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Comptabilité approfondie FSJES M.

BOITI

MODULE : TECHNIQUES COMPTABLES APPROFONDIES

CHAPITRE 1 : EVALUATION DU PATRIMOINE DE L’ENTREPRISE

Evaluer le patrimoine d’une entreprise consiste à réunir le maximum d’informations comptables et


extra-comptables pour que son propriétaire et/ou son successeur puissent déterminer sa valeur et lui
attribuer un prix. Les banques, les experts, les négociateurs et l’Etat ont mis au point des méthodes
qui permettent d’en fixer le prix d’une manière aussi satisfaisante que possible pour les parties. Ces
méthodes ont pour but de tenter une démarche rationnelle : aux éléments patrimoniaux permis par le
capital et l’autofinancement, se sont ajoutées des notions difficilement chiffrables comme le savoir
faire, le fonds commercial, … D’où, une complexité de cette tâche d’évaluation du patrimoine.

Dans cet objectif, la comptabilité générale constitue une source d’informations incontournable et
riche pour toutes les parties prenantes. En effet, les données comptables contenues dans les
différents journaux et états de synthèse reflètent la nature et le volume des opérations commerciales
effectuées par l’entreprise.

De ce fait, la question de la sincérité et de l’objectivité de ces informations comptables et


financières se pose de manière de plus en plus accrue. C’est pourquoi le législateur s’est attelé à la
tâche d’unifier et d’harmoniser les principes et les pratiques comptables au Maroc. Ainsi,
l’ensemble des entreprises doivent respecter et appliquer le Code Général de la Normalisation
Comptable, le CGNC, édicté par la loi N° 9-88 du 04 Août 1992. La comptabilité telle qu'elle
résulte des dispositions de la norme porte le nom de "comptabilité normalisée".

Ainsi, la norme comptable a été à l’origine de la mise en place du cadre conceptuel comptable. En
effet, un cadre conceptuel est un ensemble de principes généraux formulés par une organisation
normative en vue de fournir une base commune permettant l’élaboration de règles cohérentes. Un
cadre conceptuel doit préciser les objectifs des états financiers, en définir les éléments essentiels
ainsi que les principes qui doivent présider à leur établissement.

Cette conception de la Norme Générale Comptable se caractérise par :


• son objectif d'information : il s'agit de fournir à l’entreprise elle-même comme à tous les
utilisateurs une information économique et financière pertinente et fiable ;
• le moyen qu'elle emploie : présenter un dispositif légal cohérent quant au fond et quant à
la forme de la comptabilité normalisée.

La Norme générale comptable est conçue de façon à satisfaire les deux objectifs primordiaux de la
normalisation comptable qui sont :
• de servir de base à l’information et la gestion de l’entreprise ;
• de fournir une image aussi fidèle que possible de ce que représente l’entreprise à tous les
utilisateurs des comptes, privés ou publics.

Le respect strict des prescriptions de cette norme permettra à l’entreprise de traduire sa réalité
économique et financière en des termes fiables et pertinents au profit, aussi bien de ses dirigeants
que de ses parties prenantes. Il lui garantira toute sa valeur probante.

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I- LES ELEMENTS DU PATRIMOINE :

Le patrimoine d’une entreprise est constitué par l’ensemble de ses droits et obligations :

- droits de propriété sur des biens tels que les immobilisations, les stocks, les titres,…
- droits de créance sur les clients, les débiteurs divers,…
- obligations envers les fournisseurs, les banques, l’Etat,…

Il convient de recenser ces divers éléments avant de procéder à leur évaluation.

1- L’actif du bilan :

L’actif du bilan est la partie où sont comptabilisés l’ensemble des biens et créances qui constituent
le patrimoine de l’entreprise. On distingue deux grandes parties de l’actif :

a- L’actif immobilisé :
Il représente les investissements de l’entreprise et regroupe les éléments du patrimoine destinés à
rester plus d’un exercice dans le patrimoine.
Pour les biens acquis en crédit bail, l’entreprise n’en devient propriétaire qu’après la levée de
l’option d’achat. Donc, ces biens ne peuvent figurer au bilan pendant la durée du leasing.

