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1.

Introduction
Définition :
Une onde est la propagation d’une perturbation qui transporte de l’énergie sans
transporter de matière.
Exemples :

Une onde se caractérise par :


- Sa vitesse de propagation dans le milieu (en m.s1) aussi appelée célérité ;
- Le type de la perturbation qui se propage (pression, déplacement, tension électrique,…) ;
- L’amplitude de la perturbation.
A RETENIR :

• Si une onde est périodique, alors on définit sa période T (en s) et sa fréquence f (= 1/T,
en Hz)

• La vitesse de propagation d’une onde peut se déterminer par la relation suivante :

• On définit la longueur d'onde λ (en m) d’une onde comme égale à la distance


parcourue par l’onde pendant la durée T :

v  vitesse de propagation de l'onde (en m.s-1 )


 = vT = v T  période de l'onde (en s)
f f  fréquence de l'onde (en Hz)
2. Les ondes sonores
2.1. Définition
Définition :
Une onde sonore est la propagation de proche en proche d’une vibration mécanique
dans un milieu matériel, sans transport de matière.
A RETENIR :
- Une onde sonore se propage dans un milieu solide, liquide ou gazeux mais ne peut pas
se propager dans le vide.

3.2. Domaine de fréquences


2.2. Caractéristiques d’une son

Son pur Son complexe (ou composé)

 Son grave : A une fréquence faible correspond un son grave ;


 Son aigu : A une fréquence élevée correspond un son aigu ;
 Son fort (en noir) et faible (en bleu) : Pour un son faible, le niveau d’intensité acoustique
est faible, pour un son fort, il est fort.
 Son pur : son constitué d’une seule fréquence ;
 Son complexe : A une fréquence élevée correspond un son aigu ;
2.3. Spectre en fréquence
De nombreux sons musicaux sont périodiques mais ne sont pas sinusoïdaux. Le
mathématicien Joseph FOURIER (1768-1830) démontra qu’un signal périodique pouvait
être décomposé en une somme de signaux sinusoïdaux.

Ainsi, à l’aide d’un traitement informatique, on peut décomposer un signal en une série de
signaux sinusoïdaux de fréquences et d’amplitudes différentes : c’est l’analyse de Fourier.
La représentation de l’amplitude de ces signaux en fonction de leur fréquence est appelée
le « spectre en fréquences » du signal analysé.
 Un son comportant un seul harmonique est appelé son pur.
 Un son comprenant un fondamental et des harmoniques est appelé son complexe : il
n’est pas sinusoïdal.

Remarques :
- La fréquence d’un signal sonore complexe (ou hauteur) est égale à la fréquence du
fondamental ;
- La hauteur de chaque pic du spectre en fréquence traduit l’amplitude relative de la
fonction sinusoïdale pour la fréquence correspondante. L’ensemble contribue au
timbre du son émis (voir §4).

3. Acoustique musicale
 La hauteur
La hauteur d'un son correspond entre autres à sa fréquence de vibration. Plus la
vibration est rapide, plus le son est dit aigu ; au contraire, plus la vibration est lente, plus
le son est dit grave.
 Le timbre
Le timbre est en quelque sorte la « couleur » propre d’un son, il permet de différencier
deux notes de même hauteur jouées par des instruments différents. Il dépend de :
- l’enveloppe du son : elle traduit l’évolution de l’amplitude (volume) du signal
sonore au cours du temps ;
- la complexité du son : plus les fréquences des harmoniques sont proches des
multiples entiers de la fréquence fondamentale, plus le son est pur ou harmonique
et inversement, plus elles s'éloignent des multiples entiers, plus le son est
inharmonique.
Le timbre dépend également de l'attaque du son (le début du son). Le timbre et l'attaque
des sons nous permettent, par exemple, d'identifier, sans le voir, un instrument de
musique quelconque, reconnaître au téléphone la voix d'une personne familière avant
que celle-ci ne se soit présentée.
 L’intensité acoustique
Lorsqu’une onde sonore est émise avec une certaine « force » (appelée puissance
acoustique P) par une source ponctuelle, elle se propage uniformément dans toutes les
directions. À chaque instant, la surface atteinte par cette onde est une sphère d’aire S (ci-
contre).
On définit l’intensité acoustique (ou sonore), notée I, par la puissance acoustique (ou
puissance sonore) reçue par unité de surface du récepteur ; elle s'exprime en watt par
mètre carré (symbole : W.m²).

P  puissance acoustique de la source (en W)


P 
I S  surface du récepteur (en m²)
S I  intensité acoustique (en W.m2 )

 L'intensité acoustique minimale perçue par l'oreille humaine est de l'ordre de 10−12
W.m² : c'est le seuil d'intensité acoustique.
 L'intensité acoustique maximale perçue par l'oreille humaine est de l'ordre 25 W.m² :
c’est le seuil de douleur. Au-delà, il y a destruction du tympan.
4. La perception d’un son
La sensation auditive n'est pas proportionnelle à l'intensité acoustique I : elle est liée au
niveau d'intensité acoustique (voir la remarque). Le niveau d'intensité acoustique (ou
sonore) L (L comme « level » en anglais) est défini par :
I  intensité acoustique de la source (en W.m2 )
 I  2
L  10  log   I0  internsité acoustique de référence (en W.m )
 I0  L  niveau d'intensité acoustique (en dB) dB = décibel

(I0 = 1  1012 W.m², correspond au seuil d'audibilité)
Exemples :

Remarques :
- Ce que l’on entend et que l’on mesure est le niveau de pression acoustique LW , qui
s’exprime en décibel A (symbole : dB[A]) et est définit par :

P  puissance sonore de la source (en W)


  
L W  10  log   P0  puissance sonore de référence (P0  1, 0 1012 W)
 0  L W  niveau de pression acoustique (en dB[A])
- L’oreille humaine perçoit des signaux sonores dont l’intensité varie entre une valeur
minimale I0 = 1  1012 W.m², correspond au seuil d'audibilité, et une valeur maximale
Imax = 25 W.m², correspondant au seuil de douleur.

Le document ci contre donne des courbes


d'égale sensation auditive ainsi que les seuils
d'audibilité et de douleur en fonction de la
fréquence.

Exemple : un son de niveau d'intensité


acoustique de 20 dB est entendu lorsqu'il est
émis à 1 024 Hz (point A) alors qu'il ne l'est pas
à 64 Hz (point B).

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