Vous êtes sur la page 1sur 213

Lés GESTES DU PROFESSIONNEL POUR LE GRAND PUBLIC

BENJAMIN JAVILLIER
LEs GéSTES ou PR~-es
(!)
c

.'::::'
-0

JAVll LIER
• (!)
L
Vl
c
0
:;::;
-0
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u
Éditions Médicilline
66 avenue Secrétan - 75019 Paris
contact@medicilline.com
www.medicilline.com

(lJ
c

u
UJ
..-<
..-<
0
N
@
....,
..c
0\
ï::::
>-
Cl.
0
u

ISBN 978-2-915220-292
© 2011 Éditions Médicilline, première édition
Toute représentatio n ou reproduction, intégrale o u partielle, fa ite sans le
consentement de l'auteur o u de ses ayants-droit o u ayants-ca use, est
illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er de l'article 40). Cette représentation
ou reproductio n par quelque procédé que ce soit, co nstituerait une
co ntrefaçon sanctio nnée par les articl es 425 et suivant du Code Pénal.
PRÉFACE
Cet ouvrage est le fruit d'une rencontre de longue date entre un
éditeur-auteur et un jeune étudiant en médecine, formateur en
secourisme : Benjamin Javillier.

Le temps de la maturité aidant, ce jeune médecin (futur


réanimateur) plein de talent, a réussi le tour de force de mettre au
profit de tous, ses différentes qualités :
- Médicales : rompu aux situations d 'U rgence, i 1 maîtrise
parfaitement toutes les techniques y faisant appel.
- Pédagogiques : grâce à ces différents cours donnés tant aux
profanes qu'aux professionnels de santé.
- Informatique & Infographie : issu de la jeune génération,
Benjamin est le créateur d' un site web qui fait autorité dans son
domaine: www.humans.be
(lJ
c Au final, un cocktail unique extrêmement riche en iconographies,
qui permet d'appréhender chaque geste (du plus simple - que tout
un chacun se doit de maîtriser - au plus complexe), de facon
u rapide et efficace.
UJ
..-<
..-<
0
N Merci également à toute l'équipe technique de Médicilline et en
@
....,
..c
particulier à Jean-Étienne Fiette, qui a permis à ce projet
0\
ï::::
>-
Cl.
d'aboutir.
0
u
Pour conclure, souhaitons une longue vie à ce 1ivre remarquable
et félicitons Benjamin Javillier, pour ce premier bébé, dont le
futur ne fait aucun doute.

Dr ZAGURY,
MD-MPH-MBA,
créateur et directeur des éditions Médicilline
REMERCIEMENTS
UN GRAND MERCI À :

- Stéphanie, ma fiancée, pour son soutien et sa patience.

- Ma maman, Carole, pour la relecture et correction de cet


ouvrage.

- Mon coach, Guillaume ZAGURY, pour sa confiance et ses


précieux conseils.

- Jean-Ilienne FIETTE, responsable éditorial des éditions


Médicilline, pour sa disponibilité et son remarquable travail.

- Michèle CHILLET, responsable administrative des éditions


Médicilline.

(lJ
c
- Tous les amis ayant accepté de se laisser photographier :
Ali NAJMEDDINE, François BOULANGER, Gabriel îRAN, Elena
BARBERI, Mylène )ANSSENS, Fabrice DIGOINE, Jean-Pierre
u
UJ
DECHENEUX et Benjamin MORVAN .
..-<
..-<
0
N - Ève lAMOURE pour la réalisation des dessins destinés au cha-
@
....,
..c
0\
pitre des brûlures .
ï::::
>-
Cl.
0
u

Je remercie tout particulièrement le docteur Frédéric


GEORGET, auteur des best-sellers IDE Pt0tocoles et
Doc Protocoles (www.medicilline.com) pour avoir mis à
ma disposition quelques chapitres inclus dans cet ouvrage.
«VOTRE SATISFACTION
NOUS TIENT À CŒUR »

- Pour tout contact, suggestion(s), participation ou


proposition... :
contact@medicilline.com
guillaume@medicilline.com

- Pour toute commande groupée :


commande@medicilline.com

- De même, si vous désirez vous lancer dans


l'aventure éditoriale, contactez notre équipe qui
:g vous aidera à réaliser votre projet.
=6
'<li
contact@medicilline.com
L
Vl
c
0
:;::;
-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u
COLLECTION "DOC PROTOCOLES"
... Les INDISPENSABLES dans la POCHE du praticien

Médicilline vous présente en avant-première, sa nouvelle col-


lection, " Doc Protocoles". Ce nouveau concept d'ouvrage ("11
n'y a pas que des mauvais élèves, .. . il y a parfois de mauvais
professeu1s") a pour vocation de mettre les gestes techniques de
l'Expert à la portée du praticien moins expérimenté
Cette collection va, à n'en pas douter, devenir la RÉFÉRENCE
vous accompagnant dans votre pratique et vos gardes.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

Déjà parus:
- Doc Protocoles T. 1 : Chirurgie-Anesthésie, 280 p, 31 euros.
- Doc Protocoles T. 2 : Traumatologie-Immobilisations, 336 pages,
36 euros.
À paraÎtre:
- Doc Protocoles T. 3: Urgences pré-hospitalières, 450 p, 38 euros.
La collection "PROTOCOLES" sur iPhone
... une gamme d'applications dans la poche du praticien

Retrouvez tous les gestes du praticien,


dans votre poche, en 1 clic !

(!)
c

.'::::'
-0
•(!)
L
Vl
c
0
:;::;
-0
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u
De la même Équipe
~ LE PETIT MAHAUT
Aide aux urgences pédiatriques
}.-M. MAHAUT
La médecine d'urgence est un art où
chaque décision engage souvent le
pronostic vital du patient. La gestion
des urgences pédiatriques est proba-
blement la situation la plus stressante,
même pour un praticien expérimenté.
La multiplicité des techniques et des
matériels en fonction de l'âge, la rapi-
dité de l'évolution clinique vers une
défaillance vitale, la richesse sémiolo-
gique à interpréter, en font des situa-
tions anxiogènes pour nos praticiens.

Le Dr Jean-Michel Mahaut, praticien hospitalier expérimenté


en médecine d'urgence, nous propose un guide des urgences
(!) pédiatriques, largement inspiré de son expérience "du ter-
c
rain". Cet ouvrage, extrêmement clair, parsemé de messages
essentiels pour la pratique, truffé de fiches réflexes thérapeu-
tiques, détaillant les spécificités des matériels à employer,
-a
LJ..J
procure une aide indispensable aux urgentistes. Ce guide
.....
.....
0
cadre les principales urgences potentiellement vitales du
N
@
nouveau-né, du nourrisson et du petit enfant. Il fournit égale-
.._,
.!:
Ol
ment au lecteur un rappel sur les principales échelles à utili-
ï::::
>-
a. ser pour décrire une défaillance chez l'enfant. Son format,
0
u son langage limpide en feront un guide incontournable pour
les urgentistes sur le "terrain". Cet ouvrage comble un vide
de la littérature en médecine d'urgence.
Le petit Mahaut, Éd. Médicilline, 104 pages, prix public 15 euros.
Disponible en librairie et sur www.medicilline.com

Retrouvez le catalogue de nos publications sur

www.medicilline.com
SOMMAIRE

1 . La chaîne des secours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

2. Matériel du secouriste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

3. Sécurité ........................................ 6

4. Alerte ......................................... 14

5. Obstruction des VAS ............................. 15

6. Hémorragies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

7. 1nconscience ................................... 35

8. Arrêt cardiaque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

(lJ
9. Défibrillateur externe automatisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
c

1O. Brûlures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77

11 . Traumatologie ................................. 84
u
UJ
..-<
..-<
0
N
12. Accouchement simple .......................... 15 2
@
....,
..c
0\
ï::::
13. Soins du nouveau-né ........................... 162
>-
Cl.
0
u
14. Urgences psychiatriques ........................ 168

15. Divers ...................................... 174

16. 1ndex ...................................... 197

Table des matières ............................... 200


AVERTISSEMENT
Malgré tout le soin que nous avons apporté à l'élaboration
de cet ouvrage, une erreur est toujours possible. Les
informations publiées dans cet ouvrage ne sauraient engager
la responsabilité des auteurs.

Cet ouvrage ne dispense pas d'une formation théorique et


pratique en BLS-AED (Basic-Live Support et Automated
External Defibrillation) et premiers secours. L'auteur et les
éditions Médicilline ne sauraient être tenus responsables en
cas de mauvaise pratique des recommandations de
l'European Resuscitation Council.
(lJ
c

u
UJ
..-<
..-<
0
N
@
....,
..c
0\
ï::::
>-
Cl.
0
u

SOURCES

- Recommandations 2010 de l'European Resuscitation Council.


- Référentiel national de compétences de sécurité civile relatif aux
''Premiers secours en équipe de niveau 1 et 2 ~
1
1. LA CHAÎNE DES SECOURS
DÉFINITION

Enc haînement d'actions qui vont influence r la surv ie d' une v ic-
time en arrêt cardi aque.

INDICATIONS

D evant to utes situati o ns po uva nt entraîn er l'atte inte à l' intég rité
physique ou mentale d' une personne.

DESCRIPTION

Cette c haîne des secours est com posée de 4 maillons :

- Identi ficati o n et appels précoces des secours.


- Réanimati on précoce : 60% de survie si réanimati o n dans les
2 min sui va nt l'arrêt ca rdi aque et ce po urcentage diminue de
10% par minute en l' absence de RCP.
:g - D éfibrill atio n précoce .
.'::::'
~ - Soins spéciali sés.
L
Vl
c
0
:;::;
;Il Remarque: Le secouri ste est le l e' maillon de cette c haîne !!.
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
2. MATÉRIEL DU SECOURISTE
DÉFINITION

Tout matériel indi spensable pour le secou riste afin d'assurer la


prise en charge d' une v ictime ainsi que sa propre sécurité.

DESCRIPTION

• Le matériel de protection individuel


- Une paire de gant à usage unique non stéril e.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
~ - Un masque de poche ou un écran fac ial.
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

Laerdal

Pocket
Mask

----·----
Matériel du secouriste

- Un gilet fluorescent, un triangle de signalisation et une lampe de


poche.

- Un téléphone (fixe, portable, cabine téléphonique, borne d'ap-


pel, etc.).

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï:::: • Le matériel de secours
>-
a.

..
0
u - Un DEA: Défibrillateur Externe Automatisé.

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Une couverture de survie.

- Des compresses stéril es.

(!)
c

.'::::'
-0
•(!)
L
Vl
c
0
:;::;
-0
LJ..J
.....
.....
0
N
- Des bandes.
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Matériel du secouriste

- Un garrot.

© Trykster - Fotolia.com

- Une paire de c iseaux.

(!)
- Un antiseptique inco lore (pas de merc urochrome).
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

- Une compresse hémostatique d' urgence (CHUT).

""'·----
/

....
l

----·----
3. SÉCURITÉ
DÉFINITION

Mesures prises pour que le secouriste interv ienne en toute sécu-


rité, pour éviter un sur-accident, ou pour éviter l'aggravation de la
situati on.

INDICATIONS

To ute interve ntion de 1ers secours.

DESCRIPTION

• Sécurité individuelle du secouriste


- Une paire de gant à usage unique non stéril e.
- Un masque de poche o u un écran fac ial pour la réalisation d'une
ventilation artifi cielle.
- Un gilet réfl échi ssant en cas d'accident sur la voie publique, un
(lJ
c
tri angle de signalisation et une lampe de poche.

• Sécurité de la victime et des témoins éventuels


u
UJ
-> Reconnai ssance : analyse de la situation et des dangers éven-
.-<
.-< tuels pour l' intervenant, la victime ou pour toute personne sus-
0
N
@ ceptibl e d'être exposée à un danger.
....,
..c
0\
ï::::
-> Protection (sur-accident, incendie, CO, etc.)
>-
Cl.
0
u Lors d'un accident de circulation
- Garer son véhicule en amont de l'accident.
- Enclenc her les feux de signalisation.
- Enfiler un gilet fluorescent.
- M ettre en aval du véhi cule accidenté un triangle de signalisation
et si possible un autre en amo nt du véhicule du secouriste.
- Couper le contact du véhicule accidenté, enlever les clés et ser-
rer le frein à main.
- Empêcher la v ictime de fumer o u boire.

----·----
Sécurité

Intoxication au monoxyde de carbone


Le CO est un gaz inodore, incolore et insip ide qui à la capacité de
se fi xer aux globules ro uges à la place de l'oxygène, empêchant
l'oxygénatio n des tissus et provoq uant rapidement la mort.
Lors d' une suspic ion d' intox icatio n au CO :
- Généralement l' hiver : le CO est produi t par une mauva ise com-
bustion de nos systèmes de c hauffage.
- D ans une p ièce pas ou peu aérée.
- Avec une personne qui s' est plainte de maux de tête, de verti ges,
de vomi ssements o u s' il y a plusieurs v ictimes alo rs qu' il n'y a
apparemment pas de danger v isible.
Il fa udra :
- Aérer la p ièce (ouvrir fenêtres, portes, système de ventilatio n) en
essayant de retenir sa respiratio n.
- Couper le système de chauffage respo nsable du CO.
- Effectuer un dégagement d' urgence de la v ict ime afin de la
déplacer dans une pièce sécurisée.
(lJ
c
Incendie:
Les conséquences peuvent être mul tiples : brûlures, in tox ication
par les fumées tox iques, suffocatio n par manque d' oxygène.
u
UJ
..-<
Conduite à tenir :
..-<
0
N - A lerter les secours : sapeurs-pompiers: 18 o u 11 2.
@
....,
..c
0\
- A ider à l'évacuation des personnes exposées .
ï::::
>-
Cl.
0 - Au cours du déplacement, fermer chaque porte derri ère soi mais
u
ve iller à ne pas utiliser les ascenseurs o u à s'engager dans une
pièce ou un escalier enfumé.

• Dégagements d'urgence
Indication
Lorsqu' il y a un danger immédiat pour la v ictim e et/ou le secou-
ri ste : incend ie, expl osion, effond rement, inondatio n, électrocu-
ti o n, gaz toxiques (mo noxyde de carbone), besoin d' effectuer des
gestes d'urgence (réanimatio n), etc.

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

CONDUITE À TENIR

• Traction par les chevilles


- Saisir la victime par les chevilles et la tirer allongée sur le sol
jusqu'à un lieu sécuri sé.

(!)
c

-a • Traction par les poignets


LJ..J
.....
..... Sai sir la victime par les poignets et la tirer allongée sur le so l
0
N
@ jusqu'à un li eu sécurisé.
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Sécurité

• Technique de Rautek
* Croiser les jambes de la victime.

- Se placer au niveau de la tête de la victime.


- Glisser une main derrière la tête de la victime et la descendre le
(!)
c long de la nuque puis du dos, tout en relevant le buste de la vic-
time.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Se pl acer accroupi derrière la victime et glisser les bras sous ses


aisselles afin de saisir avec les 2 mains, un des 2 bras. Caler le
dos du patient avec le corps pour éviter que celui-ci ne retombe.

(!)
c

-a
- Les 2 pouces du secouri ste doivent être tournés vers l'extérieur
LJ..J
.....
.....
pour ne pas blesser la victime
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----11----
Sécurité

- Se relever perpendiculairement au sol en gardant le dos bien


droit et en poussant su r les c uisses (ci-dessous, gauche) .
- Tirer la victi me en reculant jusqu'à un lieu sécurisé et reposer la
doucement en maintenant sa nuque (ci-dessous, droite) .

~•
••
••
••

(!)
c

• Extraction d'un véhicule


-a
LJ..J - Couper le contact du véhicule et mettre le frein à main.
.....
.....
0
N - Couper ou enlever la ceinture de sécurité.
@
.._,
.!:
Ol
- Dégager les pieds de la victime des pédales du véh icu le .
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourism e

- Passer une main sous l'aisselle la plus proc he et saisir son menton.

(!)
c - Passer l'autre main derri ère son dos, puis sous l'autre aisselle et
saisir la ceinture ou le po ignet de la v ictime.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Sécurité

- Tirer la v ictime hors du véhic ule en essayant de garder un axe


tête-cou-tronc aligné jusqu'à un lieu sécurisé.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
4.ALERTE
NUMÉROS D'URGENCE

• 18 : Les pompiers : Lorsque vous co mposez le 18, votre appel


arri ve au CTA (Centre de Traitement de I' Alerte). La personne
chargée de vous répondre est un sapeur-pompieur qui localise,
analyse la demande de secours et déclenche les moyens appro-
priés du Service Départemental d'incendie et de Secours.
• 15 : médecins urgentistes : Votre appel arrive au CRRA (Centre
de Réception et de Régulation des Appels), dirigés par le SAMU.
Ils sont basés dans un centre hospitalier.
• 112 : numéro d'urgence Européen.
• 17 : Poli ce-gendarmerie.
• 119 : Enfance maltraitée.
• Suicide écoute : 01 45 39 40 OO.

(lJ
c INFORMATIONS À TRANSMETTRE

- La nature du problème, le nombre de personnes concernées et


leur gravités (ex : « je suis en présence d'un homme adulte qui

u
est inconscient et qui ne respire pas ») .
UJ
..-<
..-< - La localisation précise de l'événement.
0
N
@
....,
- Les 1res mesures prises et gestes effectués (ex : RCP, OSA, PLS).
..c
0\
ï::::
>-
- Ne pas raccrocher tant que l'on ne vous le dit pas, l'opérateur a
Cl.

u
0
peut-être d'autres questions à vous poser.

~ Décider d'alerter les secours

~Trouver un moyen de communication


(téléphone, borne, témoins)

~ Choisir le service de secours (15-18-17-112)

~Transmettre les informations

~ Secourir ou continuer de secourir

----111----
5. OBSTRUCTION DES VOi ES
AÉRIENNES SU PÉRI EU RES
DÉFINITION

Tout obstru cti on du passage de l'air au niveau des voies aéri ennes
supérieures, que ce soit par l' inhalatio n d' un corps étranger (ali-
ments, objets, ... ), une infection (épi glottite, abcès, ... ), une inflam-
matio n et œdème, etc.

