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Les dispositifs de

protection

Dr HOUNGUE Pélagie
PLAN
 Introduction
 Les dispositifs de protection
 Antivirus
 Firewall
 Types de firewall
 DMZ

 Système de détection d’intrusion/protection d’intrusion


 Réseau privé virtuel VPN

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Introduction
 Ordinateur connecté à Internet dans n’importe quel réseau informatique
 risque d’attaque d’un pirate informatique
 Méthodologie
 Scruter le réseau
 Rechercher une machine connectée et des failles de sécurité
 Exploiter et accéder aux données s’y trouvant
 ….
 Cette menace est d’autant plus grande lorsque la machine est connectée en
permanence à Internet pour plusieurs raisons :
 La machine cible est susceptible d’être connectée sans être surveillée ;
 La machine cible est connectée a une large bande passante ;
 La machine cible ne change pas (ou peu) d’adresse IP.
 Ainsi, il est nécessaire, autant pour les réseaux d’entreprise que pour les
internautes possédant une connexion, de se protéger des intrusions réseaux en
installant un ou plusieurs dispositifs de protection.

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Antivirus

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Principe de fonctionnement
 Un antivirus est un programme capable de :
 détecter la présence de malware sur un ordinateur et, dans la mesure du
possible, de désinfecter ce dernier.

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Détection des malwares
 Malwares
 Programmes malveillants repérés suivant leur comportement, les fichiers qu’ils
génèrent ou leur « hash »
 L’ensemble constitue leur signature virale

 On peut distinguer quatre méthode détection des malwares


 Recherche de signature virale (scanning)
 Les antivirus s’appuient ainsi sur cette signature propre à chaque malware
pour les détecter
 C’est la méthode la plus ancienne
 fiable que si l’antivirus possède une base virale qui est à jour

 ne permet pas la détection des malwares n’ayant pas encore été répertoriés par les éditeurs
d’antivirus.

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Détection des malwares
 Contrôle d’intégrité
 Certains antivirus utilisent un contrôleur d’intégrité pour vérifier si les
fichiers exécutables ont été modifiés.
 Ainsi, le contrôleur d’intégrité
 construit une base de données contenant des informations sur les fichiers exécutables
du système
 date de modification, taille , etc

 Lorsqu’un fichier exécutable change de caractéristiques, l’antivirus prévient


l’utilisateur de la machine.

 Identification des fichiers sains


 Certains antivirus utilisent aussi une base de données de signatures (hash) de
fichiers sains.
 Comme la base de signature virale, ces signatures de fichiers sains sont mises à
jour régulièrement par le programme antivirus.

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Détection des malwares
 Analyse des comportements
 Consiste à analyser le comportement des applications afin de détecter
une activité proche de celle d’un malware connu.
 Peut ainsi détecter des virus même lorsque la base antivirale n’a pas été
mise à jour.
 Mais cette méthodes est susceptible de déclencher de fausses alertes.

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Pare-feu

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Définition
 Un pare-feu est appelé aussi coupe-feu, garde-barrière ou firewall
 Système permettant de protéger un ordinateur, ou un réseau
d’ordinateurs, des intrusions provenant d’un réseau tiers notamment
Internet.
 Le pare-feu est un système permettant de filtrer les paquets de
données échangés avec le réseau
 il s’agit ainsi d’une passerelle filtrante comportant au minimum
les interfaces réseau suivantes :
 une interface pour le réseau à protéger (réseau interne) ;
 une interface pour le réseau externe.

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Définition

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Définition
 Le système pare-feu est un système logiciel, reposant parfois sur un
matériel réseau dédié, servant d’intermédiaire entre le réseau local (ou la
machine locale) et un ou plusieurs réseaux externes.
 Il est possible de mettre un système pare-feu sur n’importe quelle
machine et avec n’importe quel Système d’Exploitation, pourvu que
 La machine soit suffisamment puissante pour traiter le trafic ;
 Le système soit sécurisé ;
 Aucun autre service que le service de filtrage de paquets ne fonctionne sur le
serveur.
 Le terme appliance est utilisé pour désigner un système pare-feu fourni
dans une boîte noire « clé en main », on utilise le terme d’appliance.

