrogation totale : Elle demande une validation de l’énoncé entier.
L’interrogation totale n’est pas une demande d’information, puisqu’elle contient en
elle-même tous les éléments lexicaux de la réponse. On y répond par « oui » ou par
« non ».
a-Interrogation sans inversion (langue orale ; elle est seulement marquée par une
intonation montante) :
Exemple: Vous avez fait la vaisselle, finalement ?
- Inversion complexe :
Exemple: Marie dit-elle la vérité ? (le sujet reste devant le verbe et il est repris par le
pronom personnel (elle) après le verbe)
- Interrogation avec est-ce que + SUJET + VERBE (l’inversion sujet verbe est
impossible) :
Exemple: Est-ce que vous avez fait la vaisselle ?
2. L’interrogation partielle
Elle est une demande d’information. Contrairement à l’interrogation totale, elle
demande une information qu’elle ne contient pas. Elle porte sur un élément
particulier, qui est représenté par un pronom interrogatif (« qui », « que »,
« quand », etc.) et on ne peut pas y répondre par « oui » ou par « non ».
La modalité interrogative n’est pas exprimée par la forme de la phrase, mais par le
sens du verbe introducteur (se demander, ignorer, savoir, etc.). Dans notre exemple,
le verbe « demander » véhicule l’idée d’interrogation.
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Exercice 1
1. Complétez avec ce qui ou ce que:
a. Je me demande ... s’est passé.
b. On ignore ... lui plaît.
c. Dis-moi ... tu cherches.
d. Tu ne sais pas ... elle désire.
e. J’ignore ... il fait comme travail.
f. Nous ignorons ... vous comptez faire.
g. Tu as compris … il a dit ?
h. Savez-vous ... se passe au bureau ?
1. Vous voulez savoir si je sais manipuler cette machine => ('Est-ce que...?')
- …………………………………………………………………………………………………………………………………
………
2. Vous voulez savoir pourquoi j’ai choisi la biologie => (mot interrogatif + inversion)
-
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………
3. Vous voulez savoir si je pratique un sport => (inversion)
-
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………
4. Vous voulez savoir si j'aime voyager => ('Est-ce que...?)
……………………………………………………………………………………………………………………………………
………….
5. Vous voulez savoir quel métier j'exerce => (mot interrogatif + inversion)
-
……………………………………………………………………………………………………………………………………
………..
6. Vous voulez savoir si je ne regretterai pas d’avoir choisi les maths=> (intonation)
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………
7. Vous voulez savoir si je sais ce que je fais => (Est-ce que ?)
……………………………………………………………………………………………………………………………………
………..
8. Je veux savoir pourquoi il faut répondre à toutes ces questions => (mot
interrogatif + inversion)
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-
……………………………………………………………………………………………………………………………………
………..
Exercice 3
Complétez la question indirecte (attention à la concordance des temps)
Exercice 4
Dites si les interrogations suivantes sont totales ou partielles. Justifiez votre réponse.
1. Est-ce que tu vas à l’université ?
2. Quand le train partira t-il ?
3. Comment vous vous appelez ?
4. Allez-vous réaliser le projet ?
5. Que pensez-vous de ce nouveau livre ?
6. Est-il satisfait de son travail ?
Exercice5
Dites si les interrogations suivantes sont directes ou indirectes.
Quand vient-il ?
Je me demande s’il vient.
J’ignore ce qui se passe ici.
Avez-vous besoin d’un coup de main ?
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La phrase passive
Définition
Le verbe est caractérisé par la voix ; on dit parfois la diathèse, qui indique la façon
dont le sujet du verbe participe au procès.
Par exemple, dans l’actif, il est agent alors que dans le passif, il est patient et subit
l’action.
Quand on transforme une phrase de la forme active à la forme passive, elle doit
garder le même sens.
Une phrase active peut être transformée en phrase passive si le verbe est suivi d’un
complément d’objet direct.
Exp.
Le chercheur trouve la solution
La solution est trouvée par le chercheur
Quand le sujet actif est 'ON', à la forme passive il n'y aura pas de complément
d'agent:
Exemple :
On a ouvert le livre (sujet actif + verbe+ COD)
Le livre a été ouvert. (sujet passif + verbe (uniquement))
Exercices
I. Les phrases suivantes sont-elles passives ?
1 Je suis surprise par ta réaction !
2 Ce compte-rendu est sans intérêt.
3 Les bandes dessinées sont lues par des enfants.
4 Avez-vous lu ce livre ?
5 Les étudiants sont étonnés par tous ces changements.
6 La porte s’est ouverte
7 Il s’est levé à 8h
8 Cette manifestation est rehaussée par la présence des élus locaux.
La syntaxe
Comme nous l’avons défini plus haut : La syntaxe c’est cette partie de la grammaire
qui étudie la manière d’assembler les mots en phrases.
