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PDF of Breve Histoire Des Epidemies Au Quebec Du Cholera A La Covid 19 French Edition Goulet Full Chapter Ebook
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Note
2. Inoculation antivariolique : introduction volontaire des germes tirés des pustules de
varioleux par une injection sous la peau avec une lancette dans le but de transmettre la
variole. On communiquait ainsi une variole non atténuée avec le risque que la personne
développe la maladie, mais avec l’avantage, pour ceux qui ne développaient pas une forme
grave de la variole, d’être immunisés. À ne pas confondre avec la vaccination antivariolique.
Chapitre 1
Les causes des épidémies au XIXe siècle : un siècle
d’incertitudes
Notes
3. Miasme : émanation de matières en décomposition dégageant une odeur désagréable
censée être responsable des maladies infectieuses et surtout des épidémies.
4. Bacille : bactérie pathogène en forme de bâtonnet ou de virgule : bacille de la
tuberculose, bacille botulique…
Chapitre 2
Les grandes épidémies au XIXe siècle
Cette peinture de Joseph Légaré illustre l’émoi causé par une épidémie de choléra,
probablement celle de 1832. On y aperçoit des personnes affaissées sous l’effet de
la maladie, un malade probablement décédé qui est porté vers une charrette ainsi
que des personnes à l’entrée de l’église. Le ciel sombre et orageux illustre les liens
entre l’atmosphère et l’épidémie. De même que les feux allumés en série qui
visent à purifier l’air ambiant. La lune, astre jugé néfaste dans la mythologie,
ajoute au drame de la représentation. (Joseph Légaré, Le choléra à Québec, vers
1832, huile sur toile, Musée des Beaux-Arts du Canada, Ottawa)
La variole
Il est reconnu aujourd’hui que plusieurs populations amérindiennes
ont été décimées par des épidémies de variole, particulièrement au
XVIIe siècle, peu après l’arrivée des Français. Durant la décennie
1640-1650, elle frappe durement la nation huronne qui perd la
moitié de sa population. Vingt ans plus tard, ce sont les Attikameks,
tribu montagnaise sise le long de la rivière Saint-Maurice appelée
aussi « Nation du Poisson-Blanc », qui sont frappés par cette
maladie. Ils seront pratiquement décimés par la conjugaison de deux
facteurs : les attaques iroquoises et la virulence de la variole. La
variole fit d’autres apparitions sporadiques durant les XVIIe et
XVIIIe siècles, affectant notamment les Iroquois, les Algonquins et
les Montagnais.
Ironiquement, alors que cette maladie a été introduite en Amérique
par les colonisateurs, ceux-ci la dénomment « peste indienne ». Les
Canadiens français sont certes mieux immunisés contre cette
maladie, mais ils en deviennent aussi les victimes. Ce sera le cas en
1702 où la ville de Québec perd 260 citoyens, soit 13 % de sa
population. Plus d’une douzaine d’épidémies de variole sont
survenues par la suite, provoquant plusieurs milliers de décès. Cette
maladie, dénommée aussi « petite vérole », est causée par un
orthopoxvirus dont la contagion principale est provoquée par les
contacts interhumains. L’insalubrité et l’exiguïté des logements sont
les principales causes sociales de sa propagation.
Rappelons que c’est au début du XIXe siècle qu’est utilisé par les
médecins le premier vaccin de l’histoire (antivariolique). Il est issu de
l’observation que la variole des vaches transmise à des humains
permet de les immuniser contre la variole humaine, maladie alors
très meurtrière. Dès 1821, une loi « pour encourager l’inoculation de
la vaccine » favorise cette nouvelle pratique préventive et une vaste
campagne permet de vacciner, entre 1815 et 1822, plus de
32 000 personnes au Canada.
Cependant, l’absence d’une connaissance des causes réelles et des
vecteurs de maladies infectieuses, la qualité très variable du vaccin
antivariolique6 et, surtout, la transmission de maladies à plusieurs
vaccinés font en sorte que cette approche donne, à cette époque,
des résultats mitigés. Soulignons que, les instruments pour injecter
la variole des vaches n’étant pas désinfectés, certains microbes
pouvaient se faufiler chez le vacciné. Du reste, de nombreux
médecins s’opposent à cette pratique qu’ils ne connaissent guère.
Après un premier engouement pour la vaccination, les autorités
préfèrent s’en remettre aux mesures de quarantaine, à l’isolement
des malades et à la désinfection des habitations. Ce nouveau
procédé préventif tarde donc à s’implanter et il ne fit guère
l’unanimité jusqu’à la fin du siècle et au-delà. Des épidémies de
variole plus ou moins sévères ponctuent les années 1800 jusqu’à
celles, plus importantes, de 1875 et 1885.
La première survient à l’été 1875 et frappe principalement les villes
portuaires en bordure du Saint-Laurent. La ville de Montréal est
durement touchée et l’Hôpital civique des variolés, mis sur pied
l’année précédente, ne suffit plus à accueillir les patients. Les
autorités, débordées et à court de moyens pour endiguer l’épidémie,
décident de rendre obligatoire la vaccination, au risque d’aviver les
tensions entre les autorités municipales et la population. De fait, une
telle mesure adoptée sans consultation de la population provoque de
graves émeutes dans la ville de Montréal. Le 4 août, un des officiers
de santé de la ville, le Dr Alphonse Larocque, voit sa maison
saccagée par la foule. En septembre, plus de 3 000 personnes se
rendent à l’hôtel de ville pour protester contre l’obligation de se faire
vacciner. Il faut aussi souligner que, si l’on vaccine généralement
avec des pointes d’ivoire, en période d’épidémie, celles-ci sont
insuffisantes et les médecins vaccinateurs utilisent des tessons de
verre, ce qui n’est pas pour rassurer la population.