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Principe de fonctionnement
 Un système pare-feu contient un ensemble de règles prédéfinies
permettant :
 d’autoriser la connexion (allow) ;
 de bloquer la connexion (deny) ;
 de rejeter la demande de connexion sans avertir l’émetteur (drop).
 Le pare-feu contient un ensemble de règles permettant de mettre en
œuvre une méthode de filtrage dépendant de la politique de sécurité
adoptée par l’entité.
 On distingue habituellement deux types de politique de sécurité
permettant :
 soit d’autoriser uniquement les communications ayant été explicitement
autorisées : « Tout ce qui n’est pas explicitement autorisé est interdit » ;
 soit de n’empêcher les échanges qui ont été explicitement interdits.

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Types de Pare-feu
 Filtrage simple de paquets (stateless packet
filtering)
 Filtrage dynamique (stateful packet filtering)
 Filtrage applicatif
 Pare-feu personnel

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Filtrage simple de paquets
 Filtrage simple de paquets
 Principe du filtrage simple de paquets (stateless packet filtering)
 Ce filtrage analyse les en-têtes de chaque paquet de données (datagramme) échangé
entre une machine du réseau interne et une machine extérieure
 Ces paquets possèdent des en-têtes, systématiquement analysés par le firewall

 Le filtrage se base sur :

 adresse IP de la machine émettrice ;

 adresse IP de la machine réceptrice ;

 type de paquet (TCP, UDP, ICMP,etc.) ;

 numéro de port (rappel : un port est un numéro associé à un service ou une application
réseau).

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Filtrage simple de paquets (2)
 Les dispositifs pare-feu sont au minimum configurés de manière à filtrer les
communications selon le port utilisé
 Il est conseillé de bloquer tous les ports qui ne sont pas indispensables (selon
la politique de sécurité retenue)
 Le port 23 (telnet) est par exemple souvent bloqué par défaut

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Filtrage simple de paquets (3)
 Le filtrage simple de paquets
 ne s’attache qu’à examiner les paquets IP indépendamment les uns des autres,
 ce qui correspond au niveau 3 du modèle OSI.

 Cependant, il est impossible avec un filtrage simple de paquets de prévoir


les ports à laisser passer ou à interdire.

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Filtrage dynamique
 Principe
 Le système de filtrage dynamique de paquets est basé sur l’inspection des
couches 3 et 4 du modèle OSI, permettant d’effectuer un suivi des
transactions entre le client et le serveur.
 Un dispositif pare-feu de type stateful
 Assure un suivi des échanges, c’est-à-dire en tenant compte de l’état des
anciens paquets pour appliquer les règles de filtrage.

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Filtrage applicatif
 Principe
 permet de filtrer les communications application par application. Le filtrage
applicatif opère donc au niveau 7 (couche application) du modèle OSI
 suppose donc une connaissance des applications présentes sur le réseau, et
notamment de la manière dont les données sont échangées (ports, etc.)
 Un firewall effectuant un filtrage applicatif
 est appelé généralement passerelle applicative (ou proxy)
 car il sert de relais entre deux réseaux en s’interposant et en effectuant une
validation fine du contenu des paquets échangés.

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Filtrage applicatif (2)
 Le proxy
 un intermédiaire entre les machines du réseau interne et le réseau
externe, subissant les attaques à leur place.
 Dispositif performant, assurant une bonne protection du réseau,
 mais une analyse fine des données applicatives nécessite
 une grande puissance de calcul
 Autrement on notera un ralentissement des communications, chaque paquet devant
être finement analysé.

 Par ailleurs, le proxy doit nécessairement être en mesure d’interpréter une


vaste gamme de protocoles et connaître les failles afférentes pour être
efficace.

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Pare-feu personnel
 Dans le cas où la zone protégée se limite à l’ordinateur sur lequel le
firewall est installé on parle de firewall personnel
 Un firewall personnel
 permet de contrôler l’accès au réseau, des applications installées sur la
machine,
 permet en effet de repérer et d’empêcher l’ouverture non sollicitée de la part
d’applications non autorisées à se connecter.

