LES DISPOSITIFS DES NAVIRES

Dispositif d'ancrage
Le dispositif d'ancrage est conçu pour assurer un ancrage fiable du navire dans la rade et à
des profondeurs allant jusqu'à 80 m. Le dispositif d'ancrage est également utilisé pour l'amarrage et
le désamarrage, ainsi que pour décharger rapidement l'inertie afin d'éviter une collision avec d'autres
navires et objets. Le dispositif d'ancrage peut également être utilisé pour renflouer le navire. Dans ce
cas, l'ancre est amenée sur le bateau dans la bonne direction et le navire est tiré vers l'ancre à l'aide
de mécanismes d'ancrage. Dans certains cas, le dispositif d'ancrage, ainsi que ses éléments, peuvent
être utilisés pour remorquer le navire.

Les navires de mer ont généralement un dispositif d'ancrage avant, mais certains navires ont
également un dispositif de poupe
La disposition du dispositif d'ancrage d'étrave.

1 - ancre; 2 - chaîne d'ancre ; 3 - un dispositif de retour rapide de l'extrémité racine de la chaîne

d'ancre; 4 - guindeau; 5 - bouchon à vis; 6 - arrêt de chaîne ; 7 - point d'écoute latéral; 8 - tuyau
d'écubier; 9 - tuyau de chaîne (écubier de pont); 10 - boîte à chaîne.

Dispositif d'amarrage à ancre de poupe.

1 - tuyau de chaîne; 2 - flèche; 3 - bouchon avec un palan hypothécaire; 4 - moteur électrique ; 5 -

boîte à chaîne; 6 - ancre; 7 - tuyau d'écubier

Le dispositif d'ancrage comprend généralement les éléments suivants :

- une ancre qui, en raison de sa masse et de sa forme, pénètre dans le sol, créant ainsi la résistance
nécessaire au mouvement du navire ou de l'objet flottant ;

- la chaîne d'ancre, qui transmet l'effort du navire à l'ancre située au sol, sert à ramener et remonter
l'ancre ;

- des fermetures d'ancre, permettant le passage de la chaîne d'ancre à travers les éléments des
structures de coque, orientant le mouvement des cordages lorsque l'ancre est larguée ou
sélectionnée, les ancres sont escamotées dans les fermetures pour stockage en position repliée ;

- un mécanisme d'ancre qui assure le retour et le levage de l'ancre, le freinage et le blocage de la

chaîne d'ancre lorsqu'elle est ancrée, tirant le navire vers l'ancre fixée dans le sol ;

- des taquets servant à fixer l'ancre en position arrimée ;

- Une boîte à chaînes pour placer les chaînes d'ancre sur le navire ;

- Des mécanismes de fixation et de rappel à distance de la chaîne d'ancre, assurant la fixation de

l'extrémité racine de la chaîne d'ancre et son retour rapide si nécessaire.
 Les ancres, en fonction de leur objectif, sont divisées en ancres, conçues pour maintenir le
navire à un endroit donné, et auxiliaires - pour maintenir le navire dans une position donnée lorsqu'il
est ancré à l'ancre principale. Les auxiliaires comprennent une ancre de poupe - une ancre d'arrêt,
dont la masse est 1/3 de la masse de l'ancre et verp - une ancre légère qui peut être écartée du
navire sur un bateau. La masse du verp est égale à la moitié de la masse de l'ancre d'arrêt. Le nombre
et le poids des ancres mortes pour chaque navire dépendent de la taille du navire et sont
sélectionnés conformément aux règles du registre de la marine marchande.

Les pièces principales de toute ancre sont la broche et les pattes. Les ancres se distinguent
par la mobilité et le nombre de pattes (jusqu'à quatre) et la présence d'une souche. Les ancres sans
pattes comprennent les ancres mortes (en forme de champignon, à vis, en béton armé) utilisées dans
l'installation de phares flottants, de débarcadères et d'autres structures flottantes.

Il existe plusieurs types d'ancres qui sont utilisées sur les navires comme ancres et ancres
auxiliaires. Parmi celles-ci, les plus courantes sont les ancres : Admiralty (anciennement utilisée), Hall
(ancre obsolète), Gruson, Danforth, Matrosov (installée principalement sur les navires fluviaux et les
petits navires de mer), Boldt, Gruson, Cruson, Union, Taylor, Speck, etc..

