Evangélisation Par Le Feu - Reinhard Bonnke

Machine Translated by Google

La plupart des produits CHARISMA HOUSE BOOK GROUP sont disponibles à des remises spéciales sur quantité pour l'achat
en gros pour les promotions des ventes, les primes, la collecte de fonds et les besoins éducatifs. Pour plus de détails, écrivez à
Charisma House Book Group, 600 Rinehart Road, Lake Mary, Floride 32746, ou téléphonez au (407) 333-0600.
ÉVANGÉLISATION PAR LE FEU par Reinhard Bonnke

Publié par Charisma House Charisma Media/Charisma
House Book Group 600 Rinehart Road Lake Mary, Floride
32746 www.charismahouse.com
Ce livre ou des parties de celui-ci ne peuvent être reproduits sous quelque forme que ce soit, stockés dans un système de récupération ou
transmis sous quelque forme que ce soit par quelque moyen que ce soit - électronique, mécanique, photocopie, enregistrement ou autre - sans
l'autorisation écrite préalable de l'éditeur, sauf disposition contraire. par la loi sur le droit d'auteur des États-Unis d'Amérique.
Sauf indication contraire, toutes les citations des Écritures proviennent de la version New King James de la Bible.
Copyright © 1979, 1980, 1982 par Thomas Nelson, Inc., éditeurs. Utilisé avec permission.
Les citations bibliques marquées KJV proviennent de la version King James de la Bible.
Les citations bibliques marquées NAS proviennent de la New American Standard Bible. Copyright © 1960, 1962, 1963, 1968, 1971, 1972,
1973, 1975, 1977, 1995 par la Fondation Lockman. Utilisé avec permission. (www.Lockman.org)
Les citations bibliques marquées NIV proviennent de la Sainte Bible, nouvelle version internationale. Copyright © 1973, 1978, 1984, Société
biblique internationale. Utilisé avec permission.
Conception de la couverture par Nathan Morgan

Directeur de conception : Bill Johnson
Copyright © 2011 par Reinhard Bonnke

Tous les droits sont réservés
Visitez le site Web de l'auteur à www.cfan.org.
Données de catalogage avant publication de la Bibliothèque du Congrèsÿ:
Bonke, Reinhard.
Évangélisation par le feu / Reinhard Bonnke. p. cm.
ISBN 978-1-61638-371-8 (document commercial) - ISBN 978-1-61638-566-8 (e-book) 1.

Travail d'évangélisation. 2. Témoignage (Christianisme)
I. Titre.
BV3790.B59 2011 269'.2
—dc22 2011013663
Des parties de ce livre ont été initialement publiées par Christ pour toutes les
nations, copyright © 1990, ISBN 0-8499-3254-8.
11 12 13 14 15 — 987654321
Imprimé aux États-Unis d'Amérique
Je dédie ce livre à tous les compagnons de

pêche des hommes du ministère du Christ pour
toutes les Nations qui m'ont aidé à lancer le filet
de l'évangile sur l'Afrique et le monde.
CONTENU
Introductionÿ: La renaissance n'est pas une coïncidence
PREMIÈRE PARTIE : LE BESOIN 1
Quand l'incendie criminel n'est pas un crime !

2 L'Anti-Oint !
3 Travail immortel pour les mortels
4 À la recherche de l'Évangile !
DEUXIÈME PARTIEÿ: L' ÉVANGILE INCENDIAIRE

5 Le Nouvel Elisée de
Dieu 6 Le Message
Incomparable 7 Jésus — Habillé ou Déshabillé ?
8 Quand le miracle s'est arrêté
TROISIÈME PARTIEÿ: ENTRAÎNEMENT PERSONNEL
9 La leçon de natation d'Ezéchiel

10 Pouvoir passionné
11 Le non-professionnel oint
12 Les armes de notre guerre
QUATRIÈME PARTIE : LE SUCCÈS
13 Impotent ou important ?
14 Sept étapes vers le succès
15 Initiative positive 16 Pas de
marché avec le diable
CINQUIEME PARTIE : EN PRATIQUE
17 Le piège
18 Histoire sur la corde
19 Intégritéÿ: la cible satanique
20 Intercession—le détonateur
21 Recherché—La prédication du Saint-Esprit
Annexe : Campagnes du Christ pour toutes les nations : 1975-2011

INTRODUCTION
LA RELANCE
AUCUNE COINCIDENCE
EN TANT QUE JEUNE missionnaire avec ma femme en Afrique, je ne prêchais parfois qu'à
cinq personnes. Mon opportunité de voir l'impact du glorieux Evangile présenté dans la
tradition « prouvée » des missions étrangères était venue. Mais cinq personnes ? Au-delà
de notre station missionnaire, il y avait 450 millions d'âmes en Afrique, dont la plupart
ignoraient le salut par Jésus-Christ. Oui, ils pourraient tous être évangélisés par la façon
dont nous l'abordions, mais seulement s'ils nous y obligeaient en restant en vie pendant
environ cinq mille ans !
Cependant, le petit public ne nous a pas déconcertés. Un réveil pourrait venir, et cela
nous éviterait bien des ennuis. Dieu pouvait se réveiller au combat. Cet espoir nous a
gardés patients et écarquillés, car nos arrière-grands-pères spirituels n'avaient-ils pas misé
sur cela avec une foi inconditionnelle ?
UN NON PRÊCHÉ
L'EVANGILE N'EST PAS L'EVANGILE
Plus tard, j'ai commencé à remettre en question cette idée. J'ai été frappé par le fait que l'Évangile n'est pas une
bonne nouvelle pour les gens qui ne l'entendent pas – qu'un Évangile non prêché n'est pas du tout un Évangile.
Un autre petit rayon de compréhension a pénétré mon cœur. Dans le Nouveau Testament,
nous ne lisons jamais que Dieu s'avançait de lui-même, mais que «ÿils allaient prêcher
partout, le Seigneur travaillant avec euxÿ» (Marc 16ÿ:ÿ20, italiques ajoutés). Dieu a agi
quand ils ont agi. Smith Wigglesworth a dit un jour : « Les Actes des Apôtres ont été écrits
parce que les apôtres ont agi !
Par conséquent, Il attend que nous agissions aussi ! Cela signifiait que je devais faire
quelque chose.
J'ai commencé un cours biblique par correspondance et, en cinq ans, cinquante mille
personnes s'étaient inscrites. Tant! Comme un périscope d'un sous-marin, il a révélé que
j'étais submergé dans un océan d'humanité avide de salut. De plus, une vision m'a suivi.
Nuit après nuit, j'ai vu une carte de tout le continent africain
étant lavé dans le sang de Jésus, pays après pays, et en même temps le Saint-Esprit ne cessait de
me chuchoter à l'oreille : « L'Afrique sera sauvée !
Attendre la renaissance ? Nous avions attendu - avec persévérance et patience - à travers un
cent longues années de prière fervente. Dieu doit sûrement répondre maintenant ?
Pourtant, un fait de plus se présentait à moi. Il n'y avait jamais eu de réveil sans la prédication de
l'Evangile. Alors, sur une impulsion apparemment folle, qui s'est avérée être de Dieu, j'ai réservé un
stade de dix mille places pour une campagne avec une église de quarante membres - et dix mille
personnes sont venues ! C'était le premier blé mûr.
Puis il dit à ses disciples : « La moisson est vraiment abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson.
— MATTHIEU 9:37-38
Pour la première fois, j'ai vu des milliers de personnes courir en avant pour répondre à l'appel du
salut. Dieu m'a ouvert les yeux et j'ai vu une vague invisible et puissante de puissance du Saint-Esprit
arriver dans le stade. Un baptême de masse dans le Saint-Esprit, accompagné de nombreux miracles
de guérison, a eu lieu. J'ai pleuré comme un bébé et j'ai juré au Seigneur que, dans l'obéissance, je
traverserais toute l'Afrique pour réaliser la vision. J'ai pensé que si Dieu pouvait faire cela à dix mille
personnes, Il pourrait le faire à 450 millions.
Ce que nous voyons Dieu faire aujourd'hui en Afrique est à couper le souffle. Sur les traces des
célèbres missionnaires d'autrefois, nous récoltons avec joie là où ils avaient semé dans les larmes.
Nous sommes arrivés à Bukavu, d'abord visité par le missionnaire CT Studd, et encore éloigné dans
les forêts tropicales du Zaïre. Là, nous avons vu soixante-dix mille personnes répondre à l'appel de
l'amour de Dieu. David Livingstone a prophétisé que là où il voyait à peine un converti, plus tard il y
en aurait des milliers, et il en fut ainsi. À Blantyre, au Malawi, du nom de la ville d'Écosse où Livingstone
est né, plusieurs centaines de milliers ont répondu à l'appel du salut.
LE GOSPEL
EST PRÊCHÉ
L'Évangile est aussi vital aujourd'hui qu'il l'était lorsque le Seigneur Jésus marchait sur les rives du lac
de Galilée. Le diable est toujours en fuite alors que Jésus libère les captifs. Le christianisme cool et
désinvolte ne suffira pas. Les nations ont un besoin urgent du message vivifiant de la croix maintenant,
pas à notre guise.
Partout en Afrique, les présidents et les dirigeants sont conscients des bienfaits miraculeux
conférés par l'Évangile à leurs peuples et à leur nation, et ils nous accueillent personnellement.
Lorsque notre poussée nord a atteint la lisière du désert du Sahara en
Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, pays connu pour son animisme, le président nous a
fait entrer chez lui à deux reprises. Les rassemblements ont totalisé 800 000 personnes en six
réunions, avec près d'un quart de million de personnes dans le service culminant. La plupart
d'entre eux professaient Jésus-Christ, y compris de nombreux musulmans et animistes. Il en va
de même pour d'autres pays comme le Kenya, le Bénin, la Gambie, le Togo et le Tchad. De
même, au Nigéria en 1999, après avoir assisté à l'investiture du nouveau président, j'ai été invité
à tenir d'autres réunions dans le pays. À Lagos, 1,6 million de personnes se sont rassemblées
en une seule réunion, soit un total de 6 millions en seulement cinq jours. La réponse à la
puissance de l'Evangile est absolument géniale ! À la suite des élections nationales de 2003, le
président Obasanjo a été élu pour un second mandat à la présidence du Nigeria. Cela présente
une fenêtre d'opportunité pour nous de continuer la moisson d'âmes précieuses dans le royaume
de Dieu.
À un moment donné, notre ministère a simplement navigué de prophétie en prophétie.

Aujourd'hui, il chevauche d'accomplissement en accomplissement. Pendant des années, j'avais
porté dans mon cœur une promesse divine, qu'un jour nous verrions un million d'âmes converties
en une seule rencontre ! À Lagos, au Nigéria, le dimanche 12 novembre 2000, cela s'est produit,
lorsque nos collaborateurs ont enregistré 1 093 745 décisions pour Christ. Nous avons
maintenant un système de sonorisation qui atteindra des foules probablement plus grandes que
celles qui n'ont jamais été adressées auparavant sur terre par un seul homme en personne. Est-
ce une présomption arrogante ? Si le Crucifié doit «ÿvoir le travail de son âme et être satisfaitÿ»,
comme le dit Ésaïe 53ÿ:ÿ11, osons-nous penser en termes plus petits ? Serait-il « satisfait » de
rien de moins ? Pourquoi les serviteurs de Dieu devraient-ils planifier comme les Lilliputiens ?
CRUE SUBITE
Dieu dit :
Car la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l' Éternel, comme les eaux couvrent
la mer.
—HABAKKUK 2:14
Comment les eaux recouvrent-elles la mer ? Si bien qu'il n'y a pas une seule parcelle de terre
sèche au fond de la mer ! Ceci illustre clairement le plan incroyable de Dieu. La connaissance
de sa gloire, de sa puissance et de son salut se répandra à travers le monde comme une crue
éclair. Il n'y aura pas une seule zone sèche, pas de pays, de ville, de ville, de village, de famille
ou d'individu ignorant. « Toute la terre est pleine de sa gloire », s'écrièrent les séraphins (Ésaïe
6ÿ:ÿ3).
Ces derniers jours, avant le retour du Seigneur, doivent devenir un digne point culminant
des siècles d'évangélisation mondiale et de réveil, la consommation des labeurs et des

larmes des générations précédentes de l'oint de Dieu.
Ainsi, notre tâche principale doit être la mise en œuvre de la Grande Commission - le
départ, la réalisation et la formation de disciples. L'église est un canot de sauvetage, pas un
bateau de plaisance. Les artistes ne sont ni nécessaires ni recherchés. Du capitaine au
cuisinier, tout le monde est sur le pont pour sauver l'âme. L'église qui ne cherche pas les
perdus est elle-même « perdue ». Certains s'excusent en disant que dans les sociétés
pluralistes d'aujourd'hui la moitié chrétienne ne peut jamais pénétrer l'autre moitié. Pourquoi
pas? Ce n'est pas l'idée ou le commandement de Dieu. Quand Il a parlé par Isaïe, Il a dit :
Quand l'ennemi viendra comme un déluge, l'Esprit de l' Éternel élèvera contre lui une bannière.
— ISAÏE 59:19
L'étendard de la croix sera toujours levé contre l'ennemi. Notre travail est de prêcher la
croix et le Christ crucifié. La voix de Dieu est aussi claire aujourd'hui qu'elle l'était le jour où
Jésus s'adressa aux onze et leur dit : « Allez par tout le monde et prêchez l'évangile à toute
créature » (Marc 16ÿ:15).
ÉVANGÉLISTES RECHERCHÉS
L'un des dons d'ascension du Seigneur à son église est celui d'évangéliste, mais où sont-ils ?
Le monde étant plus accessible que jamais, des milliers d'entre eux passent leur temps à
faire des travaux d'église banals auxquels Dieu ne les a jamais appelés. Leur position au sein
des conseils et des comités devrait être prise par d'autres qui ont été appelés à ces postes,
libérant ainsi l'évangéliste pour s'occuper de sa tâche donnée par Dieu. Il est temps pour le
corps de Christ de réaffirmer avec audace la fonction d'évangéliste ! La préoccupation de
Dieu aujourd'hui, comme au Calvaire, est le salut des âmes.
Et quand Jésus-Christ est monté au ciel, il a établi le travail des évangélistes au sein de
l'église pour aider à accomplir cette grande œuvre (Eph. 4: 8-16).
Le passé recèle de nombreuses tragédies. Lorsque la récolte devint abondante, certains
ouvriers chrétiens gardaient jalousement leur monopole, tout comme les orpailleurs d'autrefois
gardaient leur droit. Parfois, les rivalités ruinaient les réveils. La moisson ne doit pas rester
non récoltée parce que les moissonneurs se battent et se querellent pour leur propre
troupeau. Le Christ n'est pas mort pour donner une carrière aux gens mais pour sauver les perdus.
ÉVANGÉLISME
Ce n'est pas un livre de moyens et de méthodes, mais de principes spirituels. Dieu vous donnera
l'ingéniosité. Il y a autant de méthodes qu'il dirige. Nous avons besoin d'approches plus imaginatives
plutôt que de personnes faisant les choses par des méthodes « éprouvées et éprouvées », et cela
inclut les méthodes que j'ai essayées et éprouvées.
Les méthodes qui ont eu peu d'impact dans le passé ne sont pas susceptibles de produire un impact
maintenant. Marcher péniblement mécaniquement pourrait être appelé fidélité, mais notre principale
préoccupation dans l'évangélisation est l'efficacité, pas un type tordu de fidélité.
Au cours de mes années en tant qu'évangéliste et missionnaire, j'ai découvert un certain nombre
de facteurs limitants qui entravent l'Évangile. Bien que je ne les aborde pas directement dans ce
livre, je sais par expérience que de nombreuses méthodes d'évangélisation "traditionnelles et
acceptées" sont restées inchangées depuis des générations. D'autres sont des doctrines et des
sentiments qui nous disent de « tout laisser à Dieu ». Certains insistent sur le fait que la voie de
Dieu est le réveil, mais ils n'exécutent pas la Grande Commission entre-temps. Certains pensent
que si les gens doivent être sauvés, ils le seront de toute façon.
Supposons que de telles doctrines soient fausses ! Quel risque terrible de faire reposer la
destinée éternelle des âmes sur une interprétation controversée de l'Écriture ou sur la tournure d'un
verbe grec. On peut être mort, mais mort quand même ! Nous n'osons pas négliger la tâche de
l'évangélisation. Je préfère utiliser une méthode méprisée par l'homme mais approuvée par Dieu
qu'une méthode approuvée par l'homme qui n'obtient aucun résultat.
C'est pour cette raison que je ne fais aucune excuse pour ce livre. Je n'écris pas pour être
approuvé par l'homme. Je vous écris pour partager l'onction de Dieu sur tous ceux qui sont prêts à
avancer dans la foi. La température de ce livre est chaude, très chaude. Ses flammes brûleront.
Certains lecteurs de ces pages feraient bien de souscrire une assurance incendie, car je vous
garantis que de nombreux vieux concepts seront mis à feu.
Mon message n'est pas unilatéral, mais il vient d'un seul cœur. Je martèle la Grande Commission,
car je sais qu'elle ne peut pas être surestimée.
Je crie à Dieu jour et nuit pour une plus grande efficacité dans la conquête de notre génération pour
Lui. L'évangélisation par le feu est la seule solution envisageable.
Je suis constamment à la recherche d'autres hommes et femmes oints qui relèveront ce défi de
l'évangélisation par le Saint-Esprit. Je crois que le meilleur reste à venir. Le temps approche à grands
pas où le monde entier retentira des louanges de notre Dieu et Sauveur. Dans toutes les nations et
dans toutes les langues, le jour est presque arrivé où toutes les langues confesseront que « Jésus-
Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Phil. 2ÿ:11).
Ce livre est rempli de choses que Dieu m'a enseignées et m'a permis de vivre au fil des années.
J'écris pour une seule raison : inspirer les autres à « faire l'œuvre d'un évangéliste » (2 Tim. 4ÿ:5).
J'ai exposé les principes nécessaires à tout ministère du Saint-Esprit. Lisez-le, non pas pour
découvrir comment j'opère dans mes campagnes d'évangélisation, mais pour découvrir comment
Dieu opère à travers n'importe qui
qui est prêt à suivre son plan.
L'IMMENSE PRIVILÈGE
L'ange qui est apparu à Corneille dans Actes 10 n'a pas été autorisé à mentionner le nom de Jésus
ni à lui parler de salut. Ce privilège élevé et sacré était (et est) réservé aux hommes – des gens
comme vous et moi. Tout ce que l'ange avait le droit de dire était : « Maintenant, envoie des
hommes à Joppé, et envoie chercher Simon, dont le nom de famille est Pierre » (Actes 10ÿ:ÿ5). Ce
puissant séraphin du ciel profond devait s'incliner devant le privilège supérieur de Pierre. Il plaît à
Dieu d'appeler et d'envoyer des gens comme vous et moi.
Il en a toujours été ainsi. Dieu a utilisé quatre évangélistes - Matthieu, Marc, Luc et Jean - pour
écrire l'histoire de l'Évangile de Jésus-Christ. Un tel modèle est lié, dans mon esprit, aux quatre
Lévites qui ont porté l'arche de l'alliance. Les porteurs de l'Evangile changent de génération en
génération, mais l'Evangile reste le même. Maintenant nous y sommes, et aujourd'hui c'est notre
tour. Dieu nous a appelés vous et moi. L'Evangile doit être porté jusqu'aux extrémités de la terre.
C'est la Grande Commission du Seigneur envers nous, et les affaires du Roi exigent de la hâte.
QUELLE EST LA TAILLE DE L'ENFERÿ?
Ces chapitres sont écrits parce que je ne crois pas que les plans de Dieu demandent que l'enfer
soit plus grand que le ciel. Bien que l'Ecriture parle de "beaucoup" qui sont sur le chemin de la
destruction éternelle (Matthieu 7:13), ces mêmes personnes doivent être interceptées par des
hommes et des femmes qui prêchent l'Evangile original. Des dispositions ont été prises pour
amener « plusieurs fils à la gloire » (Héb. 2ÿ:ÿ10) et, louons Dieu, Apocalypse 7ÿ:ÿ9 parle d’une
conclusion heureuse.
Jésus a dit : « Allez … et faites de toutes les nations des disciples » (Matthieu 28:19).
Il n'y a pas de plan alternatif au cas où l'Evangile échouerait parce qu'il ne peut pas et ne veut pas !
Plus de gens sont sauvés, guéris et baptisés dans le Saint-Esprit aujourd'hui que jamais auparavant
dans l'histoire de l'homme. Le rythme s'accélère, ne menant qu'à une seule conclusion : Jésus
revient bientôt.
Nous ne sommes pas appelés à entrer dans une bataille à l'issue incertaine. La bataille a été
gagnée au Calvaire. Jésus a commandé aux disciples : « Priez le maître de la moisson d'envoyer
des ouvriers » (Matthieu 9:38), et a ajouté : « Allez ! Il le dit encore. C'est un mandat transféré.
Le réveil vient de Dieu, oui, mais quand ? Quand nous nous repentons de notre plaine
désobéissance et retour à la tâche fondamentale : l'évangélisation. Chaque activité de l'église devrait

être liée à ramener le monde à Dieu. Pourquoi attendons-nous ?
Sauvez ceux qui périssent, ou nous devrons nous sauver nous-mêmes.
PARTIE UN
LE BESOIN
CHAPITRE 1
QUAND L'INCENDIE
N'EST PAS UN CRIME !
DIEU MET LE BOIS FLOTTÉ en feu. De vieux bâtons secs peuvent brûler pour Dieu, tout comme le
buisson de Moïse ! Alléluia!
Je ne prie pas : « Laisse-moi m'épuiser pour toi, cher Seigneur. Je ne veux pas être un tas de cendres.
La caractéristique étonnante du buisson était qu'il ne brûlait pas. Trop de serviteurs du Seigneur
s'épuisent. La cause en est un autre type d'incendie. Je dis à la place : « Laisse-moi brûler pour Toi, cher
Seigneur. La flamme de l'autel ne doit jamais s'éteindre.
Sans feu, il n'y a pas d'Evangile. Le Nouveau Testament commence par le feu. La première chose dite
au sujet de Christ par son premier témoignage concernait le feu. Jean-Baptiste, lui-même « lumière
ardente et resplendissante », a déclaré que :
Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu.

— MATTHIEU 3:11
Jean le baptiseur a présenté Jésus le baptiseur, le baptiseur avec une grande différence. Jean a utilisé
l'eau, un élément physique, mais Christ utilise un élément spirituel, le Saint-Esprit. L'eau et le feu, quel
contraste ! Non pas que Jean-Baptiste ait eu une religion aqueuse (bien qu'il y en ait beaucoup autour,
souvent combinée avec de la glace !). Jean-Baptiste se tenait dans les eaux froides du Jourdain en train
de baptiser, mais Jésus le Baptiste se tient dans une rivière de feu liquide.
L'œuvre remarquable de Jean était le baptême, et il a dit aux foules que l'œuvre remarquable de
Jésus serait aussi le baptême ! Jésus est le baptiseur—dans le Saint-Esprit.
C'est l'expérience majeure de Christ pour vous une fois que vous êtes né de nouveau.
INCENDIARISTES
L'Evangile est un allume-feu. Le Saint-Esprit n'est pas donné juste pour vous aider à prêcher des sermons
éloquents. Il est donné pour mettre une flamme dans les cœurs humains. À moins que Christ ne vous
allume, vous ne pouvez apporter aucun feu sur la terre. "Sans moi, tu peux faire
rien », a dit le Seigneur (Jean I5:5). Jésus a demandé aux disciples de ne rien faire jusqu'à ce qu'ils
reçoivent « la puissance d'en haut » (Luc 24:49). Lorsque cette puissance est venue, l'Esprit s'est
révélé sous forme de langues de feu assises sur chacun d'eux.
Alors leur apparurent des langues divisées, comme de feu, et une s'assit sur chacune d'elles.
—ACTES 2:3
Auparavant, Jésus avait envoyé les disciples par paires (Luc 10ÿ:ÿ1). Cela me rappelle Samson
envoyant des renards deux par deux, alors que les animaux portaient des torches pour un incendie
criminel sur les champs de maïs et les vignes de l'ennemi (Jug. 15). Les disciples aussi furent
envoyés deux par deux, porteurs du flambeau divin, incendiaires pour Dieu, brûlant les territoires du
diable avec le feu de l'Evangile. Ils étaient de nouveaux Elie apportant le feu du ciel.
Jusqu'à ce que le feu tombe, l'évangélisation et les activités de l'église peuvent être routinières
et sans intérêt. Essais en chaire, homélies, moralisation ou prédication sur la façon dont vous
pensez que l'économie du pays devrait être gérée - tout cela est un travail glacial. Aucune étincelle
divine n'apporte la combustion à la glace. Personne ne rentre chez lui enflammé. En revanche, les
deux qui ont écouté Jésus sur le chemin d'Emmaüs sont rentrés chez eux le cœur réchauffé. Je
suis sûr qu'il ne leur a pas parlé de politique ni offert de suggestions et de conseils.
Cela ne leur ferait pas brûler le cœur. Jésus est venu « pour envoyer du feu sur la terre »
(Luc 12:49). La mission de Jésus n'est pas un pique-nique de vacances - Satan est déterminé que
ce ne sera pas le cas. C'est un destructeur. Le Seigneur envoie ses serviteurs avec un avertissement
des dangers physiques.
Et ne craignez pas ceux qui tuent le corps mais ne peuvent pas tuer l'âme. Mais craignez plutôt
Celui qui est capable de détruire l'âme et le corps en enfer.
— MATTHIEU 10:28
Qu'est-ce qu'une simple blessure physique, comparée à une vie embrasée par la joie et le zeste
de Jésus ? Qu'est-ce que le danger corporel comparé à la couronne de vie ou à l'œuvre merveilleuse
qu'Il nous donne à faire ?
Guérissez les malades, purifiez les lépreux, ressuscitez les morts, chassez les démons. Vous avez reçu
gratuitement, donnez gratuitement.
— MATTHIEU 10:8
LE SIGNE DU FILS DE L'HOMME
Le feu est l'enseigne de l'Évangile, le signe du Fils de l'homme. Seul Jésus baptise dans le feu.
Quand nous voyons de tels baptêmes, c'est la preuve que Lui, et personne d'autre,
est au travail. C'est la marque distinctive de son activité et de la vraie foi chrétienne. Mettez la
main sur de telles activités et vous sentirez la chaleur. Le prophète Élie a fait la même remarque :
Le Dieu qui répond par le feu, c'est Dieu.

—1 ROIS 18:24
Un seul Dieu fait cela, et Elie était sûr que Baal en était incapable.
Que lit votre thermomètre spirituel ? Est-ce qu'il s'enregistre même ? Êtes-vous refroidi? Y a-t-
il des autels froids dans l'église ? Culte sans chaleur ? Des doctrines chauffées uniquement par
friction ? Il existe des théologies et des enseignements aussi ignifuges que l'amiante. Il existe
des livres religieux qui ne fournissent de la chaleur que lorsqu'ils sont allumés sur un feu de joie.
De tels articles effrayants n'ont rien à voir avec le Christ de la Pentecôte.
Tout ce qu'il touche prend feu. Jésus fait fondre la glace. Certains efforts de l'église pour attiser
un peu d'enthousiasme sont, spirituellement, comme frotter deux bâtons l'un contre l'autre.
MUNITIONS FACTICES
Le feu de Dieu est spécial. En fait, il est unique. Seul le feu de Dieu était autorisé sur l'autel de
Moïse, pas le feu produit par des moyens humains. Nadab et Abihu firent eux-mêmes du feu et
allumèrent leur encens avec. Il était étiqueté "feu profane".
Un feu divin sortit du Seigneur et tua les prêtres rebelles (Lévitique 10ÿ:1-2).
Aujourd'hui, nous avons le feu profane offert. Il y a des évangiles étranges, qui ne sont pas le
vrai évangile, mais des théologies de l'incrédulité, les pensées des hommes et leurs philosophies,
critiques et théories. Ils ne portent aucune trace de la gloire-chaleur du ciel. Rien en eux ne
produit de combustion sauf la controverse.
Ce qui se cache derrière tout cela, c'est quelque chose que mon ami
Paul C. Schoch m'a fait remarquer. Il a cité Matthieu 16:23, où Jésus s'adressait à Satan en
parlant à l'apôtre Pierre :
Viens derrière moi, Satan ! Vous êtes une offense pour moi, car vous ne vous souvenez pas des choses de
Dieu, mais des choses des hommes.
Les pensées existent à deux niveaux opposés. Il y a les pensées de Dieu et les
pensées des hommes. Le haut et le bas, comme Dieu l'a dit dans Ésaïe 55:8-9ÿ:
Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l' Éternel. Car, comme les
cieux sont plus hauts que la terre, ainsi Mes voies sont plus hautes que vos voies, et Mes pensées sont plus
hautes que vos pensées.
Satan pense comme les hommes pensent. Il ne peut tout simplement pas saisir la perspective de Dieu. Ce
est étrange quand vous vous souvenez qu'il était à l'origine Lucifer, un ange du trône de Dieu, le
"chérubin protecteur". Jésus a meurtri la tête du serpent, et je pense qu'Il a infligé une sorte de
lésion cérébrale au diable ! Il est désorienté. Autrefois Lucifer était plein de sagesse, mais
aujourd'hui, en tant que Satan, l'adversaire, «l'accusateur des frères», ce prince de la puissance
de l'air est déconcerté par ce que Dieu fait, et surtout par ce que le Seigneur a fait à la croix. Ce
type de confusion est provoqué par le péché.
Tout comme Satan pense comme les hommes, les hommes pensent comme Satan. Eux aussi
trouvent la croix folie et ne peuvent pas saisir les choses de Dieu, comme l'a fait remarquer
l'apôtre Paul. Paul ne pouvait pas non plus le "voir" au début. La fureur froide contre les croyants
rongeait son cœur. C'était un « homme-dragon », crachant des menaces et des massacres.
Plein de zèle, son cerveau était plein d'incrédulité intelligente. Des écailles sont tombées de ses
yeux, cependant, quand il a cru.
Je me demande si l'enfer aimerait envoyer des agents d'espionnage dans le royaume de
Dieu, juste pour voir quels secrets s'y trouvent. Les démons ne comprendraient pas ces secrets,
de toute façon. L'enfer est complètement déconcerté. Pour Satan, le sacrifice de Christ est un
complot profondément enraciné conçu par Dieu pour son propre avantage personnel. Le diable
dévore les autres. C'est sa nature perverse.
Si nous devions combattre le diable au niveau de la pensée humaine, nous devons nous
rappeler qu'il pense comme les hommes pensent. Satan a inventé un jeu d'échecs humain,
auquel il a joué pendant des milliers d'années. Le diable anticipe chacun de nos mouvements, et
il nous fera échec et mat dix coups en avant. Satan a de l'expérience depuis l'époque d'Adam et
il connaît tous les trucs de l'ingéniosité humaine sur l'échiquier. Vous ne pouvez pas produire la
foi par la sagesse des mots. Le diable a toujours une réplique à tout ce que vous dites.
L'Evangile n'est pas sorti de la tête de quelqu'un. Un professeur d'université ne nous l'a pas
donné. Nous devons entrer dans la dimension divine, car là l'ennemi ne peut pas nous suivre. Le
diable n'est pas à la hauteur de la pensée du Saint-Esprit. Si nous planifions, prêchons,
témoignons et évangélisons en tant qu'hommes, Satan nous déjouera. Il sait manier la psychologie
et la propagande. La réponse est : bougez selon l'Esprit et prêchez l'Evangile tel qu'il est. Ensuite,
l'archi-confuseur devient confus et incapable de suivre le jeu du tout. Le diable ne connaît même
pas l'alphabet du Saint-Esprit.
Nous le voyons constamment dans nos campagnes d'évangélisation. Nous ouvrons
complètement les réunions au Saint-Esprit. Les résultats sont passionnants. Des pays entiers
sont défiés par la puissance puissante du Christ. Là où la fausse religion et les doctrines des
démons ont prévalu auparavant, elles sont ébranlées et brisées ! Aucun prédicateur ne pourrait
faire cela, peu importe sa popularité ou son intelligence. Un tel succès ne se produit que lorsque
Dieu le fait à sa manière. Quand Il entre sur le terrain, il y a une grande victoire. Il peut, veut et
réussit – chaque fois que nous lui permettons de prendre le relais.
Ces percées font partie des bénédictions de la fin des temps que le Seigneur a promises.
Le jour de la Pentecôte a continué – il ne s'est pas arrêté à Jérusalem, mais pour « la fin de
la terre » (Actes 1ÿ:ÿ8). Je vous propose ce défi : commencez à travailler au niveau du Saint-
Esprit, et vous verrez le salut du Seigneur.
Ce genre d'évangélisation brisera le dos du diable dans le monde entier, et il sera
routé. C'est ce feu sacré qui ne peut être imité.
MUNITIONS RÉELLES ET "STEAM

UPÿ!"
Lorsqu'une arme chargée de munitions à blanc est tirée, la détonation et le recul sont les
mêmes qu'avec des munitions réelles. Une différence peut être observée dans l'utilisation
de balles réelles et à blanc, mais pas dans le bruit.
La munition à blanc ne marque pas la cible, car elle ne l'atteint jamais. La vraie balle peut
faire mouche. Nous ne sommes pas intéressés par le simple bang et le recul, l'excitation et
les démonstrations spectaculaires de gospel, même si ceux-ci attirent des centaines de
milliers de personnes. Nous voulons voir quelque chose en direct toucher la cible. Les foules
peuvent venir, mais nous devons, par la foi, lâcher une véritable bordée de la puissance de
feu du Saint-Esprit pour que quelque chose soit accompli. Des multitudes naissent de
nouveau, des vies sont complètement changées, des églises sont remplies, l'enfer est pillé
et le paradis est peuplé. Alléluia!
Le feu de Dieu n'est pas envoyé pour le plaisir de quelques expériences émotionnelles,
bien que le feu de Dieu ait ce résultat glorieux. La puissance du Saint-Esprit produit des
réunions animées ; cependant, le simple fait d'être heureux et joyeux ne satisfait pas le
dessein de Dieu. Le Saint-Esprit travaille à des fins éternelles.
Je pense à cela quand je vois ces vieilles machines à vapeur presque éteintes souffler.
Ces chevaux de fer sont comme des créatures vivantes, respirant de la vapeur avec du feu
dans le ventre. Le travail du pompier est d'attiser le feu et d'obtenir une pleine tête de vapeur.
Lorsque la pression de la vapeur augmente, il se tourne vers le conducteur de la machine et
dit : «ÿVapezÿ!ÿ» Le conducteur peut alors faire l'une des deux choses. Soit il peut tirer le
levier du sifflet, soit il peut tourner le levier qui dirige la puissance sur les pistons. Le sifflet
soufflera jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus, se faisant entendre à des kilomètres à la ronde.
Si la puissance est dirigée sur les pistons, cependant, la vapeur peut faire tourner les roues
avec beaucoup moins de bruit, sans attirer l'attention sur elle-même. Le train roule ensuite,
transportant sa charge à travers le pays. Dieu merci pour le coup de sifflet. C'est important.
Cependant, si siffler était tout ce que la vapeur pouvait faire, faire un feu sous la chaudière
et l'alimenter ne vaudrait pas la peine.
Le feu du Saint-Esprit apporte la puissance. Peu importe le bruit, appliquons-nous
ce pouvoir de se déplacer. Le tonnerre est justifié après que la foudre a frappé. Le but de
la Pentecôte est de faire rouler les roues pour Dieu dans chaque église, transportant ainsi
l'Evangile sur toute la surface de la terre.
Allez dans le monde entier et prêchez l'évangile à toute créature.
—MARC 16:15
L'église du Christ est une église "go", pas une église "assis". Regardez vers l'extérieur,
là où notre Seigneur se déplace à travers les continents. Certains regardent à l'intérieur,
examinant sans cesse leur propre âme, incapables d'introspection. Jésus vous sauve—
n'ayez pas peur. Maintenant, commencez à l'aider à sauver les autres. Si le Saint-Esprit
est venu, alors levez-vous et partez. C'est lui qui fait le travail, pas vous ni moi.
Malheur à moi si je ne prêche pas l'évangile !
—1 CORINTHIENS 9:16
Et malheur à ceux à qui nous ne le prêchons pas !
L'ÂGE CHRÉTIEN
C'EST L'ÂGE DU FEU
Permettez-moi de poser une question. Pourquoi Jésus a-t-il été élevé à la droite de Dieu ?
Même dans les plus grands commentaires, beaucoup trop peu est écrit à ce sujet.
L'ascension du Christ semble être une étude négligée. Est-ce si peu important ?
Jésus a déclaré que son ascension était « à votre avantage » (Jean 16ÿ:ÿ7). Il nous a dit
que s'il n'allait pas vers le Père, l'expérience la plus essentielle ne serait jamais la nôtre.
Sans l'ascension du Seigneur, nous ne pourrions jamais être baptisés dans l'Esprit.
Repensez à tout ce que Jésus a fait. Jean écrit que Ses œuvres étaient si nombreuses
que, si elles étaient toutes écrites, le monde entier ne pourrait pas contenir les livres.
Alors, que pouvait-il y avoir qu'il n'ait pas fait quand il était sur terre ? Jean-Baptiste l'a dit :
« Il baptisera du Saint-Esprit et de feu.
Il n'a pas fait cela quand Il était sur terre. Jésus est venu du ciel et devait y retourner,
via la croix et le tombeau, avant que la dernière partie de sa mission puisse commencer.
Rien de ce que Jésus a fait sur terre ne peut être décrit comme baptisant du Saint-
Esprit et du feu. Dans aucune de ses œuvres puissantes - sa prédication, son
enseignement, sa guérison ou sa mort et sa résurrection - n'a-t-il baptisé du Saint-Esprit.
Jésus a fait beaucoup pour ses disciples. Il leur a donné le pouvoir d'accomplir des
missions de guérison, mais il est parti sans les baptiser du Saint-Esprit.
Un tel baptême n'aurait pas pu avoir lieu avant qu'Il ne soit allé vers le Père. En effet,
non seulement le Seigneur l'a dit, mais Il l'a souligné. Il est entré dans la gloire pour assumer cette toute
nouvelle fonction, la fonction de baptiseur du Saint-Esprit. C'est la raison pour laquelle Il est monté vers le
Père. L'Ancien Testament ne sait rien d'un tel baptême. C'est la « chose nouvelle » de Dieu. Jésus nous
apporte beaucoup d'autres bénédictions maintenant, bien sûr. Il est notre Grand Prêtre, notre Avocat et
notre Représentant.
Cependant, Lui-même n'a pas nommé ces œuvres. Il a seulement décrit l'envoi de l'Esprit.
Après qu'Il soit monté, et pas avant, l'Esprit est venu, et « a partagé des langues, comme si un feu
était assis …
sur chacune d'elles
et du temple de »Salomon
(Actes 2ÿ:3). Des
avaient étéannées auparavant,
incendiés par le feules
purautels du À
du ciel. tabernacle de Moïse
la Pentecôte, les
flammes du Cénacle provenaient de la même source céleste. Jésus a tout pouvoir à sa disposition. Il est
sous contrôle
salle.
LANGUES DE FEU
Si baptiser du Saint-Esprit est son œuvre, qu'est-ce que cela signifie ? Cela signifie que tout ce qui
concerne Lui et l'Evangile doit être caractérisé par le feu.
Il devrait brûler. Il devrait y avoir du feu :
• Chez ceux qui témoignent et travaillent
• Chez ceux qui prêchent
• Dans la vérité que nous prêchons : « Ma parole n'est-elle pas comme un feu ? (Jér. 23:29).
• Dans le Seigneur nous prêchons—« Car notre Dieu est un feu dévorant » (Héb. 12:29).
• Dans le pouvoir de prêcher—« Des langues de feu » (Actes 2:3).
• Dans l'Esprit par lequel nous prêchons—« Le Saint-Esprit et le feu » (Matthieu 3:11).
Maintenant, laissez-moi vous montrer quelques concepts très importants sur le feu de Dieu.
Tout sacrifice doit être consumé par le feu.

Il y avait deux sacrifices sur le mont Carmel. L'un a été exécuté par les prêtres de Baal, l'autre par Élie.
Le premier, le sacrifice à Baal, n'a jamais brûlé. C'était sans feu. Le sacrifice était là. Les sacrificateurs
étaient extrêmement sérieux. Ils ont prié Baal toute la journée et se sont coupés avec des couteaux pour
montrer à quel point leur sincérité était désespérée.
Alors ils crièrent à haute voix et se coupèrent, comme c'était leur coutume, avec des couteaux et des lances,
jusqu'à ce que le sang jaillisse sur eux.

—I ROIS I8:28
Ils y ont mis tout ce qu'ils avaient, et pourtant leur sacrifice n'a pas suscité de feu. Si le
diable avait pu faire venir une ou deux étincelles de l'enfer pour faire un incendie, il l'aurait fait,
mais l'autel est resté froid.
Le feu n'est pas tombé non plus parce qu'Elie a organisé un sacrifice. C'est venu quand
Elie a prié et a cru.
Et il arriva, au moment de l'offrande du sacrifice du soir, qu'Élie, le prophète, s'approcha et dit :
« Éternel , Dieu d'Abraham, d'Isaac et d'Israël, qu'on sache aujourd'hui que tu es Dieu en Israël
et Je suis ton serviteur, et que j'ai fait toutes ces choses sur ta parole. Écoute-moi, Éternel,
écoute-moi, afin que ce peuple sache que tu es l' Éternel Dieu, et que tu as de nouveau tourné
son cœur vers toi. Alors le feu de l' Éternel tomba et consuma l'holocauste, le bois, les pierres et
la poussière, et il lécha l'eau qui était dans la tranchée.
—1 ROIS 18:36–38
La foi apporte la victoire. Elijah a tout mis en place, comme il se doit, c'est vrai. Il a suivi les
instructions de Moïse à la lettre, mais aucun feu n'a résulté uniquement de son obéissance.
La foi a apporté le feu.
Dieu a envoyé le feu sur le sacrifice seulement. Il ne servirait à rien d'envoyer le feu sans
le sacrifice. Les chrétiens de fauteuil ne reçoivent jamais de feu. Il n'y a pas de "patate de
canapé" ointe. Parfois, les gens prient pour le feu alors qu'ils ne sont pas du tout soumis à
Dieu et par la suite font peu pour Lui. Ils donnent peu de temps ou d'argent et ne font aucun
effort. S'ils avaient le feu de Dieu, qu'en feraient-ils ? Asseyez-vous à la maison et profitez-en?
Le feu n'est pas pour nous épargner des ennuis dans la conquête du monde, il est pour nous
permettre de prêcher l'Évangile malgré les ennuis.
C'est le feu qui compte. Disposer et mettre en place un sacrifice ne suffit pas.
Dieu ne sauvera pas les âmes ou ne guérira pas les malades jusqu'à ce que nous déposions
tout sur l'autel pour Lui - c'est vrai, mais notre sacrifice n'est pas la raison pour laquelle Il le
fait. Il accomplit ses merveilles de salut et de guérison à cause de sa miséricorde et de sa
grâce. La piété d'Elie n'a pas généré l'impressionnant éclair qui a tout brûlé sur l'autel. Le feu
n'est pas venu de sa sainteté. Vos dîmes et vos offrandes ne peuvent pas acheter une petite
flamme de bougie de la flamme céleste. Le feu de Dieu vient, non à cause de notre sacrifice,
mais à cause du sacrifice de Christ. Par conséquent, Dieu merci, le feu est pour tous. Le feu
de réveil n'est pas une récompense pour les bonnes personnes. C'est un don de Dieu.
Pourquoi lutter pour cela ? Les gens parlent de "payer le prix". Mais c'est un cas de "vous
payez beaucoup trop cher pour ce qui est donné gratuitement". Le feu vient par la foi.
La vérité doit être baptisée par le feu.

Nous pouvons être morts, mais morts quand même. On peut insister sur le « corps de
vérité », mais il peut s'agir d'un cadavre froid. Jésus n'a pas simplement dit : « Je suis le chemin et la
vérité. Il a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14ÿ:ÿ6, italiques ajoutés). Dieu a dit qu'il
mettrait au-dessus de Sion "l'éclat d'un feu flamboyant"
(Ésaïe 4:5). Jésus a témoigné que Jean-Baptiste "était la lampe qui brûlait et qui luisait" (Jean 5:35).
Ce sont des images de lumière et de chaleur. L'Evangile est un évangile chaud, peu importe à quel
point le monde idiot lui sourit. Je ne sais pas prêcher les « oracles vivants » de Dieu (Actes 7ÿ:38)
sans être vif. L'Evangile est, et doit être, en feu. Prêcher l'Evangile froidement et avec désinvolture
serait ridicule.
Un jour, une dame m'a dit qu'il y avait un démon assis sur elle, bien qu'elle soit une chrétienne née
de nouveau. Je lui ai dit : « Les mouches ne peuvent s'asseoir que sur un poêle froid, et sur un poêle
froid, elles peuvent rester très longtemps ! Obtenez le feu du Saint-Esprit dans votre vie, et ce sale
démon n'osera pas vous toucher, de peur qu'il ne brûle ses doigts sales. L'Evangile fournit sa propre
puissance ardente. Il est donc naturel qu'un prédicateur soit excité.
LE FEU DE DIEU EN JESUS
En termes d'émotion humaine, le feu de Dieu se traduit en passion – le type de passion que l'on voit
en Jésus. Cependant, Il n'était pas seulement passionné dans Ses paroles. Quand il se rendait à
Jérusalem pour la dernière fois, nous lisons :
Or, ils étaient en chemin, montant à Jérusalem, et Jésus marchait devant eux ; et
ils ont été étonnés. Et pendant qu'ils suivaient, ils avaient peur.
—MARC 10:32
Ils ont vu comment il s'est poussé à aller de l'avant. Luc l'exprime ainsi :
Or, il arriva, quand le temps fut venu pour lui d'être recueilli, qu'il se fixa
résolument pour aller à Jérusalem.
—LUC 9:51
D'une manière ou d'une autre, le feu dans son âme s'est manifesté dans son apparence extérieure.
Arrivés à Jérusalem, Jésus vit la profanation du temple. Les disciples avaient alors une preuve
supplémentaire de son sentiment passionné et se rappelaient les paroles du psalmiste : « Le zèle
pour ta maison m'a dévoré » (Ps. 69:9).
Pourtant, c'était une colère d'amour, pas une fureur froide. Jésus n'était pas un fanatique forcené. Il
aimait la maison de son Père. C'était son désir de voir les gens dans le temple, adorer avec liberté et
bonheur. Cependant, le mercantilisme qu'il contenait avait gâché tout cela. Son cœur a débordé
comme un volcan. Le feu dans son âme a fait
qu'il purifie le temple. Ses actions étaient effrayantes et beaucoup ont fui les lieux. «Alors des
aveugles et des boiteux vinrent à lui dans le temple, et il les guérit» (Matthieu 21:14).
C'était ce qu'Il avait voulu faire de toute façon, et c'était la raison pour laquelle Sa colère
atteignit la chaleur de la fournaise. Son indignation visait la joie. Jésus a fait chanter les
enfants : « Hosanna !
Mais quand les principaux sacrificateurs et les scribes virent les merveilles qu'il
faisait, et les enfants criant dans le temple et disant : « Hosanna au Fils de David ! ils
s'indignaient.
— MATTHIEU 21:15
C'est la seule occasion dans les Écritures où l'excitation à propos de Dieu est réprimandée,
la seule fois où le silence a été exigé dans les parvis du Seigneur. Le silence était réclamé par
les pharisiens — la louange du Seigneur couvrait le tintement de leurs caisses commerciales.
Money-music était en sourdineÿ! Ces réactions de Jésus font toutes partie de l'image du "feu
du Seigneur".
UN MUSÉE DE PERSONNAGES EN MARBRE
Un message brûlant, et rien que cela, est censé être présenté au monde. Il n'y a pas besoin
de feux d'artifice. Les brandons n'ont pas à être des têtes brûlées.
Cependant, tout ce qui concerne l'église devrait refléter la chaude lumière de Dieu. « Dans
son temple, tout le monde dit : 'Gloire !' » (Ps. 29:9). Nous lisons que Dieu fait de Ses ministres
"une flamme de feu" (Héb. 1:7). Son peuple devrait être des torches. Non seulement les
évangélistes, mais aussi les ministres, les responsables de l'église, les dirigeants, les ouvriers,
les enseignants et les administrateurs devraient tous briller du Saint-Esprit, comme des
braseros dans une rue froide et sombre. La réunion d'affaires devrait voir le feu du Saint-Esprit
tout autant que la réunion de réveil, peut-être même plus.
Un poisson a la même température que l'eau dans laquelle il nage. Trop de chrétiens sont
comme des poissons – ils n'ont pas plus de chaleur d'esprit que le monde froid et incrédule
qui les entoure. Les hommes sont des créatures à sang chaud. C'est ainsi que le Seigneur
nous a créés. C'est aussi ainsi qu'il nous a choisis pour accueillir la bonne nouvelle – avec
chaleur !
Le Seigneur ne nous envoie pas parce que nous avons la tête froide et la dignité. Il ne nous
choisit pas non plus à cause de notre sang-froid. Il nous envoie avec des charbons ardents de
l'autel, comme témoins de la Résurrection, pour témoigner que nous avons rencontré le Dieu
de la Pentecôte. J'ai entendu des sermons qui ressemblaient à des conférences sur
l'embaumement des morts. Est-ce qu'un tel discours rappellerait à quelqu'un le Jésus vivant ? Ni Jésus,
ni Pierre, ni Paul n'ont laissé des congrégations assises comme des statues de marbre dans un musée.
La logique peut être allumée et rester logique, comme la logique d'Isaïe ou de Paul. La logique n'a pas
besoin d'appartenir à la période glaciaire. Le feu implique la ferveur, pas l'ignorance. Apprenez, bien sûr,
mais pas si cela éteint le feu. Souvenez-vous : l'éclat avant l'intelligence.
Et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute
ta pensée, et de toute ta force.
—MARQUE 12:30
Le Seigneur veut que nous ayons un cœur « en feu » et que nous rayonnions de joie, de compassion et
d'amour.
La dignité humaine prend un nouveau sens lorsque les gens sont absorbés par la louange à Dieu. Avez-
vous déjà vu cinquante mille personnes pleurer, saluer, sauter et crier de joie vers Dieu ? Qu'attendriez-vous
d'autre qu'il se produise lorsqu'une mère se tient sur notre estrade, témoignant que son enfant vient d'être
guéri d'une cécité ou d'une surdité congénitale, ou peut-être d'une torsion des membresÿ? J'ai vu ces
témoignages de miracles si souvent. C'est une scène glorieuse, la hauteur de l'expérience humaine.
Ce n'est pas tout à notre honneur si nous restons parfaitement au frais lorsque les boiteux marchent ou
que les aveugles voient. Une telle réserve n'est pas intelligente, c'est un orgueil insensé. Danser! C'est plus
en accord avec de tels moments. Nous devrions nous réjouir en la présence du Seigneur !
Jésus a dit :
Je vous dis que si ceux-ci se taisaient, les pierres crieraient aussitôt.

—LUC 19:40
Je regarde tous ces précieux hommes et femmes, noirs ou blancs, dont beaucoup étaient si tristes
auparavant, debout dans une réunion, les mains jointes par l'émotion ou levées dans l'adoration, les yeux
brillants de larmes de joie, les visages tournés vers Dieu, les lèvres en mouvement dans une gratitude
émerveillée. Je me dis : « Qu'ils sont beaux ! Dans de tels moments, j'aimerais être un artiste. Quand la
dignité passe avant notre plaisir en Dieu, c'est une catastrophe !
Si Dieu ne touche pas nos sentiments, le diable le fera. Comment Dieu peut-il convaincre les pécheurs
et les aider à se repentir à moins qu'ils ne se sentent touchés ? Comment peut-il leur accorder la joie des
péchés pardonnés, sans leur donner aucune sensation dans leur âme ? Je crois que le travail d'un
évangéliste est d'allumer un feu dans l'esprit humain.
Le salut, c'est plus que mettre les noms des gens sur une ligne pointillée. Le christianisme n'est pas un
club auquel ils peuvent adhérer. Le salut est une chirurgie spirituelle. Quel est le pardon que nous
proclamons ? Quelle sorte de pardon Jésus a-t-il accordé ? C'était le vrai genre de miséricorde. Ce pardon
a fait marcher un infirme ; il a fait fondre la dureté d'une prostituée,
la faisant laver ses pieds avec des larmes. C'était le genre de pardon qui faisait que les
gens aimaient beaucoup. C'était le genre qui leur faisait faire quelque chose d'extravagant,
comme organiser une fête comme le faisait Levi. Ce pardon a amené Marie à ouvrir une
boîte de nard d'une valeur d'une petite fortune et Zachée à donner une petite fortune.
Les disciples étaient fous de joie quand ils chassaient les démons, mais Jésus a dit
ce n'était rien.
Ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis, mais réjouissez-vous plutôt parce que
vos noms sont écrits dans les cieux. A cette heure-là, Jésus se réjouit dans l'Esprit.
—LUC 10:20–21
Pierre L'a entendu dire ces mots, et il a compris cette leçon. Plus tard Pierre
a écrit ceci à propos des croyants :
Que n'ayant pas vu, tu aimes. Bien que maintenant vous ne le voyiez pas, tout en croyant,
vous vous réjouissez d'une joie inexprimable et pleine de gloire, recevant la fin de votre foi
– le salut de vos âmes.
—1 PIERRE 1:8–9
Vous vous réjouissez des sous-tonsÿ? Culte à voix basse ? Participer à des célébrations
silencieusesÿ? Ce n'est pas ce que le mot se réjouir signifie dans cette Ecriture. Cela
signifie «exulter; crier; être ravi. Essayez de faire cela sans émotion, sans feuÿ!
Le feu du Saint-Esprit est réel. Il doit couler à travers l'église de Jésus-Christ comme le
sang dans les veines. Le peuple de Dieu en feu, et l'église dans son ensemble en feu,
gagneront notre génération perdue pour Lui.
CHAPITRE 2
L'ANTI-OINT !
SUPPOSEZ QUE C'ÉTAIT votre dernière heureÿ! Que feriez-vous ? Quel déluge de préparatifs
anxieux il y aurait ! Cependant, laissez-moi vous dire que c'est la dernière heure.
COMBIEN DE TEMPS PEUT

DURER LA DERNIÈRE HEUREÿ?
"Petits enfants, c'est la dernière heure" (1 Jean 2:18 emphase ajoutée). Je sais qu'il semble que
cette heure ait duré très longtemps, car Jean a écrit ces mots il y a plus de dix-neuf siècles. Ne
laissez pas ce fait vous confondre. Nous pouvons être certains d'une chose : si c'était la dernière
heure alors, c'est certainement maintenant ! Si Jean écrivait aujourd'hui, il écrirait probablement : «
Petits enfants, c'est la dernière seconde de la dernière heure.
Lorsque Jean a écrit ce verset, il regardait l'horloge de Dieu, pas la nôtre. Ses mains ne se sont
pas arrêtées. Combien de temps l'heure de Dieu durera-t-elle, mesurée par les méthodes terrestres
de mesure du temps ? La seule chose que nous savons, c'est que nous ne savons pas à quel point
… que
nous sommes proches de la fin. "Mais personne ne connaît ce jour et cette heure seul",
mona dit
Père
Jésus
dans Matthieu 24:36. Il est évident, cependant, que nous nous rapprochons chaque jour beaucoup
plus de la fin. Paul l'a vu de cette façon aussi :
Et faites cela, sachant l'heure, qu'il est maintenant grand temps de vous réveiller du sommeil ; car maintenant notre
salut est plus proche que lorsque nous avons cru pour la première fois.
—ROMAINS 13:11
Si quelqu'un pensait qu'il ne lui restait que soixante minutes, il ne passerait certainement pas son
temps sur des futilités. Les microsecondes s'écoulant comme du sable fin dans un sablier, ils
verraient ce qui était important pour eux. Ils n'iraient pas acheter le dernier chapeau à la mode ou
ne parcourraient pas les colonnes financières pour voir comment se portaient leurs actions. Se
concentrer sur la fin mettrait toute la vie dans sa juste perspective.
Quelqu'un a dit un jour que la plupart des gens vivent comme si cette vie était un arrangement
permanent. Le message de la Bible est que nos jours sont comptés—non
innombrable. Il n'y a en fait que du temps pour les choses importantes. Je pense à l'église de Jésus-Christ en
particulier. Les gens rappellent souvent que la vie se compose de mille détails, mais le mineur ne doit pas
l'emporter sur le majeur. L'église doit se préoccuper d'un seul but : la guerre avec Satan et la campagne pour
les âmes.
La grande qualité de Jésus est qu'il est venu lorsque le Père l'a envoyé. La grande qualité de nous devrait
être que nous partons quand Jésus nous envoie. "Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie" (Jean
20:21). L'église devrait planifier de négliger tout ce qui interfère avec le départ.
LOGIQUE DE DERNIÈRE HEURE
Lorsque l'Écriture proclame : « C'est la dernière heure », c'est vraiment le cas. Pour le message de l'Evangile,
c'est toujours la dernière heure. Cette doctrine unique et spéciale des Écritures est appelée « imminence ».
Beaucoup se remettent à penser qu'il reste encore quatre mois avant la moisson (Jean 4:35). Si vous
voulez savoir comment un seul individu comme Paul a tant fait, lisez sa révélation dans Corinthiens. Il vivait
comme si la fin de toutes choses était proche, comme si le rideau final était toujours imminent.
Mais ce que je dis, frères, le temps est court, afin que désormais même ceux qui ont des
femmes soient comme s'ils n'en avaient pas, ceux qui pleurent comme s'ils ne pleuraient pas,
ceux qui se réjouissent comme s'ils ne se réjouissaient pas , ceux qui achètent comme s'ils ne
possédaient pas, et ceux qui usent de ce monde, comme n'en abusant pas. Car la forme de ce
monde est en train de disparaître.
—1 CORINTHIENS 7:29–31
L'Évangile est éternel, mais nous n'avons pas l'éternité pour le prêcher. Il semble que nous ayons autant
de temps quand nous regardons les opérations tranquilles de l'église sur le front de l'évangile. Nous n'avons
que le temps que nous vivons pour atteindre ceux qui vivent aussi longtemps que nous vivons. Aujourd'hui,
plus de six milliards d'âmes vivent sur cette planète. Ils ne sont pas dans une ère future qui devra être
évangélisée, mais présents et vivants maintenant sur terre.
C'est la dernière heure.
DILIGENCE
Afin de s'assurer que le fils prodigue soit bien accueilli à la maison, son père RAN! Couruÿ! Moi aussi, j'ai
voulu courir depuis que le Saint-Esprit a chargé mon âme de cette réalisation : « C'est la dernière heure. Les
compagnies aériennes du monde ont trouvé
moi d'être un bon client. L'un des mots grecs préférés de Paul était spoude, qui signifie "diligence
(conscienciosité en accordant une attention appropriée à une tâcheÿ; en donnant le degré de soin requis
dans une situation donnée)." Beaucoup d'églises sont très actives, mais actives en faisant quoi ? Jouer
avec des problèmes laïques est une façon d'avoir l'air incroyablement occupé et "pertinent". Cependant,
apporter l'Evangile à un monde mourant est la vraie pertinence.
Consacrer toutes nos pensées à notre spiritualité personnelle, lorsque les feux de l'enfer se sont
déclarés, c'est comme si les pompiers se rasaient avant de répondre à un appel de pompiers. Nous pouvons
passer des années à « défendre nos principes », alors que nous ne faisons que justifier nos querelles
d'église et nos préjugés. L'ordre d'évangéliser est tout ce qui compte, arrachant les hommes aux flammes
d'un enfer éternel.
Ce commandement divin n'a pas été donné dans une humeur passagère du Seigneur. Dieu lui-même
est poussé par le péril dans lequel se trouvent les êtres humains sans Christ.
Le Calvaire était Son impératif !
Et d'autres moutons que j'ai qui ne sont pas de cette bergerie; Je dois les amener aussi, et ils
entendront Ma voix ; et il y aura un seul troupeau et un seul berger.
— JEAN 10:16
Jésus a dit aux disciples sur la route d'Emmaüs :
Le Christ n'aurait-il pas dû souffrir ces choses et entrer dans sa gloire ?

—LUC 24:26
Le même mot grec, dei (signifiant littéral « il convient », « il est nécessaire »), est utilisé dans ces deux
paroles du Christ juste au-dessus. Le mot ne signifie pas qu'il lui était convenable ou approprié de souffrir,
mais qu'il devait le faire, que c'était en lui de le faire. Le Dieu qui est allé jusqu'au bout de la croix ne l'a pas
fait pour nous donner un passe-temps ou un intérêt pour nos loisirs. Notre Seigneur n'est pas mort pour
fournir une occupation mineure à quelques ouvriers d'église. Il nous ordonne de prêcher l'Evangile à toute
créature. Cette tâche a besoin de nous tous.
Nous nous tromperions et perdrions le vrai sens de la Parole de Dieu si nous pensions que cette «
dernière heure » n'était pas sur nous. Il est! Cela ne sert à rien de dire : « La dernière heure de Dieu est
assez longue, alors pourquoi se dépêcher ? Nous n'avons qu'aujourd'hui. Dans le sens le plus intense du
mot, c'est la dernière heure. John l'a peut-être écrit il y a de longs siècles, mais il avait raison. Il n'y avait
aucun hoquet dans son inspiration.
• C'est la dernière heure pour quelqu'un dont les ongles pendent déjà au-dessus de l'abîme de
l'éternité.
• C'est la dernière heure d'opportunité dans de nombreux endroits.