Dans cette partie du cours nous étudierons trois types de propositions : la relative la
complétive et la temporelle. Nous commençons d’abord par une définition de la
proposition.
Nous ne pouvons exprimer une pensée ou énoncer un jugement sans faire ce qu’on
appelle une proposition.
Quand nous disons : La mère est patiente, l’enfant aime ses parents, chacune de ses
phrases forme une proposition.
Quand il arriva, son père se jeta dans ses bras, il y a deux propositions, parce qu’il y a
deux verbes.
Il croit être heureux, être heureux forme une véritable proposition subordonnée
dont le verbe est à l’infinitif.
Dans Les parts, étant faites, le lion parla « Les parts étant faites » forme une
proposition dont le verbe est au participe.
Mais pour rendre le discours plus rapide, on supprime quelques fois le verbe de la
seconde proposition :
Je l’aime comme mon frère. (C’est – à - dire comme j’aime mon frère). Cette dernière
proposition (comme……mon frère) est une proposition elliptique.
Dans une phrase complexe, les propositions sont liées soit par juxtaposition ou
coordination, soit par subordination.
On dit que les propositions sont juxtaposées quand elles sont simplement placées les
unes à côté des autres comme dans :
On dit que les propositions sont coordonnées quand elles sont unies par une des
conjonctions suivantes : et, ou, ni, mais, or, ni, car, sans que l’une soit nécessaire
pour compléter le sens de l’autre, comme dans :
2. La proposition subordonnée
Au point de vue de la forme, les propositions sont dites subordonnées lorsqu’elles se
rattachent au verbe d’une autre proposition.
Exercices
1. Indiquez le nombre de propositions dans les phrases suivantes et dites si elles sont
formées par une juxtaposition, une coordination ou une subordination
3. Mettez chaque proposition entre crochets […] et dites s’il s’agit d’une proposition
indépendante (PI), d’une proposition principale (PP) ou d’une proposition
subordonnée (PS)
La proposition relative
Les mots qui, que avertissent que ce qui va suivre se rapporte à la personne ou à la
chose dont on vient de parler et sont appelés pronoms relatifs, parce qu’ils servent à
marquer le rapport, la relation qui existe entre les deux membres de la phrase.
Le mot que le pronom relatif représente est appelé son antécédent. Dans les
exemples précèdent chêne est l’antécédent de que, l’homme est l’antécédent de
qui.
Les pronoms relatifs sont : qui, que, dont (invariables), lequel (qui varie en genre et
en nombre) :
Singulier
féminin Masculin
laquelle Lequel
de laquelle Duquel
à laquelle Auquel
Pluriel
féminin Masculin
lesquelles Lesquels
desquelles Desquels
auxquelles Auxquels
On peut joindre à ces pronoms l’adverbe où, qui est considéré comme pronom
relatif quand il est précédé d’un antécédent de lieu ou de temps.
Le pronom relatif est toujours du même genre, du même nombre et de la même
personne que son antécédent.
b) La proposition relative
Observez ces deux phrases :
- Un voisin habite au dessous de chez-moi
- Ce voisin est malade
Pour relier les deux phrases en évitant la répétition du mot « voisin » on dit :
Le voisin [qui habite au dessous de chez-moi] est malade
Dans une proposition relative, le pronom relatif QUI remplace toujours le sujet :
Le livre [qui m’intéresse] se trouve à la bibliothèque
Qui est le sujet de la proposition relative [qui m’intéresse]
Dans une proposition relative, le pronom relatif QUE remplace le COD (complément
d’objet direct)
La fille [que nous venons de rencontrer] est une grande amie à moi
Que est le COD de la proposition relative [que nous venons de rencontrer]
Attention : n’oubliez pas les règles de l’accord lorsque le COD est placé devant un
verbe composé.
La fille [que j’ai rencontrée] est gentille
Il n’est pas possible de retrancher la relative « Qui sème le vent » car c'est le sujet du
verbe « récolter ».
La relative déterminative
La relative déterminative détermine l’antécédent comme un adjectif épithète.
La relative déterminative restreint l’extension de son antécédent, c’est pourquoi on
l’appelle également « relative restrictive ».
Elle permet de préciser ou d'identifier le référent.
Exemples :
J’ai rencontré le conférencier dont tu m’avais parlé.
La relative « dont tu m’avais parlé » est déterminative car elle permet
d’identifier l’antécédent « le conférencier ».
