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Centre Universitaire de Tissemsilt

Département de la Science et la
Technologie

Les générateurs à Vapeur

3éme Année Génie Mécanique


Option: Installation Énergétiques
LOGO
Mr/Oudrane. A (M.A.A) 2014/2015
Plan du cours
1.Éclaircissement et conception de la base.
1.1. La Substance Thermodynamique.
1.2. La Substance Pure.
1.3. La phase thermique d’une substance.
1.4. L’analyse Macroscopique.
1.5. L’analyse Microscopique.
1.6. Les propriétés thermodynamiques d’une substance.
1.7. Les propriétés intensives de la substance.
1.8. Les propriétés extensives de la substances.
2. Changements d’état d’un corps pur.
Introduction.
2.1. Équilibre liquide-vapeur.
2.2. Courbe de saturation et point critique.
2.3. Analyse de diagramme de Clapeyron.
2
Éclaircissement et conception du base

1. La Substance Thermodynamique:
Les substances les plus usagées dans la
thermodynamique sont des fluides tels que
les gaz, les liquides, les vapeur, les
mélanges de gaz.
Les substances thermodynamiques
peuvent subir des détentes et des
compressions, ainsi que elles peuvent
recevoir ou rejeter de la chaleur.
3
Éclaircissement et conception du base
2. La Substance Pure:

Une substance pure est une substance


qui est constituée d’une seule substance
ou d’un seule mélange de substances
homogènes, pour laquelle la structure
chimique est identique partout.
Parmi les substances pures on peut
signaler la vapeur l’eau et son mélange
et celle-ci notre l’axe d’étude.

4
Éclaircissement et conception du base

3. La phase thermique d’une substance:

La phase décrit l’état de la substance:


Soit solide ou liquide ou gazeux.
Exemple:
1. La phase de l’eau est liquide;
2. La phase d’un bloc d’acier est solide;
3. La phase de l’air est gazeuse.

5
Éclaircissement et conception du base
4. L’analyse Macroscopique:

En thermodynamique la substance est


considérée comme un milieu continu
dans laquelle on adopte une analyse
macroscopique (Que l'on peut observer à
l'oeil nu) des propriétés de la masse de
substance tels que:
1. La pression ;
2. Le volume ;
3. La température.
6
Éclaircissement et conception du base
5. L’analyse Microscopique:
La substance est créée d’un petites
particules tels que les atomes et les
molécules.
A cette échelle, l’analyse est
surnommé analyse microscopique
(Qui ne peut être vu qu'à l'aide d'un
microscope), et on peut pas là utilisée
dans le domaine de la
thermodynamique.
7
Éclaircissement et conception du base
6. Les propriétés thermodynamiques d’une substance:

Les propriétés thermiques les plus


importants dans la thermodynamiques
sont:
1. La constante du gaz. (R)
2. La chaleur spécifique. (Cp)
3. La conductivité thermique. (Landa)

8
Éclaircissement et conception du base

7. Les propriétés intensives de la substance:

Sont indépendantes de la masse de


la substance qui est contenue dans
le système, telles que:
1. La pression;
2. La température;
3. La viscosité….etc.,

9
Éclaircissement et conception du base
Par Contre…..
8. Les propriétés extensives de la substances:
Sont directement proportionnelles à la
masse de la substance qui est contenue
dans le système, telles que:
1. La masse;
2. Le volume;
3. Et de toutes sorts d’énergies
(Ei, Ep, Ec, Em…etc).

10
Changements d’état d’un corps pur
. Introduction
Dans ce cours, nous nous limitons à
l’étude des corps purs.
Les corps purs peuvent exister sous
les trois états de la matière: liquide,
solide ou gazeux.
Ces trois états de la matière sont
diffèrent par leurs propriétés
thermophysiques (densité, capacité
calorifique…), optiques ou mécaniques.
11
Changements d’état d’un corps pur
On parle parfois de phase liquide ou
solide ou gazeuse, bien que la définition
d’une phase ne colle pas constamment à la
définition de l’état de la matière.
Deuilleur, pour certaines substances
solides ou liquides, il se peut exister dans
plusieurs phases d’un même état qui se
distinguent par leur arrangement des
atomes, molécules ou particules et qui va
correspondre à des propriétés différentes
du matériau.
12
Changements d’état d’un corps pur

Exemples :
Le Fer possède deux phases
solides différentes correspondant
à des arrangements d’atomes
différents dans le réseau cristallin
(Fe+2; Fe+3).

13
Changements d’état d’un corps pur
Chaque phase est caractérisée
par des grandeurs intensives
continues dans le système.
Une variation soudainement
d’une ou de plusieurs grandeurs
intensives caractérisant le système
peut provoquer un changement
changement de phase ou transition
de phase de tout ou partie du
système.
14
Changements d’état d’un corps pur
 Système composé d’une seule phase = système monophasique (homogène).
 Système composé de deux phases = système diphasique (hétérogène).
 Système composé de plusieurs phases = système polyphasique (hétérogène).

15
Changements d’état d’un corps pur
On sait par expérience qu’un changement
de phase commence à se manifester à
l’échelle microscopique : C’est la nucléation
(nucléariser: de telle sorte qu'il puisse utiliser
l'énergie nucléaire).

Dans les deux états de la condensation de


la matière (solide ou liquide), les forces entre
les atomes ou les molécules déterminent la
structure de la matière. Ce sont les forces
intermoléculaires qui contribuent à la
cohésion d’un liquide ou d’un solide.
16
Changements d’état d’un corps pur
Exemple :
La fusion de la glace: à l’état solide, les
molécules d’eau établissent un réseau
cristallin au sein duquel les forces
intermoléculaires sont importantes pour
assurer la solidarité de la matière.

Si on apporte une quantité d’énergie au


système sous forme de chaleur, les vibrations
des atomes augmentent et si l’énergie
apportée est suffisante, le réseau se disloque
et provoque l’apparition de l’eau liquide.
17
Changements d’état d’un corps pur

On rencontrera des phénomènes similaires


lors du changement d’état liquide-vapeur ou
solide-vapeur.