• C'est la dernière heure de possibilité d'obéir au commandement du Seigneur lorsqu'il a dit : «

Allez par tout le monde.
• C'est la dernière heure avant le retour de Jésus.
PAYÉ À L'HEURE
Il y a des années, dans le nord de l'Allemagne, j'ai eu le privilège de conduire une dame âgée au
Seigneur. Pendant la plus grande partie de sa vie, elle avait été organiste d'église, mais elle n'avait
jamais connu Jésus comme son propre Sauveur. Lorsqu'elle entendit l'Evangile et ouvrit son cœur au
Seigneur, elle fut submergée par la joie du Saint-Esprit. Trois jours plus tard, je l'ai rencontrée à
nouveau, mais cette fois elle était complètement brisée. Perplexe, je lui ai demandé pourquoi. Les
larmes aux yeux, elle m'a dit : « J'ai déjà soixante-dix ans et je viens seulement de recevoir Jésus
comme mon Sauveur. Je vivrai peut-être encore cinq ou dix ans, mais j'en ai totalement perdu soixante-
dix.
Bien sûr, cela m'a profondément touché. Puis j'ai dit : « Oui, mais je sais ce qui va se passer. Un
jour, nous nous tiendrons devant le trône de jugement de Christ. Mais Il ne sera pas aussi préoccupé
par la durée pendant laquelle nous avons creusé le sillon de notre vie pour Lui que par sa profondeur.
Cinq ou dix ans, à fond pour Jésus, c'est beaucoup plus que d'avoir été un chrétien tiède pendant
cinquante ans.
Vous souvenez-vous des ouvriers de la parabole de Jésus ? (Voir Matthieu 20:1-16.) Selon
l'horloge, certains n'avaient travaillé qu'une seule heure, mais le fermier les a généreusement
récompensés, en les payant comme ceux qui avaient travaillé toute la journée.
Pourquoi? Parce qu'ils avaient travaillé aussi longtemps qu'ils avaient eu la chance de travailler.
C'est le principe de Dieu. Si quelqu'un s'inquiète de ne pas avoir été aux côtés de Jésus pendant la
moisson alors qu'il aurait pu l'être, la réponse est de laisser cela au Seigneur de la moisson. Ne perdez
pas de temps en larmes. Donnez à Dieu, à partir de maintenant, de tout votre cœur ce qui lui est dû !
Le conseil de l'apôtre Paul est celui-ci :
Frères, je ne m'estime pas avoir appréhendé ; mais une chose que je fais,
oubliant les choses qui sont derrière et tendant la main vers celles qui sont
devant, je cours vers le but pour le prix de l'appel céleste de Dieu en Jésus-Christ.
—PHILIPPIENS 3:13-14
Tant que vous respirez en vous, vous êtes à temps pour la dernière heure, la
dernier jour, le dernier mois ou l'année dernière. Vous n'êtes pas trop tard pour cela.
Les jeunes ont cependant un statut légèrement différent dans la même dernière heure.
Quand une personne âgée est sauvée, une âme est sauvée. Lorsqu'un jeune est sauvé, une âme et
une vie sont sauvées. Le jeune dispose d'une heure qui pourrait être
toute une vie, et quelle heure glorieuse cela peut être ! C'est une heure pleine d'amour, de joie, de paix,
de but et de sécurité, même si la dernière heure a duré toute une vie. La seule façon de vivre demain est
de vivre dans la foi et l'activité pour Jésus aujourd'hui.
Une fois, j'ai prié pour un vieil homme mourant. Soudain, une pensée étrange m'interpella : « Que
prierais-tu si tu étais à sa place ? Un politicien célèbre qui a exprimé son dernier souhait a demandé "une
délicieuse tourte au porc!" Il n'a pas fallu longtemps avant que je connaisse la réponse par moi-même. Je
demanderais au Seigneur de me donner la force et l'aide pour mener une autre campagne d'évangélisation !
Je voudrais toucher une fois de plus la cible, une fois de plus conduire un million d'âmes au pied de la
croix du Christ. Il n'y a rien de plus grand que cela, ni de façon plus glorieuse de mourir, que de combattre
sur ce champ de bataille victorieux.
GLORIEUX CRESCENDO !
Pour les croyants chrétiens du XIXe siècle, la pensée du millénaire qui approche remplissait leur esprit.
Pour eux, la venue de l'an 2000 suggérait fortement le retour imminent du Christ. Ils ont prié pour un
nouveau pouvoir d'évangéliser le monde entier dans les cent ans avant l'an 2000. Le but de l'évangélisation
du monde était souvent dans leur esprit, et cette pensée les remplissait d'un grand désir. Dieu a entendu
leurs prières et a honoré le désir de leur cœur.
Les scientifiques marins nous disent que les vagues océaniques parcourent des milliers de kilomètres,
même sous la surface et sur des étendues apparemment calmes. En approchant de la terre, ils
développent un crescendo majestueux, courbent leurs puissantes épaules et accumulent un élan et un
volume rapides pour éclater enfin et magnifiquement sur le rivage.
Une houle glorieuse de la puissance du Saint-Esprit se rassemble dans un crescendo spontané
aujourd'hui, dans le monde entier, comme si elle se précipitait vers le rivage. Le soulèvement des vagues
prouve que le rivage ne peut pas être loin. Jésus revient bientôt ! C'est la dernière heure !
Il y a deux mille ans, le Saint-Esprit a été répandu à Jérusalem. Le raz-de-marée de la puissance et
de la gloire de Dieu a balayé le monde alors connu, mais en quelques siècles, il est apparu que le
mouvement du Saint-Esprit touchait à sa fin. Beaucoup ont soutenu que cette effusion du Saint-Esprit
n'était que pour les trois premières générations de chrétiens afin d'établir l'église, et par conséquent le
"troisième article de foi" (concernant la personne et l'œuvre du Saint-Esprit) a été négligé et oublié. Cet
argument était et est totalement faux.
Au début du siècle dernier, en 1901, la vague de l'Esprit Saint refait surface, spontanément et
universellement. Une fois de plus, le monde connu a commencé à être inondé par l'effusion du Saint-
Esprit, et le réveil le plus puissant de tous
le temps a commencé. S'il y a jamais eu un signe indiquant que Jésus revient bientôt, c'est bien celui-là !
OINT POUR LA DERNIÈRE HEURE
Avec cette merveilleuse effusion de son Esprit, le Seigneur a donné aux croyants le
pouvoir de faire le travail. Fortifiés d'en haut, la première priorité était d'évangéliser et
d'envoyer des missionnaires. Jean a écrit concernant la «ÿdernière heureÿ» dans 1ÿJean
2ÿ:18-27 (extraits cités ci-dessous)ÿ:
Petits enfants, c'est la dernière heure; et comme vous avez entendu dire que l'Antéchrist vient,
même maintenant, de nombreux antéchrists sont venus, par lesquels nous savons que c'est la
dernière heure…. Mais vous avez une onction du Saint…. Qui est menteur sinon celui qui nie que
Jésus soit le Christ ? Il est antéchrist…. Mais l'onction que vous avez reçue de Lui [Christ]
demeure en vous.
L'église est ointe pour la dernière heure. L'esprit de l'âge est antichrist ou anti-oint.
L'onction du Saint-Esprit est un thème récurrent dans cette première épître de Jean. Les
avertissements de l'apôtre concernant les derniers temps nous sont parvenus aujourd'hui.
Ils nous frappent avec une vérité presque effrayante sur notre époque. L'esprit de
l'antéchrist imprègne la pensée humaine et la société. Cela provoque un effondrement
moral. Les éléments hostiles font rage de plus en plus, comme les premiers instants
d'une tempête qui se prépare. C'est bien la dernière heure.
Dieu a Sa réponse, cependant—l'onction pour un dernier jour anti-oint.

Il ne laissera jamais le diable prendre le dessus. L'effusion du Saint-Esprit est Sa
provision spéciale pour la dernière heure.
Et il arrivera après que je répandrai mon Esprit sur toute chair à la venue du jour … avant de
grand et redoutable de l' Éternel.
—JOËL 2:28, 31
Tout le corps du Christ sur terre sera mobilisé et armé pour la dernière
assaut de l'ennemi. Le diable perdra encore. Satan est l'éternel perdant.
LES PROPHÉTIES BIBLIQUES SONT

HISTOIRE EN AVANCE
C'est le moment de la maturation pour la récolte finale. Le blé et l'ivraie remplissent le

champ. Satan peut voir que ses opportunités s'envolent – c'est maintenant ou jamais
pour lui. Par conséquent, la plus grande manifestation de méchanceté, d'anarchie et
la dégradation est à venir. Cependant, les croyants ont plus à penser qu'à la simple survie. Il y aura
probablement des persécutions, et nul doute que le sang coulera. Nos pensées, cependant, sont
tournées vers le triomphe et la conquête de Jésus. L'accumulation des forces ennemies est plus que
compensée par une mesure toujours croissante du Saint-Esprit.
Quand l'ennemi viendra comme un déluge, l'Esprit de l' Éternel élèvera contre lui une bannière.
— ISAÏE 59:19
La plus grande effusion, la plus grande onction de la puissance de Dieu jamais connue, vient sur
nous. Les réveils passés ne sembleront plus rien quand la Pentecôte déferlera sur toute l'église. Nous
en avons déjà un aperçu - la bataille des oints contre les anti-oints. Nous savons maintenant ce que
cela signifie dans :
Et ils l'ont vaincu à cause du sang de l'Agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et
ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à la mort.
—APOCALYPSE 12:11
Cette confrontation est entièrement décrite dans Apocalypse 12ÿ:ÿ9-10ÿ:
Ainsi fut chassé le grand dragon, ce serpent d'autrefois, appelé le Diable et Satan, qui séduit
toute la terre ; il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. Alors j'entendis
une voix forte dire dans le ciel: "Maintenant, le salut, et la force, et le royaume de notre Dieu, et
la puissance de son Christ sont venus, pour l'accusateur de nos frères, qui les accusait devant
notre Dieu jour et nuit, a été renversé. »
Les prophéties bibliques comme celles-ci ne sont pas modifiables. C'est de l'histoire écrite d'avance !
Quand le diable est là pour troubler le monde, Dieu troublera le diable.
Dieu fera ce qu'Il a dit qu'Il ferait, jusqu'au dernier « i » pointé.
Alléluia! Nous nous réjouissons ! Nous savons! L'avenir est réglé d'avance, et la dernière heure est
déterminée, avec sa conclusion très glorieuse. Nous entrons maintenant dans cette période !
Dans nos grandes campagnes d'évangélisation africaines, il y a de puissantes victoires sur les
pouvoirs sataniques et sur la sorcellerie. De gigantesques tas de matériel de sorcellerie sont amenés
devant la plate-forme et brûlés à la vue de la foule. Leurs propriétaires ont été délivrés des peurs et
des oppressions sataniques lorsqu'ils ont reçu Jésus comme leur Seigneur et Sauveur. J'ai souvent
pointé du doigt les flammes en disant : « C'est comme là où sera la dernière demeure du diable, dans
l'étang de feu ! Satan ne contrôle pas le feu de l'enfer—ces flammes sont son jugement. Lorsque ces
"œuvres du diable" sont réduites en cendres, alors nous voyons le vrai feu du Seigneur tomber sur
toute la foule. Il ne reste rien de l'ancien serpent.
L'anti-onction est un étrange feu de destruction et de mort. Mais la flamme

de la présence du Seigneur le dévorera, tout comme il a dévoré le feu profane de Nadab

et d'Abihu (Lév. 10:1-2). Après cela, une douce onction de paix coulera sur l'église, jusqu'à
ses pieds et les ourlets de sa robe.
Oublions les vieux combats parmi le peuple de Dieu sur des questions qui ne conduisent
pas au salut des hommes et des femmes. Notre ennemi n'est pas une autre dénomination
ou même le confessionnalisme. Notre ennemi est le diable, et les mensonges par lesquels
il trompe le monde – le mensonge que Dieu est mort, le mensonge que Dieu est indifférent,
et le mensonge que nous pouvons faire sans Jésus. « Ils l'ont vaincu à cause du sang de
l'Agneau » (Apoc. 12:11). Notez qu'il est au singulier ! Nous avons un ennemi : le diable.
Il y a une puissance qui s'oppose à lui : l'onction du Saint-Esprit.
CHAPITRE 3
ŒUVRE IMMORTEL
POUR LES MORTELS
Vision AVEC Une mission a besoin de vision. Esaïe et Jérémie avaient besoin du leur. Sans
AMAN , ils n'auraient jamais avancé avec audace. Être appelé par Dieu ne coûte rien, car
c'est Dieu qui appelle. Donner naissance à l'appel est une tout autre affaire. Un homme
abandonnerait bientôt s'il n'était pas appelé.
J'étais un missionnaire assidu au Lesotho, mais le rêve d'une Afrique lavée par le sang me
hantait. La vision est devenue plus persistante et plus vive. Vous devez comprendre que la
pression divine accompagne toujours la vision. Un désir dévorant m'a poussé à faire mes
premiers pas vers l'évangélisation de masse. Cependant, j'hésitais encore. Les membres de
mon conseil de mission ont désapprouvé. C'étaient des hommes bons et spirituels, mais ils
manquaient de vision. Karl Barth a noté que la foi n'est jamais identique à la piété. Le travail
missionnaire normal était l'approche fructueuse du salut de l'Afrique, croyaient-ils, et non
l'évangélisation de masse. Pourquoi ai-je pensé que je pouvais faire autrement ? Si c'était la
voie de Dieu, demandaient-ils, pourquoi les autres hommes ne le faisaient-ils pas ? Alors que
les missionnaires se contentaient de la tradition missionnaire, j'étais bouleversé. Avaient-ils
tort et avais-je raison ?
Je me sentais isolé. Au lieu de diminuer, la pression divine sur mon esprit s'est renforcée.
Ensuite, j'ai rencontré un groupe d'évangélistes pour la fraternité. Ils avaient tous une histoire
à raconter qui ressemblait à la mienne. Ils ont partagé une expérience commune de
découragement officiel. Ils avaient le feu brûlant de l'Esprit à l'intérieur, le défi de vastes
possibilités autour, mais la critique de l'extérieur. Au cours de ces affres de l'accouchement,
plusieurs fois dans l'agonie de l'esprit, j'ai dû passer des heures en prière pour garder mon
équilibre et ma paix. Combien de temps faudrait-il pour amener une Afrique lavée par le sang
sans campagnes d'évangélisation agressives ? Nous n'avons qu'une génération pour sauver
une génération. Chaque génération a besoin de régénération.
La pression a atteint un point critique. Un jour, je me suis enfermé dans une chambre
d'hôtel au Lesotho pour prier. J'étais déterminé à ne pas laisser partir Dieu jusqu'à ce que
j'aie une parole claire de sa part. J'ai hardiment exposé devant le Seigneur exactement ce
que je ressentais. Je lui ai dit que j'en avais marre de l'effort, contraint d'évangéliser, mais
retenu par les hommes. Était-ce vraiment sa volonté pour moi, ce constant mouvement de campagne ? Autre
les ouvriers ne semblaient pas croire que l'évangélisation de masse était une bonne ligne de
conduite. Je cherchais désespérément une réponse claire.
Ce jour-là, Dieu m'a rendu les choses absolument claires. Aussi franchement que j'avais parlé au
Seigneur, Il a répondu en réponse. Il a dit : « Si tu laisses tomber la vision que je t'ai donnée, je
devrai chercher un autre homme qui l'acceptera et fera ce que je veux.
Je me suis immédiatement repenti de mes hésitations. J'ai pris ma décision, pour toujours. Dieu
a alors commencé à me sourire et à me donner des encouragements divins. Depuis ce jour, je n'ai
pas regardé en arrière. J'ai appris à gérer les critiques et leurs critiques en laissant Dieu lui-même
devenir mon défenseur. J'ai décidé de laisser les fruits produits leur montrer que c'était le Seigneur
qui me conduisait. Par conséquent, je me suis concentré sur ce qu'il voulait que je fasse, pas sur ce
qu'ils voulaient que je fasse, et le ministère et le fruit ont grandi, étape par étape, dimension par
dimension, et parfois de manière assez spectaculaire.
« SAVOIR-FAIRE »
L'évangélisation est ma vocation. Il y a d'autres appels qui saisiront les hommes et les femmes -
apôtres, pasteurs, enseignants, prophètes, anciens, musiciens, organisateurs, intercesseurs et
ouvriers dans mille capacités différentes. Lorsque Dieu met sa main sur nous, il fait deux choses.
Premièrement, Il nous donne un ministère. Alors Il ouvre une porte au service. Chacun de nous
occupe une place unique et vitale dans son royaume.
Chaque croyant est individuellement ciselé, « habilement forgé dans les parties les plus basses de
la terre », comme le dit le Psaume 139:15. Certains sont loin d'être banals. Ils ne sont guère
susceptibles d'être accueillis avec une grande acclamation.
Une nouvelle vision peut être dérangeante, non seulement pour ceux qui la reçoivent mais aussi
pour ceux qui ne la reçoivent pas, surtout si elle met un homme sous les feux de la rampe. Il peut y
avoir du ressentiment, des critiques, voire de la jalousie. Parfois, les amis proches et les collègues
d'un homme ne peuvent pas croire que Dieu a lancé un appel dans son âme. Cependant, rien
n'explique le choix de Dieu, comme Paul le souligne à propos de Jacob.
Comme il est écrit : "J'ai aimé Jacob, mais j'ai haï Esaü".
—ROMAINS 9:13
Si Dieu appelle, la meilleure preuve est notre patience lorsque nous sommes mal jugés et
critiqués. L'homme qui sait que Dieu l'a appelé se reposera en Dieu et laissera ceux qui
désapprouvent ou se méprennent au Seigneur pour s'en occuper. « Humiliez-vous donc sous la
main puissante de Dieu, afin qu'il vous élève en son temps » (1 Pierre 5ÿ: 6).
Il faut faire attention à bien gérer les critiques. Parfois, à travers les yeux
des autres, vous voyez l'arrière de votre propre tête. Ce que les autres disent de nous est important, qu'ils
soient amis ou ennemis. Je loue le Seigneur pour ces hommes et ces femmes de choix vers lesquels il m'a
guidé, pour leur perspicacité et leur perspicacité. Je serais idiot de ne pas les écouter. Comme tout autre
ministre, les évangélistes ont besoin de conseils.
L'évangéliste ne peut pas être une loi pour lui-même. Il est membre du corps de Christ.
De mon terrible combat et de mes douleurs d'accouchement au Lesotho, le Seigneur m'a donné les idées et
le défi suivants pour l'église.
UNE PARABOLE DE
LA CHANSON DE DEBORAH
C'est vraiment incroyable de voir comment la Parole de Dieu peut nous élever et nous remuer. Un passage
du Livre des Juges (Juges 5:16-20) m'a donné de manière inattendue un véritable défi d'évangélisation.
D'une manière unique, le Seigneur l'a interprété, comme une parabole, dans mes pensées.
A l'époque des juges, Israël avait beaucoup de difficultés. Souvent, les gens étaient opprimés par les
envahisseurs. Dans Sa miséricorde, Dieu susciterait des leaders doués pour les unir et les aider à se
défendre. L'un de ces juges était Deborah, une prophétesse. À son époque, un roi cananéen, Jabin, envoya
ses hommes sous Sisera pour piller et tuer.
Deborah a été incitée par l'Esprit de Dieu à résister. Cependant, elle n'était pas Jeanne d'Arc et ne s'est
pas parée d'une armure pour se battre comme un homme. Deborah a utilisé ses pouvoirs de persuasion
pour inspirer les hommes d'Israël à rallier leurs tribus sous la direction de Barak.
Chaque tribu a reçu l'appel de Deborah à s'unir et à faire ce qu'elle ne pouvait pas faire seule : résister à
Sisera. Certains sont venus et d'autres ont refusé. Il est très intéressant de voir comment les différentes
tribus ont réagi. En fait, cette vieille histoire est comme un miroir dressé devant le visage de l'église
d'aujourd'hui.
DAN ET SES BOUTIQUES DE NAVIRE
Examinant attentivement Israël après leur victoire, Deborah a posé une question pénétrante sur la tribu de
Dan : « Et pourquoi Dan est-il resté sur des navires ? (Juges 5:17.) Les Danites étaient des marchands qui
dirigeaient une sorte de service maritime marchand pour Israël.
Ils ont apporté des marchandises des quatre coins de la terre. Puis, amarrés dans un port, les navires sont
devenus des boutiques, vendant directement de l'importateur au public.
Maintenant, voici comment je l'ai imaginé. Dan lui-même est à la caisse de sa boutique. Ll est
compter son argent avec une grande satisfaction. La journée a été formidable, les bénéfices bons.
Puis soudain, une perturbation sur le quai le distrait. Un messager, épuisé par la course, arrive
avec une dépêche pour Dan :
Cher Dan,
Jabin, le roi de Canaan, a envoyé Sisera et ravage Israël. Nous nous battons avec tout ce qui
est à notre disposition, mais nous avons besoin d'aide. Les tribus doivent toutes s'unir pour repousser
l'ennemi. Venez aider—MAINTENANT. Vos compagnons israélites saignent et meurent. Répond s'il
te plait. Venez tout de suite !
LES SALUTATIONS,
DEBORAH (JUGE D' ISRAËL)
Dan, l'homme d'affaires, était profondément ému. Il se leva d'un bond et regarda à l'intérieur
des terres, où il pensait que des hostilités étaient peut-être en cours. Il a peut-être entendu le
fracas des armes et les cris de ses frères mourants. Puis, tout aussi soudainement, il fut mû par
d'autres pensées. Des questions très inquiétantes le troublaient. Pourrait-il simplement laisser son
argent non compté ? S'il partait combattre, qu'adviendrait-il de ses navires et de ses magasins ?
Ne risquerait-il pas son entreprise florissante ? De plus, il y avait autre chose : les Cananéens
étaient ses clients. Il ne doit pas les déranger.
Doit-il rester neutre ? Et si ses navires coulaient alors qu'il les négligeait, s'enrôlant dans l'armée ?
Après de telles considérations, il a décidé. En hâte, il fourra une liasse d'argent dans les poches
du messager et dit : « Je veux certainement aider.
Malheureusement, je ne peux pas venir moi-même, mais voici ma contribution. Dites à Deborah
que je suis avec elle en esprit.
Merveilleux homme, de laisser une femme se battre ! Par conséquent, Dan a continué à
compter son argent pendant que ses frères se sont ralliés autour de l'étendard de Deborah et
Barak. Que d'autres meurent pour Israël - Dan devait vivre pour son entreprise. Il y avait Dan dans
son bateau - le bateau de l'intérêt personnel, de l'amour-propre et de la cupidité.
Qui Dan représente-t-il aujourd'hui ? C'est à chacun de nous de se poser la question.
Dan est le chrétien qui appartient à la famille de Dieu, sait quelles sont les revendications de Dieu
sur lui, entend l'appel de Dieu, mais n'y répond pas. Il reste dans son magasin de bateaux quand
Dieu veut qu'il «ÿcherche premièrement le royaume de Dieuÿ». La musique de la caisse qui tinte,
les applaudissements des inconvertis, ou l'opinion de la famille et des amis l'assourdissent à
l'appel du Dieu vivant.
À l'église, Dan chante «ÿle doux au revoir et au revoir sur le rivage doréÿ», mais son navire
l'atteindra-t-il ou pataugera-t-il simplement dans la mer de la vieÿ? Si vous pensez que de telles
situations ne pourraient pas exister, regardez simplement autour de vous. Voyez l'épave de vies
où les gens ont choisi les mauvaises priorités. Certaines des personnes les plus tristes ont été
celles qui avaient un œil sur la chance principale, qui n'ont pas gardé les yeux sur Dieu. Ils ont
perdu la vue. Les choses ont terriblement mal tourné à la fin. Le succès réduit en cendres—
la popularité s'est dégradée. Ils ont choisi les opportunités danites du magasin de bateaux. Ils ont
laissé les autres suivre Christ dans Son champ de moisson, ou champ de bataille, ou peut-être champ
de mission. Finalement, ils ont vu leur joie et leur contentement se transformer en tragédie. "La
moisson est passée, l'été est terminé, et nous ne sommes pas sauvés !" (Jér. 8:20).
FABRICANTS D'ARGENT — OU
D'HISTOIREÿ?
Le coureur avec la lettre de Deborah espérait une meilleure réponse alors qu'il atteignait Zabulon et
Nephtali. Il a découvert que les deux hommes travaillaient dans les champs sous le chaud soleil. Ils
attendaient tous les deux avec impatience la fin de la journée où ils pourraient retrouver la joie de
leurs femmes et de leurs enfants, mais ils se sont blottis autour du passeur pour entendre et réfléchir
à l'appel au service de Deborah. Que devraient-ils faire? Eh bien, il n'y avait qu'un seul choix : partir !
« Louez le Seigneur », criaient-ils, « que Dieu ait oint quelqu'un pour nous conduire. Maintenant,
mettons fin à ce harcèlement constant de Jabin et de ses bandits. Dieu merci pour Déborah ! Nous
la soutiendrons jusqu'au bout. Dites-lui que nous sommes en route. Comptez sur nous.
Zabulon et Naphtali ont échangé leurs serpes contre des lances. Les enfants étaient étreints, les
épouses en pleurs embrassées et les hommes s'éloignaient dans la poussière de la bataille. «
Zabulon est un peuple qui a compromis sa vie jusqu'à la mort, Nephtali aussi, sur les hauteurs du
champ de bataille » (Juges 5:18).
La guerre fut bientôt gagnée. Néanmoins, cela n'apporta aucune gloire à Dan. Déborah avait
conduit Israël, et une autre femme, Jaël, la femme d'Héber, a porté le fameux coup de grâce. Elle a
épinglé Sisera au sol dans sa propre tente avec une cheville dans la tête, mettant fin au déchaînement
de son armée cananéenne.
Deborah a ensuite fait la tournée de son juge et est arrivée au quai pour rendre visite à Dan. Elle
voulait lui poser une question cinglante : « Pourquoi Dan est-il resté sur les bateaux ? Dan resta
immobile, ses doigts tâtonnant nerveusement avec une pièce de monnaie. Il ne pouvait pas lever les
yeux pour faire face à cette femme de Dieu ointe par le Saint-Esprit. Sa question l'a hanté le reste de
sa vie. Cette question sera de nouveau entendue sur le trône de Dieu, lorsque Dan et nous tous
devrons rendre compte de nos vies. Dan regardera-t-il le Seigneur ? Ou aura-t-il trop honte, ne
sachant que répondre, baissant la tête dans la confusion ?
Zabulon et Naphtali n'avaient pas l'œil de Dan pour les affaires. Dan a fait de l'argent, mais
Zabulon et Naphtali ont marqué l'histoire. Ils se sont battus pour Israël et ont remporté la victoire
dans une bataille remarquable dont on parle encore environ trois mille ans plus tard. Ils ont tout
risqué, même la vie elle-même, en combattant dans les hauts lieux du terrain. Dan n'a rien jalonné. Il
n'a jamais pris de risques (mauvais pour les affaires). Quand Dan
mort, il était l'homme le plus riche, mais le plus misérable du pays, avec des lingots d'or
dans sa chambre empilés jusqu'au plafond, constamment à la vue pour qu'il puisse jubiler.
Dan vivait pour l'or. Puis un jour, alors que son âme quittait son corps, Dan s'est emparé
de son or. Il voulait l'emporter avec lui, mais l'ange de la mort l'a emporté en riant : "Tu as
fait ta pile, maintenant quelqu'un d'autre va la dépenser !"
L'appel de Dieu est encore entendu par les gens de Zabulon et de Nephtali aujourd'hui,
mais pas par le peuple Dan. Les églises sont composées des deux types. Les Dan sont
ceux qui considèrent leurs affaires plus importantes que l'œuvre de Dieu, leurs jardins
plus fructueux que les champs de récolte, leurs maisons plus précieuses que le paradis
pour les perdus et économiser de l'argent plus rapidement que sauver des âmes. "J'ai
épousé une femme, et c'est pourquoi je ne peux pas venir" (Luc 14:20). Zabulon a quitté
sa femme et a sauvé son royaume.
Demandez à n'importe quel pasteur, et il vous dira qui sont les Dan ou les personnages
de Zabulon et de Nephtali dans sa congrégation. « Ce sont toujours les mêmes personnes
qui répondent, donnent et travaillent », disent les pasteurs. "Si ce n'était pas pour eux,
cette église fermerait." Certains obéissent à l'appel de Dieu à tout prix, mais d'autres ne
risqueraient pas cinq sous pour Dieu. Zabulon et Nephtali « ont risqué leur vie jusqu'à la
mort sur les hauteurs du champ de bataille » pour Dieu et pour le royaume de Dieu.
Jésus a dit: «Celui qui perd sa vie à cause de moi la retrouvera» (Matthieu 10:39). Et
plus tard, « Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie » (Apoc. 2:10).
Il y a de la noblesse dans ce genre de persévérance, même dans la volonté de donner
tout ce que nous reconnaissons et honorons sur terre. Le Seigneur lui-même le reconnaîtra
formellement lorsqu'une couronne de vie scintillante sera placée sur la tête par la main de
Christ lui-même.
Du peuple Dan, Jésus a dit laconiquement : "Celui qui trouvera sa vie la perdra"
(Mat. 10:39).
CETTE FEMME!
Après la bataille vient la fête. Deborah la prophétesse et Barak le général ont chanté un
chant de victoire, nommant les tribus une par une. La chanson est pleine d'ironie. Après
Dan, Zabulon et Nephthali, ils nommèrent Ruben, à propos duquel il est écrit : « Les
divisions de Ruben ont de grandes recherches de cœur » (Juges 5:16).
Permettez-moi de continuer à dessiner ma simple image. Les Rubénites étaient des
types réfléchis, des gens de considération et de jugement. Ils étaient les instruits, les
bavards. Lorsque le répartiteur en sueur et poussiéreux tomba haletant au milieu d'eux en
s'étouffant, "Urgentÿ! Urgent! Un message de la juge Deborah », Reuben
prit rapidement la lettre. Immédiatement, il a convoqué une réunion d'urgence du Conseil des Sages.
Ensemble, ils ont accordé à la lettre de Deborah la même attention sérieuse qu'ils ont toujours
accordée à chaque problème. Le conseil s'est assis et a d'abord lu le procès-verbal de la dernière
réunion. Les membres réfléchissent à la situation. Ils étaient de vifs penseurs. Leurs perceptions leur
montrèrent bientôt que c'était trop important pour une décision irréfléchie, qui pourrait être regrettée
plus tard. Avec leur prudence habituelle, il fut décidé qu'ils dormiraient sur la question, et le conseil se
réunirait à nouveau le lendemain avec des esprits frais.
Ainsi, le lendemain, l'appel de Deborah a été soigneusement examiné sous tous les angles.
La conclusion unanime a été consignée dans le procès-verbal : il fallait agir !
Néanmoins, un plan devait être conçu avant qu'ils ne puissent se précipiter dans la bataille.
Une autre journée entière a été volontiers consacrée à ces questions très importantes. Le conseil
assurerait le succès de la bataille. Ce serait une armée de première classe.
La planification a pris du temps, mais, ont-ils estimé, il valait mieux qu'ils partent bien préparés.
Au cours de cette session, ils ont pris une pause-café et sont sortis pour se dégourdir les jambes,
se sentant très satisfaits de leur travail jusqu'à présent. En se promenant, les Rubénites ont entendu
un faible bruit de la lutte lointaine et ont vu la fumée des villages en feu dans le ciel. Un traînard est
apparu en titubant, saignant de ses blessures.
Heureusement, ils ont senti qu'ils travaillaient déjà sur un projet pour aider.
Pendant ce temps, la bataille faisait rage.
Une dernière difficulté les troublait encore. Le conseil se réunit de nouveau le lendemain et dut
enfin mettre la question à l'ordre du jour. Le problème était... Deborah !
Après tout, c'était une femme ! Comment pouvaient-ils considérer l'appel d'une simple femelle ?
Où étaient les raisons pour cela dans leurs Écritures ? Quand une femme avait-elle jamais pris la tête,
sauf pour conduire Adam dans le péché ? Deborah se tenait entre eux et l'action. Leur apprentissage
et leurs connaissances ne voyaient aucun moyen de leur permettre d'aller à son appel. L'action n'avait
pas de précédent. Une femme prenant autorité pour gouverner et juger ? Dieu pourrait-il bénir les
hommes qui suivent une femme au combat ? C'est vite devenu clair : leur devoir était de refuser d'y
aller. C'était une question de principe.
Est-ce que tout cela vous semble familier? Les gens d'aujourd'hui n'aiment souvent pas la façon
dont les choses sont faites. Ils n'aiment pas le leadership, ni la méthode, ni le timing, ni le personnel.
Parfois, des objections intellectuelles sont trouvées. « L'évangélisation – et toute notre éducation ? Ce
n'est pas l'âge de Paul et Pierre ! Sauveur d'âme ?
Revivalisme? C'était très bien pour les backwoodsmen, mais nous avons besoin d'une approche
différente. Pourtant, ces personnes ne trouvent jamais une méthode différente.
Certains ont un évangile de pains et de poissons. Jésus a dit : « Ne travaillez pas pour la nourriture
qui périt, mais pour la nourriture qui dure jusqu'à la vie éternelle, que le Fils de l'homme vous donnera
» (Jean 6ÿ:27).
D'autres sont plus soucieux de spiritualité et de qualité que d'arracher les hommes à la
damnation éternelle. Ils font de beaux discours et habillent l'estrade avec élégance, mais ils sont
absents en première ligne. Certains sont ultra-dévots, profondément préoccupés par l'œuvre de
l'Esprit en eux-mêmes ou dans leurs églises. Un évangéliste dérangerait et interromprait ce que
Dieu avait fait ces dernières années. Ils ne peuvent pas soutenir les évangélistes. Ils disent que
les évangélistes attirent l'attention et que des développements plus profonds sont entravés. Par
conséquent, les paroles pieuses coulent et aucun effort n'est fait. Des personnes précieuses
continuent de mourir dans leurs péchés, tout de même.
L'évangélisation - sauver des âmes - est une opération d'urgence, et pour un homme qui se noie,
il serait tout à fait indifférent qu'un homme ou une femme lui lance la bouée de sauvetage.
EN VACANCES
Quelle a été la réaction d'Asher ? La dépêche parvient à Asher entre les mains d'un envoyé anxieux
et épuisé. Sa réponse ? "Aser a continué au bord de la mer."
Asher était en vacances. « Je suis désolé, dit-il au messager qui s'effondre, j'ai besoin de ce repos.
Je ne pouvais pas interrompre mes vacances, n'est-ce pasÿ?ÿ»
Asher travaillait très dur dans son travail et n'avait pas le temps. Les devoirs d'église étaient
agréables pour ceux qui n'avaient rien d'autre à faire, mais il avait eu ses différents comptes à
régler après les heures de travail, et il se devait donc cette pause sans aucune interruption. Non, il
ne pouvait pas venir maintenant.
"Mais", a déclaré Asher, "je suis sûr que beaucoup d'autres viendront nous aider. Certaines
personnes sont faites pour ce genre de choses, vous savez. Deborah ira bien.
Asher s'assit sur sa chaise longue et but une longue gorgée de sa boisson fraîche. « Oui, dis-lui
que nous l'admirons. Elle est merveilleuse et nous sommes convaincus que nous pouvons laisser
l'affaire entre ses mains compétentes. Dieu ne lui fera pas défaut. Nous prierons et nous croirons
pour la victoire. Expliquez ma situation difficile, que je dois rester ici sur la plage pendant un certain
temps, ou je ne serais pas bon pour gérer mon entreprise.
La philosophie d'Asher ? Dépendez des autres pour faire ce que vous ne ferez pas vous-même.
Les fils d'Aser disent : « Quelqu'un viendra, et le travail sera fait. J'aime passer mes week-ends où
je peux m'éloigner de tout. J'ai un endroit calme et isolé qui m'est réservé, et ce serait idiot de ne
pas y aller. Pour certains, tout ce qu'ils ont prévu, tout ce qui surgit, ou toute autre demande, mais
celle de Dieu, a leur attention immédiate. Ils ne peuvent pas faire tout cela et sauver des âmes.
C'est empiler sur le travail. Ils ont parfois besoin d'un peu de détente et il faut s'occuper de certaines
choses. Les engagements passent avant tout. Ils vous aideront, éventuellement, quand ils seront
"libres" et n'auront rien d'autre à faire et se sentiront à la hauteur.
Eh bien, j'ai visualisé que Dan arrivait à sa fin tragique. J'entends que Reuben a laissé tomber
mort, parlant toujours. Il a laissé tomber Deborah, mais le croque-mort a été le dernier à le laisser tomber.
Quant à Asher, il est devenu en surpoids et avait une pression artérielle élevée en raison d'un manque
d'exercice. Asher n'a jamais fait d'accident vasculaire cérébral - a eu un accident vasculaire cérébral - et est
décédé. Il a perdu la vie en la sauvant.

C'est la parabole de l'histoire de Deborah. Cela reste une question solennelle à considérer dans nos
propres vies aujourd'hui. Jésus a utilisé l'humour lorsqu'il a parlé d'un chameau passant par le chas d'une
aiguille alors qu'il avertissait les riches de la difficulté qu'ils auraient à entrer dans le royaume de Dieu. Les
gens font des excuses, comme les exemples scandaleux que Christ a utilisés dans la parabole du festin de
noces. L'un a décliné l'invitation parce qu'il avait épousé une femme. Un autre avait acheté des terres, et un
autre encore avait acheté des bœufs. Ils ont eu leurs plaisirs pendant un certain temps, puis ont perdu la
couronne pour toujours.
Certains membres de notre propre équipe d'évangélisation ont déjà reçu cette couronne. Un terrible
accident s'est produit en 1985. Nous étions allés au Zaïre, et une glorieuse victoire de l'évangile avait amené
des milliers de personnes dans le royaume de Dieu dans la ville de Lubumbashi. Pas moins de quatre-vingt
mille remplissaient le stade. Des multitudes d'autres ont été atteintes grâce à des émissions de radio et de
télévision nationales en direct.
Après la campagne, nos camions retournaient en Zambie. De l'autre côté de la frontière, un chauffeur
inconnu buvait. Il a viré son camion-citerne vers notre convoi, entrant en collision avec l'un de nos camions
de l'évangile. Il y a eu une explosion et deux de nos techniciens, Horst Kosanke et Milton Kasselman, sont
morts dans l'incendie.
Le reste de l'équipe est resté impuissant, priant et pleurant.
Nous étions affligés et choqués. Puis, un esprit de détermination a triomphé. Le travail ne serait pas arrêté,
pas même par la mort et la tragédie. "Dieu enterre ses ouvriers, mais son œuvre continue."
Cependant, certains ont eu une autre réaction. À la maison, les critiques ont commencé à porter des
jugements négatifs. "Il doit y avoir du péché dans l'équipe", ont-ils murmuré. « Arrêtez le travail. Arrêtez le
ministère. Arrêtez toute l'opération. J'étais émerveillé. S'il y avait du péché dans le camp, Dieu n'aurait pas
besoin de tuer deux braves hommes pour me le faire savoir ! Ces doigts pointés de l'accusation étaient
comme les consolateurs de Job, qui essayaient de prouver que ses misères étaient un jugement de Dieu.
Ces gens étaient des Danites casaniers, assis dans leurs fauteuils à bascule derrière les caisses de leurs
magasins de bateaux. Ils ont distribué des conseils sans frais pour eux-mêmes. Comme les Rubénites, « ils
avaient de grandes recherches de cœur » depuis les confins de leurs confortables fauteuils.
À tous ceux-là, nous disons que beaucoup sont prêts à donner leur vie pour Jésus dans Son œuvre. Plus
d'un missionnaire a donné sa vie pour l'Afrique. Il y a des dangers évidents, comme ceux rencontrés par Horst
et Milton, mais ces frères étaient prêts à tout risquer. D'autres ne risqueront pas cinq cents, encore moins leur
vie. Les membres de notre équipe vivent étroitement avec Jésus, jour après jour. Nous sommes sur un vrai
champ de bataille avec
Satan, qui voudrait nous détruire. « Le sang des martyrs est la semence de l'Église »,
écrivait Tertullien il y a dix-huit cents ans, et ses paroles ont toute l'histoire derrière elles
comme preuve aujourd'hui.
Mourir dans l'œuvre de Christ peut être le but de la vie de quelqu'un. Christ est glorifié,
que les gens soient gagnés pour lui par nos morts ou par nos vies. C'est la même chose.
Je propose ceci comme mon défi personnel à tous ceux qui lisent ce livre : soyez un
Zabulon ou un Nephtali, et rejoignez les soldats sur le champ de bataille ! Le Seigneur est
avec nous. Notre capitaine n'a jamais perdu une bataille. Il est temps d'envisager d'autres
questions que le confort matériel. Commencez à travailler pour ce qui ne périt pas.
Bâtir le royaume éternel de Dieu signifie que des mains mortelles font quelque chose
qui sera immortel. Ce qui est de la foi en Dieu ne peut jamais mourir.
Lévi quitta aussitôt son bureau de perception des impôts, les pêcheurs de Béthesda
suivirent immédiatement Jésus, et ces gens vivent dans nos mémoires à ce jour. Maintenant,
l'appel est pour nous. Jésus dit : "Suivez-moi !"
CHAPITRE 4
GASPING POUR
L'ÉVANGILEÿ!
SELON LES STATISTIQUES, si dix mille personnes vivent autour d'une église, quatre
d'entre elles meurent chaque semaine. Ce n'est donc guère satisfaisant si un seul est sauvé
chaque mois, voire chaque semaine.
Le besoin de l'Evangile est si évident, pourtant le diable invente des astuces pour cacher
l'évidence. Satan a d'abord essayé d'empêcher la naissance du Sauveur. En commençant par le
meurtre d'Abel, il a lancé des attaques contre tous les ancêtres humains du Christ et a finalement
massacré les innocents à Bethléem. Ses politiques de meurtre et de génocide ayant échoué, sa
seule autre alternative était d'empêcher la prédication de l'Evangile.
Au début, le diable n'utilisait que la persécution et les faux évangiles, mais au fil des siècles, il a
construit un arsenal considérable d'armes plus sournoises. Un type d'arme subtile qu'il déploie est
de donner aux croyants d'autres priorités. Satan ne se soucie pas de la force avec laquelle nous
travaillons pour notre église, tant que cela nous empêche de répandre le mal que la puissance de
l'Evangile apporte sur son royaume du mal.
Fais attention! Nous pouvons nous spécialiser en doctrine, en fraternité, en prospérité ou même
en cultivant notre propre âme d'une manière qui n'a aucun rapport avec la prédication de l'Évangile
à toutes les créatures. Ne soyons pas dupes. Nous sommes dans la duperie quand les bonnes
activités évincent les travaux les plus urgents.
Saviez-vous que nous pouvons même concevoir des interprétations des Écritures qui «ÿnous
libèrent du crochetÿ» et apaisent nos consciences quant au salut des perdusÿ? La prière elle-même,
bien que si vitale, ne doit pas se substituer à l'évangélisation. Si nous organisons des rassemblements
de prière, ils devraient être liés à un effort d'évangélisation direct.
Les besoins du monde sont suffisamment vastes pour que tout le monde puisse les voir, et il
faudrait un livre pour les décrire tous. Si quelque chose peut aider les malheurs du monde, la liste
des têtes de l'Évangile. Prêcher l'Evangile, c'est délier, tandis que retenir l'Evangile, c'est lier. Ne
pas prêcher l'Evangile signifie que nous cachons le médicament au patient !
Beaucoup de gens ont perdu espoir. Ils ont vu les limites de la science,
la technologie, la médecine, la politique et l'éducation. Cyniquement, ils se tournent vers les

opiacés pour oublier. Drogues, boissons, n'importe quoi, même le mysticisme religieux. L'idée
que l'homme n'a que l'homme pour l'aider est effrayante. Le mal pousse deux têtes pour chaque
personne que nous coupons. Ce monstre à tête d'hydre a besoin du poignard de la croix du Christ
plongé dans son cœur.
Chaque sphère de la vie crie pour l'Evangile, comme un poisson haletant sur la berge pour de
l'eau. Personnellement, socialement, globalement, religieusement, le seul espoir pour nous est
dans l'Evangile.
L'EVANGILE EST LE SEUL

NOUVELLE FORCE DISPONIBLE
Ésaïe a observé : « Toute la tête est malade, et tout le cœur défaille » (Ésaïe 1ÿ:ÿ5).
Parfois, notre corps se guérit, mais très souvent, des médicaments sont nécessaires.
Ces médicaments renforcent les pouvoirs de guérison naturels du corps. La maladie peut venir à
bout des défenses de l'organisme, et parfois une aide extérieure est alors nécessaire. Quand il
s'agit de salut, cependant, il n'y a pas d'autre source pour l'homme que la puissance surnaturelle
de l'Evangile. Notre tâche est de mettre ce remède sur la table.
Il n'y a aucun argument contre le merveilleux pouvoir de guérison de l'Evangile, simplement parce
que certaines personnes ne l'accepteront pas. On ne peut jamais imposer une cure à quelqu'un,
pas même par la menace, si le patient se résout à ne pas la prendre. La personne mourra
simplement, à moins que Dieu dans Sa miséricorde n'intervienne.
L'histoire d'Israël prouve que lorsque les Juifs étaient fidèles à leur foi centrale, ils s'en
sortaient bien. Cependant, lorsqu'ils ont remis leur cœur à d'autres, à de nouvelles religions, à
des païens et à des superpuissances, le désastre s'en est suivi automatiquement. La vie spirituelle
d'Israël décidait s'ils prospéraient ou s'ils étaient pillés.
Traiter la foi en Dieu comme une question secondaire, ou simplement comme une question
secondaire controversée, est fatal. Nous sommes ce que nous croyons. Toute activité est régie
par la foi. Si nous ne réalisons pas cela, alors nous ne savons rien de la nature humaine. Dieu
est la seule question qui compte finalement. Il est impossible d'exagérer l'urgence de l'Evangile !
ASSURANCE INCENDIE?
Maintenant, je veux vous parler du plus grand besoin. On ne peut pas prêcher l'Evangile comme
un simple bienfait social. L'Evangile a à voir avec Dieu, et Dieu a à voir avec l'éternité. Si vous
voulez considérer les avantages ici et maintenant, ils sont évidents. Pour
pour commencer, rien ne s'additionne sans Dieu. La vie n'a pas de sens, comme le disent de
nombreux athées aujourd'hui. C'est la réponse cynique typique des incroyants, qui n'ont aucun
espoir, parce qu'ils sont en dehors de Christ.
La plupart d'entre nous, cependant, réalisent que Dieu nous confronte à l'éternité. Notre
destin est lié à notre réponse à l'Evangile. "Êtes-vous sauvé ou perdu?" C'est la question au-
dessus de toutes les questions. La déclaration de l'Évangile est «ÿJésus sauveÿ». Il sauve de la
colère, du jugement, de l'enfer, de la servitude, du diable et des ténèbres. Il nous sauve de
mourir dans nos péchés.
Certains méprisent en plaisantant l'Evangile comme une "assurance incendie". Néanmoins,
pensez-y un instant. Qu'y a-t-il de si absurde dans l'assurance incendie ? Seul un propriétaire
insensé n'est pas assuré. Les gens assurent leurs maisons et pourtant n'assurent pas leur avenir
éternel. Pourtant, nous savons que le salut offre bien plus. Qui d'autre offre une telle assurance
que Jésus ?
POURQUOI L'HUMANITÉ SOUFFRE
Lorsque je suis interviewé par la presse, l'une des questions les plus fréquentes qu'on me pose
est pourquoi Dieu permet tant de souffrances dans le monde. J'ai souvent réfléchi à cette
question moi-même, non pas pour les raisons que certains journalistes blasés se posent, mais
parce que je souffre vraiment quand je vois d'autres souffrir. Alors pourquoi Dieu permet-il la
souffrance ? Vous pourriez tout aussi bien demander au secrétaire américain aux Transports
pourquoi il autorise les accidents sur les autoroutes. Nul doute qu'il s'opposerait à votre
accusation et signalerait le code de la route. "Chaque fois qu'une loi est enfreinte, un accident et
des souffrances peuvent survenir", répondait-il.
Les gens souffrent principalement pour une raison : ils ignorent le livre de règles de Dieu, la
Bible, et tout va mal. Notre Créateur sait exactement comment Il nous a créés et ce qui nous
nuira. Par conséquent, d'un cœur bienveillant et protecteur, Il dit : « Vous ne devez pas » Les «
… pas
vous ne devez pas » ne sont instructions
des édits
deconçus
manipulation
pour gâcher
du fabricant.
notre plaisir,
Dieu sait
maissagement
plutôt lesque
notre psyché est incapable de gérer le péché. En réalité, il est écrasé et tourmenté par les
méfaits. Il est toujours sage de lire le mode d'emploi avant d'utiliser un nouvel appareil. Les gens
s'inquiètent de casser un nouveau lecteur de DVD ou un nouvel ordinateur, mais étrangement,
ils n'ont pas peur de détruire leurs propres esprits et âmes avec le poison du péché. La nécessité
de prêcher l'Evangile est impérative.
LE SENS DE LA CROIX
L'Evangile est-il un appel à devenir disciple ? Cette question est souvent débattue. Une chose
est sûre : Jésus ne demande à personne de prendre sa croix tant qu'il n'a pas trouvé le salut et
la force à sa croix. Nous ne sommes pas sauvés en nous reniant et en portant notre propre
croix. Nous sommes sauvés par le pouvoir rédempteur de la mort expiatoire de Jésus-Christ.
Bien sûr, nous espérons que beaucoup deviendront des disciples et prendront leur croix, mais
ils doivent d'abord s'agenouiller à sa croix.
Cette croix de Jésus se compose de deux poutres, une verticale et une horizontale.
Ces bois croisés sont des symboles jumeaux de la misère humaine et du salut de Dieu.
Le faisceau horizontal est comme un tiret (–), le signe même utilisé pour un moins. C'est toute
l'histoire humaine. Nous sommes nés avec un moins, un déficit, un vide. Le péché a détruit
quelque chose, mais les gens sont complètement perdus pour savoir ce que c'est. Ils parlent
de leur recherche de la vérité, mais ils ne savent même pas ce qu'ils entendent par vérité. Ils
sont comme Ponce Pilate qui, debout devant Jésus, a failli tomber sur la Vérité en demandant :
« Qu'est-ce que la vérité ? C'est la perspective négative de l'homme.
Alors Jésus est venu, et sur une colline à l'extérieur de Jérusalem, une poutre verticale a été
élevée qui traversait notre signe moins. Jésus s'est accroché à ce montant, et Il a transformé
notre moins (–) en un plus (+). Les Romains pensaient que la croix n'était qu'un instrument
d'exécution, mais c'était le signe plus de Dieu pour l'humanité à l'esprit négatif.
En effet, jetez un deuxième coup d'œil à la croix et c'est encore plus qu'un plus, c'est un
signe de multiplication (x). « Je suis venu pour qu'ils aient la vie, et qu'ils l'aient en abondance
» (Jean 10ÿ:10, italiques ajoutés). L'apôtre Pierre pouvait écrire : « Que la grâce et la paix
soient multipliées » (1 Pierre 1ÿ:ÿ2, italiques ajoutés).
L'abondance est au cœur même de l'Évangile.
C'est pourquoi nous devons prêcher ce glorieux Evangile. Pensez aux nombreux revirements
provoqués par le Sauveur. Jésus-Christ transforme la perte en gain, le manque en abondance,
le négatif en positif, les ténèbres en lumière, la haine en amour, l'esclavage en liberté, l'échec
en succès, la maladie en santé, la faiblesse en force, le mal en justice, et bien plus encore.
Dieu soit loué! Quel Evangile !
Rien dans toutes les connaissances humaines ne peut rivaliser avec cette splendeur
éblouissante. Le plus grand travail sur terre est de prêcher la Bonne Nouvelle, et le plus grand
besoin dans le monde est le besoin de l'Evangile.
Dans une ville britannique où j'ai prêché, quelqu'un m'a dit que certains entrepreneurs
avaient construit une mosquée et, comme c'est la coutume, revenaient six mois plus tard pour
corriger les défauts qui auraient pu se développer. Une porte collait, et ils ont donc envoyé un
ouvrier pour régler le problème. Cependant, le chef musulman a refusé la réparation, expliquant
que si la porte était comme ça, c'était la volonté d'Allah et devait rester
comme c'était.
Jésus ne laisse rien coller et mal. Si cela doit changer, il peut changer
cela, et Il le fera. Sa volonté n'est jamais défectueuse. Le but de l'Evangile est de changer tout un monde
qui est faux. Alléluia!
LA PLANÈTE PRODIGUE
Je ne peux penser à aucun sujet qui accentue la nécessité de proclamer l'Evangile que celui de la vie
éternelle. Certes, d'autres religions existent. Cependant, quiconque les examine saura qu'ils sont totalement
vides de toute promesse de l'évangile. Les cultes de l'esprit de l'Orient n'offrent que des avantages
passagers, même s'ils fonctionnent. Pourtant, l'Evangile a plus qu'un simple équilibre mental en vue. Les
efforts que les cultes insistent pour atteindre l'harmonie avec la nature ne valent pas la peine.
Jésus n'est pas venu nous donner des sentiments religieux ou nous suggérer un système de pouvoir
mental. Il est venu pour nous sauver, pas pour expliquer comment nos «ressources intérieures» peuvent
être exploitées pour nous sauver nous-mêmes. Jésus n'était pas un enseignant de méditation
transcendantale, ni de quiétisme, ni de stoïcisme. Il était et est avant tout un Sauveur !
Quant aux autres religions, laquelle d'entre elles offre maintenant la vie éternelle ? Certains ne
promettent que la fin de l'existence. Les enseignements du « Karma » imaginent la vie comme une telle
misère que l'oblitération est la seule issue ! Ensuite, il y a la promesse paradisiaque, qui consiste en un
plaisir sensuel sans fin. Cela ressemble plus à l'enfer qu'au paradis pour moi.
La merveille suprême de l'Evangile est sa réalisation actuelle de la vie - la vie de

une telle qualité qu'elle ne peut pas et ne se fanera pas à travers l'éternité.
Jésus a dit à Marthe : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, il vivra.
Et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Croyez-vous cela ? (Jean 11:25-26).
C'est l'évangile le plus élevé possible ! Il est logiquement impossible de la surpasser, et cette vie est
disponible pour nous maintenant. Urgent? Le monde est à bout de souffle pour l'Evangile comme un
poisson hors de l'eau. La vie éternelle est le don le plus précieux, et c'est le message numéro un, ainsi que
la raison numéro un, pour prêcher l'Évangile.
Ce monde actuel a désespérément besoin de l'Evangile ! Pourquoi Dieu a-t-il créé le monde de toute
façon ? C'était pour de bon, car il est amour. Il l'a rempli du plus pur des plaisirs qu'aucun homme ne
pourrait épuiser, même s'il vivait éternellement. Tous les goûts et délices imaginables, pour tous les sens
que nous possédons, provenaient du cœur aimant de Dieu pour ses enfants.
Quand nous suivons le chemin de Dieu, tout est à nous. Lorsque nous lui résistons, nous résistons à
sa propre préoccupation pour nous. Nous gâchons Ses plans pour nous bénir, et le bonheur est détruit. Nous
en sommes aujourd'hui au stade où nous excellons dans la destruction - des graffitis sur les
murs à la famine massive en passant par le nettoyage ethnique et la menace d'effacement total.
Nous faisons la guerre, nous haïssons, nous foulons aux pieds la belle terre et souillons tout ce
qu'il nous donne. La plupart de cette destruction vient du mal absolu ou de la cupidité égoïste.
Fondamentalement, cela vient de notre détournement de Dieu. La plupart des maux de l'homme
sont d'origine humaine. L'Evangile renverse ces processus fatals et nous ramène à faire sa
volonté, qui est toujours pour le bien de nous tous. Dieu aime sa planète prodigue, et si nous
revenons, nous jouirons de l'accueil du Père et « commencerons à être joyeux ».
JE L'AI VU ARRIVER!
Dieu bénit certaines parties du monde avec l'Evangile. Le résultat est le salut : péchés
pardonnés, harmonie raciale, crimes guéris, biens volés restitués par camion, mariages
restaurés, familles réunies, hommes méchants convertis en saints, dépendances meurtrières
guéries et guérisons miraculeuses.
L'Evangile est la force la plus élévatrice sur terre. Je l'ai personnellement prouvé.
Plusieurs fois au cours de nos campagnes d'évangélisation en Afrique, la police rapporte que
la criminalité a chuté de façon spectaculaire parce que la vie des gens a changé. Je n'oublierai
jamais comment, au cours d'une campagne d'évangélisation, de nombreux gros objets - des
réfrigérateurs volés et d'autres meubles de maison - ont été apportés sur le terrain de prédication
par des personnes repenties qui voulaient nettoyer leurs maisons des biens volés. La police a
dû venir transporter le tout dans plusieurs camions ! De plus, cette scène glorieuse s'est répétée
dans de nombreux autres pays.
L'Evangile n'a pas été donné pour nous niveler tous au plus petit dénominateur commun,
mais pour créer de nouvelles créatures et donner à tous la dignité des fils de Dieu ! Des
hommes qui n'étaient autrefois rien sont récupérés et marchent comme des princes.
Alléluia! Quelle raison de prêcher l'Evangile ! Pourrait-il y avoir quelque chose de plus excitant,
aventureux ou intéressant? Quoi d'autre vaut l'effort de la vie?
Le salut de ce monde ? Eh bien, Jésus n'a pas pensé que c'était une perte de temps de
sortir de Sa voie pour guérir les malades et nourrir les multitudes. Il a invité la persécution pour
avoir guéri l'homme au bras atrophié. À partir de ce moment-là, il a marché avec une mise à
prix sur sa tête. Néanmoins, cet homme comptait pour Jésus, et son bras devait être restauré,
quoi qu'il arrive (Matthieu 12ÿ:10-13).
Les gens qui croient en l'Evangile croient aussi aux gens et à la satisfaction de leurs besoins
physiques. Moins nous croyons en Dieu, moins nous apprécions l'humanité. L'athéisme a
engendré Adolf Hitler et Joseph Staline et de nombreux dirigeants despotiques modernes, qui
n'ont aucune pensée pour la vie humaine. Prêcher l'Evangile fait partie du plan de Dieu pour
nous ramener, pour ainsi dire, en Eden.
Imaginons l'impossible : que la science et la politique puissent nous ramener dans le jardin
d'Eden. Cela durerait-il longtemps, ou notre agitation le réduirait-il une fois de plus à la ruine ? Il
n'y a qu'une seule raison pour laquelle nous désirons l'Eden, et bien que beaucoup ne s'en
rendent pas compte, c'est parce que l'humanité aspire à nouveau à ces conditions dans lesquelles
la voix de Dieu a été entendue dans le Jardin d'Eden. Aucun manoir ne conviendrait à une mariée
sans son époux ! Aucun paradis terrestre ne nous conviendrait sans la présence de Dieu.
Certains ecclésiastiques disent que « l'homme est un animal social », comme si l'instinct
grégaire était tout ce qu'on pouvait mentionner à propos de cette merveilleuse création qu'est
l'homme. Nous sommes plus qu'un troupeau – chacun de nous est fait pour Dieu et à son image,
et rien d'autre qu'une relation avec lui ne nous satisfera jamais.
Parfois, lorsque la musique inspirée nous touche, nous ressentons l'infini.
La musique ne fait que le signaler, cependant. La musique fait écho à une grandeur lointaine
qu'elle ne peut combler. Cette infinité est Dieu lui-même, et ce que la musique ne fait que
suggérer nous est donné lorsque nous recevons le salut par Jésus-Christ et que nous
commençons à l'adorer.
Dieu est notre habitat naturel. En Lui nous vivons, bougeons et avons notre être. Jusqu'à ce
que nous Le trouvions, comme nous le faisons lorsque nous obéissons à l'Evangile, nous
sommes enfermés. Partout, les hommes se cognent la tête contre les barreaux de leur propre
matérialisme et de leur incrédulité. Leur argent même devient leur prison. La profondeur appelle
à la profondeur, et la hauteur à la hauteur, dans nos âmes. Notre art, notre poésie, nos œuvres
de beauté sont les expressions de créatures emprisonnées qui se souviennent des gloires de
l'air libre et des montagnes. Bien que bonnes en elles-mêmes, ces expressions restent de
simples reflets de la réalité jusqu'à ce qu'une âme vienne au salut. Jésus est la réalité derrière
tout ce que nous voyons ou faisons. L'Evangile nous libère de l'esclavage, nous permettant
d'entrer dans notre véritable élément.
Quelqu'un a dit un jour : « Les chrétiens sont heureux à leur façon. A leur manière ? De quelle
manière les incroyants sont-ils heureux ? En aucun cas, je pense. Les chrétiens sont heureux à
la manière de Dieu, la manière initialement prévue. La scène divine est la seule scène. Dehors
se trouvent les déserts du désert et les horizons où l'aube ne se lève jamais, où les impies ne
seront jamais heureux d'aucune façon. Les incroyants devront extraire ce qu'ils pourront de la
terre sèche du ressentiment, du doute et de la haine. Mais l'Esprit et l'épouse disent : « Viens !
… Quiconque le désire, qu'il puise gratuitement l'eau de la vie » (Apoc. 22:17). Un mode de vie
est prêché dans l'Evangile qui mène toujours vers le jour parfait. C'est une autre raison de la
nécessité de prêcher l'Evangile. Pourrait-il y avoir une plus grande urgence ?
DEUXIÈME PARTIE
L'INCENDIAIRE
GOSPEL
CHAPITRE 5
DIEUX
NOUVELLE ELISHAS
LA GRANDE COMMISSION DU CHRIST n'est pas un bout de papier soufflé à nos

pieds il y a des siècles. C'est Jésus, debout au milieu de son église pour toujours,
disant…: « Va, je suis toujours avec toi.
Supposons que Jésus vous l'ait dit personnellement—en feriez-vous plus attention ?
Imaginez simplement que vous avez eu une vision du Seigneur dans votre église, comme
Jean l'a vécu à Patmos. Supposons que Jésus parlait à tout le monde en disant : « Allez
… miracles
par tout le monde et prêchez l'évangile à toute créature et voici les accompagneront
qui ceux
qui auront cru » (Marc 16ÿ:15, 17). Qu'est-ce que tu ferais? Souhaitez-vous continuer à
vivre avec une attitude business as usualÿ? Ou continueriez-vous de toute urgence à
témoigner pour Christ ?
LA GRANDE COMMISSION
À CHAQUE GÉNÉRATION
Si quelqu'un se demande si la Grande Commission est pertinente aujourd'hui, autant