CONSÉQUENCE

- Asphyx ie.
- Pâleur.
- Coloratio n bl eue des muqueuses.
- Perte de connaissance.
- A rrêt card iaque.
(lJ
c

RECONNAÎTRE UNE OBSTRUCTION DES VAS CHEZ L'ADULTE

u
UJ • Partielle
..-<
..-<
0
N - Difficultés respiratoires.
@
...., - Gêne dans la gorge .
..c
0\
ï::::
>-
0. - Bruits audibles.
0
u

•Complète
- La v ictime se porte les mains à la gorge.
- Agitation.
- Ne peux plus respirer.
- Ne peux plus parl er.
- Ne peux plus tousser.

----·----
DOC Protocoles - Secourism e

CONDUITE À TENIR

• Obstruction partielle
- Rassurer la victime.
- Position assise o u semi-assise.
- Appel des secours.
- Encourager une respirati o n ca lme.
- Faire tousser.
- Surve iller la conscience.

• Obstruction complète

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

- Appel des secours.

----11----
Obstruction des voies aériennes supérie ures

- Passer le bras sous le bras du patient afin de saisir son menton

(!)
c
- Pencher la victime en avant.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----11----
DOC Protocoles - Secourisme

- Effectuer 5 tapes dans le dos avec la paume de votre main .

- Se p lacer derri ère la v ictime en mettant une j ambe entre celles


du patient et enl acer la victim e en plaçant un poing entre le
no mbril et la pointe du sternum. La 2e main v ient alors recouvrir
(!)
c le poing. Effectuer 5 compressions abdo minales vers l'arri ère et
le haut: il s' agit de la méthode de Heimlich

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

Ombilic

- Alterner les tapes dans le dos et la méthode de H eimlich, jusqu' à


l' arrivée des secours, une désobstruction o u la perte de connais-
sance de la victime.

----11----
Obstruction des voies aériennes supérie ures

RECONNAÎTRE UNE OBSTRUCTION DES VAS


CHEZ LE NOURRISSON

- Enfant agité.
- Enfant qui devient tout rouge.
- Enfant qui ne respire plus.

CONDUITE À TENIR

- Placer le nourrisson sur le dos, les membres à c heva l sur votre


avant-bras.

(!)
c

-a
LJ..J
- Placer l' index et le majeur de part et d'autre de la bouche du
.....
.....
0
no urrisson en utilisant la méthode du 11 V 11 , formé par l' index et le
N
@ majeur.
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----11----
DOC Protocoles - Secourisme

(!)
c

- Basculer le nourrisson sur l 'autre avant-bras afin de la mettre sur


-a le ventre.
LJ..J
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Obstruction des voies aériennes supérie ures

- Incliner le corps du no urrisson vers le bas.

- Réaliser 5 tapes dans le dos avec le talo n de votre main .

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Refaire passer le nourrisson sur le dos en saisissant la tête.

- Effectuer 5 compressio ns thoraciques en plaçant 2 doigts vertica-


lement sous une ligne imaginaire rejoignant les 2 mamelons du
bébé.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Obstruction des voies aériennes supérieures

- Alte rne r 5 tapes da ns le dos/ 5 co mpress io ns thorac iques jusqu'à


l'a rri vée des secours, la désobstructi o n du bé bé o u la pe rte de
co nna issa nce.

(!)
c

.'::::'
-0
•(!)
ARBRE DÉCISIONNEL
L
Vl
c
0
:;::;
-0
LJ..J
.....
.....
0
N AdullH ~ .nta.n... NOUrrtllMI
@
.._,
.!:
Ol ÎOU"6.~ Vluga rouge?
ï:::: RH pire?
>- P1rln?
a. RHplrer9
0
u
OUI NON 1

~Il CfObtlnJCllOn
Ob1trueilo11 Obauuctlon
cmnpÜta
oup1meoe
partielle

1 1
0 lali!R den. •• dv.
R.n1ur1r
Poe.ltton 11111-1
.11,ps* dM 1-1eoura
R•tplreuon Cllm•
ÎOUllll'
Il
5 eomprH1io111 1bdomln1IH
sun1• m1.nc• cmemoae ae tte1m11cn1

----·----
6. HÉMORRAGIES
DÉFINITION

Écoulement d' une plus ou moins grande quantité de sang hors des
vaisseaux sanguins, par su ite d'une rupture accidentelle ou spon-
tanée de ceux-ci.

CONSÉQUENCES

- Hypovolémie (diminution du volume de sang circulant) .


- Arrêt card iaque.

-7 Hémorragie externe
Repérer une hémorragie externe : écoulement de sang à l'extérieur
du corps.

(!)
c CONDUITE À TENIR

• Hémorragie sans corps étranger


Il faut appl iquer la règle des 4 P :
-a
LJ..J
..... - Plaie : Visualiser la plaie et vérifier l'absence de corps étranger
.....
0
N (morceau de verre, gravier, couteau, etc.).
@
...,
.!:

u
Ol
ï::::
>-
a.
0
Ptaie

----·----
H ém orragies

- Pression : Réali se r une co mpressio n directe en in terposant entre


votre paume et la pl aie une compresse stéril e. Attention : le po rt
de gant est indi spensable

(!)
- Position : M ettre la v ictime en p os itio n assi se ou se m1-ass1se
c
selon ses préférences et surélever le membre atteint.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourism e

- Pansement : Réaliser un pansement compressif.


- Entourer le memb re lésé avec une bande, en in terposant une
co mpresse stéril e entre la plaie et la bande.

- Interposer une bande roulée et continuer de recouvrir la pl aie.


(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

Remarque: le pansement doit être suffisamment serré pour inter-


rompre l' hémorragie, néanmo ins il ne doit pas interrom pre tota le-
ment la c irc ulation sanguine. Il convie nt donc de surveiller l'extré-
mi té du membre lésé : couleur, température, fourmillement, insen-
sibilité.
- Appel des secours o u co nsultati on médicale.

----·----
H émorragies

• Hémorragie avec corps étranger


- Laisser en p lace le corps étranger !!

Stabiliser un corps étranger :


- A llonger ou assoir la v ictime.
- Pl acer des bandes roulées sur des compresses, de part et d'autre
du corps étranger.

(!)
c

- Enrouler le tout avec une bande.


-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

Réaliser un point de compression à distance


*Axillaire :
Indicati ons : To ute hémorragie avec corps étranger au niveau du
bras ou ne cédant pas à la co mpression locale.
- Lever le bras de la victime et appuyer fermement avec les 2 pou-
ces sous l'aisselle du membre atteint.

(!)
c * Brachiale :
Indications : Toute hémorragie avec corps étranger au niveau de
l'avant-bras ou de la main, ou ne cédant pas à la compression locale.

-a
- Saisir le bras de la victime entre votre pouce et vos autres doigts
LJ..J
.....
..... et appuyer fermement pour comprimer l'artère brachiale .
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
H ém orragies

- Effectuer une rotatio n pour verrouill er la compression.

* Fémorale:
Indicati ons : Toute hémorragie avec corps étranger au ni veau de
la c uisse ou ne céda nt pas à la compressio n locale.
(!)
c - Le po int du secouriste do it être pl acé au nivea u interne du pli de
l' aine.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Bras tendu à 90° par rapport au corps de la v ictime, le secouriste


appuie avec tout son poids pour comprimer l'artère fémorale.

(!)
c
* Poplité :
Indications : Toute hémorragie avec corps étranger au niveau de
la j ambe o u ne cédant pas à la compression locale.
-a
LJ..J - Le secouriste lève la jambe lésée de la victime et la place sur son
.....
.....
0 épaul e.
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
H émorragies

- li appuie fermement avec ses 2 pouces dans le c reux du genou


(creux poplité) afin de comprimer l'artère poplitée.

(!)
c

-a
LJ..J
Réaliser un garrot
.....
..... * Indications
0
N
@
.._, - Hémorragie ne cédant pas à la comp ression à distance .
.!:
Ol
ï::::
>- - Plusieurs v ictimes à prendre en c harge en même te mps.
a.
0
u
* Points importants :
- Une fois qu' un garrot a été placé, il ne doit jamais être reti ré.
- Noter l'heure précise de la pose du garrot.
- Le garrot doit être serré au maximum afin de comprimer ET la
ve ine, ET l'artère.
- Le garrot doit être placé au -dessus de l'arti cu lation, en amont de
l' hémorragie.

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

* Conduite à tenir :
- Placer le garrot sous le membre de la victime en faisant une boucle
(gauche) . Faire passer le plus grand segment dans la boucle (droite) .

:g - Serrer fermement le garrot.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

- Noter l' heure.


- Appe ler les secours.

----·----
H émorragies

~ Hémorragie interne
Repérer une hémorragie interne :

- Pâleur.
- Augmentation de la fréquence cardi aque.
- Peau moite et froide.
- Soif intense.
- Nausées et vom issements.
- Anxiété.
- Frissons et sueurs froides.
- Respiration anormale.
- Peau bleutée.
- A ltération de l'état de conscience.

• Conduite à tenir
- A llonger la v ictime sur le dos avec les jambes surélevées, ce qui
(!) permet de favoriser le retour ve ineux vers le cœur et le cervea u.
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Couvrir la v ictime.

- Appeler les secours.

Remarque: Ne donner ni à boire ni à manger à la v ictime ! !


(!)
c

.'::::'
-0
•(!)
L
Vl
ARBRE DÉCISIONNEL
c
0
:;::;
-0
LJ..J ( HllmOfTigln )
.....
.....
0
N
@
.._,
.!: ~ lnàmu
Ol
ï::::
>-
a.
0
1 !?li.tir
u Priatl\U d'l.W\ l'trequ.enca cara11qu.e
4t<1rp• 6treng.r Golf
NON 1 OUI
1
R•gledn U .._
l
t..alHet en p&ace
""
r ..•"•'
ubleud•
le COrpll erranger A~tetle" • la e8"ael•M•

l
P lait (vltusll ..r) ....
-...., ~lgnem.nt
1
•bondMt?
f'fff_llOn
OUI 1 HOH
Afl'1fN'll lti YkUm 1
POSlllOll IB!b6• 6Ul~l6V"'I
t'anMmtn.t 1
t'Ollll ne compression SUlntllur te
• dl111nœ corp1 e1ral'IQl!r

JlllnM ent

ewntr

----11----
7. INCONSCIENCE
DÉFINITION

- Abolition de la conscience et de la vigilance, que ce soit par une


cause traumatique, toxique o u métabolique.

CONSÉQUENCES

- Asphyx ie v ia obstructio n des V RS par le basculement de la lan-


gue, lié à la diminu tio n du tonus musculaire.
- Inhalati o n (sali ve, sang, liquide gastri q ue) par d iminu tio n du
réflexe de déglutitio n o u remontée de liquide gastrique lors d' un
réfl exe de vo missement
Reconnaître un état d'inconscience : la v ictime ne réagit pas lors-
que l'on secoue prudemment ses épaules ou qu'o n l' interpelle.

CONDUITE À TENIR
(!)
c • Protection
L'approche de la victime do it se fa ire en toute sécurité afin de vous
protéger d'éventuels dangers (électri q ue, obj ets tranc hants, gaz).
-a
La protecti on a pour but de protéger le sauveteu r mais également
LJ..J
.....
..... la v ictime po ur ne pas aggraver son état, ainsi que la survenue de
0
N no uve lles victimes. li fa ut absolument éviter le sur-accident.
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourism e

• Apprécier /'état de conscience


Saisir les épaules de la victime et la secouer p rudemment (sans
décoller les épaules du sol), tout en l' in terpellant (« Est-ce que ça
:g va ? » « M 'entendez-vous ?»)

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

Si la v 1ct1m e réagit : laisser la vi ctime dans la positio n dans


laquelle elle se trouve, essayer d'identif ier son problème, surve il-
ler son état de conscience régulièrement, jusqu' à l'arri vée des

----·----
secours et éventuellement la couv ri r.
Inconscience

Si la v ictime ne réagit pas :

•Appeler à /'aide
Crier à l'a ide afin d'interpeller une ou plusieurs personnes qui
pourront vous aider, notamment à appeler les secours.

• Libérer les VRS


- Indispensable pour éviter l' affaissement de la langue et l' obstruc-
tion des voies respiratoires supéri eures.
- Placer 2 doigts sous le menton, une main sur le front et basculer
prudemment la tête de la v ictime.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

•Apprécier la respiration (VES: Voir, Écouter, Sentir)


- Maintenir la tête en extension.
- Effectuer le VES pendant minimum 5 set maximum 10 s :
V : Vo ir : Regarder si le thorax de la victime se soulève.
E : Ecouter : Essayer de percevoir des sons venant de la bouche
de la vict ime.
S : Sentir: Essayer de percevoir un flux d'air su r notre joue.

----·----
DOC Protocoles - Secourism e

(!)
Attention : se méfi er du gaspe agoniq ue : il se prod uit dans les
c
premières minutes qui suit un arrêt cardi aque, il s'agit de mouve-
ments respirato ires peu fréquents et b ruyants mais cette pseudo-
ventilatio n est co mplètement inefficace.
-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
• PLS: Position Latérale de Sécurité
...,
.!:
Ol La pos iti on latérale de sécurité offre l 'avantage de maintenir les
ï::::
>-
a.
0
VRS ouvertes c hez une personne inconsciente qui respire no rma-
u
lement

Indications :
To ute v ictime inconsciente qui respire.

But:
- Éviter l' inhalatio n.
- Diminuer l' hypothermi e par diminutio n de la surface en contact
avec le sol

----·----
Inconscie nce

Prise en charge
- S'agenouiller à côté de la victime, aligner les j ambes et enlever
les lunettes.

- Placer le bras le plus proc he de soi à double angle droit (entre le


(!)
c
bras et le corps et entre l'avant-bras et le bras), paume to urnée
vers le hau t.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Se saisir du bras opposé et amener le dos de la main de la vic-


time contre sa joue (paume contre paume).

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Inconscience

- De l'autre main, saisir la jambe la plus éloignée en plaça nt notre


main, par l'extérieur, dans le creux poplité (creux du genou) et la
fléchir.

(!)

c - Se reculer au max imum et basculer la victime vers soi.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourism e

- Vé rifie r que l' o n a un doub le angle dro it : entre la hanc he et le


genou et en tre le geno u et la j ambe.

- Basculer la tête en arri ère pour dégager les V RS.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@ - Vérifi er régulièrement la respiratio n en appliquant sa j oue co ntre
.._,
.!:
Ol
la bouc he de la victime.
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Inconscie nce

- Vérifier régulièrement la respiratio n en appliqu ant sa main sur le


ve ntre ou le dos de la victime.

• Alerter les secours (112, 15, 18)


• Couvrir la victime

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
• Surveillance
Ol
ï::::
>-
a. De la consc ience, de la respiration, toutes les minutes.
0
u
Remarque: Ava ntages de la PLS :

- Diminue le ri sque d' hypothermie par diminutio n de la surface de


co ntact avec le sol.
- Évite le ri sque d' inhalation.
- Position stabl e pour s'occuper d'autres v ictimes.
Chez la femme ence inte, il est indispensabl e de basculer la v ic-
time sur le côté gauc he afin d'évite r la co mpressio n de la veine
cave inféri eure (par le foetu s), indi spensabl e pour ramener au
coeur le sang ve ineux de la part ie inféri eure du corps.

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

• Retournement d'une victime


Indication :
- M ettre une victime en PLS.
- Effectuer une réanimati on cardia-resp iratoire.
- Effectuer un dégagement d'urgence.

Conduite à tenir :
- Croiser les jambes de la victime.

(!)
c

- Pl acer les bras de la victime au-dessus de sa tête, dans l'axe du


-a
LJ..J
.....
corps.
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----11----
Inconscience

- Saisir la nuque de la victime en passant notre bras sous son ais-


selle.

- Saisir la hanche de la v ictime.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Effectuer le retournement.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

Remarque: Après le retournement, attention de freiner la chute du


corps sur le sol et de bien respecter l'alignement tête-cou-tronc.

----·----
Inconscience

ARBRE DÉCISIONNEL

( Inconscience )

NON
Approche en sécurtt• - - - - - Régler le probitme

OUI j
OUI
La victime réagit-elle? - - - - - Evaluation + surveillance

NON [---- Appol à l'«ldo

Llblsi'6r 16$ voleà


1•rtenne1 1upjrteure1

j NON
La vlctlmè ~pli'6·l-èlle? ----- R~arilmatJori

(Voir· Ecouter - SenUr}

(!)
c
OUI 1
Position lat6rale de s6curlt6 ( P S)

1
Appel des secours
-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
8. ARRÊT CARDIAQUE
DÉFINITION

Arrêt de la circulation du sang puis de la respiration chez un indi-


vidu.

CONSÉQUENCE

- Arrêt de la circulation sanguine.


- Arrêt de la respiration.
- Perte de connaissance.

Reconnaitre un arrêt cardiaque :


- Arrêt de la respiration .
- Perte de connaissance.

(lJ
CONDUITE À TENIR
c

• Chez /'adulte(> 8 ans)


La principale cause d'arrêt ca rdiaque chez l'adulte (sauf les noyés)
u
est d'origine cardi aque (et non respiratoire).
UJ
..-<
..-<
0 ->protéger
N
@
...., ->apprécier l'état de conscience
..c
0\
ï::::
>-
Cl.
-> appeler à l'aide
0
u
-> libérer les VRS

-> s'assurer de l'absence de ventilation


-> alerter ou faire alerter les secours

-> massage cardiaque

- S'assurer que la victime soit sur une surface dure.


- M ettre le thorax de la victime à nu .

----·----
Arrêt cardiaque

- Placer le talon de votre main au centre du thorax de la victime


(nb: le thorax est délimité par les clavicu les et les dernières côtes).

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._, - Placer votre 2 e mai n sur la 1re et entrelacer les doigts.
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Garder les bras tendus perpendiculairement au-dessus de la vic-


time.

(!)
c - Réaliser 30 compressio ns, d'au mo ins 5 cm de profondeur, à une
fréquence d'au mo ins 1OO/ min .

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

- La durée de compress ion doit être égale à la durée de relâche-


ment.