La relative déterminative n’est pas supprimable.
La relative explicative
La relative attributive
Une relative attributive (ou prédicative) est une proposition subordonnée relative
avec antécédent.
Elle détermine son antécédent par l’intermédiaire :
d’un verbe de perception (regarder, observer, voir, sentir, entendre,
écouter …)
Exemple : Je l’aperçois qui vient.
d’un verbe de découverte : (trouver, montrer, rencontrer…)
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Le subjonctif est utilisé dans les relatives déterminatives dans les cas suivants :
Exercices
I Remplacez les pointillés dans les phrases suivantes par le pronom relatif qui
convient :
1. La femme……s'habille toujours en bleu me rappelle une grande star.
5. Tous les exercices …… vous faites vous aident à améliorer votre français.
12. La jeune fille …….. le père est médecin refuse de suivre des cours d'anatomie !
13. Les repas ……….elle cuisinait lui rappelaient son village natal.
II Remplacez les pointillés dans les phrases suivantes par le pronom relatif qui
convient :
1. La femme……s'habille toujours en bleu me rappelle la peinture de Gainsborough.
2. Le basketball est le sport…. mes enfants préfèrent.
3. L'année…..les Broncos ont gagné le Super Bowl, le match s'est joué à San Diego.
4. Elle garde un excellent souvenir des vacances …. elle a passées en Autriche.
5. Les romans ……. parle le professeur s'achètent à la librairie française.
6. Tous les exercices ….. vous faites vous aident à améliorer votre français.
7. Le petit garçon regardait le mur …… l'ombre de la chandelle lui rappelait son
père.
8. Ce père …… le petit garçon avait tant besoin, était soldat au front.
9. Eveline est partie parler à sa fille …… voulait épouser un homme ……. son père
n'aimait pas.
10. Les chansons……Jacques Brel a écrites sont souvent mélancoliques.
11. L'Afrique est un continent …… les personnes …… vous rencontrez sont très
chaleureuses.
12. Qui connaît la ville……est née Jeanne D'Arc ?
13. Connais-tu les gens ……. il a invités ?
14. Comment s'appelle ce jeune homme….tu disais tant de bien et …. nous avons
rencontré cet été ?
15. La jeune fille …. le père est médecin refuse de suivre des cours d'anatomie !
16. Les gens ….. ont emmené Diaouna en France l'ont beaucoup fait travailler.
17. Les repas ….. elle cuisinait lui rappelaient son village natal.
III. Réunissez les deux phrases suivantes en une seule phrase en utilisant les
pronoms relatifs qui, où, dont, que :
1. Le train relie Paris à Nantes. Le train va partir.
2. Ma voiture n’a plus d’essence. Ma voiture ne veut pas démarrer.
3. Les éléphants avancent en file indienne. Les éléphants se dirigent vers la rivière.
4. Bernard va à la piscine. Ses amis l’attendent à la piscine.
5. La route est très passante. Tu vois la route.
6. Nabil est un bon joueur de tennis. J’ai battu Nabil.
7. Le virus provoque des maladies. On parle du virus.
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La complétive
La subordonnée complétive est une phrase qui est enchâssée dans une phrase d’un
niveau supérieur, dont elle dépend.
Contrairement à la subordonnée relative qui complète un nom appelé antécédent, la
subordonnée complétive complète un verbe. Elle donne des précisions sur le verbe
et les circonstances de l’action. Elle s’enchâsse à la place d’un syntagme nominal,
c’est donc un équivalent fonctionnel du SN.
Comme son nom l’indique, la proposition subordonnée complétive a le plus souvent
une fonction de complément dans la phrase mais elle peut aussi avoir le rôle de
sujet, d’attribut du sujet…
La subordonnée complétive ne peut être ni supprimée ni déplacée, la phrase n’aurait
plus de sens.
La subordonnée complétive est introduite par un subordonnant qui n’a d’autre rôle
que celui de marquer la relation entre deux propositions. Il s’agit de la conjonction
que, à ce que, de ce que. Le subordonnant peut être un pronom dans le cas de la
complétive interrogative indirecte.
La conjonction
La complétive est introduite par :
- que directement : Je sais [que tu viendras].
- préposition + ce que : Sa famille s’oppose à ce qu’il voyage.
Le mot support
Les complétives conjonctives peuvent avoir pour support :
Un verbe : dans ce cas, la complétive assume la fonction de complément
d’objet direct ou indirect par rapport au verbe : Je sais que tu viendras.
(COD)
La fonction de la complétive
La complétive occupe le plus souvent la fonction de complément d’objet direct : Je
sais que tu viendras.