demander si le labour et la récolte sont pertinents, ou si sortir du lit l'est !
Pertinent n'est pas le mot. La tâche est urgente. C'est censé être notre existence. Un
chrétien est un témoin. Le terme «chrétien» s'est développé parce qu'il identifiait facilement
les croyants - c'étaient les gens qui parlaient toujours de Christ. L'affaire du chrétien n'est
pas l'affairement mais le témoignage. Le témoignage est le commerce du peuple du
royaume de Dieu.
Les commandements écrits de Christ dans les Écritures sont tout aussi immédiats et
impératifs que s'il nous avait parlé personnellement dans une vision. La Grande
Commission est « notre bébé », et notre travail dans cette tâche n'est pas facultatif. Le
Seigneur ne demande pas : « Voudriez-vous m'aider ? J'aimerais t'inviter." Il dit:
Tu ne m'as pas choisi, mais je t'ai choisi et je t'ai désigné pour que tu ailles porter
du fruit et que ton fruit demeure.
— JEAN 15:16
Dans ce verset, Jésus ne parlait pas de l'élection au salut, mais plutôt de l'élection au service.
Nous ne servons pas à notre discrétion. La Grande Commission est comme un brouillon d'appel, pas
une suggestion à notre considération. "Allez par tout le monde et prêchez l'Evangile à toute créature."
Nous y allons parce qu'on nous ordonne d'y aller. En fait, le commandement de Christ est bien plus
que cela. Jésus fait de nous des témoins. Il change notre nature par Son Esprit en nous. Il ne nous a
pas dit : « Témoin ! Il a dit : « Soyez témoins ! C'était un mot créatif. Dieu a dit : « Que la lumière soit
», et la lumière a fait irruption sur nous. Il nous a choisis puis a fait de nous des porteurs de lumière.
« Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres » (Eph.
2:10). Ces bonnes œuvres doivent montrer « l'extrême richesse de sa grâce » (v. 7).
Si nous ne montrons pas au monde les richesses de sa grâce, cela serait étranger à notre nouvelle
nature en Christ. Ce que le Saint-Esprit a planté en nous, c'est l'Esprit de témoignage. Mais nous
pouvons nous relâcher et laisser la lumière en nous s'éteindre par négligence. Les branches stériles
sont purgées par Dieu.
Maintenant, nous avons une merveilleuse garantie : quand nous allons comme il l'ordonne, il va
avec nous. L'évangélisation et le témoignage sont le moyen d'être sûr qu'il est avec vous ! Supposons
que nous ne nous conformions pas – est-il toujours avec nous ? Eh bien, une chose est sûre. L'onction
de l'Esprit ne vient qu'avec l'obéissance. L'onction et la Grande Commission vont de pair. C'est ce que
je veux vous inspirer à réaliser maintenant.
MANDAT TRANSFÉRÉ
Il y a une parole du Seigneur pour nous aujourd'hui. Sa voix m'est venue d'un coin de la Bible pas
toujours remarqué.
Alors l' Éternel lui dit [Élie] : « Va, retourne sur ton chemin vers le désert de Damas ; et
quand tu arriveras, oins Hazaël comme roi de Syrie. Tu oindras aussi Jéhu, fils de Nimshi,
pour roi sur Israël. Et Elisée, fils de Shaphat d'Abel Meholah, tu l'oindras comme prophète à
ta place.
—1 ROIS 19:15–16
Trois hommes devaient être oints : Hazaël, Jéhu et Élisée. C'est simple et pas très remarquable.
Cependant, ce qui s'est réellement passé est une autre affaire. Ce grand prophète Élie n'a pas réussi
à exécuter les deux tiers du commandement de Dieu. Il n'a jamais oint Hazaël ou Jéhu. En fait, nous
ne lisons pas non plus qu'il a effectivement oint Elisée, mais Elie est allé le trouver. Lorsque son
manteau reposa sur Elisée, Elisée reçut une « double portion » de l'esprit d'Elie. C'est le
le même Esprit qui avait oint Élie puis a oint Élisée pour accomplir la même commission. Plus
tard, c'est Élisée qui a oint Hazaël et Jéhu.
Alors maintenant, nous voyons un fait très important - la commission d'Elie, ainsi que son
pouvoir, étant transférés à Elisée. Elisée a reçu le revêtement d'Elie, mais cette onction devait
accomplir la tâche d'Elie. La commission et l'autorité de Dieu sont restées quand Élie est
parti, tombant sur Élisée. Le mandat était transférable.
C'est un principe divin. L'appel de Dieu et sa puissance sont transférables. La Grande
Commission et les promesses qui l'accompagnaient ont fait des disciples ce qu'ils sont
finalement devenus. La même commission et les mêmes promesses nous ont été transmises
afin que nous puissions faire et être ce que les premiers disciples ont fait et étaient. Nous
sommes les héritiers des apôtres !
Mais la commission de Christ pour nous est bien plus importante que celle d'Elie
commission, et l'onction promise est encore plus grande. Relisez-le :
Allez donc, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du
Père et du Fils et du Saint-Esprit, leur apprenant à observer tout ce que je vous ai
commandé ; et voici, je suis toujours avec vous, même jusqu'à la fin des temps. Amen.
— MATTHIEU 28:19–20
Notez que la commission comprend "même jusqu'à la fin de l'âge". Cela implique
maintenant, demain et au-delà. Cela signifie que si Jésus apparaissait et nous parlait
aujourd'hui, Il dirait exactement la même chose. Il n'a jamais changé.
Les gens veulent savoir ce que le Seigneur dit à l'église. Il a, sans aucun doute, beaucoup
de choses à dire, tout comme Il l'a fait dans les "Lettres de Jésus" dans le Livre de
l'Apocalypse, chapitres 2 et 3. Mais si nous ne sommes pas occupés à faire ce qu'Il nous a
déjà dit de faire, Il n'aura qu'une chose à dire : "Allez-y !" Alors, « écoutez ce que l'Esprit dit
aux églises ». Pourquoi attendre une autre lettre alors que vous n'avez pas encore ouvert la
première ?
Jésus n'a plus rien à nous dire jusqu'à ce que Ses ordres permanents soient exécutés.
Beaucoup attendent que Dieu parle, mais seulement s'Il dit ce qu'ils veulent qu'Il dise. Ils
attendent et attendent que Dieu leur donne une nouvelle direction. Mais comment savent-ils
qu'Il a une nouvelle direction pour eux ? Ou qu'Il a une grande nouvelle révélation ?
Ou qu'Il leur donnera des instructions radicales ? La parole de Dieu que j'ai est qu'il veut
l'ancienne direction - une église témoin, avec l'évangélisation dans et à travers les églises.
Permettez-moi de l'expliquer aussi clairement que possibleÿ: jusqu'à ce que cette commande
majeure soit mise en œuvre, tout le reste n'a pas d'importanceÿ!
Nous devrions avoir une attitude humble et prier pour que le manteau des anciens hommes
et femmes de Dieu repose sur nous. Il n'y aurait pas d'église sans la libération de la puissance
de réveil de Dieu à travers eux. Beaucoup d'entre eux étaient de vrais Elie. Ils ont accepté la
Grande Commission et sont devenus les luminaires les plus brillants de Dieu. Jean avait le
parole la plus actuelle du Seigneur lorsqu'il a dit :
Je ne vous écris pas de nouveau commandement, mais un ancien commandement que vous
avez depuis le début.
—1 JEAN 2:7
Jésus ne continue pas à publier de nouveaux édits, comme certains gouvernements le font aujourd'hui.
Ce qu'il a dit une fois, il l'a dit une fois, une fois pour toutes. Sa Parole est toujours Sa volonté !
« Car je suis l' Éternel, je ne change pas » (Mal. 3:6).
Quelle que soit la "nouvelle chose" qu'Il dit est déjà dans Sa Parole. Il n'y a pas de secrets
cachés pour les saints supérieurs. Son ordre est simplement "Allez !"
Un automobiliste qui attendait à un feu de circulation était inattentif lorsque le feu est passé
du rouge au vert. Un conducteur irritable derrière lui a sauté de son véhicule et a crié : « Ce feu
dit « go » ! Attendez-vous la confirmation personnelle du secrétaire aux transportsÿ?ÿ» Nous
avons aussi un feu vert de Dieu.
Allons-y!
AUCUN ACCIDENT
Nous ne lisons pas qu'Élie ait jamais demandé à Élisée d'oindre Hazaël et Jéhu.
Bien qu'il ait hérité de la commission d'Elie, Dieu a dû le dire personnellement à Elisée. Même si
nous sommes liés à des générations du peuple de Dieu avant nous, la Grande Commission
nous est transférée par le Seigneur Lui-même. Jésus continue de pointer vers la Grande
Commission originale, mais Il nous donne des conseils personnels et spécifiques quant à notre
rôle dans ce grand plan. Dieu opère toujours avec des originaux. Son mandat est direct et non
par tradition. Nous ne sommes pas des copies de copies mais des originaux de l' original, Jésus-
Christ.
« Comment prêcheront-ils s'ils ne sont pas envoyés ? (Rom. 10:15). Le Saint-Esprit nous
dirige. Il est l'Esprit de témoignage—le témoignage est Son but. La Grande Commission est liée
au Saint-Esprit. Lorsque Christ nous baptise dans l'Esprit, Il met entre nos mains Ses instructions
pour apporter l'Evangile au monde entier.
Tout vient du Maître lui-même, non pas d'une manière générale, mais d'une manière
individuelle. Jésus seul est le baptiseur, et nous lui plaisons quand nous nous engageons dans
l'œuvre qu'il nous envoie faire. Christ s'est réservé la tâche de nous baptiser, en tant qu'individus,
dans le Saint-Esprit. Nous n'allons pas vers les hommes pour leur pouvoir. Chacun peut obtenir
son propre baptême du Saint-Esprit directement du Seigneur. Nous ne sommes pas appelés par
la volonté des hommes, mais plutôt par la volonté de Dieu. Paul commence sept de ses épîtres
avec cette emphase. Avec l'appel vient le pouvoir, l'habilitation.
Nous pouvons imposer les mains aux gens pour qu'ils reçoivent le baptême du Saint-Esprit, tout
comme les apôtres l'ont fait. Mais Jésus seul baptise. Jésus a dit : « Je… t'ai établi [établi,
» (Jeanordonné]
15ÿ:16).
Si l'onction devait être transférée de main en main depuis le jour de la Pentecôte, ou si elle
ne pouvait être transmise que par les premiers apôtres, l'église serait depuis longtemps devenue
l'une des causes perdues de l'histoire. Mais nous pouvons avoir de l'huile fraîche du Seigneur.
Les vierges sages ne partageaient pas et ne pouvaient pas partager leur huile (Matthieu
25ÿ:8-9). Chacun de nous doit avoir sa propre huile, directement de Jésus.
LE FORFAIT
La Grande Commission aux disciples est transférée à chacun de nous aujourd'hui individuellement,
et elle vient avec l'onction individuelle du Saint-Esprit. La commande et la puissance forment un tout.
Jésus a dit à ses disciples de rester à Jérusalem jusqu'à ce qu'ils soient dotés de puissance (Luc
24:49), afin qu'ils puissent alors être des témoins dans le monde entier. Séparez la commission de
l'habilitation, et vous avez soit un pouvoir sans but, soit un but sans pouvoir. Les outils électriques
viennent avec le travail. Allez-y à mains nues et vous ferez peu de progrès.
UN AVEC LES APÔTRES
J'ai attendu avec une grande joie d'écrire le prochain passage. Si vous comprenez cela, vous ne
serez plus jamais le même ! J'ai commencé par expliquer ce qu'Elie avait placé sur Elisée. Avez-vous
réalisé que la Bible dit que la même dotation est venue sur Jean-Baptiste ? Nous lisons qu'il est venu
« dans l'esprit et la puissance d'Elie » (Luc 1:17). Ce qui a fait d'Élie un grand prophète, et ce qui a
fait d'Élisée un grand prophète, c'est aussi ce qui a fait de Jean-Baptiste un grand prophète. Jésus a
appelé Jean le plus grand "né de femmes".
Mais ce n'était pas la fin de l'affaire. Le même Esprit qui était sur Elie a fait des apôtres ce qu'ils
étaient. Pourtant, tout ne s'est pas arrêté là. Le même Saint-Esprit reposa sur les martyrs et les
confesseurs, ainsi que sur ceux qui suivirent. A-t-il maintenant disparu ? Non, la vérité palpitante est
que l'Esprit qui les a fait un avec Élie nous fait un avec eux tous. Il est toujours là et nous sommes
inclus dans sa compagnie. L'Esprit d'Elie et d'Elisée, de Jean, des apôtres et de l'église primitive n'a
jamais disparu. Il a été parmi les hommes depuis, génération après génération. Et ce même Saint-
Esprit est maintenant notre héritage. Nous sommes nés pour appartenir à sa compagnie.
Nous sommes dans l'équipe de réveil de Dieu, aux côtés de Whitfield, Wesley, Evans, Wigglesworth,
Price et Jeffreys. Nous partageons la plate-forme, main dans la main avec tous les oints de Dieu. Nous –
oui, nous – venons dans le Saint-Esprit, l'Esprit et la puissance d'Elie. Ce qui appartenait aux grands
hommes de Dieu dans le passé est à nous, et ce qui est à nous était autrefois à eux. Le Saint-Esprit est
l'Esprit des prophètes, répandu sur toute chair aujourd'hui.
Ces croyants étaient tous des Élie, et nous sommes maintenant tous leurs Élisée. Ce qu'ils ont fait,
nous le ferons. Jésus a dit : « D'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leurs travaux » (Jean 4ÿ:38).
Nous nous identifions à eux tous. Ils nous ont apporté la flamme de la Pentecôte directement du Cénacle à
Jérusalem, et maintenant nous la portons plus loin. Ce qui les a inspirés nous inspire : le même Évangile,
le même Livre, le même amour, le même Christ et la même croix du Calvaire, et le même Saint-Esprit.
Les hommes des renaissances historiques sont décédés. Tous sont partis sauf le personnage principal,
Jésus-Christ. Celui qui a rencontré Saul sur le chemin de Damas et Pierre en Galilée—Il est ici ! Il est avec
nous ! Il est toujours en train de baptiser dans le Saint-Esprit.
Souvent avec la même onction, les mêmes persécutions viendront. La Grande Commission, l'onction et
l'opposition vont toutes ensemble. Comme toujours, les disciples de Jésus seront diffamés et moqués par
les sages de ce monde. Ils vous considéreront, en tant que croyant, comme déconnecté si vous ne les
suivez pas dans leur incrédulité et dans leur soi-disant science du rationalisme biblique. Ceux qui acceptent
ce rationalisme commencent par une croyance non miraculeuse, puis prennent les ciseaux aux Écritures
pour l'adapter.
Si nous partageons l'œuvre de Christ, nous partageons sa souffrance. Mais « si nous persévérons,
nous régnerons aussi avec lui » (2 Tim. 2ÿ:12). Si nous sommes ridiculisés pour notre foi en Dieu, nous
régnerons par notre foi en Dieu. Quand les gens disent de vous les mêmes choses qu'ils disaient du peuple
de Dieu dans le passé, réjouissez-vous de vous être identifié à eux ! Lorsque vous êtes traité de la manière
dont les croyants du Nouveau Testament ont été traités, cela prouve que vous appartenez à cette glorieuse
compagnie du Nouveau Testament.
Lorsque vous effectuez la même commission qu'eux, avec la même autorité, vous aurez également les
mêmes ennemis. Chaque fois que le diable vous traite comme son ennemi, réjouissez-vous ! Il vous offre
le plus grand respect et le meilleur compliment possible. Il vous classe parmi ceux qu'il détestait dans le
passé, les serviteurs bien-aimés du Dieu Très-Haut.
LA PROPHÉTIE DE DAVID LIVINGSTONE
En 1986, nous avons eu une de nos grandes campagnes d'évangélisation à Blantyre, au Malawi, dans l'Est
Afrique. Blantyre porte le nom de la ville d'Écosse où est né le grand missionnaire David
Livingstone. Livingstone avait implanté une mission chrétienne dans la région et avait fondé
une ville qui compte aujourd'hui trois cent mille habitants, ce qui en fait aujourd'hui la plus
grande ville du Malawi. Permettez-moi de citer son journal :
Nous sommes comme des voix qui crient dans le désert ; nous préparons la voie à un avenir glorieux.
Les futurs missionnaires seront récompensés par des conversions pour chaque sermon. Nous sommes
leurs pionniers et leurs aides.
Qu'ils n'oublient pas les veilleurs de la nuit, nous qui travaillions quand tout était sombre et
qu'aucun signe de réussite dans la voie de la conversion ne égayait nos chemins. Ils auront sans doute
plus de lumière que nous ; mais nous pouvons servir notre Maître avec ferveur et proclamer l'Evangile
comme ils le feront.
Livingstone est mort en 1873. Nous y étions donc plus de cent ans plus tard. Qu'en est-il de
la parole prophétique de Livingstone ? Était-ce simplement un vœu pieux ?
Je me réjouis de vous dire ce que nous avons vu. La graine semée il y a si longtemps fleurit
maintenant en moisson. Par exemple, nous avons nous-mêmes vu 150 000 personnes réunies
en une seule réunion. Le peuple du Malawi a entendu le même Dieu que celui de Livingstone,
le même Sauveur que celui de Paul, le même évangile que celui de Pierre. Nous y sommes
restés seize jours, et des dizaines de milliers de personnes ont répondu au message de
Livingstone alors que nous le prêchions pour lui et pour Jésus. Elle a retenti dans tout le pays.
Le Saint-Esprit a parlé à mon cœur et a dit : « Tu marches sur les larmes des générations
précédentes.
Soudain, j'ai tout vu. En Dieu, nous sommes liés à un seul et puissant mouvement
évangélique comprenant ses ouvriers d'autrefois et d'aujourd'hui. Nous sommes tous un
ensemble - nous appartenons à leur équipe - ils appartiennent à notre campagne
d'évangélisation. Nous récoltons avec joie là où ils ont semé des larmes devant nous. Nous
n'avons pas eu cette récolte parce que nous étions supérieurs à ces précieux hommes et
femmes qui nous ont précédés, mais seulement parce que la saison des récoltes était arrivée. Jésus a dit :
Celui qui moissonne reçoit un salaire et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et
celui qui moissonne se réjouissent ensemble…. Je t'ai envoyé moissonner ce pour quoi tu n'as pas travaillé;
d'autres ont travaillé, et vous êtes entré dans leurs travaux.
— JEAN 4:36-38
C'est le temps des récoltes, croyez-le ! Les multitudes du monde se sont multipliées.
L'opportunité est vaste, passionnante. Et nous, vous, nous tous, sommes les privilégiés choisis
pour faire la récolte. Savoir que tant de choses avaient déjà été faites, bien avant notre arrivée
sur la scène, devrait nous garder humbles dans les moments de succès.
Nous ne devons pas décevoir les semeurs. Une grande tâche nous a été confiée. Nous leur
devons de mettre la faucille ou, mieux encore, d'utiliser une moissonneuse-batteuse !
Les Elijahs, les Pauls, les Justin Martyrs et les Livingstones, ils comptaient tous
sur nous pour l'avenir. Ils s'attendaient à ce que nous profitions de tous leurs travaux. Nous ne
pouvons pas être fiers, seulement privilégiés !
UNE RENCONTRE REMARQUABLE
En 1961, à vingt et un ans, j'ai terminé mes études bibliques au Royaume-Uni. Je pouvais maintenant
rentrer chez moi dans le nord de l'Allemagne. L'itinéraire m'a fait passer par Londres. Mon train ne
devait pas partir avant le soir, j'ai donc eu le temps de faire du tourisme. J'ai juste marché comme
mes pieds m'ont pris, sans plan, et j'ai erré d'une manière ou d'une autre au sud de la Tamise dans
les agréables avenues de Clapham.
Puis, à un certain coin, derrière une haute clôture en bois, j'ai vu un nom sur une plaque de porte,
"George Jeffreys". Je venais de lire un livre de cet évangéliste et je pouvais à peine imaginer que
j'étais tombé sur la maison même où ce même homme pouvait se trouver. George Jeffreys est sorti
du renouveau gallois et, avec son frère Stephen et d'autres membres de la famille Jeffreys, avait
présenté publiquement le message du plein évangile au peuple britannique. Son travail a secoué
des villes et des dizaines de milliers de personnes ont été témoins de puissants miracles. Avidement,
je me suis aventuré à travers la porte, j'ai remonté le chemin et j'ai sonné à la porte. Une dame est
apparue et j'ai demandé : « Est-ce la maison de George Jeffreys, que Dieu a utilisé si puissamment ?
À mon grand plaisir, elle a affirmé que oui. J'ai demandé, avec espoir : « Pourrais-je s'il vous plaît
voir M. Jeffreys ? La réponse fut ferme : "Non, ce n'est pas possible".
Mais ensuite, cette voix galloise profonde et musicale qui aurait tenu des milliers de personnes
fascinées par son autorité, a parlé de l'intérieur: "Laissez-le entrer." Ravi, je suis entré, et il était là.
Il avait soixante-douze ans mais m'apparaissait comme un homme de quatre-vingt-dix ans.
"Qu'est-ce que tu veux?" étaient ses mots pour moi. Je me suis présenté, puis nous avons parlé
de l'œuvre de Dieu. Soudain, le grand homme tomba à genoux, m'attirant avec lui, et commença à
me bénir. La puissance du Saint-Esprit est entrée dans cette pièce. L'onction a commencé à couler
et, comme l'huile d'Aaron, elle a semblé couler sur ma tête et « descendre sur le bord de mes
vêtements » (Ps. 133:2), pour ainsi dire.
J'ai quitté cette maison hébété. Quatre semaines plus tard, George Jeffreys est décédé. J'avais
été amené à le voir juste avant sa mort. Mais je savais que j'avais retenu quelque chose de cet
ancien évangéliste du Saint-Esprit. Le Seigneur, j'en suis sûr, avait arrangé cette réunion. Sinon,
comment aurait-il été possible pour moi de tomber sur cette seule maison dans une ville de dix
millions d'habitants, alors que George Jeffreys n'était même pas dans ma tête ? Quoi que cette
expérience ait fait pour moi, une chose que je peux revendiquer. Voir cet homme de Dieu m'a fait
comprendre que nous construisons sur
les gens qui nous ont précédés. La cité de Dieu est bâtie sur le fondement des apôtres.
On peut l'assimiler à une course de relais. Un homme court avec une matraque, un autre
l'attrape et court, puis un autre et un autre, tous participent à la course et à la victoire. Si l'un
laisse tomber le témoin, ou même court un peu mal, les efforts de tous les autres sont gâchés et
toute l'équipe est perdante.
Dans le livre des Hébreux, nous lisons au sujet de la «ÿnuée de témoinsÿ» - les saints de
Dieu. Ils regardent les remparts de la gloire, nous acclamant. Nous courons pour eux. Nous
devons faire un peu plus qu'eux, pas un peu moins. C'est le dernier tour avant la venue de Jésus.
Nous ne pouvons pas nous reposer sur leurs lauriers. La grande ligne d'arrivée est en vue. Voyez-
vous, maintenant, ce que signifie l'Ecriture suivante?
Et cet évangile du royaume sera prêché dans le monde entier comme un témoignage à
toutes les nations, et alors la fin viendra.
— MATTHIEU 4:14
Quel est le thème de l'heure, ou le slogan d'aujourd'hui ? Pas notre thème, remarquez, mais
le thème de Dieu. C'est « L'évangélisation par le feu », qui est en soi une initiative de réveil. C'est
l'évangélisation par les dons, la puissance et la manifestation du Saint-Esprit ; La Pentecôte est
un réveil !
Trouvez-vous difficile de gagner des âmes pour Jésus et avez-vous donc cessé d'essayer ?
Eh bien, ce problème devrait être le premier à votre ordre du jourÿ! Qu'est-ce qui est en premier
sur l'agenda de votre église, ou sur l'agenda de votre conférence, sur votre agenda personnelÿ?
Est-ce une résolution que rien ne peut être fait parce que les temps sont difficiles ? Dieu a une
voie pour vous, par Son Esprit.
Le Dr David HC Read écrit à propos d'un jeune ministre dans un quartier difficile de New York,
qui a confié ses malheurs au sujet des difficultés à un policier local. L'officier a essayé de lui
remonter le moral en disant: "Le fait est, révérend, ce n'est pas le genre de quartier pour une
église chrétienne." Ces mots le réveillèrent. Qu'est-ce qu'une église chrétienne est censée faire
d'autre, pensa-t-il, si ce n'est opérer là où le besoin est le plus grand ?
Les sceptiques aiment être intelligents. Ils analysent la situation et pointent les impossibilités
avec un langage impressionnant. Ils « prouvent » qu'il n'y a rien à faire, en utilisant des mots
comme pluralisme, hédonisme, insularisme et narcissisme, essayant de montrer, avec des
termes ronflants, que la situation est sans espoir. La façon dont ils parlent, on pourrait penser
que Dieu n'a rien pris en considération.
Les sceptiques ont tort. C'est le temps de récolte de Dieu. Quelque chose peut être fait.
Dieu s'est préparé à tout — « Ni par la force ni par la puissance, mais par mon Esprit, dit l' Éternel
des armées » (Zacharie 4:6). C'est sur cela que nous devons compter, non pas la télévision, la
radio, l'argent ou l'éducation, aussi nécessaires que soient ces choses, mais
sur la puissance miraculeuse de Jésus.

Nous n'avons qu'une génération pour atteindre cette génération. L'évangile originel
mandat est impossible sans le pouvoir d'origine.
La stratégie parfaite de Dieu est complète. Il vous a inclus dedans, et Il m'a inclus dedans. Nous
sommes tissés et empêtrés dans Ses plans qui ne peuvent pas échouer. Si nous savons cela, alors quoi
qu'il arrive, nous serons capables de le faire !
CHAPITRE 6
L'INCOMPARABLE
UN MESSAGE
N'ARGUEZ PAS , BRILLEZÿ! VOUS ne pouvez pas conquérir les ténèbres en vous disputant avec
elles. Il suffit d'allumer la lumière. L'Evangile est puissance, puissance pour la lumière. Prêchez-le.
Ensuite, vous êtes branché et la lumière s'allume.
Les lignes électriques de Dieu tirent leur courant du Calvaire, de la Résurrection et de Son trône.
… prouvé.
"L'évangile de Christ est la puissance de Dieu", a écrit l'apôtre Paul dans
Le monde
Romains
à son
1:16.
époque
Il savait.
n'aurait
Il l'a pas
pu être pire. C'était cruel, corrompu et cynique. Pourtant, l'Evangile l'a changé, et il peut faire de même
aujourd'hui.
COMMENT LAISSER LA PUISSANCE DE L'ÉVANGILE

LÂCHE SUR LE MONDE
Un prédicateur m'a dit qu'il voulait un transformateur pour réduire l'attrait émotionnel de l'Évangile, pour
faire passer le message de haute tension à basse tension. Mais convertir les pécheurs exige la pleine
puissance de l'évangile. Prêchez pour condamner et convertir.
Votre travail n'est pas de divertir, de faire sourire les gens et de rentrer chez vous en vous sentant bien.
Le salut n'est pas un sirop apaisant. Sauvez les âmes, ne les caressez pasÿ! Le bonheur souriant suivra.
Lisez à propos de Philippe l'évangéliste rencontrant l'eunuque éthiopien (Actes 8). L'Éthiopien « avait
la charge de tout le trésor [de la reine] ». C'était un homme d'affaires qui n'avait pas le temps de bavarder.
Philip n'a pas pris la peine de demander quels étaient ses besoins; il savait exactement quels étaient ses
besoins – l'eunuque avait besoin de Christ. Le salut est le besoin de tout le monde, et donc Philippe lui a
immédiatement « prêché Jésus » (Actes 8:35).
Jésus est le début et la fin de chaque sermon évangélique, l'Alpha et l'Oméga de tout témoignage.
Nous ne sommes pas des marchands de doctrine. Nous ne sommes pas des pousseurs de religion.
Nous ne sommes pas des passionnés. Nous sommes témoins du Christ. Il est le message.
Qu'est-ce que Jésus a prêché? Il a prêché sur lui-même. Sur la route d'Emmaüs, se promenant avec
Cléopas et un ami, Il leur expliqua, parcourant le
Ecritures, "les choses qui le concernent" (Luc 24:27). Tout son enseignement remonte à lui-même.
Prenons un cas, par exemple. Après avoir quitté Nazareth et commencé son merveilleux ministère,
l'Évangile de Luc nous dit que Jésus revint un jour et entra dans la synagogue. Pendant vingt ans, il
avait fréquenté fidèlement cette même synagogue chaque semaine. La coutume était de permettre
aux hommes connus de lire les Écritures et peut-être de les commenter par la suite.
Naturellement, lorsque Jésus était de nouveau présent à la synagogue, il a été invité à le faire.
Le message de l'Evangile se trouve dans l'Ancien Testament. En effet, l'Ancien Testament

est plein de l'Evangile. Luc nous dit que Jésus a lu Ésaïe 61ÿ:1-2.
L'Esprit de l' Éternel est sur moi, parce qu'il m'a oint pour prêcher l'évangile aux pauvres; Il M'a
envoyé pour guérir les cœurs brisés, pour proclamer la liberté aux captifs et le recouvrement de
la vue aux aveugles, pour remettre en liberté ceux qui sont opprimés. proclamer l'année de grâce
de l' Éternel.
—LUC 4:18–19
Personne dans la synagogue n'aurait trop pensé à cela. Ils connaissaient les mots par cœur, et
ces mots étaient déjà lus depuis huit cents ans. Le rouleau de l'Écriture a été rendu. Le chef de la
synagogue l'a pris avec beaucoup de respect, l'a embrassé et l'a rangé - pour être oublié jusqu'à la
semaine prochaine. Mais, soudain, ce parchemin sembla devenir un bâton de dynamite. Jésus leur a
dit que la prophétie le concernait. Cela a rapidement réveillé la congrégation somnolente. Il y a sept
déclarations distinctes dans ce verset, et elles s'appliquent toutes à Lui ainsi qu'au présent.
"Aujourd'hui," osa-t-il annoncer, "cette Ecriture s'accomplit à vos oreilles"

(Luc 4:21). Ainsi, Il s'est déclaré être l'Oint, le Christ, Celui qui accomplira tous ces exploits promis.
L'ANNÉE ACCEPTABLE
Les six premières déclarations peuvent être résumées dans la dernière, "pour proclamer l'année
agréable de l' Éternel". Cette « année acceptable » est en fait l'année du Jubilé.
Le mot « Jubilé » est un mot hébreu. Le concept était l'idée de Dieu. Le Jubilé a été institué pour
donner à chacun un congé d'un an, pour libérer tous les esclaves et pour annuler toutes les dettes.
Malheureusement, il semble que la trompette du Jubilé n'ait jamais été soufflée. La nation n'avait
jamais eu d'année sabbatique, et c'était un échec que Dieu lui reprochait. Le Seigneur aurait été ravi
d'une telle joie – le style de Dieu est de promouvoir le bonheur. Même si le pays n'a pas célébré le
Jubilé
année, Dieu voulait l'avoir. Son Jubilé serait bien plus grand que celui de Moïse, comme nous
verra. Le Jubilé de Moïse est décrit dans Lévitique 25ÿ:9-17ÿ:
Tu feras sonner la trompette du Jubilé le dixième jour du septième

mois et vous
… consacrerez la cinquantième année, et proclamerez la liberté dans tous
la terre à tous ses habitants. Ce sera un Jubilé pour vous…. Tu n'opprimeras personne
une autre … car je suis l' Éternel , votre Dieu.
Proclamez la liberté ! Ne prêchez pas pour les effets, pour l'affichage de la chaire, ou pour charmer,
exciter ou effrayer les gens. Ne prêchez pas pour les calmer. Vous pouvez prêcher pour tous
sortes d'effets, mais Jésus a simplement annoncé la liberté. Ce jour-là dans la synagogue,
Il a proclamé le début du Jubilé ! Il leur a montré ce qu'est un vrai Jubilé
serait—délivrance! Ce serait un Jubilé, non seulement pour Israël, mais pour le
le monde entier. Ce serait un Jubilé pour des gens comme les étrangers qu'il a mentionnés
— Naaman, le lépreux syrien et la veuve de Sarepta.
La congrégation de la synagogue s'est émerveillée de ce nouvel enseignement. Ils ne pouvaient pas
imaginez le berger d'Israël avec des moutons étrangers et se sont perdus dans ce
paysage inconnu des perspectives du Christ pour le monde entier. Le monde Il
aimé était trop grand pour eux. Leurs peurs se sont réveillées et leurs passions meurtrières
ont été enflammés, des sentiments qui ne sont jamais loin de la surface des émotions de l'homme.
Le sermon de Jésus produisit certainement une réponse—les membres de la congrégation
tenté de le jeter dans un précipice !
Pourtant, son message était merveilleux - liberté, délivrance, guérison et non
dettes! Mais quelle que soit la réaction, Jésus a prêché son évangile. Nous aussi.
La dette à cette époque était tragique. Les pères et leurs familles sont devenus esclaves et
ne pourra jamais se libérer. Seul le Jubilé pouvait les libérer. Les débiteurs pourraient aller
domicile. Si quelqu'un n'est pas rentré chez lui, c'était de sa faute. La loi disait : "Allez !" Quelconque
esclave, après le Jubilé, était esclave par son propre choix.
Jésus-Christ a proclamé le Jubilé pour tout le genre humain. Tout ça
Israël connaissait les Jubilés et n'était plus qu'une image médiocre du véritable Jubilé de
le royaume de Dieu. Des vies libéréesÿ; les dettes des péchés effacées ; délivrance pour l'esprit,
l'âme et le corps. Il n'y a pas d'esclaves en sueur dans ce royaume. Pas d'entraves.
Personne n'est motivé par le diable. Alléluia! Quel Jubilé ! Esaïe le décrit :
… pour leur donner la beauté pour la cendre, l'huile de joie pour le deuil, le vêtement de louange pour
l'esprit de lourdeur…. Ils reconstruiront les vieilles ruines, ils relèveront les anciennes
désolations, et ils répareront les villes ruinées La joie … manger les richesses des Gentils….
éternelle sera pour eux … ne plus être qualifié de Forsaken…. Le salut arrive
… et ils les appelleront le peuple saint, les rachetés de l' Éternel.
— ISAÏE 61–62
À Nazareth, le Seigneur a transformé ces anciennes Écritures en une proclamation royale de

une nouvelle dispense. Il a annoncé une amnistie pour tous les prisonniers du diable. « Il a emmené
la captivité en captivité » (Eph. 4:8).
"Le péché n'aura pas de pouvoir sur vous", explique Paul dans Romains 6:14, car "lorsque la
plénitude des temps fut venue, Dieu envoya son Fils, né d'une femme, né sous la loi, pour racheter
ceux qui étaient sous la loi, afin que nous recevions l'adoption comme fils » (Gal. 4:4-5).
LE JUBILÉ C'EST MAINTENANT
C'est "l'année agréable du Seigneur". La haute technologie n'a pas rendu la délivrance inutile. Dans
chaque nation, les esclaves abondent - esclaves de toutes les habitudes méprisables, esclaves de
la peur, esclaves du doute, esclaves de la dépression. Le diable ne laisse jamais personne sortir en
liberté conditionnelle. Partout, les gens sont enclins à l'échec, au péché, moralement défectueux,
spirituellement liés. Comment ridicule. La trompette du Jubilé a déjà sonné. Les esclaves ont été
libérés.
Prêchez-le ! Les gens l'ont oublié. Ils ont oublié que Christ est venu.
Ce n'est pas l'ère pré-chrétienne. Nous n'attendons pas que Christ vienne conquérir. La guerre est
finie. La liberté est à nous. Jésus a ouvert le royaume de la liberté et a fait retentir la trompette de
l'émancipation lorsqu'il a crié sur la croix : « Tout est accompli !
Les gens qui devraient en savoir plus appellent cela l'ère "post-chrétienne". Comme si l'œuvre
de Christ n'était que pour un âge passé ! Ce n'est certainement pas vrai. Christ a ouvert les portes
de la prison pour toujours, pas seulement pour une certaine période dans le passé. L'œuvre de
Jésus ne peut être épuisée ou annulée. C'est la plus grande force rédemptrice à l'œuvre sur terre
aujourd'hui. Jamais plus les portes des prisons ne pourront être verrouillées sur des êtres humains.
Quand Jésus ouvre une porte, personne ne peut la fermer. « Si le Fils vous affranchit, vous serez
vraiment libres » (Jean 8ÿ:36). Alors pourquoi des millions de personnes languissent-elles inutilement
dans le camp de concentration du diable ? Aujourd'hui est le jour du pardon. Le Conquérant s'est
écrasé à travers les portes ; le soulagement est arrivé.
L'artiste d'évasion le plus célèbre de tous était Houdini, un notable du show business.
La police l'enfermerait dans une cellule et, alors qu'ils s'éloignaient, il les suivrait - déjà libéré en
quelques secondes. Sauf une fois. Une demi-heure s'est écoulée et Houdini fulminait toujours sur la
serrure. Puis un policier est venu et a simplement poussé la porte. La porte n'avait jamais été
verrouillée ! Houdini a été dupé en essayant de déverrouiller une porte qui avait déjà été déverrouillée.
Le Christ a traversé le château du désespoir géant. Il a les clefs de la mort et de l'enfer, et Il a

ouvert les portes. Alors pourquoi des millions de personnes transpirent-elles, essayant toutes les
astuces pour sortir de leurs mauvaises habitudes et de leurs servitudes ? Ils rejoignent de nouveaux
cultes ou d'anciennes religions païennes, entendre de nouvelles théories et consulter des psychiatres.
Mais pourquoi? Jésus libère les hommes. Il le fait tout le temps.
C'est l'Evangile ! Vous ne prêchez pas à ce sujet ou ne proposez pas son contenu à la
discussion. L'Evangile n'est pas un sujet de discussion. C'est une proclamation de délivrance.
Dialogue? L'Evangile n'est pas ouvert à la modification. C'est obligatoire, un édit royal et
divin. Certains systèmes et théories de la délivrance sont des servitudes en eux-mêmes,
pleins de devoirs et d'exigences à vie. Seul Jésus sauve.
Je me souviens d'un homme qui m'a dit qu'il était aussi un «ÿconseiller spirituelÿ».
Cependant, il ne croyait pas que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, ni que la Bible est la Parole
de Dieu. Je me demandais donc comment ce « conseiller » conseillait qui que ce soit.
"Est-ce qu'ils viennent à vous, puis repartent avec le cœur brisé?" J'ai demandé. "Oh
non," m'a-t-il assuré. "Je viens de les calmer."
Je l'ai regardé dans les yeux et j'ai dit : « Monsieur, un homme sur un bateau qui coule a
besoin de plus qu'un tranquillisant. Ne le calmez pas. Il descend déjà. Quand Jésus vient à
un homme dans un naufrage, Il ne lui jette pas une pilule de Valium et dit, 'Péris en paix.' Il
baisse sa main meurtrie par les ongles, le saisit, le soulève et lui dit : 'Parce que je vis, tu
vivras aussi' » (Jean 14:19).
C'est l'Evangile de Jésus-Christ qui doit être prêché. Jésus est le Sauveur de
notre monde. Ce message est la vie, la paix et la santé pour l'esprit, l'âme et le corps.
COMMENT L'ONCTION
BRISE LE JOUG
Jésus a dit : « L'Esprit de l' Éternel est sur moi parce qu'il m'a oint. Il est « l'Oint » de cette
nouvelle dispensation. C'est exactement ainsi que le premier prédicateur de l'évangile,
l'apôtre Pierre, l'a compris. Il a dit à son auditoire (les premiers Européens à entendre
l'Évangile), "Dieu a oint Jésus de Nazareth du Saint-Esprit et de puissance, qui allait de lieu
en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient opprimés par le diable, car Dieu
était avec lui" ( Actes 10:38).
L'expression « l'Oint » est la même que « Christ ». Dire "Jésus-Christ"
c'est-à-dire "Jésus l'Oint".
Maintenant, a-t-Il été oint seulement pendant qu'Il était ici sur terre ? Si tel est le cas, nous
ne devrions plus l'appeler "Christ". Mais s'Il est le même, alors Il est toujours « l'Oint »
aujourd'hui. C'est ce qu'il est, exactement comme il est dit de lui dans Hébreux 13:8 : «
Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et éternellement. Pas "Jésus" seul, mais "Jésus-
Christ, l'Oint".
C'est aussi ce que nous lisons dans Jean I:33 : « sur qui vous voyez l'Esprit
descendant et demeurant sur lui, c'est lui qui baptise du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit reste
avec Lui, c'est pourquoi Il baptise encore dans le Saint-Esprit. C'était un point important
dans le premier sermon de Pierre dans Actes 2:36 : « Dieu a fait de ce Jésus, que tu as
crucifié, Seigneur et Christ. La prédication de Pierre était après la mort et l'ascension de
Jésus. Suite à cet exemple dans les Actes, tout au long du Nouveau Testament jusqu'à
l'Apocalypse, Jésus est appelé "Christ" dans chaque livre majeur. Six fois dans les dix
premiers versets du premier chapitre de I Corinthiens, l'accent est mis sur "le Seigneur
Jésus-Christ". Et dans la même épître, Paul dit : « Car j'ai résolu de ne rien connaître parmi
vous, si ce n'est Jésus-Christ et Lui crucifié » (1 Cor. 2:2). Tout comme Il est toujours notre
Seigneur crucifié, Il est toujours notre Oint.
Si Jésus ne délivre plus, ne guérit plus, ne sauve plus, ne chasse plus les démons, ne
baptise plus dans l'Esprit, alors nous avons un Jésus qui n'est plus « Christ », car c'est le
sens même du titre et nom « Jésus-Christ ».
Il est « le même hier, aujourd'hui et éternellement » (Héb. 13:8). S'Il a changé, alors Il a
oublié de nous le dire. Mais nous n'avons aucune preuve d'une telle chose!
Alléluia!
Outre la signification exacte de son titre, ce que Jésus était et est aussi doit être
dûment pris en compte. Nous aborderons cette question dans le chapitre suivant.
CHAPITRE 7
JÉSUS—ENROBÉ OU DÉNUDÉÿ?
QUAND LES GENS VONT à l'église, ils veulent Jésus. Pas la politique. Pas de sentimentalisme.
Pas l'homme de Galilée en tant que figure lointaine et idéale. Ils ne veulent pas d'un fantôme,
d'un mythe. S'ils ont lu la Bible, ils veulent rencontrer ce même Jésus dans toute sa glorieuse
vitalité. Prêchez que Jésus, et le Saint-Esprit est tenu de Le révéler.
Il entrera au milieu de la foule, comme Il l'a promis.
Dans nos campagnes, tant en Afrique qu'ailleurs, nous avons vu l'Oint Jésus à l'œuvre faire
tout ce pour quoi il était oint. Nous l'avons vu souffler dans le monde aujourd'hui avec les vents
du ciel. Il a réuni des multitudes si grandes qu'elles ne se comptent qu'à l'acre. Des millions de
personnes sont sauvées, guéries et baptisées dans le Saint-Esprit en même temps.
COMMENT SAVOIR QUOI

CHRIST À Prêcher
Quand je vois les miracles se produire, des miracles de guérison, des miracles de vies changées,
des miracles de pécheurs purifiés, je sais qui est à l'œuvre. C'est l'Oint. Ces merveilles sont Ses
empreintes digitales, Sa marque de fabrique. Ce Christ est le Christ à prêcher, le Christ hier-
aujourd'hui-éternel. Chaque fois que nous utilisons son nom, Jésus-Christ, c'est une déclaration
qu'il est oint pour délivrer. Quand il y a des prodiges, c'est ainsi que nous savons qu'il est le vrai
Christ. Les miracles sont sa carte d'identité, son code génétique.
Comment Jean a-t-il su que c'était Jésus dans l'obscurité partielle d'un matin brumeux ? Jésus
était sur le rivage, tout en haut de la plage, tandis que Jean était assis dans une barque à une
centaine de mètres du bord de l'eau. Pourtant, il a reconnu Jésus (Jean 21:7).
Comment? Il a reconnu ce que Jésus a fait.
Jésus a appelé les disciples, leur disant de jeter leurs filets, comme il le leur avait dit lorsqu'il
les avait rencontrés pour la première fois. Ils eurent à nouveau de grosses prises de gros
poissons, tout comme ils l'avaient fait trois ans auparavant. "Ce doit être le même Jésus", a conclu Jean,
et il s'écria : « C'est le Seigneur ! Les actions de Christ ont révélé sa personnalité. Mais comment les gens
peuvent-ils savoir qu'il est le même Jésus s'il ne fait pas les mêmes choses ? Comment peuvent-ils Le
connaître s'Il n'est même pas prêché comme étant le même – Celui qui a fait des merveilles et transformé des
vies humaines ? Comment quelqu'un peut-il oser l'appeler Christ, tout en disant qu'il ne fait pas de miracles ?
Son onction garantissait qu'il serait un faiseur de miracles.
Jésus est le Christ Jésus, le Jésus Oint. Il est Celui qui prêche. Jésus peut
soyez seulement ce que vous lui prêchez d'être !
Le Saint-Esprit ne peut que bénir ce que vous dites au sujet de Jésus. L'Esprit ne peut pas bénir ce que
vous ne dites pas à son sujet. Si « ce même Jésus », le même « Jésus que Paul prêche », est prêché
maintenant, l'Esprit de Dieu le confirmera. Prêchez un Jésus limité, et Il ne peut pas être Lui-même. Il ne sauve
pas à moins que vous prêchiez un Sauveur. Il ne guérit pas à moins que vous prêchiez le Guérisseur. Combien
sont coupables d'avoir dépouillé notre précieux Seigneurÿ; les hommes l'ont dépouillé une fois pour sa
crucifixion.
L'incrédulité le dépouille à nouveau de sa puissance. Il n'est plus puissant pour sauver et guérir dans de
nombreuses églises. Pour utiliser l'expression de Paul, Il est « limité » dans nos vies, ce qui signifie « enfermé
sans espace pour travailler » (2 Cor. 6:12).
COMMENT FAIRE LE
NOUVELLES DE L'ÉVANGILE
Un écolier a demandé un jour : « Comment peut-on appeler une nouvelle quelque chose qui a deux mille ans ?
Jésus est l'histoire, pas les nouvelles. Le garçon a fait une erreur. Seuls les morts appartiennent à l'histoire.
Jésus est vivant et actif dans le monde entier. Il est une figure mondiale, et toutes les figures mondiales sont
nouvelles, en particulier celle-ci.
Le mot évangile vient du vieil anglais god (good) et spell (message), qui est une traduction du grec
evangelion. L'évangile n'est pas seulement ce que Jésus a fait mais aussi ce qu'il fait. Actes 1: 1 déclare: "Le
premier récit que j'ai fait de tout ce que Jésus a commencé à faire et à enseigner." Il a commencé à…le faire,
Il le fait
et
encore. Il fait l'actualité aujourd'hui.
Deux mille ans ne sont rien pour Lui. Le soleil est vieux mais actif. La Bible est ancienne mais puissante.
Si un annuaire téléphonique contient les bons numéros, peu importe son ancienneté. Quand je prends la Bible
et que je l'utilise, j'atteins le trône de Dieu. L'Evangile est la Parole de Dieu.
L'un des plus grands esprits des temps modernes fut celui d'Emmanuel Kant (1724-1804), le philosophe
allemand. Il a dit : « L'existence de la Bible est la plus grande bénédiction que l'humanité ait jamais connue.
Elle l'est, si elle est prêchée. Mais c'est une occupation majeure de certains dans l'église de passer du temps
simplement à essayer de trouver
qui l'a écrit et quand, comme si cela comptait. Pendant ce temps, des millions meurent de faim
spirituelle et sont perdus à jamais.
COMMENT FAIRE LE
L'ÉVANGILE ARRIVE
Si l'Evangile n'est qu'une idée, alors "la lettre tue". Mais quand il est prêché sous la puissance
du Saint-Esprit, il génère de la puissance, "l'Esprit donne la vie".
Dans des conditions appropriées, en suivant la bonne formule, un processus commence ;
quelque chose se passe. Si vous prenez la vérité de Jésus et la prêchez avec la puissance de
l'Esprit, vous utilisez la formule de Dieu. Une telle formule produit des résultats.
Lorsque le Saint-Esprit et la prédication de l'évangile se rejoignent, il y a une explosion de
puissance. L'énergie divine est libérée. Paul a utilisé le mot energemata (1 Cor. 12:10), qui est
"l'énergie de travail". Lorsqu'une telle explosion se produit, l'Evangile est une nouvelle. Lorsque
cette force céleste déferle sur nous, il y a des effets très peu orthodoxes et intéressants. Il y a du
renouveau ! Finie l'ambiance de cimetière ! Les réunions cessent d'être une simple forme et un
rituel. Ce pouvoir n'est pas une force aveugle. C'est encore Jésus à l'œuvre !
Le fait étonnant à propos de la chrétienté est que des millions de "croyants" luttent comme si
Christ n'avait jamais existé. Ils parlent de lui, mais seulement en tant qu'absent le plus visible du
monde. Ils agissent comme si Son premier avènement était entièrement infructueux.
Ils essaient d'être courageux par eux-mêmes et de gérer, mais échouent. Généralement, cela
est dû à l'ignorance de l'Evangile et de sa puissance. Cette ignorance devrait être blâmée sur
nous, l'église.
Pourtant, tout autour se trouvent les pas du Christ. Il y a l'église. Merveilles modernes.
Bibles. fêtes chrétiennes. Ses paroles font partie de notre langue. Tout ce qu'il y a de meilleur
dans la civilisation, nos mœurs et nos principes, sont ici parce qu'Il est venu. Pourtant, les gens
se traînent dans la vie comme s'ils n'en avaient aucune idée. Ils rampent dans l'ombre, effrayés
par l'aube. Ils parlent de vouloir une nouvelle religion mais n'ont jamais essayé la foi chrétienne.
Le problème est qu'ils ont construit la science plus haut que l'église, mais la science est
impuissante.
Il y a cependant une forte demande pour la vraie chose. Trop de gens supposent que le
christianisme ne fonctionne plus, que l'église est un musée. À toutes fins pratiques, la Bible peut
aussi bien avoir été découverte dans la tombe de Toutankhamon. Comme si le mot n'était que
pour l'ancien Israël ! C'est pourquoi nous devons prêcher l'Evangile dans la puissance de l'Esprit,
accompagné de signes et de prodiges. Alors Jésus sortira de la Bible pour entrer dans la vie
moderne. Ne l'enfermez pas dans l'église ; l'église n'est pas son tombeau (bien qu'elle y
ressemble souvent). Vous penseriez
certaines congrégations étaient assises autour de Son cercueil.

Ce que les gens attendent de la chaire, c'est plus que des essais de chaire soignés. Nous ne sommes
pas appelés à délivrer des sermons, mais à délivrer des personnes. Les gens sont sa préoccupation. Il
est venu pour libérer les captifs, non pour rénover leurs cellules de prison ou pour les rendre plus
confortables avec de beaux lits et une télévision couleur. Il veut que les gens sortent. L'Evangile n'est pas
une rénovation, une décoration ou une réforme, mais c'est une libération !
Gloire à Dieu, ça marche toujours ! Des centaines de millions de personnes dans le monde entier sont
les témoins. Ils témoignent : « L'Evangile m'est arrivé. Nouvelles!
COMMENT AVOIR LE
PUISSANCE D'ORIGINE
Dans les siècles précédents en Europe, il y avait un commerce des plus curieux, la vente de reliques.
Les gens colportaient des squelettes macabres et divers autres objets qui, selon eux, appartenaient à
des saints. Certains d'entre eux étaient scandaleux, comme l'une des dents de Noé ou la limaille de fer
des chaînes de Pierre en prison. Mais derrière tout cela, il y avait le désir pathétique de toucher la réalité
et la puissance de Dieu. Ils ne savaient pas comment faire. Ils ont essayé de le faire de seconde main, à
travers les ossements et les reliques des apôtres, des martyrs et des saints. Ils espéraient que ces
croyants—les bénédictions les effacent.
Mais pourquoi s'embêter ? La vraie chose est disponible de première main. Alléluia! Si nous faisons
ce que les apôtres ont fait, nous pouvons obtenir ce que les apôtres ont obtenu. Pierre lui-même l'a dit
(Actes 2ÿ:38-39). Nous pouvons tous connaître Sa puissance et aller de l'avant, remplis de cette
puissance du Saint-Esprit. La marque originale ! Pour Paul, cela signifiait : « Pour rendre les Gentils
…
obéissants, par de grands miracles et des prodiges, par la puissance de l'Esprit de Dieu, j'ai pleinement
prêché l'Évangile de Christ » (Romains 15ÿ:18-19).
La Pentecôte est pour la répétition dans chaque vie. Les apôtres n'étaient pas des gens extraordinaires,
mais des gens ordinaires avec un Dieu extraordinaire. « Nul d'eux n'enseignera son prochain, ni son
frère, en disant : 'Connais l' Éternel, car tous me connaîtront, depuis le plus petit d'entre eux jusqu'au plus
grand d'entre eux » (Héb. 8:11).
COMMENT PILLER L'ENFER

ET PEUPLER LE CIEL
Pendant plus de six ans, j'ai dirigé une école biblique par correspondance. C'était au Lesotho, en Afrique,
de 1968 à 1974. Le but était, bien sûr, d'atteindre les perdus du pays pour Christ. L'inscription est passée
à environ cinquante mille étudiants.
La poursuite de ce projet a imposé de grandes exigences à ma foi. Je n'étais qu'un missionnaire.

J'avais besoin d'un bureau et le loyer mensuel n'était que de trente dollars. Mais un jour, je ne
pouvais pas payer, et j'ai prié et gémi toute la journée : « Cher Seigneur, donne-moi trente dollars
pour payer le loyer. Les heures passaient, le soir arrivait, mais je n'avais toujours pas d'argent.
Lentement, j'ai descendu la route jusqu'à la maison où nous étions restés en famille.
Soudain, au milieu de cette route, la puissance du Seigneur est venue sur moi. J'ai entendu sa
voix clairement dans mon cœur : "Voulez-vous que je vous donne un million de dollars ?" Un million
de dollars! Mon cœur s'est emballé. Qu'est-ce que je pourrais faire avec cette somme d'argent !
Pourquoi, avec un million de dollars, je pourrais bombarder le monde entier avec l'Evangile, pensais-
je.
Mais alors une pensée différente m'a frappé. Je ne suis pas du tout une personne qui pleure,
mais les larmes ont commencé à couler sur mon visage et j'ai crié : « Non, Seigneur, ne me donne
pas un million de dollars. Je veux plus que ça. Donnez-moi un million d'âmes ! Un million d'âmes
de moins en enfer et un million de plus au paradis, tel sera le but de ma vie.
Alors le Saint-Esprit murmura doucement dans mon esprit des paroles que je n'avais jamais
entendues auparavant : « Tu vas piller l'enfer et peupler le ciel à cause du Calvaire.
Ce jour-là, une détermination m'a saisi. Je savais que Dieu avait de plus grands projets pour ma
vie et je me suis mis à les réaliser par étapes progressives. Dieu m'a accordé une bénédiction et
une grâce toujours croissantes.
Combien de fois depuis lors ai-je vu la puissance dévastatrice de l'Evangile s'écraser contre les
portes de l'enfer, prenant d'assaut les sombres domaines de Satan ! J'ai souvent vu, en une
semaine, plus d'un million de précieuses personnes répondre à l'appel du salut dans nos
campagnes d'évangélisation. Je plaisante avec mes collègues en disant : « Si Jésus continue de
sauver des âmes à ce rythme, un jour le diable va s'asseoir seul en enfer. Je suis heureux de
rendre Satan désolé.
Connaissant la puissance de l'Evangile, nous n'avons pas besoin d'être frénétiques. Jésus est
plus que suffisant pour chaque besoin. Le monde est malade et Jésus a le seul remède : l'Evangile.
Notre part est simplement que nous devons apporter ce médicament aux patients.
Jésus l'a ordonné : « Va ! Ce n'est pas une suggestion ou une recommandation, mais un ordre.
Nous ferions mieux d'obéir, sinon nous manquerons la plus grande joie connue de l'homme.
COMMENT AVOIR UN
ÉVANGILE EFFICACE
Le message est Jésus. Ce qu'il fait montre qui il est. Le premier est tout important. Jésus sauve
du péché. Nous ne moralisons pas. Nous ne donnons pas
descriptions du péché. Un président américain est allé à l'église un jour, et plus tard sa femme
lui a demandé de quoi parlait le sermon du prédicateur.
"C'était à propos du péché", a-t-il répondu.
« Et qu'a-t-il dit à propos du péché ? demanda sa femme.
"Oh, il était contre", lui a dit le président.
Les gens s'attendent à ça. La question est : que peut-on y faire ? Les gens ont besoin de la
victoire sur le péché dans leur vie personnelle. Ils ont besoin de se sentir pardonnés et propres.
Beaucoup de gens vous diront qu'ils savent qu'ils n'iront pas au ciel, mais ils n'ont aucune idée
de ce qu'il faut faire pour résoudre le dilemme. Nous devons nous concentrer sur la façon de
sortir les gens de la boue, comment être purifiés par le précieux sang de Jésus, comment
recevoir l'assurance et le témoignage du Saint-Esprit. Ce sont des thèmes puissants.
Je me tiens constamment devant de vastes foules. Dire moins que l'Evangile serait mal.
Dieu merci, j'ai l'Evangile, un message positif de puissance et d'espérance. Alors je vois jaillir
la fontaine de l'amour de Dieu. Les eaux curatives coulent dans toutes les directions. Son
amour touche les cœurs humains. Des hommes et des femmes s'ouvrent à Dieu. Ils ont
souvent peu des bonnes choses de ce monde, mais cela importe moins quand ils possèdent
les richesses de Dieu : l'assurance, la paix et la joie qu'aucune usine ne fabrique, qu'aucune
boutique ne vend, qu'aucune richesse ne procure.
Nous sommes les ambassadeurs du Christ. L'Evangile est une confrontation entre Dieu et
les pécheurs. Ne le réduisez pas à une agréable introduction. Notre message porte le plus
grand prestige. Nous avons un mot du Roi. Il a une priorité urgente. Le prédicateur de l'évangile
n'est pas un garçon de courses apportant une lettre scellée, mais quelqu'un qui a parlé au roi
et comprend l'esprit du roi. Ce n'est pas un message pour quiconque se trouve à portée de
voix. L'Evangile n'est pas envoyé uniquement aux personnes qui ont un intérêt religieux
antérieur. C'est pour tous, hauts et bas, sans faveur. Dieu dit : « Je parle », et les pécheurs
devraient répondre : « J'écoute ».
L'Evangile n'est pas une proposition ou une suggestion. Il ne s'agit pas d'une réflexion à
voix haute ou d'une discussion en cours. Prêcher l'Evangile ne signifie pas exposer la foi
orthodoxe dans un beau discours, comme le soliloque d'un acteur devant une scène vide. Ce
n'est pas une alternative; c'est un ultimatum du Roi — de Dieu. Croyez ou périssez, car « Dieu
ordonne maintenant à tous … les affirmé.
hommesSesde se repentirétaient
auditeurs » (Actes
les17ÿ:30).
nobles etC'est
fiersce que Paul a
intellectuels
athéniens. Mais Paul leur montra que Dieu l'inconnu s'approchait d'eux avec amour, leur
tendant les bras pour les accueillir. Le Saint-Esprit prend la parole et la pointe comme une
épée, directement sur chaque individu. L'Évangile est le « je » de Dieu, s'adressant à notre «
je », comme une communication personnelle. Quand l'Evangile est prêché, cela devient une
confrontation entre le Seigneur et les pécheurs, Dieu étendant ses bras d'amour.
Ensuite, nous proclamons Jésus-Christ le Guérisseur. Pour nous, notre modèle est le Seigneur
qui a proclamé la liberté, et a montré ce qu'était cette liberté en guérissant les malades. L'Evangile
n'est pas une défense de Dieu. Dieu nous défend, malheureuses victimes du diable que nous
sommes sans lui. La délivrance inclut la guérison divine et miraculeuse. Certains ont pensé que la
guérison était un résultat accessoire, un simple attachement à l'Evangile. Jamais! C'est un
ingrédient du message. Nous prêchons tout un évangile pour tout l'homme. La santé physique fait
partie de l'ensemble. C'est l'offre spéciale de Dieu.
L'Evangile est un miracle lui-même, et vous ne pouvez pas en retirer le miraculeux. Prêcher un
évangile sans miracle entraîne la création de zones sans miracle, ce que, malheureusement,
certaines églises sont.
Elle ne s'adresse pas aux esprits coupables, mais aux hommes et aux femmes coupables,
souffrant dans leur corps pour leurs péchés. Jésus pardonne et guérit dans le cadre du processus.
C'est ainsi qu'elle est prêchée : « en démonstration d'Esprit et de puissance » (1 Cor. 2:4).
Sinon, comment l'Evangile peut-il être une démonstration de puissance s'il est entièrement spirituel
et non physique ? Christ est le guérisseur, et sa guérison s'étend dans toutes les directions - vers
l'esprit, l'âme, le corps, l'esprit et les circonstances.
La guérison comprend le pouvoir de chasser les démons. Les démons peuvent parfois être
directement derrière la maladie et la dépression. Toutes les maladies ou faiblesses ne sont pas
démoniaques. Jésus a précisé cette distinction : « Guérissez les malades,…chassez les démons »
(Mat. 10:8). L'onction de Dieu reposait sur Jésus pour guérir les malades, et l'onction de Dieu
repose sur ses serviteurs aujourd'hui dans le même but. Il est aussi faux de sous-estimer la
guérison des malades que de la surestimer. On peut toujours tomber de chaque côté d'un cheval.
Certains évangélistes ne prêchent que sur la guérison physique. Certes, des choses merveilleuses
se produisent partout où il y a de la foi, mais les gens n'entendent pas le message du salut du
péché. À quoi cela sert-il que les gens soient entiers de corps, seulement pour être jetés en enfer ?
C'est pourquoi, dans notre ministère, je ne parle pas de « campagnes de guérison » mais de
campagnes d'évangélisation. Si nous mettons tout le poids d'un côté du navire, il se renversera.
Prêcher un Jésus qui ne guérit pas, c'est présenter un Jésus non biblique, tout autant que si on ne
prêchait pas un Jésus qui sauve.
Le troisième ingrédient est Jésus, le Baptiseur dans l'Esprit. Jésus le baptiseur - mais dans le
feu, pas dans l'eau. Il n'est pas seulement un donneur de "langues" ou un donneur de dons spirituels.
Il envoie le Saint-Esprit. Dans toutes nos campagnes, nous prions pour que les gens soient baptisés
dans l'Esprit. Je n'ai pas honte de cette puissante bénédiction. Je ne le garde pas dans l'obscurité
jusqu'à ce que les gens comprennent. Cela fait partie de l'Evangile, et je n'ai pas honte de l'Evangile
du Christ. L'apôtre Pierre a prêché tout l'Evangile dans son premier sermon, y compris le don du
Saint-Esprit, et moi aussi. Le jour de la Pentecôte n'était pas seulement évangélique ; c'était aussi
charismatique!
LA GRANDE FINALE ET
LE NOUVEAU DÉPART
Les hommes d'État et les dirigeants mondiaux ne savent pas quoi faire, malgré toutes les
connaissances et la sagesse de ces derniers jours. Les croyants savent. Le plein Evangile voit Jésus
aujourd'hui, arpentant les continents à conquérir. Alléluia! Il chevauchera en majesté, la majesté dont
il a été couronné au Calvaire, jusqu'à ce qu'il soit Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Il est
maintenant "absent en corps" seulement. « Ce même Jésus » que nous devons prêcher reviendra.
Tous les petits rois, seigneurs et dirigeants seront écartés et le monde lui-même sera illuminé de son
excellente gloire.
Quand les croyants se rassemblent maintenant, ils apprécient Sa présence, mais le monde y est
insensible et mort. Bientôt, il viendra, cependant, et tout le monde saura qu'il est de nouveau ici. Il
appartient ici. Il est né ici, Il a vécu ici et Il est mort ici. Il reviendra là où Il appartient, chez les Siens.
Cette fois, ils Le recevront.
Cela rassemble toute son œuvre. Nous ne pouvons pas l'omettre de notre message. Pour un
monde en guerre, frappé, effrayé, ce message est le seul à épeler ESPOIR. Jésus est l'espoir du
monde. Nous défions le monde. « Dites-nous », demandons-nous, « comment pensez-vous que tout
sera en paix ? Comment pensez-vous que vous finirez? Le monde n'a pas de réponse, pas
d'alternative. Que le monde ait honte, pas nous.
Les incroyants n'ont aucun espoir. Nous avons Jésus. Prêchez-le ! Le monde a besoin de Lui.
CHAPITRE 8
QUAND LE MIRACLE
ARRÊTÉ
SI LE SEIGNEUR voulait des apôtres aujourd'hui, il n'y aurait pas de pénurie de

candidats. C'est un titre noble. Mais combien voudraient être apôtres sachant ce
qu'ils ont vraiment à faire ?
TÂCHE APOSTOLIQUE
Je ne pense pas que l'apostolat signifiait être assis au bureau du directeur général. Ils ne se
sont pas contentés de rester assis aux réunions du comité toute la journée. Apôtre signifie
"envoyé". Pour quoi ont-ils été envoyés ? D'abord, ils ont été envoyés pour évangéliser.
Deuxièmement, ils en ont souffert. Laissez-moi vous dire : témoigner et évangéliser est notre
privilège. Nous faisons exactement ce que les apôtres ont fait.
Le Seigneur a désigné les douze comme ses premiers témoins. Ils ont été envoyés pour
présenter l'Evangile au monde, et notre tâche est de continuer. Leur distinction en tant
qu'apôtres était d'initier toute évangélisation. Jésus leur a donné son enseignement, et ils
nous l'ont transmis. Ils étaient la base. Nous marchons là où ils nous ont menés.
"Apôtre" n'était pas un titre honorifique pour les rendre célèbres. Il décrivait ce qu'ils
devaient faire (partir) et ce qu'ils devaient être (cibles privilégiées pour la persécution, pas
pour le prestige). Nous lisons : « Dieu nous a montrés, nous les apôtres, en dernier, comme
des hommes condamnés à mort » (1 Cor. 4ÿ:9).
Les apôtres n'étaient pas des chefs d'église nommés par Dieu. Ils ont laissé la gestion de
l'église à d'autres. Dans Actes 15, l'homme qui a fait ce genre de choses, Jacques, n'était
pas un apôtre. L'apôtre Jacques avait déjà été martyrisé (Actes 12). Nous ne lisons rien au
sujet des apôtres donnant des ordres. Leur honneur spécial était qu'« ils ont été jugés dignes
de souffrir la honte pour son nom », et ils se sont réjouis (Actes 5ÿ:41). La souffrance en tant
que pionniers du Christ était le seul statut élevé dont ils jouissaient.
Dans l'évangile de Marc, le titre d'apôtre était utilisé parce qu'ils avaient effectué un
itinéraire de prédication et de guérison. Constamment, tout au long de la Nouvelle
Testament, l'apostolat signifiait une chose : prêcher l'Évangile. Paul a dit : « Christ m'a envoyé
pour prêcher l'évangile.
… claire Il a commencé
de l'œuvre sa :grande
d'un apôtre « Paul,lettre auxde
esclave Romains par une
Jésus-Christ, déclaration
appelé à être
apôtre, mis à part pour l'évangile de Dieu » (Rom. 1ÿ:1).
C'était leur domaine d'autorité. Lorsque Philippe a prêché à Samarie et que d'autres ont
évangélisé à Antioche, les apôtres ont estimé qu'ils devaient lui donner leur approbation, en
tant que gardiens de la vérité (Actes 8ÿ:ÿ14 ; 10ÿ:ÿ22). Jésus leur avait dit :
Je te donnerai les clefs du royaume des cieux : et tout ce que tu lieras sur la terre sera
lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.
— MATTHIEU 16:19
Pierre n'est pas en train de faire tinter son trousseau de clés à la porte du ciel, comme une
sorte de réceptionniste céleste. C'est absurde. La figure de style utilisée par Jésus signifiait
simplement que Pierre devait être le premier à prêcher l'Évangile le jour de la Pentecôte,
ouvrant ainsi le royaume à ceux qui croient. Les clefs de Pierre étaient l'Evangile.
En effet, le Seigneur a clairement indiqué que les clés n'étaient pas exclusivement entre
les mains de Pierre (Actes 1:8). La promesse concernant lier et délier était pour tous ceux qui
croient et obéissent (Matthieu 18:18). La perte de pouvoir se fait par la proclamation de la
Parole de Dieu.
Les apôtres ont estimé qu'ils étaient honorés de mener à bien la tâche d'évangélisation. Ce
était une mission sacrée. Ils étaient responsables d'un trésor royal. Paul en a écrit.
Le glorieux évangile du Dieu béni, qui a été confié à ma confiance. Et je remercie le
Christ Jésus notre Seigneur, qui m'a permis, parce qu'il m'a compté fidèle, me mettant
dans le ministère.
—1 TIMOTHÉE 1:11–12
Il a également déclaré qu'il était «Paul, apôtre