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Zone démilitarisée (DMZ)
 Les systèmes pare-feu permettent de définir des règles d’accès
entre deux réseaux.
 Néanmoins, dans la pratique, les entreprises ont généralement
plusieurs sous-réseaux avec des politiques de sécurité différentes
 C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de mettre en place
des architectures de systèmes pare-feu permettant d’isoler les
différents réseaux de l’entreprise : on parle ainsi de
cloisonnement des réseaux

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Zone démilitarisée (DMZ)
 Solution
 Lorsque certaines machines du réseau interne ont besoin
d’être accessibles de l’extérieur (serveur web, serveur
de messagerie serveur FTP public, etc.), on crée une
nouvelle interface vers un réseau à part, accessible aussi
bien du réseau interne que de l’extérieur, sans pour
autant risquer de compromettre la sécurité de
l’entreprise.
 On parle ainsi de zone démilitarisée (notée DMZ,
DeMilitarized Zone) pour désigner cette zone isolée
hébergeant des applications mises à disposition du public.

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Zone démilitarisée (DMZ)
 Les serveurs situés dans la
DMZ sont appelés bastions en
raison de leur position
d’avant-poste dans le réseau
de l’entreprise

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Zone démilitarisée (DMZ)
 La politique de sécurité mise en œuvre sur la DMZ est généralement la
suivante :
 Trafic du réseau externe vers la DMZ autorisé ;
 Trafic du réseau externe vers le réseau interne interdit ;
 Trafic du réseau interne vers la DMZ autorisé ;
 Trafic du réseau interne vers le réseau externe autorisé ;
 Trafic de la DMZ vers le réseau interne interdit ;
 La DMZ possède donc un niveau de sécurité intermédiaire, mais son niveau
de sécurisation n’est pas suffisant pour y stocker des données critiques
pour l’entreprise.

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Limites des systèmes pare-feu
 N’offrent bien évidemment pas une sécurité absolue
 Les firewalls n’offrent une protection que dans la mesure où l’ensemble
des communications vers l’extérieur passe systématiquement par leur
intermédiaire et qu’ils sont correctement configurés.
 Ainsi, les accès au réseau extérieur par contournement du firewall sont autant
de failles de sécurité.
 Cas des connexions effectuées à partir du réseau interne à l’aide d’un
modem ou de tout moyen de connexion échappant au contrôle du pare-
feu.
 Afin de garantir un niveau de protection maximal, il est nécessaire
d’administrer le pare-feu et notamment de surveiller son journal
d’activité afin d’être en mesure de détecter les tentatives d’intrusion et
les anomalies.

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Limites des systèmes pare-feu (2)
 Par ailleurs, il est recommandé d’effectuer
 une veille de sécurité (en s’abonnant aux alertes de sécurité des CERT
par exemple) afin de modifier le paramétrage de son dispositif en
fonction de la publication des alertes.
 La mise en place d’un firewall doit donc se faire en accord avec une
véritable politique de sécurité.

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Honeypots
 Dans un réseau d’entreprise, le honeypot ou pot de miel est un
ordinateur créé pour détourner les attaques potentielles des pirates.
 Sa principale caractéristique est qu’il ressemble à un ordinateur mal
sécurisé et doit attirer l’attention des hackers.
 En réalité, il s’agit d’une voie sans issu car ce PC n’est pas relié au reste
des services réseaux de l’entreprise.
 Peut aussi servir de système d’alerte pour les administrateurs
 Observer les moyens de compromission des pirates
 Pouvoir se prémunir contre de nouvelles attaques

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Outils
 Pare-feu libre
 Linux Netfilter/Iptables
 Packet Filter
 IPFilter
 Ipfirewall
 iSafer
 Pare-feu personnels
 Zone Alarm : le pare-feu personnel de ZoneLabs/Check Point
 NetBarrier : le pare-feu personnel pour Mac OS X d'Intego
 Microsoft
 Pare-feu de connexion Internet de Windows XP
 Windows Firewall
 Microsoft Internet Security and Acceleration Server, le pare-feu proxy-cache de Microsoft