L'ancre de l'Amirauté(Admiralty) était largement utilisée à l'époque de la flotte à voile, en raison de la

simplicité de sa conception et de sa grande force de maintien - jusqu'à 12 poids d'ancrage. Lors de la
traction de l'ancre, en raison du mouvement du navire, la tige repose à plat sur le sol, tandis qu'une
des pattes commence à pénétrer dans le sol. Comme il n'y a qu'une seule patte dans le sol, lorsque le
sens de la tension de la chaîne change (le navire embarde), la patte n'ameublit pratiquement pas le
sol, ce qui explique la force de maintien élevée de cette ancre. Mais il est difficile de le retirer de
manière rangée (en raison du stock, il n'entre pas dans l'écubier et il doit être retiré sur le pont ou
suspendu le long du côté), de plus, en eau peu profonde, une patte qui dépasse du sol est un grand
danger pour les autres navires. La chaîne d'ancre peut s'emmêler derrière. Par conséquent, sur les
navires modernes, les ancres de l'Amirauté ne sont utilisées que comme ancres d'arrêt et verps, avec
une utilisation occasionnelle dont les inconvénients ne sont pas si importants et une force de
maintien élevée est nécessaire.

L'ancre Hall a deux pattes pivotantes situées près de la tige. Lorsque le navire le jette, les
pattes ne desserrent pratiquement pas le sol et, par conséquent, la force de maintien de l'ancre
augmente à 4 à 6 fois la gravité de l'ancre.

L'ancre Hall répond à certaines exigences : 1) elle est rapidement libérée et commodément
fixée en position de rangement ; 2) a une puissance de maintien suffisante avec moins de poids ; 3)
ramasse rapidement le sol et s'en sépare facilement.

L'ancre se compose de deux grandes pièces en acier: une broche et des pattes avec une tête,
reliées par une goupille et des boulons de verrouillage.

Cette ancre n'a pas de tige et lors de la récolte, le fuseau est tiré dans l'écubier et les pattes
sont pressées contre le corps. Parmi le grand nombre d'ancres sans tige, l'ancre Hall se compare
favorablement à un petit nombre de pièces. De grands espaces au niveau des joints des pièces
excluent la possibilité de coincement des pattes. En tombant au sol, grâce aux pattes largement
espacées, l'ancre repose à plat et, lorsqu'elle est enfoncée, les parties saillantes de la partie de tête
font tourner les pattes vers le sol et y pénétrer. S'enfouissant dans le sol avec les deux pattes, cette
ancre ne présente aucun danger pour les autres navires en eau peu profonde et la possibilité
d'emmêler la chaîne d'ancre pour celle-ci est exclue. Mais du fait que deux pattes largement
espacées sont dans le sol, lorsque le navire embarde, le sol se desserre et la force de maintien de
cette ancre est bien inférieure à celle de l'Amirauté avec une patte dans le sol.

L'ancre Danforth est similaire à l'ancre Hall, elle possède deux pattes pivotantes larges en
forme de couteau situées près de la tige. De ce fait, lorsque le navire lacet, les pattes ne desserrent
pratiquement pas le sol, augmentant la force de maintien jusqu'à 10 fois la gravité de l'ancre et sa
stabilité au sol. Grâce à ces qualités, l'ancre Danforth a reçu la plus large diffusion sur les navires
marins modernes.

Types d'ancres : a - Amirauté ; b - Hall ; c - Construction soudée Matrosov.

1 - broche; 2 - corne; 3 - patte; 4 - support; 5 - actions; 6 - tendance ; 7 - rouleau; 8 - boulon; 9 - partie

de tête.
 Ancre Damforth

L'ancre Matrosov a deux pattes pivotantes. Pour que l'ancre repose à plat sur le sol dans tous
les cas, il y a des tiges avec des brides dans la tête de l'ancre, et après avoir été tirée par le navire,
l'ancre repose à plat et, grâce aux parties saillantes de la tête, les pattes tournent et entrent dans le
sol. L’ancre Matrosov est efficace sur les sols mous, il s'est donc répandu sur les navires fluviaux et
les petits navires de mer, et sa grande force de maintien permet de réduire le poids et de rendre
l'ancre non seulement coulée, mais également soudée.