… de Jésus-Christ… [qui] a manifesté sa parole
par la prédication, qui m'a été confiée selon le commandement de Dieu notre Sauveur» (Tite
1: 1-3).
Ainsi donc, chaque apôtre était avant tout un évangéliste. Cependant, tous les évangélistes
n'étaient pas des apôtres. Ils sont distingués dans les Écritures chaque fois que le mot «
évangéliste » est mentionné (Actes 21ÿ:ÿ8 ; Éph. 4ÿ:ÿ11 ; 2 Tim. 4ÿ:ÿ5). Mais les évangélistes
partagent le principal privilège de l'apôtre dans la prédication. Ils accomplissent la tâche
principale de l'apôtre. Les évangélistes sont une extension du bras apostolique.
IL NOUS A FAIT DE LA PLACE
Les apôtres considéraient leur tâche comme bien plus qu'un simple travail particulier. C'était le
même travail que le Seigneur lui-même faisait. Ils n'étaient pas seulement « collaborateurs » les
uns avec les autres, mais aussi « collaborateurs avec lui » (2 Cor. 5ÿ:19 ; 6ÿ:1). Partenaires avec
Jésus ! Une partie de l'équipe de campagne céleste du Père, du Fils et de l'Esprit. L'œuvre de Dieu
lui-même est la rédemption du monde, et les apôtres ont été appelés à y participer. Nous aussi.
Dieu a fait de la place pour les hommes ordinaires.
Lors de leur première mission, ils ont jalousement empêché quiconque de faire quoi que ce soit,
mais Jésus les a réprimandés (Luc 9ÿ:49-50). Même plus tard, ils pensaient qu'ils avaient le
monopole apostolique de l'évangélisation. Cependant, ils devaient reconnaître les ministères
d'Étienne, de Paul et des autres. Ces évangélistes étaient en véritable succession apostolique. C'est
un étrange apostolat qui n'évangélise pas. C'est une étrange succession apostolique qui n'accomplit
pas la tâche apostolique spécifique de prêcher l'Evangile.
Je voudrais raconter comment le Seigneur m'a aussi fait de la place. J'ai senti le Saint-Esprit me
pousser à visiter une certaine ville. Il y avait deux églises là-bas, alors j'ai écrit et demandé leur
coopération. J'ai immédiatement reçu des réponses positives.
Par la suite, j'ai entendu parler de certaines rumeurs négatives, mais j'ai laissé cela avec le Seigneur
dans la prière et je suis resté confiant que je devais partir. Neuf mois plus tard, ma femme et moi
sommes arrivés la veille de la campagne d'évangélisation prévue. Nous avons rencontré les
ministres pour discuter d'arrangements avec eux.
Je peux penser à certaines choses qui auraient été plus utiles que cette discussion. Nous
tournions en rond, peu importe comment j'essayais d'orienter la conversation dans des directions
plus rentables.
Découragés et tristes, ma femme et moi sommes finalement retournés à notre hôtel et nous nous
sommes reposés un peu. J'ai dû m'endormir dès que ma tête a touché l'oreiller, car immédiatement
Dieu m'a donné un rêve saisissant. C'était une parabole. Je me voyais avec les deux mêmes
ministres dans un terrain de sport, de tous les endroits, et faisant la dernière chose qui me serait
jamais venue à l'esprit : le saut en longueur. L'un de ces ministres a essayé le premier, a couru et
sauté, mais n'a pas si bien réussi. L'autre a suivi et a fait beaucoup mieux.
Ce fut alors mon tour. J'ai commencé la course. En courant, j'ai ressenti quelque chose de
merveilleux. Une main invisible passa sous moi et me souleva. J'ai navigué gracieusement dans les
airs. Mes membres bougeaient comme s'ils couraient, mais mes pieds ne touchaient pas le sol et
ma vitesse était formidable. Puis j'ai touché la ligne de saut et ju-uu mped. J'étais là, atterrissant
tout au bout du bac à sable. Merveilleux! Un record olympique ! Quand j'ai regardé en arrière, les
deux autres hommes étaient loin derrière. Dans mon rêve, j'ai levé les bras avec une grande
excitation en criant : « Oh, mon Dieu, tu m'as fait de la place ! Je me suis réveillé en le criant.
Ce rêve m'a apporté un grand réconfort par le Saint-Esprit, et depuis ce temps, j'en ai tiré des
encouragements. Dieu nous fait de la place ! Quand il nous envoie
à Son service, Il nous ouvre des portes. Nous pouvons aller! Nous devrons peut-être faire un saut
audacieux, comme dans mon rêve, mais nous pouvons faire le grand saut alors que la main de Dieu
nous soutient. Nous atterrirons là où Il nous veut. Nous allons y arriver!
REMPLISSAGE DE TOUS LES RÉCIPIENTS VIDES
Nous devons tous travailler ensemble au sein de l'église. Les églises ne veulent pas toujours faire
de la place aux évangélistes. Mais je savais que je devais travailler avec les églises. Si je travaillais
de manière indépendante, les gens pourraient ne pas voir tout ce qui était impliqué. Ils auraient pu
se dire : « C'est facile pour lui. Il n'est responsable devant personne qui pourrait approuver ou
désapprouver ce qu'il fait. Par conséquent, je voulais obtenir la coopération des églises.
C'est une chose. Il y a autre chose aussi, que je vais expliquer. Voici une écriture clé. C'est
l'histoire familière de l'infaillible cruse du pétrole. Je voudrais l'examiner. Cela débloquera certains
des principes importants du travail avec Dieuÿ:
[Elisée] a dit : « Va, emprunte des vases de partout, de tous tes voisins, des vases vides ;
n'en rassemblez pas quelques-uns. … Elle alla donc… fermer la porte derrière elle et ses
fils, qui lui apportèrent les ustensiles ; et elle l'a versé. Or, il arriva, quand les vases furent
pleins, qu'elle dit à son fils : « Apportez-moi un autre vase. Et il lui dit: "Il n'y a pas d'autre
vaisseau." Donc l'huile a cessé.
—2 ROIS 4:3–6
Pendant de nombreuses années, ma femme et moi avons travaillé dans le cadre d'une même
confession. Dieu nous a bénis et a utilisé nos efforts d'évangélisation. Bientôt, nos campagnes
d'évangélisation ont commencé à se développer. Puis, à travers cette écriture clé, le Saint-Esprit m'a
montré quoi faire. J'ai vu que l'huile remplissait non seulement les plats, les casseroles, les pots et
les bouteilles de la femme, mais aussi les récipients des voisins !
Le Seigneur a dit : « Je n'ai pas un fardeau pour les vases vides dans votre propre maison
seulement (c'est-à-dire ma dénomination), mais aussi pour les vases vides dans les maisons de vos
voisins. Allez les chercher et remplissez aussi leurs vases.
"Oh," répondis-je, "mes voisins ne me laisseraient jamais avoir leurs vases vides.
Ils penseraient que je voulais les voler. Je savais que les pasteurs étaient nerveux à l'idée que
d'autres prédicateurs attirent les gens après eux – vol de moutons – c'était ce qu'on appelait.
Le Seigneur a répondu : « Construisez une atmosphère de confiance. Ensuite, ils vous prêteront
leurs vases à remplir.
Cette rencontre matinale avec le Seigneur a complètement changé ma perspective. En fait, cela
a changé ma direction. Un fardeau reposait sur moi pour les églises en dehors de la dénomination à
laquelle j'appartenais.
Mais un homme ne devrait jamais devenir une loi pour lui-même, quels que soient sa
stature, sa place ou son travail. « L'œil ne peut pas dire à la main : 'Je n'ai pas besoin de
toi' » (1 Cor. 12:21) ; une main ne peut pas non plus dire à tout le corps qu'elle (la main)
peut se débrouiller toute seule ! Même les apôtres n'avaient pas cette attitude.
Chaque travailleur a besoin de l'église comme un marin a besoin d'un bateau.
L'évangéliste ne peut pas naviguer dans ses propres eaux. Dieu a établi des évangélistes
dans l'église. Un évangéliste peut se trouver béni et financièrement indépendant, mais
cela ne signifie pas qu'il doit chanter un solo sans le soutien de l'église. Il ne devrait pas
hausser avec impatience chaque main de son épaule, peu importe combien il brûle de
gagner le monde pour Dieu.
INSTRUIT PAR LE CIEL À

SOYEZ INSTRUIT SUR TERRE
Prenons le cas de ce grand serviteur Paul. En tant que persécuteur Saül, il se dirigeait
vers Damas, lorsqu'une voix parla du trône même de Dieu :
Soudain, une lumière brilla autour de lui du ciel. Alors il tomba à terre et entendit une
voix qui lui disait : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?
—ACTES 9:3–4
Il reconnut qu'il s'agissait d'une visitation divine. Avec ses profonds intérêts religieux d'
« Hébreu des Hébreux » élevé aux pieds du grand rabbin Gamaliel, il a dû mille fois
souhaiter un contact aussi direct avec le ciel. Dans son esprit curieux, tant de questions
mijotaient. Maintenant, le moment de vérité était venu. Qu'apprendrait-il ? Quelles
révélations de la volonté et du dessein de Dieu allaient être les siennes ?
En fait, on ne lui a rien dit. Rien sauf : « Lève-toi, va dans la ville, et on te dira ce que
tu dois faire » (Actes 9ÿ:6).
Dans la ville se trouvaient les personnes mêmes qu'il était venu traîner en prison pour
leur « hérésie » de foi en Jésus en tant que Christ. Maintenant, il leur a été envoyé, car il
avait besoin d'eux et devait devenir l'un d'eux. Sa première instruction viendrait d'eux, non
par des anges ou des voix du ciel. Paul a appris sa première vérité chrétienne, que les
croyants ne sont pas une collection d'éléments aléatoires, mais un corps vivant, l'église,
et Dieu ne lui a pas permis de la contourner. "Allez dans la ville !" Le Seigneur s'est assuré
de son lien terrestre.
Paul est allé et s'est soumis aux soins des autres. Nous pourrions apprendre de la
sagesse et de l'humilité de cet homme. Un éclair de lumière du ciel, une illumination de
l'âme, une révélation de la vérité, et certains hommes et femmes partent en voyage d'ego,
indépendant de tout conseil ou contrôle. Ils pensent qu'ils n'ont pas besoin de s'occuper
de ceux "de la ville". Mais ils devraient être plus sages, car dans la ville, là-bas, ils "seront
dits quoi faire" et aidés. Paul a pris la bonne direction dès le début de sa vie chrétienne, et
pour lui l'église de ses coreligionnaires est devenue force et sagesse, comme lui pour eux.
Le résultat est l'histoire - histoire glorieuse!
En fait, nous sommes tous dépendants les uns des autres, et si l'évangéliste a besoin
des églises, les églises ont besoin de l'évangéliste. La main a besoin du corps et le corps
a besoin de la main. Nous nous complétons comme mari et femme. Si les églises ignorent
l'évangéliste, elles l'enchaînent. Si l'évangéliste ignore l'église, il est comme un gilet de
sauvetage sans bouée de sauvetage.
C'est ce que j'ai appris ce matin. Par conséquent, connaissant l'appel de Dieu, j'ai
consulté mes dirigeants dénominationnels et partagé la vision de Dieu avec eux. Dieu m'a
fait grâce. Ils étaient en gracieuse harmonie avec moi, et avec leur bénédiction, j'ai été
libéré pour l'évangélisation au-delà de leurs frontières et à travers toutes les frontières
confessionnelles. À partir de ce moment, je peux vraiment témoigner que j'ai vu l'huile du
Saint-Esprit remplir de nombreux vases et de très nombreuses églises, amenant des
multitudes d'hommes et de femmes précieux à connaître Jésus. À Dieu soit la gloire!
QUAND LE MIRACLE S'ARRÊTE
Le miracle de l'huile de la veuve s'est finalement arrêté. Pourquoi? Dieu a-t-il dit : « Cela
vous suffit aujourd'hui. Je ne peux pas continuer indéfiniment » ? Il ne l'a certainement pas
fait. Il versait encore quand ils ne purent plus trouver de récipients. La veuve a dit : « Vite,
apportez-moi d'autres bols ou bocaux de n'importe où. Il semble qu'il n'y ait pas de fin à
cela », mais Dieu a surpassé leur capacité à recevoir. Puis le miracle a pris fin.
Il y aura toujours du pétrole. Zacharie a vu une lampe d'or, qui ne s'est jamais éteinte,
car l'huile pour celle-ci coulait par des tuyaux venant directement de l'olivier (Zacharie 4).
Dans le Saint-Esprit, nous avons la source de tout ce dont nous avons besoin. Tant qu'il y
aura des cœurs vides, et tant que nous irons où Dieu veut et que personne ne restreint
nos mouvements, l'huile continuera de couler, toujours et pour toujours.
Certaines personnes sont baptisées dans le Saint-Esprit, et elles s'inquiètent au cas où
l'expérience serait temporaire, l'huile cessant. L'onction demeure éternellement (1 Jean
2:27). Mais si nous n'opérons qu'avec les récipients de notre propre petite cuisine, le flux
cessera bientôt.
Il ne sert à rien de prier pour une effusion de l'Esprit semaine après semaine, juste pour
notre propre petite église, alors que le monde entier attend dehors d'être rempli.
"Il y en a un qui disperse, mais qui augmente encore", proclame Proverbes 11:24.
Chaque église devrait voir ses murs aussi larges que le globe et son toit couvrir tous les habitants
de la terre. Appelez le réveil mondial votre réveil ! La portée de l'église locale peut être universelle,
lorsque l'assemblée travaille aux côtés des hommes que Dieu a donnés à l'église universelle. Une
telle église coulera avec la bénédiction du Saint-Esprit.
Si nous nous enfermons et n'avons rien à faire avec ceux que Dieu a mis dans l'église, à savoir
les évangélistes, nous serons hors de la nage, hors de la rivière de Dieu. Une assemblée ne doit
pas être un club privé. En Allemagne, la belle et ancienne cathédrale de Cologne a un avis pour
les touristes qui se lit comme suitÿ: "Cette église n'est pas un musée". Ce que chaque église
devrait être, c'est une station missionnaire.
CUILLÈRES À THÉ
Dans mon imagination, je pense aux fils de cette femme en Israël alors qu'ils se précipitaient dans
les rues en demandant à tout le monde : "Avez-vous un pot, ou un plat, ou tout ce que nous
pouvons emprunter pour y mettre de l'huile, s'il vous plaît ?" Ils allaient et venaient. Peut-être
qu'une âme caricaturale s'est plainte : « Combien de choses empruntez-vous encore ? Qu'est-ce
que vous et votre mère faites de toute façonÿ?ÿ» D'autres ont peut-être retenu leurs plus gros
récipients par peur de les perdre, comme ceux qui, lorsqu'on leur demande une tasse de sucre, la
donnent avec précaution, une cuillère à café à la fois. Ceux qui se sont retenus ou ont refusé de
prêter leurs navires ont contribué à arrêter le flux. Un tel égoïsme a arrêté le miracle. Nous
pouvons aider le miracle de la bénédiction du réveil, ou nous pouvons le limiter à des cuillerées à
thé dans notre petite cuisine.
Il est nécessaire pour nous tous de travailler avec les autres. Certains peuvent critiquer, mais
nous ne devons pas nous décourager. Les fils de la veuve ont juste souri, sachant ce que leur
mère avait en tête, et ont continué à emprunter des bols pour l'huile.
Dieu veut nous oindre, non pas d'une couche d'huile, mais de fleuves d'huile. Quand Jésus a
fait du vin à Cana, Il n'a pas rempli quelques verres mais a fait environ douze cents pintes, assez
pour les garder dans le vin pendant des semaines - assez pour se baigner dans le vin s'ils le
souhaitaient, à tel point que les mariés ne savaient pas quoi. à voir avec tout ça. Jésus a nourri
les multitudes et avait douze paniers pleins de restes.
Si une église trop prudente n'aide pas parce que les évangélistes pourraient s'enfuir avec leurs
vaisseaux, il n'y aura pas d'abondance pour eux. Depuis que j'ai obéi à la voix de l'Esprit, nous
avons vu l'abondance. Moi, « étant envoyé par le Saint-Esprit », j'ai commencé à travailler en
harmonie avec tout le corps de Christ. C'était comme ouvrir les écluses d'un barrage, et nous
avons tous partagé les eaux vives et infinies du fleuve de Dieu. Une fois que nous commençons
à calculer et à protéger notre
propre petite parcelle, la rivière est détournée. Les insulaires deviennent isolés ! Voulons-nous des flots
de bénédictions ? Alors laissez la rivière déborder !
L'INITIATIVE DE L'ÉVANGÉLISTE
Parfois, on a de vrais ennemis, suscités par Satan. C'est une opposition démoniaque.
Alors l'onction de Dieu « brise le joug », et cette onction est la protection des serviteurs de Dieu.
Souvent, menant la bataille à l'intérieur même des portes de l'ennemi, j'ai réalisé que j'étais encerclé
par les forces du diable, mais ces légions maléfiques ont aussi été encerclées—par les anges de Dieu !
Je sais que si l'onction était levée, ces forces seraient sur moi comme une meute de loups, prêtes à me
dévorer en quelques minutes. Ennemis, critiques, décourageants, ils viendront, mais l'homme ou la
femme oint est invincible.
Le diable est comme un lion rugissant, lisons-nous, ce qui me rappelle le lion rugissant qui s'est
accroupi pour dévorer Samson. Samson a rencontré ce jeune prédateur sur son chemin vers Timnath
(Juges 14:5-6). Le lion ne connaissait pas Samson, le juge oint d'Israël. Il a eu la surprise de sa vie - sa
dernière surprise, en l'occurrence. Le grognement d'un lion terrifie généralement les êtres humains, et
ils se retournent et courent. Ensuite, ils sont facilement sautés dessus et attrapés. Mais quand Samson
entendit les grognements, il se passa quelque chose dont le lion ne savait rien : « L'Esprit du Seigneur
vint puissamment sur lui.
Lorsque l'Esprit du Seigneur vient sur les hommes, de nouvelles choses commencent à se produire.
Les gens commencent à résister au diable et il les fuit. Êtes-vous timide? Par l'Esprit, vous serez
audacieux. Nous sommes comme des brebis parmi les loups, mais les brebis sont à l'attaque. Nous
avons le pouvoir de marcher sur les scorpions, de marcher sur les vagues orageuses.
Faire l'expérience de l'Esprit fait de nous plus qu'un match pour le doute et l'intellect.
Lorsque nous vivons en Lui, nous possédons le commandement, mettons les démons en fuite et
apportons la délivrance pour le corps, l'âme et l'esprit.
Alors Samson, la victime prévue du lion, ne s'enfuit pas. La poursuite des victimes en fuite donne
aux lions un appétit pour le petit-déjeuner. Cependant, cet homme s'est retourné contre le lion. La bête
féroce se trouva face à un homme féroce. Grognant par-dessus son épaule, le lion tenta de s'éloigner,
mais il était trop tard. Des mains puissantes le soulevèrent. Plus tard, sa carcasse est devenue une
ruche. Samson, de ses mains nues, « a déchiré le lion comme on aurait déchiré un chevreau ».
L'église n'a jamais été construite à des fins défensives. Les portes de l'enfer doivent être envahies.
L'attaque est la meilleure défense. Au lieu d'attendre pour repousser l'assaut du diable, renversez le
cours de la bataille et lancez une invasion du territoire du diable !
Jésus est venu dans le monde non pas pour défendre le ciel, mais comme un homme de guerre
conquérant pour détruire les œuvres du diable. Christ a mené la bataille dans le camp de l'ennemi, a
envahi l'enfer, a débusqué sans relâche l'ennemi, l'a traqué, a poussé Satan dans un coin, ne lui a
donné ni quartier ni pitié, a meurtri la tête de ce serpent et l'a laissé vaincu et inutile. Satan n'est pas
"vivant et en bonne santé sur la planète Terre". Jésus l'a mortellement blessé !
C'est ce que fait l'évangélisation, au nom de Jésus. Partout où se trouve la piste visqueuse du
serpent, là, le peuple de Dieu devrait traquer le diable avec des épées aiguisées. Ne lui donnez pas
de repos, car nous sommes « plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (Romains 8ÿ:37). La
meilleure façon de défendre la vérité est de la déclarer sans compromis. Nous n'avons pas été
appelés à nous excuser pour ce que Dieu a dit, mais à le proclamer. « L'épée de l'Esprit... est la
parole de Dieu » (Éph.
6:17). Comme David l'a dit à propos de l'épée avec laquelle il a tué Goliath, « il n'y en a pas de
semblable » (1 Sam. 21:9). Pour vaincre le diable, prêchez l'Evangile. Vous ne l'effrayerez jamais en
criant et en faisant du bruit. Utilisez votre épée.
L'ÉVANGÉLISTE
L'ESPRIT UNIQUE
Quelqu'un a demandé à un évangéliste : "Pourquoi prêches-tu toujours : 'Tu dois naître de nouveau'?"
"Parce que," expliqua-t-il, "tu dois naître de nouveau!"

Aucun évangéliste ne cherche un message à prêcher. « Malheur à moi si je ne prêche pas
l'évangile ! Il n'a pas besoin de se réunir avec d'autres évangélistes et de dire : « Discutons de ce
que nous devrions prêcher », car tous les évangélistes sont totalement sans aucun doute sur ce
point. « Repentez-vous et croyez en l'évangile ! (Marc 1:15). Il ne sert à rien de le reconsidérer,
puisqu'il n'y a pas de possibilité d'un meilleur message. L'évangéliste est un homme avec une
urgence motrice, pas un homme avec deux esprits. L'Évangile – et rien d'autre sur terre – compte,
pas la renommée, l'argent, la popularité ou même la vie elle-même.
LE PREMIER BUT DE L'ÉVANGÉLISTE
L'évangéliste est un don à l'église (Eph. 4:11) pour le monde (Luc 24:47). Le véritable évangéliste
n'est pas intéressé à construire son propre empire. Son objectif est double.
Premièrement, son travail n'a de sens qu'en relation avec l'édification des églises locales de Jésus-
Christ. Tout ce qu'il fait devrait avoir ceci comme but : que les gens soient amenés au sein de l'église,
où la parole vivante de Dieu est
prêché. Les campagnes d'évangélisation les plus grandes et les plus réussies perdent presque
tout leur sens lorsqu'elles ne sont pas menées dans le contexte de l'église et de sa croissance.
Les campagnes d'évangélisation sans églises locales ne sont qu'une sorte de spectacle, parce
que le dessein divin manque.
Jésus a raconté l'histoire du Bon Samaritain, qui est une leçon pour les évangélistes.
Un homme tomba parmi des brigands alors qu'il se rendait de Jérusalem à Jéricho. Le Samaritain
l'a trouvé et s'est occupé de lui. D'autres, prêtres et religieux, passaient aussi. Après avoir soigné
ses blessures avec de l'huile et du vin, et l'avoir hissé sur son propre âne, le Samaritain l'emmena
dans une auberge. Là, dans l'auberge, il a été soigné et fortifié (Luc 10:33-35).
Une fois que nous avons commencé à relever les personnes tombées qui ont été blessées
dans la vie, nous devons demander à d'autres de nous aider. Le Samaritain a trouvé une telle
aide dans une auberge, où la victime a été renforcée et soignée. L'évangéliste le trouve dans
l'église. Là, les convertis peuvent être nourris et édifiés dans la foi. Là, ils peuvent devenir de vrais
disciples. Dieu merci pour les auberges le long de la route. Remerciez Dieu pour l'évangéliste qui
part à la recherche des victimes du diable. L'église/auberge qui s'occupe du nouveau converti
convalescent aura peu d'affaires sans l'évangéliste samaritain.
C'est comme la pêche. Lors de nos campagnes d'évangélisation, je dis toujours que nous, les
évangélistes, apportons nos filets mais utilisons les bateaux des églises locales. Avec eux, nous
nous lançons et ramenons une belle prise de poissons. Puis nous partons. Nous remettons
simplement la prise juste là. Nous vidons nos filets, les réparons et les séchons, et allons donner
un coup de main ailleurs. L'évangéliste ne gagne rien lui-même, sauf la joie et la récompense de
voir le royaume de Dieu édifié tout autour.
LE SECOND BUT DE L'ÉVANGÉLISTE
Deuxièmement, le but de l'évangéliste est de proclamer. Il proclame l'Evangile, que le peuple

l'écoute ou non. « Et cet évangile du royaume sera prêché dans le monde entier comme un
témoignage à toutes les nations ; et alors viendra la fin » (Matth.
24:14). Un pasteur local ne peut pas fonctionner de cette manière. Dieu dépend évidemment des
autres serviteurs. Tout le monde devrait être cœur et âme avec l'homme qui a la vision et le devoir
de proclamer.
CHIMIE SPIRITUELLE
Pour commencer, l'Evangile n'est une nouvelle que s'il est prêché, et il n'est une puissance que s'il
est prêché. Prêcher l'Evangile est une chimie spirituelle. La prière apporte le pouvoir, mais la
prédication le libère. Prêcher l'Evangile, c'est comme se brancher sur une prise de courant.
L'Evangile ne peut pas être utilisé tant qu'il n'est pas prononcé. La proclamation fait partie du
plan divin. Les gens ne sont pas sauvés autrement. C'est le processus surnaturel. Dieu l'a
institué pour toute l'humanité. « Il a plu à Dieu, par la folie du message prêché, de sauver ceux
qui croient » (1 Cor. 1:21). Il a plu à Dieu que l'homme jette un filet dans la mer, afin d'y puiser
des poissons, car normalement les poissons ne sautent pas à terre.
Jésus a dit : « Apportez du poisson que vous venez de pêcher » (Jean 21ÿ:10).
D'abord, attrapez-les. Deuxièmement, apportez-les. Si les églises ne lèvent jamais le petit doigt
sauf pour laisser l'évangéliste prêcher, puis ne font rien pour apporter ce qui a été attrapé, le
processus que le Seigneur avait prévu s'est effondré et le circuit est coupé.
Cependant, comme le Christ l'a indiqué, dans certains villages, la parole ne sera pas reçue,
mais elle doit encore être proclamée (Matt. 10). Ce que Jésus a illustré avec la parabole du
semeur (Matthieu 13ÿ:3-23). Tous les semis ne sont pas également réussis, et certains ne
réussissent pas du tout. Pourquoi? Il n'y avait rien de mal avec la semence (la Parole) ou avec
le semeur (Christ lui-même), mais le problème résidait là où la semence était tombée. A certains
endroits, il n'a rien produit à cause du sol. Pour le semeur, le sol dur et infertile est frustrant. Ne
te décourage pas. Essayez ailleurs.
Quand un homme travaille sans résultat, il a besoin d'aide, pas de critique. Rien ne réussit
comme le succès dans le sens mondain, et ceux qui réussissent dans l'église obtiennent les
louanges. Nous avons un appel à remplir, et le succès n'est pas toujours le test pour savoir si un
tel appel est correctement fait. « Prêchez la parole ! Soyez prêt en saison et hors saison.
Convaincre, réprimander, exhorter, avec toute la patience et la doctrine »
(2 Tim. 4:2).
L'échec n'est cependant pas la règle. Le Seigneur nous a envoyés au champ de moisson,
non pour gaspiller nos précieux travaux sur une bande de béton ou dans un désert, mais pour
ramener les gerbes (Matthieu 10ÿ:14-15). Attendez que les pluies tombent et que le sol se ramollisse.
Quoi qu'il arrive, nous devons aller dans le monde entier et prêcher l'Evangile à toute créature.
Certains n'entendront pas; d'autres le feront. Quand l'Evangile sera prêché dans le monde entier
pour un témoignage, alors Jésus, le Seigneur de la moisson, viendra ! Alors, pour travailler.
Hâtons sa venue !
PARTIE TROIS
MOUVEMENT PERSONNEL
CHAPITRE 9
LE COURS DE NATATION
D'EZEKIEL
COMMENT LE monde entier peut-il être efficacement évangélisé ? Le Seigneur a dû le

visualiser comme étant possible, car Il nous a commandé de « faire de toutes les nations
des disciples » (Matthieu 28ÿ:19). Nationsÿ! Je suis sûr que Dieu a de grands projets pour
atteindre l'humanité. Je reviens encore et encore à la Parole, essayant de comprendre
cette pensée, et demande au Seigneur de m'ouvrir les yeux.
Une fois, je suis venu à un passage familier des Écritures, beaucoup prêché sans aucun doute, mais l'Esprit
du Seigneur était sur moi, et une vérité dans ce passage a explosé dans mon âme. C'est dans le livre écrit par
Ézéchiel, l'un des prophètes de l'Ancien Testament. Faites-moi la faveur de lire Ézéchiel 47ÿ:3-7 avec moi :
Et quand l'homme sortit vers l'est avec la ligne dans sa main, il mesura mille
coudées, et il me fit traverser les eaux; l'eau me montait aux chevilles.
Encore une fois, il a mesuré mille et m'a fait traverser les eaux; l'eau me montait aux
genoux. Encore une fois, il a mesuré mille et m'a fait passer; l'eau me montait à la
taille. Encore une fois, il mesurait mille, et c'était une rivière que je ne pouvais pas
traverser ; car l'eau était trop profonde, une eau dans laquelle il fallait nager, une rivière
qu'on ne pouvait traverser. Il m'a dit: "Fils de l'homme, as-tu vu cela?" Puis il m'a amené
et m'a ramené au bord de la rivière. Quand je suis revenu, là, le long de la rive de la
rivière, il y avait de très nombreux arbres d'un côté et de l'autre.
Dans la première partie de ce passage, Ézéchiel a été emmené de la terre ferme dans les eaux de ce fleuve
glorieux. Beaucoup s'accordent à dire qu'il s'agit d'une image du déluge vivifiant du Saint-Esprit. Quelle
expérience de passer de la sécheresse et de la mort d'une religion froide à la réalité tourbillonnante du Saint-
Esprit ! Quelle excitation de découvrir ce côté du salut ! Ce frisson est unique et inexplicable – pas étonnant que
le mouvement charismatique/pentecôtiste continue de croître à travers le monde.
Dans cette vision remarquable, le Seigneur m'a montré des leçons intégrées qui sont
essentiel pour nous de savoir si nous ne souhaitons pas stagner spirituellement.
LA CHEVILLE PROFONDE EST LE MINIMUM DE DIEU

Quatre fois l'ange mesura soigneusement mille coudées, conduisant Ézéchiel par degrés. La
première étape l'a amené dans les eaux "jusqu'à la cheville".
Le contact direct avec la puissance du Saint-Esprit est absolument merveilleux, mais n'oubliez
pas que « jusqu'aux chevilles » est le minimum de Dieu ! C'est une tragédie que tant de chrétiens
semblent se garer dans cette position. C'est un conseil judicieux de ne jamais suivre un véhicule en
stationnement, car vous n'irez nulle part. Ne suivez pas non plus un pasteur parqué ou un membre
d'église parqué. Ce que je veux dire, c'est qu'il ne faut pas se contenter du minimum de Dieu. Sans
aucun doute, vous pouvez comparer votre expérience avec des personnes qui n'ont même pas la
cheville profonde, mais comparez votre position non pas avec ce qui est moins profond, mais avec
la profondeur dans laquelle vous pouvez aller.
J'ai été invité une fois à parler lors d'une réunion de prière à des personnes qui ne croyaient pas
au baptême dans le Saint-Esprit. J'ai fait de mon mieux, mais c'était très difficile. Les gens étaient
juste assis là, sans un mot, me regardant avec de grands yeux. Une petite prière fut dite, et tout fut
fini. En quittant ce rassemblement, j'ai pensé: "Ce doit être très difficile de nager dans trois pouces
d'eau." C'est malheureusement la condition de nombreux chrétiens. Ils pagaient et travaillent, mais
ne progressent pas, simplement parce qu'ils sont ancrés sur le fond. Il n'est pas étonnant que les
choses soient si dures et difficiles pour eux.
Charles Haddon Spurgeon a écrit : "Certains chrétiens naviguent sur leur bateau dans des eaux
spirituelles si basses que la quille gratte le gravier jusqu'au ciel, au lieu d'être emportée par une
marée montante."
Il y a beaucoup de travailleurs frustrés. Ils sont dévoués, travaillant presque leurs doigts jusqu'à
l'os. Pourtant, il se passe si peu. Pourquoi? Parce qu'ils ne font que ramer au bord du gouffre. Ce
sont des « bricoleurs ». Ils font de leur mieux, puis « arrosent cela de prière ». Ils n'ont pas suivi les
instructions du Seigneur dans Luc 5:4 pour «ÿse lancer dans l'abîmeÿ». Aujourd'hui, Jésus se tient
toujours sur le rivage et nous encourage à nous lancer dans l'abîme, à sortir de nos eaux peu
profondes, mais qui osera ?
Quel est le chemin de la Pentecôte ? Jésus a promis que nous ferions de plus grandes œuvres
parce qu'il enverrait le Saint-Esprit (Jean 14ÿ:12-17). Cela signifie qu'Il ferait le travail. Le Seigneur
ne nous tend pas un tube de dentifrice dans lequel nous pourrions presser une petite goutte de
pouvoir une ou deux fois par jour, juste assez pour notre survie spirituelle. La vie chrétienne normale
est la suivante : « Il sera comme un arbre planté près des fleuves d'eau » (Psaume 1ÿ:3).
Je dis cela avec un cri—le succès du chrétien est dans la plénitude du Saint-Esprit ! Par la grâce
de Dieu, on m'a montré le secret : entrer dans les eaux plus profondes du Saint-Esprit. Une fois
dans ce torrent, vous changerez immédiatement.
L'APPROCHE PERSONNELLE DE DIEU
Alors que je visualisais cette scène avec Ezéchiel, je me demandais pourquoi l'homme avec la
toise n'avait pris Ezéchiel que de mille coudées à la fois, en quatre étapes.
Quand le Seigneur parle, je suis le genre d'homme qui aime sauter. Alors pourquoi ne pas plonger
à quatre mille coudées d'un coup ? Le Saint-Esprit m'a enseigné cette leçon de natation spirituelle.
Le Père est très compréhensif envers chacun de Ses enfants. Il ne « nous jette pas dans le
grand bain ». La croissance spirituelle et la maturité prennent du temps. Son travail est
amoureusement individuel. L'ange a été chargé de « mesurer » d'abord, puis de se déplacer.
De la même manière, notre Seigneur béni mesure notre capacité individuelle, puis nous conduit.
Si Ézéchiel avait été conduit quatre mille coudées d'un coup, il se serait peut-être noyé. Pourtant,
en pénétrant dans l'eau profonde en quatre étapes, il a fait des progrès.
Le Seigneur nous emmène doucement. Il veut que nous y allions, mais sans nous précipiter.
Nous ne devons avoir ni les pieds froids ni la tête chaude.
APPRENDRE A NAGER
Un jour, Dieu m'a dit : « Sais-tu ce que signifie nager ? Eh bien, je pensais le savoir parce que je
suis un bon nageur. Mais ai-je? Le Saint-Esprit m'a fait voir quelque chose que je n'avais pas
apprécié auparavant.
Il a dit:
Lorsque vous nagez, vous êtes dans un autre élément et une nouvelle loi s'applique. Il faut
lâcher prise et se reposer pleinement sur les eaux de la rivière. Ces eaux vous portent.
Je vois ça maintenant. Je nage dans le Saint-Esprit. Ses eaux me portent. L'Esprit me relève.
La natation soulage vos pieds. Il donne à votre dos des vacances et vos articulations partent en
vacances. Il fait le travail. Quel est alors le véritable handicap ? Le vrai handicap est de ne compter
que sur soi-même, en fonction de son énergie et de ses capacités, et vous crapahuterez le long
de la berge, juste à côté des eaux mêmes, qui pourraient vous porter en leur sein.
Beaucoup travaillent pour Dieu, alors que Dieu veut travailler pour eux. Il ne veut pas que nous
travaillions si dur que nous tombions morts pour lui. J'ai vu une fois une pierre tombale avec le
nom et l'épitaphe d'un homme : "Sa vie n'a consisté qu'en travail." J'ai pensé: "C'est une épitaphe
pour un cheval, pas un homme."
Dieu n'a pas voulu que nous soyons des bêtes de somme ou que nous travaillions comme des
robots. Il pourrait créer des chevaux de bât en abondance, si c'est ce qu'Il voulait. Quand le
Seigneur a pensé à vous et à moi, Il avait autre chose en tête que les esclaves. Notre père
voulait des fils et des filles avec qui il pouvait communier et festoyer à table, partageant tout ce qu'il
avait avec eux. "Tout ce que j'ai est à toi" (Luc 15:31).
Il est temps de changer l'image négative de la vie chrétienne. Avez-vous l'impression que
devenir chrétien vous a simplement humilié ? Que tu ne te sens jamais assez bien. Vous avez
l'impression qu'il n'y a pas assez de prière, de travail, d'amour ou de Bible dans votre vie. Les
devoirs vous submergent. Vous devriez être porté par l'Esprit dans le glorieux fleuve de Dieu ! Il y
a des eaux pour flotter ! En Lui, tu es plus qu'un vainqueur.
Nous sommes comme Joseph, qui a été sorti d'une cellule de prison pour régner. C'est le
principe des transactions de Dieu dans toute l'Écriture. Nous ne devons pas endurer mais profiter
de notre vie chrétienne. Je ne veux pas arriver au ciel seulement pour découvrir que j'avais réussi
à 5% de ce que Dieu voulait que j'aie. Ce n'est pas une vertu. Je suis intéressé par les 95 %
restants. Nous devons comprendre la pensée et l'appel de Dieu. Comme Il a conduit Ézéchiel du
minimum au maximum, ainsi Il nous conduira, si nous Lui permettons de le faire.
UN FLEUVE DE VIE
Dans la Bible, il n'y a pas de termes nautiques. Apocalypse 21ÿ:ÿ1 déclare qu’« il n’y avait plus de
mer », mais Apocalypse 22ÿ:ÿ1 déclare : « Il m’a montré un pur fleuve d’eau de vie, limpide comme
du cristal, sortant du trône de Dieu et de l’Agneau ».
Là réside la différence entre une mer et un fleuve. Dans les Écritures, la mer représente les masses
humaines et les méchants, «dont les eaux ont soulevé de la boue et de la saleté» (Ésaïe 57:20).
C'est aussi le dépositaire des détritus de l'humanité. La même vieille eau revient jour après jour, la
marée apportant les ordures que nous pensions avoir cachées.
Cependant, une rivière est différente. Il y a une fraîcheur constante, parce qu'il n'y a jamais
a la même eau. Dieu a quelque chose de nouveau chaque matin.
UN FLEUVE DE PUISSANCE
Dans sa vision, Ézéchiel s'est déplacé dans ces eaux plus profondes. « De nouveau, il mesura
mille, et c'était un fleuve que je ne pouvais pas traverser ; car l'eau était trop profonde, une eau
dans laquelle il fallait nager, un fleuve qu'on ne pouvait traverser » (Ézéchiel 47:5).
La rivière n'était pas pour se promener mais pour nager. Tous ceux qui découvrent ce secret
verront leurs vies et leurs ministères transformés.
Il y a quelques années, un ministre de l'évangile complètement frustré est venu visiter
moi. Il venait de consulter un psychiatre et disait qu'il ne pouvait plus porter la charge de son église
de cinquante membres. C'était trop.
« Es-tu baptisé dans le Saint-Esprit ? J'ai demandé.
"Non," répondit-il. "Ma dénomination n'y croit pas."
J'ai pris le temps de lui expliquer cette merveilleuse vérité et j'ai ensuite prié avec lui. Le soir, il est
parti, mais il n'a pas vraiment conduit jusqu'à chez lui ; il a nagé jusqu'à chez luiÿ! Dieu l'avait fait.
Quel peut être le maximum de Dieu ? Je ne prétends certainement pas être arrivé au maximum
de Dieu, mais je suis définitivement en transition ! Je suis comme l'apôtre Paul, allant de « foi en foi
» et « de gloire en gloire » (Rom. 1ÿ:17 ; 2 Cor.
3:18). C'est la progression du Saint-Esprit.
LA SURPRISE
QUI A SUIVI
Après avoir nagé, Ézéchiel a été ramené au bord de la rivière. Ce n'est, selon les termes du Nouveau
Testament, pas d'anticlimax, car une fois que nous avons été dans le fleuve, le fleuve est en nous, et
les "fleuves d'eau vive" couleront de nos cœurs (Jean 7:38). Cette expérience a tellement transformé
le prophète que lorsqu'il a escaladé la berge, il a regardé avec étonnement. « Là, le long de la rive
du fleuve, il y avait de très nombreux arbres d'un côté et de l'autre » (Ézéchiel 47:7).
Qu'y avait-il de si spécial là-dedans ? Pourquoi avait-il l'air émerveillé ? C'était spécial, et il a
regardé, parce qu'il a maintenant vu quelque chose qui n'était pas là quand il est entré dans la rivière :
des arbres ! C'est la grande vérité du chapitre : tandis que Dieu a changé Ézéchiel dans Son fleuve,
Il a changé tout le paysage autour d'Ézéchiel en même temps. Les conditions changent avec les
personnes ointes et les églises ointes.
Je suppose que si Ezéchiel avait été physiquement en Israël et avait essayé de planter des
arbres à cet endroit, il aurait échoué lamentablement, même s'il les avait arrosés de ses larmes.
Dieu a montré à Ézéchiel qu'il peut faire en quelques secondes ce que les gens ne peuvent pas
faire en années. C'est notre foi pour aujourd'hui ! « Ni par la force ni par la puissance, mais par
mon Esprit, dit l' Éternel des armées » (Zacharie 4:6).
Les gens qui coulent dans et avec le Saint-Esprit ont des raisons d'être étonnés chaque jour,
parce que le Seigneur fait des merveilles chaque jour. Louez le Seigneur, car rien ne diminue en
Dieu ! Tout devient plus merveilleux de jour en jour.
ÉNERGIE DIVINE
Un autre détail notable est celui-ci : ces mêmes arbres portaient déjà des fruits mûrs. Pendant
qu'Ézéchiel découvrait la profondeur du fleuve du Saint-Esprit, Dieu avait planté et fait pousser les
arbres en un rien de temps. Il est le créateur du temps et peut le réduire quand Il le souhaite. «Leur
fruit sera pour nourriture», lisons-nous au verset 12. C'était comme si le fruit lui faisait signe,
l'appelant: «Ezéchiel, viens ici. Fini la cuisine ! Dieu a dressé la table pour vous. Plus de plats à
emporter ! Une alimentation équilibrée vous attend !
Merveilleux! Du coup, l'homme de Dieu est en partenariat avec le Saint-Esprit. Il n'y a plus
d'intrigues jusqu'à ce que nous fumions, plus de gaffes dans le noir. C'est la merveille d'une vie et
d'un ministère dans le Saint-Esprit.
C'est ainsi que notre monde sera gagné pour le Seigneur. L'évangélisation du Saint-Esprit gagnera
notre génération pour Dieu ! Tout commence lorsque nous obéissons aux murmures du Saint-Esprit
et le suivons dans les profondeurs, où il y a des eaux dans lesquelles nager.
DANS NOTRE ÉLÉMENT
Le chrétien qui n'est pas dans le fleuve du Saint-Esprit est hors de son élément. Il est comme le
proverbial poisson hors de l'eau. Nous ne sommes pas appelés à être des habitants du désert,
comme le fut le peuple d'Israël pendant quarante ans, même si le Seigneur leur avait promis un
pays de rivières. Le Christ a promis aux croyants des rivières, non pas comme une rare exception,
mais comme faisant partie de leur environnement naturel. Nous ne devons pas être des banquiers,
des admirateurs des eaux qui passent, mais plutôt des hommes du fleuve.
Plusieurs fois, des gens m'ont dit que, dans leurs circonstances, ils ne pouvaient pas vivre une
vie chrétienne victorieuse. Un jeune homme en Afrique a expliqué que ses grands-parents et ses
parents étaient tous des sorciers et qu'il lui était donc impossible de vivre avec Jésus à cet endroit.
Cependant, aucun de nous ne pourrait être victorieux où que ce soit dans ce monde pécheur,
s'il n'y avait pas le Saint-Esprit. Partout où nous allons, Il est là. Nous bougeons en Lui et vivons en
Lui (Actes 17ÿ:28). Il est notre environnement. Nous sommes baptisés en Christ.
Nous nageons dans la rivière de Dieu, pas dans une petite piscine qu'Il a créée pour nous et qui
risque de se tarir un jour.
On peut tout aussi bien se poser la question : « Un homme peut-il vivre sur la lune ? La réponse
est à la fois "Non" et "Oui". Il ne peut pas vivre sur la lune s'il y va tel qu'il est. Néanmoins, s'il arrive
sur la lune vêtu d'une combinaison spatiale appropriée, il peut y vivre. La combinaison spatiale
contient le même air que celui trouvé sur la terre.
Portant ces combinaisons spatiales, les astronautes peuvent marcher, chevaucher et sauter sur la
surface de la lune.
Vous ne pouvez pas vous attendre à vivre une vie chrétienne réussie si vous n'êtes pas
dans l'Esprit, car c'est ainsi que Dieu s'est arrangé pour que vous viviez. Où que nous soyons,
nous pouvons et devons être dans l'Esprit, et c'est là le fait important. Aussi épouvantable
que soit l'endroit, même s'il est infect du souffle de l'enfer, nous sommes enveloppés de Dieu
et pouvons respirer l'air du ciel. "Celui qui habite dans le lieu secret du Très-Haut demeurera
à l'ombre du Tout-Puissant" (Ps. 91:1).
Lorsque nous sommes dans l'Esprit, nous sommes invincibles, invulnérables, allant de
victoire en victoire, notre vie cachée avec Christ en Dieu. L'homme agissant dans l'Esprit;
l'église agissant dans l'Esprit; des ouvriers, des évangélistes, des pasteurs et des enseignants
agissant dans l'Esprit—c'est la seule formule que je connaisse pour réussir. Dans l'Esprit de
Dieu, nous pouvons gagner le monde pour Jésus.
CHAPITRE 10
PUISSANCE DE LA PASSION
SUR LES LÈVRES de Jésus, la loi devient amour. Il y a les dix commandements,
mais le premier et le seul commandement pour lui est : « Tu aimeras l' Éternel , ton
Dieu, …
et le second lui est semblable ! Tu aimeras ton prochain comme toi-même"
(Matthieu 22:37-39). La voix du Sinaï aspire. Israël a mal compris Dieu dès le départ. Horeb
a tonné, mais seulement avec passion.
DROITS D'AMOUR
Qui était vraiment ce Dieu, dont les paroles se sont gravées jusque dans les rochers ?
Il s'identifie et établit ses droits de donner des commandements. Il a des droits d'amour : «
Je suis l' Éternel , ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude
» (Exode 20:2). C'est qui Il est ! Ses lois sont des lois d'amour. Le Dieu qui est un "feu
dévorant" (Deut. 4:24) est aussi un feu dévorant de compassion. Il était descendu pour
délivrer de la servitude une foule ingrate d'esclaves. Il n'était déterminé qu'à leur donner
une nationalité et un nouveau pays. Une telle tâche demanderait beaucoup à son
inépuisable patience.
L'IMAGE DE L'AMOUR
Lorsque Dieu a créé l'homme, Il connaissait le résultat de cette création. Le Dieu de toute
connaissance savait ce qui arriverait. Le premier homme jamais né assassinerait son frère.
Cependant, Dieu avait une stratégie maîtresse. Cela commencerait avec Eve et continuerait
avec toutes les femmes. Leur instinct même serait préprogrammé. Dans leur nature serait
planté le cœur d'une mère, la forme la plus pure que l'affection puisse prendre. C'est une
affection qui ne cherche jamais de récompense. Cela se répercuterait sur la famille et
établirait des normes de protection. Alors le grand plan secret de Dieu commencerait
lentement à se développer et à se déployer, à travers toutes les voies et tous les malheurs d'Israël.
Enfin, il serait dévoilé dans le Fils de son sein. "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné
son Fils unique" (Jean 3:16).
La propre image de Dieu dans l'homme était l'image de l'amour, jusqu'à ce que les tempêtes du péché
agitent les eaux et que le reflet en soit déformé. Mais Dieu n'a pas été dupé. Il a investi tout ce qu'il avait pour
tous ceux qui ont jamais vécu. L'Evangile a béni les oreilles des hommes ; l'Evangile était son cœur, un
remède à l'inquiétude troublée de ses créatures.
POUR NOUS ET POUR NOUS
L'évangélisation se résume en ceci : Dieu nous aime par son Evangile. Chaque message prêché devrait être
accompagné d'amour. Nous sommes des gens qui aiment les gens par l'amour de Dieu. À travers les âges,
des hommes et des femmes passionnés ont vécu et sont morts pour prêcher le Christ et son salut à toutes les
tribus et nations. De la même force divine, les plus belles œuvres des hommes sont venues : églises, œuvres
caritatives, hôpitaux et orphelinats, même la civilisation elle-même.
Lorsque la présence de Dieu a quitté le mont Horeb au Sinaï, que restait-il ? La première réponse se trouve
dans Exode 21:5-6, une autre loi d'amour concernant les esclaves. Un esclave n'avait absolument aucun
statut, aucun droit, mais un esclave hébreu avait le droit de quitter son maître après la fin de sa période de
servitude de sept ans. Cependant, si un esclave épousait une femme alors qu'il était en service, il ne pouvait
légalement l'emmener avec lui. Il ne pouvait garder sa femme et ses enfants que s'il restait à vie avec son
maître. Si c'est ce qu'il a décidé, « alors son maître le conduira devant les juges. Il le conduira aussi à la porte
ou au montant de la porte, et son maître lui percera l'oreille avec un poinçon; et il le servira pour toujours
» (Exode 21:6). La cicatrice qui en résulterait serait un signe extérieur que l'homme avait choisi de rester avec
son maître. Cela dirait aussi à tout le monde : « J'aime ma femme et je me suis donné pour elle afin de pouvoir
me donner à elle.
L'ÉPIQUE D'AMOUR DE DIEU
Le serviteur est une parabole de l'histoire d'amour de Dieu avec l'humanité. Il s'est donné pour nous afin qu'il
puisse se donner à nous. Dieu est amour. C'est pourquoi nous sommes nés, pour aimer et être aimés.
Connaître l'amour de tous les amours est le secret de tous les secrets. Sachez cela, et vous possédez la
réponse au sens de la vie. Un évangile sans amour est une contradiction. C'est comme une mer sans eau, le
soleil sans lumière, le miel sans douceur, le pain sans substance. L'Evangile n'est rien d'autre que l'expression
de l'amour infini de Dieu.
De la Genèse à l'Apocalypse, l'épopée amoureuse va d'éternité en éternité : « Je vous ai aimés

d'un amour éternel », nous dit Dieu (Jr 31, 3). Osée a entendu le cri de Dieu. Israël errait enfin
dans les ténèbres de sa longue nuit historique, et Osée put capter l'écho de l'angoisse divine. «
Comment puis-je vous abandonner, Éphraïm ? Comment puis-je te livrer, Israël ? …
Mon cœur bat en Moi ; ma sympathie est émue » (Osée 11ÿ:ÿ8). La seule explication qui nous est
donnée quand Jésus a guéri les malades, ou a fait quoi que ce soit, est toujours la même : Il avait
de la compassion. L'amour est tout ce qu'il y a à faire. En fait, c'est tout ce qu'il y a dans l'univers
de Dieu.
TORRENTS D'AMOUR
Je suppose qu'aucun ange n'a jamais demandé au Seigneur pourquoi il a créé des créatures telles
que nous, avec notre liberté de choisir le mal et avec notre pouvoir de briser son cœur.
Les anges aspirent à se pencher sur de telles questions. Quelle que soit la douleur, Christ s'est
déversé dans un déluge d'amour écrasant, sur ceux qui ne pourraient jamais le mériter - Ses
ennemis jurés, comme vous et moi avant que nous soyons nés de nouveau, les antéchrists.
Maintenant, à cause de cet amour, nous sommes parmi ceux qui sont «ÿacceptés dans le Bien-
aiméÿ» (Éph. 1ÿ:ÿ6).
L'enfer est un endroit horrible et mystérieux. Ce n'est pas un sujet qui nous est donné pour en
profiter. Nous ne sommes pas censés suspendre les hommes au-dessus de la fosse pour les voir
se tortiller, simplement parce qu'ils sont ennemis de la justice. On nous parle de ce destin possible
des pécheurs, afin d'éveiller notre plus profonde pitié et de nous pousser à soigner et à avertir les
insouciants.
L'EXPRESSION D'AMOUR
SUR SON VISAGE
Jésus en a dit plus sur l'enfer que n'importe qui d'autre dans la Bible. En fait, presque tout ce qui
est dit sur l'enfer dans les Écritures est quelque chose qu'Il a dit. J'aurais aimé pouvoir entendre
comment Il parlait de l'enfer. De quelle manière a-t-il dit : « Malheur à vous », même aux
pharisiens ? Quel était le ton de sa voix, le regard dans ses yeux, son geste d'agonie pour ses
créatures ? Certes, aucun acteur ne pouvait l'imiter, car Ses avertissements jaillissaient d'un cœur
divin trop profond pour être sondé. Seul son amour dans nos cœurs pourrait donner à nos voix la
profonde compassion de ses avertissements.
MOTIF D'AMOUR
L'amour était le motif du Fils de Dieu qui est venu parmi nous. Regardez ces paroles familières
tirées des Écritures : « Qui, pour la joie qui lui était réservée, a enduré la croix, méprisant la
honte » (Héb. 12ÿ:2). Ceux qui savent le mieux nous disent que le mot pour dans "pour la joie"
est une préposition mieux rendue "au lieu de".
Cela ne signifie pas « rechercher la joie », mais « sacrifier la joie ». Après la croix, il n'a
retrouvé que ce qui lui appartenait déjà. Lui, le Dieu trois fois béni, avait échangé sa couronne
contre une croix. Encore une fois, nous lisons dans Jean 13:1 :
Or, avant la fête de la Pâque, lorsque Jésus sut que son heure était venue de
quitter ce monde pour aller vers le Père, ayant aimé les siens qui étaient dans le
monde, il les aima jusqu'à la fin.
Qu'est ce qu'il a fait? Il prit un linge et lava les pieds de ses disciples. Puis Il permit à Judas
de sortir et de Le trahir. Il est allé jusqu'au Calvaire et est devenu une rançon pour tous les
captifs du diable. Pourquoi? On nous dit dans le même verset : « ayant aimé les siens qui
étaient dans le monde, il les aima jusqu'à la fin ».
Jésus n'est pas retourné vers le Père avec un travail inachevé. Il a donné une nouvelle définition
au mot amour en allant à la croix. Avant la croix, l'amour n'avait pas de mesure adéquate.
Après la croix, la croix elle-même est devenue le moyen ultime par lequel l'amour peut être
mesuré.
ILLUSTRER LA COMPASSION
Je suis fasciné par le mot compassion dans les Écritures. Ce mot en dit long. C'est un mot
unique, qui n'est utilisé que lorsque Dieu et Jésus sont à l'esprit. Cela signifie «sentiments
envers les nécessiteux». Ce qui suit est une occasion où il est utilisé.
Il était une fois un père qui attendait et attendait, surveillant toujours la route (Luc 15ÿ:11-32).
L'un de ses deux fils uniques avait quitté sa famille et son foyer pour passer du bon temps dans
un pays lointain. Idiot. Ce père est une image de notre Père céleste. Jour après jour, le père
regardait la colline lointaine au-dessus de laquelle son garçon pourrait un jour réapparaître.
Quand le moment merveilleux est venu, le père a couru—couru!
Je me demande si ses jours de course étaient terminés jusqu'à ce moment. L'amour a poussé
le père à rejoindre ce garçon avant que son fils n'ait la chance de changer d'avis et de se
détourner de la maison. Le père a fait dix pas pour chacun que le fils a fait.
Quelle histoire! Le plus grand jamais raconté, à l'exception de l'histoire de Jésus lui-même.
Il y a tellement de choses dedans. Par exemple, ce fils avait travaillé parmi les porcs et était
rentré chez lui avec les seuls vêtements qu'il avait, les chiffons sales qui portaient encore la
puanteur de la porcherie. Néanmoins, le père "est tombé sur son cou et l'a embrassé".
Il a embrassé ce bon à rien puant ! Une affection et une compassion profondes ont surmonté
la répulsion.
L'AMOUR RESTAURE LES RELATIONS
Est-ce si surprenant que le fils aîné renie ce clochard mal lavé ? Il dit au père avec un
ricanement : « Ton fils. La réponse qu'il a reçue a été : « C'est ton frère. L'amour restaure
toutes les relations. C'est l'Evangile. Le frère aîné a accusé le cadet de gaspiller son argent
dans des prostituées. C'était sa supposition. Cela n'avait pas été mentionné auparavant et le
père n'a pas exigé de savoir si l'allégation était vraie ou fausse. Il n'a pas demandé quels
étaient ses péchés.
Il n'a vu que le sort de son fils. C'était un homme perdu, mort, qui avait besoin d'être aimé pour
revenir à la vie. Cela prendrait du temps, mais il était revenu. C'était tout ce que le prodigue
pouvait faire, et maintenant le père pouvait pardonner. Il a fourni une chance pour la
restauration. C'est l'Evangile et une illustration de la compassion.
J'ai mieux compris cette histoire quand j'ai réalisé que le mot compassion implique une
réaction physique. Cela a à voir avec les organes internes, lorsqu'un sentiment traverse notre
système, ce qui nous laisse choqués à l'intérieur. Nous disons : « Mon estomac s'est retourné
» ou « Mon cœur s'est arrêté ». C'est la signification du mot décrivant les sentiments de Jésus
alors qu'il regardait le peuple. Il a été ému de compassion (Matthieu 9:36). Ce n'était pas un
simple acte de charité condescendant. C'était l'instinct irrésistible d'une mère ou d'un père
arrachant un enfant au danger. Dans un sens, Jésus ne pouvait pas ou ne voulait pas s'aider
lui-même. « Il a sauvé les autres ; Il ne peut se sauver lui-même » (Matthieu 27ÿ:42).
Cela et cela seul explique le fait qu'il s'est préoccupé des maladies universelles et de la mer
de maux humains si longtemps acceptés comme un fait inaltérable de la vie, des maux vus
parfois même comme le jugement de Dieu. Il est certainement vrai que beaucoup de choses
ont résulté des guérisons miraculeuses des malades par le Christ : la gloire de Dieu, la
confirmation de sa filiation divine, mais ce n'est pas pour cela qu'il a guéri.
Son but dans la guérison était de guérir, simplement cela. Je ne joue pas du piano pour
prouver que j'ai des doigts, même si c'est aussi vrai, mais parce que j'aime la musique. Le but
de la musique est la musique. Le but du bien est le bien. Les conséquences ne sont que des
effets secondaires, tout à fait accessoires à Sa raison.
Qu'est-ce que Jésus pourrait gagner de ses oeuvres de miséricorde ? Il n'en avait pas
besoin pour son propre profit. Pourquoi est-il allé à Bethesda parmi cette litière d'humanité ?
Pourquoi devrait-il aller à Naïm pour rencontrer un homme mort, ou venir sur terre du tout, d'ailleurs ?
Il n'y avait aucun avantage ou profit possible pour lui-même. La vérité est que Jésus avait une
attirance fatale pour les misérables. Cela l'a conduit à une mort cruelle, mais ce n'était pas
considération pour Lui. Il apporterait sa touche de guérison aux vies brisées, quoi qu'il arrive.
Nous lisons qu'aux yeux de Jésus, les multitudes étaient comme des brebis sans berger, et «
il fut ému de compassion pour elles, et guérit leurs malades » (Matthieu 14:14).
Puis il appela ses disciples et les envoya faire une œuvre similaire. Son travail est devenu
leur travail – faire preuve de compassion. C'était Sa compassion délivrée par les disciples.
L'ont-ils ressenti ? Est-ce que nous? Les disciples sont revenus excités et ravis parce qu'ils
ont découvert qu'ils avaient du pouvoir et que les démons leur étaient soumis (Luc 10:17). Ils
n'ont pas mentionné ceux qui avaient été délivrés, et ils n'ont jamais fait référence à la
satisfaction que cela leur donnait que des hommes et des femmes précieux étaient maintenant
libres.
Si nous sommes déçus lorsque les affligés restent affligés, Jésus l'est aussi. En fait, nous
ne ressentirions pas cela du tout s'il ne le ressentait pas lui-même, car il nous a créés ainsi. Il
guérit pour atténuer les conséquences du péché, pardonnant aussi le péché, pour la même
raison qu'Il sauve. Il ne pouvait être satisfait d'aucune autre manière. Une profonde satisfaction
pour le Seigneur est d'aimer, de prendre soin, de sauver et de guérir. Il n'en retire rien d'autre.
UN FOUR D'AMOUR
Dieu est un feu dévorant. Il est tout amour, une fournaise ardente pour ses créatures.
Chaque fois que nous portons l'Evangile, ce doit être parce que nous nous en soucions. Nous
ne devons pas guérir pour voir une merveille. Dieu n'est pas dans le show business. Il n'est
pas venu sur terre pour se faire un nom. S'il l'a fait, son auditoire n'a fait que lui faire un clou.
Il a fait des arbres, et les hommes les ont dépouillés de leur grâce et les ont transformés
en une croix laide pour l'exposer à leur dérision. Il a créé l'homme et donc Judas Iscariot. Le
bois qui l'a porté, le fer qui l'a percé, le Judas qui l'a trahi, il les a faits au commencement,
sachant très bien à quoi ils serviraient. Néanmoins, Il a toujours fait des arbres, et Il a toujours
fait du fer pour le bénéfice humain, quel que soit le coût éventuel pour Lui-même.
AMOUR SANS FOND
Nos propres motivations doivent être les siennes. L'amour de Dieu répandu dans nos cœurs
par le Saint-Esprit rend cela possible. Il nous aime pour aimer les autres. Il peut y avoir des
motifs imparfaits derrière notre ministère. À la fin, notre travail sera éprouvé comme par le feu, et
ce qui était une performance pour soi-même sera du foin, du bois et du chaume, au lieu des
bijoux d'or et d'argent de l'amour (1 Cor. 3: 12-13).
Avez-vous peut-être envie de pouvoir miraculeux, d'affichageÿ? Êtes-vous un «ÿchasseur
de démonsÿ» à la recherche d'opportunités d'expositionÿ? Voulez-vous être connu comme une
personne de prière, ou de grande foi, ou de super spiritualité ? Jésus a dit que de telles
personnes ont déjà eu leur récompense (Matt. 6:2).
L'amour ne peut pas avoir de raisons. C'est l'ultime. Quand Dieu a parlé à Israël, Il a dit qu'Il
les avait aimés sans raison. Ce n'était pas parce qu'ils étaient une grande nation. Ils étaient
encore plus petits que les nations qui devaient être chassées de Canaan. Le Seigneur leur a
dit qu'il les aimait à cause de son amour pour eux, ce qui n'est pas du tout une raison ! La
raison de l'amour est l'amour, qui est Dieu Lui-même (Deut. 7:7-8).
L'amour n'est pas Dieu, mais Dieu est amour.
Jésus m'étonne. Il a guéri l'homme à la piscine de Béthesda. Puis Il s'en alla sans même
dire qui Il était. Quel avantage cette guérison lui a-t-elle apporté ? Ni gloire, ni renommée – en
fait, cela lui a valu des ennuis et des persécutions (Jean 5). Il prit un homme sourd et le
conduisit par la main à l'extérieur du village afin que personne ne le voie accomplir le miracle.
Il a fait la même chose avec un aveugle.
Il a restauré les autres et leur a dit de ne pas dire un mot. Il n'y a qu'une seule explication à
toute son œuvre, et c'est qu'il aimait les gens.
COMPASSION PROFONDE
Avoir le ministère de Christ est possible, mais seulement dans la mesure de sa compassion.
Une dernière considération me frappa. Quand Jésus se tenait au tombeau de Lazare, pourquoi
pleurait-il ? J'ai pensé : « Mais sûrement, Il savait qu'il allait y avoir le plus grand miracle, une
résurrection, une résurrection d'entre les morts. Il aurait dû avoir un visage radieux ! Au lieu de
cela, nous lisons : « Il gémit en esprit et fut troublé. Il a même pleuré. Alors les Juifs dirent : «
'Voyez comme il l'aimait.' Alors Jésus, gémissant de nouveau en lui-même, vint au sépulcre
» (Jean 11ÿ:33-38).
La réponse est que Jésus a vu dans cette scène de douleur l'agonie de tous les deuils. La
mort n'a pas seulement affecté son ami Lazare. Ce n'était pas pour sa propre situation qu'il a
montré un sentiment aussi profond. "Il n'avait pas de larmes pour ses propres chagrins mais
des gouttes de sang pour les miennes", a écrit l'auteur-compositeur Charles H.
Gabriel. Jésus a vu chaque enterrement à ce moment-là, et le roi des terreurs qui hantent
l'humanité avec la mort. C'est parce qu'il possédait cette profonde compassion qu'il est
descendu dans les cavernes de la mort et l'a conquise.
C'est l'amour, l'Evangile, et ce que nous sommes l'église. C'est le
Evangile dont le monde a besoin.
CHAPITRE 11
L'OINT
PEU PROFESSIONNEL
IL Y A UN épisode biblique que nous entendons encore et encore quand nous étions enfants. Nous
l'entendons tellement de fois que nous pensons qu'il s'agit uniquement de «ÿtrucs pour enfantsÿ»,
mais il contient certaines des paroles les plus puissantes de Dieu dans toutes les Écritures. C'est
l'histoire de la confrontation entre David et le géant guerrier Goliath comme raconté dans 1 Samuel
17.
Nous devons nous rappeler que nous n'apprenons pas les leçons de Dieu avec la tête
seulement. Notre QI n'a rien à voir avec notre spiritualité. David avait découvert des vérités
en tant que simple garçon. Il était l'un des génies spirituels inspirés de Dieu. Il y a des
vérités significatives dans ce récit de l'étonnante performance de David dans la vallée
d'Ela. Voici les éléments clés qui sont les lances et les épées mêmes de la bataille
spirituelle. On voit que le travail chrétien et la guerre sont illustrés dans ce fameux épisode.
La victoire est possible par ces vérités. Ce ne sont pas les secrets de David, mais les
secrets du Seigneur des Armées.
Je ne prétends pas que ces points soient difficiles à discerner, même si le simple fait de
nommer les facteurs impliqués ne suffit pas. Je peux le faire maintenant. Le pouvoir de
David réside dans deux éléments d'égale importance : la foi et l'onction. Cependant, nous
ne pouvons pas en rester là. Il y a quatre types de personnes dans ce compte, et je vais
créer des étiquettes pour les identifierÿ:
• Le non-professionnel oint—David
• Les professionnels non oints - les guerriers inquiétants d'Israël
• L'ex-professionnel oint—le roi Saül
• Les professionnels anti-oints—Goliath et les Philistins
L'OINT NON PROFESSIONNEL
David n'était pas un guerrier professionnel, mais c'était un homme oint. Il n'a pas
appartiennent à l'armée d'Israël. Il n'avait rien à voir avec ça.

