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• La partie données d’un message EIGRP est encapsulée dans un paquet. Ce champ
de données est nommé Type/Longueur/Valeur ou TLV.
• Comme indiqué dans le schéma, les types de TLV concernant ce cours sont les
paramètres EIGRP, des routes internes IP et les routes IP externes.
• L’en-tête de paquet EIGRP est inclus dans chaque paquet EIGRP, quel que soit son
type.
• L’en-tête de paquet EIGRP et TLV sont ensuite encapsulés dans un paquet IP.
• Dans l’en-tête de paquet IP, le champ protocole est défini à 88 pour indiquer EIGRP,
et l’adresse de destination est définie à l’adresse multidiffusion 224.0.0.10.
• Si le paquet EIGRP est encapsulé dans une trame Ethernet, l’adresse MAC de
destination est elle aussi une adresse multidiffusion : 01-00-5E-00-00-0A.
Les champs importants pour notre cours sont le champ Code opération et le champ
Numéro de système autonome.
• Le numéro de système autonome (AS) est utilisé pour assurer le suivi de plusieurs
instances du protocole EIGRP.
• Par défaut, seuls la bande passante et le délai sont pondérés. Les deux sont pondérés
de façon égale, et donc, le champ K1 correspondant à la bande passante et le champ
K3 correspondant au délai reçoivent tous les deux la valeur 1.
• Les autres valeurs K ont pour valeur zéro. Les calculs de mesure sont traités plus en
détail, plus loin dans ce chapitre.
• Le message interne IP sert à annoncer les routes EIGRP dans un système autonome. Les champs
importants pour notre étude sont les suivants : les champs de mesure (Délai et Bande passante), le
masque de sous-réseau (longueur de préfixe) et le champ de destination.
• Le délai est calculé comme la somme des délais depuis la source jusqu’à la destination, l’unité étant de
10 microsecondes. La bande passante correspond à la valeur minimale de bande passante configurée
pour les différentes interfaces le long du chemin.
• Le masque de sous-réseau est indiqué comme la longueur du préfixe ou le nombre de bits réseau du
masque de sous-réseau. Par exemple, la longueur du préfixe du masque de sous-réseau 255.255.255.0
est 24, car 24 correspond au nombre de bits réseau.
• Le champ Destination contient l’adresse du réseau de destination. Bien que seuls 24 bits figurent sur ce
schéma, le champ varie en fonction de la valeur de la partie réseau de l’adresse réseau de 32 bits. Par
exemple, la partie réseau de 10.1.0.0/16 est 10.1. Donc, le champ Destination stocke les 16 premiers bits.
La longueur minimale de ce champ étant de 24 bits, le reste du champ est complété avec des zéros. Si
une adresse réseau est supérieure à 24 bits (192.168.1.32/27, par exemple), alors le champ Destination
est étendu de 32 bits supplémentaires (pour un total de 56 bits) et les bits non utilisés sont remplis par des
zéros.
• Le message Externe IP est utilisé lorsque des routes externes sont importées dans le processus de
routage EIGRP. Dans ce chapitre, nous importerons ou redistribuerons une route statique par défaut dans
le protocole EIGRP. Notez que la partie inférieure du TLV IP Externe contient l’ensemble des champs
utilisés dans le TLV IP Interne.
• La MTU est incluse dans les mises à jour de routage, mais n’est pas utilisée pour déterminer la mesure de
routage.
• EIGRP a la capacité de router plusieurs
protocoles différents, notamment IP, IPX et
AppleTalk en utilisant des modules dépendant
d’un protocole.
• Le protocole EIGRP utilise cinq types de paquets différents, certains par paires.
• Les paquets Hello sont utilisés par EIGRP pour découvrir des voisins et former des contiguïtés avec ces voisins. Les paquets hello EIGRP sont de type
multidiffusion et utilisent la livraison non fiable. Les paquets Hello du protocole EIGRP sont traités dans une section ultérieure.