----·----
Arrêt cardiaque

-> bouche à bouche


- Basculer la tête de la v ictime en arri ère (2 do igts sous le menton,
1 main sur le fro nt).

(!)
c

- Pin cer son nez, englober avec la bo uc he l' intégralité des lèvres
de la v ictime et réaliser 2 insufflatio ns progressives d' 1s chacune.
-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Vérifier l'efficacité des ventilations en regardant le thorax se sou-


lever.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

- Si la 1 re insuffl ation ne « passe pas » (le thorax ne se soulève


pas) : repositionner la tête de la victime (s'assurer que la tête est
bien basculée en arri ère) et vérifier l'absence de corps étrangers
dans la bo uche puis recommencer une 2e insufflati o n.
- Attention: si la 2e insufflation ne« passe toujours pas», reprendre
immédiatement les compressions thoraciques sa ns essayer une 3e
insufflation (l' intérêt est de privilégier les compressions).

----·----
Arrêt cardiaque

-> Manœuvre de Sellick


Lors d'une intubation c hez un patient à estomac plein. La manœu-
vre de Sellick permet de limiter les ri sques de régurgitation et
d'inhalation, secondaires à l' induction de l'anesthésie-générale.
Ell e est indiquée lors d'une intubation quand le patient est suspect
d'avoir un estomac plein, donc systématique en situatio n d'ur-
gence. Elle est contre-indiquée si le patient est en train de vomir.

Technique:
- Dès que la première seringue d'anesthésiant est montée sur la
ligne, l'aide applique une forte pression (aux alentours de 3-4 kg)
au niveau du cartilage cricoïde (immédiatement sous le larynx).
Cette pression coince l'œsophage entre deux plans durs : la tra-
chée (cartil agineuse) en avant et le rachis ce rvi ca l (osseux) en
arrière.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
:§, - L'intubation est menée normalement par l'opérateur.
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourism e

- Une fo is la sonde en place, l'opérateur gonfl e le ballo nnet.


L'aide co ntinue sa pression.

- Ap rès avoir vérifi é la bo nne positio n de la sonde, l 'opérateur


autori se l'aide à relâcher sa pressio n.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

Il co nvient d'être extrêmement prudent en cas de suspic ion de


lésion du rachis cervica l.
Dans ce cas préférer la technique dite de « Baltimo re » :
- Pose d' un collier cerv ica l restant ouvert sur sa face antérieure.
- Un ti ers maintient l'axe tête-cou-tronc sans exercer de tracti on.
- U n deuxième aide réalise la manœuvre de Sellick.

----11----
Arrêt cardiaque

-> Canule de Guedel


Il s'agit d' une ca nule pharyngienne ri gide indiquée en cas d' intu-
bati o n diffic ile, afin d'éviter la morsure de la sonde ou c hez un
patient inconscient non intubé, afi n d'éviter la chute de la base de
la langue.

(!)
c

Ell e est contre-indiqu ée c hez un pati ent suffisamment co nscient


-a po ur rej eter la ca nule.
LJ..J
.....
.....
0
La taille de la ca nule doit être adaptée à la morpho logie du
N
@ pati ent :
...,
.!:
Ol
ï:::: - Jeune enfant, TO,
>-
a.
0
u - Enfant, Tl,
- Ado lescent, T2,
- Adulte T3 o u T4 .

Technique :
- Se pl acer à la tête du patient.
- Pl acer le rachis cervical en extensio n.
- M ainten ir la bouche légèrement o uverte avec l' index et le pouce
de la main non dominante.

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Introduire la canule, concavité vers le maxill aire supérieur.

- À mi-co urse, tout en co ntinuant à enfonce r doucement la


(!)
c ca nule, la faire pivoter de 180° .

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Arrêt cardiaque

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
- Jusqu'à venir p laquer sa butée contre l'arcade denta ire.
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- La canu le de Guedel permet de contrôler les risques de ptose de


la base de langue chez un patient inconscient, cependant elle ne
prévient en aucune manière les risques de régurgitations. Il ne
faut donc pas hésiter à p lacer le patient en PLS.
- La canule de Guedel ne contre-indique absolument pas une ven-
ti lation au ballon ou la mise en p lace d' un masque haute
co ncentration, bien au contraire.

-> Surveillance et/ ou poursuite RCP


Continuer l'alternance compressions thoraciques/bouche à bou-
che jusqu'à l 'arrivée des secours, la repri se de signes de
conscience ou l'épuisement total.

ARBRE DÉCISIONNEL

( Arr6t cardiaque adulte )

NON
Approche en s6curtté R6gler le problàme

c

.'::::'
OUI 1
-0 OUI
•<IJ
L La vlctJm• r•agtt..11•? Evaluauon + surveillance
Vl
c
0
:;::;
-0 NON [ - - - - Appel à l'aide
LJ..J
.....
.....
0
N
@ Libérer les voles
.._,
.!:
Ol
aériennes supérieures
ï::::
>-
a.
u
0

1
La vletJme resplre-t-elle?
OUI
• Position latérale
de sécurité
(Voir - Ecouter - s entir)

! NON 1
Appel dea aecoura
Appel dea aecoura

1
30 compressions thoracJques

li
2 inaufftationa


Arrêt cardiaque

• Arrêt cardiaque chez /'enfant (1 an à 8 ans)


La principale cause d'arrêt cardi aque c hez l'enfant (+ les adultes
noyés et bébés) est d'origine respiratoire.

->protéger

->apprécier l'état de conscience

-> appeler à l'aide

-> libérer les VRS


-> s'assurer de l'absence de ventilation :

-> alerter ou faire alerter les secours

-> ventilation

Recherche de signes de vie :


- L'enfant bouge ? Émets des bruits ?
- Prise du pouls carotidien.

:g - Basculer en arri ère la tête de l 'enfant en posant une main su r le


=6
•<IJ
fro nt et 2 doigts sous le menton.
L
Vl
c
0
:;::;
-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourism e

- Pince r le nez.

- Réaliser 5 insufflations progressives d' l s chacune en englobant


(!)
c l' intégralité des lèvres de la victime.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Arrêt cardiaque

- Prendre le po uls au ni veau du cou (artère carotide).

carotidien

0
(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

POULS CAROTIDIEN NON PERÇU POULS CAROTIDIEN PERÇU

- Mise en p lace du DEA (Si à di spos itio n) - 20 insuffl atio ns/minute


avec de préféren ce des électrodes pédi atri - pendant 1 minute.
ques mais il est possible d' utiliser des élec- _Repri se de signe de v ie.
trodes adultes.

- Réa liser 5 insufflations, en pinçant le nez de


l'enfant et en maintenant sa tête en extension.

(!)
c

- 30 compressions thorac iques, à une main, à


la moiti é inféri eure du thorax de l'enfant, à
-a une profondeur d' l /3 de l'épaisseur du tho-
LJ..J
..... rax et à une fréquence comprise entre 1OO
.....
0
N et 120 compressions/minute. Il faut éga le-
@
.._, ment maintenir la tête de l' enfant en exten-
.!:
Ol
ï:::: sion avec l'autre.
>-
a.
0
u

/3 lhorax1
- 2 ve ntilations.

- Altern ance 30 compress ions-2 ventilations,


jusqu 'à !'arri vé des secours o u une reprise
de signes vitaux.

----·----
Arrêt cardiaque

ARBRE DÉCISIONNEL

( Arrit ~rdi•Quo vnf«nt )

NON
Approche en s•cur1tê - - - - -

OUI l
r
OUI
La vlctJm• r•1gtt..111? - - - - - - + Evaluation + survelllance

NON Appel à l'aide

Libérer les voles


••rlennes supêr1eures

l OUI
La victime resplre-t...lle? - - - - -
Position latérale
de sécurité
(Voir - (; couter - Sentir)
NON !
(!)
c Appel des secours

l
6 ventilations
-a (bouche à bouche)
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
l
PQul5 c•rQtfdJen
OUI
20 Insufflations I min

NON!
Ol
ï::::
>-
a.
0
u
30 compreuiona thoracique&

îl
2 lnsufftatlons

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

• Arrêt cardiaque chez le bébé (1 mois à 1 an)


- La séquence de réanimati on chez le bébé est la même que chez
l'enfant mais la recherche de signes vitaux se fera avec une prise
de pouls brac hial : face interne du bras du bébé.

- Les co mpressions thoraciques s'effectueront chez le nourrisson


avec 2 doigts, à la moitié inférieure du thorax, à une profondeur
d'un 1/3 de l'épai sseur du thorax de la v ictime et à une fré-
quence compri se entre 1OO et 120/ min, tout en maintenant avec
l'autre main les vo ies aéri ennes supérieures dégagées. Le bras
qui maintient la tête doit être posé sur un suppo rt dur afin de

(!)
maintenir la tête en extension pendant les compressions.
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

- Les insufflations se feront en englobant la bouche et le nez du


nourrisson : « bouche-à-bouc he-à-nez ».

----11----
Arrêt cardiaque

Attention : Chez le bébé, la trachée est encore très souple et la


colonne cervicale n'est pas encore rigide, il est donc primord ial de ne
pas mettre la tête en extension et de veiller à ce que celle-ci soit m ain-
tenue en position neutre (éviter l'extension et la flexion de la tête).

ARBRE DÉCISIONNEL

( Arr6t cardiaque chez le nourrisson)

NON
Approche en s•cur1té - - - - -

OUI l OUI
La victime r61g1t..11e? - - - - - eva1uauon + surveillance

NON [ - - - Appel à l'aide

Libérer les voles


aériennes supérieures

(!)
c
l
La victime resplre-t...elle?
(Voir - Ecouter - Sentir)

-a NON !
LJ..J
..... Appel des secours
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
1
ï::::
>- 6 ventilations
a.
u
0 (bouche i bouche i nez)

l
Poul1 brachial
OUI
20 Insufflations I min

NON!
30 compreulone thoraclquee

î1
2 Insufflations

----·----
DOC Protocoles - Secourism e

• Cas particuliers
-> Les 2 insufflations sont inefficaces
Il y a généralement 4 causes d' insufflations inefficaces :
- La tête de la v ictime n'est pas assez basculée en arri ère, o u, au
co ntraire elle est en hyper-extension.
- Le nez de la victime n'est pas obstrué.
- La bouche de la v ictime n'est pas englobée complètement par les
lèvres du secouriste.
- Il y a un corps étranger dans la bouc he de la victime (aliments,
dentiers, etc.).

-> les insufflations sont impossibles


D ans ce rta ins cas, les in sufflatio ns peuvent être impossi b les
(hémo rragie, traumatisme facial, etc.), il co nvient alors de conti-
nuer sans inte rru ptio n les compressio ns thoraciques.

-> ventilation artificielle a /'aide d'un masque de poche


Le masque de poche ou « pocket mask » est l ' instrument essentiel
(!)
c
afin d'assurer la protectio n de la v ictime et du secouriste.

Il est constitué :
- D' un masque transparent de forme tri angulaire, plié, équipé d'un
-a embout avec une va lve unidirecti onnelle.
LJ..J
.....
..... - D ' une paire de gant.
0
N
@
..., Conduite à tenir :
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
- Sortir le masque de son étui et le retrousser afin de le déplier puis
0
u insérer la va lve.

----·----
Arrêt cardiaque

- Placer la po inte du masque à la racine du nez et la base entre la


lèvre inférieure et le menton.

(!)
- Presser la pointe du masque contre le visage, en formant avec le
c
po uce et l' index un « C » et avec le pouce de l' autre main, pres-
ser la base d u masque contre le mento n de la v ictime.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Basculer la tête de la victime en arrière.

- Insuffler l'air par l'embout.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

Le principal risque lors de l' utilisation d'un pocket mask est les fui-
tes d'air, dues à une mauvaise étanchéité entre le masque et la
peau de la victime.

--------·--------
9. D.E.A.
DÉFI BRI LLATEU R EXTERNE
AUTOMATISÉ
DÉFINITION

Appareil permettant d'analyser l'activ ité électriqu e ca rdi aq ue


d'une v ict ime et de déterminer automatiquement si ce lui-c i a
besoin d'un c hoc électriqu e externe. Également appelé D.S.A.
(Défibrill ateur Sem i-Automatique)

CONSÉQUENCE

- Délivrer un c hoc électrique au cœu r permettant la resynchroni-


sation des cellules cardi aques qui battent à des rythmes différents
(c'est la fibrillation ventric ulaire).

(!)
c QUAND APPLIQUER UN DEA ?
Devant toute personne inconsciente, qui ne respire pas.

-a Ou TROUVER UN DEA?
LJ..J
.....
..... - Lieu public, c inéma, centre commercia l, aéroport, gare ferro-
0
N
@ viaire, etc.
.._,
.!:
Ol
ï:::: - Tous les DEA de France sont recensés à l'adresse su ivante
>-
a.
u
0 http://www.defibrillateurs-en-france.com
- Sa présence est signalée par ce panneau :

CONDUITE À TENIR

• RCP avec DEA


-> protéger

-> apprécier l'état de conscience


->appeler à l'aide

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

-> libérer les VRS


-> s'assurer de l'absence de ventilation

-> alerter ou faire alerter les secours

-> mettre en place du DSA

- Poser le DEA aux pi eds de la victime.


- Allumer le DEA.

(!)
c

- Déplier les électrodes. Sur c haque électrode se trouve un dessin


-a
LJ..J
..... représentant son emplacement su r le thorax de la victime .
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Défibrillateur externe automatisé

- Poser les électrodes sur le thorax nu de la victime : 1 électrode


entre la clavicule droite et le mamelon droit, une électrode au
niveau du flanc gauche.

Sternum

Electrode
2

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Brancher le connecteur au DEA.

(!)
- S'écarter et veil ler à ce que personne ne touche la victime.
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Défibrillateur externe automatisé

À l' issue de l'ana lyse, 2 situations sont à envisager :

-7 « Choc recommandé »
- Indication: Cœur en fibrillation ventriculaire, c'est-à-dire battant
de façon très rapide et co mplètement ineffi cace, ou en tachycar-
die ve ntriculaire sans pouls.
- Veiller à la sécurité: personne ne doit toucher la victime.
- Positionner votre doigt sur la touche clignotant du OSA et tout en
regardant la v ictime pour s'assurer que personne ne la touche, déli-
vrer le choc électrique, puis pratiquer les compressions thoraciques.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u - Les co mpressio ns thoraciques doivent être effectuées le plus
rapidement poss ibl e après avoir envoyé le choc électrique
externe.

-7 « Choc non recommandé »

- Pratiquer les compressions thoraciques.

Indications
- Asystolie, c'est-à-dire absence d'activité électrique ca rdi aque.
- Rythme électrique no rmal o u quasiment normal.

----·----
DOC Protocoles - Secourism e

- L'alte rnance « compressions/bouc he-à-bouc he » doit être conti-


nuée jusqu 'à la prochaine analyse du DEA (toutes les 2 minutes)
(!)
c ou !'arri vé des secours ou la repri se de la consc ience.
Remarque : Il est important de ne pas to uc her la v ictime durant
l'analyse du DEA et par conséquent d' interrompre le cycle com-
-a
pressio ns/insufflati o ns à tout mo ment lo rsque le DEA pratiqu e
LJ..J
..... l'analyse de l'activ ité électrique ca rdiaque de la v ictime .
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
• Utilisation du DEA dans lors de situations particulières
a.
0
u
-> Chez l'enfant et le nourrisson
Chez l'enfa nt (entre 1 an et 8 ans), o n utilisera de préférence des
électrodes pédiatriqu es, toutefois, les électrodes adultes peuvent
également être posées. En dessous de 1 an, le DEA ne peut être
utilisé que ci ce lui-c i est équipé d'électrodes pédiatriques Oamais
d'électrodes adul tes).

-> Chez la femme enceinte


Le OSA peut être utilisé chez la femme enceinte.

----·----
Défibrillateur externe automatisé

-> En présence de patchs médicamenteux


Veillez à enlever les patchs médicamenteux avant d'appliquer les
électrodes.

-> En présence d'un pacemaker


Les pacemaker sont généralement visibles sous la peau du patient, i 1
convient alors de ne pas poser l'électrode sur celui-ci, il faudra donc
coller l'électrode sous le pacemaker, quitte à la coller sur le mamelon.

(!)
c

-a
LJ..J ->En présence d'eau
.....
.....
0
N
Il conv ient d'essuyer brièvement la victime (avec un c hiffon, un
@
..., T-shirt, un pull, etc.). Le DEA est équipé d'un impédancemètre
.!:
Ol
ï:::: qui va permettre de bloquer la délivrance du c hoc électriqu e si
>-
a.
u
0 l'appareil détecte une quantité d'eau dangereuse.

->En présence d'une pilosité excessive


Il co nvient de raser brièvement et rapidement les zones o ù seront
collées les électrodes (permet une meilleu re adhérence). Un rasoir
est fréquemment joint au DEA.
Attention : dans le cas rare d'un rythme défibrillable c hez un enfant
de moins d' 1 an, il est raisonnable d'utiliser un DEA (idéalement
avec un atténuateur de puissance). À partir d'1 an et jusqu'à 8 ans,
il est préférable d'utiliser des électrodes pédiatriques, néanmo ins les
électrodes adultes peuvent également être utilisées.

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

ARBRE DÉCISIONNEL

( Affêt cardiaque + DEA )

NON
Approche en s&eurit6 - - - - - R6gler le probl~me

OUI 1
OUI
vietim~

1--
La réagit-elle? • Evaluation+ surveillance

NON Al>llOI à l'lldo

Liberer les vaiH


11eriennes supèrieure~

OUI
L11 vidime re:spirc-l-11lle? - - - --. Pasfüan l11ter11lc
de securitê
<Voir - E çout~r - Stntirl
NON j
Appel dn :1111;au~

Mise en place du DEA



c
- - - - - -- An vu - - - - - - - - - .
.'::::'
-0
'<li Choc recommande
L
Vl
c OU! 1 NON
2 ln 2 ln
0
:;::;
-0
l
LJ..J vemer a 11 atcurtt• 30 compresalons
..... tnoractquea
.....
0
N
@
.._,
.!:
™livrer le choc îl--"
2 lntumationa
Ol
ï::::
>-
a.
0 JO comprHt1on1
u thoraci ques

1
2 Insufflations

----·----
10. BRÛ LU RES
DÉFINITION

Lésion cutanée provoquée par un agent causal (thermique, électri-


que, physique, chimique) dont la gravité dépend du temps d'ex-
position à celui-ci.