Elle assume la fonction de COI lorsqu’elle est introduite par les locutions « à ce que»,
« de ce que » : Sa famille s’oppose à ce qu’il se marie.
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2. La complétive infinitive
C’est une proposition avec le verbe à l’infinitif qui a la fonction de COD dans la
phrase.
Quel est l’intérêt de la construction infinitive ?
A. Réduire l’ambiguïté :
Jean est rentré de vacances, Paul pense qu’il ira le voir.
Pour les verbes vouloir, aimer, se plaindre, souhaiter, accepter, offrir, refuser :
- l’infinitif est obligatoire lorsque les sujets sont coréférentiels
Je veux venir/ *Je veux que je vienne.
Les deux constructions sont de simples variantes lorsque les deux sujets sont
coréférentiels :
Je décide que je viendrai/ Je décide de venir.
3. L’interrogative indirecte
Elle permet de poser indirectement une question.
Elle est soit introduite par un mot interrogatif (interrogative indirecte partielle)
Je me demande pourquoi il est venu.
Le verbe introducteur doit avoir un sens interrogatif : s’informer, demander (au sens
interrogatif), se demander, je voudrais savoir, interroger, s’interroge, ignorer…
Exercices
1. Dans le texte suivant, relevez deux subordonnées complétives et deux
subordonnées relatives
Notre jeune homme, qui n’avait jamais vu cette femme auparavant, se dit que le
sourire ne lui était pas destiné et que le signe qu’elle faisait timidement de la main
visait quelqu’un d’autre. Il se retourna : il n’y avait que lui dans ce coin de l’étage.
C’était bien à lui, sans le moindre doute, qu’elle souriait, c’était bien lui qu’elle
accueillait. Il s’avança. (D’après A. Kilito)
2. Mettez les propositions subordonnées entre crochets […] et indiquez leur nature :
Complétive, relative ou temporelle
La temporelle
1 Elles expriment une idée de cause et sont introduites par puisque, parce que,
comme, vu que, que, ou de avec I ‘infinitif.
2 Elles expriment une idée de but et sont introduites par afin que, afin de, pour que,
pour, etc.
4" Elles expriment une idée de comparaison et sont introduites par comme, de
même que, que, si, etc.
5° Elles expriment une idée de concession et sont introduites par quoique, malgré
que, bien que, quand même, même si, etc.
6° Elles expriment une idée de conséquence et sont introduites par de façon que, de
manière que, en sorte que, tellement que, si que, etc.
7° Elles expriment une idée de temps et sont introduites par avant que, avant de,
pendant que, pendant que, tandis que, lorsque, quand, après que, etc., ou en avec le
participe présent.
Les temporelles
Nous appelons simultanéité le fait que deux actions (principale et subordonnée) ont
lieu en même temps :
Nous appelons postériorité le fait que l’action principale a lieu après l’action
subordonnée :
Nous appelons antériorité le fait que l’action principale a lieu avant l’action
subordonnée.
I. La simultanéité
1) Quand deux actions sont simultanées, les temps verbaux sont habituellement
les mêmes dans la principale et dans la subordonnée.
« Quand », « lorsque » et plus rarement « comme », peuvent introduire une
subordonnée indiquant la simultanéité. Mais, ces subordonnants ayant d’autres
sens, il est souvent préférable d’exprimer la simultanéité de façon plus précise,
conformément à ses différents aspects :
On peut employer : aussitôt que, sitôt que, à l’instant, à la seconde où, à la minute
où, juste au moment où …
Souvent avec , au passé, deux passés simples ou deux passés composés.
Exercice
Liez les phrases par un subordonnant qui indique que les actions se produisent
juste au même moment :
1. Le réveil sonne ; je me réveille.
2. Le train s’est mis en marche ; je me suis sentie en vacances.
3. Jean regarda sévèrement son fils ; l’enfant baissa les yeux.
4. Les cosmonautes posèrent leur vaisseau sur la lune ; le monde entier fut ému.
5. Tu arriveras à Paris ce soir ; n’oublie pas de me téléphoner.
6. Le boxeur terrassa son adversaire. La foule explosa de joie.
7. En voyant Nadia, j’ai remarqué qu’elle ressemblait à son père.
8. Tu verras Michel ce soir ; tu lui donneras ce paquet de ma part.
9. La porte se fermait ; l’enfant avança la main et se coinça deux doigts.
10. Je suis arrivé à la gare à 10h. ; le train partait.
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On peut employer : pendant que, pendant le temps que, tandis que, alors que, en
même temps que … (souvent avec l’imparfait, pour temps du passé)
Ex. Notre amitié croissait à mesure que nous nous connaissions davantage.