18
Changements d’état d’un corps pur
2.1. Équilibre liquide-vapeur
Etude expérimentale:

Thermostatée = Thermostat
Appareil destiné à maintenir une certaine
température constante en cessant l'arrivée de la
chaleur à partir d'une limite supérieure ou inférieur
de température que nous voulons établir.
19
Changements d’état d’un corps pur
Si un gaz est enfermé dans un cylindre et
que l’on diminue progressivement son
volume par compression à l’aide d’un piston
de manière isotherme, on remarque à un
moment donné l’apparition d’une gouttelette
de liquide dans le cylindre : a ce point là, on
dit le point de rosée.
Ce phénomène ne se produit que
lorsqu’on se place à une température
suffisamment basse, inférieure à une
température critique, Tc.
20
Changements d’état d’un corps pur

Si on continue à diminuer le volume,


la quantité de gaz dans le cylindre va
diminuer tandis que la quantité de
liquide augmente.
Ce processus se produit à pression
constante, jusqu’au moment où il ne
reste plus de gaz dans le cylindre : a ce
point là on dit le point de bulle.

21
Changements d’état d’un corps pur

De ce fait, il faudra ensuite


appliquer une très forte pression
pour diminuer le volume du liquide.

22
Changements d’état d’un corps pur
Si, à partir de cette phase totalement
liquide, on relâche progressivement le
piston, on observe le phénomène inverse
: diminution rapide de la pression lorsque
le cylindre n’est occupé que du liquide,
l'apparition de la première bulle de
vapeur, stabilisation de la pression
jusqu’à la disparition totale du liquide et
la diminution de la pression en phase
gazeuse.
23
Changements d’état d’un corps pur
2.2. Courbe de saturation et point critique:

Nous représentons dans le


diagramme de Clapeyron (P, V) les
faits expérimentaux décrits avant,
pour différents niveaux de
température, sur lequel nous
reportons les 5 points précédant.

24
Changements d’état d’un corps pur
2.3. Analyse de diagramme de Clapeyron:
1. L’ensemble des points de rosée, côté gaz, forme
une courbe appelée la courbe de rosée.
2. L’ensemble des points de bulle, côté liquide, forme
une courbe appelée la courbe d’ébullition.
3. Ces deux courbes raccrocher au point critique, où
les deux phases solide et liquide sont identiques.
4. L’isotherme passant par ce point d’inflexion,
appelée isotherme critique.
5. Les courbes de rosée et d’ébullition forment la
courbe de saturation.
25
Changements d’état d’un corps pur

Ainsi, pour des températures


inférieures à la température
critique, on distingue 3 ressorts
dans le diagramme de Clapeyron :

26
Changements d’état d’un corps pur

1. Région monophasique gazeuse:


Dans laquelle nous sommes en
présence de vapeur sèche. Alors pour
une vapeur sèche, la pression est
fonction de la température et du volume,
via l’équation d’état d’un gaz : fgaz=
(P,V,T) (souvent celle du gaz parfait).

27
Changements d’état d’un corps pur
2. Région diphasique:
 Ou la région de la coexistent des phases liquide
et vapeur qui est caractérisée par des paliers de
pression (paliers de liquéfaction ou de vaporisation).

 Sur un palier, la pression, Pv, ne dépend que de la


température: On parle alors de pression de vapeur
saturante ( Pv = T(Pv )).

 Ainsi, le évolution de changement de phase


liquide-vapeur d’un corps pur se produira pour des
valeurs de température et de pression bien
déterminées (à T donnée, Pv est fixée).
28
Changements d’état d’un corps pur

3. Région monophasique liquide:


La pression est fonction de la
température et du volume, via
l’équation d’état du liquide :
(fliq= (P, V, T))

29
Changements d’état d’un corps pur
Si on se place à des températures
supérieures à la température critique, on
n’observera pas de changement de phase
au cours de la compression : l’évolution
reste alors monophasique.
L’isotherme critique marque la limite
entre les deux types de comportement.
Les isothermes situées au-dessus de
l’isotherme critique présentent un point
d’inflexion à tangente oblique.
30
Fin du Cours N°/01
Des générateurs à Vapeur

31
Plan du cours

1. Composition d’un mélange à l’équilibre.


2.La règle des moments.

32
Composition d’un mélange liquide-vapeur à l’équilibre

Pour un point M situé sur le


palier de liquéfaction représente
l’état d’équilibre d’une masse m
d’u corps pur à la température T
à l’état de vapeur saturante, dans
la quelle la masse ml de liquide
coexiste avec une masse mv de
vapeur.
33
Composition d’un mélange liquide-vapeur à l’équilibre

Lorsque le point M progresse


sur le palier de liquéfaction, la
proportion de liquide et de
vapeur qui constitue le système
évolue.
De plus, au point de rosée (en
V), il y a 100% de vapeur sèche et
0% de liquide ( mv = m ).
34
Composition d’un mélange liquide-vapeur à l’équilibre

Puis, lorsque l’on diminue


le volume, la quantité de
vapeur diminue tandis que la
quantité de liquide augmente
et au point de bulle (en L) il y
a 100% de liquide et 0% de
vapeur ( ml = m ).
35
La règle des moments
La règle des moments permet
de calculer la proportion de
liquide et de vapeur de la vapeur
saturante en un point M du palier
de liquéfaction.
Elle s’appuie sur la conservation
de la masse et la conservation du
volume.
36
La règle des moments
 La conservation de la masse :  m i  ....  m j   m tot
j

m l  mv  m
 ml
 xl 
 m
On note que : 
 x  mv


v
m
Sont les fractions massiques du liquide
et de la vapeur.
La relation de conservation ci  dessus devient :
x l  xv  1  x l %  xv %  100%

37
La règle des moments
 La conservation de volume :

3
les deux phases occupent la totalité du volume,s' appellevolume du mélange ( VM en m ).

Soit : Vl  Vv  VM

Vl Vv
On note que : v l  et v v 
ml mv

 v l : Est le volume massique de liquide en (m 3 /kg).