L’actif immobilisé se subdivise en quatre parties :


– Les immobilisations en non valeur (fais d’établissements, charges à répartir,…)
– Les immobilisations incorporelles (fonds commercial, brevets, licences,…)
– Les immobilisations corporelles (terrains, constructions, installations techniques, matériels et
outillage industriels, matériel de transport… )
– Les immobilisations financières (titres de participations, titres immobilisés, autres titres...)

b- L’actif circulant :
Il regroupe les éléments d’actif qui doivent sortir de l’entreprise et donner lieu à une rentrée
monétaire au cours de l’exercice, tels que :
– Les stocks de matières premières, d’en-cours, de produits et de marchandises qui doivent
servir à la fabrication ou être vendus au cours de l’exercice;
– Les avances versées par l’entreprise sur les commandes passées aux fournisseurs;
– Les créances clients;
– Les valeurs mobilières de placements temporaires en actions, obligations ou TCN en vue de
réaliser un gain à brève échéance ;
– Les disponibilités, valeurs à l’encaissement, les comptes en banque, la caisse…

2- Le passif du bilan :

Le passif regroupe la totalité des fonds utilisés par l’entreprise. Il est constitué de l’ensemble des
sources de financement qui permettent à l’entreprise de financer son patrimoine et son activité. Il
comprend notamment :

a- Les capitaux propres :


Ils représentent les fonds que l’entreprise utilise et qui lui appartiennent. Ils sont constitués par :
– Le capital social qui représente les apports réalisés par les associés;
– Les réserves qui représentent la partie des bénéfices, des exercices passés, non distribués aux
actionnaires et conservés pour le financement de l’entreprise;
– Le résultat de l’exercice qui apparaît dans le bilan avant répartition. Dans le bilan après
répartition, il est partagé entre dividendes distribués, les réserves et le report à nouveau.
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b- Les Provisions pour risques et charges :


Elles sont généralement assimilées à des dettes à échéances indéterminées :
– Risques de litiges, de perte de change, amendes et pénalités…,
– Et provisions pour retraites, pour impôts différés… .

c- Les Dettes
Cette rubrique regroupe les sources de financement externes à l’entreprise. On distingue parmi les
dettes :
– Les dettes financières qui regroupent les emprunts obligataires, les dettes bancaires à court et
à long terme, les dettes rattachées aux comptes courants… Ce sont toutes les dettes qui
entraînent le versement d’un intérêt.
– Les dettes liées à l’exploitation tels que les avances et acomptes reçus, les dettes
fournisseurs, les dettes fiscales et sociales, les dividendes à payer aux actionnaires;
– Les dettes diverses relatives à des achats d’immobilisations, à des versements restant à
effectuer sur des titres de participation ou sur des titres immobilisés et non libérés… .
Les dettes diverses sont celles qui ne concernent pas l’exploitation.

3- Distinction entre immobilisation/charges/stocks :

Une immobilisation remplie 3 critères :


En général, ce sont des biens à usage durable se consommant sur une durée +1 an.
Ce sont des biens destinés à être utilisés par l’entreprise ;
Ex : ordinateurs destinés à la vente marchandises.
ordinateurs destinés à l’utilisation par l’entreprise immobilisations.
Le bien doit être propriété de l’entreprise.

Une charge est une dépense qui se traduit par un appauvrissement de l’entreprise dans la mesure où
elle se traduit par une baisse de l’actif

Un stock est constitué par des biens qui interviennent dans le cycle d’exploitation de l’entreprise
soit pour être revendus en l’état soit pour être consommés.

