AGOUZAL

Année scolaire : 2022 – 2023 Solution de simili 2023 2 BPCF – 2BSVT

Exercice 1 : 3) a) Déterminer une représentation paramétrique de la
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct, droite (D) passant par le point Ω et orthogonale au plan
on considère les points (ABC).
A(1,1, 3), B(2,3, 1), C(0,2, 1)et la sphère (S) On a (D) est Orthogonal au plan (ABC)
d’équation : x 2  y 2  z 2  2x  4y  2z  3  0 6
 
1) Vérifier que Ω(-1,-2,1) est le centre de la sphère (S) On a AB  AC  6  est un vecteur normal à (ABC)
3
et de rayon 3.  
2 2 2 Don c’est un vecteur directeur de la droite (D)
x  y  z  2x  4y  2z  3  0
Soit M(x ;y ;z) (D) (D) passe par   1; 2;1
2 4 2
a ; b ; c ;d=3
2 2 2  x  1  6t
a  1 ; b  2 ; c  1 ; d =  3 
(D) :  y  2  6t (t  ℝ)
a2  b2  c2  d  1  4  1  3  9  0  z  1  3t
Donc le centre de (S) est   1; 2;1 

D’où   1; 2;1 et rayon R  9  3 d’où R  3 OU puisque (ABC) : 2x  2y + z + 3 = 0

2) a) Montrer que AB AC  6i  6j  3k et en 2
déduire que A, B, et C sont non alignés. n  2 
On a   est un vecteur normal à (ABC)
C(0,2, 1) ; B(2,3, 1) ; A(1,1, 3) 1
 
1  1
Don c’est un vecteur directeur de la droite (D)
AB  2  et AC  1 
 
2  4
Soit M(x ;y ;z) (D) (D) passe par   1; 2;1
   
 x  1  2t
2 1 1 1 1 1 
(D) :  y  2  2t (t  ℝ)
AB  AC  i j k
2 4 2 4 2 1  z  1 t

 6i  6 j  3k b) Vérifier que H   7 ,  2 , 1  est le point
 3 3 3
D’où AB  AC  6i  6j  3k d’intersection de la droite (D) et du plan (ABC)
 D   ABC  H?
On a AB  AC  6i  6 j  3k donc AB  AC  0
Première méthode
D’où A, B, et C sont non alignés.
H(x; y; z)   D   ABC équivaut à
b) Vérifier que 2x  2y + z + 3 = 0 est une équation  x  1  2t
cartésienne du plan (ABC).  y  2  2t
Soit M(x ;y ;z) (ABC) 

 z  1 t
6
2x  2 y  z  3  0
AB  AC  6  est un vecteur normal à (ABC)
2(1  2t)  2(2  2t)  1  t  3  0
 3
  Donc
(ABC) : 6x  6y  3z  d  0 or 2  4t  4  4t  t  4  0  9t  6  t  
2
C(0;2;1)  (ABC) 3
Donc 6  0  6  2 + 3 1 + d = 0 donc d = 9  2 7
 x  1  2(  3 )   3
Donc (ABC) : 6x  6y + 3z + 9 = 0 
D’où (ABC) : 2x  2y + z + 3 = 0  2 2 d’où H   7 ,  2 , 1 
 y  2  2(  )  
 3 3  3 3 3
 2 1
 z  1 
 3 3

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Deuxième méthode telles que : a = 2 + i ; b = 2 – i ; c = i
H   D   ABC équivaut à H   D etH   ABC ca
a) Montrer que  i écrire c  a sous
 7  7  2 ba ba
  3  1  2 t   3  1  2t t   3 forme trigonométrique.
   ca i2i 2 1
 2  2  2     i
H   D     2  2t     2  2t   t   b  a 2  i  2  i 2i i
 3  3  3
D'ou c  a  i
 1  1  2 ba
 3  1  t  3  1  t  t   3
On a c  a  i donc c  a  cos   i sin 
Donc H   D  (ABC) : 2x  2y + z + 3 = 0 ba ba 2 2
D’où c  a  
H   ABC ? ba
 cos(  )  i sin(  )
2 2
 7  2 1 14  4  1  9 0 b – En déduire la nature du triangle ABC et que le
2    2     3   0 point C est l’image du point B par la rotation R de
 3  3 3 3 3
centre A et d’angle   .
Donc H   ABC 2
c  a  
  7 2 1  On a  cos(  )  i sin(  )
D’où  D    ABC  H   ;  ;   ba 2 2
  3 3 3  ca ca 
Donc  1 et arg    2 
c) Montrer que le plan (ABC) coupe la sphère (S) selon un ba ba 2
ca ca 
cercle (C) de rayon 5 , dont on déterminera le centre. Donc  1 et arg    2 
(ABC) : 2x  2y + z + 3 = 0 et   1; 2;1 ba ba 2