L'Ecriture tient à nous le dire. Son travail était de retour à la maison, garder les moutons. Il a
écrasé toute l'armée, un acte d'une audace à couper le souffle. Son onction de Dieu était son
accréditation pour faire ce qu'il faisait. En fait, il n'apportait qu'une gâterie spéciale d'un panier
de nourriture de son père à ses frères aînés.
Le David oint n'était en réalité qu'un garçon de courses – un garçon de courses oint.
Les oints du Seigneur devraient accepter d'être des garçons de courses. Si nous sommes
fidèles dans ce qui est le plus petit, le Seigneur nous établira sur beaucoup. L'onction de Dieu
peut reposer sur le plus humble des travailleurs.
David n'avait probablement jamais vu de bataille ou de champ de bataille avant d'arriver
dans la vallée d'Ela. Il est venu avec une vision ointe et une foi illimitée dans le Seigneur.
Parmi les hommes de l'armée d'Israël, cependant, il ne trouva que des guerriers inquiétants.
La foi et la victoire manquaient notamment à l'esprit de l'armée. Il a senti le chagrin et la
calamité.
Au moment où il ouvrit la bouche pour poser une question, il tomba sur son frère aîné, Eliab.
David était un jeune de dix-sept ans et Eliab était un professionnel, un capitaine dans l'armée.
Eliab était aussi l'homme que Samuel n'avait pas oint. Il était un professionnel non oint. Il
représentait toute l'armée de professionnels non oints, et qui sait combien aujourd'hui croient
qu'ils font partie de l'armée de Dieu ? Incidemment, Eliab avait la foi - d'une sorte, mais nous
le verrons plus tard.
Il devait y avoir des frictions entre les oints et les non-oints.
David était comme du papier de verre pour Eliab, irritant. Je tiens à souligner certaines
différences entre ces deux classes, les Eliab et les David.
OÙ LES OINTS ET
LA DIFFÉRENCE NON OINTE
David a vu Goliath et a entendu les blasphèmes qui sortaient de sa bouche. Eliab écoutait
avec un cœur qui coulait. Quelque chose de différent est arrivé à David, cependant.
L'onction du Seigneur a commencé à chauffer en lui. Au même moment, les cœurs des
professionnels non oints d'Israël sont devenus glacés de peur. Cela a toujours été une
distinction notable entre les deux, et c'est toujours le cas aujourd'hui.
L'onction donne une grande audace, rendant les gens intrépides. L'onction fait la différence
entre une foi académique et une foi ardente. Laissez-moi vous avertir : une foi irritera toujours
l'autre.
Eliab avait sans aucun doute la raison de son côté, ce qui l'a laissé peser l'équilibre des
forces israélites et philistines. Il ne voyait pas d'autres ressources. Eliab a pu faire des
évaluations professionnelles des situations de combat, et il a vu qu'Israël
n'avait aucune chance de gagner. Cet officier professionnel s'est placé mentalement à
côté de Goliath à des fins de comparaison et l'a vu comme un géant impressionnant.
David, en revanche, était un homme de foi active et a placé mentalement Goliath à côté
du Dieu d'Israël et a vu le Philistin comme un nain. C'est incroyable ce qui se passe quand
la foi et la peur sont mises en contraste. David savait qu'il avait le Seigneur de son côté,
et il sentit une sainte agitation et indignation dans son âme. C'était à cause de l'onction,
qui lui a donné des ressources inconnues des autres. Ses yeux intérieurs de foi étaient
sur Jéhovah. Il a fait plus qu'espérer et prier. L'onction de Dieu l'a rendu avide de victoire,
et il était excité par une impatience ardente. L'onction était la "garantie" des choses à
venir.
Eliab était certainement un homme intelligent. Il avait impressionné même Samuel, le prophète.
Au début, Samuel avait pensé que cet homme ferait un bon roi, mais le Seigneur avait
dit : « Ne regarde pas son apparence ni la hauteur de sa stature, car je l'ai rejeté » (1
Sam. 16ÿ:7). . Pourquoi? Nous verrons.
Aux yeux des humains, David ne valait pas la peine d'être considéré - juste le plus
jeune, un adolescent plein de vie. Le genre que nous pourrions hésiter à choisir même
pour distribuer les recueils de cantiques. Mais le Seigneur dit : « Lève-toi, oins-le ; car
c'est celui-là ! Le futur roi d'Israël était un garçon inconnu au visage rougeâtre de la tribu de Juda.
Cependant, la pierre précieuse de Juda dans la cuirasse du souverain sacrificateur était également rouge.
La faveur de Dieu sur David ne lui avait jamais donné faveur auprès de ses sept frères
non oints. Maintenant, dans la zone de combat, Eliab parla pour tous lorsqu'il demanda
avec colère à David à qui il avait laissé "ces quelques brebis dans le désert". David n'avait
pas négligé ses brebis. Il les avait laissés entre les mains d'un gardien. L'onction de Dieu
ne permet à personne de négliger ses propres devoirs. David était un homme selon le
cœur de Dieu qui faisait toute la volonté de Dieu, même dans les affaires ordinaires des
tâches quotidiennes. David, le non-professionnel oint, ne pouvait pas être dérangé par les
misérables arguties d'Eliab - c'était pour lui un non-sens sans importance.
L'onction du Saint-Esprit en lui atteignit alors son point d'ébullition. Il a ignoré tout
protocole. Si personne dans l'armée ne faisait face à Goliath, alors lui, un simple personne,
lui ferait face, et lui ferait face au nom du Seigneur. David savait que le Dieu d'Israël était
incapable d'inaction ! L'armée considérait David comme un étranger, mais il était l'initié
de Dieu.
FACE À FACE AVEC

L'EX-OINT
Peut-être David a-t-il outrepassé les limites en remettant en question la politique de

l'armée, mais en fin de compte, il s'est retrouvé dans la tente du roi Saül.
C'était peut-être un malentendu, mais il a dit qu'il était temps que quelqu'un affronte le
champion de Gath. L'onction, plus encore que la foi de David, l'avait fait parler.
David a reconnu Goliath comme son propre ennemi, pas seulement comme la cible de
l'armée pour la journée. C'était là l'ennemi mortel de chaque homme, femme et enfant du pays.
Se débarrasser de lui était l'affaire de tous, armée ou pas.
C'est vrai du diable aujourd'hui. Le royaume de Dieu ne peut pas être dirigé uniquement par des
professionnels rémunérés sur les fonds de l'église. Des non-professionnels oints sont nécessaires.
Le diable est une menace pour tout le monde.
Une bataille a besoin de fournitures et d'argent, dont David avait apporté une partie, bien
que les dollars ne remplacent pas le dévouement. David ne pouvait plus rester debout.
Pourquoi avait-il été oint ? Tout le monde savait qu'il fallait faire quelque chose, mais qui le
ferait ? Des mains avides poussèrent David en avant. Sans doute, Goliath en ferait de la
viande hachée, mais cela sortirait de l'impasse. David était sans importance. Il pourrait être
offert comme agneau sacrificiel. Alors Israël pourrait se lancer dans la bataille principale.
Entrons maintenant dans la tente du roi Saül et voyons ce qui s'est passé.
C'était évidemment une plaisanterie pour Saül et ses généraux lorsqu'un garçon brut du
pays est entré et a proposé d'être le défenseur d'Israël. Le fait est que lorsque Samuel le
prophète a oint David, le roi Saül est devenu l'ex-oint du Seigneur. Maintenant, l'oint et l'ex-
oint se tenaient face à face, les yeux dans les yeux. Saül regarda David avec amusement.
David se tenait debout, tremblant sous une puissante onction du Saint-Esprit. L'ex-oint était
devenu le leader d'opinion des non-oints - et rien n'est plus fatal qu'une telle combinaison.
Saül a dit : « Vous ne pouvez pas combattre Goliath ! Savez-vous à quoi vous faites face ?
Avez-vous vu à quel point il est grand? Vous ne connaissez rien au combat. Il a été un
guerrier toute sa vie.
Il y a toujours ceux qui essaient de repousser les autres, et toujours ceux qui essaient de
pousser les autres à faire ce qu'ils n'ont pas envie de faire eux-mêmes. Eliab voulait geler
David, mais vous ne pouvez pas geler le feu. Saül voulait que David entre et combatte à sa
place. Si l'armée avait voté, elle aurait été à 99,9 % contre David. Je dis 99,9 % parce que
je crois que David aurait voté pour lui-même. Mais David n'attendait pas d'être élu
démocratiquement, ni ne pensait à la popularité. Jésus a dit : « Comment pouvez-vous
croire, vous qui recevez l'honneur les uns des autres ? (Jean 5:44).
L'EX-OINT
Maintenant, le capitaine de tous les ex-oints est l'ex-oint Satan, qui était autrefois "le chérubin oint
qui couvre". C'est un fait assez impressionnant, comme nous le lisons dans Ézéchiel 28:14-17 :
Tu étais le chérubin oint qui couvre; Je t'ai établi; tu étais sur la sainte montagne de
Dieu; tu marchais de long en large au milieu des pierres ardentes. Tu as été parfait
dans tes voies depuis le jour où tu as été créé, jusqu'à ce que l'iniquité ait été trouvée en toi….
Ton cœur s'est élevé à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse pour ta
splendeur ; Je t'ai jeté à terre.
De plus, Isaïe dit :
Comme tu es tombé du ciel, ô Lucifer, fils du matin ! … Car tu as dit dans

ton cœur : « Je monterai au ciel, j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu
… Je serai comme le Très-Haut.
— ISAÏE 14:12–14
Vraiment, dans un sens, le diable avait la foi. Selon James, "Même les démons croient et
tremblent!" (Jacques 2:19). Cependant, l'onction avait quitté Satan et n'avait laissé que l'enveloppe
maléfique d'un être autrefois illustre.
Maintenant, le roi Saül était un reflet pathétique de la même condition. Tout comme Satan
poursuivrait Jésus pour le tuer, Saül poursuivrait bientôt l'oint David.
Dans les deux cas, un royaume était en jeu. L'ex-oint persécutera toujours l'oint du Seigneur. Satan
considérait que le vol était égal à Dieu (comparez Philippiens 2:6), mais Jésus, qui « étant sous la
forme de Dieu », ne l'a pas fait. « Mais », poursuit l'apôtre Paul, « [Il] s'est fait sans réputation…. Il
s'est humilié et est devenu obéissant jusqu'à la mort, voire la mort de la croix.
C'est pourquoi Dieu aussi l'a hautement élevé et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom
» (Phil. 2:7-9). Dieu soit loué pour Jésus !
Lorsque David a rencontré Saül, il était intrépide. Il n'avait certainement jamais combattu un soldat
professionnel, mais il avait combattu des bêtes féroces. Les prédateurs étaient toujours après son
troupeau. Un ours et un lion avaient tenté d'attaquer son troupeau et avaient fini par mourir.
Goliath était une machine de guerre à un seul homme, un tank humain, mais aux yeux de David, il était
une cible trop importante pour être manquée. Avec Dieu, David se sentait comme toute une division blindée.
« Car par Toi je peux courir contre une troupe, par mon Dieu je peux sauter par dessus un mur
» (Ps. 18:29).
Avec David, c'était Dieu ou rien, et l'honneur de Dieu avait été attaqué par Goliath, qui avait lancé
un défi, non seulement aux hommes ou à l'armée d'Israël, mais à Dieu. Il avait « défié les armées
du Dieu vivant » (1 Sam. 17:36). C'était l'erreur de Goliath - une erreur, comme il s'est avérée pour
lui, légèrement plus malsaine qu'un mal de tête, car il a perdu la tête. Tout ce que David avait à faire
était ce qu'il fallait faire. Dieu l'aiderait à réussir. Faith lui a dit qu'il pouvait, et le
l'onction a surchargé son empressement à le faire.
L'ARMURE DE SAUL
Maintenant, Saul aurait dû combattre Goliath. On nous dit qu'il était la tête et les épaules au-
dessus des plus grands hommes d'Israël. De plus, il était le roi, celui qui avait connu l'onction du
Seigneur. De plus, il y avait le puissant Abner. Au lieu de cela, les deux ont laissé David le faire.
En fait, la première chose que fit Saul, comme le font souvent les professionnels non oints, fut de
se moquer sournoisement de ce paysan qui croyait que Dieu pouvait lui donner la victoire sur le
plus grand guerrier des forces philistines. Dans l'esprit de Saül, David était naïf. David, un
libérateur ? C'était tout simplement absurde.
Le roi Saül sourit, fit un clin d'œil à son brave état-major et offrit à David l'utilisation de sa
propre armure royale. Ce serait comique. Quel chiffre David ferait; la moitié de la taille de Saül,
défilant devant deux armées dans cet équipement surdimensionnéÿ!
Tout d'abord, le manteau en cuir. Les épaules, avec des couches de cuir et de bronze, se
détachaient à six pouces du corps de David, l'enterrant. La cotte de mailles le pesait. Le casque
de bronze - David a tourné la tête de côté et le casque est resté en avant. La ceinture était de
taille 44 - la taille de David n'était que de 29 pouces. L'épée de Saül était si longue qu'elle traînait
sur le sol et menaçait de faire trébucher le petit David. Goliath mourrait, d'accord... de rire !
QUAND LE
BOUILLONS D'ONCTION …
"Donnez-moi un homme", avait rugi Goliath (1 Sam. 17:10). Il avait attendu la réponse d'Israël.
Ce devait être leur plus grand homme de guerre, supposa-t-il. Puis, le héros est finalement venu,
sortant des rangs des puissants guerriers d'Israël. Goliath pouvait à peine en croire ses yeux
lorsqu'un adolescent en sandales et tunique traversa le champ en courant ! Ses armes étaient un
bâton de berger dans une main et une fronde dans l'autre.
Goliath a estimé que c'était une insulte étudiée - Israël pensait-il qu'il ne faisait que chasser un
chien, en envoyant un garçon avec un bâton et une fronde ?
La foi de David devait être évidente par sa présence même. Cependant, Goliath était aussi
contre l'Esprit même de Dieu. Invisible dans le cœur du jeune berger, l'onction commença à
bouillir. Il n'y avait plus de retenue. Notez que 1 Samuel 17:48 dit que David a "couru" vers le
champion philistin, comme une flèche lancée de l'arc de Dieu Tout-Puissant. Les professionnels
non oints ont regardé d'un point de vue sûr.
Goliath hurla un avertissement rauque à David. En contraste venait la voix du doux chanteur
d'Israël, le ténor musical qui plus tard a apaisé Saül dans ses crises de folie.
Peut-être qu'Eliab ou d'autres hommes méprisants ont crié : « Chante pour lui, David, il pourrait
pleurer et rentrer chez lui. Les mots n'apaisent pas Goliath.
Quoi qu'il en soit, des milliers d'Israéliens étaient debout, regardant et criant. Les soldats
avaient beaucoup crié. Ils étaient bons à ça. Faisant claquer leurs lances sur leurs boucliers,
des centaines d'entre eux ont fait un vacarme effrayant. Mais Goliath était l'un de ces faits têtus
qui ne partiraient pas.
Remarquez, si c'était une question de foi, toute l'armée avait la foi. David ne croyait rien de
plus qu'eux. Ils avaient l'Arche d'Alliance. Non seulement cela, mais les Israélites étaient le
peuple élu de Dieu. Ils ont chanté à ce sujet. Chantait même un psaume : « Le Seigneur
puissant dans la bataille. Ils l'ont piétiné en rythme jusqu'à ce que le sol tremble. Tout cela, mais
toujours personne ne s'est battu. Ils avaient la foi, mais ils n'ont pas agi en conséquence. L'oint
David, cependant, sentit l'Esprit de Dieu le secouer.
L'armée du Seigneur, en est-il ainsi aujourd'hui ? Son armée fait-elle tout sauf se battre ?
Tout sauf évangéliser ? Israël a passé du temps à s'organiser, et c'est tout. Ils ont poli leurs
armes et se sont disputés pour savoir qui devrait être les dirigeants. Sans doute ont-ils discuté
de la structure, de la politique et des méthodes de l'armée. L'armée du Seigneur peut être
comme ça, principalement préoccupée de peaufiner les tenants et les aboutissants de sa
constitution, discutant de l'ordre de l'église, prétendant être «un peuple de pouvoir», comme
Israël face à Goliath. Pourtant, ils ne font rien de réellement agressif pour Dieu, pas de véritable
évangélisation.
LA BALLE DE DIEU
David a fait ce que n'importe lequel de ces hommes aurait dû et aurait certainement pu faire. Il
s'est battu. Mais notez : il a transformé ses croyances passives en foi active. Parce qu'il y
croyait, il s'est attaqué au géant. Il n'a pas utilisé d'armes professionnelles, mais seulement ce
à quoi il était habitué : une fronde et une pierre. Avec une expertise aiguisée par des années de
lancer de pierres tout en observant des moutons, David aurait probablement pu « frapper un
cheveu à cinquante mètres », mais faire face à un géant était une autre situation.
Voici maintenant le nœud du problème. Ne confondez pas la présomption avec la foi, et
souvenez-vous que pour faire l'œuvre de Dieu, vous devez avoir l'onction de Dieu. Ce n'est pas
un hasard si le seul croyant dans l'armée à s'attaquer à l'ennemi était celui qui portait l'onction
de Dieu.
C'est ce que Dieu veut, des hommes de foi et d'onction. L'homme oint adaptera son action à
ce qu'il croit. C'est l'homme dont la foi le fera
tenter l'impossible, faire ce qu'il ne ferait jamais s'il ne croyait pas en Dieu.
Nous pouvons tous faire les choses ordinaires et faire confiance à Dieu. David a fait
l'extraordinaire et a fait confiance à Dieu. C'est à cela que peut ressembler la foi, lorsqu'elle
vient avec l'onction de l'Esprit. Nous croyons à l'impossible et faisons-le !
Je n'ai aucune idée de la force avec laquelle une pierre d'une fronde peut frapper. Je sais
que lorsqu'il est lancé par un frondeur oint, il peut voyager comme une balle. Cette pierre
s'enfonça dans le front de Goliath, le prosternant, et le jeune vainqueur administra le "coup de
grâce" avec la propre épée de Goliath.
Sachez ceci : votre parole, si c'est la parole de Dieu, a bien plus de poids que tout
argument. Il attrape des gens là où ils ne sont pas protégés. Je m'y fie lorsque je prêche à
des milliers de personnes, qui sont toutes différentes. Dieu sait mieux quelle parole leur
parviendra. L'ennemi professionnel s'était préparé à tous les dangers, mais avait oublié de se
préparer à une pierre d'une fronde. Dieu a bien des surprises à faire au diable. Il ne comprend
pas qui, ou ce que signifie, Dieu est susceptible de choisir. Lorsque nous nous déplaçons
dans le Saint-Esprit, nous trouvons toujours le talon d'Achille du diable, et le vainquons ainsi.
Le non-professionnel oint David est resté fidèle à sa marque de foi active et a glorieusement
réussi. Ensuite, tous les braves professionnels non oints d'Israël ont pris courage. Ils ont
chassé les Philistins, qui fuyaient déjà ! Ce doit être une autre sorte de foi !
ENFIN : L'OINT
PROFESSIONNEL
Il serait injuste de ne pas mentionner ce qui suit. David est rapidement devenu un
«ÿprofessionnelÿ» également, un professionnel oint. Quiconque fait quelque chose assez
longtemps se qualifiera à un moment donnéÿ! Mais, en dépit de s'appuyer sur un enseignement
supérieur ou sur d'anciennes routines et rites, il a gardé une fraîcheur spirituelle par le Saint-
Esprit, comme Dieu l'a dit dans le Psaume 132: 17-18 :
Là je ferai grandir la corne de David; Je préparerai une lampe pour Mon Oint. Je
couvrirai de honte ses ennemis, mais sur lui-même sa couronne fleurira.
La « lampe » était l'Esprit de révélation, le Saint-Esprit. David a reçu de nouvelles

perspicacités spirituelles tout le temps. Il s'est appuyé sur l'onction du Saint-Esprit, et donc sur
son Seigneur et Dieu. Dieu ne fait pas des miracles pour nous éviter des ennuis, mais pour
glorifier Son Nom.
Croyez. Acte. Assurez-vous de votre onction et dites au Seigneur avec l'auteur de l'hymne :
"Maintenant, dis-moi de courir, et je lutterai contre des choses impossibles." Dieu bouge
avec ceux qui bougent !

CHAPITRE 12
LES ARMES
DE NOTRE GUERRE
AUJOURD'HUI, NOUS VOYONS des nations entières ébranlées par la puissance de

Dieu. Ce n'est pas l'œuvre de l'homme, mais l'œuvre de Dieu. Les gens demandent : «
Quel est le secret de votre succès ? C'est du moins ce qu'ils disent. Le fait est que rien
n'est à la hauteur des effets de l'Evangile.
Le divertissement, la politique et d'autres attractions peuvent attirer les foules, mais rien n'attire
comme l'Évangile. Il n'offre pas de popularité bon marché, mais son merveilleux pouvoir rassemble des
millions de personnes dans une merveilleuse fraternité partout dans le monde. Comment ça se passe ?
La réponse est : le genre d'évangélisation qui gagne le monde est l'évangélisation par le Saint-Esprit.
L'évangélisation du Saint-Esprit utilise les armes que Dieu a données pour cette tâche, à savoir les
dons de l'Esprit. Les dons de l'Esprit sont si importants que j'ai écrit Mighty Manifestations, un livre
expliquant les buts des dons et comment s'écouler en eux.
La prédication ointe et la musique et le chant oints ne sont pas les seules explications de notre
succès, j'en suis sûr. Nous devons avoir quelque chose de plus, comme les premiers disciples. Le
Nouveau Testament parle de manifestations, qui étaient des choses à voir. Ce sont des vérités rendues
visibles.
Quelles sont les œuvres de Dieu ? Ce ne sont pas seulement des conversions, voire des guérisons.
Ils comprennent la révélation, la prophétie, la connaissance surnaturelle, la sagesse, le discernement,
les rêves, les visions et l'autorité sur les pouvoirs de Satan. Ce sont tous des aspects de nos croisades
et de nos réunions, qui ont contribué à attirer des centaines de milliers de personnes. Les gens
s'éveillent à la réalité des choses spirituelles lorsqu'ils voient quelque chose qui dépasse les simples
mots. Les dons de l'Esprit fournissent cette tranche d'expérience.
Dans ce chapitre, je veux souligner les possibilités glorieuses de ces armes, les dons. Par ces
moyens donnés par Dieu, l'âme timide peut devenir audacieuse et la personne défensive peut devenir
agressive. Le Seigneur veut que nous portions les lettres de créance d'un ambassadeur. A ceux qu'il
envoie, il donne aussi pouvoir et autorité.
De nombreux croyants aspirent à ces dons spirituels mais sont peut-être nerveux à l'idée de les
utiliser. «ÿSupposons que je me trompeÿ?ÿ» ils raisonnent. La pire erreur est de ne pas utiliser les
armes du Seigneur. Rappelez-vous quelques Écritures clés.
Soyez fort et très courageux.

—JOSHUA 1:7
Dans la crainte de l' Éternel , il y a une forte confiance.

—PROVERBES 14:26
Soyez forts dans la grâce qui est en Jésus-Christ.

—2 TIMOTHÉE 2:1
Désirez les dons spirituels… et désirez sincèrement prophétiser.

—1 CORINTHIENS 14:1, 39
Concernant la démonstration des dons spirituels, il y a un passage de l'Ancien Testament qui me

fascine depuis longtemps. Mis à côté de la vérité du Nouveau Testament, il donne une image claire
de la façon dont Dieu renverse les marées et les tables sur Son
ennemis:
Alors Joas, roi d'Israël, descendit vers lui [Elisée], et pleura sur son visage, et dit : « Ô mon père,
mon père, les chars d'Israël et leurs cavaliers ! Et Élisée lui dit : « Prends un arc et des flèches.
Alors il se prit un arc et quelques flèches. Puis il dit au roi d'Israël : « Mets ta main sur l'arc. Alors
il posa sa main dessus, et Élisée posa ses mains sur les mains du roi. Et il a dit : « Ouvrez la
fenêtre est » ; et il l'ouvrit. Alors Élisée dit : « Tirez » ; et il a tiré. Et il dit : « La flèche de délivrance
de l' Éternel et la flèche de délivrance de la Syrie ; car tu dois frapper les Syriens à Aphek jusqu'à
ce que tu les aies exterminés.
—2 ROIS 13:14–17
CONFORT INDÉPENDANT
Joas, le roi d'Israël, était jeune et inexpérimenté lorsqu'un désastre menaça son royaume. L'armée
syrienne s'était mobilisée contre lui, et il savait qu'il ne pouvait rien rassembler pour l'égaler. Il avait
des visions terrifiantes de défaite et de son propre emprisonnement. Même la possibilité de la mort le
hantait. Il se sentit malade d'inquiétude.
Joas était l'un des mauvais rois d'Israël, mais au moment de la détresse, lui aussi s'est souvenu
du prophète du Seigneur Élisée. Le roi décida de rendre visite à Élisée, qui avait alors environ quatre-
vingts ans. Il a approché le vieux prophète avec des flatteries décrivant l'utilité d'Elisée pour Israël
comme "les chars d'Israël et leurs cavaliers!" Puis il " pleura sur son visage ", laissant Elisée voir ses
larmes, criant : " Ô
”
mon père, mon père ne … C'était tout un spectacle ! Le fait était, cependant, que Joash
pleurait pas parce qu'Elisée mourait, mais parce qu'il pouvait mourir lui-même.
Elisée a simplement dit au roi de prendre son arc et ses flèches. Je pense qu'il aurait tout
aussi bien pu dire : « Prends ton mouchoir. Il avait trop souvent vu les manières de Joash pour
être ému par son histoire sanglante.
Plus important encore, Dieu n'a pas été impressionné. Il est grand temps que quelqu'un dise
que Dieu sait quand les gens pleurent uniquement parce qu'ils s'apitoient sur eux-mêmes.
Certaines personnes semblent avoir besoin de beaucoup plus de temps des autres. En fait,
il est souvent difficile de savoir quel est leur trouble, si tant est qu'ils se connaissent eux-mêmes.
Ils peuvent parfois être victimes d'ecchymoses mentales plus tôt dans la vie. Mais les dirigeants
qui se spécialisent dans le conseil peuvent trouver que ces patients leur donnent beaucoup de
pratique. Il y a le danger que les heures consacrées à leurs fêtes de pitié puissent enfoncer le
trouble plus profondément dans leur conscience, faisant même sentir à ces personnes qu'elles
sont des victimes très spéciales, au-delà de la capacité normale du Seigneur à les aider. Rien
n'est trop dur pour Dieu.
Notre travail n'est pas de choyer les chrétiens qui s'apitoient sur eux-mêmes, mais de les
réveiller ; ne pas leur donner un sédatif, mais un stimulant ! Les gens ont besoin de sortir d'eux-
mêmes et de revoir les besoins d'un monde qui se meurt. Il faut se méfier! C'est une tactique
usante du diable : consacrer un temps précieux à des personnes qui ne résolvent jamais leurs
problèmes de personnalité. Le temps précieux perdu en discussions aurait pu être investi pour
gagner les perdus.
Elisée savait comment gérer cette situation. Il savait que les larmes du roi n'étaient pas pour
le prophète de Dieu ou pour la nation d'Israël, mais pour sa propre préservation. Par la parole
du Seigneur, donc, sans formalités pour la présence royale, Élisée est venu droit au but.
"Prenez un arc et des flèches." Il était peut-être brusque, mais quand les ennemis
envahissaient, la réponse devait être exactement cela : un arc et des flèches. Un état d'esprit
militaire était nécessaire. Joash doit s'oublier et jouer l'homme.
SAINT TREMBLANT
OU TRIOMPHANT ?
Où sont nos armes ? Paul a écrit : « Ranimez le don de Dieu qui est en vous » (2 Tim. 1ÿ: 6). Il
a dit : « Remuez. Ce mot a à voir avec le feu - le fait d'allumer un feu de camp pour en faire
flamber les braises. Cela signifie « allumer », « porter à pleine flamme ». Ne vous refroidissez
pas ! Rallumez ce feu ! Utilisez le ventilateur sur les braises mourantes.
Joas était un roi faible, comme nous le verrons, avec peu de feu dans ses os. Il est venu
criant à Élisée : « Mon père, mon père », alors qu'il avait peur, au lieu de rassembler son
armée et de sortir les armes de l'armurerie. Elisha aurait beaucoup plus apprécié l'action.
Nous avons nos armes, et le diable a fait de son mieux pour empêcher les chrétiens de
les utiliser. Lorsque Dieu ouvrit Son arsenal et déploya les dons de l'Esprit au début du
vingtième siècle, des sonnettes d'alarme retentirent dans l'église.
Les dons, décrits dans 1 Corinthiens 12-14, étaient supposés être naturels et non surnaturels.
L'Église avait longtemps donné la prééminence aux dons et capacités naturels au détriment
des dons surnaturels. Il devait y avoir une révision de l'exposition biblique. Aussi précieux
que soient les dons naturels, ils ne peuvent jamais remplacer les dons du Saint-Esprit et,
plus important encore, ils ne doivent jamais être confondus avec eux.
De nombreux hommes d'église et médecins se sont opposés à la guérison divine. Ils ont
fait grand cas de ceux qui sont « déçus » et qui ne sont pas immédiatement guéris. Ils ont
commodément oublié que les médecins déçoivent des millions de personnes.
Presque tout le monde dans le cimetière avait d'abord consulté un médecin, mais personne
ne serait assez fou pour exiger la fermeture de tous les hôpitaux ! D'autres s'opposent à la
guérison divine simplement parce que certains ne sont pas guéris, et donc ils ne soignent
pas du tout les malades. Cela laisse tout le monde non guéri! Où est la compassion ou
l'obéissance aux Ecritures ?
D'autres dons ont également été attaqués. Lorsque la «ÿparole de la connaissanceÿ» a été restaurée
pour la première fois par les évangélistes pentecôtistes et charismatiques, beaucoup ont déclaré que son
fonctionnement était «ÿcomme le spiritismeÿ». Pourquoi Dieu ne devrait-il pas faire des choses aussi puissantes ?
En fait, le spiritisme et la voyance ne sont que la contrefaçon diabolique de ce que Dieu veut
faire. Les dons du Saint-Esprit sont bien plus grands que tout ce que l'occulte peut fabriquer.
Il doit y avoir du vrai partout où il y a du faux.
Certains chrétiens ont laissé leur arc et leurs flèches (leurs dons, leurs armes spirituelles)
prendre la poussière dans un coin à cause des critiques. D'autres ont été blessés, peut-être
par des remarques d'autres croyants, et ont ainsi abandonné leurs dons de prophétie ou de
langues et d'interprétation. Ils les ont « perdus », bien que Dieu ne les réclame jamais, car
« les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables » (Rom.
11:29). Ces dons doivent être récupérés. Écoutez la parole du Seigneur : Retournez au jour
et à l'endroit où vous avez laissé ces dons spirituels et demandez au Seigneur de vous
pardonner. Ne désespérez pas; les dons sont toujours là, quoique en sommeil. Séchez vos
larmes de désespoir et de chagrin, et « prenez à nouveau arc et flèches » !
ATTENDRE LE MOMENT DE DIEU

Quand j'entre dans une réunion, je porte mon arc et mes flèches avec moi. L'arc est déjà sous
tension, car je prie dans mon cœur : « Seigneur, quelle est ta cible désignée ? Où est la parole
de connaissance ? Dans quelle direction l'onction du Saint-Esprit coule-t-elle ? Où est le miracle
clé pour aujourd'hui ? C'est ce que je veux dire quand je dis que mon arc est sous tension. Je
suis prêt à tirer comme le Saint-Esprit l'ordonneÿ!
Le roi Joash était un personnage pathétique. Sûrement formé en tant que guerrier, il n'a
cependant pas pris facilement son arc et ses flèches. Il ne pouvait pas voir correctement à cause
de toutes ses larmes peu viriles. Il était tellement effrayé par la menace de l'ennemi que ses
mains tremblaient. Puis, quelque chose de merveilleux s'est produit qui a tout changé.
Élisée posa ses mains sur les mains du roi. C'est une image réconfortante de la façon dont
Dieu prend le relais pour nous. Ce n'est pas nous qui opérons les dons de l'Esprit, mais la main
de Dieu sur nous. Par exemple, Esdras ne cessait de répéter que « la bonne main de son Dieu
[était] sur lui » (Esdras 7ÿ:6, 9, 28 ; 8ÿ:18). Ezra n'était pas le seul à être renforcé. La Bible est
pleine de témoignages de ceux « qui sont forts dans le Seigneur et dans la puissance de sa
puissance » (Éph. 6ÿ:10). Gloire à Dieu! C'est excitant.
Avoir les dons, l'arc et les flèches de Dieu, est une chose. Les utiliser en est une autre.
Les « prophètes » ne devraient pas simplement ouvrir la bouche parce qu'ils sont prophètes. Il
y a le moment du commandement de Dieu, ce contact de Dieu sur la main.
Il y a une histoire africaine à propos d'un éléphant qui a trouvé le nid d'une autruche.
La mère autruche était partie boire un verre dans une rivière. L'éléphant a vu les œufs exposés
et de grosses larmes d'éléphant ont coulé sur sa trompe. « Comment une mère peut-elle être si
irresponsable et laisser ses ovules sans protection ? Eh bien, jusqu'à ce qu'elle revienne, je vais
l'aider. Par conséquent, l'éléphant, avec une préoccupation maternelle, s'est assis sur le nid. Le
résultat dévastateur, bien sûr, a été des œufs brouillés. Elle avait un cœur de compassion, mais
pas un brin de sagesse dans son cerveau de la taille d'un éléphant. Est-ce que certains chrétiens
sont comme ça ?
Le contact d'Elisha a donné de la force. Le roi s'essuya les yeux et la peur le quitta.
La confiance divine est venue. Cette même expérience peut être la nôtre. Il a été le mien très
souvent. Soudain, je saurai que l'ennemi est vaincu. Je suis sûr que des choses miraculeuses
se produiront. L'onction est là, brisant le joug. Nous pouvons être « forts dans le Seigneur et
dans la puissance de sa force » (Éph. 6ÿ:10).
"OUVREZ LA FENÊTRE"
Elisée a ensuite dit à Joas : « Ouvre la fenêtre est. Donc, vous avez les dons d'armes et vous
avez l'onction. Maintenant quoi? Vous ne pouvez pas tirer de flèches à travers un
fenêtre fermée, alors ouvrez-la; commencer à se préparer et créer des opportunités. Mettez les choses en place.
Effacez les ponts pour l'action. Ce que je veux dire, c'est écouter le Saint-Esprit dans cette affaire,
comme Joas écoutait Élisée. Cela peut signifier mettre de côté les arrangements normaux, les
«ÿcanaux officielsÿ» et même les courtoisies peut-être, mais si Dieu dit de le faire, alors faites-le - en
vous souvenant toujours de l'éléphant et de l'autrucheÿ! Lorsque Jésus parle, ne laissez personne vous
arrêter.
J'avais environ quinze ans lorsque Dieu a mis ses mains sur les miennes pour la première fois et
m'a utilisé d'une manière spéciale. J'étais à une réunion de prière dans l'église de mon père dans le
nord de l'Allemagne. Nous étions tous agenouillés, lorsque la puissance de Dieu est venue sur moi, et
j'ai eu l'impression que mes mains étaient remplies d'électricité. J'ai clairement entendu le Seigneur me
dire, dans mon cœur : « Lève-toi et impose les mains à sœur C. »
J'ai failli m'évanouir en pensant aux conséquences, car mon père était un homme très strict.
Comment pourrais-je simplement me lever et poser mes mains sur cette dame? Quand j'ai hésité, le
Seigneur a semblé augmenter la tension et j'ai eu l'impression de mourir.
Lentement, j'ai levé la tête et j'ai cherché Sœur C. Je me suis glissée aussi bas que possible sur le sol
pour ne pas être détectée. Puis je me levai rapidement et posai mes mains sur sa tête. À ce moment,
j'ai senti la puissance de Dieu passer par mes mains dans son corps.
Père m'avait vu, cependant, et son visage montrait qu'il n'était pas content. Il
alla droit vers elle.
"Qu'est-ce que Reinhard vous faisait?"
"Oh!" elle répondit. "Quand Reinhard a posé ses mains sur moi, c'était comme si de l'électricité
circulait dans mon corps, et je suis guéri !"
En allant vers elle comme Dieu l'avait ordonné, j'ai appris cette leçon : « Ouvre le
la fenêtre." Quand Joash eut fait cela, la commande suivante pouvait être donnée.
TIRER!
Fait intéressant, Elisha n'a pas dit : « Visez ! Il n'y avait rien à viser.
Dieu voulait qu'il tire simplement ! Les flèches de Dieu sont auto-ciblées, et elles ne manqueront
jamais ! Ils sont comme des missiles de croisière préprogrammés. Ils frapperont, et aucun cœur ne
pourra leur échapper. Tout ce que Dieu veut que nous fassions, c'est d'obéir.
Quand Dieu donne une parole de connaissance, je n'ai pas besoin de la comprendre. Dieu sait
mieux que moi. Mon devoir est de libérer la flèche de l'arc, et elle deviendra une "flèche de délivrance".
L'Esprit de Dieu seul peut sonder les profondeurs de l'esprit d'un homme. Il ne se trompera pas. L'Esprit
connaît l'histoire de chacun et ses pensées les plus secrètes. Rationnellement, il n'est pas judicieux de
tirer à travers une fenêtre d'opportunité ouverte sans voir la cible.
Cependant, lorsque nous le faisons, les résultats sont étonnants.

Une expérience bouleversante de ce genre a impliqué mon frère et moi. Nous avions
grandi ensemble en tant que fils de parents pieux, mais il ne voulait pas suivre Jésus. Quand
nous sommes devenus adultes, sa carrière et sa vie ont été tracées. Le temps s'est écoulé.
Je ne savais pas que sa femme l'avait quitté ou que son meilleur ami était mort d'un cancer.
La vie de mon frère n'avait plus de sens pour lui. Puis une nuit, il fit un rêve saisissant. Il
semblait marcher sur un haut pont lorsqu'il glissa et se sentit tomber en criant. Il se réveilla,
trempé de sueur.
Plus tard, il a dit : « Pour la première fois de ma vie, j'ai eu un désir ardent de prier Dieu,
me souvenant de l'Écriture que j'avais apprise dans mon enfance : 'Invoquez-moi au jour de
détresse ; Je te délivrerai' (Ps. 50:15). Je me suis mis à genoux et j'ai dit : « Seigneur, tu sais
que je ne sais même pas que tu existes, mais mon frère Reinhard est ton serviteur. Donne-
moi par lui un signe que tu es vivant.'”
Cette nuit-là, j'étais à six mille miles de là, en Afrique du Sud. Je n'étais pas au courant de
ses problèmes ou qu'il envisageait de mettre fin à ses jours, car il y avait très peu de
communication entre nous. Cependant, aux petites heures du matin, j'ai fait un rêve terrible.
J'ai aussi vu un pont élevé, et mon frère marchant dessus dans une sorte de brouillard. Le
pont n'avait pas de garde-corps et je craignais qu'il perde son orientation et tombe. Il a marché
dans ce brouillard. J'ai rêvé que, désespéré, j'appelais son nom. Le son suivant que j'ai
entendu était celui d'une voix criant des profondeurs sans fond. C'était la voix de mon frère.
Je me suis réveillé, trempé de sueur, et j'ai demandé: "Seigneur, qu'est-ce que c'est?" Il
m'a répondu : « Ton frère est sur le pont de l'éternité. Si tu n'avertis pas l'impie, je redemanderai
son sang de tes mains. La crainte de Dieu est venue sur moi. Bref, je lui ai écrit une lettre.
Certes, j'ai eu des batailles féroces dans mon propre cœur avant de le faire, mais je lui ai
parlé de mon rêve. Je l'ai supplié de recevoir Jésus-Christ comme son Sauveur personnel.
Un jour avant Noël en 1987, j'ai reçu sa réponse. Jésus avait merveilleusement sauvé son
âme. Alléluia! Il savait que ses péchés étaient pardonnés. Il a écrit : « Je marche avec le
Seigneur chaque jour. Il a résolu tous mes problèmes. Quand j'ai reçu cette lettre, je ne
pouvais pas contrôler mes émotions et j'ai simplement pleuré de joie.
Comme le Saint-Esprit est merveilleux ! Combien efficaces sont ses dons ! Ce sont les
armes puissantes de Dieu. Nous jouons entre les mains du diable lorsque nous sommes
timides à leur sujet ou que nous nous excusons de leur utilisation. Et si je n'avais pas écrit
cette lettre ? Et si je n'avais jamais ouvert la fenêtre est, décochant cette flèche dans le noir ?
Je ne l'ai pas fait guidé par ma décision rationnelle, mais la flèche a néanmoins trouvé sa cible.
Au nom de Jésus, je vous le dis, ouvrez votre fenêtre ! Mettez de côté vos peurs !
Laissez votre obéissance dans la foi l'emporter sur toute votre nervosité. Lâchez prise et
laissez Dieu faire son merveilleux chemin à travers vous ! Et que votre sagesse soit : « La sagesse
qui vient d'en haut [qui] est d'abord pur, puis pacifique, doux, prêt à céder, plein de
miséricorde et de bons fruits, sans partialité et sans hypocrisie » (Jacques 3:17).
JOIE!
Lorsque Joash a tiré cette flèche à travers la fenêtre ouverte, quelque chose est arrivé à
Elisha. Il cria : « La flèche de la délivrance de l' Éternel et la flèche de la délivrance de la
Syrie ; car tu dois frapper les Syriens à Aphek jusqu'à ce que tu les aies détruits » (2 Rois
13:17). Joash y a cru et est parti avec la force de cette confiance. Il a vaincu les Syriens à
trois reprises et a récupéré ses villes perdues d'Israël.
Une puissante rencontre avec Dieu a changé le cours de ce roi. C'est tout ce qu'il faut,
une rencontre avec Dieu. Les hommes et les femmes que Dieu utilise ont eu une telle
rencontre avec Lui. Ils sont sortis de la routine religieuse dans les vents du Saint-Esprit.
Vous pouvez avoir cette réunion, mais vous devez être suffisamment désespéré pour
percer. L'essentiel est l'onction de Dieu.
Jusqu'à ce que vous ayez cela, tout le reste n'est que présomption. Lorsque vous avez ses ordres, c'est
de la présomption de ne pas obéir.
POINT D'ÉBULLITION
L'histoire de Joash et Elisha est remarquable. Ce qui s'est passé, comme je l'ai décrit ici,
nous donne ces grandes vérités. Néanmoins, il y a encore une autre facette à cela.
Joas aurait pu faire encore mieux. Nous continuons en lisant que le prophète Élisée lui a
dit de prendre ses flèches et de «ÿfrapper le solÿ». Il l'a fait, trois fois, sans enthousiasme.
« L'homme de Dieu », lisons-nous, « s'est mis en colère contre lui et a dit : 'Tu aurais dû
frapper cinq ou six fois ; alors vous auriez frappé la Syrie jusqu'à ce que vous l'ayez
détruite ! Mais maintenant tu ne frapperas la Syrie que trois fois' » (2 Rois 13:19).
Malgré la main du prophète sur la sienne, le caractère du roi s'est révélé. Joash n'était
pas audacieux. Seuls trois coups occasionnels au sol étaient typiques de son tempérament
faible. Un homme aux intentions puissantes aurait bien fait ce petit travail et aurait frappé
le sol à fond à chaque fois, lui donnant un bon coup de marteau.
Dieu aime les âmes vigoureuses qui mettent tout ce qu'elles ont dans ce qu'elles font,
aussi petit soit-il. Aucun commandement de Dieu n'est sans importance.
"Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le avec ta force" (Eccles. 9:10). Ce que vous êtes ne
se voit pas seulement dans les grandes batailles mais aussi dans les petites.
Vous ne tuerez pas un Goliath si vous fuyez un ours ou un lion.
Dieu peut faire beaucoup pour vous si vous vous donnez entièrement à lui et à ses
commandements. "Tout ce qu'il vous dira, faites-le" (Jean 2:5).
Considérez Joseph. Dans la maison de Potiphar, en prison ou en charge des récoltes de
l'Égypte, il a mis tout ce qu'il avait dans son travail. De cette façon, il est devenu le maître de
l'Égypte. Faites ce que vous pouvez, quand vous le pouvez, et tout ce que vous pouvez, où
que vous soyez, et Dieu vous fera dominer sur beaucoup.
Lorsque j'ai imposé les mains à cette sœur malade lors de la réunion de prière de mon
père, j'ai eu un aperçu de quelque chose d'important. Les dons de l'Esprit ne doivent pas être
réservés pour une occasion future, mais doivent être utilisés aujourd'hui.
Avec la main de Dieu sur vous, « Prenez l'arc et la flèche ! Ouvrez le
la fenêtre! TIRER!"
PARTIE QUATRE
SUCCÈS
CHAPITRE 13
IMPUISSANT OU
IMPORTANT ?
LE SIGNE DU Christ vivant est un tombeau vide, pas une église vide. Les missions clandestines ne sont
pas l'idéal pour lequel Jésus est mort.

Certains pensent qu'une église qui réussit, qui attire toutes sortes de gens, ne peut pas être spirituelle.
Quelle est notre vision ? Est-ce Dieu le dos au mur, ou Dieu comme cause caritative ? Une église de fortune,
toujours élimée, ne faisant que gratter le fond du tonneau ?
De la Genèse à l'Apocalypse, aucune image de ce genre n'a été trouvée. Les serviteurs de Dieu sont
allés vers les nations. Ils ont renversé le cours de l'histoire. Paul fit trembler Félix. Il pouvait dire au
gouverneur romain Festus, au roi Agrippa et à la reine Bérénice, ainsi qu'à de nombreux hauts fonctionnaires :
« Cette chose ne s'est pas faite dans un coin » (Actes 26ÿ:26).
Jésus a défié l'ensemble d'Israël et ses dirigeants, et, après être monté au ciel, le monde entier a fait face
au même défi. Paul a même témoigné devant l'empereur Néron lui-même.
Votre Dieu est-il une nullité ? Est-il impuissant ? Ou est-il important et omnipotent ?
Mon Dieu n'est pas le Dieu d'un petit ghetto de croyants que personne ne remarque. le
Dieu que je sers est le grand JE SUIS, Celui qui a humilié Pharaon.
La Bible est une réussite. L'idée d'un évangile qui ne progresse pas est diamétralement opposée à
l'Évangile que nous lisons dans les Écritures. La Bible présente à l'église un plan d'avance face à toute
opposition et à tout mal.
Nous avons vu beaucoup d'opposition dans ce monde. Le diable régnait sans partage dans certaines
régions. Nous avons rencontré de plein fouet toutes sortes d'antagonismes, la fausse religion, la sorcellerie,
le crime et le péché dans toute sa variété. Néanmoins, l'Evangile a battu le diable. Des multitudes au-delà
du nombre suivent maintenant le roi conquérant Jésus. Les gouvernements ont soutenu nos campagnes
d'évangélisation et nous ont même donné des escortes policières vers et depuis les aéroports ainsi que vers
les sites de campagne.
Dans les trois chapitres suivants, je veux encourager l'attente d'une bénédiction pour l'œuvre de Dieu.
N'importe quoi d'autre et ce ne serait pas la parole de Dieu. La Bible ne nous offre jamais de réconfort en
cas de déclin. Les serviteurs de Dieu se sont engagés à triompher.
La Pentecôte est un réveil.
Si vous lisez les livres de l'Exode, du Deutéronome, de Josué, I et 2 Samuel, 1 et 2

Rois, et 1 et 2 Chroniques, vous découvrirez les principes du succès et ceux de l'échec.
Nous examinerons ces Écritures. Premièrement, nous nous tournerons vers Josué, qui
devrait être appelé "Le livre du succès", puis nous nous tournerons vers les Écritures
concernant Jonathan, Joseph, Balaam et d'autres.
CHAPITRE 14
SEPT ÉTAPES POUR

SUCCÈS
CERTAINS ONT DES SOUHAITS. D'autres, comme Josué, ont des objectifs. Toute une génération
d'Israël a souhaité et est morte en souhaitant encore. Ils avaient un triangle mais pas de colonne vertébrale.
Josué a transformé les «souhaits» en terres, villes, maisons et possessions. L'incrédule Israël
gémit et mourut dans le désert. Croyant Josué a bu et dîné à Canaan, la Terre Promise.
Quand Dieu a dit : « Va », même après quarante ans, Josué avait toujours « lève-toi et pars !
Son go n'était pas parti. En trois jours, il est parti. Israël avait renoncé. Pour eux, la Terre
Promise était Fantasy Land. Joshua a réalisé le rêve vieux de 450 ans.
Une fois que Dieu l'a mandaté, Josué n'a pas attendu. Le bon moment était venu, mais le
bon moment était toujours à la fois pour Joshua. Il ne s'agissait pas de frapper pendant que le
fer était chaud, mais de frapper jusqu'à ce que le fer soit chaud.
Il n'a pas attendu un jour spécial. Joshua a fait de cette journée une occasion. Pendant quarante
ans, Joshua avait entretenu une victoire qui ne demandait qu'à se produire. C'est arrivé quand il
a décidé. La porte de l'histoire s'ouvrit à son contact.
Regardez les sept facteurs à l'origine de son succès, énoncés dans le premier chapitre du
Livre de Josué. Les sept facteurs de victoire résidaient dans son propre cœur, pas dans sa
situation. C'est la différence entre ce qui se passe pour certains et pas pour d'autres. Le succès
est dans la parole de Dieu, pas dans nos circonstances.
L' Éternel parla à Josué, fils de Nun, assistant de Moïse, en disant : « Moïse, mon serviteur, est
mort. Maintenant donc, lève-toi, va.
—JOSHUA 1:1–2
Quel moment pour y aller ! Tout a commencé par un enterrement. L'homme qui devait les
conduire était mort. « Maintenant, va », ordonna le Seigneur. Si Dieu avait dit : « Moïse, mon
serviteur est mort, tu ne peux donc pas partir maintenant. Vous feriez mieux de retourner en
Égypte », aurait-on pu s'y attendre. C'était une heure désastreuse. Cependant, un tel temps est
l'heure pour Dieu. Il se complaît à faire des choses à des heures désastreuses, à faire sortir la
vie de la mort.
Et Josué ! Moïse était l'un des demi-douzaine des plus grands hommes de tous les temps, élevé
comme un prince, un génie, un leader né, un organisateur, un écrivain, une personnalité qui portait
avec lui l'aura de Dieu comme aucun autre homme sur terre. Comment Joshua pourrait-il se
comparer à ce géant ? Comment Israël réagirait-il ? Peut-être avec, «ÿPour qui ce Josué se prend-
ilÿ? Eh bien, il n'était que le serviteur de Moïse ! Il nous conduit ?
Moïse aurait dû les conduire en Canaan, mais ne l'a jamais fait, malgré toute sa stature mentale
et spirituelle. Comment un homme de moindre importance pourrait-il le faire ? Pour Josué, la
réponse était qu'il pouvait faire ce que Moïse n'avait pas fait, parce que Moïse avait déjà accompli
ce que Josué n'aurait pas pu faire. Puisque Moïse avait été avant lui et accompli son œuvre
puissante, Josué pouvait maintenant prendre le pays. Moïse avait fait tout ce qu'il pouvait. Si Josué
ne faisait pas le dernier pas vers Canaan, il échouerait
Moïse.
De grands hommes nous ont tous précédés. Il serait facile de se sentir trop petit pour prendre
leur place. Les gens demandent : « Où sont les nouveaux Paul et Peter, les Luther et Wesley
actuels ? Dieu ne veut pas de ces hommes aujourd'hui. Il nous veut, comme il nous a créés.
Josué était l'homme de Canaan. Les grands du passé ont tout préparé pour nous—pour l'effort
final avant le retour de Jésus. Nous ne devons pas les laisser tomber.
Ceux qui nous ont précédés se sont battus pour la liberté, pour la Bible, pour la vérité, pour le
Saint-Esprit. Nous pouvons continuer là où ils se sont arrêtés. Jésus a dit : « Les œuvres que je
fais [vous] ferez aussi ; et des oeuvres plus grandes que celles-ci [vous] ferez, parce que je vais à
mon Père » (Jean 14:12).
Les géants chrétiens ont fait leur travail, et maintenant nous faisons le nôtre. Ils n'ont pas
évangélisé le monde, mais ils l'ont ouvert. Paul est mort. Livingstone est mort. Dieu nous dit : «
Maintenant, lève-toi, entre et prends possession du pays. Ce qu'ils n'ont pas pu faire, nous pouvons
le faire ! Alléluia! La vision dans leur cœur est la vue qui s'offre à nos yeux—le monde pour Jésus-
Christ. Nous devons nous débarrasser de nos sentiments d'infériorité. Certains comparent les
chrétiens d'aujourd'hui aux chrétiens d'autrefois. Souvenez-vous toujours de ceci : à toute époque,
la grandeur d'un homme ne réside qu'en Dieu. C'est pourquoi Josué pouvait faire ce que Moïse n'a
pas fait—parce qu'il avait le Dieu de Moïse.
ÉTAPE 1:
RÉALISEZ VOTRE
LA GRANDEUR EST EN DIEU
C'est la première étape : réaliser votre grandeur en Dieu. Deux fois dans la Bible, nous
lisez : « A Dieu tout est possible » (Matthieu 19ÿ:26 ; Marc 10ÿ:27). Notez la préposition « avec ». Ce
n'est pas « à » Dieu mais « avec » Dieu que tout est possible.
Qu'est-ce que Dieu avait promis à Josué ? "Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous
l'ai donné" (Josué 1:3).
Josué est monté à Canaan sur les promesses de Dieu. Dieu ne l'avait pas dit à Moïse seulement.
Il avait donné le pays à Abraham, Isaac, Jacob et Joseph. Israël a hérité de la promesse. Cependant,
cette promesse ne devait pas être tenue pour les descendants physiques de ces grands hommes.
Seuls ceux qui étaient les descendants "foi" d'Abraham pouvaient réclamer la Terre Promise.
Une génération entière de la progéniture physique d'Abraham est morte du mauvais côté de la
frontière, dans l'incrédulité. Deux hommes étaient de vrais enfants d'Abraham : Caleb et Josué. Les
infidèles sont tous morts dans le désert, ils s'étaient déshérités eux-mêmes. Les deux enfants de la
foi ont vécu et sont entrés plus tard, conduisant la deuxième génération de croyants. Comment? Ils
ont pris la terre en marchant dessus. Ils ne se contentaient pas simplement des titres de propriété. Ils
sont entrés dans leur succession.
ÉTAPE 2:
TOUTES LES PROMESSES DE DIEU
QUI ONT ÉTÉ FAIT À D'AUTRES
DEVENEZ NÔTRE PAR LA FOI
Ce sont des promesses sur mesure, adaptées à nos besoins. Ils sont autant pour vous que si Dieu
vous était apparu personnellement et vous avait parlé. Votre seule exigence est que vous devez les
mettre. La question du Seigneur était et reste : « Il reste encore beaucoup de terres à posséder. Ce «
très grand pays » avait déjà été promis à Josué et aux Israélites par le Seigneur. C'était le leur par la
foi. « La foi est l'assurance des choses qu'on espère » (Héb. 11ÿ:1). Josué avait la promesse, l'a
revendiquée et est allée de l'avant pour l'obtenir.
Après la mort de Moïse, le serviteur de l' Éternel, il arriva que l' Éternel parla à Josué, fils de
Nun, l'assistant de Moïse, en disant : « Moïse, mon serviteur, est mort. Maintenant donc, lève-
toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, vers le pays que je leur donne, les enfants d'Israël.
Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous l'ai donné, comme je l'ai dit à Moïse. Depuis
le désert et ce Liban jusqu'au grand fleuve, l'Euphrate, tout le pays des Hittites, et jusqu'à la
Grande Mer vers le coucher du soleil, sera votre territoire.
—JOSHUA 1:1–4
Nous lisons dans Joël des rêves et des visions. Les gens aujourd'hui ne veulent des visions que
pour un frisson, une expérience surnaturelle, un plaisir mystique. Ce n'est pas ce que Dieu
destiné. Ses visions sont données pour changer le monde. Les vrais rêveurs de Dieu sont des
hommes pratiques, pas des mystiques. Croire que les rêveurs sont réalistes. L'étoffe de leurs rêves
est une substance concrète.
Nous ne tombons pas sur le succès par hasard. Joshua avait un but, une vision.
L'espérance, l'une des trois grandes qualités chrétiennes durables, est créée par la vision.
La foi rend l'espérance possible.
Le secret du succès de Josué était qu'il avait faim du maximum de Dieu. Les limites décrites ci-
dessus ont leur propre secret - elles sont extensibles, englobant de 135 000 à 1 000 000 milles carrés.
Quand Dieu a dit « le fleuve Euphrate », sa position géographique signifiait qu'Israël pouvait s'étendre
à n'importe quel point du fleuve – la frontière était extensible. Cela a permis une foi toujours croissante
et une vision toujours plus large. Dieu avait fait une promesse d'élastique avec une élasticité intégrée
qui pouvait satisfaire même les plus audacieux spirituellement.
L'attitude de Josué était celle d'un homme de foi.