• Les paquets de mise à jour sont utilisés par EIGRP pour propager des informations de routage. Contrairement au protocole RIP, EIGRP n’envoie pas de
mises à jour périodiques. Les paquets de mises à jour sont transmis uniquement en cas de nécessité. Les mises à jour EIGRP ne contiennent que les
informations de routage nécessaires, et ne sont envoyées qu’aux routeurs qui en ont besoin. Les paquets de mise à jour EIGRP utilisent la livraison fiable.
Ils sont envoyés en multicast lorsqu’ils concernent plusieurs routeurs, ou en unicast si seul un routeur en a besoin. Dans cette figure, comme il s’agit de
liaisons point à point, les mises à jour sont envoyées en unicast.
• Les paquets ACK (de reçu) sont envoyés par EIGRP lorsque la livraison fiable est utilisée. RTP utilise la livraison fiable pour les paquets de mise à jour,
de demande et de réponse EIGRP. Les paquets d’accusé de réception EIGRP sont toujours envoyés en unicast non fiable. Les paquets d’accusé de
réception EIGRP utilisent la livraison non fiable.
• Dans le schéma, R2 a perdu la connectivité avec le réseau local rattaché à son interface FastEthernet. R2 envoie immédiatement une mise à jour à R1 et
R3 mentionnant la route hors fonction. R1 et R3 répondent avec un reçu.
• Les paquets de demande et de réponse sont utilisés par l’algorithme DUAL lors de la recherche de réseaux et d’autres tâches. Les demandes et les
réponses utilisent la livraison fiable. Les demandes peuvent être multicast ou unicast, tandis que les réponses sont toujours unicast. L’algorithme DUAL
est traité dans une section ultérieure. Les paquets de demande et de réponse sont étudiés plus en détail dans le programme CCNP.
• Dans le schéma, R2 a perdu sa connectivité avec le réseau local et envoie des demandes à tous les voisins EIGRP à la recherche d’autres routes
possibles vers le réseau local. Les demandes utilisant la livraison fiable, le routeur destinataire doit renvoyer un accusé de réception EIGRP. (Pour que
cet exemple reste simple, les accusés de réception n’ont pas été représentés sur le graphique.)
• Tous les voisins envoient une réponse, qu’ils disposent ou non d’une route vers le réseau hors fonction. Les réponses utilisant elles aussi la livraison
fiable, des routeurs tels que R2 doivent renvoyer un accusé de réception.
• Remarque : vous vous demandez peut-être pourquoi R2 envoie une demande pour un réseau dont il sait qu’il est hors service. En fait, seule l’interface
liée au réseau est hors service. Un autre routeur pourrait être rattaché au même réseau local. C’est pour cette raison que R2 envoie une demande à ce
routeur avant de supprimer le réseau de sa base de données.
• Avant que quelque paquet EIGRP que ce soit puisse être échangé entre routeurs, EIGRP doit
détecter ses voisins. Les voisins EIGRP sont d’autres routeurs qui exécutent EIGRP sur des
réseaux partagés directement connectés.
• Les routeurs EIGRP détectent les voisins et établissent des contiguïtés avec les routeurs
voisins au moyen des paquets Hello. Sur la plupart des réseaux, des paquets Hello EIGRP sont
envoyés toutes les 5 secondes.
• Sur les réseaux multipoints à accès multiple sans diffusion (multipoint nonbroadcast
multiaccess networks : NBMA) tels que les interfaces X.25, Frame Relay et ATM avec liaisons
d’accès T1 (1 544 Mb/s) ou plus lentes, les paquets Hello sont envoyés en monodiffusion
toutes les 60 secondes.
• Un routeur EIGRP suppose que tant qu’il reçoit des paquets Hello d’un voisin, ce dernier et ses
routes restent praticables.
• Le temps d’attente indique au routeur le délai maximum pendant lequel il doit attendre pour
recevoir le Hello suivant avant de déclarer le voisin inaccessible.
• Par défaut, le temps d’attente est égale à trois fois l’intervalle Hello ou 15 secondes sur la
plupart des réseaux et 180 secondes sur les réseaux NBMA à bas débit.