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II- L’EVALUATION DES ELEMENTS DU PATRIMOINE DE L’ENTREPRISE :

1- Principes comptables fondamentaux :


Une finalité est assignée à la comptabilité normalisée : les états de synthèse doivent donner une
image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de l’entreprise. Pour arriver à
cet objectif final, les enregistrements comptables doivent respecter un certain nombre de principes
fondamentaux. Les principes comptables fondamentaux retenus par la Norme Générale, au nombre
de sept, sont tous acceptés par la communauté financière internationale :
• continuité d'exploitation ;
• permanence des méthodes ;
• coût historique ;
• spécialisation des exercices ;
• prudence ;
• clarté ;
• importance significative.

a- le principe de continuité d'exploitation :


1 - Selon le principe de Continuité d'exploitation, l’entreprise doit établir ses états de synthèse dans la
perspective d'une poursuite normale de ses activités. Par conséquent, en l’absence d'indication contraire, elle
est censée établir ses états de synthèse sans l’intention ni l’obligation de se mettre en liquidation ou de
réduire sensiblement l’étendue de ses activités.
2 - Ce principe conditionne l’application des autres principes, méthodes et règles comptables tels que ceux-ci
doivent être respectés par l’entreprise, en particulier ceux relatifs à la permanence des méthodes et aux règles
d'évaluation et de présentation des états de synthèse.
3 - Dans le cas où les conditions d'une cessation d'activité totale ou partielle sont réunies, l’hypothèse de
continuité d'exploitation doit être abandonnée au profit de l’hypothèse de liquidation ou de cession. En
conséquence, les principes de permanence de méthodes, du coût historique et de spécialisation des exercices
sont remis en cause. Seules des valeurs de liquidation ou de cession doivent alors être retenues et la
présentation des états de synthèse doit elle-même être faite en fonction de cette hypothèse.
4 - Selon ce même principe, l’entreprise corrige à sa valeur de liquidation ou de cession tout élément isolé
d'actif dont l’utilisation doit être définitivement abandonnée.

b - Le principe de permanence des méthodes :


1 - En vertu du principe de permanence des méthodes, l’entreprise établit ses états de synthèse en appliquant
les mêmes règles d'évaluation et de présentation d'un exercice à l’autre.
2 - L’entreprise ne peut introduire de changement dans ses méthodes et règles d'évaluation et de présentation
que dans des cas exceptionnels.

Dans ces circonstances, les modifications intervenues dans les méthodes et règles habituelles sont précisées
et justifiées, dans l’état des informations complémentaires ETIC, avec indication de leur influence sur le
patrimoine, la situation financière et les résultats.

c - le principe du coût historique :


1 - En vertu du principe du coût historique, la valeur d'entrée d'un élément inscrit en comptabilité pour son
montant exprimé en unités monétaires courantes à la date d'entrée reste intangible quelle que soit l’évolution
ultérieure du pouvoir d'achat de la monnaie ou de la valeur actuelle de l’élément, sous réserve de
l’application du principe de prudence.
2 - Par dérogation à ce principe, l’entreprise peut décider à la réévaluation de l’ensemble de ses
immobilisations corporelles et financières, conformément aux prescriptions du CGNC.

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d - le principe de spécialisation des exercices :


1 - En raison du découpage de la vie de l’entreprise en exercices comptables, les charges et les produits
doivent être, en vertu du principe de spécialisation des exercices, rattachés à l’exercice qui les concerne
effectivement et à celui-là seulement.
2 - Les produits sont comptabilisés au fur et à mesure qu'ils sont acquis et les charges au fur et à mesure
qu'elles sont engagées, sans tenir compte des dates de leur encaissement ou de leur paiement.
3 - Toute charge ou tout produit rattachable à l’exercice mais connu postérieurement à la date de clôture et
avant celle d'établissement des états de synthèse, doit être comptabilisé parmi les charges et les produits de
l’exercice considéré.
4 - Toute charge ou tout produit connu au cours d'un exercice mais se rattachant à un exercice antérieur, doit
être inscrit parmi les charges ou les produits de l’exercice en cours.
5 - Toute charge ou tout produit comptabilisé au cours de l’exercice et se rattachant aux exercices ultérieurs,
doit être soustrait des éléments constitutifs du résultat de l’exercice en cours et inscrit dans un compte de
régularisation.
e - le principe de prudence :
1 - En vertu du principe de prudence, les incertitudes présentes susceptibles d'entraîner un accroissement des
charges ou une diminution des produits de l’exercice doivent être prises en considération dans le calcul du
résultat de cet exercice. Ainsi, ce principe évite de transférer sur des exercices ultérieurs ces charges ou ces
minorations de produits, qui doivent grever le résultat de l’exercice présent.
2 - En application de ce principe, les produits ne sont pris en compte que s'ils sont certains et définitivement
acquis à l’entreprise ; en revanche, les charges sont à prendre en compte dès lors qu'elles sont probables.
3 - Seuls les bénéfices réalisés à la date de clôture d'un exercice peuvent affecter les résultats ; par exception
est considéré comme réalisé le bénéfice partiel sur une opération non achevée à la date de clôture répondant
aux conditions fixées par le CGNC.
4 - La plus-value constatée entre la valeur actuelle d'un élément d'actif et sa valeur d'entrée n'est pas
comptabilisée. La moins-value doit toujours être inscrite en charges, même si elle apparaît comme
temporaire à la date d'établissement des états de synthèse.
5 - Tous les risques et les charges nés en cours de l’exercice ou au cours d'un exercice antérieur doivent être
inscrits dans les charges de l’exercice même s'ils ne sont connus qu'entre la date de la clôture de l’exercice et
la date d'établissement des états de synthèse.