Sur les petits navires et les barges, des ancres sans tige à plusieurs bras, appelées chats, sont
utilisées. Les navires de navigation dans les glaces sont équipés d'ancres à glace sans tige à une
jambe conçues pour maintenir le navire près du champ de glace.

La chaîne d'ancre sert à fixer l'ancre à la coque du navire. Il se compose de liens qui forment
des liens reliés les uns aux autres à l'aide de liens détachables spéciaux. Les arcs forment une chaîne
d'ancre d'une longueur de 50 à 300 m. Selon l'emplacement des arcs dans la chaîne d'ancre, on
distingue les arcs d'ancre (attachés à l'ancre), intermédiaires et racine (attachés à la coque du navire).
Les longueurs des arcs d'ancrage et de racine ne sont pas réglementées et la longueur de l'arc
intermédiaire, qui a un nombre impair de maillons, est de 25 à 27,5 m. L'ancre est attachée à la
chaîne d'ancre avec une manille d'ancre. Pour éviter la torsion de la chaîne, des maillons pivotants
sont inclus dans les arcs d'ancrage et de racine.
Éléments de chaîne d'ancre.

1 - lien de fin ; 2 - pivotant; 3 - lien ordinaire ; 4 - lien de connexion; 5 - verbe-gak; 6 - Support de

connexion Kentor ; 7 - support d'ancrage

Les chaînes d'ancre se distinguent par leur calibre - le diamètre de la section transversale de
la barre de liaison. Les maillons de chaîne d'un calibre supérieur à 15 mm doivent avoir des
entretoises - contreforts. Dans les plus gros navires, le calibre des chaînes d'ancre atteint 100-130
mm. Pour contrôler la longueur de la chaîne gravée, chaque arc au début et à la fin comporte un
marquage indiquant le numéro de série de l'arc. Le marquage se fait en enroulant du fil recuit sur les
contreforts des maillons correspondants, qui sont peints en blanc.

Les chaumards d'ancre remplissent deux fonctions importantes sur les navires - ils
permettent un passage sans entrave de la chaîne d'ancre à travers les structures de la coque lorsque
l'ancre est relâchée et sélectionnée, et ils permettent un placement pratique et sûr de l'ancre sans
tige en position rangée et sa libération rapide. Les chaumards d'ancre se composent d'un tuyau
d'écubier, d'un écubier de pont et d'un écubier latéral.

Le tuyau d'écubier est généralement en acier soudé en deux moitiés (de diamètre) et la
moitié inférieure du tuyau est plus épaisse que la supérieure, car elle est soumise à une plus grande
usure par la chaîne en mouvement. Le diamètre intérieur du tuyau est pris égal à 8-10 jauges à
chaîne, et l'épaisseur de paroi de la moitié inférieure du tuyau est comprise entre 0,4 et 0,9 jauge à
chaîne.

Les fermetures latérales et de pont sont en acier moulé et présentent des épaississements
aux endroits où passe la chaîne. Ils sont soudés au tuyau d'écubier et soudés au pont et au côté. La
broche d'ancrage entre de manière rangée dans le tuyau; seules les jambes de l'ancre restent à
l'extérieur.

Pour empêcher l'eau de pénétrer dans le pont par les chaumards, le chaumard du pont est
fermé par un couvercle à charnière spécial avec un évidement pour le passage de la chaîne d'ancre.

Pour nettoyer l'ancre et la chaîne de la saleté et du sol du fond avec de l'eau lors du choix, un
certain nombre de raccords connectés au collecteur d'incendie sont fournis dans le tuyau d'écubier.
 Sur les navires à passagers et portuaires, les haws d'ancrage sont souvent constitués de
niches - des structures soudées en acier, qui sont des évidements dans les côtés du navire, dans
lesquels pénètrent les pattes d'ancrage. Une ancre tirée dans un tel écubier ne dépasse pas du plan
de la peau extérieure latérale. Ces chaumards présentent un certain nombre d'avantages, dont les
principaux sont les suivants : réduire les risques d'endommagement des navires lors des opérations
d'amarrage, de remorquage et de mouvement dans les glaces, ainsi qu'améliorer l'ajustement des
pattes à la peau extérieure en modifiant la pente de la surface intérieure du chaumard.