d  ,( ABC)  
2  ( 1)  2  ( 2)  1  3 6
 2 Donc
AC
AB
 
 1 et AB; AC    2
2

22  ( 2)2  12 3
D’où d  ,(ABC)   2 Donc AC  AB et AB; AC    2 
2

On a d  ,(ABC)   2 et R3 D’où le triangle ABC est isocèle et rectangle en A.
Donc d  ,(ABC)   R 1ière méthode : On a c  a  cos(   )  i sin(   )
ba 2 2

Donc le plan (ABC) coupe la sphère selon un cercle ()  ca i
On a e i 2  cos(   )  i sin(   ) donc e 2
De rayon r  32  22  5 et de centre la projection 2 2 ba

orthogonale du point  sur le plan (ABC) c’est-à-dire i

le point d’intersection du plan (ABC) et la droite (D) Donc c  a  e (b  a)  R(B)  C où R est la

2

passant par  est orthogonal au plan (ABC). 

rotation de centre A et d’angle 
 7 2 1 2
Donc le centre du cercle () est H   ;  ;  2ième méthode :
 3 3 3 AC  AB

Exercice 2 : On a 
1) Résoudre dans l’ensemble ℂ des nombres complexes



 
AB; AC    2 
2
 R ( B)  C

l’équation Z2  4Z  5  0 3) Soient T la translation de vecteur AC

z 2  4z  5  0 a) Montrer que l’affixe du point D image du point
  ( 4)2  4  1  5  4 B par la translation T est d =  i
 (2i)2 T(B)  D  d  b  aff (AC)
Donc l’équation admet deux solutions complexes  d  2  i  i  2  i  i
conjuguées : D’où d  i
4  2i b) Montrer que ABDC est un carré.
z1   2  i et z2  z1  2  i
2 On a T(B)  D  BD  AC donc ABDC est un
D’où S  2  i;2  i parallélogramme.
2) Dans le plan complexe rapporté à un repère Or ABC est un triangle isocèle et rectangle en A donc

 
orthonormé direct O, u, v , on considère les Donc AC  AB et AB; AC    2 
2

points A, B et C d’affixes respectives a, b et c D’où ABDC est un carré.

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 a) Montrer que (Vn) est une suite géométrique de
Exercice 3 :
On considère la suite numérique (Un) définie par : raison q  5 et calculer Vn en fonction de n.
4
5U n
U0  3 et Un  1  n  Vn1 
Un1 et Erreur ! Signet non défini.
2 Un  4 Un1  1
4(U n  1) 5U n
1) a) Vérifier que Un  1  1  n  Un  4
Un  4 Vn 1  
5U n
4(U n  1) 4( Un  1)
puis montrer par récurrence que Un  1 n  Un  4
5U n 5U n  U n  4 Un
Un  1  1  1  Vn1  5  5V
Un  4 Un  4 4 (Un  1) 4 n
4U n  4 4(U n  1)
  Donc Vn1  5 Vn n 
Un  4 Un  4 4
4(U n  1) D’où (Vn) est une suite géométrique de raison q  5
D’ou Un  1  1 
Un  4 4
3 3
Pour n = 0 on a U0  3 donc U0  1 De premier terme V0  U 0  2  2 3
2 U0  1 3  1 1
Soit n  ℕ supposons que Un  1et montrons que 2 2
Un  1  1 c’est-à-dire Un  1  1  0
 4
n n
et Vn  V0 5 d’où Vn  3 5
4(U n  1) 4
On a Un  1  1  et Un  1
Un  4 b) Montrer que Un  3 pour tout n de ℕ


n
Donc Un  1  0 et Un  4  5 3 4
4(U n  1)
5
Donc Un  1  1   0 donc Un  1  1  0 Un
Un  4 On a Vn   Vn (Un  1)  Un
Un  1
D’où Un  1 n 
 VnUn  Vn  Un  VnUn  Un  Vn
U n (1  U n )
b) Vérifier que: Un  1  Un  et Vn
Un  4  Un ( Vn  1)  Vn  Un 
Vn  1

   
montrer que (Un) est décroissante. n n
5U n 3 5 3 5
Un  1  Un   Un Un 
Vn
 4 4
Un  4
3  5   1  5  (3  1 )
Vn  1 n n