CONSÉQUENCES

- Hypothermi e.
- Hypovo lém ie.
- Asphyxie.
- Infection .

RAPPEL

(!)
c

ÉPIDERME
-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

DERME

----·----
DOC Protocoles - Secourism e

HYPODERME

CRITÈRES DE GRAVITÉS

• Profondeur :
-> rrdegré:
- Atteinte des couches superficielles de l'épiderme. O n observe un
érythème DO ULO UREUX.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Brûlures

-> 2e degré:
- Superficiel: plus profond que le 1er degré mais n'atteint pas la jonction
entre le l'épiderme et le derme. On observe des phlyctènes DOU-
LOUREUSES sous lesquelles la peau est rosée, parfois rougeâtre.

(!)
c

- Profond : la jonction entre l'épiderme et le derme est atteinte. On


observe des phlyctènes dont le fond est blanchâtre.
-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- 3c degré : atteinte des 3 couches cutanées : épiderme-derme-


hypoderme. On observe une peau cartonnée et INSENSI BLE.

(!)
c •Surface
- Exprimée en pourcentage de la su rface corporelle en fonction de
la règle des 9 de Wa llace.

-a
LJ..J Zone brûlée Surface brûlée
.....
.....
0
N
Tête et cou 9%
@
.._,
.!:
Ol
ï:::: Un membre supérieur 9%
>-
a.
0
u Face antérieure du tronc 2x9%

Face postérieure du tronc 2x9 %

Un membre inférieur 2x9 %

Organes génitaux 1%

----·----
Brûlures

De façon plus simple, on peut considérer que la surface de la paume


de la main de la victime représente 1 % de surface corporelle.

(!)
c • Localisation
- Tête et cou : peut co nduire à la destruction des voies aéri ennes
supéri eures o u à un œdème obstruant le passage de l'air.

-a - Mains : face dorsale c hez les adultes (protection du visage) et


LJ..J
..... face palmaire c hez les enfants (empoignement d'objets brulants) .
.....
0
N
@ - Pli s de flexion.
...,
.!:
Ol
ï:::: - Orifices naturels.
>-
a.
0
u - Articulations.

CONDUITE À TENIR

- Refroidir au minimum 20 minutes avec une eau à température


ambiante : Ce qui diminue l'extensio n en surface et en profon-
deur de la brûlure.

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Retirer les vêtements, montre, bagues, bracelets.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Brûlures

- Assoir la victime et protéger la brûlure avec une compresse stérile.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

- Appeler les secours.


- Couvrir la victime.
- Surveiller.

----·----
11. TRAUMATOLOGIE
IMMOBILISATIONS DU TRONC

• Collier cervical
Définition
- Pose d'un d ispositif d'immobilisation du rach is cerv ical.

Indications
- Fracture o u suspic io n de fracture du rachis cerv ical.
- Entorse cervica le.
- Tous polytraumatisés, d'autant plus qu'ils présentent des troubles
de conscience.

Conduite à tenir
- Afin de respecter l'axe tête-cou-tronc, o n demande à un aide de
mai nten ir la tête.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Traumato logie

- Prendre les mensuration s du cou du pati ent. Pour ce faire utiliser


la main comme repère et noter la di stance base du cou-l obe de
l'oreille.

- Repo rter cette distance sur le co llier cervica l.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Fi xer le collier à la bonne taille.

- Reporter la mesure en control atéral.

(!)
c

-a - Faire glisser le co llier sur la face postér ieure du cou .


LJ..J
.....
..... Paral lèlement, l'aide continue à maintenir l'axe tête-cou-tronc. Il
0
N
@ peut, éventuellement, favoriser l'engagement du co llier en sur-
.._,
.!:
Ol
élevant la tête d' un o u deux centimètres .
ï::::
>-
a.
0
u

--------·--------
Traumatologie

- Une fo is la partie postérieure engagée, rabattre l'autre extrémité


su r la face antéri eure du cou du patient.

- Bien positionner l'appui mentonnier.


(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Fixer avec le velcro.

(!)
c

-a
- Il est important de poser le co llier cervical avec un aide. C'est la
LJ..J
.....
.....
seule solu tion pour respecter l' axe tête-cou-tronc.
0
N
@
.._, • Anneaux claviculaires
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
Définition
u
- Pose d'un dispositif souple d' immobilisation claviculaire.

Indication
- Fracture de clavicule

Contre-indications
- Plaies importantes de l'épau le
- Fractures déplacées

----·----
Traumato logie

Conduite à tenir

Réaliser 2 anneaux en nouant les extrémités d' une serviette, d' une
écharpe, etc. et les faire passer autour de c haque épaule.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

Relier les anneaux entre eux à l'aide de serviettes, mo rceaux de


tissus, etc.
Remarque : La contention est de bonne quai ité lo rsque, au repos,
les coudes du patient se retrouvent en arri ère du plan du rachis
do rso-lo mbaire.

--------·--------
DOC Protocoles - Secourisme

• Strapping de côte
Définition
- Dispositif de contentio n pariétale thoracique souple.

Indications
- Fracture(s) de côte(s).
- Douleurs pariétales thoraciques localisées.

Matériel
- Quatre bandes d'élastoplaste de lo ngueur identique.
- Paire de ciseaux

Conduite à tenir
- Étirer les bandes juste avant la pose.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N

©
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Traumato logie

- Commence r la pose en para-rachid ien, puis tirer en bas et en


avant le lo ng de l'arc costal.

(!)
c - Poser la seconde bande en X. Le po int de renco ntre des bandes
se fera en regard du foyer de fracture.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- La troisième bande est posée selon le même procédé.

- La quatrième bande croise les autres en regard de la fracture.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

- Il faut préven ir les patients que le strappe de côte peut ne pas


sou lager la douleur, voire l'exacerber. Dans ce cas, il ne faut pas
hésiter à en lever la contention.
- On peut proposer un strapping dans le cadre d' une douleur
pariétale localisée sans fracture visible.

----·----
Traumato logie

• Contention du bassin
Définition
- Di spositi f de contentio n souple du bassin .

Indications
- Fracture o u suspi c io n de fracture du bassin .
- Do uleurs au bassin .

Matériel
- Un drap.

Conduite à tenir
- G lisser un drap sous le bassin de la v ictime.

(!)
c

.'::::'
-0
•(!)
L
Vl

E No uer fermement les extrémités du drap au dessus du bassin de la


J:l vi ctime.
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourism e

IMMOBILISATIONS DU MEMBRE SUPÉRIEUR

• Strapping de /'épaule
Définition
- Immobilisati on soup le de l'épaule.

Indications
- Entorse acromio-cl aviculaire de grade 1 à Il. Les luxatio ns acro-
mio-clavic ulaires de haut grade demandent une réparatio n c hi-
rurgica le.

- H émi p légie fl asque afin de limiter les risques de lu xati on omo-


humérale inféri eure.

Matériel
- D eux bandes d'élastopl aste de même longueur (70 cm env iro n).

- 4 autres plu s petites (2 x 25 cm, une de 10/15 cm et une de 30 cm).

Conduite à tenir
- Tirer la première bande avant la pose.
(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----11----
Traumatologie

- Fixer la partie proximale de l'élastoplaste sur la face postérieure


de l'épaule opposée.

(!)
c - Bien étirer en passant sur la face postérieure du cou. Passer en
pont sur l'artic ulation acromio-cl avicu laire (fl èche rouge). Tirer
jusqu'en face antéro-l atérale de coude.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- La seconde bande est étirée de la même façon que la première,


puis fixée selon les mêmes modalités, mais en face antérieure de
thorax.

(!)
c - Bien passer sur l'acromio-claviculaire.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Traumato logie

- Finir en positionnant la parti e distale de la bande en face pos-


téro-l atérale de coude.

- La troisième bande est posée dans l'axe du fa isceau supéri eur du


(!)
c trapèze, après avoir été étirée.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Sa parti e distale est fixée sur la face latérale externe du bras,


entre les deux premières bandes.

- Poser la quatrième bande perpendicu lairement aux trois premiè-


(!)
c res, en regard le l'acromio-claviculaire. Penser à bien étirer la
bande avant la pose.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

--------·--------
Traumato logie

- Puis o n pose une bande c irculaire en regard du coude. Celle-c i,


comme to utes les circ ulaires, ne do it pas être étirée ava nt la
pose, afin d'éviter tout ri sque de compression, d'autant plus que
dans les j o urs qui sui vent le traumati sme, on ri sque de vo ir
mi grer l' hémato me ve rs le coude, maj o rant les ri sques de com-
pression secondaire.

(!)
c - On coupera les extrémités distales des troi s premières bandes au
raz de la circulaire.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Les extrémités proximales des deux longues bandes seront fixées


par un morceau d'élastoplaste posé perpendicu lairement, en
regard de l'épaule controlatéra le. Cette bande n'a pas besoin
d'être étirée avant la pose.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

-------·-------
Traumatologie

- Résultat final.

- Penser à raser si besoin.


- Ne pas fa ire de plis notamment en regard des zones de cro ise-
(!)
ment des bandes.
c
- Les c irc ulaires ne seront jamais étirées avant la pose, afin d'évi-
ter de faire garrot.
- O n peut améliorer le confort du patient en utilisant une écharpe.
-a
LJ..J
.....
.....
- Penser à refaire l' immob ili sation régulièrement, du fa it des ri s-
0
N ques de laxité secondaire.
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
• Contention de /'épaule et du bras
0
u
Définition
- Immobilisation de l'épaule et du bras.
Indicatio ns :
- Fracture ou lu xation de l'épaule.
- Fracture de l' humérus.
- Fracture de l'avant-bras.

Matériel
- Deux morceaux de tissus.

----11----
DOC Protocoles - Secourisme

Conduite à tenir
Écharpe : réaliser un tri angle avec chacun des morceaux de tissus.

(!)
c
Placer le bras de la victime dans le triangle, en veillant à avoir le
côté à angle droit du tri angle au ni veau du coude, et nouer les
extrém ités derrière la nuque de la victime.
-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

Contre-écharpe: après avoir réalisé une écharpe (c i-dessus), utiliser


l'autre morceau de tissu, plié en tri angle et le placer au niveau de
l'épaule en no uant les extrémités sous le bras controlatéral.

----11----
Traumatologie

• Contention de /'avant-bras
Définition
Immobilisation souple de l'avant-bras.

Indications
- Fracture de l'avant-bras.

(!)
c
Matériel
- Un bâton.
- 3 morcea ux de tissus.

-a
LJ..J
Conduite à tenir
.....
.....
0 1re méth ode: replier le pull de la victime de façon à recouvrir son
N
@
..., avant-bras.
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----11----
DOC Protocoles - Secourisme

2e méthode: Placer le bâton le long de l'avant-bras de la victime


et le fixer à l'aide des 3 morcea ux de ti ssus.

(!)
c

.'::::'
-0
~ • Strapping du poignet
Vl
c
E
-0
Définition
LJ..J
..... Immobilisation soupl e de poignet. Perm ettant une co ntention
.....
0
N
@
modérée.
.._,
.!:
Ol
ï:::: Indications
>-
a.
u
0
- Entorse très modérée de poignet.
- Te nd inite du poignet.
- Contusion du poignet.

Contre-indications
Tous traumatismes plus sérieux de poi gnet, nécessitant une immo-
bi lisation stri cte

Matériel
- Paire de ciseaux

----111----
Traumatologie

- Bande d'élastoplaste de 6 cm .
- Bande d'élastoplaste de 3 cm.
- Bande d'élastomousse.

Conduite à tenir
- D ans un premier temps, il faut préparer le poignet du patient
avec de l'élastomo usse. Commencer à le poser à l'unio n 1/3
supérieur - 1/3 moyen de l'avant-bras.

(!)
c

- Dérouler la mo usse, sans trop de tension , de bas en haut.


-a Comme cec i.
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Passer alors la mousse sur la main, en isolant le pouce. Résultat


une fois fini .

- Demander au patient de donner une légère dorsiflexion de poi -


gnet. Une bande de strappe de 6 cm de large sera étirée, placée
sur la tête des métacarpi ens (en avant de la mousse), puis tirée
vers l 'arri ère.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
- La plaquer ensuite, sur le poignet et l'avant-bras jusqu'en arri ère
ï::::
>-
a. de la parti e proximale de la mousse. li fa ut bi en marqu er la dor-
0
u
siflexion de po ignet.

----·----
Traumatologie

- Prendre ensuite le rouleau d'élastoplaste de 3 cm de large. Celui-


c i sera posé, sans avo ir été étiré, à la limite prox imale de la
mousse.

- Dérouler la bande en spires recouvrantes vers le poignet.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@ - Une fois arrivé au poignet, tirer la bande pour la détendre, vers la
.._,
.!:
Ol
première com mi ssure en passant sur la face dorsale de la main .
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourism e

- A mener la bande sur la face antéri eure des métacarpo-p halan -


giennes, pu is étirer en bas et en arri ère vers le poignet en face
dorsale de main .

- Reno uve ller ce passage palmaire de la bande.


(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----111----
Traumatologie

- Après avoir coupé et fixé la bande de 3 cm de large, couper la


partie proximale de la bande d'élastoplaste de 6 cm de large, au
raz des premières spires.

(!)
c

=6
•(!)
- Résultat final.
L
Vl
c
0
:;::;
-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----11----
DOC Protocoles - Secourisme

- li faut fa ire attention au bord externe de la deuxième métacarpo-


phalangienne, ainsi qu'au bord externe de la c inquième méta-
ca rpo-ph alangienne. La pression induite par l'élasto pl aste peut
être importante. 11 ne faut pas hésiter à légèrement entai l Ier ces
bandes pour diminuer la co mpressio n.

(!)
c - La durée de v ie d' un strapping est assez brève, il ne faut pas hési-
ter à le refaire régulièrement s' il se détend.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Traumatologie

• Syndactilie de doigts
Définition
- Pose d'une immobilisation souple de doigt.

Indications
- Fracture des deuxièmes phalanges des quatre derniers doigts.
- Fracture des premières phalanges des quatre derniers doigts,
éventuellement après une première phase d' immobili satio n par
attelle.
- Entorse des interphalangiennes proximales ou distales des quatre
derni ers doigts.

Contre-indications
- Fractu re déplacée non réduite.
- Pl aie non parée et protégée en regard des zones de passage de
l'élastopl aste.

Matériel
- Paire de ciseaux.
(!)
c
- Compresse non stérile.
- Bande d'élastoplaste de 3 cm.

Conduite à tenir
-a
LJ..J
.....
.....
- Découpe d'une petite bande de compresse .
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u
DOC Protocoles - Secourisme

- Découpe de 2 bandes d'élastopl aste d'une dizaine de cent imè-


tres de long sur 3 de large.

(!)
c

~ - Insérer le fragment de co mpresse entre les deux do igts.


L
Vl
c
0
:;::;
""O
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----111----
Traumatologie

- Coller les bandes d'élastopl aste de faço n c irculaire, de part et


d'autre de l' interphalangienne proximale.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourism e

- Résul tat final.

(!)
c

- Comme pour tout dispositif d' immobilisati on, il convient de véri-


fier l'absence de compressio n excessive (extrémités b lanches o u

-a
cyanosées).
LJ..J
.....
..... - Les bandes sont posées de façon c irc ulaire, donc à ne jamais éti-
0
N
@ rer avant la pose.
...,
.!:
Ol
ï::::
- Ne pas hésite r à réévaluer régulièrement l' immobilisatio n.
>-
a.
u
0
- Ne pas hésiter à refaire l' immobilisation si elle est sale ou distendue.

IMMOBILISATIONS DU MEMBRE INFÉRIEUR

• Contention de la cuisse
Définition :
- Pose d' une immobili sati on souple de la cuisse.

Indications :
- Fracture du fé mur.

----111----
Traumatologie

Matériel
- 2 bâtons.
- 1 drap.

Conduite à tenir
- Étendre le drap et placer un des bâtons sur ce lui-ci. Enrouler le
drap autour du bâton. Faire la même chose à l'autre extrémité du
drap, avec le deuxième bâton.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
- Placer la j ambe de la v ictime entre les 2 bâtons et serrer la
0
N co ntention, à 3 endroits, grâce aux 3 morceaux de tissus.
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

• Strapping du genou
Définition
- M éthode de contention souple du genou .

Indications
- Entorse bénigne du genou.
- Contusion de genou pouvant être améliorée par une co ntention
modérée.

Contre-indications
- Plaie.
- Fracture.
- Entorse du genou avec instabili té, signant la gravité.

Matériel
- Un rou leau d'élastoplaste de 6 c m de largeur. Coupez 4 bandes
de même longueur, soit 2/3 de la distance séparant les deux pre-
mières bandes c ircu laires. A insi qu'une bande p lus courte et 4
bandes interméd iaires pour les circulaires.
(!)
c
- Éventuellement, raso ir électriqu e po ur dépilati o n o u élasto -
mousse pour protéger les po il s.
- Paire de c iseaux.
-a
LJ..J - Gants no n stéril es.
.....
.....
0
N Conduite à tenir
@
.._,
.!:
Ol
- Déroul er l'élastomousse de prox imal à distal, de façon à couvrir
ï::::
>-
a. la cuisse et le tiers supéri eur de la j ambe.
0
u

----·----
Traumatologie

- Fixer la mousse à l'a ide de deux bandes c ircu laires.

- La première bande est étirée avant la pose, tout co mme les tro is
suivantes.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@

:§, - Puis, elle est posée sur la cuisse et étirée vers le bas.
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Sous le genou, la bande est orientée en bas et en dehors, puis


fixée sur la j ambe.

- La seconde bande est fi xée sur la cuisse symétriquement à la pre-


mière. Ell e est tirée vers le bas.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
..... - En passant sous le genou, la bande est étirée en bas et en dedans.
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----111----
Traumatologie

- La troi sième bande est posée sur la face interne de la jambe, pui s
tirée ve rs le haut. En passant au dessus du genou, la bande est
tirée en haut et en dehors.