f - le principe de clarté :
1 - Selon le principe de clarté :
• les opérations et informations doivent être inscrites dans les comptes sous la rubrique adéquate,
avec la bonne dénomination et sans compensation entre elles ;

• les éléments d'actif et de passif doivent être évalués séparément ;

• les éléments des états de synthèse doivent être inscrits dans les postes adéquats sans aucune
compensation entre ces postes.

2 - En application de ce principe, l’entreprise doit organiser sa comptabilité, enregistrer ses opérations,


préparer et présenter ses états de synthèse conformément aux prescriptions du CGNC.
3 - Les méthodes utilisées doivent être clairement indiquées notamment dans les cas où elles relèvent
d'options autorisées par le CGNC ou dans ceux où elles constituent des dérogations à caractère exceptionnel.
4 - A titre exceptionnel, des opérations de même nature réalisées en un même lieu, le même jour, peuvent
être regroupées en vue de leur enregistrement selon les modalités prévues par le CGNC.
5 - Par dérogation, des postes relevant d'une même rubrique d'un état de synthèse peuvent
exceptionnellement être regroupés si leur montant respectif n'est pas significatif au regard de l’objectif
d'image fidèle.

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g - le principe d'importance significative :


1 - Selon le principe d'importance significative, les états de synthèse doivent révéler tous les éléments dont
l’importance peut affecter les évaluations et les décisions. Dans ce sens, est significative toute information
susceptible d'influencer l’opinion que les lecteurs des états de synthèse peuvent avoir sur le patrimoine, la
situation financière et les résultats.
2 - Ce principe trouve essentiellement son application en matière d'évaluation et en matière de présentation
des états de synthèse. Il ne va pas à l’encontre des règles prescrites par le CGNC concernant l’exhaustivité de
la comptabilité, la précision des enregistrements et des équilibres comptables exprimés en unités monétaires
courantes.
3 - Dans les évaluations nécessitant des estimations, les méthodes par approximation ne sont admises que si
leurs incidences par rapport à des méthodes plus élaborées n'atteignent pas des montants significatifs au
regard de l’objectif de l’image fidèle.
4 - Dans la présentation de l’ETIC, le principe d'importance significative a pour conséquence l’obligation de
ne faire apparaître que les informations d'importance significative.

APPLICATIONS
Exemple 1 :
Vous prendrez en compte les principes comptables fondamentaux pour justifier la comptabilisation
des opérations suivantes :