La clef saillante est représentée sur la Figure où sa différence par rapport à la clef habituelle
est clairement visible. Les aussières en saillie sont utilisées sur les navires à proue bulbeuse, ce qui
permet d'exclure l'impact de l'ancre sur le bulbe lors de son retour.

Des chaumards ouverts, qui sont une coulée massive avec une rainure pour le passage de la
chaîne d'ancre et de la broche d'ancre, sont installés à la jonction du pont avec la planche. Ils sont
utilisés sur les navires à flancs bas, sur lesquels les écubiers conventionnels ne sont pas souhaitables,
car l'eau pénètre sur le pont à travers eux sur les vagues.

Ecubier d'ancre : a - conception ; b - la position de l'ancre lors de la rétraction dans l'écubier.

1 - point d'écoute de pont ; 2 - tuyau d'écubier; 3 - point d'écoute latéral.

Groupes d'ancrage : a - avec une niche ; b - haut-parleur

 Les mécanismes d'ancrage servent à libérer l'ancre et la chaîne d'ancre lorsque le navire est
ancré; arrêter la chaîne de l'ancre lorsque le navire est à l'ancre ; ancrage - tirer le navire vers l'ancre,
choisir la chaîne et l'ancre et tirer l'ancre dans l'écubier ; opérations d'amarrage, s'il n'existe pas de
mécanismes spécialement prévus à ces fins.

Les mécanismes d'ancrage suivants sont utilisés sur les navires de mer : guindeaux, demi-
guindeaux, cabestans d'ancre ou d'amarrage et treuils d'amarrage. L'élément principal de tout
mécanisme d'ancrage fonctionnant avec une chaîne est un tambour de pignon à chaîne. La position
horizontale de l'axe du pignon est typique pour les guindeaux, la position verticale pour les
cabestans. Sur certains navires modernes (pour un certain nombre de raisons), les guindeaux ou
cabestans conventionnels ne sont pas pratiques. Par conséquent, des treuils d'amarrage sont
installés sur ces navires.

Le guindeau est conçu pour servir les chaînes des côtés gauche et droit en même temps. Sur
les navires de gros tonnage, des demi-guindeaux sont utilisés, décalés sur les côtés. Le guindeau se
compose d'un moteur, d'une boîte de vitesses et de pignons de chaîne et de tourelles placées sur
l'arbre de chargement (tambours d'amarrage pour travailler avec des lignes d'amarrage). Les pignons
reposent librement sur l'arbre et ne peuvent tourner que lorsque le moteur tourne lorsqu'ils sont
reliés à l'arbre de charge par des embrayages à came spéciaux. Chaque pignon est équipé d'une
poulie avec frein à bande. Les guindeaux permettent un fonctionnement conjoint ou séparé des
pignons des côtés gauche et droit. L'utilisation d'embrayages à friction vous permet d'atténuer les
charges de choc et d'assurer une inclusion en douceur des pignons. L'ancre est larguée à faible
profondeur en raison de sa propre masse et de la masse de la chaîne. La vitesse est contrôlée par le
frein à bande du guindeau. À plus grande profondeur, la chaîne est gravée à l'aide d'un mécanisme
de guindeau. Les Turachki sont assis de manière rigide sur la cargaison ou sur l'arbre intermédiaire et
tournent toujours lorsque le moteur est en marche. Dans le dispositif d'ancrage d'étrave, les pignons
et les tambours d'amarrage ont un entraînement.

Le mécanisme de cabestan est généralement divisé en deux parties, dont l'une, composée
d'un pignon et d'un tambour d'amarrage, est située sur le pont, et l'autre, comprenant une boîte de
vitesses et un moteur, est située sous le pont. L'axe vertical du pignon permet une variation illimitée
dans le plan horizontal du sens de déplacement de la chaîne ; avec une belle apparence et un léger
encombrement sur le pont supérieur, c'est un avantage significatif de la flèche. Souvent, les
mécanismes d'ancrage et d'amarrage sont combinés dans un cabestan d'ancrage et d'amarrage.

