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Conception de projet:

Cube vert 1. La forme :


Les bâtiments des voyageurs ont sur d’autres édifices Les architectes ont voulu préserver le pouls de l'atmosphère de la vie ancienne à Lyon,
recevant du public cet avantage non négligeable d’être le site étant réservé par des usines aux formes basiques (cube, adjacent à la peau), ils ont
un extraordinaire kaléidoscope dans lequel se déroulent donc utilisé cette fonctionnalité pour relier le passé et le futur.
d’innombrables spectacles chargés d’émotions, témoin 2. Le volume :
de différents modes de vie, de différentes cultures, de a) l'enveloppe :
tragédies et de comédies qui se jouent lors des voyages. L’enveloppe du bâtiment est composée d’une façade légère et largement vitrée, doublée
Avec les diverses constructions techniques destinées aux d’une résille d’aluminium ajourée monochrome aux perforations irrégulières. Elle forme
trains proprement dits, la gare a constitué un nouveau
programme autour duquel se sont articulés de multiples une double peau perméable qui scénarise les jeux de lumière à l’intérieur et enrichie les
réflexions qui ont généré les formes d’une architecture points de vue vers l’extérieur. Cette approche cinétique joue de la résonnace avec les
nouvelle1. La réalisation de « la ligne impériale », de mouvements oscillants de la Saône. Pour les architectes, le choix du vert renvoie à la
1849 à 1864, correspond à la formation du réseau ferré couleur de la Saône et met en dialogue l’architecture et le paysage naturel des collines des
principal en France et à la fusion de certaines petites Balmes, situé sur l’autre rive. Le pari d’une couleur saillante se revendique ici comme un
compagnies. C’est une période qui connaît de nombreux manifeste, celui d’une architecture qui bouscule les standards pour mieux s’inscrire dans le
changements politiques, sociaux et économiques. renouveau urbain. Fabrice Hyber conçoit la résille du nouveau siège d’Euronews : « Ce sont
des ondes comme les ondes sonores ou de diffusions mais aussi celles de l’eau, des flux.
Depuis 1986 (Exposition ‘Mutation Acquises’ à Nantes), le vert étant aussi la couleur de ma
communication, j’ai pensé qu’ici nos deux univers, celui de Jakob + MacFarlane et le mien
pouvaient se retrouver : nos ondes se croisent.

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