Peu après la fin de l’épidémie, le Dr Joseph Emery-Coderre,
professeur à l’École de médecine et de chirurgie de Montréal,
convainc quelques collègues de former la Ligue contre la vaccination
« compulsoire ». Son but est de « s’opposer par tous les moyens
légaux au fonctionnement de la loi actuelle sur la vaccination et d’en
demander le rappel ». La ligue offre de plus une protection aux
membres qui résisteront aux vaccinateurs de la ville de Montréal et
s’engage à les défendre devant les tribunaux. Elle sera dissoute
quelques années plus tard. Le Dr Emery-Coderre fait par ailleurs
paraître une brochure intitulée Étude sur les effets de la vaccination
qui dénonce cette pratique qu’il juge très dangereuse. Le
mouvement contre la vaccination obligatoire commence dès lors à
prendre des proportions importantes, mais le retrait de cette mesure
par les autorités sanitaires calme le jeu. D’autant que la profession
médicale est divisée sur cette question.
L’histoire se répète en 1885 alors qu’une autre épidémie de variole
frappe durement Montréal. Au plus fort de l’épidémie, soit vers la mi-
septembre, 30 personnes par jour meurent de la variole à Montréal
et 218 dans la seule semaine du 16 au 23 septembre. Ce sont
surtout les enfants qui sont atteints par la maladie. Les docteurs
William Hingston et Emmanuel Persillier-Lachapelle recommandent la
vaccination, mais certains médecins, dont évidemment le Dr Coderre,
la déclarent inutile ou dangereuse.
***
Le premier cas de variole à l’origine de l’épidémie de 1885
Ce serait le 28 février 1885 que George Longley, un employé du
chemin de fer du Grand Tronc qui entre à la gare Bonaventure,
introduit la variole à Montréal. Après qu’il fut refusé par le
Montreal General Hospital en raison de son état contagieux, les
sœurs de l’Hôtel-Dieu de Montréal acceptent de le recevoir. Il
séjourne à l’Hôtel-Dieu jusqu’au 21 mars non sans avoir
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A zörejre előugrott a kapus, hajdúk és mindenféle cseléd, a
grófok pedig egymás karjába fűződve mentek föl a lépcsőzeten.
– Honnét? – kérdi a házigazda.
– Egyenesen Bécsből – feleli Dunay – s egy kis kerülőt tettem
Keszthely felé.
– Ez nagy kitüntetés – véli Festetics – midőn egy fiatal házas
másfél napi járó földet kerül, nem hiszem, fiatal barátom, hogy ezt ok
nélkül tetted volna; mert hej! az a szép menyecske nagyon messziről
haza tudja hívni az embert.
– Feleségem meg nem bocsátaná – viszonzá Dunay – ha
hazamenet Keszthelyt elkerültem volna, s ha teremtő körödből nem
hoznám magammal egy újabb nagy műved örvendetes hirét. De én
is hoztam neked egy kedves újdonságot – folytatá Dunay – mi
kincset leltünk, barátom, s én magamra vállaltam, hogy veled közölni
fogom.
A két gróf fölsietett a lépcsőn, s míg a podgyászokat elhelyezék a
termek egyikében, az őszülő idő miatt fölszított kandallónál foglaltak
helyet.
A gróf feszesre begombolt mentében helyezkedék el egy
karosszékben, lábait a kandalló melege felé nyujtóztatva, s egész
nyugalommal várva az ifju vendéget, mit akarna vele közleni olyat,
mit ő kincsnek fogna tartani.
Erre Dunay gróf oldalzsebéből egy iratcsomót vett ki, leveleit
föltárá s úgy helyezkedék, hogy inkább a kandallótól vevé a
szükséges világosságot, aztán lelkesült hangon mondja:
– Barátom, e kis munkát akarom elolvasni, s ha elolvastam,
megmondom, miként került hozzám és miért közlöm veled.
– Kiváncsi vagyok! – felel a házigazda, arczának minden izma
elárulván azt a reszketegséget, mely hasonló véralkatú embereknél
nem bír addig megnyugodni, míg a lélek táplálékot nem nyer.
Gróf Dunay kitárá már a papirt és szavalói nyugalommal olvassa
le a czímet: Csobáncz!
Festetics hirtelen egyenesre ül, a nélkül, hogy közbeszólna; de
Csobáncz, az árpádvérű Gyulafiak, most az Eszterházy herczegek
romokban is dicső ősi vára, azon kihült évezredes vulkánok egyike,
melyek mint Szigliget és Badacsony, Haláp, Somlyó, Sümegh
előörseikkel: Rezivel és Tátikával (a keszthelyi Festeticsek örökével;
nemes boraikban árulván el a méhükben rejtett régi tüzet), titánok
gyanánt őrzik és szegik be a regényes vidéket, melyet a karöltve
egymás mellett elnyuló Bakony és Balaton, Veszprém, Pápa és
Keszthely között képez, mintegy félkoszorú, melynek másik fele a
Balaton túlsó partján fekszik, csomóba kötve Festetics György
magasztos hazafiui szellemétől s közhasznú intézeteitől akkor még
fénylő Keszthely által. Azért is Festeticset, ki a Balaton-parton s
szigetjén sétálva, naponta bámulta az órai távolságból elébe kékelő
Csobáncz nagyszerűségét, a legelső szónál oly közel érinté valami,
hogy nem bírt többé nyugalomban maradni, hanem előrehajolván,
szinte meg akará rövidíteni az időt, mialatt a hang hozzája érne, s
nagy szemeivel az olvasóra bámult, mintha előbb fogná így meglátni
azt, mit különben hallani fog.
I.