- La quatri ème bande sera posée de faço n symétriqu e par rappo rt


à la troisième, de faço n à ento urer co mplètement le geno u.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@

:§, - La plus petite bande est étirée pui s posée en regard du ligament
ï::::
i;: latéral interne ou externe, en fon cti on du type d'entorse.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Les bandes sont, enfin, maintenues par deux c irculaires qui ne


devront pas être étirées avant la pose.

- Vérifi er l'absence de pli lors de la pose des bandes, sources de


co mpression.
(!)
c
- Le patient peut se plaindre de la rectitude de son membre inférieur.
Les prévenir que le strapping se détend rapidement. En 24 heures,
l'extension-flexio n nécessaire à la marche est retrouvée.
-a
LJ..J
..... • Strapping de cheville
.....
0
N
@
.._, Définition
.!:
Ol
ï::::
>-
- M éthode de contention souple de la cheville.
a.
0
u
Indications
- Entorse de cheville.
- Entorse de Li sfranc (base des métatarsi ens).
- Contusion de cheville.

Contre-indications
- Fracture déplacée non réduite.
- Pl aie non parée et protégée en regard des zones de passage de
I' élastoplaste.

----·----
Traumatologie

Matériel
- Rouleaux de strappe de 6 c m de large.
- Éventuel le bande d' élastomo usse.
- Éventuellement, rasoir électrique pour dépilation.
- Paire de ciseaux.

Conduite à tenir
- Préparer 9 bandes d' élastopl aste de 6 cm de large, dont : 3 de
15 cm de long, 3 de 30 cm, 1 de 45 c m et 2 de 20 cm. Les 6 pre-
mières bandes doivent être éti rées avant la pose afi n de majorer
leur pouvoir de contention.

(!)
c

-a
LJ..J - Ento urer la c heville d'élastomousse, de façon à protéger les poils
.....
..... du patient.
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----111----
DOC Protocoles - Secourisme

- Empaumer les deux extrémités d'une bande de 30 cm. L'étirer


avant la pose, placer le milieu de la bande sur le talon, puis
remonter les deux extrémités sur les faces latérales de jambe.

(!)
c - Les deux extrémités des bandes doivent être posées sur la peau,
afin d'augmenter le pouvoir de contention du strapping.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----111----
Traumatologie

- La deuxième bande mesure 15 cm. Elle est posée à 90° de la pre-


mière, après l' avoir bi en étirée. Le milieu de la bande est posé
sur le tendon d'Achille.

(!)
c - Pui s les deux extrémités sont rabattues vers l'avant et viennent se
fi xer sur la partie toute antéri eure du coup de pi ed. Là aussi, les
extrémités distales de l'élastopl aste doive nt adhérer à la peau.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Le pied du patient pourra prendre appui sur l'abdomen du prati-


cien. Ceci permet à l'opérateur de contrôler la bonne position de
la chev ille lors de l'application des bandes.

(!)
c - La troisième bande mesure 30 cm et est étirée avant la pose. Sa
parti e moyenne est posée sur la premi ère bande, mais ses extré-
mités seront posées en avant de la première bande.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----111----
Traumato logie

- La quatri ème bande mesure 15 cm et est étirée avant la pose. Sa


parti e moyenne est co llée en regard de la parti e moyenne de la
deux ième bande. Ses extrémités seront rabattues ve rs l'avant, au-
dessus de la seconde.

(!)
c - La cinquième bande d'élastopl aste mesure 30 c m et sera étirée
avant la pose. Sa partie moyenne sera posée en regard de celles
des bandes 1 et 3. Ces extrémités seront rabattues sur les faces

-a
latérales de j ambe, en arrière de la bande 1.
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u
DOC Protocoles - Secourisme

- La bande n° 6 mesure 15 cm et sera étirée avant la pose. Sa par-


tie moyenne sera posée au même niveau que ce lles des bandes
2 et 4. Ses extrémités seront rabattues sur les faces latérales du
pied, en -dessous de ce lles de la bande n° 2.

(!)
c - À ce stade, il est important de vérifier la liberté de la base du cin-
quième métatarsien. Si une bande d'élastoplaste la recouvre, elle
deviendra compressive, imposant l'ablation rapide de la contention.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N

©
.._,
..c
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----111----
Traumatologie

- On se saisit alors de la bande de 45 cm de long, elle ne sera pas


étirée avant la pose. On réalise un c irc ulaire de dedans en
dehors du pied.

(!)
c
- Lorsque la bande passe en regard de la face externe du pied, elle
est étirée en haut et en dedans afin de passer au-dessus du liga-
ment latéral externe de la cheville.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- L'extrémité proximale de la bande continue son mouvement de


rotation autour de la partie supérieure ou moyenne de la contention .

- Il ne reste plu s qu'à poser des bandes c ircul aires (do nc no n éti-
(!)
c rées avant la pose), aux deux extrémités de la contentio n.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Traumato logie

- Résultat final.

(!)
c
• Syndactilie des orteils
Définition
-a - Pose d' une immobilisatio n souple d'orteil.
LJ..J
.....
.....
0 Indications
N
@
..., - Fracture des phalanges de l'orteil
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
- Entorse des métatarso-phalangiennes ou des inter-phalangiennes.
0
u
Contre-indications
- Plaie non protégée en regard de la zone d' immobilisation .

Matériel
- Paire de ciseaux.
- Compresse non stérile.
- Bande d'élastoplaste de 3 cm de large. En couper deux bandes :
une de 10 c m et l'autre de 20 c m.

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

Conduite à tenir :
- Placer un morceau de co mpresse entre les deux orteils.

- Placer la première bande d'élastop laste auto ur des orteils, sans


l'étirer.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Traumatologie

- La parti e terminale du strappe est dirigée ve rs la racine du pi ed.

- Fi xer la bande c irculaire en regard des métatarso-phalangiennes


des orteils, afin de maintenir l'extrémité de la syndacty lie.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

- Les bandes c ircul aires ne do ivent jamais être étirées avant la


pose.
- Lo rsqu'on do it réaliser plu sieurs syndacty lie sur le même pi ed, la
technique est la même (cf. c hapitre luxatio n d' orteil).

----111----
DOC Protocoles - Secourisme

LUXATION

• Mâchoire (manoeuvre de Nelaton)


Définition
- Manœuvre de réduction des lu xations de mâchoire, c'est-à-d ire
des articulations temporo-mandibulaires (ATM).

Indications
- La luxation des ATM est, en règle générale, bilatérale. Elle se
manifeste par une impossibi lité de fermer la bouc he, secondai re
à une ouverture maximale forcée (mouvement de bâ illement).
- Pathologie fréquente chez la personne âgée et/ou hyperlaxe.

Contre-indications
- Aucune.

Matériel
- Une paire de gants non stéril e

Conduite à tenir
(!)
c - Après avoir passé les gants, on p lace les pouces sur les arcades
dentaires inférieures du patient.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----111----
Traumatologie

- Les cinquièmes et quatri èmes doigts des deux main s, agrippent


les branches hori zo ntales de la mandibule.

- Dans un premier temps, on appuiera avec les pouces vers le bas.

(!)
c

- Dans un second temps, o n poussera légèrement vers l'arri ère afin


-a de faire réintégrer les condy les.
LJ..J
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

- Les lu xati o ns de mâcho ire sont généralement assez fac iles à


rédu ire, pour peu que l'on fasse attention à bien appliquer la pre-
mière étape, c'est-à-dire bien appuyer su r les arcades dentaires.

----·----
DOC Protocoles - Secourism e

•Antérieure de /'épaule
Définition
- La luxati o n de l'artic ulati on orna-hu mérale est une patho logie fré-
quente. Ell e peut être secondaire à un traumatisme vio lent en cas
de premier épisode, ou b ien minime en cas de multi-récidive.

Indications
- Une lu xati on orna-humérale isolée, c'est-à-dire sans fracture
associée, do it bénéfi cier d' une manœuvre de réduction, d'autant
plus s' il existe un déficit vasculo-n erveux sous-j acent.
- Les fractures déplacées du troc hi te r associées aux lu xations, se
réduisent, généralement, lors des réductio ns de luxati on.

Contre-indications
- Les luxations postérieures, liées généralement à des conv ulsio ns,
sont de vé ri tab le p ièges d iagnostiques et thérapeuti ques. Les
manœuvres de réductions sont diffic iles.

Matériel
(!)
- La douleur secondaire à une première luxat ion d'épaule peut
c
être très importante, aussi ne pas hésite r à bien sédater le patient
- Radiographie pré et post-réducti on (médicolégal).

-a
Conduite à tenir
LJ..J
..... - D ans un premier temps, il convient de vé rifier la sensibilité du
.....
0
N
@
nerf c irconfl exe et de consigner les résultat s dans le dossier
.._,
.!:
Ol
médica l (médicolégal).
ï::::
>-
a.
0
u

----111----
Traumatologie

- Comme pour toutes les lu xati ons, la radio pré-réduction est


indispensable (médico légal).

Première m éthode : à tenter chez tous les patients compliants,


essentiellement efficace dans les luxa tions récidivantes
- Le patient est en décubitus dorsal stri ct (retirer l'oreiller).
Demandez lui d'attraper son o reill e opposée avec la main du
(!)
c
membre lu xé. Sa première réaction sera de vo us dire que c'est
impossible, mais essayez de le convaincre. Aidez-le en accom-
pagnant l'avant-bras, mais sans imprimer aucun mou vement de
traction. Amenez-le à se co ncentrer sur la v itesse de déplace-
-a ment de sa main, qui sera, par définition, toujours trop rapide.
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Le mouvement doit être très lent et progressif. L'opérateur don-


nant le rythme au mouvement du patient, mais n'interférant
jamais, autrement que verbalement, avec lui .

- Continuez au rythme du patient, vous percevrez des craque-


ments signant la mobilisation des segments osseux.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

- Si le patient est assez décontracté, il finit par attraper son orei lle
opposée avec la main homolatérale à la luxation. Cela n'a mal-
heureusement pas été le cas avec notre patient.
- Si la manœuvre réussit, la réduction peut passer comp lètement ina-
perçue. C'est le retour du membre supérieur au corps qui signera la
réussite de la manœuvre, confirmée par la radio post-réduction.

----·----
Traumatologie

Deuxième méth ode: à tenter en cas d'échec de la première


- Cette manœ uvre sera tentée chez un patient bien décontracté,
perfusé, bien sédaté par de la MORPHINE titrée, éventuellement
potentialisée par du MIDAZOLAM titré.
- Le patient est pl acé en position assise. Le membre supéri eur
atteint est amené en abduction et légère rétropul sion. Le coude
est plié à 90° .

(!)
c

.'::::'
~ - O n attire l 'avant-bras vers le haut, tout en fixant le coude, afin
g
:;::;
d'effectuer une rotation externe de l'épaule.
-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- On tire alors lentement dans l'axe du bras, en bas et légèrement


en arrière, puis on app lique une rotation intern e en fin de
manœuvre.

- On peut, éventuellement, prendre un contre-appui à l'aide d'un


drap passé sous l'aisselle du patient et maintenu par un aide.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u
- Il est à noter que le fait prépondérant, pour la réussite des manœu-
vres, est l'obtention d'une bonne décontraction du patient.
- Une fois la réduct io n réalisée, o n maintiendra l'épaule à l'aide
d'un Mayo clinic.
- La prem ière méthode est terriblement efficace sur les luxations réci-
divantes et offre la possibilité de les réduire sans toucher le patient.
- Si après deux tentatives la réducti o n n'est pas obtenue, sachez
passer la main au spécialiste.
- Ne j amais oublier les radiographi es pré et post-réductio n.

----·----
Traumatologie

•Coude
Définition
- La lu xation de l'articulati on cub ito-humérale est une pathologie
assez rare, secondaire à un traumatisme très violent.

Indications
- Une lu xation cubito-humérale isolée, c'est-à-dire sans fracture
associée, doit bénéficier d' une manœuvre de réducti on, d'autant
plus s' il existe un déficit vasculo-nerveux sous-jacent.

Contre-indications
- Les fractures-lu xation déplacées de l'extrémité inféri eure de l' hu-
mérus doivent bénéficier d'un avis spécialisé.

Matériel
- La douleur secondaire à une luxati on de coude est très impor-
tante, aussi ne pas hésiter à bien sédater le patient.
- Radiographie pré et post réduction (médico léga l).

Conduite à tenir
(!)
c - Le membre supéri eur atteint se présente en rectitude. L'opérateur
empaume, de la main droite, le tiers inférieur du bras du patient.
De la main gauche, il guide le poignet homolatéral.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Le poignet est douceme nt amené vers l'arri ère, de façon à met-


tre l'avant-bras du patient dans l'axe du bras. Le coude doit être
fixé par la main droite de l'opérateur.

- Puis, on exerce une traction douce mais co ntinue dans l'axe du


(!)
c membre supérieur.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Traumatologie

- On peut percevo ir un léger ressaut qui signe le passage de l'apo-


physe coracoïde. À ce mo ment, le coude est fléchi vers l'avant,
sans brusquerie.

- Certains auteurs s'aident du pouce droit, qu' il s pl acent derrière


!'olécrâne, afin de réaliser une petite press io n suppl émentaire,
mais surtout afin de mieux appréc ier la mobili satio n de l'avant-
(!)
c bras. L' index d roit de l'opérateur sert d'axe de rotati o n à l'avant-
bras du patient.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

- Une foi s la lu xati on réduite, on immobili se le coude à l'aide d' un


système souple d' écharpe-contre-écharpe.

----111----
DOC Protocoles - Secourisme

- Cette manœuvre est simple chez un patient bien détendu. Chez


le sportif opposant, elle peut devenir extrêmement difficile.
- Si après deux tentatives, la réduction n'est pas obtenue, sachez
passer la main au spécialiste.
- Ne jamais oublier les radiographies pré et post-réduction.

•Doigts
Définition
- Luxation intéressant, généralement, l' inter-phalangienne proxi-
male d'un des quatre derniers doigts.

Indications
- Réduction d' une luxation de l'inter-phalangienne proximale des
quatre derniers doigts.
- La réduction des métacarpo-phalangiennes suit la même techni-
que.
- Cas particulier de la métaca rpo-phalangienne du pouce: il vaut
mieux les réduires au bloc opératoire. Cependant, en cas d'ab-
(lJ
c sence d'orthopédiste, on réduira la luxation, puis on immobili-
sera l 'arti culation avec un gantelet plâtré. Une consultation spé-
cialisée sera demandée dans les cinq jours.

u
UJ
Contre-indications
.-<
.-<
0 - Les luxations ouvertes sont des urgences orthopédiques .
N
@
...., - Les troubles sensitivo-moteurs et/ou vasc ulaire en aval de la
..c
0\
ï::::
>-
luxation imposent sa réduction rapide. En cas d'échec aux
0.
u
0
manœuvres de réduction , il ne faut pas hés iter à adresser le
patient le plus vite possible dans un service spécialisé.

Matériel
- Radiographie pré et post réduction (médicolégal).
- Anesthésie locale.

Conduite à tenir
- L'examen clinique porte rapidement le diagnostic devant une
déformation franche du doigt en regard de l' inter phalangienne
proximale. Chercher un trouble sensitif ou vasculaire en aval de

----·----
Traumatologie

la lu xati o n. Puis, réaliser une anesthésie loco-régionale du doigt


(bloc digital ou tronculaire).

(!)
c

- M ême si le diagnostic paraît évident, to ujours demander une


rad io pré-réduction, à la recherche d'une fracture associée.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Placer une compresse sur la première phalange, ainsi qu' une


seconde sur la deuxième phalange, de part et d'autre de l'articula-
tion luxée. Ell es permettent un meilleur empaumement du doigt.

- Puis, exercer une traction douce et progressive de part et d'autre


de l'artic ulation, dans la direction général e du doigt. Parfoi s, il
est nécessaire d'exercer une hyperextensio n dorsale initia le de
l ' interphal angienne afin de désincarcérer le fragment tendineux
de I' adductor pollicis.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a. - Un cl aquement signe la réduction ; le contrô le visuel, ainsi que
0
u
la possibilité de flexion de l 'arti culation, confirment la réduction.

----1111----
Traumatologie

- To ujo urs demander une radio post-réduction (méd ico-l éga l).

_., u_,r·• -
::J
1~ î. · J I
::Jr • ... ~
r .
.J r L

(!)
c

- Vérifier l'absence de trouble vasc ulo nerveux post-réduction.


Consigner les résultats de l'examen dans le dossier médica l.

-a - Terminer par une immobilisation souple, type syndacty lie (voire


LJ..J
.....
..... chapitre cor respondant) .
0
N
@
.._,
- L'anesthésie locorégio nale peut être instaurée avant la radio ini-
.!:
Ol
ï::::
tiale. En effet, elle mettra un certain temps à agir, mais, à défaut
>-
a.
0 d'anesthésier le patient, elle le soulagera assez rapidement.
u

•Rotule
Définition
- La lu xation extern e de la rotule est une pathologie traumatique
fréquente. Elle survient préférentiell ement à l'ado lescence. Sur
un terrain particulier de dysplasie rotulienne.

Indications
- Le premier ép isode fait souvent suite à un traumatisme direct,
vio lent, de bord in te rne de rotule. Le patient autoréduit fréquem-

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

ment sa luxation en se tapant sur le genou. Si ce n'est pas le cas,


la manœuvre sui vante sera réalisée après radiographie initiale
qui co nfirmera le diagnostic.

Contre-indications
- Les fractures-luxation de rotules doivent bénéficier d'un avis spé-
cialisé.

Matériel
- La luxation de rotu le est peu douloureuse tant que l'on ne mobi-
lise pas le genou.

Conduite à tenir
- Le patient est en décubitus dorsal. Le genou est placé en hyper-
extension. La rotu le est faci lement palpée sur le co ndy le externe
du fémur. La main gauche de l'opérateur fi xe le geno u, le pouce
et l' index entourent la rotule. Le ta lon de l a paume de sa main
droite, vient se poser sur la partie externe de la rotule.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Traumatologie

- Une foi s positionnée, la main droite exerce une pression sur le


bord externe de la rotul e.