Quel rêve pour Israël ! Après tout, ils étaient des esclaves en fuite ! Joshua a fait des rêves. Les
rêveurs sont ceux qui changent le monde. Josué n'était plus un jeune, et il a anticipé la prophétie de
Joël : « Vos vieillards rêveront des songes » (Joël 2:28).
Les rêves de conquête du monde pour le Christ sont une caractéristique charismatique. C'était la
vision même qui a poussé les gens à rechercher la puissance de la Pentecôte au début du réveil
pentecôtiste. C'est ce que Dieu a envoyé la puissance pour faire.
ÉTAPE 3:
OBTENEZ UNE VISION DE CE QUE VOUS
DEVRAIT FAIRE POUR DIEU, ALORS
TRAVAILLER POUR Y RÉALISER
Sans vision, le peuple périt. "Comme j'étais avec Moïse, ainsi je serai avec vous"
(Jos. 1:5).
L'une des croyances les plus profondément enracinées (en fait, les «incroyances») est que la
présence de Dieu est plus grande chez certains que chez d'autres. Nous inventons toutes sortes de
raisons pour soutenir cette idée. Nous disons que certains sont plus saints, ou plus priants, ou
quelque chose comme ça. Comme si la présence de Dieu dépendait de nous ! La promesse de sa
présence parmi nous est inconditionnelle.
Dès le début, Dieu a dit : « Je ne te quitterai pas, je ne t'abandonnerai pas » (Jos.
1:5). Il a fait cette promesse à Josué, et la même promesse a été répétée 1ÿ300 ans plus tard dans
Hébreux 13ÿ:5 : « Je ne te quitterai jamais, ni ne t'abandonnerai.
Pour juger si Dieu est avec les gens ou non, nous suivons les mauvais signes. Nous
regardez telle ou telle personne et jugez d'après ce qu'elle fait ou ne fait pas. Dieu ne rétrécit ni ne
grossit selon la personne. Il n'est pas plus avec un évangéliste qu'avec un pasteur. Il n'est pas plus
avec un pasteur qu'Il n'est avec un membre d'église.
Moïse a eu les expériences les plus extraordinaires avec Dieu qu'un homme ait jamais eues.
Joshua ne pouvait pas partager pleinement ces expériences à l'époque. Cependant, c'est à Josué que
Dieu a dit: "Je ne te quitterai pas et ne t'abandonnerai pas." La présence de Dieu avec nous ne varie
pas avec notre appel ou avec nos succès. Si Dieu n'était avec nous que lorsque nous avons du succès,
le succès ne viendrait jamais !
Les gens disent souvent : « Pourquoi Dieu utilise-t-il cet homme ? Je pourrais faire ce qu'il fait.
Exactement, vous pourriezÿ! Alors pourquoi ne pas commencer maintenant et faire ce que fait l'autre
homme ? Comment peut-il vous utiliser si vous ne faites jamais ce que cet homme fait ? C'est pourquoi
il ne vous utilise pas.
Un employé mécontent se tenait près du bureau de son patron, se plaignant qu'il gagnait beaucoup
moins que son patron.
Il a dit : « Je pourrais être assis là où vous êtes. Je suis aussi bon ingénieur que vous.
Le patron a rétorqué : « C'est vrai, vous pourriez être assis ici. Pourquoi n'êtes-vous pas? je
commencé cette entreprise avec rien, et vous auriez pu faire la même chose.
ÉTAPE 4:
ALLEZ DE L'AVANT EN CONNAISSANT
QUE DIEU EST AVEC VOUS
N'attendez pas les bonnes circonstances. Dieu est votre circonstance ! Il est avec toi. D'autres ont
simplement profité de cette grande circonstance, y ont cru et ont agi en conséquence.
Le nom de Josué était à l'origine "Hoshea" (salut), mais Moïse y a ajouté le nom divin, faisant de
"Jehoshua" (Dieu qui est le salut) (Nombres 13:16), ou, en anglais, "Joshua". Votre nom, lié au nom de
Dieu, signifie quelque chose.
Vous pouvez alors aller de l'avant au nom du Seigneur avec le même courage que Dieu a donné à
Josué :
Soyez fort et bon courage.

—JOSHUA 1:6
Soyez seulement fort et très courageux.

—JOSHUA 1:7
Soyez forts et bon courage; n'ayez pas peur, ne soyez pas consterné.
—JOSHUA 1:9
Dieu a insisté trois fois sur le courage de Josué. Après la première fois, Il a donné la première
raison : « Je serai avec vous. La deuxième fois, Il a ajouté «ÿseulementÿ»ÿ: «ÿseulement soyez
forts et très courageuxÿ».
À la troisième répétition, il donna une autre raison : « N'ai-je pas commandé
toi?" (Jos. 1:9). Dieu ordonne, et c'est alors que Dieu recommande.
Dieu nous donne des raisons d'avancer. On peut toujours trouver des raisons de se retenir.
Ensuite, nous traitons nos peurs comme des vertus. Nous disons : « Je ne suis pas du genre à
me pousser. Ou, "Si Dieu veut que je le fasse, Il me mettra là." Ou, "Nous ne devons pas courir
devant Dieu." Ou, "J'attends une direction claire de Dieu - nous ne devons pas présumer." Ou,
"Je ne cherche pas de grandes choses pour moi-même, mais je veux rester humble."
Pendant ce temps, l'humanité se meurt. S'agit-il de raisons honnêtes et suffisantes, ou est-ce

notre peur qui nous retient ? Pour tout ce que le diable nous jetterait pour nous faire peur, Dieu
nous a donné quelque chose pour le contrecarrer. Il y a bien des causes à nos hésitations et à
notre nervosité. C'est la chose naturelle.
Néanmoins, Dieu nous appelle à une nouvelle vie d'aventure et d'audace. C'est la joie de vivre
de la vie chrétienne. Paul a dit : « Je suis prêt à vous annoncer aussi l'évangile à vous qui êtes à
Rome » (Romains 1ÿ:15). Il se peut qu'il ait été nerveux face aux perspectives, car il a dit qu'il
l'était à Corinthe, "dans la crainte et dans un grand tremblement" (1 Cor.
2:3). Cependant, il n'a pas cédé à ses sentiments. Il a apprécié l'expérience de Dieu le fortifiant
alors qu'il faisait face à l'Europe païenne presque seul. À partir des Écritures, Paul a appris à
gérer la peur. Nous aussi.
Chaque fois que j'ai peur, je te fais confiance.

—PSAUME 56:3
Les justes sont audacieux comme un lion.

—PROVERBES 28:1
Il a parlé avec audace au nom du Seigneur Jésus.

—ACTES 9:29
[Paul et Barnabas] parlant avec assurance dans le Seigneur.

—ACTES 14:3
Il se mit à parler hardiment dans la synagogue.

—ACTES 18:26
[Paul] a parlé avec audace pendant trois mois.

—ACTES 19:8
Ils ont vu l'audace de Pierre et de Jean.

—ACTES 4:13
Seigneur… accorde à Tes serviteurs qu'en toute hardiesse ils prononcent Ta parole.
—ACTES 4:29
Ils prononcèrent la parole de Dieu avec audace.

—ACTES 4:31
Ces hommes n'étaient pas des surhumains qui ne connaissaient pas la peur. Ils ont senti ses douleurs
tremblantes, tout comme nous. Selon Jacques, "Elie était un homme avec une nature comme la nôtre" (Jacques
5:17). Pourtant, ils ont vaincu leurs peurs. Comment? Ils se sont souvenus de Dieu qui les avait envoyés. Ils ont
obéi et lui ont rejeté la responsabilité. « Ne te l'ai-je pas commandé ? sonnait à leurs oreilles. Dans ce cas, « L'
Éternel est mon aide ; Je n'aurai pas peur. Qu'est-ce que l'homme peut faire pour moi?" (Héb. 13:6)
Paul n'a jamais demandé aux gens de prier pour que la puissance de l'Esprit repose sur lui.
Il savait qu'il avait l'onction (Romains 15:29). Dieu était avec lui. Sa demande de prière était : « Que la parole me
soit donnée, afin que j'ouvre hardiment la bouche pour faire connaître le mystère de l'Évangile, pour lequel je
suis un ambassadeur enchaîné ; afin qu'en elle je parle avec assurance, comme je dois parler » (Eph. 6:19-20).
Notez le « comme je dois parler ». Il était l'ambassadeur de Dieu envoyé pour parler.
ÉTAPE 5ÿ:
SOYEZ AUDACIEUX EN CHRIST
John Wesley a dit : « J'ai trop peur de Dieu pour avoir peur des hommes. La crainte de Dieu chasse la crainte
de l'homme. Jésus a dit : « N'ayez pas peur, croyez seulement » (Marc 5ÿ:36). Le contraire de la peur n'est pas
le courage mais la foi.
Veillez à faire selon toute la loi que Moïse, mon serviteur, vous a prescrite ; ne t'en détourne
ni à droite ni à gauche, afin que tu prospères partout où tu iras.
Ce Livre de la Loi ne s'éloignera pas de ta bouche, mais tu le méditeras jour et nuit, afin que tu
t'appliques à faire selon tout ce qui y est écrit. Car alors, vous ferez votre chemin prospère, et
alors vous aurez un bon succès.
—JOSHUA 1:7–9
Ce mot contient tous les secrets. Vous pourriez lire les livres les plus érudits sur la Bible. L'érudition est
excellente, mais : « Le secret de l' Éternel est avec ceux qui le craignent » (Ps. 25:14). Les choses cachées de
Dieu — celles-ci ne sont pas connues par l'intellect. Ils sont incommunicables. Ils montent et fleurissent dans nos
âmes pendant que nous lisons le mot. La Bible n'est pas un livre de mystères cryptiques. C'est assez clair, mais
c'est seulement saisi par la main de la foi.
Lorsque le Christ nous a appris à prier : « Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien », il voulait
aussi dire la Parole de Dieu. Lisez-le quotidiennement. Le Saint-Esprit nous l'interprétera alors et
nourrira nos âmes quotidiennement. La Bible n'est pas pour les pédants. Certains veulent corriger les
autres à propos de phrases et de mots, mais ils manquent complètement le battement du cœur de
Dieu !
Un prédicateur n'a qu'une tâche : prêcher la Parole, comme Paul l'a dit à Tite. Prêchez la Parole;
méditez dans la Parole à tout moment (jour et nuit), recevez votre message de la Parole. Dites ce qu'il
dit. Ne soyez jamais sélectif, ajustant l'Evangile pour convenir au palais du public.
Vous ne manquerez jamais de ministère tant que vous serez rempli de la Parole. Lisez-le quand
vous ne pouvez pas l'étudier. Ce ne sont pas les "choses profondes", déterrées en parcourant toute
une bibliothèque de référence, mais la déclaration la plus simple qui peut vous enflammer - et
enflammer les autres également. Partout dans le monde, le besoin du ministère de la Parole est
évident. Il y a plein de prédicateurs avec des histoires, des blagues, des pensées, de la psychologie,
des discours charmants et de bons conseils. Certains n'ont rien à offrir, sauf un arrangement
homilétique soigné, joliment allitéré avec une introduction et un dénouement corrects, comme un beau
cadre sans image.
La Parole de Dieu fait d'un homme un prophète, et non un simple interprète de chaire.
La compréhension de la Parole est vitale. Tout homme qui se donne à enseigner et à prêcher cette
Parole trouvera des multitudes de personnes affamées qui attendent, comme des oisillons dans un
nid.
Surtout, la puissance de Dieu est libérée par la prédication de l'Evangile ; « c'est la puissance de
Dieu pour le salut de quiconque croit » (Rom. 1:16).
Chaque fois qu'il est prêché, il crée. C'est un moment merveilleux où le Saint-Esprit agit, comme Il est
tenu d'agir. Il n'est pas nécessaire de prouver l'Écriture. Il fera ses preuves.
ÉTAPE 6ÿ:
CE LIVRE DE LA LOI DOIT
NE S'ÉLOIGNE PAS DE VOTRE BOUCHE
Si d'autres sont prospères sans elle, ne les suivez pas. Pour vous, voici le vrai chemin—la Parole, LA
Parole, et encore LA PAROLE !
Dans trois jours, tu passeras ce Jourdain, pour entrer en possession du pays que l' Éternel , ton
Dieu, te donne en possession.
—JOSHUA 1:11
C'est ce que j'aime chez Joshua : il a été immédiat. Israël était sur le
rive est du Jourdain pendant toute une génération. Ce fleuve n'était pas très large, mais il aurait tout aussi
bien pu être un océan. L'autre côté n'était qu'une légende de leurs pères.
Puis, un matin, alors qu'il semblait encore qu'ils seraient pour toujours des habitants de tentes dans le
désert, une trompette retentit ! Les gens étaient galvanisés. Les portes de l'histoire se sont ouvertes.
"Préparez-vous à entrer dans le pays dans trois jours."
Combien de rêves chrétiens ont été mis de côté, mis de côté comme trop idéalistes, pour un avenir
indéfini ? Dieu n'a pas « d'avenir indéfini ». Il donne des ordres et des promesses pour une réalisation
immédiate. Le Père connaît l'heure.
Le renouveau que tout le monde veut, maintenant. Signes et prodiges—maintenant. Aller de l'avant avec
audace avec l'Evangile - maintenant. Ouvrir ces nouvelles églises—maintenant.
Ils traversèrent le Jourdain et regardèrent la ville clé de Jéricho. Quarante ans auparavant, douze
hommes d'Israël, envoyés comme espions, avaient observé les grandes villes fortifiées de la Terre
Promise. Dix ont rapporté des rapports qui ont découragé les gens. "Les villes sont grandes et fortifiées
jusqu'au ciel", ont déclaré les espions infidèles dans Deutéronome 1:28. De plus, quant aux géants qu'ils
y virent, « nous étions comme des sauterelles à nos propres yeux, et ainsi nous étions à leurs yeux
» (Nombres 13:33).
N'exhibez jamais une mentalité de sauterelleÿ! Dieu a permis à toute la population israélienne âgée de
plus de vingt ans d'errer et de mourir dans le désert à cause de son manque de foi. Cela a pris quarante
ans. Comme un homme « pense dans son cœur, ainsi est-il » (Prov. 23:7). Si vous pensez que vous êtes
une sauterelle, vous l'êtesÿ!
Un homme est ce qu'il croit. Les seules personnes qui sont petites aux yeux de Dieu sont celles qui ont
peu de foi, qui souffrent du syndrome de la sauterelle. En Dieu, vous n'êtes jamais une sauterelle.
Encore une fois, quarante ans auparavant, deux autres espions, Caleb et Josué, avaient également vu
le même pays, mais cette fois avec les yeux de la foi, et ils ont apporté un bon rapport. « La terre est une
… Si
terre extrêmement bonne. lel'donnera
Éternel prend plaisir 14:7-8).
» (Nombres en nous, alors il nous fera entrer dans ce pays et nous
Maintenant, le jour tant attendu par Josué était arrivé. Les murs étaient toujours là, les dominant tous,
comme les dix espions infidèles l'avaient rapporté des années auparavant. Mais maintenant, Israël était
inspiré. Ils se sentaient assez grands pour faire sauter ces murs d'un coup de trompette. Ils n'avaient pas
besoin de dynamite. Et ils l'ont fait exploser. Ils ont marché autour des murs pendant six jours, les habitants
de Jéricho se moquant, amusés par une guerre aussi étrange. Puis, le septième jour, les murs tombèrent.
Nous sommes grands, mais seulement en Dieu.
ÉTAPE 7ÿ:
ENTREZ MAINTENANT POUR PRENDRE LE TERRAIN
Israël ne s'est pas contenté de marcher et de sonner des trompettes. Lorsque les murs sont tombés, ils sont
entrés, ont combattu et ont pris la ville.
Je veux que vous réalisiez quelque chose d'une importance vitale : il y a longtemps, « les murs de la ville
sont tombés », pour ainsi dire, lorsque Jésus a dit qu'il avait vu Satan tomber comme un éclair du ciel.
"Maintenant, le chef de ce monde sera chassé" (Jean 12:31). Mais ce n'est pas tout ce qu'il faut faire. Nous
entrons maintenant par-dessus ces murs tombés avec l'épée de la Parole pour prêcher l'Evangile et prendre la
ville pour Dieu ! Allez posséder la terre !
CHAPITRE 15
INITIATIVE POSITIVE
TROUVEZ VOTRE CADEAU et utilisez-le », disent les experts. Si vous avez un don, suivez ce conseil.
N'enterrez pas votre talent dans la terre. Cependant, ce conseil pourrait être une excuse pour certains
pour se réinstaller dans leur fauteuil. Ils professeront qu'ils n'ont aucun don.
La Bible a une meilleure façon : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le avec ta force » (Eccl.
9ÿ:10). Je suppose que cela signifie : entrez dans la vigne de Dieu, même si vous ne sarclez qu'un peu.
Étudiez ce qui doit être fait et continuez. Dans certains cas, l'appel de Dieu est le besoin. Si vous regardez
si vous êtes doué pour une tâche ou non, vous pourriez décider qu'elle ne relève pas de votre province.
Vous pouvez le laisser à quelqu'un d'autre. C'est l'appel de Dieu et ce qui doit être fait qui compte.
Nous ne devrions pas nous consulter à propos de nos dons, car par la foi, Dieu peut nous élever au-
delà de nos limites et de nous-mêmes. Dieu fait le travail, pas vous. Sans Lui, vous ne pouvez rien faire
de toute façon, mais vous pouvez tout faire par Christ. On peut marcher sur l'eau s'il le faut, car tout est
possible à celui qui croit.
La foi en Dieu fait la personne ! Ce que nous croyons, nous le sommes. Ne vous sous-estimez pas. Se
vendre à découvert n'est pas de l'humilité mais un déni du but même pour lequel vous êtes né. Voici un
principe vital : l'appel de Dieu doit être obéi si vous voulez que la puissance de Dieu agisse à travers vous.
Qu'est-ce que Dieu veut que vous fassiez ? La première chose qu'Il veut que vous fassiez est de ne
pas passer des années à découvrir ce qu'Il veut. Dieu ne fait attendre personne aussi longtemps.
S'il veut qu'un travail soit fait, il ne servirait à rien de nous laisser deviner à ce sujet.
Pourquoi devrait-il faire cela ? Il serait ridicule de vous cacher quels sont Ses desseins pour vous. Il ne
vous rendra pas non plus terriblement difficile de le découvrir.
Il a toujours une tâche. Ce n'est peut-être pas une grande tâche. Ce n'est peut-être rien d'héroïque.
C'est peut-être un travail que vous pensez être en dessous de votre dignité, même un travail qui pourrait
être considéré comme subalterne. Rappelez-vous que le grand apôtre Paul était assis en train de faire des
tentes, et non de planifier dans des tentes. Il était fidèle dans les petites choses, et Dieu l'a rendu maître
de beaucoup.
Certains demandent à Dieu de parler et de les guider parce qu'ils méprisent le jour des petits
commencements. Ils supposent que Dieu a un grand travail pour eux, et que cela ne peut certainement
pas être une petite chose. « Cherchez-vous de grandes choses pour vous-même ? Ne pas
cherchez-les », a dit Dieu par Jérémie (Jér. 45:5). Vous ne pouvez pas diriger un bateau ou
un vélo qui ne bouge pas. Dieu attend que vous vous déplaciez avant de vous dire quelle
direction prendre.
Dieu nous guide. Lorsque le serviteur d'Abraham, Eliezer, trouva une épouse pour Isaac,
il dit : « Quant à moi, étant en chemin, l' Éternel m'a conduit » (Gen. 24:27). C'est un principe
divin. Vous prenez l'initiative pour Dieu. C'est ainsi que Paul a fait ses célèbres voyages.
PASSER À L'ACTION!
S'il y a un trou dans le barrage, bouchez-le; n'adoptez pas de résolution à ce sujet. Si un

ennemi fait irruption dans la Terre Promise, la demande est évidente. Se battre! N'attend
pas! Ne demandez pas à Dieu quoi faire, ou n'étudiez pas si vous avez le don. Le roi Saül
était un homme qui a attendu quand il aurait dû partir et est parti quand il aurait dû rester. Ne
rien faire parce que nous ne pouvons pas faire quelque chose de puissant n'est rien d'autre
que de la fierté.
LES PIRES MOMENTS SONT

LES MEILLEURS MOMENTS
Pendant des siècles, il y eut un conflit entre Israël et les Philistins pour la terre d'Israël. Les
Philistins étaient les ennemis traditionnels d'Israël, à la fois physiquement et spirituellement.
Nous pouvons comparer les principes spirituels de cette histoire au travail chrétien et à la
guerre d'aujourd'hui. Des escarmouches israélo-philistines constantes ont eu lieu, jusqu'à ce
que David ait finalement maîtrisé les Philistins.
Après que Saul soit devenu roi, il a créé une armée permanente de trois mille hommes,
en plaçant un tiers sous son fils Jonathan. A cette époque, les Philistins avaient le dessus.
Ils ont mis des garnisons dans tout le pays d'Israël, dont une dans le passage stratégique de
Béthel à Jéricho, où se trouvait la ville de Michmash.
A cette époque, Jonathan avait déjà lancé une attaque contre les forces philistines, alors
maintenant les Philistins avaient placé une bonne armée à Michmash. En préparation, le roi
Saül plaça environ six cents hommes de l'autre côté du col, à Gibeah. Il était prêt pour la
guerre.
Cependant, Saül n'a pas attaqué. Son doigt était sur la gâchette, mais il ne visait pas.
L'ennemi était assis confortablement en Israël, occupant et exploitant la bonne terre. C'était
une fausse guerre. Personne n'a rien fait. Les Philistins n'avaient rien à faire, mais Israël
aurait dû faire quelque chose.
Or Jonathan était comme David. Ils étaient des âmes sœurs avec un tempérament
similaire et agité de faire ou mourir. Jonathan s'impatientait rien qu'en restant assis là,
caressant les brins d'herbe, un coude au sol. Il pensa à son père qui « était assis sous un
grenadier », gardant son calme.
Finalement, sans rien dire à son père, Jonathan et son porteur d'armure ont décidé
d'agir eux-mêmes, juste tous les deux. L'ennemi était là, alors pourquoi les laisser
tranquilles ? Les Philistins s'établiraient dans le pays pour toujours si rien n'était fait.
DEUX DISCIPLES AUDACIEUX
Maintenant, le passage vers la petite garnison philistine au-dessus d'eux passait par un
étroit canyon qui, à un moment donné, passait entre deux rochers pointus. Jonathan devait
non seulement grimper, ce qui donnait un avantage aux défenseurs sur lui, mais il devait
également traverser cette position défensive étroite. Un Philistin pouvait y retenir une
armée, comme Horatius le fit au pont sur le Tibre. Alors Jonathan dit à son écuyer : « Il se
peut que l' Éternel travaille pour nous. Car rien n'empêche l' Éternel de sauver par
beaucoup ou par peu » (1 Sam. 14:6).
C'était une entreprise de foi. Ils savaient que le Seigneur pouvait sauver Israël, même
par eux deux. Cependant, le Seigneur ne pourrait pas sauver du tout, si tout le monde
restait au frais sous les grenadiers. Une telle inaction permettrait à l'ennemi occupant de
rester pour toujours. Une action israélienne était nécessaire. Peu importait à Dieu que cela
soit fait officiellement ou par initiative personnelle.
Alors, Jonathan et son ami ont décidé de faire un test. Ils sortaient de leur cachette et
se tenaient là où les Philistins pouvaient les voir. Alors, si leurs ennemis disaient : «
Montez vers nous, et nous vous montrerons quelque chose » (1 Sam. 14:12), Jonathan et
son porteur d'armure feraient exactement cela. Les Philistins ne croiraient jamais un acte
aussi téméraire - deux contre vingt, avec une armée à proximité, et les vingt soldats en
position de commandement au-dessus d'eux.
Remarquez quel était le test de Jonathan. C'était un acte de foi. Il a proposé de faire
quelque chose de très courageux. Sa « toison » était que les Philistins le défieraient s'il se
faisait remarquer, ce que ses ennemis feraient certainement. Certaines personnes sortent
des « toisons » absurdes et s'inspirent de conditions trop faciles ou trop dures. Ce sont
eux qui se font escroquer par le diable à la fin.
Les Philistins ont vu Jonathan et ont dit exactement ce qui était attendu : « Montez vers
nous. Eux non plus ne gâchaient pas la bataille à l'époque. Ils n'ont jamais cru
que les deux jeunes soldats israéliens tenteraient de monter. Alors ils ont tourné le dos et ont
continué à ne rien faire de particulier.
Cependant, dans la foi, Jonathan et son porteur d'armure ont fait ce qui était considéré
comme aventureux. La paire d'entre eux monta, rampant vers l'avant sur les mains et les genoux.
Ils ont lancé une attaque sur la garnison étonnée et les ont pris au dépourvu.
La foi de Jonathan lui a donné une pure audace, qui l'a emporté.
Pendant ce temps, que faisait Saul ? Il a été trouvé en train de parler à un prêtre du
Seigneur, cherchant probablement de l'aide et des conseils, alors qu'il était évident quel était
son devoir. Il espérait que Dieu ferait quelque chose (1 Sam. 14:3). Dieu ferait quelque chose
dès que quelqu'un croirait en Lui et entrerait en action.
En fait, Dieu a fait quelque chose—lorsque Jonathan est entré en action. L'attaque
audacieuse a eu lieu. Pour commencer, le Seigneur a honoré leur valeur. Puis Il s'est levé
dans Sa puissance et a fait Sa propre chose. Il a provoqué un tremblement de terre ! (Dieu
est doué pour faire trembler le sol quand les gens agissent et prient avec foi. Voir Actes 4:31.)
Le résultat a été une attaque de panique. Il s'est propagé à travers les lignes ennemies. le
La force philistine est devenue confuse; les rumeurs volaient, les soldats s'éparpillaient.
Le père de Jonathan, le roi Saül, a entendu le vacarme. Il trouva du courage et mena ses
hommes dans la mêlée, donnant la chasse. Même les prisonniers que les Philistins retenaient
prirent courage et se retournèrent contre leurs ravisseurs. Le peuple israélien, qui s'était
caché parmi les rochers du mont Ephraïm, trop effrayé auparavant pour se battre, devint alors
audacieux et jeta son poids dans la déroute de l'ennemi. La cause des Philistins subit un
sérieux revers.
UN JOUR ORDINAIRE
Remarquez quand cela s'est produit : "Maintenant, cela s'est produit un jour." Cela signifie
que ce n'était pas un jour spécial. Ce fut une journée sans directives divines ni révélations. La
victoire s'est produite parce que Jonathan a décidé de se battre. Il a lui-même rendu cette
journée spéciale. Le jour de Dieu a coïncidé exactement avec le jour où Jonathan a décidé
qu'Israël avait traîné assez longtemps.
Le roi avait attendu que quelque chose se produise, attendant peut-être d'être poussé à
l'action. Il voulait une direction divine, ou espérait que Dieu ferait le premier pas, c'est pourquoi
il a parlé au prêtre. Jonathan ne pouvait pas attendre les éventualités et les signes. Il n'a
consulté aucun prêtre. Sa « toison », testant la volonté de Dieu, était presque sûre de le
mettre au combat. Pas étonnant que Jonathan était un homme selon le cœur de David :
souvenez-vous, David était un homme selon le cœur de Dieu.
Dieu a un calendrier de mille ans avec un seul jour dessus. Il est marqué "AUJOURD'HUI".
Jésus lui-même a interpellé ceux qui parlaient d'attendre "quatre
mois et puis vient la moisson » et dit : « Les champs sont déjà blancs pour la moisson !
(Jean 4:35) Le prophète Aggée a lancé une attaque fulgurante contre les habitants de
Jérusalem lorsqu'ils ont dit : « Le temps n'est pas venu, le temps où la maison de l'Éternel
devrait être bâtie » (Hag. 1:2). Leur priorité honteuse était de construire leurs propres
maisons confortables plutôt qu'une demeure pour la gloire de Dieu.
L'INITIATIVE VOUS APPARTIENT
Trop souvent, les gens disent que le moment n'est pas venu. Comme si le temps ou les
circonstances pouvaient contrecarrer la puissance de Dieu ! Le réveil n'est pas pour quand il
y a un réveil, mais pour quand il n'y en a aucun signe. Les réveils commencent toujours
quand rien ne se passe, quand il n'y a aucun signe que Dieu bouge, et quand il n'y a
apparemment rien d'encourageant à l'horizon. C'est précisément parce que les choses
allaient mal tout autour que des hommes et des femmes de foi audacieux ont décidé de les
changer. Si nous attendons que la situation s'améliore, nous n'irons jamais du tout. En fait, il
n'y a aucune raison d'y aller alors. Jonathan a frappé quand une victoire était impossible, et
c'est pourquoi il a réussi. Dieu était ravi de se joindre à nous et de prouver sa puissance.
Nous prions tous pour qu'un puissant réveil balaie l'Amérique, l'Europe et le reste du
monde. Prier sur! N'attendez pas qu'il vienne, et la prédication de l'Evangile devient alors
facile. Faites ce que vous pouvez faire maintenant. Vous pouvez gagner des milliers pour
Christ en attendant le réveil. Non seulement cela, mais votre action pourrait aussi être le tout
début du réveil. Il est vrai que le réveil est un acte souverain de Dieu. Cependant, il est
également vrai que le réveil peut être provoqué. Les premiers chrétiens le savaient
certainement, car Marc 16:20 déclare :
Ils sont sortis et ont prêché partout, le Seigneur travaillant avec eux et confirmant la parole
par des signes qui l'accompagnaient. Amen.
Ces croyants bénis ne se sont pas assis et n'ont pas attendu que le Seigneur sorte.
Les chrétiens d'aujourd'hui disent : « J'irai quand l'Esprit me poussera. Non! Le récit de
l'évangile déclare : « Ils sortirent. En d'autres termes, ils ont pris l'initiative, et le Seigneur a
volontiers accepté ! Je suis pleinement persuadé que Dieu nous permet d'appuyer sur la
gâchette pour de puissantes effusions de Son Saint-Esprit. Par sa grâce, j'en ai été témoin
de nombreuses fois ! Nous avons besoin de l'initiative du Saint-Esprit ! Le réveil prend des
hommes et des femmes oints de Dieu qui exercent l'audace de la foi !
Lorsque Jonathan et son porteur d'armures sont montés de leur propre initiative, et à
quatre pattes, dans une escarmouche privée avec l'ennemi, ils ont remporté une victoire bien
plus grande qu'ils ne le pensaient possible. Dieu vous attend-il ? Êtes-vous son Jonathan ?
N'importe qui peut croire Dieu alors que Dieu est déjà en mouvement. La vraie foi agit quand
Dieu ne semble pas bouger ! Dieu aime les hommes et les femmes qui misent sur son aide ! C'est
la formule du triomphe, de la bénédiction et du réveil.
Combien d'autres personnes pouvez-vous penser à qui ont fait exactement celaÿ? Pensez à
tous ceux qui ont réalisé de nouvelles choses pour Dieu, et vous pouvez mettre chacun d'entre eux
sur cette liste. Tout le monde était quelqu'un qui a osé, quand personne d'autre ne pensait que
c'était le moment. Chaque réveil a commencé de cette façon.
Un ministre aspirait à un plus grand mouvement de Dieu, pour voir le Seigneur guérir les affligés
et accomplir des miracles. Lorsqu'il s'est approché d'un ministre plus âgé pour obtenir des conseils,
on lui a dit : « Dieu fera ces choses quand le réveil viendra. Alors attend." La même atmosphère
d'incrédulité a imprégné Nazareth lorsque Jésus a lu le livre d'Isaïe concernant lui-même et son
ministère miraculeux. La congrégation hostile a reporté indéfiniment ce que Dieu avait promis de
faire.
Néanmoins, Jésus a déclaré: "Aujourd'hui , cette Écriture s'accomplit à vos oreilles"
(Luc 4:21, italiques ajoutés).
Imaginez ceci : Jésus enseignant dans la synagogue le jour du sabbat. Les cyniques sont là, le
regardant. Un autre homme est là, le regardant. Cet homme a la main flétrie. Quelle atmosphère de
réveil pourrait-il y avoir dans cette synagogue, avec les critiques attendant une chance d'accuser
Jésus s'il guérissait cet homme le jour du sabbat ? Les conditions ne sont guère propices. Pourtant,
Jésus a guéri l'homme—parce que le temps est venu où le besoin est le plus grand (Luc 6:6-11).
Aujourd'hui, c'est le moment ! Dieu attend. Serait-ce pour vous ? N'attend pas; ne tardez pas;
obéir à la Grande Commission. Ne perdez plus de temps. Va! Qu'attendez- vous ?
CHAPITRE 16
PAS DE BONNES AFFAIRES
AVEC LE DIABLE
DE TEMPS EN TEMPS , je suis invité à participer à un panel de télévision pour discuter

de questions religieuses. Les participants se retrouvent généralement juste avant de
passer à l'antenne. À une occasion, aucun de nous ne se connaissait et il a fallu nous
présenter. Il y avait un peu de temps pour discuter entre eux avant le début du programme.
La conversation a tourné autour des courses de chevaux, car c'était l'époque du handicap de juillet.
L'un des hommes, qui se disait athée, avait tous les noms des chevaux et des jockeys à portée de
main. Je ne pouvais rien dire, car je n'avais aucune connaissance des courses de chevaux et des
paris. Par conséquent, je me suis assis tranquillement, occupant le temps avec une prière
silencieuse. Je voulais que le Seigneur me guide dans la discussion qui allait bientôt avoir lieu. Les
autres ont continué à discuter de chevaux et de jeux d'argent, et puis, soudain, quelque chose m'a
traversé l'esprit. Cela m'a réveillé et je me suis tourné vers l'expert.
"Maintenant, je veux vous dire quelque chose sur les chevaux," dis-je. L'athée parut intéressé.
L'amorçant, j'ai dit: "J'ai mis tout mon argent sur le cheval blanc dans le livre de l'Apocalypse."
Peut-être pensait-il que j'étais une autorité et qu'il venait de se taire sur le sujet.
L'homme parut déconcerté et répéta : « Cheval blanc, dans le livre de l'Apocalypse ?
Il semblait être le seul cheval qu'il ne connaissait pas.
"Eh bien, dis-moi, qui est le cavalier sur le cheval blanc?" Il a demandé. Bien sûr, cela
question était exactement celle que j'espérais extraire.
Il voulait que je dise qui était le jockey ! Eh bien, c'était excitant de lui dire !
"Dans Apocalypse 19:11, il est dit que le nom du cavalier est 'Fidèle et Vrai, et la Parole de
Dieu.' Il est le Fils de Dieu, Jésus-Christ, et, ajoutai-je rapidement, monsieur, je ne viens pas de
mettre mon argent sur lui ; en fait, je n'ai pas d'argent. J'ai mis ma vie et mon âme sur Jésus-Christ.
C'est lui que je soutiens avec tout ce que j'ai, et je sais que je vais gagner !"
C'est là que la course commence pour nous : avec l'arrivée, en termes de course, « un certificat
mort ». Pour nous, la fin est une certitude vivante. C'est l'assurance de Jésus comme Vainqueur
éternel et universel. De telles connaissances auront forcément un effet considérable sur notre vie
quotidienne.
LE GAGNANT IMBATTABLE
Savez-vous, avec une certitude absolue, que vous avez rejoint le camp des vainqueursÿ?
Alors vous ne serez pas harcelé par la peur. Il est impossible qu'un croyant soit écrasé. Il est
imbattable. Il a le Vainqueur, Dieu Lui-même, de son côté. « Si Dieu est pour nous, qui peut être contre
nous ? (Rom. 8:31)
La peur se forge en enfer. Il est émis par Satan comme une arme standard contre tous les démons.
Ils connaissent le sens de la peur. Il a une force paralysante. Les démons sont pleins de peur eux-
mêmes, comme les scorpions sont pleins de poison. La peur est le venin de Satan. Il veut tous nous
piquer, nous rendre malades de peur. Le diable nous créera un avenir plein de peurs. Cependant, ce
sont des illusions. Les peurs ne sont que des fantômes. Ils ne prennent corps que si nous les
acceptons. Nous devons exorciser ces fantômes.
La peur est la première chose dont il faut se débarrasser. Satan entourera l'évangélisation d'un
nuage d'inquiétude. Conquérir l'effroi est le coup porté à l'ennemi qui neutralise son attaque principale.
"Aucune arme formée contre vous ne prospérera"
(Ésaïe 54:17). Nous avons notre propre arme, l'épée de l'Esprit, qui est la Parole de Dieu (Eph. 6:17).
Connaissez la Parole et apprenez d'elle que nous ne sommes pas à la merci du diable.
CROYANTS SANS MALÉDICTION
Devons-nous, en tant que croyants, vivre dans la peur et la crainte des malédictions ? Beaucoup de
gens me demandent comment je "survis" à toutes les malédictions de la sorcellerie africaine. Est-ce
qu'ils m'oppressent ?, se demandent-ils. Est-ce que ces malédictions du sorcier africain me dépriment ?
Le Livre des Proverbes nous dit :
Comme un moineau qui vole, comme une hirondelle qui vole, ainsi une malédiction sans cause ne s'abattra pas.
—PROVERBES 26:2
Prenons un exemple, l'histoire du complot de Balak pour maudire Israël (Nombres 22-24). Jusqu'à
présent, Israël était resté invaincu sur le champ de bataille. C'est pourquoi Balak, le roi de Moab,
recourut à d'autres moyens. Il a offert à Balaam, le prophète, de l'argent pour maudire Israël. Balaam
était d'accord, parce qu'il aimait l'argent. Il savait que le Seigneur ne voulait pas maudire Israël, mais il
a quand même demandé, juste au cas où. Il a cherché le Seigneur, espérant que Dieu lui donnerait ce
genre de prophétie.
Balak et Balaam escaladèrent les pics rocheux des « hauts lieux de Baal » et construisirent sept
autels. Là, ils ont offert sept taureaux et sept béliers en sacrifice, espérant qu'une force obscure et
occulte pourrait les obliger et entraver le progrès du peuple de Dieu. Cependant, Dieu ne porte pas de
malédictions contre les siens
gens! Pourtant, Balaam et Balak ont persisté, essayant sous tous les angles, mais ils ont
trouvé que la tentative était totalement vaine.
Ils regardèrent les tentes d'Israël au pied des hautes collines. Au milieu du camp se
trouvait le tabernacle, avec la nuée de la présence de Dieu, la bannière même du Seigneur,
constamment là. "Celui qui garde Israël ne s'assoupira ni ne dormira" (Ps. 121:4). Tôt le
matin, Israël se reposait, en sécurité sous les ailes déployées de Jéhovah, qui étaient
invisibles pour les ennemis d'Israël.
Balaam et Balak ont fait de leur mieux au sommet de la montagne. Furieux, ils travaillèrent
à jeter un sort de malheur sur les Israélites. Mais le peuple de Dieu dormit paisiblement.
Balaam ouvrit la bouche pour maudire, mais ses paroles sortirent plutôt comme des
bénédictions. Les tribus étaient là, tout le temps, toujours inconscientes et non dérangées.
Les Israélites reposaient leur tête sur l'oreiller de Ses promesses. Ils étaient en sécurité sous
sa protection divine.
La tentative des comploteurs de retourner les forces obscures contre Israël n'a réussi qu'à
les rendre ridicules. J'aime la façon dont la Bible conclut l'épisode. Il a une touche de
sarcasme silencieux. « Alors Balaam se leva, s'en alla et retourna chez lui ; Balak a également
suivi son chemin. C'est tout ce qui s'est passé !
Balaam, le prophète qui convoitait le profit, donna à contrecœur la parole du Seigneur : «
Comment maudirai-je celui que Dieu n'a pas maudit ? Et comment dénoncerai-je celui que l'
Éternel n'a pas dénoncé? … L' Éternel , son Dieu, est avec lui, et le cri d'un
roi est parmi eux » (Nombres 23:8, 21 ; italiques ajoutés).
SATAN EFFRAYANT
La peur fait le jeu du diable. Il ne peut pas faire de vrais dégâts, sauf à nous faire craindre
qu'il le puisse. Le diable est un escroc. Balaam a été forcé de dire la vérité. Il nous a montré
que le peuple de Dieu n'est pas fait pour maudire. Nous sommes immunisés. Nous sommes
rachetés, comme l'était Israël. Ce qui était vrai du peuple racheté de Dieu à l'époque est vrai
des rachetés aujourd'hui. La peur entend le cri de Goliath, mais la foi entend le cri du Roi des
rois.
« Il n'y a pas de sorcellerie contre Jacob, ni de divination contre Israël. Il faut maintenant
dire de Jacob et d'Israël : 'Oh, qu'est-ce que Dieu a fait !' » (Nombres 23:23).
Incidemment, ce verset me rappelle les nombreuses fois où les sorciers et les sorciers ont
tenté de maudire nos campagnes d'évangélisation. Plusieurs fois, la proclamation d'un simple
mais oint "Alléluia!" de la plate-forme a brisé le joug de l'oppression et envoyé des sorcières
sifflantes et suffoquées ! Leurs tentatives de nous maudire et d'appeler des démons ont été
déjouées par la puissante protection de Dieu. Vraiment, « L'ange de l' Éternel campe tout
autour de ceux qui
craignez-le » (Ps. 34:7).

Les vents hurlants de la mort avaient été entendus à travers l'Égypte peu de temps
auparavant. Pourtant, aucun foyer israélien ne connaissait son haleine froide. Lorsque l'Éternel
traversa l'Égypte, frappant tous les premiers-nés du pays, il passa par-dessus toutes les
maisons sur lesquelles il vit le sang de l'agneau. Chaque enfant de Dieu aujourd'hui est couvert
et marqué par le sang de Jésus (Exode 12:12-13). Chacun de nous est hors de portée des
pouvoirs de l'enfer, des sorcières, des sorts, des malédictions, des démons ou de tous les
sbires du diable. Les principautés et les puissances dans les lieux célestes ne peuvent pas
nous toucher pendant que nous nous reposons sous la bannière du précieux sang du Sauveur,
notre Agneau pascal. Sa protection qui nous entoure est impénétrable et invulnérable.
L'homme qui a peur est l'allié du diable, qu'il le veuille ou non. La peur est une infection, une
maladie. Il peut se répandre parmi les chrétiens. Je suis sûr que la raison pour laquelle Dieu a
interdit aux enfants d'Israël de parler en marchant autour des murs de Jéricho était qu'ils
auraient semé le doute et la peur entre eux (Josué 6:10). Le diable ne craint pas l'homme qui
craint. Il sait que cette personne est inoffensive. Cependant, Satan tremble quand nous n'avons
pas peur.
Lorsque Néhémie restaura Jérusalem, il fut invité à se cacher de ses ennemis. J'aime sa
réponse : « Un homme comme moi devrait-il fuir ? Et qui est-il comme moi qui irait dans le
temple pour sauver sa vie ? Je n'entrerai pas ! (Néh. 6:11).
Le peuple de Dieu, les fils et les filles du royaume rachetés par le sang, doit-il céder aux
fanfaronnades et aux menaces ? Le peuple de Dieu ne reçoit pas « un esprit de crainte, mais
de puissance, d'amour et de bon sens » (2 Tim. 1:7). Un peuple comme nous devrait-il fuir ?
Jamais!
Loin de craindre, nous pouvons nous réjouir. "Voici, je vous donne le pouvoir de fouler aux
pieds les serpents et les scorpions, et toute la puissance de l'ennemi, et rien ne vous fera
aucun mal" (Luc 10:19). Les chrétiens ne sont pas les chassés mais les chasseurs - non les
attaqués mais les attaquants. Nous ne sommes pas assiégés. Nous ne sommes pas dos au
mur. Loin de là! Nous sommes les troupes d'élite de Dieu, envoyées pour libérer les otages de
l'enfer. Nous sommes les forces d'invasion du Seigneur !
À plusieurs reprises, Jésus a dit : « Ne craignez rien ! Cependant, ce n'était pas tout ce qu'Il
a dit. Il était le psychologue suprême. Remarquez ce qu'Il a dit : « N'ayez pas peur, croyez
seulement » (Luc 8:50, italiques ajoutés). C'était toujours plus que simplement « N'aie pas peur
» ou « Prends courage, sois courageux ». Cela seul serait un conseil inutile. La peur est une
force, et elle doit être combattue par une force supérieure.
La peur est la force négative. Son signe est un moins. Quelqu'un m'a dit un jour : "La peur
est la chambre noire dans laquelle les gens développent leurs négatifs." Seule une force
positive peut annuler une force négative. Cette force positive est la foi. Ainsi, Jésus a toujours
dit : « N'ayez pas peur ; crois seulement." Le contraire de la peur n'est pas le courage, mais la
foi.
"Voici la victoire qui a vaincu le monde : notre foi" (1 Jean 5ÿ:4).

La foi est une arme polyvalente. Ce n'est pas de la présomption ou de la bravade - rappelez-
vous les fils de Sceva (Actes I9:I2-I6). Un saint tremblant fait un Satan triomphant, mais la
foi effraie l'ennemi. Nous ne sommes pas appelés à trembler mais à exercer l'autorité et à
secouer l'enfer.
"Bénaïah … arracha la lance de la main de l'Egyptien, et le tua avec sa propre lance
» (2 Sam. 23:2I). Nous allons donc arracher la peur des mains de l'ennemi, utiliser sa
propre arme et faire trembler les démons.
PRINCE DU POUVOIR
DE L'AIR
J'ai eu une expérience lors d'une de nos campagnes d'évangélisation en Afrique qui m'a donné
une révélation. Nous devions utiliser notre grande tente à Green Valley, en Afrique du Sud.
L'équipe était prête à planter le tabernacle en toile, qui, à l'époque, contenait dix mille personnes,
à la manière africaine. Avec une grande impatience, je comptais les heures jusqu'à la première
rencontre. Puis le responsable de la tente a téléphoné.
« Le sol est trop mou », dit-il. « S'il y a du vent ou de la pluie, les ancres et les mâts
perdront leur adhérence et la tente pourrait s'effondrer. Un sol humide ne le supportera pas.
Sa question était alors de savoir s'il devait aller de l'avant et planter la tente. Mon esprit
travaillait rapidement sur cette question. Ce serait une chose terrible si tout tournait mal.
J'ai prié le Seigneur dans mon cœur pendant que je réfléchissais. Puis une assurance
merveilleuse et divine a inondé mon esprit.
"Allez-y," répondis-je. "Au nom de Jésus, il ne va pas pleuvoir ni orage."
Sur cette instruction, la tente monta.
Nous avons eu un début merveilleux. Nuit après nuit, la tente était bondée de gens
affamés de Dieu. Puis un après-midi, alors que j'étais agenouillé en prière dans ma
caravane garée près de la tente, j'ai levé les yeux et j'ai vu un puissant orage remplir le ciel
de l'ouest et se diriger dans notre direction. Avez-vous déjà vu une tempête africaine qui
remplit l'air d'eau ? Les nuages, comme des masses de cheveux bouclés d'un noir de jais,
étaient secoués par la tempête en eux.
"Voici votre catastrophe", a dit quelque chose en moi. Alors j'ai entendu la voix du Saint-
Esprit répondre à cette peur, me disant quoi faire : « Va et reprends le diable !
Je suis sorti et j'ai marché agressivement en direction de la tempête imminente.

Levant mon doigt et pointant, j'ai dit: «Diable, je veux te parler au nom de Jésus. Si vous
détruisez ma tente, je vais faire confiance à Dieu pour une tente trois fois plus grande !
J'ai regardé, et à ce moment-là, quelque chose d'incroyable s'est produit : les nuages se sont
séparés. Ils ont commencé à faire un détour loin de la tente et autour de celle-ci. La menace était
passée ! Les nuages et la pluie ne nous ont jamais atteints et la tente a tenu bon pendant le reste
de la campagne d'évangélisation. Comme notre Dieu est grand !
Alors cette merveilleuse vérité m'a frappé plus fort que n'importe quel coup de foudre que
l'orage aurait pu nous lancer : la foi effraie Satan ! Ma foi avait effrayé le diable.
Il avait probablement déjà assez de soucis avec cette tente qui est la nôtre, et la foi pour une plus
grande l'a secoué.
« Les démons tremblent », déclare la Bible dans Jacques 2ÿ:19. Lorsque nous nous levons
avec une foi vivante et affrontons l'opposition avec la force de Dieu, notre foi terrorise l'archi-
terroriste, Satan. « Soumettez-vous à Dieu. Résistez au diable et il fuira loin de vous », déclare la
Bible (Jacques 4ÿ: 7). La Bible nous demande aussi de résister à notre adversaire, le diable : «
Résistez-lui, fermes dans la foi » (1 Pierre 5ÿ:9). C'est un fait.
Jean a témoigné : « Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le méchant » (1 Jean
2ÿ:13). Avec la foi en Dieu, même «les boiteux prennent la proie» (Ésaïe 33:23).
Mon épisode de tente n'était pas tout à fait terminé, car quelque chose de troublant me tenaillait
le cœur. "Et si le diable avait mal compris mes paroles?" Je me demandais. La pensée me revenait
sans cesse. Par conséquent, j'ai décidé de clarifier la question.
J'ai parlé au diable au nom de Jésus une fois de plus, en lui disant : « Je ne fais aucun marché
avec toi. Ce n'est pas parce que vous avez retiré le vent et la pluie que je me suis mis d'accord
avec vous pour ne pas avoir de tente plus grande. La plus grande tente vient quand même.
Nous ne devons pas négocier avec le diable, nous devons le chasser. C'est tout ce que la Bible
nous dit de faire. Répétez-vous sans cesse : la foi effraie Satan, la foi effraie Satan, la foi effraie
Satan. Cette vérité vous fera passer du négatif au positif. En Jésus, vous êtes le vainqueur, pas la
victime. Satan est la victime, car Jésus a écrasé la tête du serpent.
LE CHRÉTIEN SANS PEUR
Les enfants de Dieu peuvent être audacieux. « Par la foi, Moïse, lorsqu'il naquit, fut caché trois
mois par ses parents, parce qu'ils virent qu'il était un bel enfant ; et ils n'avaient pas peur de l'ordre
du roi » (Héb. 11:23). Pensez à ce que cela impliquait. L'État égyptien avec Pharaon à sa tête
avait rendu illégal le fait de garder un bébé hébreu de sexe masculin. Selon la loi, ces enfants
devaient être tués à la naissance. Les soldats se sont déplacés pour exécuter cet ordre. Quelle
terreur et quel chagrin il a dû y avoir !
Puis Moïse est né. Ses parents regardaient ce charmant fils, et ils savaient qu'ils ne
pouvaient pas, et ne permettraient jamais, qu'il soit tué. Ils ont décidé de défier la loi et de
cacher le bébé. "Par la foi... ils n'ont pas eu
leurs
peur."
pasLes
ont officiers
été entendus
de la s'arrêtant
loi étaient àautour,
leur porte
et
même, cherchant la vie de l'enfant ! Qui ne tremblerait pas si des hommes armés
attendaient, prêts à tuer leur bébé ? Pourtant, "ils n'avaient pas peur". Pourquoi pas?
Étaient-ils contre nature, insensibles ? Non, ils étaient de très bons parents. Il n'y avait
qu'une seule raison pour laquelle ils n'avaient pas tremblé ni paniqué : ils avaient foi en
Dieu. Certes, la situation était impossible. Leur foi paraissait naïve et stupide. Néanmoins,
la situation était exactement ce que Dieu aime : « Car à Dieu rien ne sera impossible.
Quand les choses sont impossibles, la foi est la réponse. La foi n'est pas seulement
pour le possible, ce n'est pas du tout la foi. La ressource la plus puissante de l'univers est
le bras de Dieu. Certains ne peuvent croire Dieu que pour quelque chose de "raisonnable",
quelque chose qui peut être géré. Cependant, Paul a écrit : « Nous… n'avons aucune confiance
dans la chair » (Phil. 3:3), c'est-à-dire dans nos propres desseins.
J'aime illustrer la foi en un grand Dieu avec la délicieuse histoire africaine de l'éléphant
et de la fourmi. Un éléphant a traversé un pont branlant et une petite fourmi s'est assise
sur l'éléphant, juste derrière l'oreille de l'énorme animal. Le pont trembla pendant qu'ils
traversaient, et quand ils furent en sécurité de l'autre côté, la fourmi dit à l'éléphant : « Ma
parole ! Nous avons bien fait basculer ce pont, n'est-ce pasÿ?ÿ»
C'est la relation que nous avons avec Dieu lorsque nous nous reposons sur lui. Il nous
porte (Ésaïe 46:4). Il fait balancer le pont. Il met son poids derrière nous et de notre côté. Il
bâtit votre maison, votre église et votre entreprise. Le Seigneur vous conduit au succès.
En Lui, nous trouvons l'impossible possible. Alléluia!
LE BASSIN VERSANT
La foi fait la différence. C'est la distinction la plus fondamentale entre une personne et une
autre. Le monde entier se tient d'un côté ou de l'autre de la ligne de foi.
Il n'y a que deux types différents de personnes - ni riches ni pauvres, ni noirs ni blancs, ni
savants ni ignorants, ni juifs ni grecs, ni hommes ni femmes. Aucune de ces distinctions
n'existe vraiment en Christ. Dieu ne voit que croyant et incroyant.
« Celui qui croira sera sauvé
… ; mais celui qui ne croira pas sera condamné » (Marc 16:16).
La foi est le nouvel ordre. L'incrédulité est l'ordre ancien et mourant. La foi est la ligne
de démarcation qui traverse l'humanité. Avoir la foi et ne pas avoir la foi sont les seules
alternatives pour notre approche de la vie.
La peur voit exactement ce que l'homme voit. La foi voit ce que Dieu voit et agit en
conséquence. La foi crée l'action et les gens d'action, comme Caleb et Joshua. L'incrédulité
nous maintient attachés dans un désert spirituel, comme Israël l'a été pendant tant d'années.
La peur et le doute amplifient les difficultés, nous faisant penser que les gens ne peuvent pas
être gagnés pour Christ et que le monde est trop fort. Sans foi, nous craignons l'échec et la
moquerie. Avec la foi, les gens peuvent être gagnés, et c'est pourquoi la joie de l'attente nous
saisit à la place. Par la foi, nous passons du minimum au maximum.
L'HOMME QUI A VIVU

DEMAIN
En Egypte, il y avait deux procédés de momification largement utilisés. Presque tous les
morts ont été conservés pour rester en Egypte. Les puissants pharaons ont été ensevelis
dans des mausolées massifs, de multiples cercueils et même sous des pyramides permanentes.
Ces morts étaient bien morts. Cependant, l'un d'eux n'avait pas l'intention d'avoir « RIP »
sur sa tombe en Égypte. La momie de Joseph était destinée à l'exportation, la seule qui l'ait
jamais été. Joseph connaissait les promesses de Dieu et ce que l'avenir lui réservait, et il
était déterminé à en faire partie. Joseph, mort à l'âge de 110 ans, ne serait même pas
retrouvé mort en Égypte. Il était l'homme qui vivrait demain.
« Par la foi… Joseph a donné des instructions concernant ses os » (Héb. II:22). Il ne
voulait pas s'allonger tranquillement dans la tombe lorsque la mer Rouge et le Jourdain
s'ouvrirent. Son œil de foi a vu la fidélité de Dieu accomplir sa promesse, la promesse qu'il
avait donnée à Abraham, Isaac et Jacob bien avant. En fait, des centaines d'années avant
que cela n'arrive, Joseph a crié avec les armées d'hommes qui, encore à naître, feraient
tomber les murs de Jéricho. La foi renouvelle notre jeunesse. Un homme de foi, à cent ans,
est plus jeune qu'un adolescent critique. Tant de nos jeunes sont « vieux » et sans avenir.
Ils sont la populace vaincue dont la chanson est celle de la chanson des Beatles "Yesterday".
Ils sont sans Dieu et sans espoir. Où sont les hommes du bataillon de Joseph aujourd'hui ?
Dieu entrerait en action un jour, et Joseph a décidé de ne pas en être exclu, mort ou
vivant. La foi donne la vie aux morts. Il donne vie aux craintifs ! La foi se moque de ce roi
des terreurs, la mort, et terrifie « celui qui avait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable ».
« Ô Mort, où est ton aiguillon ? (1 Cor. 15:55).
CINQUIEME PARTIE
EN PRATIQUE
CHAPITRE 17
LE PIÈGE
DIEU SOUTIENT SES propres projets. Il fournira, mais nous devons savoir à quoi servent Ses
fournitures. L'argent est pour les affaires du Seigneur. Tout ce que nous avons besoin de savoir,
c'est ce qu'il prévoit de faire. Découvrez ce dans quoi Dieu est engagé et partagez votre sort avec
Lui. Rejoignez le cabinet ! Nous sommes alors autorisés à réquisitionner par la foi ce dont nous
avons besoin dans ses vastes réserves. Nous pouvons demander à Dieu de pourvoir à ce que
nous faisons, tant que nous faisons ce qu'il fait.
DIEU BÉNIT
SES PROPRES PLANS
Quelle est l'affaire de Dieu ? Il est avant tout le Sauveur, le Dieu du salut. "Moi, moi, je suis l' Éternel,
et en dehors de moi il n'y a pas de sauveur" (Ésaïe 43:11). Le salut n'est pas seulement le sujet favori
d'un évangéliste ; c'est l'œuvre principale du Seigneur. Dieu se spécialise dans le salut. Comme un
médicament pour un médecin, comme une musique pour un musicien, telle est l'œuvre du salut pour
Dieu. Jésus est venu « pour chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19ÿ:10) et pour amener «
plusieurs fils à la gloire » (Héb. 2ÿ:10).
Nous sommes invités à travailler avec Lui, pas seuls. L'Evangile est l'affaire de Dieu du début à la
fin - Son monopole, si vous voulez. Nous ne pouvons pas créer de boutiques gospel pour notre propre
marque. Jésus-Christ est le chef de toute l'œuvre de salut dans le monde. Nous pouvons travailler en
compagnie de Lui, et cela doit être fait à tout prix. Il assumera ces frais.
Un de mes amis a dit : « Si Dieu n'est pas le moteur, je ne veux même pas pousser. Puis j'ai
ajouté: "Mais si Dieu est le moteur, cela ne me dérange pas d'être le rétro-éclairage."
Bougez avec Dieu, et rien ne peut vous arrêter. Rien ne peut aller mal avec Ses plans. Ils
n'échouent pas et ne déraillent pas. Ce que Dieu veut vivre ne peut pas et ne mourra pas.
Dans certains cas, les projets d'église ne survivent qu'en soins intensifs. Ils ont peu à voir avec les
plans de Dieu. Sa vie n'est pas en eux. Éteignez la machine de survieÿ! Si la vraie vie est là, les
programmes n'auront pas besoin d'équipement cardiaque et pulmonaire. Ce que Dieu veut mourir -
laissez mourir et ne lui donnez pas d'artificiel
respiration. "Laissez les morts enterrer leurs propres morts", était le conseil profond et
rafraîchissant de Jésus (Luc 9:60). Pourquoi maintenir les machines improductives de
l'église et s'attendre à ce que Dieu paie les factures ? Il ne voudra pas. La vraie affaire de
l'église est de gagner des gens pour Christ.
A TORT ET
PLEINEMENT PRUDENT
Quand il s'agit d'évangélisation, j'ai entendu des gens égarés dire : « Nous devons être
prudents avec l'argent de Dieu », comme s'il manquait d'argent. C'est peut-être un argument
sincère, mais cela semble étrangement avare. Pourquoi thésauriser l'argent de Dieu à la
banque ? Une église peut économiser un fonds d'urgence afin d'avoir quelque chose pour
un jour de pluie. Cependant, Dieu s'occupera de toute nécessité qui surviendra. En outre, la
plus spécifique et la plus urgente des urgences est déjà arrivée : la nécessité de sauver le
monde mourant !
Quand Dieu a-t-il été «ÿattentifÿ», calculant chaque centimeÿ? Était-il « économe »
lorsqu'il a créé des trillions d'étoiles et de planètes, là où pas une âme ne vit ? A-t-il été
frugal lorsqu'il a envoyé son propre Fils ? Il a dépouillé le ciel de sa richesse et s'est séparé
de son plus grand trésor, son Fils unique. Il s'est dépouillé de tout ce qu'il aimait et de tout
ce qu'il avait pour le salut de nos âmes. « Lui qui n'a pas épargné son propre Fils, mais qui
l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ?
(Rom. 8:32). Nous avons un Dieu extravagant !
DIEUX
PLAN D'ARGENT
Le Seigneur remplit nos poches pour sauver les âmes. Quand on les videra, il n'y en aura plus.
Le plan financier de Dieu est simple. "Donnez, et il vous sera donné" (Luc 6:38). Donnez, alors
vous aurez plus à donner plus. Dieu ne s'épargne ni lui-même ni les dollars pour retrouver les
hommes et les femmes perdus. Une église ne peut pas se permettre d'économiser de l'argent
au lieu de sauver des âmes.
Dépensez pour économiser ! Dépensez-le pour des projets qui gagnent des âmes. Les
gens donneront à un projet vivant, mais pas à un compte bancaire mort. Lorsque la collecte
prend plus de temps que la prédication, quelque chose ne va pas. Le rapport de l'évangéliste
devrait venir avant le rapport du trésorier. Cependant, la vérité est que l'évangélisation
n'apparaît pas du tout à l'ordre du jour dans des milliers de séances d'affaires de l'église. Le
relevé bancaire produit souvent plus de discussions que les chiffres de conversion. L'église qui
donne la prospérité. L'évangélisation et le soutien des missions sont essentiels pour la santé
d'une église, comme cela a été si souvent prouvé.
TENTES ET INTENTIONS
Dieu guide, puis pourvoit. Il dirige, puis nourrit. C'est Sa règle de foi. Une illustration se trouve
avec Israël. Dans le désert, la manne est tombée là où la colonne de nuée et de feu est allée, et
là seulement. Si Israël a raté le pilier directeur de Dieu, ils ont raté le petit-déjeuner, le déjeuner
et le dîner. Il y en a toujours assez si nous sommes à l'endroit où Il nous dit d'être.
Lorsque nous construisions notre tente de trente-quatre mille places en Afrique, nous avions
un besoin urgent de financement. Le Seigneur m'avait dit de ne pas emprunter à la banque et
ses instructions sont saintes pour moi. Résonnaient à mes oreilles les paroles : « L'argent est à
moi, et l'or est à moi » (Aggée 2ÿ:8). Puis un jour, une somme très importante est arrivée.
En fait, c'était exactement ce dont nous avions besoin. Je pouvais à peine en croire mes yeux,
pas parce que ma foi était petite. C'était à cause de qui avait envoyé le cadeau. Le donateur était
une dame qui, dans le passé, nous avait envoyé quelques dollars par mois. Puis, tout à coup,
elle a posté ce gros cadeau !
Je sentais que c'était quelque chose que je devais savoir. Je lui ai rendu visite pour savoir ce
qui l'avait incitée à donner ce montant. Ce qu'elle m'a dit était presque trop excitant pour être mis
en mots. Elle a dit qu'au milieu de la nuit, elle a reçu un appel téléphonique. Une voix lui avait
donné des instructions précises pour nous envoyer cette somme d'argent.
« Mais, insista-t-elle, l'appel n'émanait pas d'un être humain. Un ange du Seigneur m'a parlé.
Je le sais, parce que la gloire du Seigneur a rempli ma chambre. Je savais que Dieu m'avait
donné une instruction claire. Alors j'ai fait exactement ce qu'il m'a dit.
Eh bien, ai-je pensé, si Dieu a mis un ange en charge de nos finances, je n'ai pas besoin de
passer des nuits blanches. Je peux dormir du sommeil du juste et me détendre, tant que je suis
en partenariat avec Lui.
À QUI EST-IL ÂNE DE TOUTE

FAÇONÿ?
Bien que le Seigneur m'ait dit de ne pas contracter d'emprunt bancaire à ce moment-là, cela ne
veut pas dire que les emprunts bancaires sont nécessairement mauvais. Nous ne devons pas
condamner ceux qui sont dirigés différemment de nous. Dieu a fourni la manne du ciel, mais Il a
aussi d'autres moyens. Jésus lui-même a utilisé différentes méthodes. Regardons l'un des
leur. Lorsque Jésus s'est préparé pour son entrée triomphale à Jérusalem, il avait besoin d'un
animal sur lequel monter. C'est ce qui s'est passé:
Et il arriva, lorsqu'il s'approcha de Bethphagé et de Béthanie, à la montagne appelée Olivet, qu'il

envoya deux de ses disciples, disant : « Allez dans le village en face de vous, où en entrant vous
trouverez un ânon attaché, sur lequel personne ne s'est jamais assis. Lâchez-le et apportez-le ici. Et
si quelqu'un vous demande, 'Pourquoi le perds-tu ?' tu lui diras ainsi: 'Parce que le Seigneur en a
besoin.'”
—LUC 19:29–31
Le récit de Matthieu nous dit que Jésus avait aussi un ânon avec l'ânesse. Jésus n'a pas
convoqué une réunion de prière pour prier pour l'acquisition de ces animaux. Il a pris l'initiative dans
ce cas : "Allez dans le village... lâchez-le et apportez-le, le Seigneur
Celui quienavait
a besoin."
créé tous … ânes
Le Seigneur
les existaient.
qui
était
Pourquoi a-t-il dû en demander un ? Les détails insolites de ce récit me disent que le Seigneur a
des besoins, qu'Il nous donne le privilège de combler !
Son travail a des besoins, auxquels vous et moi pouvons répondre. C'est le merveilleux
arrangement de Dieu pour nous donner la joie de partager avec lui ce qu'il fait. Cela devrait nous
rendre heureux. J'imagine que plus tard le propriétaire de l'âne, après avoir compris, a dû remercier
le Seigneur toute sa vie pour ce privilège. Même le petit âne a fait son temps ! Il avait aidé Jésus
un mile ou deux le long de son chemin vers le triomphe.
J'ai remarqué que l'homme avait « solidement attaché » son âne. C'était son « capital » et il ne
voulait pas le perdre. Le Seigneur a dit à ses disciples de le «ÿdétacherÿ». Détachons nos ânes
pour Jésus ! Jésus a toujours enseigné que nous ne devrions pas nous accrocher fermement à
notre argent. Beaucoup accordent du crédit à Dieu, mais peu lui donnent l'argent dont il a besoin «
pour chercher et sauver ce qui était perdu ». Nous devrions perdre nos ânes maintenant, ou nous
pourrions les perdre à la fin.
Nous perdons ce que nous dépensons pour nous,
Nous avons comme trésor sans fin
Tout ce que nous te prêtons, Seigneur,
Qui donne tout.