1- La facture de la Lydec pour le mois de décembre 2017 ne sera reçue qu’à la fin de janvier
2018. Montant estimé à 2 100 Dhs TTC ;
2- L’entreprise a licencié un chauffeur sans motif valable. Les prévisions de l’avocat de
l’entreprise laissent présager une indemnité de licenciement estimée à 19 000 Dhs ;
3- Le compte collectif « clients » laisse apparaitre un solde global débiteur de 86 000 Dhs.
Cependant, certains clients ont un solde créditeur de 17 000 Dhs dû aux avoirs qui leur ont
été adressé après facturation ;
4- L’entreprise avait acquis un terrain en 2000 à 1 000 000 Dhs. Au 31/12/2017, un expert a
estimé sa valeur actuelle à 1 800 000 Dhs ;
5- COSUMAR a cautionné des prêts bancaires dont le total s’élève à 3 000 000 Dhs accordés à
un ensemble de ses agriculteurs partenaires ;
6- L’acquisition d’une immobilisation à crédit dont le prix est fixé en monnaie étrangère. la
valeur de l’immobilisation comptabilisée au moment de l’opération d’acquisition est de
750 000 Dhs. Le montant des règlements effectués s’élève en dirhams à 800 000 Dhs ;
7- L’entreprise se demande si elle peut chaque année faire varier ses amortissements en
fonction de l’activité et des résultats ;
8- L’entreprise se trouve en situation de cessation de paiement. L’exploitant décide de procéder
à sa liquidation. Le comptable se demande s’il doit garder les éléments du patrimoine au
bilan pour leur valeur d’origine ou s’il peut les faire apparaitre pour leur valeur actuelle.

Exemple 2 :
Pour chaque proposition, choisir la réponse la plus pertinente :
1- L’image fidèle peut être définie comme suit :
o C’est l’image aussi objective que possible de la réalité de l’entreprise
o C’est la régularité et la sincérité des comptes
o C’est le fait que les comptes ont été certifiés par un expert comptable
o C’est la prise en compte de toutes les opérations qui peuvent augmenter ou diminuer
le résultat de l’entreprise même si elles ne sont pas certaines.
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2- Un cadre conceptuel est :


o Un ensemble comprenant un bilan, un CPC et un tableau de financement
o Un ensemble de principes généraux formulés par une organisation normative en vue
de fournir une base commune permettant l’élaboration de règles cohérentes
o La personne chargée de la conception de projets, de produits, ... dans une entreprise
o Une idée selon laquelle un bénéfice est obtenu uniquement lorsque le montant
financier de l’actif est supérieur à celui du passif
3- Le livre journal est :
o Un livre dans lequel sont portées les opérations ventilées selon le plan comptable de
la personne qui établit les comptes
o Un livre sur lequel sont inscrits, opération par opération, jour par jour, les
mouvements affectant le patrimoine de la personne qui établit les comptes
o Un livre sur lequel sont transcrits les comptes annuels des entités dispensées d’une
publication au registre de commerce et sur lequel sont également regroupées les
données d’inventaire
o Un livre décrivant de manière synthétique les procédures et l’organisation comptable
de la personne qui établit les comptes
4- Le plan comptable est :
o Une nomenclature de comptes
o Un modèle de documents de synthèse
o Un ensemble de textes concernant les règles de la comptabilisation et d’évaluation
o Un règlement du comité de la réglementation comptable
5- La continuité d’exploitation renvoie au fait que :
o Le dirigeant de l’entreprise a un héritier pour continuer à exploiter son entreprise
o Le dirigeant de l’entreprise, qui va partir en retraite, a trouvé son successeur
o L’exercice étant terminé, un autre va commencer
o L’entreprise poursuivra ses activités dans un avenir prévisible
6- Il y a changement de méthodes comptables :
o Lorsqu’une option fiscale (provision réglementée, par ex) est abandonnée
o Lorsqu’un nouveau règlement du comité de réglementation comptable a modifié
l’évaluation de certains actifs
o Lorsque l’on décide de corriger certaines erreurs
o Lorsqu’on considère qu’il faut modifier la durée d’amortissement d’un immeuble
7- Pour respecter le principe d’indépendance des exercices, il faut :
o Déduire des charges de l’exercice, les charges constatées d’avance
o Déduire des charges de l’exercice, les charges à payer
o Déduire des produits de l’exercice, les produits à recevoir
o Inclure dans les produits de l’exercice, les produits constatés d’avance
8- L’intangibilité du bilan d’ouverture signifie que :
o Les écritures comptables doivent être enregistrées à partir du bilan d’ouverture
o Le comptable doit reprendre le bilan d’ouverture dans les reports à nouveau
o Le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de clôture de
l’exercice précédent
o Le bilan d’ouverture peut être corrigé en cas d’erreur

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