(!)
c Pui s, exercer une pressio n de dehors en dedans. La rotul e pré-
.'::::'
-0
•(!)
sente un ressaut qui signe sa réductio n.
L
Vl
c
0
:;::;
-0
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

Il
DOC Protocoles - Secourism e

•Orteils
Définition
- Lu xati o n intéressant, généralement, la métat arso-phalangienne
de l'orteil. Patho logie traumatique fréquente, notamment chez
les amateurs d'arts martiaux.

Indications
Réduction d'une luxation de la métatarso-phalangienne des orteils, mais
la technique est identique pour les luxations d' inter-phalangiennes.

Contre-indications
- Les lu xations ouve rtes sont des urgences orthopédiques.
- Les troubl es sensiti vo-m ot eurs et/ou vasc ulaires en aval de la
lu xation imposent une réductio n rapide.

Matériel
Anesth ésie locale.

Conduite à tenir
- L'examen cl iniq ue peut être trompeur, en effet, la déformati on
(!)
c franc he n'est pas systématique, co mme l'attestent les deux ph o-
tog raphi es sui vantes. Comme d' habitude, chercher un troubl e
sensitif o u vasculaire en ava l de la lu xatio n. Puis, réa lise une

-a
anesthés ie locorégio nale de l'orteil.
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----111----
Traumatologie

- Placer une co mpresse sur le métatarsien et une seconde sur la


première phalange, de part et d'a utre de l' arti c ulati o n lu xée.
Ell es perm ettent un meilleur empaumement de l'orteil.

- Pui s, exercer une tracti on do uce et progressive de part et d'autre


(!)
c de l'arti culati on, dans la directi on générale de l' orteil.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

- Un claquement signe la réduction; le contrôle visuel de l'arti cu-


lation, ainsi que la possibi lité de flexion de l'arti cul ation, confir-
ment la réduction .

- Toujours demander une radio post-réduction (médicolégal).


(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Traumatologie

- Vérifier l'absence de troubl es vasc ulo-nerveux post-réduction .


Consigner les résultats de l'examen dans le dossier médica l.
- Terminer par une immobili satio n souple, type syndactylie. D ans
notre exemple, le patient présentait une luxatio n de la cinquième
métatarso-phalangienne mais également une fracture des têtes
des quatrième et troisième métatarsiens (fl èches ro uges de la
photo précédente). Nous engloberons donc ces rayons dans la
syndactylie.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

- L'anesthésie locorégionale peut être instaurée avant la radio ini-


tiale. En effet, elle mettra un certain temps à agir, mais, à défaut
d'anesthésier le patient, elle le soulagera assez rapidement.
- Cas particulier des fractures-luxati o ns arti culaires d'orteil. La pré-
sentati o n clinique est celle d'une lu xation évidente. La radiogra-
phie réori ente le diagnostic.

----111----
12. ACCOUCHEMENT SIMPLE
DÉFINITION
Nous examinerons, dans ce chapitre, les gestes à effectuer devant
un accouc hement simple, en milieu hospitalier ou au domic ile de
la patiente.

RAPPELS ANATOMIQUES DE LA PRÉSENTATION

Petite fontanelle
(lambda)

Suture
sagittale - -- -- Pariétal

Grande
fontanelle - - -;--::::;;- •
(!)
c (bregma)

-a
LJ..J
.....
.....
~ MISE EN CONDITION POUR UN ACCOUCHEMENT NORMAL
@
...,
.!:
.gi • Mise en place du matériel
>-
a.
8 Lorsque le travail arrive à son terme, l'accouc hement est imminent :
le col est complètement effacé, dilaté à 10 cm, les contracti ons sont
rythmées, régulières, rapproc hées et douloureuses.
Il est temps de préparer le matériel :
- Une paire de ciseau type M ayo.
- Deux pinces Kocher.
- Une sonde urinaire rigide.
-Anti septique gynécologique.
- Champs stéril es non troués.

----111----
Accouchement simple

- Une paire de gants stéril es.


- Un sac de recueil.
- Des compresses stériles.

•En cas d'accouchement à domicile


(!)
Il convient de :
c
- Réchauffer la pièce ou l'ambulance.
- Installer la patiente en travers du lit.

-a
- Pati ente en position gynécologique, les fesses reposant sur le
LJ..J
.....
..... rebord du lit, les cuisses sont fléchies, talons aux fesses; surélever
0
N
le bassin avec un gros coussin .
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----111----
DOC Protocoles - Secourisme

Après positionnement de la patiente, le sac de recueil est placé sous


les fesses :

(!)
c

Parallèlement, on perfuse la patiente avec du RINCER LACTATE ou


du SERUM PHYSIOLOGIQUE.
-a
LJ..J
..... TECHNIQUE
.....
0
N
@ TECHNIQUE DE L'ACCOUCHEMENT PROPREMENT DITE
.._,
.!:
Ol Désinfecter largement le périnée .
ï::::
>-
a.
0
u

----111----
Accouchement simp le

Puis, réaliser un sondage évacuateur, à la sonde rigide.

MÉCANISME D'ACCOUCHEMENT "NORMAL" DIT EN


OCCIPITO-ILIAQUE GAUCHE ANTÉRIEUR (OIGA)
(!)
c Il s'agit de la présentation la plus fréquente (2 femmes sur 3) :
- le fœtus se présente la tête en bas, bien fléchi,
- avec la petite fontanelle en regard de l'éminence ilio-pectinée
-a
gauche.
LJ..J
.....
.....
0
N
@
Mécanismes de l'accouchement :
.._,
.!:
Ol
ï::::
- la flexion de la tête réduit son plus grand diamètre à 9,5 cm,
>-
a.
u
0 - pour un diamètre moyen de la filière osseuse du bassin de 12 cm.
- le canal cervical s'efface,
- puis se dilate régulièrement.
- La poche des eaux se rompt spontanément à partir des cm ou
jusqu'à dilatation complète.
- La dilatation est complète à 10 cm, soit, après 6 à 8 heures de
travail. L' utérus ne fait, alors, plus qu'une seule filière avec le
vagin.
DOC Protocoles - Secourism e

- L'expulsion est la conséquence de contractions utérines de


plus en plus intenses, renforcées par la contraction volontaire
des muscles de la sangle abdominale lors des efforts de
poussée. Elle ne dépasse pas 30 minutes.
- La tête se dégage par déflexion en effectuant un mouvement de
bascule dont l'axe fixe est situé en sous-occipital, car calé sous
la symphyse pubienne maternelle. Le front glisse le long de la
paroi postérieure du vagin distendu.

(!)
c

-a Fig. 6 : Progression de la présentation en OIGA


LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._, Sur le mannequin :
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----111----
Accouchement simp le

Palper la grande fontanelle (ou bregma), puis continuer vers


l'arrière dans le prolongement de la suture sagittale, jusqu'à la
petite fontanelle, qui donne l'orientation de la présentation.

DÉGAGEMENT DE LA T~TE
(!)
Il importe de demander à la parturiente de ne pousser que
c
légèrement lors des contractions pendant le dégagement de la tête.

Puis :
- Empaumer la tête, afin de la maintenir en flexion (inclinaison)
-a
LJ..J
et, ainsi, maîtriser l'expulsion.
.....
.....
0
- Continuer à soutenir délicatement le périnée à l'aide de l'autre main.
N
@ - Demander à la patiente d'arrêter de pousser lorsque la tête est
.._,
.!:
Ol
complètement dégagée .
ï::::
>-
a.
0
u

----111----
DOC Protocoles - Secourism e

À ce stade prec1s, il convient de chercher la première


complication : passer la main autour du cou de l'enfant, afin de
chercher le cordon ombilical :
- Si le cordon est enroulé autour du cou mais lâche, le faire
glisser par-dessus la tête du bébé ;
(!)
c - S'il est enroulé étroitement autour du cou de l'enfant, le
clamper en deux endroits et le couper avant de le dérouler.

FIN DE L'ACCOUCHEMENT :
-a
LJ..J Laisser la présentation tourner spontanément.
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----111----
Accouchement simp le

Puis, poser une main de chaque côté de la tête de l'enfant et


demander à la patiente de pousser calmement lors de la
contraction suivante. À ce stade, mettre un genou à terre (si ce
n' était déjà fait), puis tirer doucement la présentation vers le
bas, afin de dégager l'épaule supérieure.

(!)
c
Une fois cette épaule supeneure dégagée, il convient de
remonter la tête de l'enfant vers le haut. La seconde épaule
(postérieure) se dégage.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----111----
DOC Protocoles - Secourisme

À partir de cet instant, il suffit de compléter le mouvement de


dégagement afin d'amener le nouveau-né sur l'abdomen de la mère.

COMPLICATIONS

(!)
La plupart des bébés commence nt à cri er ou à respirer spontané-
c
ment dans les 30 secondes qui suivent la naissance.
- Si le bébé cri e ou respire (sa poitrine se soulève au moins 30 fois
par minute), le laisser avec sa mère.
-a
LJ..J
.....
- Si le bébé ne commence pas à respirer dans les 30 secondes, APPE-
.....
0
N
LER à L'AIDE et prendre les mesures qui s'imposent pour le ranimer.
@
..., Dans tous les cas, il convient d'anticiper le besoin de réanimation et
.!:
Ol
ï::::
>- s'organiser afin de pouvoir obtenir de l'aide pour toutes les naissan-
a.
0
u ces. Plus particulièrement, en cas d'éclampsie, d'hémorragie, de tra-
vail prolongé, d'accouchement prématuré ou de contexte infectieux.
Si les épaules sont difficiles à dégager, envisager la possibilité
d'une dystocie des épaules.

LE POST-ACCOUCHEMENT IMMÉDIAT

- Poser l'enfant sur le ventre de sa mère. Le sécher soigneusement,


lui essuyer les yeux et apprécier sa respiratio n.
- C lamper le cordon o mbilica l à l'aide des deux pinces Koc her,
puis le sectionner.

----·----
Accouchement simple

Enfin :
- Aspirer les mu cos ités et véri fier la perméabilité nasale.
- Veiller à ce que le bébé soit installé bien au chaud.
- L' installer sur la poitrine de sa mère, peau contre peau. L'envelopper
dans un linge doux et sec, puis dans une couverture et veiller à ce
que sa tête soit bien couverte pour éviter qu'il ne se refroidi sse.
- Séchage minutieux de tout le corps, bonnet sur la tête (surface céphali-
que importante par rapport au reste du corps). De plus le séchage a pour
intérêt de stimuler le nouveau-né qui ne pourra que s'en porter mieux (si
on utilise un sèche-cheveux, le diriger vers le plafond). Habiller l'enfant.
- Rechercher et traiter une hypoglycémie. (La glycémie normale du nou-
veau-né se situe aux alentours de 0,5 g/I). Si le bébé va bien, il sera
confié à sa mère. On pourra lui faire téter du sérum glucosé à 10 %.

COMPLICATIONS DU POST-PARTUM
- Si la mère ne se se nt pas bien, demander à un aide de s'occuper
de l'enfa nt.
- Palper l'abdomen maternel pour écarter l'éventualité de la pré-

(!)
sence d' un jumeau (dans ce cas, en réali se r l'accouchement).
c
- Vérifier l'absence d' hémorragie génitale, pouvant imposer une
révision uté rine.

-a
LES DIFFÉRENTES PRÉSENTATIONS POSSIBLES
LJ..J
.....
..... LORS D'UN ACCOUCHEMENT
0
N
@
Nous venons de décrire l'accouchement eutoc ique en OIGA, mais
...,
.!:
Ol
plusieurs autres présentations sont possibles et seront décrites dans
ï::::
>-
a. des c hapitres spécifiques, ainsi que les principales comp lication s
0
u
de l'accouchement.

Présentation Présentation Présentation en Présentation


céphalique en siège siège décomplété transverse

----111----
13. SOINS DU NOUVEAU-NÉ
DÉFINITION

Prise en c harge initiale d'un nouveau-né ayant été mis au monde


en milieu extra-hospitalier.

SORE o'APGAR
Il est coté à une minute, puis à 5 minutes. On additionne les sco-
res des 5 items suivants :
Fréquence cardiaque 0 2
Fréquence cardiaque < 80 bpm 80-1 OO bpm ~ 100 bpm
Respiration aucun lente, irrégulière cris vigoureux
flexion des
Tonus hypotonie normal
membres
Réactivité nulle grimace vive
Coloration Pâle ou bleue imparfaite rose
Un nouveau-né en bonne forme, présente un score d' APGAR
~ supéri eur ou égal à 7 à une minute puis à 10 à 5 mn.
:6 Un score de 3 ou moins est considéré co mme état de mort appa-
·(l}

~ rente et doit faire débuter une réanimation.


Vl
c
0
:;:::;
u
UJ
..-<
MATÉRIEL NÉCESSAIRE À LA PRISE EN CHARGE DU NOUVEAU-NÉ
..-<
0
N
- Matériel pour aspiration .
@
....,
.c - Sonde gastrique .
0\
ï::::
>-
0.
0 - Bonnet en jersey.
u
- Compresses stériles.
- Bande de gaze.
- Clamp de Barr.
- Couche.
- Bracelet d' identification.
- Matériel de réanimation pédiatrique.
- Serviettes propres et sèches.
- Matériel pour glycémie cap illaire.

----111----
Soins d u no u vea u-né

TECHNIQUE

Le clamp de Bar est posé à 2-3 cm de l'ombilic. L'opérateur


(!)
c recoupe le cordon à raz du clamp.
Sécher délicatement le nouveau-né à l'aide de serviettes
propres, par tamponnement simple et non par friction.

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----Il----
DOC Protocoles - Secourism e

Il convient de réaliser un bonnet en jersey. En effet, la surface du


crâne du nouveau-né est une source importante de déperdition
de chaleur.

Le cordon est alors séché et emballé dans des compresses


stériles. On fixe le tout autour de l'abdomen, à l'aide d'une
bande de gaze.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----11----
Soins du nouveau-né

Puis, vérifier la perméabilité œsophagienne.

Enfin, vérifier la perméabilité rectale.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
..... Réaliser une glycémie capillaire au talon. Si possible, renouveler
0
N
@ la mesure à 30 minutes, la première étant le reflet de la glycémie
.._,
.!:
Ol
maternelle .
ï::::
>-
a.
0
u

----11----
DOC Protocoles - Secourism e

Identifier l'enfant (am, prénoms, date de naissance) et lui poser


le bracelet d'identification.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
Soins d u no u vea u-né

Envelopper l'enfant dans une serviette chaude et sèche.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----11----
14. URGENCES PSYCHIATRIQUES
IDÉES DÉLIRANTES

• Schizophrénie
Définition
- Patho logie psyc hiatriqu e d'évolutio n c hronique. Ell e a po ur
co nséquences une altération de la perceptio n de la réali té, des
tro ubles cog nitifs et un dysfo ncti onnement soc ial et comporte-
mental important.

Symptômes
- Halluc inations: auditives o u v isuelles.
- Délire : discours, croyance en des c hoses fausses qui sont ho rs
de la réalité.
Il existe différents types d' idées délirantes :
- Délire de persécutio n : le sujet se sent persécuté.
(lJ
c - Délire de référence : un discours banal entendu à la radio ou lu
dans un j ournal o nt pour le sujet une signif icati on parti culière.
- Délire somatique : le sujet pense qu' une autre personne agit sur
u ses organes.
UJ
.-<
.-<
0
- Délire religieux: le sujet se sent investi d' une mi ssion, qu' il est
N
@ le fil s de Di eu, un M essie.
....,
..c
0\
ï:::: - Délire mégalomaniaque : le sujet se va lorise en se prenant po ur
>-
0.
u
0 ce qu' il n'est pas(« j e suis le président de la répub lique).
- Il pense que quelqu' un lui vo le ses pensées, il pense avoir fa it
une découverte et la voit dans les journaux).
- Il pense qu'on lui impose ses pensées.
- Il pense être v ictime d' un syndro me d' influence : qu ' il est une
mari onnette sur laquelle o n agit.
- Di scours désorganisé : les répo nses que le patient donne ne sont
pas en rapport avec les questio ns, la personne passe d'une idée
à l'autre.

--------·--------
Urgences psychiatriques

- Comportements désorgani sés : le compo rtement de la v ie quoti-


dienne (habill age) est inadapté (4 pulls en été), le comportement
sexuel peut également être inadapté (séduction, agitation, mas-
turbati on en public).

Complications
- Dépression : les patients schi zophrènes passent tous par des pha-
ses de dépressions importantes car ils ont conscience de leur
déchéance social e et ils ne l' acceptent pas.
- Tentative de suic ide (50%) et suic ide (50%) .
- Taux de morta lité élevé: en raison d' une augmentation de la sen-
sibilité aux infections respiratoires et d u risque de mort sub ite.

• Trouble délirant
Définition
- Trouble du contenu de la pensée caracté ri sé par la permanences
d' idées délirantes.

Symptômes
(lJ
c
- Délire : discours, croya nce en des c hoses fa usses mais gardant
une ce rtaine logique, cohérence (différent du délire schi zophré-
nique) .
u
UJ
- La personne élabore toute une hi stoire sur des fa usses bases mais
..-<
..-< il n'y a pas d' hallucinati ons, ni de désorgani sation du comporte-
0
N
@ ment.
....,
..c
0\
ï::::
Il existe différentes catégories de troubl e délirant :
>-
Cl.

u
0
- Érotomaniaque : La personne est conva incue qu' une autre per-
sonne l'aime sans oser lui dévoiler son amo ur.
- M égalomaniaque : La personne est convainc ue d'avoir un do n
ou des po uvo irs extraordinaires.
- Jalousie : La personne est conva inc ue que son partenaire le
tro mpe (mais ses croya nces sont no n fondées) .
- Persécutio n : La personne est conva inc ue d'être v ictim e d ' un
co mplot, d'être suivie ou espio nnée.

----11----
DOC Protocoles - Secourisme

- Somatique : La personne est conva incue d'être infestée o u de


répandre de mauva ises odeurs.
- Mi xte: M élange de d ifférents troubles délirants.

Conduite à tenir

« Je suis, je questionne » « J'informe, je rassure » « Je fais »

-> « Je suis, je questionne »:

- Se présenter à la victime : permet la pri se de co ntact.