Guindeau à vapeur.

1 - engrenages cylindriques; 2 - pignon de chaîne; 3 - frein à bande; 4 – Turc

 Guindeau électrique (schéma).

1 - moteur ; 2 - vis sans fin; 3 - engrenages cylindriques; 4 - pignon de chaîne; 5 - frein à

bande; 6 - turc; 7 - puits de chargement.

Flèche d'ancre.

1- moteur électrique ; 2- réducteur (ver); 3 - arbre vertical; 4- puits de chargement ; 5 -

pignon de chaîne; 6 - turc; 7 - frein à bande

Treuil d'amarrage (demi guindeau

avec tambour d'amarrage).
 Treuils d'ancre-amarrage.

À l'heure actuelle, dans l'ancrage des navires de grande capacité, des treuils d'amarrage
d'ancre à entraînement hydraulique et à télécommande ont commencé à être utilisés. Ces treuils
sont composés de demi-guindeaux et de treuils d'amarrage automatiques, qui ont un seul
entraînement. Les treuils d'amarrage peuvent desservir un dispositif d'ancrage avec une jauge de
chaîne jusqu'à 120 mm. Ils se caractérisent par une efficacité élevée, un poids réduit et une sécurité
de fonctionnement.

Les mécanismes d'ancrage peuvent être à vapeur, électriques ou hydrauliques.

Les taquets sont conçus pour attacher les chaînes d'ancre et maintenir l'ancre dans l'écubier
en position rangée. Pour ce faire, utilisez des bouchons à came à vis, des bouchons avec un lien
hypothécaire (bouchons hypothécaires) et pour une pression plus serrée de l'ancre sur l'écubier - des
bouchons de chaîne.

Le bouchon hypothécaire est constitué de deux joues fixes, permettant à la chaîne de passer
librement entre elles le long de l'évidement correspondant à la forme de la partie inférieure du
maillon orienté verticalement. Sur l'une des joues, une hypothèque est tombée fixée dans la fente,
qui pénètre librement dans la découpe de la joue opposée. L'inclinaison de l'encoche est telle que la
force générée par la chaîne verrouillée absorbe complètement la chute. Ce stoppeur est
recommandé pour les chaînes de plus de 72 mm.

Dans un bouchon à vis, la base est une plaque, dans la partie médiane de laquelle une
rainure est ménagée pour le passage des maillons de la chaîne. Sur les petits navires, un lien orienté
horizontalement est plaqué contre la plaque de base à deux joues. Les joues sont articulées et
entraînées par une vis à filets trapézoïdaux opposés. En position ouverte, les claques permettent à la
chaîne de coulisser librement le long de la rainure de base. Pour éviter que la chaîne n'endommage la
vis pendant le mouvement, la butée a un arc de limitation. Le blocage de la chaîne se produit sous
l'action des forces de frottement lorsque le maillon de la chaîne est pressé contre la plaque d'arrêt
par les joues. Sur les gros navires (avec un gros calibre de la chaîne), cette méthode ne fournit pas la
force nécessaire pour verrouiller la chaîne. Par conséquent, entre les deux verticalement des liens
localisés sont introduits des cames situées sur les joues avec un schéma de butée similaire.
 La conception des bouchons de chaîne d'ancre: a - hypothèque, b - vis, c - chaîne.

1 - plaque de base; 2- l'hypothèque est tombée; 3 - joue; 4 - gouttière; 5 broches ; 6 - arc; 7 -

vis; 8 - gifle; 9 - poignée; 10 - chaîne; 11 - longe; 12 - bout à bout; 13 - verbe-gak.