En insistant sur le caractère limité de la durée : aussi longtemps que, tant que (+PS
ou passé composé au passé)
En insistant sur le début des deux actions : Depuis que, depuis le moment où :
Exercice
Transformez les phrases de manière à employer des subordonnants qui indiquent
que deux actions se déroulent en même temps :
1. Je préparer le repas et mon mari regarde la télévision.
2. Le temps passe et tu t’habitues à ta nouvelle maison.
3. J’ai vécu longtemps chez mes parents et, tout ce temps-là, j’ai été heureux.
4. Tu passais tes examens et ta mère tremblait pour toi.
5. Jean aimait Lucie et Sylvie en était inconsolable.
6. Vous vous entrainez, ce sport vous paraitra de plus en plus facile.
7. Les passagers ont gardé leurs ceintures attachées toute la durée du vol.
8. Le conférencier parlait et en même temps dessinait sur la table.
9. Le suspect persiste à proclamer son innocence, nous continuons à l’interroger.
10. Je donnais le biberon au bébé et le petit chien déchirait le tapis !
On préfèrera « alors que » ou « tandis que » à « pendant que », si l’on veut marquer
une idée d’opposition.
Exercice
Imaginons qu’un fait se produise, complétons chaque phrase en employant un
subordonnant approprié.
Exemple : Je me promenais dans le parc.
Alors que je me promenais dans le parc, un ouragan secoua brusquement les arbres.
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Exercice
Répondez aux questions en exprimant la répétition au moyen d’une subordonnée
circonstancielle :
As-tu encore perdu le stylo que je t’ai prêté ?
Te voilà encore déprimée après avoir reçu ces invités ?
Le café t’empêche-t-il de dormir ?
Peut-il refuser cette invitation ?
Penses-tu à saluer les voisins dans l’escalier ?
Vous étiez curieux quand vous étiez petit ?
Etes-vous toujours sensible aux injustices ?
II. La postériorité
Les subordonnants marquant la postériorité sont : après que, une fois que et moins
précisément, quand, lorsque. Rappelons que « après que » est toujours suivi d’un
temps à l’indicatif.
Ex.
J’arrive après que le train est parti.
J’arriverai après que le train sera parti
Je suis arrivé après que le train était parti.
On peut employer les subordonnants dès que, aussitôt que, sitôt que, à peine…..que.
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Ex.
Dès qu’il sera arrivé, je partirai.
Dès qu’il a eu mangé, il a fait sa sieste.
A peine sera-t-il arrivé que je partirai.
Exercice
Répondez aux questions en exprimant la postériorité
1. Quand pourras-tu m’accompagner au cinéma ?
2. Quand pourrez-vous payer vos impôts ?
3. Quand a-t-on le droit de voter ?
4. Quand avez-vous décidé de prendre des cours d’espagnol ?
5. Quand les enfants ont-ils mangé ces gâteaux ?
Exercice 2
Réécrivez les phrases suivantes en employant : à peine …… que …….
1. Dès que le soleil est levé, le paysan part au champ.
2. Dès que mes parents sont sortis, ma jeune sœur se montre insupportable.
3. Dès que Marcel aura atteint sa majorité, il se mariera.
4. Sitôt que le lait aura bouilli, tu verseras la vanille.
5. Sitôt que j’ai rencontré cet inconnu, j’ai pris peur.
III. L’antériorité
Exercice
Mettez le verbe entre parenthèses au mode qui convient :
1. J’accepte ces heures supplémentaires en attendant que vous (trouver) un
deuxième employé.
2. Je te répèterai la même chose jusqu’à ce que tu (comprendre).
3. La mosquée sera achevée avant que l’année (finir).
4. Je lirai en attendant que (venir) me chercher.
5. Jean l’a interrompu avant qu’il (avoir) le temps de tout lui raconter.
6. En attendant que Colette (se rétablir), son mari s’occupa de la maison.
7. Les recherches continueront jusqu’à ce que l’enfant (retrouver).
8. Nous lui avons prêté une montre jusqu’à ce que nous (réparer) la sienne.
Autres exercices
1. Alors que je (lire) le journal dans le jardin, un oiseau blessé tomba sur la pelouse.
2. Il s'écroula à l’instant où il me (tendre) la main.
3. Pendant que nous (acheter) du pain chez le boulanger, tout au long de l’escalier de
retour à la maison, je lui tins tête.
4. Toutes les fois qu’il (passer) devant son ancienne école, il songeait à ses amis
d’enfance.
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