 4
2 2
5U n  U n  4Un U n  U n 4 4 5
n
 
Un  4 Un  4
Donc Un  3
U (1  U n )
D’où Un  1  Un  n

n
Un  4 3 4
5
On a Un  1 et Un  4  5
D’où Un  3 n 
Donc 1  Un  0 donc Un (1  Un )  0

n
3 4
U n (1  U n ) 5
Donc Un  1  Un  0
Un  4 3
limUn   3  1 car 1  4  1

D’où (Un) est décroissante. n 30 5
3 4
5
c) En déduire que (Un) est convergente.
d’où limUn  1
On a (Un) est décroissante et minorée donc elle
est convergente.
2) On considère la suite numérique (Vn) définie par :
Un
Vn  n 
Un  1

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Exercice 4 : Problème :
Quatre boules blanches numérotés : 0, 2, 2, 2 I) Soit g la fonction définie sur ℝ par :
g(x)  1  (x  1)ex
Trois boules noirs numérotés : 1, 1, 2
On tire au hasard successivement et sans remise deux
1) a) Montrer que g'(x)  xex
boules du sac.
x 
Card()  A 72  42
g'(x)  0  (x  1)' ex  (x  1)( ex ) 
 
4 (2) ; 2 (1) ; 1 (0)  
2 et calculer P(B) . g'(x)  0  (x  1)' e  (x  1)( e ) 
x x
1) a) Montrer que P(A)   
g'(x)  ex  (x  1)( ex )
7
A  Le produit des deux nombres portés par les deux
boules tirées est 4 22=4
g'(x)  ex ( 1  x  1)  xex x 
A  Obtenir deux boules portant chacune le nombre 2
Card( A)  A 24  12 g'(x)  xex x 
b) Montrer que g est croissante sur  0,  et
P(A)  12  2
42 7 décroissante sur  , 0 .
B : « La première boule tirée est blanche »
4 B ; 3N Le signe de g'(x) est celui de x car ex  0 x 
Card(B)  A14  A16  24 x   0,  donc x  0 donc g'(x)  0
P(B)  24  4 D’où g est croissante sur  0, 
x  , 0 donc x  0 donc g'(x)  0
42 7
b – Montrer que P(A  B)  3 les événements A et
14 D’où g est décroissante sur  , 0 .
B sont-ils indépendants en justifiant la réponse
(A  B) est l’événement La première boule tirée est x 
2) Calculer g(0) et en déduire que g(x)  0
blanche et porte le nombre 2 et la deuxième boule porte le

g(0)  1  (0  1)e  1  1  0 D’où g(0)  0
0
g est croissante sur  0,  et décroissante sur
nombre 2
card(A  B)  A13  A13  9
, 0 donc g(0)  0 est le minimum de f sur ℝ
P(A  B)  9 donc P(A  B)  3
42 14 x  g(x)  g(0) d’où g(x)  0 x 
On a P(A)P(B)  2  4  8 et P(A  B)  3 1) a) Montrer que
7 7 49 14 lim f (x)   et
x
Donc P(A)P(B)  P(A  B) d’où A et B ne sont pas
lim f (x)  
indépendants x
lim f (x)  lim x  1  (x  2)e x
2) Soit X la variable aléatoire qui correspond au produit
des deux nombres portés par les deux boules tirées. x x
Copier le tableau ci-contre et le compléter en justifiant
les réponses.  lim x  1  xe x  2e x  lim x  1  x  2
4 (2) ; 2 (1) ; 1 (0)
x x ex ex
1 car lim 2  0
2(A1  A16) 2
A2  1  lim x  1  1  2   x ex
P(X  0)   2 ; P(X  1)  x ex ex
42 7 42 21 x
1
2(A 4  A12) lime x   d’où
lim f (x)  
P(X  2)   8 ; P(X  4)  P(A)  2 x x x
42 21 7
lim f (x)  lim x  1  ( x  2)e  x
x x
X=k 0 1 2 4
2 1 8 2  lim x  1  (x  2) 1  
P(X=k) x ex
7 21 21 7
Car lim x  1   et lim ex  0
x x
(Remarque 2  1  8  2  21  1 lim 1   et lim (x  2) 1  
7 21 21 7 21 x e x x ex