- Poser des questions sur le ressenti actuel : mo ntre l' inté rêt que
l'on porte à la v ictime.
-> « J' informe, j e rassure » :
- Exp liquer ce qui se passe : Permet l'apaisement de la victime et
limite l'apparition d' un comportement inhabi tuel
-> « Je fa is » :
- Posture phys ique : être debo ut, assis o u accroup i c hange la d is-
tance de d ialogue, de plu s il fa ut éviter les soupirs, les mains
dans les poches, la désin vo lture, la posture o u attitu de supé-
(lJ
c ri eure, vo ire le mépri s...
- La voix : parler d istinctement sur un ton ca lme.
- Le co ntact phys ique : une présence phys ique comme prendre la
u
UJ main de la victime, rassure. M ais attentio n, le contact n'est pas
..-<
..-<
0 appréhendé de la même faço n selo n les situatio ns, les cul tures,
N
@ les états émotio nnels...
....,
..c
0\
ï::::
>-
0.
0 DÉPRESSION MÉLANCOLIQUE
u
Définition
La mélanco lie est une affectio n menta le ca ractéri sée par un état
dépressif, un sentiment d'incapac ité, une absence de goût de v iv re
pouvant, dans les cas les plus graves, conduire au suicide.

Symptômes
- Humeur tri ste (déprimée) : tri stesse excessive, pathologique, pes-
simiste.
- A nhédonie : perte de goût, d' intérêt, de plaisir.

----·----
Urgences psychiatriques

- M odificati o n in vo lo ntaire du po ids : pri se ou perte de 5 % o u


plu s du po ids habituel en un mois.
- Tro ubles du sommeil : insomnie o u hypersomnie.
- Troubl es de la conce ntrati o n ou du processus de pri se de déci-
sio n.
- Trouble du comportement : agitati on ou bradypsychie.
- Asthénie : commençant dès le matin .
- Sentiments négatifs, de dévalorisatio ns, de cul pabilités.
- Idées noires : volonté de mo urir, idées suic idaires actives, tenta-
tives de suicides.

Complications
- Al coo lisme.
- Tentative de suic ide et suicide.

Conduite à tenir
- Écouter.
- Rassurer : « maladie co nnue » .
(lJ
c
- Déculpabiliser.
- Rendre espo ir : psychothérapi e + traitement médica menteux =
bo ns résultats.
u
UJ
..-<
- Corri ger les distors io ns cogni tives en va lorisant la personne :
..-<
0
N
« vous ne p ouvez pas tout fa ire mal ».
@
...., - Limiter les sources de stress .
..c
0\
ï::::
>-
Cl. - Ori enter vers les sources de pl aisirs : sport, musique, etc.
0
u
- S'opposer aux messages négatifs que l'entourage de la personne
vé hic ule : « li n 'a qu'a fa ire un effort » « li a tout pour être heu-
reux » : ce type de discours augmente la c ulpabilité, l' incompré-
hension et la cond uctio n au suic ide.
- A bo rd er le probl ème du suic ide : « Avez-vous des idées noi-
res ? » : évaluer le ri sque, regarder s' il y a des facteurs protec-
teurs, imp liquer l'entourage (soutien, surve illance).
- H ospita liser.

----111----
DOC Protocoles - Secourisme

ÎENTATIVE DE SUICIDE

- Parl er et entrer en relati o n avec la v ictime peut parfo is stopper


son geste.
- li ne faut jamais porter un avis personnel sur le geste réalisé par
la v ictime.
- La tentati ve de suicide n'est jamais un acte anodin ; Quelle que que
soit la banalité du geste et de ses conséquences, la victime doit tou-
jours être accompagnée à l' hôpita l pour un avis psychiatrique.

ALCOOLISME

Définition
- L'alcoolisme est l'addictio n à !alcoo l (éthano l) conte nu dans les
bo issons alcoo lisées.

Facteurs d'alcoolisation
- Habitude sociale : culture locale, mœurs.
- Goût.
(lJ
c
- Contacts sociaux (fêtes).
- Diminution de symptômes anxieux: affronter des situations, aller
a' un examen.

u
- Diminuti on des symptômes dépressifs.
UJ
.-<
.-< - Sevrage : pour compenser les symptômes de manque .
0
N
@ Complications
....,
..c
0\
ï::::
>-
M édica les:
0.
0
u - digestives (cirrhose, ulcère, panc réatite chronique).
- neuropathies périphériqu es : douleurs c hron iques, impuissance
- démence alcoo lique de Ko rsakoff.
Psycho logiques :
- famili ales : di vorce, maltraita nce.
- professio nnelles : licenciement.
- Chutes et accidents.
- M édico-l éga le : bagarre, homicides.
Urgences psychiatriques

Conduite à tenir
- Identifier le patient alcoolique.
- Aboutir à une prise de conscience par le patient.
- Motiver le patient à arrêter de boire.
- Dési ntoxicatio n, sevrage: en milieu hospitalier.
- Rupture avec le milieu alcoolique.
- Psychothérapie.
- Groupes d'entraide.
- Traitements médicamenteux.

(lJ
c

u
UJ
..-<
..-<
0
N
@
....,
..c
0\
ï::::
>-
0.
0
u

----·----
15. DIVERS
SCORE DE GLASGOW

Définition
Le score de Glasgow est une méthode d'évaluation de l'état de
conscience. Il se cote sur 15 points, en fonction de la réponse verbale (V),
l'ouverture des yeux (Y) et la réponse motrice (M). Il se calcule en addi-
tionnant Y, Met V. Un score à 15 signe une conscience normale, un état
de mort apparente est coté à 3, un coma nécessitant une intubation à 7.

Indications
Toute nécessité d'évaluation de l'état de co nscience d'un patient.

Contre-indications
- Absolues : auc une

- Relatives : le score de Glagow est difficilement cotable chez le petit


enfant ainsi que chez le patient aux antécédents neurologiques lourds.
(!)
c Conduite à tenir

Toutes les cotations se font au meilleur des réponses et après


bonne stimulation.
-a
LJ..J
.....
1) L'ouverture des yeux :
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

Elle est spontanée : Y= 4 pts.

Ouverture des yeux à la demande : Y= 3 points.

----111----
Divers

Ouverture des yeux après une stimulation nociceptive : Y= 2 pts.

Aucune ouverture des yeux malgré la stimulation nociceptive : Y


= 1 pt.
2) Réponse verbale après stimulation :
(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
u
0 Fluence spontanée orientée ou après stimulation simple : V= 5 pts.

Réponse confuse : V = 4 pts.

----·----
DOC Protocoles - Secourism e

Réponse incohérente, non-sens : V = 3 pts.

(!)
c

-a Inintelligible : V= 2 pts.
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

Pas de réponse: V= 1 pt.

----·----
Divers

3) Réponse motrice :

Réponse motrice sur ordre simple M = 6.

Réponse orientée à la douleur M = 5.


(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
u
0 Réponse non orientée à la douleur M = 4.

Réponse en flexion bilatérale M = 3.

----·----
DOC Protocoles - Secourism e

Réponse en extension bilatérale M = 2 .

(!)
c

Réponse nulle M = 1.

-a
LJ..J
.....
.....
ÎRUCS & ASTUCES
0
N
@ - Surveiller régulièrement l'évolutio n.
.._,
.!:
Ol
ï:::: - Le score de G lasgow a été développé po ur quantifier la pro-
>-
a.
0 fondeur des comas traumatiques. Il faut savoir l'adapter aux
u
autres ori gines de troubles de la conscience :
. Une hypoglycémie maj eure peut do nner un G lasgow à 5-6,
mais l' intu bati on n'est pas ind iquée pour autant.
. Une intoxication aux Tri cycl iques avec un G lasgow à 9 est,
en général, à intuber rapidement.
- Par extension, il est appliqué à toutes les situatio ns de coma,
notamment d'ori gine médica le. La significatio n pronostique
du CGS n'est alors pas démontrée; il ne permet que d'appré-
cier la profondeur du coma.

----·----
Divers

PLAN NOVI (anciennement Plan Rouge)


Définition
Plan d'organisation des secours déclenc hé par le préfet de région
sur proposition du commandant des opérations de secours, mobi-
lisant des moyens humains et matéri els lors d'accident ou d'évé-
nement catastrophique de grande envergure (dans les faits un AVP
comptant 10 victimes peut suffire à le déclencher).
La planification du plan rouge repose sur trois grands principes
opérationnels :
1) le ramassage,

2) le tri et les soins (Poste Médica l Avancé),


3) l 'évacuation.

Indications
Tout événement impliquant un grand nombre de victime poten-
tiellement graves.

Exemple d'organisation
(lJ
c L'exemple présenté ci-après est une simulation d'accident de la voie
publique: un car de 50 touristes v ient de se couc her sur le flanc. Les
premiers appels de témoins aboutissant au SAMU, font état de plu-
sieurs blessés graves et de plusieurs patients inconscients.
u
UJ
..-<
..-<
La première réponse du SAMU et du CODIS est l'envoi rapide sur les
0
N
lieux de :
@
....,
..c
0\
- 2 Véhicules Sanitaires d'Assistance aux Victimes (VSAV : ex VSAB)
ï::::
>-
0.
0 - Une équipe du Service Mobile d'Urgence et de Réanimation en
u
Véhicule Léger.
Lors d'un accident de la voie publique impliquant un grand nombre
de victimes, le premier médecin sur place fait office de Directeur
Médical des Secours (OMS) en attendant un éventuel médeci n plus
chevronné. Il est fondamental qu'il soit clairement identifiable par
tous à l'aide de sa chasuble.

----·----
DOC Protocoles - Secourism e

La première chose à fa ire une fois sur place, est d'envoyer un 'mes-
(!)
c sage d'ambiance' confirmant très rapidement (dans la minute qui suit
l'arrivée sur les lieux), la gravité de la situati on.
Pui s, il doit se concentrer sur sa première mission qui est de prépa-
-a rer l'organisation des secours sur place :
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._, 1.Reconnaître les lieux pour organiser les secours :
.!:
Ol
ï::::
>- a. Les télétransmissions sur place, ici pas de problème car les télé-
a.
0
u phones ce llulaires passent bien, dans le cas contraire il faut trou-
ver un po int haut et conseiller les équipes techniques des pom-
piers.
b. Trouver un endroit idéal pour installer le Poste M édical Avancé.
c. identifier rapidement les éléments limitant de l' interventio n :
i. écl airage,
ii . intervention d'équipe spécialisées (grimpe, équipes cynophiles,
... )

------------·------------
Divers

2 . Puis, s'occuper des blessés : mais son rô le doit se limiter au recen-


sement des malades les plus graves. Il n'a aucun rô le thérapeuti-
que dans cette première phase : sa mission est de réaliser un exa-
men sommaire du plus grand nombre de patient possible en les
cl assant en :
a. urgence absolue,
b. urgences relatives.

Les résultats de ce premier examen EXTRÊMEMENT RAPIDE ET


SUPERFICIEL, sont consignés sur une Fi che M édicale de I' A vant qui
est placée autour du cou de la v ictime. Une fois de plus : sans
aucune notion thérapeutique. Un aide tient un registre afin d'y noter
le nombre exact de victime de chaque ni veau d'urgence.

Ce premier bil an do it être mené très rapidement. Une fois que ce


premier tour est réalisé, le médecin passe son bil an au SAMU. Le
centre de régulation va prendre un certains nombre de décision
(lJ
immédiates :
c

1. Demande au préfet l'autorisation de déclencher un Pl an Rouge.

u
2. Informer et engager un certa in nombre de SMUR sur les lieux, en
UJ
..-<
..-<
gardant toujours ' une réserve' pour gérer les autres urgences du
0
N département.
@
....,
..c
0\
3. A lerter la Cellule d' Urgences M édico Psychologique (CUMP), qui
ï::::
>-
Cl. selon le descri ptif qui est fait de la catastrophe, peut décider de
0
u
l'envoi d' une équipe sur palce.
4 . Alerter tous les serv ices d'urgences limitrophes sur l'engagement
du plan rouge pour :
a. Q u' ils se tiennent prêts à un afflux massif de patients. Le problème
n'étant pas les UA et les UR sur place, dont la ventilation sur les
urgences de secteur sera régulée, mais la 'foule des éclopés' qui
vont se rendre spontanément aux urgences les plus proches sans
régulation.

----1111----
DO C Protocoles - Secourisme

b. Que les services d'urgences puissent se préparer à un éventuel


plan bl anc en cas de catastrophe majeure (l' hôpital s'organise
pour accueillir et traiter un grand nombre de victime : renfort des
services d' urgences et de soins, libération de places d' hospitalisa-
tion, rappel du personnel, . .. )
c. Que les services de soins type bloc opératoire et Réanimation se
préparent à accueillir un certain nombre de patients (report des
chirurgies programmées, passage en unité de surveillance conti-
nue des patients de réanimatoires les moins lourds).
d. Les servi ces diagnostiques do ivent être mis en alerte : libération
des salles de radiologie, de scanner. Mise en alerte du laboratoire,
de la banque du sang ...
e. Que les cadres puissent recenser le nombre de lit disponibles selon
les besoins en chirurgie (viscérale, orthopédie, réanimation, ... )
5. Alerter les services plus spéciali sés régionaux pour connaître le
nombre de places disponibles :
a. Neurochirurgie,

(lJ
b. Vasculaire,
c
c. Réanimation.
6. Appel des SAMU limitrophes pour les mettre en veille et éven-
tuellement leur demander une équipe si le bil an initial fa it
u
UJ
..-<
c raindre le pire.
..-<
0
N 7. Parallèlement, le régulateur activera la cellule de crise qui sera
@
...., composée :
..c
0\
ï::::
>-
Cl. a. Du Directeur Départemental du Service d'incendie et de Secours
0
u
b. M édecin chef du Service d' incendie et de Secours (SIS),
c. Directeur Départemental de l'Action Sanitaire et Sociale (DDASS),
d. Directeur du SAMU,
e. Directeur Départemental de la Police Urbaine (DDPU),
f. Commandant du Groupement de Gendarmerie,
g. H aut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministre de la Santé
(Préfet).

----111----
Divers

Au total, quelques minutes après le déclenchement du plan rouge, le


médecin régulateur du SAMU connaît donc :
- Le nombre de victimes potentielles,
- Les places dont il dispose:
. dans les centres hospitaliers de proximité,
- en terme de lit d'hospitalisation en chirurgie,
- de li t d'hospitalisation en réanimation,
- de capacité d'accueil aux urgences .
. Dans les servi ces régionaux :
- en chiru rgie vasculaire,
- en neurochirurgie,
- en réanimation.
- Le nombre de SMUR départementaux qu'il peut envoyer sur place
(en prenant bien soin de ne pas céder à la panique et de ne pas
« déshabiller » comp lètement son département).

- Le nombre de renforts SMUR sur lesquels il peut compter de la part


:g des SAMU vois ins.
.'::::'
-0
~ Les pompiers participent au recensement des blessés et notent leur
Vl
g distribution sur le terrain.
:;::;
-0
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

La police vérifi e les identités de c hacun et essaye d'obtenir des


information s sur le nombre de personnes impliquées, de voya-
geurs dans le ca r (fl èches bleues) ... Ces informations sont primor-
diales, car confrontées au relevé des UA, UR et autres impliqués,
elles permettent d'estimer le nombre d'écl opés ayant fuit le lieu de
l'acci dent et donc allant se présenter dans les minutes suivantes
spontanément au servi ce d' Urgences le plus proche, permettant
ainsi d'estimer leur degré d'engorgement. Mais également, de par-
tir à la recherc he d' une victime qui aurait été éjectée précocement
lors de l'accident.

Les impliqués valides (éclopés) seront isolés et regroupés pour sur-


veillance.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

Arrivée des véhicules spécialisés de commandement et de liaison


(PC) des pompi ers, mais également de la police qui assurera la c ircu-
lation ainsi que le délestage des axes routiers. M ais également, les
premiers« officiels» qui auront la difficile tâche de canaliser les jour-
nalistes.

----111----
Divers

Les Postes Médicaux Avancés sont apportés par les pompiers sous la
forme d' un kit prêt à monter:

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

Les tentes du Poste Méd ica l Avancé sont montées sur une zone sûre,
située à proximité du lieu de l'accident. On définit deux types de
PMA:
- Le « chaud » qui servira de zone de traitement des patients réani-
matoires (fl èche jaune),
- Le « tiède » qui prendra en c harge les patients traumatisés mais ne
relevant pas de la réanimation (flèche rouge).

(!)
c
Sur la photo suivante, une vision plus générale permet de repérer :
- Cerclé de rouge, la zone de l'AVP.

-a
- Fléché de bleu le PMA.
LJ..J
.....
..... - Cerclé de vert, le poste de commandement du SOIS.
0
N
@
...,
- La flèche j aune pointe sur le véhicule de désincarcération.
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

--------·--------
Divers

Comme nous l'avons vu, le PMA est divisé en plusieurs parties dis-
tinctes:
- Une tente dite PMA chaud pour les patients les plus graves (flèche
rouge).
- Un PMA tiède pour les patients blessés stables (flèche verte),
- Une dernière pour la Cellule d'Urgence Médico Psychologique ou
pour les éclopés en attente de transfert vers une structure hospita-
lière (flèche bleue).

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
8 Nous avons décrit la mrse en place des différents services de
secours: pompiers et policiers. Nous allons mai ntenant nous
concentrer sur la prise en charge médicale.

Une seconde équipe de SMUR a été dépêchée sur place, rapidement


suivie de deux autres.
- Le premier médec in sur place reste à son poste de Directeur des
Secours Médicaux. Il va continuer à faire l' interface entre les diffé-
rents moyens de secours et les équipes médicales. Une fois effec-

----·----
DOC Protocoles - Secourism e

tuée la pri se en charge des premiers patients par les autres équipes,
il servira de ' régulateur médica l' sur place, servant d'interface entre
la zone de l'accident et le SAMU . li sera aidé dans sa tâche par une
PARM (Personnel Auxiliaire de Régulation Médicale) dépêché par
le SAM U sur les lieux de l'accident.
- La seconde équipe sur place examine les patients sur le terrain,
remplit une fic he médica le de l'avant (flèche bleue) et identifie, à
l'aide d'un brace let (cercle rouge), chaque victime. Continuant de
façon plus fine, le travail de tri initié par le premier médecin .
- Les autres équi pes médica liseront les PMA.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

Un traitement simple peut être débuté chez les patients les plus gra-
ves, en attendant leur ramassage et leur évacuation vers la zone de
tri située à l'entrée du PMA.