Sacher que : 
v v : Est le volume massique de la vapeur en (m 3 /kg).
VM
Est : v  le volume massique totale du systéme au point M.
m

38
La règle des moments
Or, l’évolution sur le palier entre les
points V et L étant isotherme et
isobare, les volumes massiques de
chacune des phases sont constants
et égaux respectivement au volume
massique du liquide au point bulle
(en L) et au volume massique de la
vapeur au point de rosée (en V) :

39
La règle des moments
C' est  à  dire :
Au point (L) de bulle : v l  Vl

Au point (V) de rosée : v v  Vv

Ainsi : m l v l  m v v v  mv......(0 1)

Au encore : x l v l  x v v v  v......(02)

En combinant cette relation (02) avec la conservati on dela masse,

v l l v

x  x  1  x  1 - x ; on obtient : 
v  vl ML vv  v MV
xv   et xl  
vv  v l LV vv  v l LV

xv ML
Alors : 
xl MV
40
Fin du Cours N°/02
Des générateurs à Vapeur

41
Plan du cours

1.Courbe de vaporisation.
2.Diagramme de Clapeyron.
3.Diagramme de phase.
4.Diagramme Pression-Volume-température.
5.Conditions d’équilibre entre phases.

42
Courbe de vaporisation
1. La courbe de vaporisation est la courbe qui
donnant la pression de vapeur saturante en
fonction de la température, Pv(T), pour un corps
pur donné. C’est la courbe d’équilibre liquide-
vapeur. Cette courbe est limitée par le point
critique et par le point triple.

2. Le point triple est le point pour lequel les trois


phases coexistent simultanément.

3. Dans un diagramme (P,T), nous représentons la


courbe de vaporisation Pv(T), qui marque la limite
entre les phases vapeur et liquide.

43
Courbe de vaporisation
4. Un point situé sur cette courbe correspond à un
point sur le palier de liquéfaction du diagramme
(P,V). Nous précisons sur ce diagramme les points
A, V, M, L, B, A’ et B’ du diagramme (P,V).

44
Courbe de vaporisation
A partir du diagramme de Clapeyron (P,V) , on
constate que la pression de vapeur saturante
(correspondant à un palier de liquéfaction à T
donnée) augmente avec la température.

45
Courbe de vaporisation
Équilibre liquide-solide et solide-gaz – Point triple

Les phénomènes d’équilibre


d’un solide et d’un liquide sont
similaires à celle de l’équilibre
liquide-vapeur.
En général, par compression
isotherme, on passe
successivement de l’état gazeux à
l’état liquide puis à l’état solide.
46
Diagramme de Clapeyron
Nous représentons ci-dessous schématiquement
les différents éléments composant un diagramme de
Clapeyron pour les trois états.

47
Diagramme de Clapeyron
Lorsque le changement d’état est
produit par compression isotherme
nous verrons :

Remarque: Le long de la ligne triple, le


corps est à l’équilibre sous les trois phases
solide, liquide et vapeur.

48
Diagramme de phase

Dans en adoptant la même


démarche que celle de l’équilibre
liquide vapeur, on définit les
courbes d’équilibre solide-liquide et
solide-vapeur, qui donnent la
variation de la pression d’équilibre
(paliers de changement d’état) en
fonction de la température.

49
Diagramme de phase
Ces trois courbes de saturation
(courbe de vaporisation, de fusion et de
sublimation) se coupent au point triple
dans la représentation (P,T).

50
Diagramme de phase
Ce diagramme d’équilibre (ou
diagramme de phase) indique ainsi dans
quel état se trouve le corps pur pour un
couple pression et température donné.

51
Diagramme de phase
Un point M1 situé sur la courbe de
sublimation correspondra ainsi à un
point du palier de sublimation pour
lequel le système est diphasique, à
l’équilibre solide-vapeur.
De même, un point M2 situé sur la
courbe de fusion correspondra à un
point du palier de fusion pour lequel le
système est diphasique, à l’équilibre
solide-liquide.
52
Diagramme de phase
On constate que la courbe
d’équilibre solide-liquide est limitée
vers le bas par le point triple, mais
elle n’est pas limitée vers le haut,
contrairement à la courbe
d’équilibre liquide-vapeur limitée
par le point critique.

53
Diagramme pression-volume-température
On peut également représenter chaque état d’un
corps pur dans un diagramme à 3 dimensions (T, V,P).
Si on projette la surface (T, V, P) dans le plan
(T,P), on obtient les trois courbes de saturation et on
retrouve le diagramme de phase.

54
Diagramme pression-volume-température

55
Diagramme pression-volume-température

56
Fin du Cours N°/03
Des générateurs à Vapeur

57
Plan du cours
La suite………

1. Conditions d’équilibre entre phases.


2. Chaleurs latentes .
3. Chaleurs latentes de changement de phase.
4. Courbes d’équilibre du diagramme de phase.
5. Calcul de Titre de Vapeur.

58
Conditions d’équilibre entre phases

Sur un palier de changement de


phase, le système est composé de
deux phases (système diphasique) que
nous considèrerons à l’équilibre
thermodynamique.

Nous avons vu que pour un


système monophasique, l’équilibre
thermodynamique se traduisait par
l’équilibre thermique (T uniforme) et
l’équilibre mécanique (P uniforme(.

59
Conditions d’équilibre entre phases

La question est???
Quelles sont les conditions à
respecter pour satisfaire
l’équilibre thermodynamique
pour un système composé de
plusieurs phases ???
60
Conditions d’équilibre entre phases
Hypothèse:
Soit une masse (m) d’un corps pur
subissant un processus de changement
de phase à la température T et à la
pression P.
On considère le cas où le système
est composé de deux phases à
l’équilibre, de masses (m1) et (m2) (on
se trouve sur le palier de changement
de phase) :
Système   Phase1 Phase2  m  m1  m2
61
Conditions d’équilibre entre phases
Le système doit être à température et
pression uniformes. On doit donc avoir
l’égalité des températures et des pressions
entre les phases.
Par ailleurs, l’énergie libre du système, G,
s’écrit :
G  H - TS  dG  VdP - SdT
G(T, P)  m.g  m1 .g1  m 2 .g 2
Avec :
(T, P), g1 (T, P) et g 2 (T, P) : Sont les énergies libres massiques
respectivement du système
diphasique, de la phase 1 et de la phase 2.