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D’où lim f (x)   b) Dresser le tableau de variations de f.
x
b) Montrer que la droite (D) d’équation y = x – 1 est On a f '(x)  g(x)
asymptote à (C) au voisinage de +  et montrer
Le signe de f ' (x) est celui de g(x)
que (C) est au-dessus de (D) sur  2,  et en
Or g(x)  0 x  donc f '(x)  0 x 
dessous de (D) sur , 2
X  +
lim f (x)  (x  1)  lim (x  2)e x f(x) +
x x +
 lim 1  2  0 car lim 1  0 f(x)
x ex ex x ex 
x x
lim 2  0 et lime x   3) a) Montrer que l’équation f(x) = 0 admet une
x ex x x
solution unique  dans ℝ et en admettant
lim f (x)  (x  1)  0
x que e e  5 montrer que  3    1 .
D’où la droite (D) d’équation y = x – 1 est asymptote à 2
(C) au voisinage de +  f est continue et strictement croissante sur ℝ
x x et 0  f(ℝ) = ℝ donc l’équation f(x) = 0 admet une
f (x)  (x  1)  (x  2)e e  0 x 
f (x)  (x  1)  0  (x  2)  0  x  2 solution unique  dans ℝ
x   2,  f (x)  (x  1)  0  f (x)  x  1 f ( 1)  1  1  ( 1  2)e1  e  2
D’où (C) est au-dessus de (D) sur  2,  f ( 1)  e  2  0
x  ; 2 f (x)  (x  1)  0  f (x)  x  1
3
f (  3 )   3  1  (  3  2)e 2
D’où (C) est en dessous de (D) sur , 2
2 2 2

 5  1e e  e e 5 or e e  5
c) Montrer que lim f (x)   puis donner 2 2 2
x x Donc f (  3 )  0 donc f (  3 )f( 1)  0
une interprétation géométrique de ce résultat. 2 2
x D’où  3    1
f (x ) x  1  (x  2)e
lim  lim 2
x x x x b) Montrer que I(0, 1) est le point d’inflexion pour la
1 2
 lim 1   (1  )  1 courbe (C).
x x x ex
Car lim 1   et lim 1  1  1 et
On a f '(x)  g(x)
x ex x x ''
Donc f (x)  g'(x)
lim 1  2  1 D’où lim f (x)   f ''(x)  0  g'(x)  0  x  0
x x x x
Or x   0,  g'(x)  0 et
On a lim f (x)   d’où la courbe (C) admet
x x x  , 0 g'(x)  0
au voisinage de   une branche parabolique de
direction l’axe des ordonnées. Donc f ''(x)  0  x  0
x   0,  f ''(x)  0
2) a) Montrer que f '(x)  g(x) x  et
x  , 0 f ''(x)  0 et f (0)  1
f(x)  x  1  (x  2)ex
D’où I(0, 1) est le point d’inflexion pour la courbe (C).
f '(x)  1  (x  2)' e x  (x  2)(e x )' c) Montrer que y =1 est l’équation de la tangente au
 1  e  x  (x  2)( e  x ) point I(0, 1) à la courbe (C).
 1  (x  1)e  x  g(x) y  f '(0)(x 0)  f(0)
D’où f '(x)  g(x) et f (0)  1 et f '(0)  g(0)  0

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D’où y =1 est l’équation de la tangente au point I(0, 1) à la courbe (C).
d – Construire dans le repère  O, i, j la droite (D) et la courbe (C).

1
4) a – En utilisant une intégration par partie montrer que  (x  2)e  xdx  3  4 .
0 e

u(x)  x  2 u '(x)  1
v '(x)  e  x v ( x )  e  x
1 1 1
 xdx   (x  2)e  x   e  xdx
 (x  2)e 
 0 

0 0
1 1
   (x  2)e  x    e  x 

 
0 
 
0

 3e 1  2  e 1  1  3  4
e
1
 xdx  3  4
 (x  2)e e
0
b – Calculer, en cm2, l’aire du domaine limité par la courbe (C) et les droites d’équations y = x  1 et x = 0 et x
= 1.
1
A   f (x)  (x  1) dx  2cm  2cm ((C) est au-dessus de (D) sur  2,  )
0
1 1
 xdx  3  4
 f (x)  (x  1)dx   (x  2)e e
0 0
Donc A  (3  4 )  4cm2  (12  16 )cm2
e e
16
D’où A  (12  )cm 2
e

AHMED AGOUZAL