 Pare-feu applicatifs
 BeeWare, Web Application Firewall, utilisation de règles ICX
 DenyAll Web Application Firewall - protection totale et optimisation des applications Web, XML et FTP
 BinarySEC Web Application Firewall (en), pare-feu basé sur de l'intelligence artificielle

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Outils
 Boitiers
 Nano IT & Ti
 Vantronix
 Arkoon Network Security
 Appliances UTM FAST360

 Astaro Security Gateway


 Appliances Astaro UTM

 Check Point
 Check Point FireWall-

 Cisco Systems
 Cisco PIX
 Cisco VPN3000

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IDS/IPS

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Définition
 La détection d'intrusions se définit comme
 l'ensemble des pratiques et des mécanismes utilisés qui permettent de
détecter les actions visant à compromettre la confidentialité, l’intégrité ou la
disponibilité d’une ressource
 Les systèmes de détection d’intrusion sont des mécanismes
 destinés à repérer de manière furtive des actions anormales ou suspectes sur la
cible analysée (un réseau ou un hôte)
 Il existe trois grandes familles distinctes d’IDS
 Les N-IDS (Network Based Intrusion Detection System)
 ils assurent la sécurité au niveau du réseau.

 Les H-IDS (Host Based Intrusion Detection System)


 ils assurent la sécurité au niveau des hôtes.

 Les IDS hybrides,


 utilisent les NIDS et HIDS pour avoir des alertes plus pertinentes.

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Définition
 Il est fréquent de trouver plusieurs IDS sur les différentes parties
du réseau et en particulier de placer une sonde à l’extérieur du
réseau afin d’étudier les tentatives d’attaques ainsi qu’une sonde
en interne pour analyser les requêtes ayant traversé le pare-feu ou
bien menées depuis l’intérieur

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N-IDS
 Un N-IDS nécessite un matériel dédié
 constitue un système capable de contrôler les paquets circulant sur un
ou plusieurs liens réseau dans le but de découvrir si un acte
malveillant ou anormal a lieu.

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H-IDS
 Le H-IDS réside sur un hôte particulier et la gamme de ces logiciels couvre
donc une grande partie des systèmes d’exploitation tels que Windows,
Solaris, Linux, etc.
 Le H-IDS se comporte comme un démon ou un service standard sur un
système hôte.
 Traditionnellement, le H-IDS analyse des informations particulières dans les
journaux de logs
 Capture les paquets réseaux entrant/sortant de l’hôte pour y déceler des
signaux d’intrusions
 déni de services, backdoors, chevaux de Troie, tentatives d’accès non autorisés, etc.

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Intrusion Protection System (IPS)
 Un système de protection contre les intrusions est un logiciel capable de
protéger les réseaux et systèmes informatiques contre les intrusions en
utilisant différentes techniques de détection d’intrusions
 Les systèmes de protection contre les intrusions peuvent être déployés au
niveau des points d'accès, derrière les parefeux, sur divers segments et
serveurs ou à différents emplacements où ils feront office d'agents de
sécurité du périmètre
 Ils surveillent le trafic pour protéger les systèmes des attaques internes et
externes sur le réseau
 L’IPS est un système de prévention/protection contre les intrusions et non
plus seulement de reconnaissance et de signalisation des intrusions
comme la plupart des IDS le sont.

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Principes de fonctionnement d’un
IDS
 Lorsqu’une intrusion est détectée par un IDS, les actions typiques sont :
 Reconfiguration d’équipements tiers (firewall, ACL sur routeurs)
 ordre envoyé par le N-IDS à un équipement tiers (filtreur de paquets, pare-feu) pour une
reconfiguration immédiate dans le but de bloquer un intrus.
 Journalisation ( log) de l’attaque
 sauvegarde des détails de l’alerte dans une base de données centrale comme par exemple
 timestamp, adresse IP de l’intrus, adresse IP de la cible, protocole utilisé, etc