62
Conditions d’équilibre entre phases
En introduisant les fractions massiques de chacune des phases :
m1 m2
x1  et x 2 
m m
On peut écrire, pour l’ unité de masse du système :
g(T, P)  x1 g1 (T, P)  x 2 g 2 (T, P)
La variation de l' énergie libre (l’ enthalpie libre) du système au cours
d’ une transforma tion élémentaire s’ écrit :
G  m1 g1  m 2 g 2  dG  d m1 g1  m 2 g 2 
 dG  m1dg1  g1dm1   m 2 dg 2  g 2 dm 2 
Pour l' unité de masse :
dg   x1dg1  g1dx1    x 2 dg 2  g 2 dx 2 
Le système subit une transforma tion isotherme et isobare, donc :
dG  0 et dg  0
63
Conditions d’équilibre entre phases
Chacune de ces phases peut être
considérée comme un système
thermodynamique ouvert (échange de
matière entre les deux phases) qui évolue à
pression et température constantes au
cours du changement de phase par une
succession d’états d’équilibre.
De plus, pour chacune de ces phases,
on aura une égalité des températures et des
pressions entre les deux phases (égales
respectivement à T et P) et on aura :

64
Conditions d’équilibre entre phases
dg1  0 et dg2  0  0  g1dm1  g2dm2
Par ailleurs, la disparition d’une phase
s’accompagne de l’apparition de l’autre
phase tandis que la masse totale du
système, (m), reste constante :
(m) du système est constante, alors :
dm  dm1  dm 2  0  dm1  dm 2
Ou :
dx1  dx 2  g1 (T, P)  g 2 (T, P)
65
Conditions d’équilibre entre phases

Remarque:
Dans l’équilibre, l’énergie libre est
identique pour les deux phases bien
que les arrangements spatiaux des
molécules soient différents.
Cette condition exprime le fait que
si une molécule est enlevée de la phase
1 pour rejoindre la phase 2 (ou
l'inverse) aucune énergie n’est perdue
ou gagnée.
66
Conditions d’équilibre entre phases

Conclusion générale
Les conditions thermodynamiques
pour l’équilibre entre deux phases dans le
cas d’un corps pur sont : Les pressions, les
températures et les énergies libres doivent
être égaux.

Remarque : Au point triple où les trois phases coexistent :

g S (T, P)  g L (T, P)  gV (T, P)


67
Chaleurs latentes de changement de phase
•Définition
Un changement d’état d’un corps à pression
constante s’accompagne toujours d’un transfert
de chaleur.
Exemple: En chauffant de la glace à pression
constante, elle se transforme en eau liquide.
1.Si on continue à chauffer, l’eau liquide se
transforme en vapeur d’eau.
2. Si on fait le l'inverse; en refroidissant de la
vapeur d’eau à pression constante, celle-ci se
condense sous forme liquide.
3.Si on continue à refroidir, l’eau liquide se
transforme en glace.
68
Chaleurs latentes de changement de phase

La chaleur latente de
changement de phase d’un corps
pur à la température T: Est la
quantité de chaleur échangée
avec l’extérieur par l’unité de
masse ou par 1 mole de ce corps
passant d’un état (solide, liquide
ou gazeux) à un autre état
(solide, liquide ou gazeux) sous
une pression constante.
69
Chaleurs latentes de changement de phase

La chaleur latente sera symboliquement notée :


 L ou Δh pour la chaleur latente massique, en J/kg.
 L ou ΔH pour la chaleur latente molaire, en J/mol.

70
Chaleurs latentes de changement de phase

La dénomination chaleur
latente; traduite le fait que
l’échange de chaleur ne « se voit
pas » dans le sens où la quantité
de chaleur échangée ne
s’accompagne pas d’une variation
de température du système.

71
Chaleurs latentes de changement de phase
Au cours de la transition de l’état 1 à l’état 2, (L12 ) est
la quantité de chaleur échangée pour faire passer l’unité
de masse du corps pur de l’état 1 à l’état 2 suivant le
palier de changement de phase à une température (T) fixe:

72
Chaleurs latentes de changement de phase
Donc :
2
L12 (T)   δq
1

Et :
δq : Est la quantité de chaleur échangée par l’ unité de masse
du système au cours d’ une transition
élémentaire suivant le palier p(T) .

Au cours d’une transformation réversible


(idéal), on sait que la variation d’énergie
interne d’un système thermodynamique
s’écrit :

73
Chaleurs latentes de changement de phase

Nous avons : 1ér principe est


dU  δQ  δW  δQ  PdV
Alors : δQ  dU  PdV
δQ  d(H  PV)  PdV
δQ  dH  PdV  VdP  PdV
δQ  dH  VdP
Or le changement de phase est une transforma tion isobare;
On peut écrire : δQ  dH
Et par l’ unité de masse du système :
δq  dh
74
Chaleurs latentes de changement de phase
Donc :
2
 L12 (T)   dh  Δh12  h2  h1
1

 L21  h1  h2  (h2  h1 )   L12


L12 : Pour la vaporisation.
L21 : pour Liquéfaction
La transforma tion étant également réversible :
on peut écrire : δQ  T.dS
Et par l’ unité de masse du système :
δq  T.ds  L12 (T)  T.Δ.S 12  Δh12
75
Chaleurs latentes de changement de phase
La fusion, la vaporisation et la
sublimation nécessitent un apport de
chaleur : les quantités de chaleur
échangées entre le système et l’extérieur
sont alors positives ce qui donne lieu à
une augmentation de l’enthalpie et de
l’entropie du système.
Par contre, dans les processus de
solidification et de condensation liquide
ou solide, le système fournit de la chaleur
au milieu extérieur, ce qui se traduit par
une diminution de l’enthalpie et de
l’entropie du système.
76
Chaleurs latentes de changement de phase