—CHRISTOPHER WORDSWORTH,
« Ô SEIGNEUR DU CIEL ET DE LA TERRE ET DE LA MER »,
DOMAINE PUBLIC
Il est, bien sûr, biblique de prendre des offrandes pour faire ce que Dieu veut qu'il soit fait. Dieu
aime celui qui donne avec joie, parce qu'il en est un lui-même. Personne ne peut évangéliser
monde seul. Nous avons tous des dons à apporter : de l'argent, des talents, du temps ou nous-mêmes.
Seule la contribution totale de chacun d'entre nous peut accomplir la tâche. Ensemble est la seule façon d'y
arriver. Pas une main oisive, car les ouvriers sont si peu nombreux, et pas un dollar oisif, car les besoins sont si
nombreux.
LE PIÈGE À L'ARGENT
L'argent peut être un piège pour les imprudents. Nous avons besoin de cœurs purs, de motifs purs et de l'onction
de Dieu sur nos yeux pour percevoir les pièges du diable. Je venais de commencer à tendre la main vers l'Afrique
lorsque le Seigneur m'a envoyé un test de qualification extraordinaire. Une dame a téléphoné avec une offre
financière fantastique pour le ministère. Je lui ai rendu visite pour discuter des détails. Sa maison dégageait une
atmosphère de richesse et d'opulence.
« J'ai voulu vous rencontrer, me salua-t-elle cordialement, parce que je vous ai observé pendant un certain
temps.
Elle en vint bientôt au fait, et c'était tellement au-delà de mon imagination que je ne pouvais que la regarder
avec des yeux écarquillés. Elle a dit : « Je veux financer vos croisades d'évangélisation en Afrique.
J'ai presque oublié de respirer ! Sur la table était un dossier qu'elle me tendit. Il contenait des documents
faisant état de ses avoirs financiers. Je lis comme si j'avais découvert l'El Dorado.
« Vous pouvez voir ce que je possède », dit-elle. « Des gisements de minerai de fer, une mine de diamants, et
cetera. C'était comme rencontrer Rockefeller.
"Maintenant", a-t-elle expliqué, "je veux former une fiducie et donner la moitié de mes biens à l'œuvre de Dieu.
Vous souhaitez rejoindre les syndics ? Tout cet argent doit être utilisé au service du Seigneur. L'accepterez-vous ?
Dieu était sûrement derrière une telle libéralité ? Pourtant je n'ai entendu aucun écho de plaisir du ciel. Il n'y
avait aucun témoin dans mon esprit. Au lieu de cela, j'ai ressenti une étrange prudence, même si j'ai essayé de
cacher mon manque d'enthousiasme. Tout ce que j'ai pu dire, c'est : « Merci !
Mais c'est une grande responsabilité. Pourrais-je prier à ce sujet avant de m'engager ?
Quand je suis rentré chez moi, ma femme, Anni, a eu la même réaction. Il n'y avait aucune excitation,
seulement un sentiment qui ressemblait plus à de l'anxiété. Nous savions que nous devions nous prosterner
devant le Seigneur à ce sujet et demander sa direction.
« Seigneur, si c'est un piège du diable, nous n'en aurons rien à faire », avons-nous prié.
Occupés par nos campagnes d'évangélisation, les semaines ont passé. Nous ne pouvions pas nous résoudre
à dire oui ou non à l'offre apparemment fantastique. Pendant ce temps, un
nuit, j'ai fait un cauchemar effrayant que je ne pouvais pas oublier. J'ai rêvé que je me tenais au bord
d'une rivière au crépuscule. L'eau était basse, ne laissant que des flaques d'eau et de la boue. Un
petit homme m'a dépassé et a descendu le talus. Il m'a fait signe et je l'ai suivi. Quand j'étais au
milieu, tout à coup, avec un rugissement affreux, un énorme hippopotame s'est dressé devant moi. Il
y a deux espèces, et celle-ci était la plus grande ! Je me suis éloigné de ses mâchoires engloutissantes,
mais il y avait un autre des monstres qui se profilait derrière moi. D'autres encore surgissaient de la
boue, et j'étais entouré de toutes parts par des hippopotames harceleurs ! Dans le péril et le désespoir,
j'ai crié : « Jésus, aide-moi ! Dans mon rêve, Il m'a aidé et je me suis réveillé, mais l'impression m'est
restée.
Alors que ce cauchemar était encore frais dans mon esprit, la dame m'a recontacté et m'a pressé
de la rencontrer, car elle voulait ma décision. Nous avons convenu d'une autre visite et elle nous a
de nouveau accueillis avec le sourire. Elle a dit: "Avant d'entrer dans la maison, laissez-moi vous
montrer ici." Nous nous sommes donc promenés dans sa propriété avec elle. Au bout d'un moment,
nous sommes arrivés à l'endroit où ses terres se terminaient par une rivière et nous nous sommes
tenus à regarder de l'autre côté.
Soudain, un choc me traversa, comme si j'avais été frappé par la foudre. Cette rivière ! C'était là,
le même que dans mon cauchemar. La rivière était identique, et maintenant je ne rêvais plus. Il y
avait un danger qui rôdait ici – c'était ce que signifiait le rêve. Dieu m'avait montré. J'ai senti le
Seigneur près de moi, et j'étais sûr que ma réponse allait venir. J'ai demandé si nous pouvions entrer
dans la maison et prier ensemble.
Dès que nous nous sommes agenouillés, j'ai entendu la voix du Seigneur non pas une fois, mais trois fois.
"Mon fils, n'ai rien à voir avec ça." Quand nous nous sommes levés, j'ai dit à la riche dame : « Je
vous en prie, permettez-moi de refuser votre grande générosité. Donnez vos millions à quelqu'un
d'autre. Dieu ne veut pas que j'aie cet argent. À ce moment, un poids s'est levé de mon esprit.
Pourquoi? Cela semblait si étrange. Dieu a également fait autre chose à ce moment-là. Par Son
Esprit, Il m'a montré mes vrais atouts, les promesses de Sa Parole. "Mon Dieu pourvoira à tous vos
besoins selon sa richesse avec gloire" (Phil. 4:19).
J'ai réalisé que je pouvais épuiser les millions que la dame offrait, et quand ils étaient finis, mon
ministère pouvait être terminé, parce que je n'avais pas compté sur le Seigneur.
BILLET À ORDRE
Ce fonds fiduciaire ne devait pas être ma source d'approvisionnement. Dieu avait sa propre confiance.
Je dois faire confiance. En fait, Dieu avait prévu une source encore plus grande que le fonds de cette
dame. J'avais le billet à ordre divin. Ses richesses sont inépuisables et soutenues
par ses propres garanties. El Shaddai—le Tout-Suffisant. J'ai été plus béni par ces précieuses promesses
que par tout l'or et les diamants du monde.
D'une manière ou d'une autre, je me sentais comme si je venais de passer un test très difficile et que
j'avais progressé à l'école du Saint-Esprit. J'avais appris que, tant que je continuerais à prêcher l'Évangile,
peu importe combien cela coûterait, le Seigneur veillerait à ce que les factures soient payées. Ce que Dieu
ordonne de faire, Il le paie et, s'il le faut, Il remuera ciel et terre pour le faire.
DONNER ROYALEMENT
J'ai cité Philippiens 4:19, "Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, par Jésus-
Christ." L'expression "selon" (du mot grec kata) signifie "selon la norme de". C'est-à-dire selon la norme de
sa richesse, et non selon la norme de notre pauvreté. Il remplit notre sac vide, mais ne le mesure pas
d'abord.
Il donne comme le fait un roi, « en courant », pas comme quelqu'un de modestes moyens serait capable
de donner. Ne demandez pas : « Seigneur, peux-tu réussir à m'envoyer neuf dollars et cinquante cents, s'il
te plaît ? Je pense que je peux me débrouiller avec ça. J'espère que cela ne vous dérange pas. Dites-lui
votre besoin ! Laissez-Le fournir. Il a une grosse main.
Ses invités ne s'assoient pas pour sécher les croûtes ; Il est le producteur de tous les fruits du champ.
Donner ne l'appauvrit pas. Il donne toujours. Le « don indescriptible » de son Fils bien-aimé est le style de
générosité de Dieu. Son échelle est digne de Sa grandeur.
Ma visite à cette ferme de diamants a martelé quelque chose d'autre dans mon espritÿ: "Ne jamais faire
de compromis à cause de l'argent." Ne vends pas ton âme pour une assiette de rouge
Ragoût.
Plus tard, quand j'ai senti que le Seigneur me disait de commander la première grande tente d'évangile,
je me suis tenu là et j'ai dit : « Seigneur, je suis un pauvre missionnaire. Regarde, mes poches sont vides !
Le Seigneur a répondu : « Ne planifiez pas avec ce qui est dans votre poche, mais avec ce qui est dans la
mienne. J'ai regardé dans ses poches et j'ai vu qu'elles étaient pleines. J'ai dit: "Seigneur, si tu me permets
de planifier avec ce qui est dans tes poches, alors je planifierai comme un millionnaire." J'ai alors commencé
à le faire, littéralement. J'ai découvert que Dieu est aussi riche qu'il l'a dit et aussi bon. A Lui soit la gloire !
Tout en faisant sa volonté parfaite, nous pouvons demander à Dieu non seulement une miche de pain,
mais aussi toute la boulangerie ! Ses serviteurs n'ont pas à se démener pour une part du gâteau ou à se
battre pour les miettes. Regardez dans la vitrine de Dieu, elle est pleine de produits de boulangerie
délicieux et satisfaisants.
DOUZE PANIERS PLEINS

Des essaisÿ? Des épreuves de foi ? Ils viendront. Ils viennent à moi, de toute façon. Je me souviens
m'être assis sur le côté de mon lit au Malawi. J'avais une chambre à trois dollars par jour dans un
foyer baptiste. J'ai dû m'asseoir car un choc venait de me frapper. Un appel téléphonique urgent de
mon bureau à Francfort, en Allemagne, m'avait apporté des nouvelles que je ne pouvais pas
assimiler. Nous étions des centaines de milliers de dollars dans le rouge ! Comment cela pourrait-il
être?
Au début de cette année-là, le Seigneur m'avait assuré que ce serait « une année de douze
corbeilles pleines, une corbeille pour chaque mois ». Je ne voyais pas comment nous pourrions être
endettés.
« Seigneur, dis-je, pourquoi ? Vous avez dit qu'il y aurait des paniers pleins, mais ils sont tous
vides. Comment est-ce possibleÿ?ÿ»
Dans de tels moments, le Seigneur nous ouvre les yeux. Il m'a instruit en disant: «Les paniers
des disciples ont commencé à se remplir seulement après que les multitudes eurent toutes mangé.
Continuez à nourrir les multitudes avec Ma Parole, et Je veillerai à remplir les paniers. J'étais
émerveillé. La sagesse divine avait du sens. J'ai dit: "Seigneur, je ferai ce que tu dis, et je sais que
tu feras ce que tu dis."
Mais... des centaines de milliers de dollarsÿ! Cela semblait au-delà de la raison. Oui, mais Dieu
raisonne différemment. Les paniers sont restés vides pendant vingt-quatre heures, puis est venue
la nouvelle que Dieu les avait de nouveau remplis. L'année s'est terminée sans dette.
Nous avons continué à nourrir les multitudes avec la Parole de Dieu, et le Seigneur a continué à
nous remettre les provisions.
Lorsque nous rompons le pain de vie pour les affamés spirituellement, Dieu ne peut pas nous
laisser tomber. Cette année-là, nous avons vu un million et demi de personnes précieuses répondre
à l'appel de Dieu pour être sauvées dans nos seules croisades africaines.
SANGLES DE SANDALE ET LE
CHEMIN DU MONDE
Dans la Genèse, il y a une histoire familière sur Abraham et Lot. Lot, le neveu d'Abraham, avait été
enlevé par Kedorlaomer après une bataille contre cinq rois.
L'un des rois vaincus était le roi de Sodome. Abraham, avec quelques confédérés, est allé à la
rescousse et a récupéré tout ce que Chedorlaomer avait pris, y compris les captifs.
Le roi de Sodome commença alors à dire à Abraham ce qu'il devait faire du butin : « Donne-moi
les personnes, et prends les biens pour toi » (Gen. 14:21). C'était toute l'idée à l'époque. Un pays
en a pillé un autre, comme des parasites.
Cependant, le roi de Sodome fut surpris, car Abraham répondit :
J'ai levé la main vers l' Éternel, le Dieu Très-Haut, le Possesseur du ciel et de la terre,
que je ne prendrai rien, d'un fil à une lanière de sandale, et que je ne prendrai rien de ce qui est à
toi, de peur que tu ne dises: "J'ai enrichi Abram."
—GENÈSE 14:22–23
Ce roi s'était heurté à quelque chose de nouveau dans le monde. Abraham était un homme
avec un nouveau mode de vie : la foi en Dieu. Il était l'un des VIP de Dieu. Dans ses mains, il
tenait un plan pour « une ville… dont Dieu est l'architecte et le constructeur » (Héb. 11:10).
Le chemin du monde était terminé pour Abraham. Sa vie avait été confiée à Dieu, et il était
la responsabilité personnelle du Seigneur. Abraham avait la parole et la promesse de Dieu
… Plus15ÿ:ÿ1).
Tout-Puissant. Alors Dieu dit : « Abram, je suis ta très grande récompense » (Genèse tard,
nous découvrons que « l' Éternel avait béni Abraham en toutes choses » (Gen. 24:1). Toutes
les choses! C'est le langage de la Bible, pas du monde !
Comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ?

—ROMAINS 8:32
Car votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses.
— MATTHIEU 6:32
Toutes ces choses vous seront ajoutées.

— MATTHIEU 6:33
Sa puissance divine nous a tout donné.

—2 PIERRE 1:3
Car tout est à vous.

—1 CORINTHIENS 3:21
C'est la voie d'Abraham. Soyez un enfant d'Abraham! Faites entièrement confiance à Dieu.
Il ne peut pas échouer et n'échouera pas.
CHAPITRE 18
HISTOIRE SUR LA CORDE
LES YEUX DE Jésus semblent me regarder derrière les lignes imprimées de ma Bible,
comme derrière un treillis. Partout où je le trace, je ne peux pas interpréter faussement
si son visage devient plus clair. Je lis toujours le passage suivant comme si j'y étais.
L'histoire se confond avec une scène plus vaste, que j'espère que vous verrez aussi
vivement et émouvant que la vision m'est apparue.
David était alors dans la forteresse, et la garnison des Philistins était alors à Bethléem.
Et David dit avec envie : « Oh, que quelqu'un me donne à boire de l'eau du puits de Bethléem,
qui est près de la porte ! Alors les trois hommes forts traversèrent le camp des Philistins,
puisèrent de l'eau au puits de Bethléem qui était près de la porte, et la prirent et l'apportèrent à
David. Néanmoins, il ne voulut pas le boire, mais le versa à l' Éternel. Et il dit : « Loin de moi, ô
Éternel, que je fasse cela ! N'est-ce pas le sang des hommes qui ont risqué leur vie ? Par
conséquent, il ne le boirait pas. Ces choses ont été faites par les trois hommes puissants.
—2 SAMUEL 23:14–17
LE SOUFFLER ET LE
CRY POUR L'EAU
David eut soif et soupira : " Oh, que quelqu'un me donne à boire de l'eau du puits de
Bethléem, qui est près de la porte ! " Ce puits particulier, cependant, était situé derrière les
lignes ennemies. Les Philistins la tenaient. À portée de voix de David alors qu'il parlait à
haute voix de son souhait intérieur se trouvaient plusieurs de ses meilleurs guerriers. Pour
eux, le souhait de David était leur commandement. Trois d'entre eux se regardèrent,
hochèrent la tête et formèrent un partenariat instantané. Sans un mot de plus, ils se sont
lancés ensemble dans une mission spéciale pour réaliser le désir de David.
Ils connaissaient les dangers. Ils pourraient avoir à payer une tasse d'eau pour David
avec leur sang vital. Cependant, de telles considérations ne leur ont pas fait hésiter un
instant. Protestation et plainte étaient hors de question. Ce que David voulait doit être
fourni, même s'il ne les aurait jamais envoyés lui-même. David était leur seigneur. Ils
connaissaient son esprit, et cela suffisait. Les risques étaient leur devoir commun. La fidélité
n'attend pas les commandes. L'hésitation suggérerait que
ils hésitaient à plaire à leur chef.

Le souhait de David de boire un verre rappelle les paroles beaucoup plus importantes de Jésus
alors qu'il était suspendu à la croix. Il a aussi crié : « J'ai soif ! (Jean 19:28). Sa soif était, sans aucun
doute, physique, mais elle allait au-delà du physique. Sa grande soif était le salut des hommes et
des femmes.
Cette soif l'a amené sur la terre et sur la croix. Sa soif physique n'était que le résultat de son
désir infini pour les âmes de ses créatures.
Ce cri de la croix, « J'ai soif », résonne à nos oreilles pour toujours, ayant une signification bien
plus profonde que le « J'ai soif » de David. Combien reconnaissent ce fait ? Avons-nous des oreilles
pour entendre, ou ne saisissons-nous pas la véritable signification de ces deux motsÿ?
Accordons-nous une attention sérieuse à ce cri de la croix, lui permettant de déplacer nos cœurs et
nos vies vers l'action ? Est-ce que ce cri est entendu maintenant par quelqu'un?
Pour un souhait un peu plus qu'un caprice, les hommes de David ont décidé de lui plaire. Ils
auraient pu apporter de l'eau d'un endroit plus sûr, peut-être une meilleure eau, en fait, mais cela
n'aurait pas satisfait leur sens de la dévotion totale envers leur seigneur. Pour David, ils ne
comptaient pas leur vie chère à eux.
Je suis interpellé. Combien d'entre nous agiraient de la même manière pour notre Seigneur
Jésus ? Nous connaissons son désir : le salut des âmes. Avons-nous besoin d'incitations et de
commandes avant de le reconnaître ? La connaissance de sa soif devient notre devoir d'agir.
Qu'est-ce qui pourrait être un appel plus fort que les désirs du Fils de Dieu, même si cela signifiait
mettre nos vies en danger ? Rappelez-vous, les hommes ont risqué leur vie pour une simple tasse
d'eau pour David. Combien de fois le danger est-il impliqué, de toute façon, dans l'accomplissement
du désir du Fils de Dieu ?
LE PUITS DE BETHLÉEM
Le puits de Bethléem était encerclé par les troupes ennemies. Les trois guerriers de David prirent
leurs épées, ainsi que leur vase d'eau, et commencèrent leur exploit. Le puits était enfoncé
profondément dans le sol, ce qui augmentait le danger encouru. Les eaux précieuses étaient
profondes; pourtant c'était l'eau que David désirait.
Quelqu'un a dû descendre et le remonter.
Quelle image vivante de l'évangélisation ! Des multitudes dans les profondeurs des ténèbres
doivent être atteintes. Ils doivent être amenés à la lumière, passer de la mort à la vie. Des nations
entières sont dans des tombes spirituelles. Quelqu'un doit descendre et faire le travail. Le puits de
Bethléem était aux mains des Philistins, tout comme les âmes précieuses sont prises sous l'emprise
de Satan. Cela signifiait que les guerriers devaient d'abord percer les lignes ennemies. Il y a eu une
escarmouche puis une percée.
Ces trois hommes étaient animés et renforcés par leur détermination à apporter
leur commandant en chef quelque chose qu'ils avaient simplement entendu par hasard était son souhait.
TENIR LA CORDE
Un puits a normalement des moyens mécaniques pour soulever l'eau.

Afin de nous connecter avec notre image du Nouveau Testament, imaginons qu'il n'y avait
pas de tels moyens. Ces trois hommes ont été confrontés à une tâche très difficile lorsqu'ils
sont arrivés au puits. Les guerriers devaient s'organiser et décider qui devait descendre dans
le puits. Cela signifiait que pendant que l'un glissait sur une corde, les autres devaient le tenir
tout en surveillant pour éloigner l'ennemi.
C'est certainement la méthode de l'évangélisation mondiale. Le travail d'équipe est
absolument essentiel. Aujourd'hui, l'évangélisation mondiale a besoin, et a toujours eu besoin,
de ceux qui sont prêts à descendre et de ceux qui sont prêts à tenir la corde ! Cette corde est
la ligne de soutien de ceux qui sont tombés, et ceux qui la tiennent sont tout aussi importants
que ceux qui sont tombés. Les supporters n'osent pas relâcher leur emprise sur la corde tant
que l'homme à l'eau n'est pas tout en haut. Cette corde est une bouée de sauvetage.
Pas même une « pause café » n'est possible pour ceux qui la tiennent ! Tout relâchement de
la prise, et l'homme qui dépend de cette corde est perdu. Les hommes et les femmes précieux
qui sortent au désir de Jésus, afin de lui apporter les eaux qu'il désire, sont exactement dans
la même position. Sans les détenteurs de corde (les supporters), la tragédie se produirait.
LOGISTIQUE DU ROYAUME
C'est une question des plus sérieuses lorsque quelqu'un dit aujourd'hui que nous devrions
réduire notre engagement envers l'évangélisation mondiale. En raison de problèmes
économiques nationaux pressants, les besoins mondiaux sont mis de côté au profit des
besoins locaux. Ma conviction profonde est la suivante : nous ne pouvons pas nous permettre
de relâcher nos mains sur la corde de soutien pour ceux qui ont tant risqué pour la tâche. Trop
dépend de leurs efforts. Les évangélistes et les missionnaires eux-mêmes dépendent de cette
bouée de sauvetage, et, plus important encore, tout le projet d'évangile de Christ (qui est Son
eau) doit atteindre notre David céleste !
Ce sont la logistique du royaume de Dieu. Je loue Dieu pour les hommes et les femmes
qui nous soutiennent par la prière et l'intercession, maintenant ainsi la tension sur la corde. Je
me souviens certainement de nombreux jours où j'ai pêché profondément dans l'obscurité de
ces puits ou fosses à travers le monde et j'ai ressenti la présence des hôtes de l'enfer.
Pourtant, à chaque fois, je savais qu'il y avait des partenaires de prière fidèles qui tenaient mon
corde et se tenait avec moi nuit et jour. Dieu merci pour ces porte-cordesÿ!
Finalement, le guerrier de David au bout de la corde a été retiré du puits.
Dans ses mains, il tenait le récipient avec la précieuse eau. Les trois hommes se sont
réjouis et ont immédiatement commencé leur voyage de retour. Je peux imaginer que les
deux flanquaient celui qui portait la précieuse eau, un à sa gauche, et un à sa droite.
Avec quel soin le guerrier a porté le vaisseau ! En aucun cas il ne voulait perdre une
goutte de ce qu'il était allé chercher. Les hommes de chaque côté tenaient leurs épées à
la main et ouvraient la voie au porteur d'eau. C'était un travail d'équipe parfait.
Le royaume de Dieu dépend aussi de l'union des ministères oints du Saint-Esprit.

L'évangélisation et les missions exigent la somme totale de tous les efforts contributifs.
"Comme une armée puissante déplace l'église de Dieu", chantons-nous, mais cela doit
être une réalité si nous voulons accomplir la Grande Commission.
DISCRET
HÉROS
Les guerriers arrivèrent enfin à la tente de David, leur seigneur, avec l'eau et leurs épées
ensanglantées. Puis, étonnamment, il a refusé de boire l'eau ! Il se rendit compte qu'ils
avaient risqué leur propre sang pour le lui apporter. Lorsque David a honoré cet acte, il a
classé ces trois hommes en héros ! Certains n'ont peut-être honoré que celui qui était
descendu dans la fosse, mais ce n'est pas le cas de David. Les trois guerriers ont joué un
rôle essentiel dans l'obtention de cette victoire.
Un jour, nous nous agenouillerons devant notre céleste David. Tous les enfants de
Dieu seront là, ceux qui sont descendus dans les fosses, ainsi que ceux qui ont fidèlement
tenu les cordes. Je suis sûr que nous allons assister à de nombreuses surprises. Ceux
qui avaient été si discrets seront soudainement des héros dans le royaume de Dieu. Leur
récompense sera grande. Le Seigneur dira : "C'est bien, bon et fidèle serviteur"
(Mat. 25:21).
UN CONCIERGIER—UN HÉROSÿ?
Un pasteur en Allemagne m'a parlé d'une vieille dame de son église dont le travail
consistait à nettoyer le bâtiment de l'église. Elle est venue vers lui et lui a dit qu'elle avait
fait un rêve merveilleux. Elle rêva qu'elle se tenait devant la porte de l'éternité. Beaucoup
de gens faisaient la queue, et elle les a rejoints. Puis elle s'aperçut que toutes les
personnes devant elle tenaient des gerbes dans leurs bras, alors qu'elle ne présentait que quelques grai
de blé. Elle se sentait très mal à l'aise et laissait les autres, qui venaient derrière elle, passer devant.
Puis, tout à coup, la porte s'ouvrit et son nom fut appelé. C'était le Seigneur. Tremblante, elle
s'avança avec ces grains pitoyables à la main, et le Seigneur lui adressa des paroles réconfortantes :
« Tu as été fidèle en peu de chose ; Je vais vous en mettre beaucoup. Puis elle s'est réveillée. Le
pasteur m'a dit que, exactement une semaine après ce rêve, la dame est décédée. J'ai été
profondément touché. Tenir la corde n'est pas toujours glamour, mais cela en vaut certainement la
peine.
Ne nous détendons pas ! Continuez à apporter à Jésus « l'eau » qui étanchera sa soif. Il a soif -
Il désire avoir avec lui dans son royaume du salut des hommes et des femmes, des garçons et des
filles. Il désire ardemment qu'ils entendent et acceptent l'Evangile.
C'est à cela que sert l'évangélisation.
Bien que la fosse soit plus profonde et plus sombre que jamais, nous serons encore plus
productifs si nous travaillons main dans la main. Dieu est fidèle. Si nous voulons accomplir la parole
du Seigneur, nous devons être prêts à descendre vers les perdus, ou bien être prêts à continuer à
saisir fermement la corde de soutien.
HISTORIQUE SUR
LE BOUT D'UNE CORDE
Les hommes de l'armée de David n'étaient pas les seuls hommes à tenir des cordes. Nous nous
souvenons que Jérémie, le grand prophète, a été tiré d'une fosse et que le sauvetage de Joseph a
finalement empêché la famine dans ce monde antique. Il y avait des hommes qui, quand sa vie était
en jeu, ont laissé tomber Paul par-dessus le mur de Damas dans un panier. Tous ces assistants ne
tenaient que des cordes, mais ils tenaient tous l'histoire future entre leurs mains.
Supposons que Joseph ait été abandonné dans la fosse. Que serait-il arrivé à l'Égypte et à la
famille de Jacob, ainsi qu'à un futur fils de Jacob, notre Seigneur Jésus ?
C'est assez affreux de penser cette pensée jusqu'au bout.
Supposons que Jérémie n'ait pas été sauvé, et que son œuvre ait péri avec lui dans cette horrible
fosse. Aurions-nous eu ses prophéties, et Israël, à travers ces longs siècles, aurait-il puisé le
réconfort et l'espoir qui étaient les leurs à travers ses paroles ? Cependant, quelqu'un a tenu la
corde et Jérémie a été sauvé.
Supposons que l'apôtre Paul n'ait pas échappé à ceux qui cherchaient à l'assassiner, ou que
ses porteurs de corde aient laissé s'écraser sa corbeille jusqu'à sa mort ! C'est lui qui a apporté le
christianisme en Europe. S'ils avaient su que les destinées des nations pendaient au bout de cette
seule petite corde, combien plus fort auraient-ils pu la saisir ! Ils ont tenu bon, et nous sommes
éternellement bénis, grâce à
leur.
Je suis convaincu dans mon cœur que ceux qui détiennent la corde dans l'évangélisation mondiale
aujourd'hui font l'histoire pour le temps et l'éternité. Pouvez-vous sentir la traction?
Entendez-vous les multitudes invoquer le nom du Seigneur pour le salut ? Voyez-vous cet exode massif
du royaume des ténèbres vers la merveilleuse lumière de Dieu ? Ces précieuses âmes sauvées sont les
futurs citoyens de la Nouvelle Jérusalem. Aujourd'hui, nous ne pouvons pas nous permettre de réduire
les efforts mondiaux pour apporter l'Evangile du salut aux nations. Nous n'osons pas faire moins, mais
nous devons faire plus. Trop de choses sont en jeu. L'éternité de millions dépend de ce que nous faisons
aujourd'hui.
En même temps, je voudrais remercier tous ces hommes et femmes fidèles qui ont été et sont nos
détenteurs de cordes, qu'ils détiennent les cordes d'intercession ou les cordes de soutien financier. Un
glorieux matin, quand nous nous agenouillerons aux pieds de Jésus, ils recevront leur grande récompense.
Notre soutien s'adresse à qui ? Nous ne pouvons pas le dire, mais quelqu'un, quelque part, est
tenant un nouvel avenir entre leurs mains pour beaucoup, peut-être pour le monde entier.
Pour sauver un monde, tenez la corde ! C'est tout ce qu'on peut vous demander de faire, mais c'est
vital. Pour perdre un monde, ne vous donnez pas la peine de donner un coup de main, c'est tout ce que
vous avez à faire.
CHAPITRE 19
INTÉGRITÉ:
LA CIBLE SATANIQUE
QUAND J'ÉTAIS jeune ministre, j'ai assisté à une conférence de pasteurs où il y avait une grande
bénédiction . La puissance de Dieu est tombée et nous nous sommes agenouillés devant le Seigneur.
Un vieux serviteur de Dieu âgé de plus de quatre-vingt-dix ans s'est agenouillé à côté de moi, et il a
prié avec une telle ferveur que je n'ai pas pu m'empêcher de l'entendre et de le regarder.
Voici ce qu'il a prié: "Seigneur, pardonne-moi là où j'ai permis ces choses dans ma vie et mon
ministère qui n'étaient pas pures…. ”
Sa prière m'a tellement émue que j'ai suivi la mienne : « Seigneur, aide-moi s'il te plaît. Puissé-je
ne jamais permettre quoi que ce soit d'impur dans ma vie et mon ministère. Aide-moi pour que, quand
je serai vieux, je n'aie pas besoin de faire une prière comme mon précieux frère vient de faire.
Si vous désirez être un ministre du Seigneur, alors écoutez la parole du Seigneur : Pensez au
début à ce qui compte à la fin ! Restez humble et marchez avec circonspection.
STRATÉGIE SATANIQUE
Les chrétiens qui sont au premier plan sont des cibles de choix pour Satan, ainsi que pour les attaques
des médias. Ni le diable ni la presse ne sont un brillant exemple d'exactitude, de miséricorde ou de
vérité. La faiblesse en réponse à la haine satanique a causé des trébuchements chez certains
serviteurs de Dieu ces derniers temps. Les tragédies du péché ont été bien accueillies dans les
feuilles de scandale, qui couvraient les indiscrétions avec une orchestration et une joie complètes.
David a écrit une lamentation poétique pleurant la mort de son ennemi mortel, le roi Saül. Les écrivains
modernes, qui sont des hommes plus petits, de moindre noblesse et civilisation, maximisent les
dommages causés au royaume de Dieu.
Je veux te mettre sur tes gardes. Le diable est très patient. Il est implacable et sans pitié. Il
ruminera et complotera pendant des années afin de créer des circonstances avec lesquelles provoquer
votre chute, et les démons essaieront tous les moyens sournois pour englober et détruire le
témoignage d'un croyant. Le diable
est un adversaire professionnel à plein temps. Christ l'a repoussé, et ainsi, attendant son heure, le
diable a attaqué les disciples (Luc 22:31). Tout d'abord, Judas a trahi Jésus, puis Pierre l'a renié avec
des serments et des malédictions, et le reste a abandonné le Seigneur et s'est enfui, juste à son heure
de crise (Matthieu 26:56). Incroyable!
L'ennemi peut nous endormir dans un sentiment de fausse immunité. De légères tentations,
auxquelles on résiste avec acharnement, contribuent à nous tromper sur notre force morale. Ensuite,
Satan braque ses gros canons sur nos flancs sans surveillance – là où nous pensions être si forts !
Gardez vos points « forts » ! Nous pouvons mépriser ceux qui tombent, ce qui est une manière
d'attirer l'attention sur notre propre sainteté supérieure. Souvenez-vous : des hommes meilleurs sont
tombés. Ne sous-estimez jamais la subtilité satanique. Seule la grâce salvatrice préserve nos pieds
de glisser.
Si vous considérez le combat spirituel, rappelez-vous que son principal champ de bataille se trouve
dans votre propre cœur et dans votre esprit, et non quelque part dans les cieux. « Gardez votre cœur
en toute diligence, car c'est de lui que jaillissent les choses de la vie » (Prov. 4:23). Avant d'aller au
combat, « veillez et priez quotidiennement, de peur que vous n'entriez en tentation » (Matthieu 26:41).
Dès le début, faites une alliance avec Dieu pour vivre une vie sainte. Rappelez-vous que la
détermination seule ne suffira pas. Le succès, en vous-même, n'est pas garanti, "Le cœur est trompeur
par-dessus tout, et désespérément méchant"
(Jér. 17:9). Cependant, voici une meilleure façon.
LA PREMIÈRE CLÉÿ:
UN EXEMPLE CÉLESTE
DE SERVICE PARFAIT
Il « peut vous empêcher de trébucher » (Jude 24). Mais comment? C'est la question fréquente.
Comment servir parfaitement ? Une clé se trouve dans les trois premiers versets d'Isaïe chapitre 6 :
L'année où le roi Ozias mourut, je vis l' Éternel assis sur un trône, haut et élevé, et la traîne de sa
robe remplissait le temple. Au-dessus se tenaient des séraphins ; chacun avait six ailes : de deux,
il se couvrait le visage, de deux, il se couvrait les pieds, et de deux, il volait. Et l'un cria à l'autre et
dit : « Saint, saint, saint est l' Éternel des armées ! toute la terre est pleine de sa gloire !
Les séraphins sont des anges du trône du Très-Haut. Rien de souillé ne serait autorisé si près de
Dieu et du siège de tout pouvoir dans les cieux, sur la terre et sous la terre. Esaïe a vu ces intelligences
célestes servir le Seigneur dans le lieu le plus saint de tous, l'atmosphère de la présence immédiate
de Dieu. Quelque part ici se trouve un défi à la pureté, ainsi que la manière d'y parvenir. Ces créatures
sont nos modèles. Une caractéristique notable des séraphins est qu'ils avaient chacun six ailes :
• Deux ailes couvraient leurs visages, ce qui parle d'humilité.
• Deux ailes couvraient leurs pieds, ce qui parle de pureté.
• Avec deux ailes, ils ont volé, ce qui parle d'adoration et de louange.
Humilité
Premièrement, pourquoi ces êtres puissants ont-ils couvert leurs visages glorieux et beaux et
ont-ils empêché le jeune prophète Isaïe de les voir ? C'était pour qu'ils ne le détournent pas de
voir le Seigneur. Ils ne voulaient pas éclipser le Seigneur et détourner le regard d'Isaïe du trône.
Remarquez aussi que bien qu'ils fussent eux-mêmes des créatures saintes, ils ne parlaient que
de la sainteté du Seigneur et de sa gloire. L'humilité fait partie de la sainteté.
Nous apprenons la même leçon sur le Mont de la Transfiguration (Matthieu 17ÿ:1-8). Dans ces
moments glorieux, Moïse et Elie sont également apparus. Nous lisons que bientôt les disciples ne
virent que Jésus, les deux prophètes s'étant retirés.
L'intérêt du Père était similaire. Il n'a pas parlé aux disciples des deux grands prophètes d'Israël.
Il a plutôt dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute ma complaisance. Écoutez-le !
Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est le centre, le foyer de tous. Chaque miracle vient de Lui. Quelle
place y a-t-il pour la fierté humaine ? Les séraphins célestes, princes de gloire brûlant comme des
flammes, cachaient leurs propres attraits. Moïse et Élie dans leur gloire, géants parmi les saints
rachetés, se sont retirés au second plan.
Combien encore devrions-nous, terriens fragiles et flétris, diminuer pour qu'il grandisse ? Cherchez
à éblouir et vous obscurcissez la gloire de Dieu. Prêchez pour l'admiration personnelle, et les gens
ne verront que le prédicateur et ne verront pas Dieu.
Voici un risque spirituel pour tous les serviteurs du Seigneur. Travaillons-nous pour la
reconnaissance ou pour nous faire un nom ? La lumière de la croix n'est la vedette d'aucun
prédicateur ; c'est le projecteur sur Dieu ! Jésus-Christ n'est pas mort pour nous donner une
carrière mais pour sauver les perdus ! Qu'a dit le grand évangéliste et apôtre Paul ? « Car si je
prêche l'évangile, je n'ai pas de quoi me glorifier, car la nécessité m'en est imposée ; oui, malheur
à moi si je ne prêche pas l'évangile ! (1 Cor. 9:16).
Le personnage de Jean-Baptiste devrait nous conduire à une vision qui donne à réfléchir sur
nous-mêmes. Certains se demandaient s'il était le Messie lui-même. Même le Christ a dit que
Jean était le plus grand né des femmes. Quand plus de gens ont commencé à se tourner vers
Christ qu'il n'y en avait qui suivaient Jean, ses disciples étaient jaloux, mais Jean ne l'était pas. Il
leur a dit que Jésus devait grandir et il a déclaré : « Je dois diminuer ». Quand la moitié de la
nation est venue, il s'est détourné de lui-même vers Jésus. Au bord du fleuve, il cria : "Voici
l'Agneau de Dieu !" Tout ce que Jean disait de lui-même était une déclaration de sa propre
bassesse. La grandeur commence et finit avec l'humilité. Ce
c'est ce que signifie se couvrir le visage.

Le Seigneur est un Dieu jaloux. Il déclare clairement : « Je ne donnerai pas ma gloire à un autre » (Ésaïe
42ÿ:8). Être fier en présence du Roi des rois, c'est toucher l'arche même de Dieu, un péché pour lequel
Uzzah est mort (2 Sam. 6: 6-7). Hérode s'est enflé comme un ouaouaron lorsqu'une foule a crié qu'il était
un dieu. Il a été rapidement abattu. "Parce qu'il n'a pas rendu gloire à Dieu." Il était « rongé par les vers »,
une terrible maladie connue des médecins aujourd'hui (Actes 12ÿ:21-23).
Ceux qui ont le privilège d'exercer les dons de l'Esprit doivent être particulièrement prudents.
Des show-offs seront affichés. Les dons spirituels ne sont pas des Oscars pour l'affichage, remportés
comme des trophées de performance. Ne vous décorez pas ostensiblement avec les outils électriques de
Dieu. Ne créez pas de diadèmes, de colliers et de bagues à partir des dons spirituels pour votre propre
parure.
La sentinelle de la porte de votre cœur s'appelle "Humilité". Renvoyez ce gardien,
et la porte non protégée est bientôt défoncée, l'ennemi prenant le relais.
La pureté côtoie la probité

La seconde paire d'ailes couvrait les pieds des séraphins. Cette action signifiait la pureté. L'homme le
plus propre entre en contact avec le sol en marchant. Il n'y avait pas de poussière près du trône de Dieu,
bien sûr, mais l'acte du séraphin était symbolique. Cela signalait la nécessité de marcher dans la sainteté
devant le Seigneur.
Jésus en a fait une remarque spéciale. Il se baissa pour laver les pieds des disciples.
Un tel nettoyage était nécessaire. Il a dit : « Celui qui se baigne n'a qu'à se laver les pieds, mais il est
complètement pur » (Jean 13ÿ:10).
Premièrement, nous devons regarder où nous marchons. Ne faites aucune provision pour les oeuvres
de la chair, a suggéré Paul dans Romains 13:14. Ne priez pas : « Et ne nous induis pas en tentation », puis
atterrissez-y. Les pieds impurs sont le symbole d'une marche négligente. « Soyez purs, vous qui portez les
vases de l' Éternel » (Ésaïe 52:11).
De tels conseils, nous le savons tous, sont plus faciles à donner qu'à prendre. Les médias modernes
déversent une pollution morale dans l'atmosphère, comme des cheminées crachant des fumées. Nous
avons besoin d'un masque à gaz pour nous empêcher de respirer les maladies de l'âme d'une époque
matérialiste avec son incrédulité qui l'accompagne. La diligence est une chose, certes, mais nous avons
besoin d'une autre aide. Qu'est-ce que c'est?
Notre meilleure sauvegarde est d'utiliser le mot pour nous laver constamment l'esprit. Notre vie de
pensée, conditionnée par la Parole de Dieu et la couverture du sang de Jésus, est imprenable. «Ceignez
les reins de votre esprit» (1 Pierre 1:13) par la lecture quotidienne de la Parole. C'est une injection
d'immunisation contre toutes les infections spirituelles. « J'ai caché ta parole dans mon cœur, afin de ne
pas pécher contre toi ! (Ps. 119:11). Les scientifiques ont produit un vernis pour voitures qui rejette
simplement la saleté. Bien avant de telles expériences scientifiques, les croyants ont découvert que le
pouvoir de
la Parole repousse le péché.

Comment pouvons-nous faire comme le disent les Écritures : « toutes les choses qui sont belles…
méditez sur ces choses » (Phil. 4ÿ: 8) ? Pour commencer, la Bible nous donne des choses qui sont
agréables à penser et qui renforcent nos désirs et nos motivations. Priez aussi : « Ne nous soumets pas
à la tentation » et « veillez et priez ». Ne présumez jamais que vous n'avez pas besoin de le faire.
Ensuite, vous pouvez vous tenir devant les hommes avec un visage ouvert sur n'importe quelle plate-
forme, vos motivations transparentes, sans honte à dissimuler. C'est une expérience et un état d'être qui
vaut tout. Mieux encore, vous pouvez avoir confiance lorsque vous vous tenez devant Dieu. « Bien-
aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons confiance en Dieu » (1 Jean 3ÿ:21). Si votre
cœur vous condamne même légèrement, votre témoignage pour le Seigneur sera affaibli.
Nous prêchons souvent qu'Ésaü vendait son droit d'aînesse pour un bol de ragoût, mais toute une
génération d'Israël a perdu la Terre Promise et est morte dans le désert parce qu'elle a pleuré sur les
concombres d'Égypte (Nombres 11ÿ:5-6). Ne perdez pas tout pour un plaisir passager. Dieu a averti
Israël qu'ils recevraient « le fruit de leurs pensées », ce qu'ils ont finalement fait (Jér. 6:19).
Adoration et louange Les

séraphins utilisaient leur troisième paire d'ailes pour voler. Comme ils volaient, ils s'écrièrent en
disant : « Saint, saint, saint est l' Éternel des armées ! toute la terre est pleine de sa gloire. Ils ont volé et
chanté. C'était vraiment une adoration à très grande échelle ! Le battement de leurs ailes était une
musique.
Ce qui est étonnant à propos de ces êtres célestes, c'est qu'ils n'ont pas crié : « Aime, aime, aime »
ou « Paix, paix, paix », mais un trinitaire « Saint, saint, saint est l' Éternel des armées ». Le zénith de la
louange et la plus haute forme d'adoration sont toujours liés à la sainteté et à la gloire de Dieu.
Comment ces anges pourraient-ils dire que toute la terre est pleine de la gloire de Dieu ? N'avaient-
ils jamais entendu parler des empires païens et athées, de la guerre, de la haine, de la cupidité et de la
souffrance ? Oui, bien sûr, mais ils les ont vus d'un point de vue plus élevé alors qu'ils volaient devant le
trône. Ils avaient la perspective de Dieu, pas la vision humaine.
S'élevant au-dessus de la scène terrestre, avec la situation totale révélée, ils éclatèrent en une
exclamation ravie. Scrutant des horizons au-delà de la vue des habitants de la terre, les cieux de tous
les lendemains, ils ont chanté : « La terre entière est pleine de sa gloire.
Obtenez la perspective du trône. Les croyants sont assis dans les lieux célestes en Jésus-Christ
(Eph. 2:6). Quel est votre angle ? Avez-vous un aspect taupinière ou la vue sur l'Everest ? Vous montez
sur le trône de Dieu lorsque vous louez et adorez. La louange vous élève.
Le doute et les murmures, au lieu d'ailes de chant, sont des bottes de plomb à vos pieds.
Dans l'adoration, nous contemplons le trône, la puissance du Seigneur et sa sainteté.
Là, nous reposons sous sa protection.

Dans la salle du trône, Isaïe a été équipé, envoyé et purifié par le feu de l'autel afin d'être le
serviteur de Dieu avec une parfaite intégrité. Oh, gloire à Dieu ! Lorsque nous servons le
Seigneur avec pureté de motivation, nous réjouissant en sa présence devant son trône, nous
sommes invincibles, imprenables. Les ennuis commencent lorsque nous perdons la perspective
du trône. Cependant, élevé par le culte à la troisième dimension, notre personnage sera blindé.
LA DEUXIÈME CLÉÿ:
UN EXEMPLE TERRESTRE
L'Écriture suivante est pour vous de lire et d'étudier. Réfléchissez-y attentivement et avec
respect. Laissez le Saint-Esprit brûler cela dans votre âme.
Je suis ici. Témoignez contre moi devant l' Éternel et devant son oint : De qui ai-je pris le
bœuf, ou de qui ai-je pris l'âne, ou de qui ai-je trompé ? Qui ai-je opprimé, ou de la main de
qui ai-je reçu un pot-de-vin pour aveugler mes yeux ?
Je vais vous le restituer.
—1 SAMUEL 12:3
Ce défi audacieux faisait partie du discours d'adieu de Samuel devant Israël. En Israël, la
période des juges s'est terminée avec Samuel. Il était de loin le meilleur de ces libérateurs
charismatiques. Ses paroles, que j'ai citées ici, sont étonnantes.
À cette époque, les petites oppressions étaient simplement considérées comme les
récompenses d'un dirigeant, et la pure tyrannie ne surprenait personne. Que Samuel puisse
défier publiquement sa propre intégrité lui confère une stature inégalée parmi les dirigeants
mondiaux.
Le devoir de Samuel, de gouverner et de traiter les malfaiteurs, était absolu, et ses
jugements étaient sans appel. Ceux à qui il avait imposé des sanctions auraient pu lui en
vouloir et être très vindicatifs. Ses paroles publiques leur auraient donné leur chance. Ils
auraient pu parler et prétendre qu'il leur avait fait du mal.
Samuel : un prototype à suivre

Alors, que s'est-il passé ? La réputation de Samuel était si élevée qu'il n'avait aucune crainte.
Les représentants massifs de la nation ont hurlé : « Vous ne nous avez pas trompés ou
opprimés, et vous n'avez rien pris de la main de qui que ce soit. Il avait tout jugé, et maintenant
tous le jugeaient innocent, un homme de Dieu sans défaut, un véritable prototype à suivre.
Samuel n'avait jamais accepté de pot-de-vin ou d'avantage depuis plus d'un demi-siècle. Tel
un comportement remarquable ne venait pas seulement d'une réflexion scrupuleuse. Dans le feu
de l'action, une telle retenue n'est pas toujours possible. Son cœur avait raison, et c'était son
secret. L'honnêteté était devenue son instinct naturel en tant qu'homme rempli de Dieu et de la
parole de Dieu. Même sous pression, sans avoir le temps de réfléchir, il savait instinctivement «
la bonne chose à faire ».
Cependant, le témoignage unanime d'Israël n'était pas suffisant pour Samuel. Il savait que les
gens, parfois tout le monde, pouvaient être trompés. Pour Samuel, un seul jugement comptait
vraiment, celui du Seigneur. Nous lisons : « Alors Samuel appela l' Éternel, et l' Éternel envoya
des tonnerres et de la pluie ce jour-là ; et tout le peuple craignait beaucoup l' Éternel et Samuel
» (1 Sam. 12:18).
Dieu a tonné son approbation de son serviteur! C'était le temps des moissons, la saison sèche.
Néanmoins, lorsque le prophète oint du Seigneur a levé les bras et a demandé le vote du ciel, un
miracle s'est produit. Le ciel s'est rapidement rempli de nuages, puis il y a eu des éclairs, du
tonnerre et de la pluie. C'était « l'Amen » de Dieu approuvant l'intégrité de Samuel.
Les gens se sont accroupis devant un tel spectacle surnaturel. Dieu leur avait exposé le cœur
de Samuel à tous. Dans toutes les tâches routinières et quotidiennes du peuple, Samuel avait
toujours agi avec rectitude. Dans sa gestion de l'argent et chaque petit jugement et décision, alors
que personne ne l'aurait vu, Dieu était toujours l'observateur de tout. Il n'y avait jamais eu d'affaire
mauvaise ou pourrie.
Maintenant, Dieu l'a mis en lumière et l'a scellé. De plus, Dieu a donné une révélation de ce
que cela signifiait. Il était avec Samuel, et lui et cet homme ne faisaient qu'un. La grandeur de
Samuel reflétait la grandeur du Seigneur, de sorte que les cieux mêmes ont répondu pour
témoigner. Les affaires louches, ainsi que les trucs mesquins et sordides, n'avaient pas leur place
dans le dossier de Samuel. L'honnêteté de Samuel le liait à l'autorité de Dieu.
Ce qui est impur et minable nous met hors du domaine de l'Esprit. Dieu lui-même nous
approuvera si nous gardons les deux pieds dans le royaume de Dieu.
La puissance, la gloire et la bénédiction montreront le désir terrestre d'être une ombre trouble. Le
Tout-Puissant lui-même embrasse la cause d'un homme qui peut se tenir debout et déclarer son
intégrité devant le monde entier, sans avoir peur de poser "Les questions de Samuel". Le temps
de commencer ces pratiques divines est maintenant, au début de votre ministère, pas après avoir
appris ces vérités par une expérience amère. Même si vous avez péché, vous pouvez vraiment
vous repentir et commencer à vivre dans l'intégrité maintenant.
LA TROISIÈME CLÉÿ:
DES PAS OINTS
Voici la troisième clé des Écrituresÿ:

C'est comme l'huile précieuse sur la tête, qui coule sur la barbe, la barbe d'Aaron,
qui coule sur le bord de ses vêtements.
—Psaume 133:2
Quelle onction—si copieuse! Cette huile sacrée coulait le long de ses robes et coulait sur
ses pieds et sur le sol. L'onguent était spécialement préparé pour le souverain sacrificateur
seul, et il portait son propre parfum unique. Partout où Aaron marchait, l'huile sur ses pieds
et celle qui coulait encore des bords de ses vêtements marquaient ses mouvements. Les
gens pouvaient reconnaître ses pas comme ceux du souverain sacrificateur.
Que Dieu accorde que, même après avoir quitté ce monde, nous laisserons derrière
nous des pas oints pour les générations à venir. L'onction de Dieu sur vous vous donne la
marche d'Aaron. Les souvenirs d'intégrité chez un homme de Dieu valent mieux qu'une
inscription sur le marbre le plus fin. Les hommes et les femmes oints font l'histoire, qui est
éternelle dans le royaume de Dieu.
CHAPITRE 20
INTERCESSION—LA
DÉTONATEUR
IL A ÉTÉ dit : « L'évangélisation sans intercession est un explosif sans

détonateur. L'intercession sans évangélisation est un détonateur sans explosif.
APPRENDRE DU MÉDIATEUR
COMMENT ÊTRE INTERMÉDIAIRES
John Wesley a noté : « Dieu fait tout par la prière et rien sans elle ». Rien que dans le Nouveau
Testament, il y a 217 références explicites à la prière. La prière apporte de l'oxygène au sang de la
foi. En regardant vers Dieu, nous ne descendons pas. Dieu nous entend tous.
Jésus a prié. Cela semble assez naturel, mais après réflexion, c'est surprenant. Dans Jean 1ÿ:1-2,
nous lisons deux fois : « La Parole était avec Dieu. "Avec" signifie ici "face à face", le Père et le Fils
étant éternellement en contact, rien ne les interrompant. Alors pourquoi Jésus a-t-il prié ? La réponse
n'est certainement pas d'établir une communion avec Dieu. C'était parce qu'Il était en communion. La
prière est aussi naturelle à la communion que la conversation entre les enfants et les parents. Pourquoi
avoir de la communion et garder le silence ? Plus le saint est grand, plus il aura envie de prier.
Cependant, pour Jésus, c'était plus que l'indulgence dans une douce communion. Il était un
intercesseur—l'intercesseur. Nous examinerons cette grande prière d'intercession du Christ dans
Jean 17 et apprendrons du Médiateur lui-même comment être des intermédiaires. La prière n'est pas
principalement « Donne-moi ! "L'église chrétienne est la seule organisation sur terre qui existe pour
les non-membres", a déclaré quelqu'un. Ses responsabilités comprennent l'évangélisation et
l'intercession.
Un fait auquel nous devons faire face est que Jésus ne s'est pas contenté de prier; Il a prêché.
Après l'intercession vient l'action. Le « combat spirituel » pour lui a commencé dès que le Saint-Esprit
est venu sur lui. Il a été conduit dans le désert où il a eu une confrontation personnelle et un duel avec
Satan lui-même. Ensuite, il n'est pas simplement rentré chez lui. Il déclara : « L'Esprit de l' Éternel est
sur moi, parce qu'il a
m'a oint pour prêcher l'évangile » (Luc 4:18).

La prière est un plan dans la grande stratégie de Dieu. L'évangélisation est essentielle
au "combat spirituel". Chasser le diable est une victoire gâchée à moins qu'elle ne soit
suivie d'un assaut général de l'évangile. Sinon, il réoccupera le poste (Luc 11:26). La foi
travaille pour les travailleurs. Jésus a dit : « Priez ! Va!" Priez pour les ouvriers. Allez
comme ouvrier.
L'Evangile est une force explosive, mais il a besoin du détonateur de la prière. La prière,
cependant, n'a rien à faire exploser sans l'Évangile prêché. La Bonne Nouvelle ne peut pas
être une nouvelle du tout si elle n'est pas annoncée.
C'est l'esquisse de la stratégie divine. Premièrement, le bombardement de prière contre
le retranchement de l'ennemi est ouvert. Puis les fantassins entrent, les bataillons de
témoins de l'évangile avec la Parole de Dieu à la main, afin de prendre des captifs et
d'occuper la position. À Jéricho, Josué a fait plus que marcher et crier jusqu'à ce que les
murs de Jéricho s'effondrent. Ses troupes envahirent la ville, de maison en maison, de
pièce en pièce, et consolidèrent la possession d'Israël.
Paul a parlé de « l'armure de la justice à droite et à gauche » (2 Cor. 6:7). D'après les
récits des méthodes militaires romaines, nous savons que Paul a observé le fantassin
portant son bouclier dans sa main gauche et une épée courte dans sa main droite pour le
combat rapproché. Dans Éphésiens 6ÿ:16-17, il dépeint le bouclier comme la foi et l'épée
comme la Parole de Dieu — un équipement essentiel.
Les Écritures ont une douzaine de mots grecs différents pour la prière, mais
étonnamment, en se référant à Jésus, l'Évangile de Jean n'en utilise aucun. Jésus, écrit
Jean, vient de «parler» à son Père, en levant les yeux. Pour lui, la prière n'était pas une
discipline formelle, mais sa communication habituelle avec le Père, n'importe quand,
n'importe où.
Lorsqu'il était submergé par les demandes du public, il s'en alla dans un endroit tranquille
(Luc 5:16). Son approche exclusive et unique de Dieu a créé une nouvelle approche pour
nous. « Apprenez de moi », a dit Jésus dans Matthieu 11ÿ:29. C'est l'instinct humain de
prier. C'est aussi l'instinct humain de parler, mais le langage s'apprend à mesure que les
enfants grandissent. La prière chrétienne est un langage qui doit être appris à mesure que
nous grandissons dans la grâce. Il est tout à fait frappant que les disciples aient dit à Jésus :
« Seigneur, apprends-nous à prier » (Luc 11ÿ:1), car ils étaient Israélites et n'ignoraient pas la prière.
Cependant, en regardant Jésus, ils ont reconnu quelque chose de différent. La leçon qui
nous intéresse ici est de le voir comme l'intercesseur.
LA VRAIE
PRIÈRE » (JEAN 17)
Bien que sa relation avec le Père soit à un niveau supérieur, les prières du Christ sont notre guide.
Notre grand exemple est Jean 17, connu comme la prière sacerdotale du Christ. C'est une effusion
de Ses désirs les plus profonds, très spéciaux et sacrés. « Une parole bien dite est comme des
pommes d'or dans des montures d'argent » (Prov. 25:11).
Jésus a utilisé à plusieurs reprises le mot monde.