 Envoi d’un courrier électronique à un ou plusieurs utilisateurs


 Sauvegarde des paquets suspicieux
 sauvegarde de l’ensemble des paquets réseaux capturés et/ou seul(s) les paquets qui ont
déclenché une alerte
 Démarrage d’une application
 lancement d’un programme extérieur pour exécuter une action spécifique (envoi d’un
message sms, émission d’une alerte auditive…)
 Envoi d’un ResetKill
 construction d’un paquet TCP FIN pour forcer la fin d’une connexion (uniquement valable sur
des techniques d’intrusions utilisant le protocole de transport TCP).
 Notification visuelle de l’alerte

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Principes de fonctionnement
d’un IDS Trafic/Application

Détection
Abus/anomalie

Collecte
d’informations sur
Alerte
l’attaque/
l’attaquant

Démarrage
Sauvegarde des
Blocage de port d’application …
paquets suspicieux
tierce

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Principes de fonctionnement
d’un IPS Application

 Anticiper et stopper les attaques. Ainsi,


comme actions, l’IPS :
 Prévient l’attaque Action
 Bloque les trafics jugés dangereux ou les
connexions suspectes
 Réagit en temps réel Décision en
temps réel
 Automatise l’analyse des logs
 Donne l’alerte pour protéger toute
l’infrastructure
Refuser Accepter

Exécuter
Alerte
une action
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Technique de détection
 Les méthodes de détection incluent l'utilisation de signatures
d'attaque, la vérification d'anomalies de protocoles et d'actions
inhabituelles
 la détection basée sur les signatures est un système robuste
pour les attaques suivant un schéma défini ou connu (utilisation
d’une base de signatures mise à jour régulièrement)
 la détection des anomalies de protocoles peut être utilisée
pour identifier les diverses actions qui n'observent pas les
scénarii habituels
 par exemple ping of death et TCP stealth scanning ont
recours à des violations des protocoles IP, TCP, UDP, et ICMP
dans le but d’attaquer une machine.

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Avantages des IDS/IPS
 Les systèmes de prévention et de détection des intrusions qui peuvent
être déployés au niveau des points d'accès, derrière les parefeux, sur
divers segments et serveurs ou à différents emplacements permettent :
 La détection précise des attaques
 L’arrêt des attaques
 La simplification de la gestion de la sécurité
 La documentation appropriée (journaux détaillés)
 La flexibilité requise pour respecter les règles de sécurité
 La double vérification (après celle des parefeux mal configurés)
 La vérification de la bonne application des règles de sécurité

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Avantages des IDS/IPS(2)
 L’interception des attaques que les parefeux laissent passer de
manière légitime
 L’interception des tentatives infructueuses
 L’interception des piratages venant de l'intérieur
 La détection des attaques anormales lancées depuis un terminal
inoccupé
 La détection de failles pouvant être exploitées par des intrus
 La documentation fournie avant, pendant et après une attaque

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Limites des IPS/IDS
 Les principales limites qu’on connaît aux IDS sont :
 Le phénomène des faux positifs et des faux négatifs
 La définition et maintenance des signatures
 ….
 Les principales limites qu’on connaît aux IPS sont :
 Ils bloquent tout ce qui parait infectieux à leurs yeux, mais n'étant pas fiable à 100
% ils peuvent donc bloquer malencontreusement des applications ou des trafics
légitimes.
 Ils laissent parfois passer certaines attaques sans les repérer, et permettent donc
aux pirates d'attaquer un PC.
 Ils sont peu discrets et peuvent être découverts lors de l'attaque d'un pirate qui une
fois qu'il aura découvert l'IPS s'empressera de trouver une faille dans ce dernier pour
le détourner et arriver à son but.
 Les systèmes de protection contre les intrusions doivent pouvoir supporter le trafic
maximal attendu à l'endroit où ils seront placés
 Paquets de données perdus
 Risque de goulet d'étranglement.

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Outils
 IDS réseau (NIDS)
 Snort
 Bro
 Tipping point
 ….
 IDS système (HIDS)
 Chkrootkit
 DarkSpy
 Fcheck
 Integrit
 OSSEC
 Osiris
 Prelude LML
 ….