Les trois changements d’état (fusion,


vaporisation et sublimation) nécessitent un
apport de chaleur de l’extérieur.
Alors les chaleurs latentes mises en jeu
sont donc positives. « L›0 »

Pour les trois processus inverses


(solidification, condensation liquide ou
solide), les chaleurs latentes sont négatives
(le système fournit de la chaleur à
l’extérieur) et sont exactement l’opposé des
précédentes (processus réversibles) « L‹0 ».
77
Courbes d’équilibre du diagramme de phase
Exemple :
Échauffement d’un solide jusqu’à l’état
vapeur.
Considérons un système composé
initialement d’une masse m d’un corps pur à
l’état solide à une température T0 inférieure à
la température de fusion.
Ce système reçoit de l’extérieur une
certaine quantité de chaleur et à l’état final, le
corps est à l’état vapeur. Nous représentons
schématiquement ci-dessous l’évolution de la
température du système au cours de cette
transformation (au cours du temps).
78
Courbes d’équilibre du diagramme de phase

79
Courbes d’équilibre du diagramme de phase
Étape 1 : Échauffement du solide.
La quantité de chaleur, Q1, reçue par le
système provoque l’échauffement de la
masse m de solide, jusqu’à ce que celui-ci
atteigne sa température de fusion. On parle
alors de chaleur sensible.

Csp (T,P): Est la chaleur spécifique du corps pur


à l’état solide.
Dans le cas où cette propriété constante peut
être considérée constante:
80
Courbes d’équilibre du diagramme de phase
Alors, on obtient la relation finale de calcul de
la chaleur sensible comme:

Étape 2 : Changement d’état solide-liquide.


La quantité de chaleur, Q2, est absorbée par
le système pour faire fondre le solide, sans
augmentation de la température (chaleur latente),
jusqu’à ce que la totalité de la masse m de solide
soit transformée en liquide.

81
Courbes d’équilibre du diagramme de phase

Étape 3 : Échauffement du liquide.


La quantité de chaleur,Q3, reçue par le
système provoque l’échauffement de la masse
m de liquide, jusqu’à ce que celui-ci atteigne sa
température d’ébullition.

CpL (T,P): Est la chaleur spécifique du corps pur


à l’état liquide.
Dans le cas cette propriété peut
être considérée constante:

82
Courbes d’équilibre du diagramme de phase

Alors, on obtient la relation finale de calcul de la


chaleur sensible comme:

Étape 4 : Changement d’état liquide-vapeur.


La quantité de chaleur, Q4, est absorbée par
le système pour vaporiser le liquide, sans
augmentation de la température, jusqu’à ce que
la totalité de la masse m de liquide soit
transformée en vapeur.

83
Application numérique

On demande de calculez les déférents


type de quantité de la chaleur apporté
au reçu par le système de ce
processus? Puis fait une comparaison
entre eux.
84
Solution d’Application

85
Calcul de Titre de Vapeur
Le titre de vapeur
Pour un mélange liquide-vapeur (T < TC) ,
le titre de vapeur est la masse de vapeur
contenue dans l'unité de masse du mélange (la
fraction massique).

86
Calcul de Titre de Vapeur
Montrons que le titre de vapeur est un
rapport constant :
On suppose que nous avons un point "M"
qui se déplace sur un linge droit des
enthalpies (AB=x), avec un point de départ
comme référence (A).

87
Calcul de Titre de Vapeur
Alors la relation de déplacement pour ce point est :
S  (S - S )x  S
M B A 0
La conduction aux limite prise en considération est :
S S
0 A
donc : S  (S - S )x  S
M B A 0
 (S - S )x  S
B A A
 S .x - S .x  S
B A A
 (1 - x)S  x.S
A B
On peut dire :
S -S
X M A
S -S
B A
Avec :
S  S : Est l' enthalpie du mélange.
M M
S  S : Est l' enthalpie de liqude.
A liq
S  Svap : Est l' enthalpie de vapeur.
B
S S
Finalement : x  M liq
Svap  S
liq
88
Calcul de Titre de Vapeur
Le titre de vapeur

On peut demontrer de méme que :


H -H
x M liq
H vap  H
liq

89
Calcul de Titre de Vapeur
Remarque
Pratiquement on utilise des tables
donnant en fonction de la température et de
la pression les entropies et enthalpies
massiques des liquides et de vapeurs des
différents corps ainsi que leurs volumes
massiques.
Cependant, on applique les formules
précédentes pour caractériser le mélange
proposé à l’étude.
90
Construction du
diagramme de
MOLLIER

91
Exercice d’application
• L’énoncé d’exercice d’application:
A titre d’exemple, considérons un
ballon de 10 m3 d’eau sous 10 bars et
contenant 169 kg.
1. Quel est l’état de l’eau ?
2. Sa pression?
3. Sa température?
4. Son titre si c’est une vapeur saturante?
5. Sa surchauffe si c’est une vapeur surchauffée?
6. Son enthalpie totale?

92
solution d’application
On lit dans une table pour une vapeur saturante
d’eau : P=10 bars; t=179.86°C; v’=vl=1.1273 10-
3m3/kg; v"=v =0.1947m3 /kg; h’= h =182.1 et h" =h =
v l v
663.2 kcal/kg.

On doit déterminer si on a une vapeur saturante :


déterminons le volume massique : v= 10/169 = 59
10 – 3 m3/kg.
Ce volume est intermédiaire entre: vl:le volume
massique de l’état liquide et vv le volume de la vapeur
pour une pression de 10 bars. Ainsi on est forcément
sur le palier (dans le dia gramme (P,V)). On peut alors
évaluer le titre de la vapeur x = (v - vl)/(vv- vl)=0.3 donc
30% de vapeur et 70% de liquide.

93
solution d’application

Calculons son enthalpie massique:


h(x) = x h"+ (1-x) h’ =0.3 663.2 +0.7
182.1 = 326.4 kcal/kg.