• Si le temps d’attente expire, EIGRP déclare la route comme hors service et l’algorithme
DUAL recherche un nouveau chemin en envoyant des paquets de demande.
• EIGRP envoie ses mises à jour uniquement lorsque la mesure d’une route
change.
• Null0 n’est pas une interface réelle. Notez que les résumés de
routage ont pour source Null0, et ce, parce qu’ils sont utilisés à
des fins d’annonce.
• Mesure composite
La commande show ip protocols est utilisée pour vérifier les valeurs K. La sortie de cette
commande pour R1 figure dans le schéma. Notez que les valeurs K de R1 sont les
valeurs par défaut. Nous insistons sur le fait qu’il n’est pas conseillé d’utiliser des valeurs
autres que les valeurs par défaut, à moins que l’administrateur réseau n’ait une
excellente raison pour cela.
Examen des valeurs de mesure
• Bande passante
• La condition de faisabilité (FC) est remplie lorsque la distance annoncée (RD) d’un
voisin vers un réseau donné est inférieure à la distance de faisabilité qui sépare le
routeur local et ce même réseau de destination.
• Bien que lorsqu’on regarde la topologie, il est évident que R2 est un chemin
de secours, EIGRP ne dispose pas de la carte topologique de réseau.
EIGRP est un protocole de routage à vecteur de distance et ne connaît les
informations de réseau distant que par ses voisins.
• C’est pour cette raison que DUAL ne stocke pas les informations concernant
la route passant par R2 dans la table topologique. Cependant, il est possible
d’afficher l’ensemble des liens possibles, qu’ils satisfassent ou non la
condition de faisabilité en ajoutant l’option [all-links] à la commande show
ip eigrp topology.
• La commande show ip eigrp topology all-links montre tous les chemins possibles vers un
réseau, notamment les successeurs, les successeurs potentiels et même les routes qui ne
sont pas des successeurs potentiels.
• La distance de faisabilité R1 vers 192.168.1.0/24 est de 2172416 via le successeur R3. Pour
que R2 puisse être considéré comme successeur potentiel, il doit satisfaire à la condition de
faisabilité.
• Bien que R2 semble un chemin de secours viable vers 192.168.1.0/24, R1 ne sait pas qu’il
ne s’agit pas d’une boucle potentielle vers lui-même. EIGRP est un protocole à vecteur de
distance, qui n’a pas la possibilité de voir une carte topologique sans boucle du réseau.
• La méthode de DUAL pour garantir qu’un voisin possède un chemin d’accès sans boucle est
que la mesure de ce voisin satisfasse la condition de faisabilité. En s’assurant que la
distance annoncée par le voisin est inférieure à sa propre FD, le routeur peut supposer que
le routeur de voisinage n’est pas une portion de sa propre route annoncée, ce qui évite la
possibilité de boucle.
• Cela signifie-t-il que R2 ne peut être utilisé si le successeur s’arrête ? Non, R3 peut être
utilisé, mais le délai sera plus long avant qu’il soit ajouté à la table de routage. Avant que
cela ne puisse avoir lieu, DUAL devra procéder à d’autres traitements, ce qui est expliqué
dans la rubrique qui suit.
• Finite State Machine (FSM) DUAL
• L’élément principal d’EIGRP est l’algorithme DUAL et son moteur de calcul de route
EIGRP. Le nom réel de cette technologie est « DUAL finite-state machine » (FSM).
• La machine à états finis est une machine abstraite, pas un appareil mécanique avec
des pièces en mouvement. Les FSM définissent un ensemble d’états possibles que
peut prendre un objet, les événements à l’origine de ces états et les événements
résultant de ces états.
• Les concepteurs utilisent des FSM pour décrire comment un matériel, un programme
informatique ou un algorithme de routage vont réagir à un ensemble d’événements
donnés.
• Tout d’abord, activons le débogage DUAL à l’aide de la commande debug eigrp fsm. Ensuite,
nous simulons une interruption de liaison à l’aide de la commande shutdown sur l’interface
série Serial 0/0/1 de R2.