 IDS hybride
 Prelude
 OSSIM
 …

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VPN

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Définition
 Les réseaux locaux d’entreprise (LAN)
 réseaux internes à une Organisation
 c’est-à-dire que les liaisons entre machines appartiennent à l’Organisation.
 Ces réseaux sont de plus en plus souvent reliés à Internet par l’intermédiaire
d’équipements d’interconnexion.
 Il arrive ainsi souvent que des entreprises éprouvent le besoin de communiquer
avec des filiales, des clients ou même du personnel géographiquement
éloignées via Internet
 Vulnérabilité des données transmises sur Internet
 Solutions
 La première solution pour répondre à ce besoin de communication sécurisé consiste
à relier les réseaux distants à l’aide de liaisons spécialisées
 Utiliser Internet comme support de transmission en utilisant un protocole
d’encapsulation (tunneling)
 c’est-à-dire encapsulant les données à transmettre de façon chiffrée. On parle alors de
réseau privé virtuel (noté RPV ou VPN, Virtual Private Network)

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Fonctionnement d’un VPN
 Un réseau privé virtuel repose sur un protocole, appelé protocole de
tunnelisation (tunneling), c’est-à-dire un protocole permettant aux
données passant d’une extrémité du VPN à l’autre d’être sécurisées par
des algorithmes de cryptographie.
 L’expression tunnel chiffré est utilisée pour symboliser le fait qu’entre
l’entrée et la sortie du VPN les données sont chiffrées (cryptées) et donc
incompréhensibles pour toute personne située entre les deux extrémités
du VPN, comme si les données passaient dans un tunnel.
 Dans le cas d’un VPN établi entre deux machines, on appelle client VPN
l’élément permettant de chiffrer et de déchiffrer les données du côté
utilisateur (client) et serveur VPN (ou plus généralement serveur d’accès
distant) l’élément chiffrant et déchiffrant les données du côté de
l’organisation.

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Fonctionnement d’un VPN
 Lorsqu’un utilisateur a besoin d’accéder au réseau
privé virtuel, sa requête va être transmise en clair au
système passerelle, qui va se connecter au réseau
distant par l’intermédiaire d’une infrastructure de
réseau public, puis va transmettre la requête de façon
chiffrée.
 L’ordinateur distant va alors fournir les données au
serveur VPN de son réseau local qui va transmettre la
réponse de façon chiffrée.
 À réception sur le client VPN de l’utilisateur, les
données seront déchiffrées, puis transmises à
l’utilisateur...

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Fonctionnement d’un VPN

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Protocoles de tunnelisation
 Les principaux protocoles de tunneling sont les suivants :
 PPTP (Point-to-Point Tunneling Protocol) est un protocole de niveau 2
développé par Microsoft, 3Com, Ascend, US Robotics et ECI Telematics.
 L2F (Layer Two Forwarding) est un protocole de niveau 2 développé par Cisco,
Northern Telecom et Shiva. Il est désormais quasi obsolète.
 L2TP (Layer Two Tunneling Protocol) est l’aboutissement des travaux de l’IETF
(RFC 2661) pour faire converger les fonctionnalités de PPTP et L2F. Il s’agit
ainsi d’un protocole de niveau 2 s’appuyant sur PPP.
 IPSec est un protocole de niveau 3, issu des travaux de l’IETF, permettant de
transporter des données chiffrées pour les réseaux IP.
 SSL/TLS offre une très bonne solution de tunnelisation. L'avantage de cette
solution est de permettre l'utilisation d'un navigateur Web comme client VPN.
 SSH permet, entre autres, d'envoyer des paquets depuis un ordinateur auquel
on est connecté.

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Outils
 OpenVPN, logiciel qui permet de créer un VPN
 OpenSSH, logiciel d'accès distant permettant la création
de tunnels sécurisés
 Hamachi, logiciel pour créer un VPN.
 n2n (de Ntop), logiciel pour créer un VPN P2P.
 GNU Virtual Private Ethernet.

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Références
 Thierry Evangelista, Les IDS. Les systèmes de détection
d'intrusions informatiques, Dunod/01 Informatique
 Laurent Bloch, Christophe Wolfhugel « Sécurité
informatique, Principes et méthodes.

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