Remarque: La calorie est l’ancienne


unité énergétique maintenant
remplacée par le Joule: 1 Joule
correspond à 4.18 calorie. Les tables
thermodynamiques sont souvent
exprimées en calories
94
Fin du Cours N°/04
Des générateurs à Vapeur

95
Plan du Cours

1.Les machines diphasées.


2.Les cycles moteurs à vapeur.
3.Les avantages des machines diphasées.
4. Cycle de Carnot a vapeurs condensables.
5.Cycle de Rankine.
6.Cycle de Hirn.

96
Les machines diphasées
1.Les cycles moteurs à vapeur
Les domaines d’utilisation de la vapeur d'eau sont:
1. La production d’électricité.
2. la propulsion (sous- marins, navires de gros tonnage
et les portes- avions).

Les combustibles utilises: Le gaz, le nucléaire et le


charbon dans le passé, ils servent à chauffer le
fluide pour le vaporiser.

Aujourd’hui la géothermie et la solaire sont aussi


des sources d’énergie possible . On utilise parfois aussi
les gaz d’échappement chauds d’une turbine à gaz de
puissance peut être atteindre à 1500 MW.

97
Les avantages des machines diphasées

1.Les transformations se font par un changement


de phase liquide-vapeur isobare et isotherme, on
se rapproche ainsi d’un cycle de Carnot.
2.Le travail utile s’exprime comme δ wu = vdp
ainsi si v est plus ou moins grand.
3.La compression d’un liquide est plus économique
que celle d’un gaz car (v" ≈ 1000 v’).
4. Pour un cycle vapeur le travail de compression
représentera une fraction négligeable du travail
de détente (environ 1%) contre plus de 50%
pour un cycle à gaz.
5.Le rendement d’un cycle vapeur sera ainsi
supérieur à celui d’un cycle à gaz.

98
Cycle de Carnot a vapeurs condensables
Le principe des cycles à vapeur condensable est basé
sur celui de Carnot : Un fluide qui est diphasé
(liquide et vapeur) initialement dans l’état 1, on
fait subir:
• Une compression isentropique 1-2, par une pompe,
l’état 2 correspond à un état de liquide saturant.
• Une transformation isotherme 2-3, sur une
isotherme de vaporisation, le fluide reçoit de la
chaleur dans un générateur de vapeur.
• Une détente isentropique 3-4, dans une turbine
conduisant la vapeur dans un état diphasique
(mélange liquide - vapeur).
• Une transformation isotherme ramenant le fluide
dans l’état 1 dans un condenseur.
99
Cycle de Carnot a vapeurs condensables
Pratiquement et pour des raisons de simplicité
on préfère travailler dans un diagramme (T,S).

100
Cycle de Carnot a vapeurs condensables
On calcule le rendement de cycle de Carnot :
Nous avons que : U est une fonction d' état : ΔU cycle  0
Alors 1ére principe : ΔU  W  Qc  Q f
v2

et : W u    pdv
v1

Et S est une fonction d' état : ΔS cycle  0


Donc : ΔS cycle  ΔS échange  ΔS création
Qc Q f
Et : ΔS échange  
Tc Tf
Par définition le rendement est :
- Wu Qc  Q f
ηCarnot  au ηCarnot 
Qc Qc
Tf
ηCarnot  1 
Tc
101
Cycle de Carnot a vapeurs condensables
Technologiquement ce cycle est très
difficilement à réaliser pour les raisons
suivants:
1.Une compression isentropique d’un
mélange diphasique est très difficile à
réaliser.
2.Le contrôle de l’état 1 est difficile.
3.Les gouttelettes sur les ailettes de la
turbine elles vont la dégrader.
4.La limitation par la courbe de saturation,
augmenter le rendement donc par
conséquence va diminuer le travail fourni.

102
Pour éviter ces
difficultés, des
modifications ont été
apportées à ces
cycles
103
Cycle de Rankine
Le liquide est pompé de 1 à 1’,
puis chauffé de 1’ à 2 à pression
constante,puis le générateur de
vapeur transforme le liquide en
vapeur saturante, ensuite la vapeur
subit une détente isentropique
jusqu’en 4, à ce point on a un
mélange liquide-vapeur qui est
liquéfié complètement dans un
condenseur jusqu’au point de
départ 1.
104
Cycle de Rankine

105
Cycle de Rankine

106
Cycle de Rankine
On calcule le rendement en faisant
intervenir directement les travaux
utiles et les variations d’enthalpies.

Rappel: 1er principe


dH = δWu+ δQ

pas de variation d’énergie


cinétique ou potentielle qui sont
négligeables
107
Cycle de Rankine
Le travail utile est la somme du travail de la pompe
et celle de la turbine :
  
  
Alors : Wu   Wi  W pompe  Wturbine   h  h    h - h    0
1  4 3
 1' 
Et la chaleur absorbée (dépensé ) par le générateur est :
Qabs  h3 - h '

 
1

l' énergie récupéré - Wu - (h '  h1 )  (h4  h3 )


Soit : ηth    1
l' énergie dépensé Q
abs (h3  h ' )
1
(h4  h1 )
ηth  1 
(h3  h ' )
1

108
Cycle de Rankine
Remarque:
On aurait pu calculer le rendement du
cycle pour un cycle fermé:
Wu w
ηth   en grandeur massique est : ηth  m
Qdép qm
En grandeurs massiques la chaleur reçue
l’est pendant la phase de chauffage1’- 2 et la
phase de vaporisation 2- 3.
L’ensemble des transformations de 1’ à 3
sont isobares donc la variation de chaleur est
donnée par la variation d’enthalpie:
qabs = h3- h1’ .
109
Cycle de Rankine
La chaleur rendue par le fluide est
dans la phase de condensation 4-1 soit:
qevac = h1- h4
Puisqu’on a un cycle:
U  0, par ce que est fonction d' état
S  0, par ce que est une fontion d' état
et w  qc  q f  0
w  qabs  qevac  0, w  (h3  h1' )  (h1  h4 )
 (h3  h1' )  (h1  h4 )
Alors : ηth 
(h3  h1' )
(h4  h1 )
Soit : ηth  1 
(h3  h1' )
110
Cycle de Hirn
• 2: Compression isentropique du
liquide saturé par une pompe.
• 2-3: Échange de chaleur isobare dans
un générateur de vapeur réchauffage
du liquide 2-2’ vaporisation 2’- 2’’
surchauffe de la vapeur 2’’–3.
• 3-4: Détente isentropique de la vapeur
dans une turbine.
• 4-1: Mise au contact avec une source
froide (air ou eau) dans le condenseur.