La Fi che M édicale de I' Avant (fl èche jaune) regroupe : nom, prénom,
date de naissance, antécédents, examen cl inique initial et classement
en Urgences Absolues ou Urgences Relatives, définissant la pri orité
de ramassage.

----111----
Divers

Détails d' une FMA :


(!)
c

.'::::'
-0
• (!)
L
Vl
• FICHE SMUR SIMPLIFIÉE 1359

c
0
:;::;
DATC
-0
LJ..J
.....
.....
0
N
@ M .J
.._,
.!: F .J
Ol
ï::::
>-
a.
0 COHSTAN'nS
u
GCS

CISIOH
0, L'ITW>
:.J :.J
Ame. .J
~ .J
ÎIWISllOfl
lnmOdal :.J
JWilon
AllCnglt .J .J
~ ~ .J
.J
URI! ~EUR OESTINt.TIOH

--------·--------
DOC Protocoles - Secourisme

Tous les blessés, même les supposés indemnes (impliqués) doivent


être examinés. On les regroupera à distance du lieu de l'accident.

On pourra donc rapidement identifier trois zones géographiques dif-


férentes:
- La zone d'attente des impliqués, surveillée par les pompiers (cercle
rouge).
- La zone de ramassage (cercle bleu).
- La zone de soin représentée par les PMA (flèche jaune située juste
en dehors du cadre de la photographie).

li faut noter que pour certains, le bilan est évolutif: les patients jugés
rassurants initialement peuvent se décompenser dans un deuxième
temps. li faut savoir se montrer vigilant et ne pas hésiter à revenir sur
une décision initiale, comme on peut le voir sur la photographie sui-
vante (flèche verte).

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
...,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

Dans la zone de ramassage, on définit un Point de Rassemblement


des Victimes (PRV) où les patients sont regroupés et cond itionnés.
Leur rang d'évacuation est noté sur leur Fic he Médicale de I' Avant.

----·----
Divers

Les patients y attendent leur transfert vers la zone de tri. Cette rota-
tion PRV - zone de Tri s'appelle la« Petite Noria ».

La zone de tri est située juste en amont du PMA. Les malades y seront
divisés en plusieurs groupes selon leur gravité, ce qui déterminera
leur priorité de prise en charge et d'évacuation .

(!)
c - Médecin « trieur » (flèche jaune), qui fa it le lien et l'interface entre
le PMA et la zone de tri.
- Zone de tri (cercle bleu).

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----11----
DOC Protocoles - Secourisme

Les malades instables iront dans le PMA chaud afin d'y être pris en charge
exactement comme on pourrait le fa ire dans un box de déchocage.

Noter la structure en boudin gonflable du PMA qui permet un mon-


tage-démontage de la structure très rapide.

(!)
c

Le PMA est équipé de réserves d'oxygène, il est armé par le matériel


des lots du PSM 11, dont la compos ition est la suivante :

-a
LJ..J
- 4 lots polyvalents,
.....
..... .dont un est monté sur une remorque.
0
N
@
.._, .chaque lot offre la possibilité de réanimer 25 victimes .
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
- 2 lots principaux
0
u
. ont une fonction de renfort hospitalier,
. permettent de traiter 2 x 200 = 400 malades ou blessés pendant
3 jours.
. il s sont gérés par le pharmacien hospitalier.
- Compléments :
. 1 lot radio : base, antenne, relais, portables,
. 1 tente .
. 10 tenues NRBC et kits d'entraînements.

----11----
Divers

- Inconvénients:
. il ne contient pas de matériel chirurgica l,
. il n'est pas adapté à la pédiatrie.

Dans ce genre de « catastrophe limitée » on utilise, en général, un


seul des quatre lots polyvalents.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@ En aval des PMA se trouve :
...,
.!:
Ol
ï::::
- Le médecin D SM:
>-
a.
u
0
. qui est tenu informé en temps réel de la symptomato logie et des
besoins thérapeutiques des patients se trouvant dans le PMA.
. qui est en relation constante avec le médecin régulateur du SAMU
et la cellule de crise, optimisant ainsi la ventilation des patients du
PMA vers les hôpitaux d'aval en fonction de leurs plateaux techni-
ques.
- La zone de parking des ambulances, et autres véhicules de secours
d'où partira la « grande noria » qui acheminera les blessés stabili-
sés vers les hôpitaux.

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

Sur la photographie suivante, on voit le parking des VSAV (flèche jaune)


et celui des motards de la police qui leur ouvrent la route (flèche verte).

Les impliqués bénéficieront d'une prise en charge psychologique par


les membres de la CUMP.
(lJ
c

.'::::'
-0
•(IJ
L
Vl
c
0
:;::;
-0
LJ..J
.....
.....
0
N

©
.._,
..c
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----111----
Divers

La gestion des médias se fera par les officiels à distance de I' AVP.
Pour finir, le bus sera redressé et dégagé.

Noter les grandes perches télescopiques des cam ions techniques des
pompiers qui assurent un excellent éclairage de la zone de travail.

(!)
c

-a
LJ..J
.....
.....
0
N
@
.._,
.!:
Ol
ï::::
>-
a.
0
u

----11----
DOC Protocoles - Secourisme

CENTRES ANTIPOISON

VILLE ADRESSE TÉLÉPHONE

Angers Centre hospitalier 02.41.48.21 .21


49033 Angers cedex (01)

Bordeaux Hôpital Pellegrin 05.56.96.40.80


Place Amélie-Roba-Léon
33000 Bordeaux

Lille Centre Antipoisons 08 .25.81 .28 .22


5 av. Oscar Lambret
59037 Lille cedex

Lyon Hôpital Édouard-Herriot 04.72.11.69. 11


Place d' Arsonval - Pavillon N
69437 Lyon cedex 3

Marseille Hôpital Salvator 04.91.75.25 .25


249, bd Sainte-Marguerite

(lJ
13009 Marseille
c

Nancy Hôpital central 03.83.32.36.36


29, av de Lattre-de-Tassigny

u
54000 Nancy
UJ
..-<
..-<
0
N
Paris Hôpital Fernand-Widal 01.40.05.48 .48
@
...., 200, rue du Fbg St-Denis
..c
0\
ï::::
>-
7 547 5 Paris cedex 10
Cl.
0
u
Rennes CHR Pontchaillou 02 .99.59.22 .22
Rue Henri le Guillou
35033 Rennes cedex

Strasbourg Hospices civiles 03 .88.37.37.37


67000 Strasbourg

Toulouse Hôpital Purpan 05.61.49.33.33


Place Baylac
31052 Toulouse

----·----
16. INDEX
A CO, 7
Complications du post-partum, 161
Acc ident de la circulation , 6 Compression à distance, 28
Accouchement Compression directe, 25
Simple, 152 Compression thorac ique, 48
À domicile, 153 Colli er cervi ca l, 84
Occipito-iliaque gauche Contention
antérieur (OIGA), 155 Avant-bras, 103
Différentes présentations, 161 Cui sse, 114
Alcoolisme, 172 Pari étale thoracique souple, 90
Al erter les secours, 14 Souple de la c hevill e, 12 0
Alignement tête-cou-tronc, 46 Souple des doigts, 111
Analyse du rythme cardi aque, 72 Souple du bassin, 93, 94
Anneaux c lav icula ires, 88 Souple du geno u, 116
Apgar (sco re d'), 162 Contre-écharpe, 102
Arrêt cardi aque, 48
Adulte, 48 D
Enfant, 59
(lJ
c Bébé, 64 D.E.A, 69
Arrêt respiratoire, 5 1 Adulte, 69
Asphyxie, 15 Eau, 75
Asystolie, 73 Enfant, 74

u
Femme enceinte, 74
UJ
N o urrisson, 74
..-<
..-<
0
B
N Pacemaker, 75
@
...., Baltimore (technique de), 54 Patch médicamenteux, 75
..c
0\
ï:::: Bouche à bouche, 51 Pilosité excessive, 75
>-
Cl.
0 Bo uche à bouche à nez, 64 Dégagements d'urgence, 7
u
Brûlure, 77 Extraction d ' un véhi cule, 11
Locali sation, 81 Technique de Rautek, 9
Profondeur, 78 Traction par les chevilles, 8
Surface, 80 Dépression mélancolique, 170
Derme, 77
c D.S.A, 69

Ca nule de Guedel, 55
Centres antipoison, 196
Chaîne des secours, 1
Choc électriqu e, 66

----·----
DOC Protocoles - Secourisme

E H
Écharpe, 102 Heimlich (méthode de), 18
Écran facial, 66 Hémorragie extern e, 24
Électrodes, 70 Avec corps étranger, 27
Adultes, 70 Sans corps étranger, 24
Pédiatriques, 74 Hémorragie intern e, 33
Entorse Hypoderme, 78
Acromio-claviculaire, 94
Bénigne du genou, 11 6
Chevill e, 120
De Lisfranc, 120 Idées délirantes, 1 68
Inter-ph alangienne, 111 , 129 lmmobi 1isation
M étatarso-phalangien ne, 129 Avant-bras, 102
Poignet, 104 Bras, 101
Épiderm e, 77 Claviculaire, 88
Évaluer la consc ience, 35 Cuisse, 114
Extraction d'un véhicule, 11 Do igt, 111
Épaule, 94
Tronc, 84, 114
F
Incendie, 7
Fibrill ation ventri cu laire, 69 Inconsc ience, 35
(lJ
c Fracture Inhalation de corps étranger, 15
Avant-bras, 101 , 103 Insufflations, 5 1
Bassin, 93 Intoxication au CO, 7
Clavicule, 88 Intubation, 53
u
UJ
Côte, 90
..-<
..-< Dépl acée du trochiter, 134 L
0
N
Epaule, 101
@
...., Fémur, 114 Luxation
..c
0\
ï:::: Humérus, 101 Acromio-clavicul aire, 94
>-
Cl.

u
0 Ph alanges des orteils, 129 Antéri eur de l'épaule, 134
Rachis cerv ica l, 84 Arti culation temporo mandibu-
laire, 132
Coude, 139
G
Cubito-huméral e, 139
Ga rrot, 3 1 Doigts, 142
Gaspe agonique, 38 Épaule, 101
Glasgow (score de), 174 Mâchoire, 132
Guedel (canule de), 55 Omo-huméra le, 134
Orteils, 148
Rotule, 145

--------·--------
M s
Malaise, 35 Schi zophrénie, 168
Masque de poche, 66 Sécurité, 6
Massage cardiaque, 48 Se ll ick (manœuvre de), 53
M atéri el du secouriste, 2 Soins du no uveau né, 162
Monoxyde de carbone, 7 Stabiliser un corps étranger, 27
Strapping
N Chevill e, 120
Côtes, 90
Nelaton (manœuvre de), 132 Genou, 11 5
Numéros d' urgence Épaule, 94
Poignet, 104
0 Syndacti 1ie
Do igts, 111
Obstruction des voies aériennes Orteils, 129
supérieures, 15
Adulte, 15
T
Nourrisson, 19
Tendinite du poignet, 104
p Tentative de suic ide, 172
Traction par les c hevilles, 8
(lJ
c Pansement compress if, 2 6 Troubles délirants, 169
Plaie, 2 4
Plan NOVI (Rouge), 179
P.L.S, 38
u
u Pocket m ask, 66 Urgences psychiatriques, 168
UJ
..-<
..-<
Points de comp ressio ns, 28
0
N Ax ill aire, 28
@ V
...., Brachiale, 28
..c
0\
ï:::: Fémorale, 29 V.E.S, 37
>-
0.
0 Poplité, 30 Ventilation, 51
u
Polytraumatisé, 84 au masque de poche, 66
Post-accouchement imméd iat, 160 imposs ibl e, 66
Po uls brachial, 64 inefficace, 66
Pouls carotidien, 61 V igilance (perte de), 35

R
Rautek (technique de), 9
Règle des 4 P, 24
Retournement d' une victime, 44
Rythme électrique, 75

----111----
TABLE DES MATIÈRES
Chapitre 1. Chaîne des secours ........................ 1

Chapitre 2. Matériel du secouriste ..................... 2


2.1 M atéri el de protection indi v iduel . . . .. ..... . . .. . . . . . . 2
2.2 M atéri el de secours . . .. ..... . .... ... . . . .. ..... . .. 3

Chapitre 3. Sécurité . ..... .... ..... .... . . ... . . .... . . . 6


3 .1 Sécuri té indi v iduelle du secouriste .. . .. . . . ... .. . . ... . 6
3 .2 Sécurité de la v ictime et des témo ins éventuels ....... . . 6
- acci dent de ci rculatio n ..... .. . . ... .. . . . . ... . . .. .. 6
- Intox icatio n au mo noxyde de ca rbo ne (C.0.) . . .. .. . . . 7
- Incendie . . .... . . . ... .... . . . . . . .. . . . ... .. . . ... . 7
3 .3 Dégagements d' urgence . . . ... . . . .. ..... . .. .. . .. . .. 7
(lJ
c
- Tracti o n par les c hevilles . . ...... . ........ . ....... 8
- Tracti o n par les poignets . ........ . .. . ... . . .. ..... 8
- Technique de Rautek .... . .. . ... . . .... ... . . . ..... 9
u
UJ
.-<
.-< - Extracti on d' un vé hic ule . . .. .. . . . ... .. . . . ... . .. . 11
0
N
@
....,
..c
0\
ï::::
Chapitre 4. Alerte .. . . ... . . .. ..... . . .. . . ... . . .. . . . . 14
>-
0.
u
0
4.1 Les 3 numéros d' urgence ... . . . ...... . ........ . ... 14
4.2 Informati ons à transmettre ..... . ................. . 14

Chapitre 5. Obstruction des voies aériennes supérieures


(VAS) .................................. 15
5 .1 Obstru cti on parti elle et complète des V AS c hez l'adulte . 16
5 .2 Obstru ction complète des VAS c hez le nourrisson . . . .. . 19

-------·-------
Table des matières

Chapitre 6. Les hémorragies ......................... 24


6.1 Hémorragies externes ........ ..... .. ..... ........ 24
- sans corps étranger . ........ . ..... .. . . .......... 24
- Règle des 4 P ............................. 24
- Pansement compressif . ... ............. ..... . 26
- avec co rps étranger : . . ........ ...... . . ......... 2 7
- Stabilisation d'un corps étranger ... . ...... . . ... 27
- Points de compression à distance . ........ ..... .28
- Garrot ................................... 31
6.2 Hémorragies internes ............................ 33

Chapitre 7. Inconscience ............................ 35


7.1 Conduite à tenir ................................ 35
7.2 Position latéra le de sécu rité ......... . . ........ .... 38
7.3 Retournement d'une victime . . ... .... . ........ .... 44

(lJ
7.4 Arbre décisionnel ............................... 47
c

Chapitre 8. Arrêt cardiaque . .......... . ...... . . . ..... 48


8.4 Conduite à tenir chez l'adulte(> 8 ans) .... . .... ... . . 48
u
UJ
..-<
..-< 8.5 Conduite à tenir chez l'enfant (1 an à 8 ans) . ... .... . . 59
0
N
@ 8.6 Conduite à tenir chez le bébé (1 mois à 1 an) . ... . . .. . 64
....,
..c
0\
ï:::: 8.7 Cas particuliers ... . . ...... ... ............... . . . 66
>-
Cl.
0
u - Les insufflations sont inefficaces .................. 66
- Les insufflations sont impossibles .... . . . . . ...... . . 66
- Pocket-mask ou écran facial ....... . . . ...... . .... 66

Chapitre 9. Défibrillateur externe automatisé (DEA) ....... 69


9.1 Quand utiliser un DEA . ..... .. ....... . .. . ... . . .. . 69
9.2 Ou trouver un DEA? . ...... ............ .... ... . . 69
9.3 Conduite à tenir ................................ 69

----·----
DO C Protocoles - Secourisme

9.4 Situations particulières ............. . ............. 74


- DEA chez l'enfant et le nourrisson ................ 74
- DEA chez la femme enceinte ..... . ...... .... .... 74
- DEA en présence de patchs médicamenteux . . . .. . ... 75
- DEA en présence d'un pacemaker ................. 75
- DEA en présence d'eau ... . . .. ..... . ........ . ... 75
- DEA en présence d'une pilosité excessive ........... 75
9.5 Arbre décisionnel ..... . .. . ... . .... ....... ...... . 76

Chapitre 1 O. Brûlures ............................... 77


10.1 Critères de gravité ............................. 78
10.2 Conduite à ten ir . . . .. ..... . ..... .. . . .. ... . . . .. . 81

Chapitre 11 . Traumatologie .......................... 84


11.1 Immobilisations du tron c .......... . ............. 84
- Collier cerv ica l . ...... . . . . . ... . . . . ...... . . . ... 84
(lJ
c
- Anneaux claviculaires ............ . . . ...... . .... 88
- Srapping des côtes ............................. 90
- Contention du bassin ........................... 93
u
UJ
.-<
.-< 11.2 Immobilisations du membre supérieur ...... ..... ... 94
0
N
@ - Strapping de l'épaule ........................... 94
....,
..c
0\
ï:::: - Contention de l 'épaule et du bras .. . . . . . . . . ..... . 101
>-
0.
0
u - Contention de l'avant-bras ............. . . . .... . 103
- Strapping du poignet .......................... 104
- Syndacti 1ie des doigts ..... . ..... .. . . .. ... . . . .. 111
11.3 Immobilisations du membre inférieur ........ . ... . . 114
- Contention de la cuisse ........................ 114
- Strapping du genou .... . . . . . ... . . . . ...... . . . .. 116
- Strapping de la cheville ........................ 120
- Syndactilie des orteils .. . ........ . ........ .. ... 129

----·----

Vous aimerez peut-être aussi