Le stoppeur de chaîne est une étrave à chaîne courte (de plus petit calibre) passée dans le
support d'ancre et qui est fixée par ses deux extrémités aux talons du pont. Avec une lanière incluse
à une extrémité. Les chaînes tirent l'ancre dans l'écubier jusqu'à ce que les pattes soient bien
ajustées contre la peau extérieure. Le verb-crochet, inclus à l'autre extrémité de la chaîne, sert à
libérer rapidement le taquet .Le frein à bande du guindeau (flèche) est utilisé comme taquet principal
lorsque le navire est au mouillage. Un tel verrouillage présente un certain nombre d'avantages, parmi
lesquels le plus important est la possibilité de casser la chaîne en raison du glissement de la poulie de
frein par rapport à la bande de frein lors des à-coups.

Le tuyau de chaîne (écubier de pont) sert à guider la chaîne d'ancre du pont au bac à chaîne.
Le tuyau de chaîne a des douilles dans les parties supérieure et inférieure. Les tuyaux de chaîne sont
placés verticalement ou légèrement inclinés de sorte que l'extrémité inférieure soit au-dessus du
centre du bac à chaîne. Lors de l'installation du guindeau, la cloche supérieure du tuyau de chaîne est
fixée à son cadre de fondation. Lors de l'installation de la flèche, une cloche rotative angulaire est
utilisée, qui se compose d'un corps en fonte et d'un couvercle articulé dans sa partie supérieure. Le
couvercle ferme la douille, protégeant la boîte à chaîne des infiltrations d'eau dans celle-ci, et
permet, si nécessaire, de conserver une section de la chaîne d'ancre sur le pont pour inspection, pour
laquelle il a un trou correspondant au maillon de la chaîne.
 La longueur du tuyau de la chaîne dépend de l'emplacement du bac à chaîne le long de la
hauteur du navire. Le diamètre intérieur du tuyau est pris égal à 7–8 jauges à chaîne.

Les boîtes à chaînes sont destinées au placement et au stockage des chaînes d'ancre. Lors de
la sélection des ancres, la chaîne de chaque ancre est placée dans le compartiment de la boîte à
chaîne qui lui est réservé.

Les dimensions de la boîte à chaîne doivent assurer l'auto-pose de la chaîne d'ancre lors du
halage de l'ancre sans démontage manuel. Cette exigence est satisfaite par des compartiments
cylindriques de la boîte à chaîne d'un diamètre égal à 30–35 jauges de chaîne (dans tous les cas, la
boîte doit être relativement étroite). La hauteur de la boîte à chaîne doit être telle que la chaîne
entièrement posée n'atteigne pas le haut de la boîte de 1 à 1,5 m. Un puissant œil semi-ovale est
installé au bas de la boîte à chaîne sous le centre du tube de chaîne , à travers lequel la chaîne
d'ancre, changeant de direction, est amenée à l'ancrage de l'extrémité racine . Le bac à chaîne est
auto-videur

La fixation et retour de la chaîne d'ancre. Dans la partie supérieure de la boîte à chaîne, il y a

un dispositif spécial pour la fixation et le retour d'urgence de l'extrémité racine de la chaîne d'ancre.
Le besoin d'un largage rapide peut survenir en cas d'incendie sur un navire à proximité, de
changement soudain des conditions météorologiques et dans d'autres cas lorsque le navire doit
quitter rapidement le mouillage.

Jusqu'à récemment, la fixation de l'arc racine au corps était réalisée par zhvako-tack -
contenant le verbe-gak. Le retour de la chaîne s'est fait uniquement à partir de la boîte à chaîne.

À l'heure actuelle, pour retourner la chaîne d'ancre, au lieu du verbe-crochet, qui n'est pas
sûr lorsque la chaîne est relâchée, ils ont commencé à utiliser des crochets pliants avec une
commande à distance. Le principe de fonctionnement du crochet d'ancrage à charnière est le même
que celui du crochet à verbe, à la seule différence que la butée de crochet à charnière est libérée à
l'aide d'un rouleau à distance ou d'un autre entraînement. La commande de cet entraînement est
située sur le pont directement au niveau du mécanisme d'ancrage.

Dispositif de fixation et de libération de l'extrémité racine de la chaîne d'ancre : a - sur le

couvercle de la boîte à chaîne ; b - sur la cloison.

1 - tige d'entraînement; 2 - levier; 3 - crochet bouclé; 4 - lien de fin.