111
Cycle de Hirn

112
Cycle de Hirn

113
Cycle de Hirn
Ici aussi calculons le rendement en utilisant directement
les enthalpies massiques :
 Wu (compprrss ion de la pompe)  h2 - h1
 Wu (détente de la turbine)  h4  h3
 Q(apportée au fluide dans le générateur)  Qc  h3  h2
 Q(récuperé e dans le condenseur )  Q f  h1  h4

Et le rendement s’ exprime : W  W W
u pompe Turbine

ηth 
 Wu
 1
h4  h1 
Qc h3  h2 
Remarques :
• On peut refaire le calcul avec la conservation de l’ énergie interne
sur un cycle fermé.
• Il faudra détailler les diverses phases de chauffage de 2 à 3.
114
Fin du Cours N°/05
Des générateurs à Vapeur

115
Plan du Cours

1. Les cycles de puissance à vapeur.


1.2.Le 1er principe
2. Les Turbines à vapeur.
3. Cycle théorique d’une machine à vapeur.
3.1. Cycle de Rankine idéal.
3.2. Cycle Rankine réel d’une machine à vapeur.
4. Le Bilan de Cycle de Rankine réel.
5. Application numérique.

116
Travail des systèmes thermiques

Comme vous savez, on peut


distinguer parmi les cycles moteurs,
ceux qui opèrent à l’aide des systèmes
fermés subissant une évolution
temporelle, qui font intervenir du
travail de déplacement de frontière, et
ceux qui opèrent à l’aide des systèmes
ouverts en régime permanent, qui font
intervenir du travail à l’arbre d’une
machine tournante.
117
Travail des systèmes thermiques
Remarque (01):
Pour une transformation d’un
système ouvert en régime permanent
(le cycle thermique de centrale
électrique) avec variations négligeables
d’énergie cinétique et potentielle, le
travail massique réversible vaut:

118
Travail des systèmes thermiques
Alors que, si le même cycle
était effectué par un système
fermé à frontière mobile de
type cylindre/piston, le travail
massique serait:

119
Travail des systèmes thermiques
Remarque (02):
Alors on peut dire que dans une centrale
thermique que nous avons:
les quatre systèmes de la centrale
thermique sont ouverts (combustion
externe), par ce que elles font intervenir du
travail de l’arbre tournant. Donc leurs travail
massique est donnée par:

120
Travail des systèmes thermiques

Remarque (03):

Comme vous savez encore plus que


les transformations qui se font à
l'intérieur de le condenseur et le
générateur à vapeur sont des
transformations de changements de
phase (isobare et isotherme). Donc le
travail de ces deux systèmes est nul.

121
Les cycles de puissance à vapeur
Le 1er principe : Systèmes Ouverts Stationnaires

On appelle un système ouvert


stationnaire un système avec écoulement,
Autrement avec transfert de matière, dont
les débits de masse en entrée et en sortie
sont égaux.
Cette matière transférée peut avoir une
énergie potentielle ou cinétique changée
au cours de la transformation. Une
transformation sera accompagnée de trois
changements :
122
Les cycles de puissance à vapeur

 Changement de l’énergie interne dU.


 Changement de l’énergie potentielle δEP.
 Changement de l’énergie cinétique δEC.

L’Expression du premier principe

δW  δQ  dU  δE P  δE c
123
Les cycles de puissance à vapeur
Le bilan énergétique du travail est divisé
en deux :
1.Travail mécanique δWm.
2.Travail forces de pression δWp.

δWm  δWP  δQ  dU  δE P  δE c
Expression de W P :
Considérons un système situé en :
 ABCD à l' instant : t.
 A' B' C ' D' à l' instant : t  Δt.
124
Les cycles de puissance à vapeur

125
Les cycles de puissance à vapeur
Remarque :
La tranche A'BC'D étant commune à l’état initial et
à l’état final, la différence d’énergie entre l’état initial
et l’état final est égale à la différence d’énergie
contenue dans les volumes V1 et V2, soit :
Tan que le cycle est fermé, on peut dire que le
travail de ce cycle est:

Nous avons : δW p    PdV on peut dire que :


ΔW p   PΔΔ
V
Alors :
ΔW P  P2 [dV] BB' DD'  P1 [dV] AA' CC '   P1 [dV] AA' CC '  P2 [dV] BB' DD'
ΔW P  P1V1  P2V2

126
Les cycles de puissance à vapeur
Donc : ΔW P  ΔWm  ΔQ  ΔU  ΔE P  ΔEC
Et nous savons que : H  U  PV
Alors : P1V1  P2V2  ΔWm  ΔQ  ΔU  ΔE P  ΔEC
ΔWm  ΔQ  ΔH  ΔE P  ΔEC
En utilisant l’ enthalpie massique h, il vient :
1
ΔWm  ΔQ  m(h 2  h1 )  mg(Z 2  Z 1 )  m(v 22  v 12 )
2
Soit en divisant cette expression par le temps il vient :
 1 
Pm  PQ  qm (h2  h1 )  g(Z 2  Z 1 )  (v 22  v 12 )
 2 
Avec
 Pm : Puissance mécanique.
 PQ : Puissance thermique.
 qm : Débit de masse.
127
Les cycles de puissance à vapeur