De la Genèse à Malachie, il n'y a que des mots pour désigner « le ciel et la terre » créés, le
monde géographique. Ceux-ci sont utilisés plus de deux mille fois dans l'Ancien Testament, et
quelques fois dans le Nouveau Testament, comme le « monde romain ».
Le mot utilisé par Jésus, kosmos, est différent. On le retrouve 185 fois dans le Nouveau
Testament, principalement dans l'Evangile et les lettres de Jean (102 fois) et dans les lettres de
Paul (47 fois). L'anglais utilise «ÿcosmosÿ» pour désigner uniquement l'univers matériel.
Dans le Nouveau Testament, le «ÿcosmosÿ» est généralement un concept spécial, la scène
terrestre de l'insurrection menée par une puissance usurpatrice (Éph. 2ÿ:1-3). "Le monde entier est
sous l'emprise du méchant" (1 Jean 5:19). Le « monde » est l'endroit où le principe du péché opère,
infectant tout. Jésus s'est référé à ce monde quand il a dit : « Mon royaume n'est pas de ce monde.
Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs combattraient » (Jean 18ÿ:36). Le monde est
identifié par son fracas d'armes. Une caractéristique plus grande le marque maintenant. Dieu aime
tant ce monde ! Tout ce qu'Il avait, Il l'a donné pour tout ce qu'il y avait.
Dans cette prière, le Christ ne parle du « monde » au sens matériel qu'une seule fois (Jean 17:5)
et quatorze fois du monde ennemi des gens, le domaine qui l'intéresse.
De même, voire plus, il a exprimé son souci pour ses disciples : « Comme tu m'as envoyé dans le
monde, je les ai aussi envoyés dans le monde » (v. 18). Ils n'ont pas été envoyés comme fugitifs
secrets pour se cacher jusqu'à ce que Dieu les sauve. Ils avaient, et nous avons, un rôle audacieux
et dynamique en tant qu'ambassadeurs avec pleine autorité du Roi pour défier l'ordre rebelle actuel :
« Soyez réconciliés avec Dieu » (2 Cor. 5:20). « Je prie… pour ceux qui croiront en moi par leur
parole » (Jean 17ÿ:20). Alléluia!
Il a dit à son Père: «Mais maintenant je viens à toi» (v. 13). Puis il ajoute : « Je ne prie pas pour
que tu les retires du monde » (v. 15). Il s'en allait, mais Il a demandé que Ses disciples soient
laissés ici. Jésus n'abandonnait pas le monde ou les disciples. Ils prendraient sa place. Ils n'étaient
qu'une poignée, mais par eux, Il continuerait Son amour pour la planète prodigue. Il les laisserait (et
nous) ici jusqu'à ce que sa passion dévorante soit satisfaite, le ciel peuplé et l'enfer laissé pillé.
Jésus n'est pas un étranger dans ce monde. Il est l'Ami que beaucoup n'ont pas encore rencontré.
Jésus a inspiré les apôtres avec une vision du monde. Il est le « Sauveur du monde », et non le
Sauveur d'une pincée d'individus (Jean 4ÿ:42). Personne ne devrait
pense qu'en Christ, ils sont trop peu nombreux pour englober des continents entiers de supplications.
Il n'est pas le Dieu d'un culte, mais « le Dieu de toute la terre » (Ésaïe 54:5).
Le Christ a prié pour que nous sachions comment prier.

Qu'est-ce que la prière ? Faire des requêtes à Dieu semble à certaines personnes être illogique.
Ils disent : « Vous ne pouvez pas changer la volonté de Dieu. La prière vous change. La prière n'est
vraiment qu'une méditation.
Eh bien, Jésus a prié Dieu de changer les choses et nous a appris à faire de même. Par nos
prières, Dieu réalise des choses qu'Il ne ferait pas sans la prière. Il ne s'agit pas de changer la
volonté de Dieu, mais de prier pour que sa volonté soit faite (Mt 6.10 ; 26.39). La possibilité est que
la volonté de Dieu pourrait autrement ne pas être faite. Par exemple, Jésus a prié pour les disciples,
demandant, en tant de mots, "Ils sont à vous, gardez-les." On pourrait supposer que Dieu garderait
ce qui lui appartenait de toute façon, mais Jésus a pensé qu'il était approprié de demander à Dieu
de le faire.
La prière n'est pas seulement un exercice pour vous trier ou vous calmer. Ce ne serait que de
l'autosuggestion, de la psychologie ou de l'introspection. James décrit cela comme "un homme
observant son visage naturel dans un miroir" (Jacques 1:24).
Dans cette prière, Jésus dit : « Je leur ai donné les paroles que tu m'as données » (Jean 17ÿ:8).
Méditer l'Écriture, c'est toujours contempler la Parole de Dieu. Concernant la prière, Jésus a dit : «
Si… Mes paroles demeurent en vous, vous demanderez
accordéce» que
(Jean
vous
15ÿ:7).
voudrez,
Quelque
et cela
chose,
vous sera
généralement n'importe quoi, remplira bientôt un esprit vide. Notre esprit devrait être rempli d'une
vérité positive sur laquelle méditer (Ps. 1). L'idée fondamentale est que l'homme parle à Dieu. Dieu
parle à l'homme généralement par Son Esprit, par Sa Parole.
La prière du Christ était une intercession.

« La prière du Seigneur » et cette « prière du Seigneur » de Jean 17 sont toutes deux remplies
de requêtes. Il a déversé son âme pour les autres. Le premier commence par "Notre Père" et ne
contient aucune demande personnelle.
L'intercession est une activité passionnée et vigoureuse, bien éloignée du récit de la simple
routine religieuse. La foi chrétienne a été systématisée. Il s'est progressivement recouvert de
traditions, sacrées uniquement parce qu'elles sont anciennes, couche après couche, comme les
siècles de vernis qui assombrissent la couleur originelle des chefs-d'œuvre brillants. Christ n'a établi
aucun système d'observances et d'invocations. Il est venu apporter la vie et l'énergie, et aucune
formalité ne pouvait exploiter les ressources divines. La croix et le tombeau vide sont les turbines
jumelles de la plus grande centrale électrique du monde.
Aucune religion mondiale n'a une exhortation comme Matthieu 7: 7-11, ou une prière comme
Jean 17. Un mot grec y apparaît dix-neuf fois, hina, signifiant « afin que ».
Jésus a prié pour que les choses soient faites. Certaines personnes prient cinq fois par jour
sans rien demander. On dit bienheureux celui qui ne demande rien car il ne sera pas déçu ! Les
Tibétains répètent sans cesse : « Ô le joyau du bourgeon de lotus » ; Les gourous du yoga
murmurent un mantra en un seul mot; et le musulman meurt sans aucun appel sur ses lèvres
sauf: "Dieu est un, Allah est son nom et Muhammad est son prophète." Tous s'inclinent devant
la volonté impénétrable de n'importe quel destin qu'ils pensent exister. Allah, Bouddha et
Krishna ne ressemblent en rien au Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils n'apportent
aucun salut, aucun miracle, aucun pardon, aucune paix, aucun pouvoir et aucune aide.
Les prières de Jésus étaient des élans vers Dieu.

Jésus priait avec « de grands cris et des larmes » (Héb. 5ÿ:7) et transpirait « comme de
grosses gouttes de sang qui tombaient à terre » (Luc 22ÿ:44).
Lui et les apôtres nous ont enseigné que nous devons nous attendre à ce que la prière soit
exaucée. Nous ne devons pas nous excuser ou être vagues – « sans aucun doute », comme
le dit Jacques (Jacques 1ÿ: 6). La prière n'est pas une collection pieuse de bons souhaits,
d'allusions nerveuses ou d'espoirs. C'est « la prière efficace et fervente d'un homme juste
» (Jacques 5:16) qui voit les choses se produire. Jésus au tombeau de Lazare a montré des
signes d'énormes troubles intérieurs: "Il gémit dans l'esprit et fut troublé" et "Jésus pleura"
(Jean 11:33, 35).
Les mots bibliques décrivant la prière ont leurs racines dans les cris. La prière est un cri.
Quand Hannah a prié, ne bougeant que ses lèvres, Eli a pensé qu'elle était ivre (1 Sam.
1:13–14). À l'époque de la Bible, les gens n'avaient pas de «ÿtemps de silenceÿ» - ils
«ÿinvoquaient Dieuÿ» et «ÿL'imploraientÿ», y mettant tout. Esdras, par exemple, a dit : « Je
suis tombé à genoux et j'ai étendu mes mains vers l' Éternel , mon Dieu. Esdras « confessait,
pleurait et se prosternait devant la maison de Dieu » (Esdras 9ÿ:5 ; 10ÿ:1). Daniel a prié assez
fort pour être entendu à l'extérieur de sa maison par ses ennemis (Dan. 6:10-11). Il ne
marmonna pas.
Ce n'est pas le bruit, mais la passion et la compassion qui incitent à la prière. Si nous
détestons que les gens soient malades ou que nous ayons une répulsion pour la présence
d'esprits immondes – l'œuvre de l'ennemi – nous est-il possible de roucouler comme une
colombe ? L'indignation juste a une certaine justification pour la véhémence contre les œuvres de l'enfer.
Brailler à travers un microphone puissant n'effrayera même pas le démon le plus nerveux.
Le jeûne non plus, à moins que notre faim de Dieu ne devienne plus grande que notre faim de
nourriture. Le diable n'aime pas le fait que nous soyons tellement en colère contre lui que nous
repoussons tout, même les repas. C'est la véritable base du jeûne, se lancer dans l'intercession,
une articulation du désir inspiré par Dieu. Sinon, ce n'est qu'une grève de la faim. Je n'ai jamais
su que je serais
capable de jeûner longtemps, mais ensuite j'ai eu un tel désir, donné par Dieu, de le faire que
quarante jours se sont écoulés. Je suis sûr que le poids que mon corps a perdu, mon esprit a
gagné : Dieu était en action dans mon ministère.
Le jeûne peut être plus que le jeûne alimentaire. Esaïe et Jérémie disent que le jeûne que
Dieu veut est le jeûne du péché. Si les chrétiens, pleurant devant Dieu, renonçaient à leurs
habitudes d'auto-indulgence et décidaient de laisser tranquilles leur cupidité, leur jalousie, leurs
commérages, leur orgueil ou leur impureté même pendant une semaine, cela serait bien plus
efficace que de manquer le dîner tous les soirs.
La prière, avec ou sans jeûne, doit être "fervente", ne pas venir à Dieu avec désinvolture,
"pousser la porte avec une épaule négligente", comme quelqu'un l'a dit, et avec la main dans la
poche et un familier, "Bonjour Dieu!" Lorsque l'église primitive se rassemblait, elle « élevait sa
voix vers Dieu d'un commun accord » dans la prière. Après avoir prié, « le lieu où ils étaient
assemblés fut ébranlé ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annoncèrent la parole de
Dieu avec assurance » (Actes 4ÿ:24-31). C'est prier ! Et prêcher !
C'est aussi le pouvoir de prière derrière nos croisades CfaN - vocales, bruyantes peut-être,
mais exagérées pour Dieu. Les gens se plaignent des « charismatiques bruyants ».
Ils disent que Dieu n'est pas sourd (il n'est pas nerveux non plus !) et que Jésus guérit les
malades en silence. C'est vrai, peut-être, mais Jésus a aussi crié " d'une voix forte ". Dieu s'attend
à ce que nous en fassions une entreprise solide lorsque nous venons à Lui.
Mais moi, quand ils étaient malades, j'étais vêtu d'un sac; Je me suis humilié avec le
jeûne; et ma prière reviendrait à mon propre cœur. Je faisais les cent pas comme s'il était
mon ami ou mon frère ; Je me suis incliné lourdement, comme celui qui pleure sa mère.
—PSAUME 35:13–14
Les questions sur lesquelles les Écritures nous proposent de prier ne sont pas des commodités
occasionnelles comme ce qu'il faut manger, boire ou porter. Jésus a prié : « Père saint, garde
par ton nom ceux que tu m'as donnés » (Jean 17ÿ:11). Paul nous exhorte également de la même
manière dans Romains 15ÿ:30-33. Nous devons prier et attendre le pardon pour nous-mêmes
(Matt. 6:12), pour le pardon et la délivrance des autres, pécheurs et sauvés (1 Jean 5:16 ;
Jacques 5:15), pour que des ouvriers soient envoyés dans la moisson (Matthieu 9:38), pour les
dons de l'Esprit (1 Cor. 14:1), et pour que le nom de Dieu soit honoré. Nous devons aussi prier
pour que sa volonté soit faite et que son royaume vienne, pour nous-mêmes dans les épreuves,
pour que les gens soient guéris, pour ceux qui portent des fardeaux, pour les rois et les dirigeants,
pour l'unité du peuple de Dieu et pour les nombreux autres préoccupations du royaume de Dieu
montrées dans les Écritures.
Ce sont des besoins, pas des préférences, centrés principalement sur les besoins des autres
et le salut des âmes. Jésus a prié en disant : « Je ne prie pas seulement pour eux, mais aussi
pour ceux qui croiront en moi par leur parole » (Jean 1ÿ:ÿ20). Quoi
Jésus a dit ici est développé plus tard par Paul dans 1 Timothée 2ÿ:1-4ÿ:
C'est pourquoi, j'exhorte tout d'abord à ce que des supplications, des prières, des intercessions et des
actions de grâces soient faites pour tous les hommes, pour les rois et tous ceux qui sont en autorité….
Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient
sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.
Si nous prions cela, c'est évidemment la volonté de Dieu de sauver les gens, et nous devons prier
pour que la volonté de Dieu soit faite. Cela comprend tout ce qui sert à sauver les gens - tout le travail
d'évangélisation et pour que les convertis soient tenus à l'écart du « malin », comme Jésus priait.
Remarquez la formidable montée de sentiments dans le cœur de Paul :
Maintenant, je vous en prie, frères, par le Seigneur Jésus-Christ et par l'amour du

Esprit, que tu luttes avec moi dans des prières à Dieu pour moi afin que je sois délivré
de ces … qui ne croient pas.
—ROMAINS 15:30–31
Priant toujours avec toute prière et supplication dans l'Esprit, veillant à cette fin avec
toute persévérance et supplication pour tous les saints - et pour moi, afin que la parole
me soit donnée, afin que j'ouvre hardiment ma bouche pour faire connaître le mystère de
l'évangile.
—ÉPHÉSIENS 6:18–19
Jésus a prié en termes d'assurance complète de Dieu et a utilisé à plusieurs reprises le mot savoir.
Il a dit: «Je leur ai donné ta parole» (Jean 17:14), et cette parole souligne que Dieu entend toujours la
prière lorsque nous prions selon sa volonté. Prier selon sa volonté signifie prier en accord avec la Parole
de Dieu.
Prier n'est pas futile quand on le connaît. La Bible martèle ce fait, coup après coup. Ce qui suit est
une liste continue d'assurances du seul Nouveau Testament :
1. "Votre Père sait ce dont vous avez besoin avant que vous le lui demandiez" (Matthieu 6:8, niv).
2. « Demandez et il vous sera accordé…. Quiconque demande reçoit…. Combien plus votre Père
qui est aux cieux fera-t-il de bons cadeaux à ceux qui le lui demanderont ! (Matthieu 7:7-11, niv).
3. "Encore une fois, je vous dis que si deux d'entre vous sur la terre sont d'accord sur quelque
chose que vous demandez, cela vous sera fait par mon Père qui est aux cieux" (Matthieu 18:19, niv).
4. "Si vous croyez, vous recevrez tout ce que vous demanderez dans la prière" (Matthieu 21:22,
niv).
5. « Et je ferai tout ce que vous demanderez en mon nom, afin que le Fils
gloire au Père » (Jean 14:13, niv).
6. "Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que
vous voudrez, et cela vous sera accordé" (Jean 15:7, niv).
7. "Je vous dis la vérité, mon Père vous donnera tout ce que vous demanderez en mon
nom" (Jean 16:23, niv).
8. "Si l'un de vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne généreusement
à tous sans trouver de faute, et elle lui sera donnée" (Jacques 1:5, niv).
9. « Si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons confiance devant Dieu et nous
recevons de lui tout ce que nous demandons, parce que nous obéissons à ses
commandements et faisons ce qui lui plaît » (1 Jean 3ÿ:21-22, niv).
10. « C'est la confiance que nous avons en nous approchant de Dieu : que si nous
demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu'il nous
entend – quoi que nous demandions – nous savons que nous avons ce que nous lui avons
demandé » (1 Jean 5ÿ:14-15).
Jésus a dit : « Sanctifie-les par ta vérité. Ta parole est la vérité » (Jean 17ÿ:17).
Certains supposent qu'une prière efficace attend notre sanctification chrétienne. Cela peut être
laissé au Seigneur qui est notre sanctificateur. C'est la chose la plus facile au monde de découvrir
comment sont les humains et « pourquoi le réveil tarde ». Nous sommes pourtant des fils, quels
que soient nos défauts. Dieu nous entend parce que nous sommes fils. Il ne cherche pas ce que
nous avons fait, mais ce que nous sommes : en lui, sanctifiés à ses yeux et entendus.
Jésus a prié : « Père saint, garde [les] par ton nom » (Jean 17ÿ:11).
C'est là que se trouve l'aube d'une nouvelle ère. Christ nous a appris à prier « en son nom ». Il
a également prié « afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi ; qu'eux
aussi soient un en nous, afin que le monde croie que tu m'as envoyé"
(Jean 17:21). Avant que Son nom ne soit donné, les gens se présentaient à Dieu comme eux-
mêmes, comme nous le voyons dans les Psaumes.
En lisant les prières de grands personnages comme Esdras et Daniel, Elie et Moïse, les
références qu'ils ont présentées étaient complètement différentes. Ils sont venus comme eux-
mêmes. Cependant, nous venons en Christ. Christ est venu au Père en son propre nom, et nous
nous tenons avec lui en son nom, sans revendiquer les droits de la loi, notre race ou notre bonté.
Le psalmiste est venu devant Dieu avec ce genre d'appel :
Je ne me suis pas assis avec des mortels idolâtres, et je n'entrerai pas avec des hypocrites…. je me
laverai les mains dans l'innocence; ainsi j'irai autour de ton autel, ô Éternel.
—PSAUME 26:4-6
Pour être entendus, ces hommes « ont fait valoir leurs fortes raisons », qu'ils appartenaient au
peuple de l'alliance de Dieu, ils ont cité ses miracles passés ou l'ont mis au défi de maintenir son
honneur, tous des arguments légitimes même maintenant. Cependant, l'approche chrétienne est
« une voie nouvelle et vivante » en Christ, au nom de Jésus.
Celui en qui nous nous tenons est irréprochable. « Moi en eux, et toi en moi ; afin qu'ils soient
rendus parfaits en un seul » (Jean 17:23).
En Christ, les personnes les moins distinguées portent le statut de royaume, mais pas pour
l'indulgence des fantaisies personnelles. Lorsque Jésus a parlé de nourriture, de boisson et de
vêtements, il a sous-entendu que Dieu n'avait pas besoin qu'on lui rappelle ces choses. Nos
objectifs devraient se concentrer sur « le royaume de Dieu » (Matthieu 6ÿ:26-34). La prière du
Seigneur contient diverses requêtes, mais elles sont toutes des facettes de la requête centrale et
cléÿ: "Que ton règne vienne".
Il serait tout à fait impossible pour la Bible d'énumérer toutes les demandes permises, mais
elles se concentrent toutes sur le même mot : « Que ton règne vienne », l'œuvre du salut.
Regardez ce que dit l'Ecriture au sujet des "gémissements" dans Romains 8:26 : "Nous ne savons
pas pourquoi nous devrions prier comme nous le devrions, mais l'Esprit lui-même intercède pour
nous avec des gémissements qui ne peuvent être prononcés." Le même gémissement est
mentionné précédemment dans les versets 22 et 23, lorsque la rédemption du monde entier est
en vue, et "nous-mêmes gémissons en nous-mêmes, attendant avec impatience… la rédemption".
Cette rédemption implique la création elle-même.
Le fardeau d'un monde perdu dans la méchanceté repose lourdement sur le cœur de Dieu.
Christ gémit, la création gémit, les pécheurs gémissent, les croyants gémissent et l'Esprit gémit au
nom de tous. Alors Ses gémissements sont des prières, traduites en éloquence par Dieu pour
l'espérance de l'humanité. C'est lorsque nous intercédons auprès des désirs du monde perdu que
l'Esprit « nous aide dans notre faiblesse », et nos « gémissements » deviennent des leviers pour
déplacer des montagnes.
Dans Jean 11ÿ:33-43, nous lisons que Lazare est mort. Quand Jésus vint, « il gémit en esprit
et fut troublé » (expression très forte), et « Jésus pleura » (v. 35). Ensuite, dans les versets 41-42,
Jésus a prié : « Père, je te remercie de m'avoir entendu. Et je sais que tu m'entends toujours.
Remarquez que Jésus n'avait dit aucune prière du tout; Il n'avait fait que gémir et pleurer. Jésus
ne gémissait pas seulement à cause de Lazare, mais pour le monde entier et les chagrins et la
peur de la mort qui hantaient la race humaine. Il a porté ce chagrin dans son âme au Calvaire afin
qu'il « puisse goûter la mort pour tous ». Jésus l'intercesseur y a mis sa vie même.
Jésus a dit : « Afin que le monde sache que tu m'as envoyé » (Jean 17ÿ:23).
Cette prière est en harmonie avec son commandement pour nous de «ÿfaire de toutes
les nations des disciplesÿ». Tout chrétien qui perd cette perspective est myope. Nous
lisons qu'au commencement, « La terre était sans forme et vide ; et les ténèbres couvraient
l'abîme. Et l'Esprit de Dieu planait sur la face des eaux » (Gen. 1:2). Aujourd'hui, l'Esprit de
Dieu couve les ténèbres spirituelles de notre monde pécheur. Il « gémit »—mais maintenant
Il a des alliés. Il exprime son inquiétude à travers les enfants nouveau-nés de Dieu. Il
intercède et place ce ministère sur nous, le même ministère que le Fils de Dieu dans la
gloire qui intercède aussi.
Dans notre ministère (CfaN), nous prenons l'intercession au sérieux et l'associons à la
prédication ointe de l'Évangile de Jésus-Christ. Nos intercesseurs sont les détonateurs qui
font tomber les murs de la forteresse de Satan. Les résultats de nos campagnes
d'évangélisation en Afrique sont impressionnants. Au cours de la dernière année de l'ancien
millénaire, l'ampleur de nos campagnes a explosé dans une nouvelle dimension. Pendant
des années en Afrique, on avait vu en moyenne 50 000 à 150 000 personnes répondre à
l'appel du salut à chaque croisade. Au cours de la saison de campagne 2001-2002, nous
avons prêché face à face à plus de 12 millions de personnes, dont plus de 9 millions ont
répondu à Christ, ont rempli une carte de décision et ont reçu notre documentation de
suiviÿ! Des signes et des prodiges suivent également la prédication de l'Evangile. La
combinaison de ce genre d'intercession et d'évangélisation puissante laisse le diable
impuissant et provoque le réveil qui conquiert le monde.
CHAPITRE 21
AVIS DE RECHERCHE — SAINT-ESPRIT

PRÉDICATION
LE JOUR de la Pentecôte, Dieu a parlé à travers des voix humaines – Il s'est investi
dans leurs paroles. "L'Esprit leur a donné de s'exprimer" (Actes 2:4).
C'était plus que de l'inspiration. Les sportifs, les artistes et les musiciens connaissent
l'inspiration, et les anciens disaient qu'ils étaient « enthousiasmés » ou possédés d'un génie
— des génies. Mais Actes 2 dit que les premiers croyants n'étaient ni possédés ni même
enthousiasmés, mais remplis du Saint-Esprit. Les chrétiens ne sont pas seulement des
"enthousiastes", mais des gens que Dieu a créés pour son propre dessein. Nous lisons des
prophètes hébreux où des hommes parlaient alors qu'ils étaient poussés par le Saint-Esprit.
Sauf que c'est Dieu, ce serait affreux, étrange. Mais nous avons été créés pour être les
orateurs de Dieu—parler par Dieu. Esaïe le savait, Jérémie le savait, et Ezéchiel le savait, et
ils étaient connus à cause de cela. C'étaient des hommes rares, des prophètes, mais cette
étonnante possibilité s'est généralisée avec la foi chrétienne.
La promesse de l'Écriture était que l'Esprit des prophètes serait répandu sur toute chair, une
promesse d'abord accomplie et consignée dans Actes 2. Ce jour-là, Dieu commença à
s'exprimer. La prédication devient puissance (1 Cor. 1:18). Paul a témoigné que lorsqu'il
prêchait " dans la faiblesse , la crainte et beaucoup de tremblement ", c'était aussi " dans une
démonstration d'Esprit et de puissance ". Jésus a dit à ses disciples que lorsqu'ils seraient
persécutés devant les juges, des mots seraient mis dans leur bouche.
Dieu donnera de l'ampleur aux paroles prononcées pour lui. Paul a dit : « Nous prêchons,
avertissant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, que nous présentons
tout homme parfait en Jésus-Christ. C'est aussi à cette fin que je travaille, luttant selon son
oeuvre qui agit puissamment en moi » (Col. 1ÿ: 28-29). Il a également demandé qu'ils prient
pour lui afin que Dieu ouvre une porte « pour parler » (Col. 4:3). Dans 1 Thessaloniciens
1ÿ:ÿ5, il déclare : « Notre Évangile ne vous est pas venu en paroles seulement, mais aussi
avec puissance, et par le Saint-Esprit et avec beaucoup d'assurance. Hébreux 2:4 fait
référence à ceux qui ont entendu le rapport de Christ, "Dieu leur rendant aussi témoignage,
à la fois par des signes et des prodiges, et par divers miracles, et les dons du Saint-Esprit"
(KJV).
UN APPEL PAR L'ÉVANGÉLISTE

REINHARD BONNKÉ
Le ministère de puissance n'est pas simplement une sensation. Dieu n'est pas un sensationnaliste ou un
dramaturge. L'Esprit investit la prédication pour sauver les âmes du diable. Qu'est-ce que quelqu'un
pourrait faire de plus grand pour un autre ?
La prédication du Saint-Esprit peut entraîner un homme dans une éloquence bruyante et bruyante ou
faire une impression discrète mais forte sur les gens. Quel que soit le style de prédication, il est reconnu
par ce qu'il fait : il apporte le salut aux auditeurs. La prédication du Saint-Esprit est une prédication qui
sauve, et il n'y en a pas d'autre qui accomplisse le travail.
Les pécheurs ne sont « nés de nouveau » que par la Parole de Dieu qui vit et demeure pour toujours.
Cette vie est vécue par ceux qui apportent la Parole de Dieu. La prédication puissante est la vie. Comme
l'a dit Jérémie : « Sa parole était dans mon cœur comme un feu ardent » (Jérémie 20ÿ:9).
Voici six faits sur la prédication puissante qui est le genre de prédication dans laquelle la main de Dieu
est posée sur nous dans le but puissant d'apporter une nouvelle vie.
1. Dieu s'exprime à travers des lèvres humaines.

Qui est l'Esprit ? C'est important et passionnant. L'Esprit a trois sphères d'opération terrestres spéciales.
Il est la puissance de Dieu sur terre, Il ne répond également qu'à la Parole parlée, et Sa grande
préoccupation est l'humanité. Il est Celui qui s'associe si étroitement avec nous—Il nous baptise.
Il n'opère qu'à travers la Parole. Tant que la Parole n'est pas prononcée, Il ne fait rien. Nous le voyons
d'abord à la Création où, comme un vent, Il a plané sur la face du chaos. Pour combien de temps? Pendant
peut-être des milliers d'années jusqu'à ce que Dieu dise : « Que la lumière soit », puis Il a apporté la
lumière.
C'est pourquoi nous devons avoir le Saint-Esprit qui prêche - Il bénit la Parole.
Personne d'autre ne le peut. Par Lui, la Parole de Dieu devient une puissance qui donne la vie et qui
change la vie.
Nous ne pouvons pas prêcher avec la puissance du Saint-Esprit à moins de prêcher la Parole. Il est
attaché à la Parole. Il n'est pas seulement une douce influence ou la douce ambiance d'un bâtiment
d'église, mais Il est le lien vivant entre Dieu et la Parole. C'est Son association éternelle. Quand nous
prêchons la Parole, l'Esprit est en elle, dans l'Evangile. Par cet évangile, nous disons : « Que la lumière
soit », et la lumière se lève comme l'aube sur les gens qui nous entendent. L'Esprit agit lorsque la Parole
est prononcée.
La prédication du Saint-Esprit n'est pas seulement passionnée, mais créative. L'Esprit était l'opérateur
lorsque Dieu a parlé au début, et Son œuvre sur terre lorsque la Parole est prononcée a toujours été
créative. Les hommes prennent vie grâce à la Parole d'Esprit; ils sont nés de nouveau par Son œuvre
créatrice. Aucune prédication de notre part,
cependant brillante, apporte des miracles, mais à l'Esprit appartient la Parole et la Parole appartient à l'Esprit,
chargée de toutes les énergies vues depuis le jour de la Création. Le but divin dans la prédication du Saint-
Esprit n'est rien de moins que le miraculeux.
2. La prédication du Saint-Esprit est pour le jour de grâce de Dieu quand Il appelle un peuple pour Lui-
même.
Ce n'était pas toujours Son intention. Jusqu'à ce que l'Esprit vienne, la prédication n'amenait personne à la
repentance. Dieu a parlé par les prophètes en disant: «Engraisse le cœur de ce peuple, et rends ses oreilles
lourdes, et ferme ses yeux; de peur qu'ils ne voient de leurs yeux, n'entendent de leurs oreilles, ne comprennent
de leur cœur, ne se convertissent et ne soient guéris » (Ésaïe 6:10, KJV). L'éloquence d'Isaïe et les larmes de
Jérémie n'ont touché personne. Mais le jour du salut devait venir. Jésus a donné les clés du royaume à un
prédicateur, l'apôtre Pierre, qui par l'Evangile a vu les foules affluer. Ses paroles ont commencé l'ère du salut,
amenant les premiers convertis - trois mille d'entre eux. Bientôt, la prédication du Saint-Esprit remplit Jérusalem
de nouveaux chrétiens.
Ce changement était un grand acte de Dieu que nous ne pouvons pas ignorer. "Maintenant est le jour du
salut" (2 Cor. 6:2). Ce n'est qu'à partir de l'Evangile que Dieu a pu commencer Sa grande œuvre. Nous devons
le proclamer. « Comment entendront-ils sans prédicateur ?
(Rom. 10:14). La Bonne Nouvelle n'est pas du tout une nouvelle à moins que les gens ne l'entendent. L'Evangile
n'est pas seulement un thème de sermon, mais une déclaration du Saint-Esprit par un prédicateur. Nous vivons
à l'ère de l'action salvatrice de Dieu, non pas un simple changement social, mais une révolution spirituelle, un
bouleversement divin, faisant partie de tout son conseil et de son dessein suprême.
"Il a plu à Dieu, par la folie de la prédication, de sauver ceux qui croient" (1 Cor. 1:21, KJV). Il prévoyait de
partager sa joie ; c'est pourquoi ses enfants sont devenus les canaux et les moyens de ses opérations
salvatrices. Paul a pu dire aux Éphésiens : « Je n'ai pas hésité à vous annoncer tout le dessein de Dieu »
(Actes 20:27, ns). Sans l'Esprit, la prédication ne produit pas de miracles et de miracles de vie.
3. La prédication puissante a accompli les paroles les plus étranges du Christ.

« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi, les œuvres que je fais, il les fera aussi ; et de plus
grandes œuvres que celles-ci, il fera; car je vais au Père » (Jean 14:12, nas).
C'est une remarque déroutante. Pouvons-nous concevoir des œuvres plus grandes que le ministère
miraculeux de Jésus ? Dieu dans la chair – des hommes prometteurs surpasseraient Son œuvre ? Cette
déclaration stupéfie beaucoup de gens. Quelles œuvres plus grandes que celles de Jésus ont jamais été faites
ou pourraient être faites ? Il a ressuscité les morts, marché sur l'eau et nourri un
multitude avec le déjeuner d'un garçon. Aucun apôtre ou disciple n'a jamais vu de telles choses.
Quoi de plus grand ?
La Parole de Dieu parle d'une chose plus grande que tous les miracles, plus grande que de
fendre la mer Rouge : le salut ! Le Seigneur est le Sauveur et le salut est son œuvre première.
Jésus est notre Seigneur et Sauveur. Le plus grand travail serait de sauver des âmes. Mais jusqu'à
ce qu'Il meure d'une mort expiatoire, il n'y avait pas d'Evangile (1 Pierre 1:10). Sa merveilleuse
prédication, son enseignement et sa guérison attendaient cette autre œuvre : son sacrifice pour le
péché sur la croix. Ses propres œuvres et son ministère ne pouvaient pas inclure le salut et le
pardon par Son sang, jusqu'à ce qu'il soit répandu.
Cela nous laisse dans une situation incroyable : être capable de faire le travail qu'Il ne pouvait
pas faire. Mais pouvons-nous travailler comme Jésus ? Pouvons-nous être comme lui ? Quand il
parlait, les gens ordinaires l'écoutaient avec joie. Pour reprendre Son œuvre, nous ne pouvons
pas être apprivoisés, sans inspiration. Jésus a dit : « Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie »
(Jean 6:63, ns). Nous ne pouvons pas prêcher tièdement sur le grand amour de Dieu. La
prédication de Christ a été faite comme toutes Ses œuvres—par la puissance de l'Esprit, la force
motrice et la passion de Dieu.
Cette vérité flamboie en nous. Pour reprendre correctement son œuvre – pour prêcher comme
il l'a fait avec le même souci intense pour le peuple – nous avons besoin de la même passion du
Saint-Esprit. Il s'est incarné par l'Esprit, et nous devons être remplis de l'Esprit si les gens veulent
entendre la voix de Jésus à travers nous aujourd'hui.
4. Dieu fait de nous ce qu'il veut que nous soyons pour son œuvre.
« Nous sommes son ouvrage, créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres » (Éph.
2:10). Jésus a dit : « Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes » (Matthieu 4ÿ:19).
Jésus fait les hommes. Les self-made men ne sont pas façonnés pour Lui. Il veut ceux qui sont
animés par l'Esprit. C'est la clé. Nous devons prêcher l'Evangile à toutes les créatures, mais Il n'a
pas voulu que nous le fassions sans le Saint-Esprit, ce qui serait inefficace.
Christ a refusé de laisser les disciples aller prêcher jusqu'à ce qu'ils soient remplis de l'Esprit.
Ils étaient prêts à partir, mais Jésus leur a dit d'attendre la promesse du Père — le Saint-Esprit —
de faire d'eux ses témoins (Actes 1ÿ:4). Il utilise des hommes qu'Il fabrique. Toute prédication doit
être une prédication du Saint-Esprit.
C'est un commandement d'être «remplis de l'Esprit» (Eph. 5:18). Notez que le verbe est à
l'impératif présent et indique une condition permanente. C'est aussi dans le passif parce qu'on ne
se remplit pas. La grammaire est merveilleuse - nous n'avons pas besoin de prendre des mesures
quotidiennes pour «faire le plein», comme certains le supposent. Rien dans ce texte ne suggère
une telle procédure. Dieu nous remplit et l'Esprit coule comme un fleuve. Jésus a promis que le
Consolateur demeurerait avec nous (Jean 14:16), et 1 Jean 2:20 parle d'une onction permanente.
Les apôtres sont allés avec l'Evangile au
nations, l'Esprit avec elles, équipées de cette puissance permanente de la prédication du Saint-Esprit.
5. L'Esprit de Dieu est venu dans le monde pour toujours, et les croyants ont été remplis de
l'Esprit.
Tout le monde à partir de ce moment est un canal potentiel de l'action de puissance de Dieu.
Jusqu'au jour de la Pentecôte, toute la puissante possibilité de l'Esprit répandu était inconnue. Alors
l'Esprit est descendu sur tous les croyants, sans qualification ni discrimination de race, d'âge ou de
sexe. Pierre a dit : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ
pour la rémission des péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour
vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin… » (Actes 2ÿ:38-39). Ce n'est pas
seulement une expérience amusante pour la satisfaction émotionnelle personnelle. Cela fait partie
de la volonté éternelle de Dieu. Il vaincra tout mal par l'homme – l'homme racheté et rempli de
l'Esprit. Prêcher l'Evangile est le catalyseur pour libérer la puissance de l'Esprit de Dieu.
6. La promesse par Jean-Baptiste était que Christ baptiserait dans le Saint-Esprit et le feu.
En fait, Jean n'a pas vu sa prophétie s'accomplir. Christ n'a baptisé personne dans le feu pendant
son temps sur terre. Mais après être allé vers le Père, Il a envoyé le feu. L'ascension du Christ a été
la grande réalisation de toute son œuvre, de toute son endurance et de toutes ses souffrances. Il ne
pouvait envoyer l'Esprit que lorsque Son œuvre ici était accomplie – c'était le prix de notre réception
de l'Esprit. Ce Christ de feu est le Christ de la Bible ; il n'y en a pas d'autre. Un Christ sans feu n'est
pas le Christ de la Bible. Si nous prêchons un Christ biblique, alors nous devrions l'illustrer nous-
mêmes en étant baptisés dans l'Esprit. Notre message est que Jésus baptise dans l'Esprit et que
l'homme devient le message.
EN REGARDANT CERTAINS
QUESTIONS PRATIQUES
Tout ce que dit un pasteur n'est pas nécessairement enflammé par l'Esprit. Mais un pasteur doit être
un homme de l'Esprit. Les occasions diffèrent, mais il devrait y avoir un cœur brûlant pour les
moments où Dieu oint les lèvres, l'esprit et le cœur pour parler.
Cela semble être une question non résolue dans certains cercles, comment recevoir l'Esprit. En
fait, il y a eu de nombreuses suggestions populaires, y compris des idées bizarres pour toucher
l'Esprit de Dieu. Il y a des affirmations excentriques selon lesquelles trouver des secrets bibliques
cachés auparavant inaperçus, généralement mis dans un livre et lus avidement pour obtenir
Puissance. Je ne pense pas qu'il soit utile de s'en préoccuper ici, sauf pour remarquer que Dieu
est sûrement préoccupé par le salut du monde et non par les notions bizarres de tels individus.
Cependant, il y a des idées largement acceptées qui portent une véritable marque spirituelle.
L'idée la plus courante est peut-être que le pouvoir est produit par la prière. Eh bien, rien ne se
passe sans prière, une prière, c'est-à-dire. Mais cet enseignement suggère que la puissance de
Dieu vient de la puissance de nos propres prières – plus nous prions, plus nous avons de
puissance.
Il y a 212 allusions à la prière dans le Nouveau Testament, beaucoup nous montrant pourquoi
nous devrions prier. Mais aucune prière pour apporter la puissance n'est suggérée. Les apôtres,
les dirigeants et les disciples étaient des hommes du Saint-Esprit et avaient la démonstration de
l'Esprit, mais ils n'ont jamais indiqué qu'ils la maintenaient par leurs puissants efforts de prière.
Paul a-t-il déjà agonisé dans la prière pour Corinthe ou Philippe, ou n'importe où il a prêché ? Nous
pouvons supposer qu'ils ont prié avec une âme angoissée pour le pouvoir, mais nous ne pouvons
pas supposer que les apôtres ont fait ce qu'ils n'ont pas dit qu'ils avaient fait.
Les apôtres et les croyants avaient généralement eu une expérience de Pentecôte (Actes 2ÿ:
2-4), étant positivement baptisés dans l'Esprit. Ils n'ont plus jamais demandé le pouvoir. Le pouvoir
était résident. L'Esprit éternel en eux ne s'est ni évaporé ni diminué. Souvent, la puissance de Dieu
a été comparée à la puissance d'une batterie qui a besoin d'être rechargée. C'est une erreur. Dieu
immuable ne devrait jamais être comparé à ce qui est conçu par l'homme et changeant. La
promesse spéciale et le caractère de l'Esprit est qu'il demeure (1 Jean 2ÿ:20, 24 ; Jean 14ÿ:16).
Paul a souligné que toute la puissance de la vie de résurrection était pour eux dans leur ministère
—et dans le nôtre (Eph. 2:20).
Je me risque maintenant à considérer la prière en général. Pour notre évangélisation
internationale, nous sollicitons toutes les prières possibles et avons des milliers de partenaires de
prière. C'est pour le soutien spécifique d'un travail qui ne s'arrête jamais. Mais il y a l'Église
universelle, la prunelle de l'œil de Dieu, sa création, sa Jérusalem aux remparts inattaquables.
L'église elle-même n'est pas entretenue par nos prières mais par la présence indéfectible de Dieu.
Dieu n'est pas là parce que nous prions mais parce que c'est sa promesse infaillible de ne jamais
nous abandonner, l'expression du dessein immuable et inviolable du Tout-Puissant.
La foi chrétienne est-elle si fragile et vulnérable que nous avons besoin d'incessants
rassemblements de prière pour que tout continue ? Mais Dieu a promis d'être présent chaque fois
que nous nous rencontrons en son nom. Prier pour qu'Il fasse ce qu'Il a dit qu'Il ferait, c'est de
l'incrédulité. Pour aller de l'avant en accomplissant son œuvre, nous devons être pleins de
confiance, sûrs de sa présence et de sa puissance.
Mais beaucoup semblent penser que toute l'œuvre de Dieu dépend de la prière, la réponse à
tout. Ils prêchent la Parole mais prient pour qu'elle soit puissante. La Parole est puissance. Nous
sommes bien sûr exhortés à prier—dans des versets tels que Philippiens 4ÿ:ÿ6ÿ:
« Ne vous inquiétez de rien, mais en tout par la prière… que vos requêtes soient portées à la
connaissance de Dieu. C'est pour nous et pour notre propre développement spirituel. Notre tâche
suprême est la Parole, et l'Esprit s'est engagé à la bénir.
L'idée prévaut que plus notre prière est longue, plus notre bénédiction est grande. Jésus a
envoyé les disciples sur cette plus grande tâche de toutes, évangéliser le monde entier, et ils n'ont
pas prié en premier. Ils ont simplement prêché la Parole.
Son ordre était simplement d'attendre qu'ils soient remplis de l'Esprit. Puis, baptisés dans
l'Esprit, ils ont immédiatement réussi. Ils n'ont pas pratiqué d'interminables périodes d'intercession.
Ils n'ont pas chassé le diable d'une ville.
Paul a dit: "Ayant désarmé les principautés et les puissances, il en a donné un spectacle public,
triomphant d'eux" (Col. 2:15), et dit à ses convertis que toute la puissance, la puissance et la vie
de résurrection de Dieu sont à eux (Eph. 1:18–20). Il leur suffisait d'avoir les yeux ouverts pour le
voir.
C'est un "secret". Je veux en mentionner un autre : le jeûne, ou la prière et le jeûne. Les nations
païennes ont jeûné, mais quand Dieu a pris Israël comme Son peuple, Il n'a jamais suggéré de
jeûner. Les quatorze références de l'Ancien Testament aux jeûnes exprimaient l'anxiété des
dirigeants israéliens en crise. Avaient-ils peur que Dieu n'agisse pas pour eux à moins qu'ils ne
fassent pression sur lui émotionnellement ?
Il existe une rare référence dans le Nouveau Testament : les anciens d'Antioche ont libéré Paul
pour son voyage missionnaire alors qu'ils jeûnaient. Mais Paul lui-même n'a jamais mentionné le
jeûne, sauf lorsqu'il était à bord d'un navire avec des non-chrétiens qui jeûnaient.
Il leur a dit de manger pour leur force. Le jeûne est devenu une règle de l'église lorsque la pureté
de sa doctrine a été étouffée dans le rituel de l'église, à l'instar des esthétiques telles que Saint
Antoine.
Dans l'Ancien Testament, Dieu a parlé une fois de jeûner. Il cherchait à jeûner contre la
méchanceté, pas à manger. Jésus a fait un commentaire sur le jeûne. Il a été accusé de ne pas
suivre cette pratique, mais a répondu que tant que ses disciples étaient avec lui (comme nous le
sommes), le jeûne n'était pas approprié. Il a dit que les pharisiens devraient jeûner parce que
c'était la pratique de leur culte, mais pas le sien.
Cependant, il se peut que certains puissent mieux prier lorsqu'ils ne mangent pas. Aucune
Ecriture n'interdit la pratique. Souvent les gens, quand ils prient, préfèrent une certaine position.
Certains préfèrent s'agenouiller ; d'autres à se tenir debout, s'asseoir ou s'allonger. Certains
aiment crier, tandis que d'autres prient en silence. Dieu ne se soucie pas tellement de nos positions
ou de nos styles ou si nous jeûnons, tant que nous prions.
Certains croient que la prédication puissante du Saint-Esprit est la marque de la sainteté et de
la séparation du monde. La sainteté a deux objectifs. Premièrement, nous sommes saints pour
être saints parce que Dieu est saint. Il a sa propre récompense intégrée parce que sans la sainteté
personne ne verra Dieu (Héb. 12:14). Les cœurs purs sont bénis parce qu'ils verront Dieu
(Matthieu 5:8), et c'est la plus grande chose d'un chrétien.
espérer.
Le deuxième objectif de la sainteté est l'aptitude au service de Dieu, mais souvent considéré comme proche de la
perfection. La glorieuse vérité est que le sang de Jésus nous purifie totalement et nous rend aptes à servir Dieu
immédiatement.
Souvent, les enseignants sont clairement décourageants. Certains comparent la réception du Saint-Esprit à un signal
radio qui est perdu par une petite faute. Ou ils comparent le Saint-Esprit à une colombe effrayée qui s'envole facilement.
D'autres peuvent insinuer que nous pourrions avoir manqué les murmures de Jésus ou lâcher sa main. C'est une
conception du Saint-Esprit jamais décrite dans les Écritures.
Ces sortes de peurs et de doutes amènent de nombreux chrétiens dans l'esclavage. Notre foi doit reposer sur le
Seigneur, pas sur nous-mêmes, car il ne lâche jamais prise et n'abandonne jamais
nous.
L'accent est mis sur le fait de «ÿse mouvoir selon l'Espritÿ». Ce n'est pas une phrase scripturaire mais indique que
nous devons être attentifs à l'humeur changeante de l'Esprit, à ce qu'il dit et à sa préoccupation actuelle. Cela demande
une super-sensibilité de notre part. Cela suppose que l'Esprit de Dieu est l'Esprit du changement. Mais le grand attribut de
Dieu est son immuabilité. Son humeur ne varie pas. Il nous a révélé sa volonté et son commandement, et nous n'avons
pas besoin d'experts spirituels pour nous dire ce que c'est. Son but est notre directive, que le Saint-Esprit puisse convaincre
le monde de péché, de justice et de jugement. Il est avec nous dans ce seul but, non pour suivre une mode passagère du
ministère ou pour nous orienter vers un nouveau style d'adoration.
Un autre enseignant dira que l'appel chrétien est notre maximum pour son plus haut.
Rien de second choix ne fera l'affaire alors que nous vivons nos vies en prétendant lui appartenir. Notre but doit être de lui
plaire en toutes choses. La norme de l'homme spirituel est Jésus. Si nous sommes inférieurs aux normes, Dieu peut-il
nous emmener dans une grande entreprise spirituelle ?
La réponse est oui!
Ces enseignements créent l'image d'un christianisme dur, une foi qui, pour être efficace, impose de lourdes exigences,
une foi réservée aux géants spirituels. Mais Dieu est soucieux de sauver. Il est trop soucieux de nous en laisser trop, à
notre forme physique, à notre sainteté et à notre sacrifice. Il veut que nous soyons occupés maintenant, tout comme nous
le sommes. N'attendez pas la perfection pour aller évangéliser les perdus. Si nous oublions que c'est le jour du salut, alors
nous « recevons la grâce de Dieu en vain » (2 Cor. 6:1).
APPENDICE
CHRIST POUR TOUS

CAMPAGNES DES NATIONS
1975–2011
1975
Gaborone, Botswana
Soweto, Afrique du Sud
Le Cap, Afrique du Sud
1976
Port Elizabeth, Afrique du
Sud Windhoek, Namibie
Manzini, Swaziland
Mbabane, Swaziland
1977
Bushbuckridge, Afrique du Sud
Giyani, Afrique du Sud Sibasa,
Afrique du Sud Phalaborwa, Afrique du Sud
Tzaneen, Afrique du Sud Messina, Afrique du Sud
Louis Trichard, Afrique du Sud
1978
Seshego, Afrique du
Sud Potgietersrus, Afrique du
Sud Phalaborwa, Afrique du
Sud Njelele, Afrique du Sud
Green Valley, Afrique du Sud
Qwa-Qwa, Afrique du Sud
Bloemfontein, Afrique du Sud
1979
Pretoria, Afrique du
Sud Malamulele, Afrique du
Sud East London, Afrique du
Sud Mafikeng, Afrique du Sud
Flagstaff, Afrique du Sud
1980
Atteridgeville, Afrique du
Sud Tembisa, Afrique du
Sud Harare, Zimbabwe
Bulawayo, Zimbabwe
Mutare, Zimbabwe
1981
Welkom, Afrique du
Sud Soweto, Afrique
du Sud Lusaka,
Zambie Kitwe,
Zambie Ndola,
Zambie Kabwe,
Zambie Livingstone,
Zambie Birmingham, Angleterre
1982
Newcastle, Afrique du
Sud Pietermaritzburg, Afrique du
Sud Empangeni, Afrique du Sud
Big Bend, Swaziland Rustenburg,
Afrique du Sud Ga-Rankuwa,
Afrique du Sud Tlhabane, Afrique
du Sud Mabopane, Afrique du
Sud Nairobi, Kenya Ladysmith,
Afrique du Sud Cape Ville, Afrique
du Sud Hammanskraal, Afrique
du Sud
1983
Perth, Australie
Auckland, Nouvelle-Zélande
Port Elizabeth, Afrique du Sud
Dennilton, Afrique du Sud
Kwandabele, Afrique du Sud
Tafelkop, Afrique du Sud
Siyabuswa, Afrique du Sud
Helsinki, Finlande Gaborone,
Botswana Francistown,
Botswana Durban, Afrique du
Sud Kampala, Ouganda Kwa
Thema, Afrique du Sud
Érection d'essai / croisade
dans la première Grande Tente : Mamelodi, Afrique du Sud
1984
Soweto, Afrique du
Sud Inauguration de la Grande Tente : Cape Town,
Afrique du Sud Grande Tente détruite : Calcutta, Inde
Harare, Zimbabwe
1985
Ibadan, Nigéria
Lusaka, Zambie
Lubumbashi, RD Congo
Accra, Ghana Singapour
1986
Kumasi, Ghana
Sekondi Takoradi, Ghana
Harare, Zimbabweÿ: première conférence sur les incendies et nouvelle grande tente
Blantyre, Malawi
Lagos, Nigéria
1987
Tamale, Ghana
Onitsha, Nigéria
Douala, Cameroun
Mzuzu, Malawi
Singapour
La Nouvelle-Orléans, États-Unis
Francfort, Allemagne : Conférence Euro-Fire Ho, Ghana

Côte du Cap, Ghana
Dar-es-Salaam, Tanzanie
Tema, Ghana
1988
Manille, Philippines
Yaoundé, Cameroun
Aba, Nigéria
Nairobi, Kenya
Birmingham, Royaume-Uniÿ: Conférence Euro-Fire
Hambourg, Allemagne
Nakuru, Kenya
Port Harcourt, Nigéria
Kisumu, Kenya
Accra, Ghana
1989
Mombasa, Kenya
Kumba, Cameroun
Enugu, Nigéria
Kampala, Ouganda
Riga, URSS
Bukavu, Zaïre
Bujumbura, Burundi
Warri, Nigéria
Jos, Nigéria
Kuala Lumpur, Malaisie
Abidjan, Côte d'Ivoire
1990
Méru, Kenya
Makakos, Kenya
Bamenda, Cameroun
Ouagadougou, Burkina Faso
Ibadan, Nigéria
Goma, Zaïre
Kigali, Rwanda
Butembo, Zaïre
Lisbonne, Portugal : Conférence Euro-Fire
Jinja, Ouganda
Kaduna, Nigéria
Ilorin, Nigéria
Cotonou, Bénin
1991
Vallée de Mathare, Kenya
Lomé, Togo
Bouaké, Côte d'Ivoire
Bobo Dioulasso, Burkina Faso
Jakarta, Indonésie
Kinshasa, Zaïre
Kananga, Zaïre
Mbuji-Mayi, Zaïre
Kisangani, Zaïre
Kano, Nigéria
Freetown, Sierra Léone
1992
Mbeya, Tanzanie
Bangui, République
centrafricaine Libreville,
Gabon Port Gentil, Gabon
Eldoret, Kenya Luanda,
Angola Birmingham,
Royaume-Uni
Brazzaville, Congo
Kiev, Ukraine Pointe-
Noire, Congo Conakry,
Guinée Buenos Aires,
Argentine Douala, Cameroun
1993
Dar-es-Salaam, Tanzanie
Kumasi, Ghana Surabaya,
Indonésie Tanga, Tanzanie
Maputo, Mozambique
Beira, Mozambique
Odessa, Ukraine Bamako,
Mali Kingston, Jamaïque
Ouagadougou, Burk. Faso
1994
Kibera, Kenya
Madras, Inde
Royaume-Uni et Irlandeÿ: distribution de brochures du moins au plus
Senajuki, Finlande
Lubumbashi, Zaïre
Port d'Espagne, Trinité
Belo Horizonte, Brésil
Antananarivo, Madagascar
Tarmatave, Madagascar
N'Djaména, Tchad
Porto Alegre, Brésil
Sarh, Tchad
1995
Porto Novo, Bénin
Awasa, Ethiopie
Hyderâbâd, Inde
Addis-Abeba, Éthiopie
Likasi, Zaïre
Kolwezi, Zaïre
Europe germanophone : Du moins au plus distribution de brochures
Le Caire, Egypte
Dakar, Sénégal
Jakarta, Indonésie
Bamako, Mali
Bissau, Guinée-Bissau
1996
Kara, Togo
Mwanza, Tanzanie
Bangalore, Inde
Médan, Indonésie
Temirtaou, Kazakhstan
Karabolta, Kirghizistan
Arusha, Tanzanie
Mombasa, Kenya
Surre Kundra, Gambie
Maduraï, Inde
Hong Kong : Du moins au plus distribution de brochures
Parakou, Benin
1997
Yaoundé, Cameroun
Colombie, Sri Lanka
Thika, Kenya
Scandinavie : Du moins au plus distribution de brochures
Blantyre, Malawi
Lilongwe, Malawi
Ndola, Zambie
Dodoma, Tanzanie
Maroua, Cameroun
Puné, Inde
1998
Bata, Guinée équatoriale
New Delhi, Inde Tema,
Ghana Le Cap, Afrique
du Sud Dar-es-Salaam,
Tanzanie Antananarivo,
Madagascar Freetown,
Sierra Leone Cochin, Inde
Monrovia, Libéria
1999
Cotonou, Bénin
Sekondi Takoradi, Ghana
Cebu, Philippines
Manille, Philippines
Général Santos, Philippines
Böblingen, Allemagne : Fire Conference Kigali, Rwanda
Nakuru, Kenya
Moshi, Tanzanie
Sicile, Italie
Benin City, Nigéria
Visakapatnum, Inde
2000
Calabar, Nigéria
Aba, Nigéria
Shillong, Inde
Khartoum, Soudan
Jimma, Éthiopie
Nazareth, Ethiopie
Moscou, Russie
Lagos, Nigéria
Enugu, Nigéria
Ontario, Canada
Birmingham, Royaume-Uni
2001
Uyo, Nigéria
Onitsha, Nigéria
Owerri, Nigéria
Kinshasa, Rép. du Congo
Ibadan, Nigéria Oshogbo,
Nigéria Belfast, Irlande
Munich, Allemagne
2002
Abeokuta, Nigéria
Akure, Nigéria
Indemne, Nigéria
Kisumu, Kenya
Ogbomosho, Nigéria
Ile-Ife, Nigéria
Singapour, Indonésie
2003
Ado Ekiti, Nigéria
Ville d'Ondo, Nigéria
Makurdi, Nigéria
Ça, le Nigéria
Oyo, Nigéria
Okene, Nigéria
Heure d'Ikare, Nigéria
Berlin, Allemagne
Viti Levu, Figue
Ikirun, Nigéria
Warri, Nigéria
2004
Port Harcourt, Nigéria
Fuck Ode, Nigéria
Shaki, Nigéria
Orlu, Nigéria
Ilorin, Nigéria
Umuahia, Nigéria
Benin City, Nigéria
Calabar, Nigéria
2005
Jos, Nigéria
Arau, Suisse
Jalingo, Nigéria
Ayangba, Nigéria
Gboko, Nigéria
Port Moresby, Papouasie-Nouvelle-Guinée
Uromi, Nigéria
Ogoja, Nigéria
Abuja, Nigéria
Djouba, Soudan
Wukari, Nigéria
Timisoara, Roumanie
Lagos, Nigéria
Ikom, Nigéria
Ado Ekiti, Nigéria
Oshogbo, Nigéria
Aba, Nigéria
Kabba, Nigéria
Agbor, Nigéria
Abakaliki, Nigéria
2008
Yola, Nigéria
Awka, Nigéria
Cochin, Inde
Kafanchan, Nigéria
Nsukka, Nigéria
Ikot Ekpene, Nigéria
Okitipupa, Nigéria
2009
Par/Ozoro, Nigéria
Mubi, Nigéria
Bali, Nigéria
Otukpo, Nigéria
Afikpo, Nigéria
Ibadan, Nigéria
Sapele, Nigéria
2010
Ugep, Nigéria
Numan, Nigéria
Takum, Nigéria
Karu, Nigéria
Akure, Nigéria
Ogbomosho, Nigéria
Asaba, Nigéria
2011
Lojoja, Nigéria
Lomé, Togo

Evangélisation Par Le Feu - Reinhard Bonnke

Transféré par

Informations du document

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Evangélisation Par Le Feu - Reinhard Bonnke

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Machine Translated by Google

Machine Translated by Google

ÉVANGÉLISATION PAR LE FEU par Reinhard Bonnke

Conception de la couverture par Nathan Morgan

Copyright © 2011 par Reinhard Bonnke

Visitez le site Web de l'auteur à www.cfan.org.

Données de catalogage avant publication de la Bibliothèque du Congrèsÿ:

ISBN 978-1-61638-371-8 (document commercial) - ISBN 978-1-61638-566-8 (e-book) 1.

Je dédie ce livre à tous les compagnons de

PREMIÈRE PARTIE : LE BESOIN 1

Quand l'incendie criminel n'est pas un crime !

DEUXIÈME PARTIEÿ: L' ÉVANGILE INCENDIAIRE

TROISIÈME PARTIEÿ: ENTRAÎNEMENT PERSONNEL

9 La leçon de natation d'Ezéchiel

QUATRIÈME PARTIE : LE SUCCÈS

CINQUIEME PARTIE : EN PRATIQUE

Annexe : Campagnes du Christ pour toutes les nations : 1975-2011

À un moment donné, notre ministère a simplement navigué de prophétie en prophétie.

des siècles d'évangélisation mondiale et de réveil, la consommation des labeurs et des

qui est prêt à suivre son plan.

QUELLE EST LA TAILLE DE L'ENFERÿ?

désobéissance et retour à la tâche fondamentale : l'évangélisation. Chaque activité de l'église devrait

Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu.

LE SIGNE DU FILS DE L'HOMME

Le Dieu qui répond par le feu, c'est Dieu.

MUNITIONS RÉELLES ET "STEAM

Et malheur à ceux à qui nous ne le prêchons pas !

• Chez ceux qui témoignent et travaillent

• Chez ceux qui prêchent

• Dans le pouvoir de prêcher—« Des langues de feu » (Actes 2:3).

Tout sacrifice doit être consumé par le feu.

jusqu'à ce que le sang jaillisse sur eux.

La vérité doit être baptisée par le feu.

LE FEU DE DIEU EN JESUS

UN MUSÉE DE PERSONNAGES EN MARBRE

Je vous dis que si ceux-ci se taisaient, les pierres crieraient aussitôt.

COMBIEN DE TEMPS PEUT

LOGIQUE DE DERNIÈRE HEURE

Jésus a dit aux disciples sur la route d'Emmaüs :

Le Christ n'aurait-il pas dû souffrir ces choses et entrer dans sa gloire ?

• C'est la dernière heure d'opportunité dans de nombreux endroits.

• C'est la dernière heure de possibilité d'obéir au commandement du Seigneur lorsqu'il a dit : «

• C'est la dernière heure avant le retour de Jésus.

OINT POUR LA DERNIÈRE HEURE

Dieu a Sa réponse, cependant—l'onction pour un dernier jour anti-oint.

LES PROPHÉTIES BIBLIQUES SONT

C'est le moment de la maturation pour la récolte finale. Le blé et l'ivraie remplissent le

Cette confrontation est entièrement décrite dans Apocalypse 12ÿ:ÿ9-10ÿ:

L'anti-onction est un étrange feu de destruction et de mort. Mais la flamme

de la présence du Seigneur le dévorera, tout comme il a dévoré le feu profane de Nadab

DAN ET SES BOUTIQUES DE NAVIRE

DEBORAH (JUGE D' ISRAËL)

décédé. Il a perdu la vie en la sauvant.

couronne pour toujours.

la technologie, la médecine, la politique et l'éducation. Cyniquement, ils se tournent vers les

L'EVANGILE EST LE SEUL

POURQUOI L'HUMANITÉ SOUFFRE

La merveille suprême de l'Evangile est sa réalisation actuelle de la vie - la vie de

LA GRANDE COMMISSION DU CHRIST n'est pas un bout de papier soufflé à nos

Si quelqu'un se demande si la Grande Commission est pertinente aujourd'hui, autant

parole la plus actuelle du Seigneur lorsqu'il a dit :

UN AVEC LES APÔTRES

LA PROPHÉTIE DE DAVID LIVINGSTONE

UNE RENCONTRE REMARQUABLE