Remarque 1 :
Si : Z 2 = Z 1 , V2 = V1 et qu’ il n’ y a pas d’ échange thermique : PQ = 0.
Pm  qm (h2 - h1 )
Remarque 2 : Theorème de Bernoulli :
Considérons l’ équation : P1V1 - P2V2  ΔWm  ΔQ  ΔU  ΔE p  ΔEC
En statique,: EC = 0, U = 0, et si l’ on revient à un système isolé :
Wm = 0 , dQ = 0, le premier principe s’ écrit :
P1V1 - P2V2  ΔE P  mgZ 2 - mgZ 1
Soit : PV  mgZ  C te ; Soit en divisant par le volume :
P  ρgZ  C te

128
Les cycles de puissance à vapeur

129
Les cycles de puissance à vapeur
Les Turbines à vapeur
Les cycles de turbine à vapeur
utilisent un fluide compressible, qui
change d’état au cours du cycle.
Le changement d’état de la vapeur
engendre des variations importantes de
l’enthalpie qui permet de transformer
des grandes quantités de chaleur en
travail.
Dans une turbine, la vapeur est
détendue de façon continue .
130
Les cycles de puissance à vapeur
Les Turbines à vapeur

131
Cycle théorique d’une machine à vapeur
Cycle de Rankine idéal
Le cycle de base d’une turbine à
vapeur (cycle théorique de
changement d’état) est un cycle de
Rankine idéal qui se déroule
totalement en vapeur humide. Ce
cycle comporte :
1.Deux isobares (changement d’état isotherme).
2.Deux adiabatique.

132
Cycle théorique d’une machine à vapeur
C’est un cycle de Carnot (rectangle
dans le diagramme (T−S)), appliqué aux
vapeurs condensables :

133
Cycle théorique d’une machine à vapeur

Les éléments constitutifs d’une machine à


vapeur sont :
1. Une chaudière ou un générateur à vapeur.
2. Un condenseur.
3. Une turbine.
4. Une pompe de circulation.

134
Chaudière et Générateur à vapeur

135
Chaudière de production de vapeur

136
Centrale thermique à vapeur

137
Inconvénients du cycle théorique de Rankine

Remarque (01):
Pratiquement, ce cycle idéal est difficilement
réalisable car :

1. Il est difficile de comprimer de façon isentropique


un mélange à deux phases (1 → 2liq).
2. Il est difficile de contrôler la condensation (3 → 1)
pour parvenir précisément au point 1 (titre de
vapeur 0 < x1< 1).
3. Les ailettes de la turbine risquent d’être
rapidement dégradées par les gouttelettes liquides
qui apparaissent lors de la détente.

138
Cycle théorique d’une machine à vapeur

139
Avantages du Cycle Rankine réel

Remarque (02):
De plus le cycle réel de Rankine, il
doit vérifier les propriétés suivantes :
1.La surface du cycle dans le diagramme
(T−S) doit être maximale.
Cette surface représente le bilan de la
chaleur échangée, soit l’intégrale du
travail total : [Wdet+ Wcomp ].
2. Le travail de compression doit être
minimal.
140
Avantages du Cycle Rankine réel
Dans le cycle réel, la vapeur
humide issue de la turbine est
totalement condensée.
(déplacement du point 1→1liq)
Le liquide subit une
compression isentropique jusqu’à
la pression de vaporisation (point
2), puis est vaporisé à pression
constante jusqu’au point 2vap.
141
Avantages du Cycle Rankine réel

142
Avantages du Cycle Rankine réel

Remarque (03):
Dans ces conditions, le travail
|Wcomp| est très faible devant
|Wdet|, car la compression d’un
liquide incompressible demande
peu d’énergie. Ce n’est pas le cas
pour les gaz dont le volume
massique est beaucoup plus élevé
(les fluides compressibles).
143
Le Bilan énergétique du Cycle Rankine réel

er
D' après le 1 loi d' équilibre thermique :
E entre  E sort  q m entre  q m sort
 Chaudiére : q chaud  h2vap  h2
 Condenseur : q cond  h1liq  h3
 Pompe : W pomp  h2  h1liq
 Turbine : W tur  h3  h2vap

144
Le Bilan énergétique du Cycle Rankine réel

Daprès le premier principe :


Si on pose que : ΔE p  0, ΔEc  0 et ΔU  0
Alors : qchaud  qcond  Wtur  0
Le rendement thermodyna mique est égal à :
Wrécup Wtur  Wpomp qchaud  qcond qcond
ηTher      1
q chaud qchaud qchaud qchaud
h3  h1liq
ηTher  1 
h2vap  h2
Pour calculer le rendement thermodyna mique du cycle,
il faut calculer les valeurs de h3 et de h2

145
Le Bilan énergétique du Cycle Rankine réel
•Cycle de HIRN (avec surchauffe):
Dans le cas du cycle de RANKINE, on peut
découvrir qu’en fin de détente, le point de
fonctionnement (E) qui se trouve à l’intérieur
de la courbe de saturation.
Ceci montre qu’en fin de détente, il y a
début de liquéfaction et formation de gouttes
d’eau liquide.
Ceci peut endommager gravement la roue
de la turbine. Il y aura donc intérêt à
éliminer cette formation d’eau liquide en
cours de détente.
146
Le Bilan énergétique du Cycle Rankine réel

Pour cela, on peut augmenter la


température de la vapeur par la surchauffe
(augmentation de la température).

Un tel cycle où la vapeur est


surchauffée s’appelle : Cycle de HIRN ou
cycle avec surchauffe. L’augmentation du
rendement est faible, mais on diminue la
formation de gouttes d’eau liquide en fin
de détente.

147
Le Bilan énergétique du Cycle Rankine réel

148
Le Bilan énergétique du Cycle Rankine réel

149
Le Bilan énergétique du Cycle Rankine réel

150
Le Bilan énergétique du Cycle Rankine réel

151
Exo d’application
Soit un cycle de Rankine HIRN (fig.01) la vapeur
d'eau entre dans la turbine à pression de 3MPa et à
température de 350°C, et elle condensée dans le
condenseur à pression de 75kPa.
On demande de déterminer le rendement
thermique du cycle et le rendement de Carnot?

152
Exo d’application

Solution d’exercice
d’application
aux
Cycle à puissance de vapeur

153
Fin du cours N°:06

154
155
Diagram

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