• Lorsque vous faites cette opération sur un routeur réel ou sur Packet Tracer, vous pouvez voir
l’activité que génère DUAL en cas d’interruption de liaison. R2 doit informer tous les voisins
EIGRP des liaisons perdues et se charger de la mise à jour de sa propre table de routage et
table topologique. Le schéma dans cet exemple ne représente qu’une partie de la sortie de
débogage. En particulier, notez que la machine à états finis DUAL recherche et trouve un
successeur potentiel pour la route dans la table topologique EIGRP. Le successeur potentiel,
R1, devient successeur et est installé dans la table de routage comme le meilleur chemin vers
192.168.1.0/24.
• Si vous suivez sur les routeurs ou sur Packet Tracer, assurez-vous de restaurer la topologie
• Que se passe t-il si le chemin vers le successeur s’interrompt et qu’il n’existe aucun successeur potentiel ? Souvenez-vous que le fait de ne pas
avoir de successeur potentiel ne signifie pas nécessairement qu’il n’existe pas d’autre chemin vers le réseau. Cela signifie seulement que DUAL
ne possède aucun chemin de secours garanti sans boucle vers le réseau et par conséquent n’en a ajouté aucun à la table topologique en tant
que successeur potentiel . S’il n’y a pas de successeur potentiel dans la table topologique, DUAL mettra le réseau en état actif. DUAL demandera
activement à ses voisins un nouveau successeur.
• R1 utilise actuellement R3 comme successeur vers 192.168.1.0/24. Cependant, R2 n’est pas répertorié en tant que successeur potentiel par R1,
car il ne satisfait pas à la condition de faisabilité. Voyons ce qui se passe lorsqu’on simule une panne de la liaison entre R1 et R3.
• Tout d’abord, activons le débogage DUAL à l’aide de la commande debug eigrp fsm. Ensuite, nous simulons une interruption de liaison à l’aide de
la commande shutdown sur l’interface série Serial 0/0/1 de R1.
• La sortie de débogage sélectionnée montre que le réseau 192.168.1.0/24 est à l’état actif et que des demandes EIGRP sont envoyées aux autres
voisins. R2 répond par un chemin vers ce réseau, qui devient le nouveau successeur et est installé dans la table de routage.
• Lorsque le successeur n’est plus disponible et qu’il n’existe pas de successeur potentiel, DUAL mettra la route à l’état actif. DUAL enverra des
demandes EIGRP demandant aux autres routeurs un chemin vers ce réseau. Les autres routeurs renverront des réponses EIGRP, et indiqueront
à l’expéditeur de la demande EIGRP s’ils ont ou non un chemin d’accès vers le réseau demandé. Si aucune des réponses EIGRP ne contient de
chemin vers le réseau, l’expéditeur n’aura pas de route vers ce réseau.
• Si l’expéditeur des demandes EIGRP reçoit des réponses EIGRP contenant un chemin vers le réseau demandé, le chemin préféré est désigné
comme nouveau successeur et ajouté à la table de routage. Ce processus prend plus de temps que si DUAL possèdait un successeur potentiel
dans sa table topologique et qu’il pouvait ajouter rapidement la nouvelle route à la table de routage.
• Remarque : FSM DUAL et le processus de demandes et réponses n’entrent pas dans le sujet du cours.
• La table de topologie pour R1 affiche maintenant R2 en tant que successeur, et il n’existe aucun successeur potentiel.
• Si vous suivez avec les routeurs ou Packet Tracer, assurez-vous de restaurer la topologie d’origine en réactivant l’interface série Serial 0/0/1 sur
R1 à l’aide de la commande no shutdown.
• Vous pouvez penser que si nous configurons un comportement
de routage sans classe grâce à la commande ip classless,
EIGRP n’abandonnera pas le paquet, mais continuera de
chercher une route par défaut ou de super-réseau.
• N’oubliez pas que le protocole EIGRP n’utilise que la liaison avec la bande
passante la plus lente lorsqu’il calcule la mesure composite. La liaison la
plus lente est la liaison de 64 Kbits/s qui contient le réseau 192.168.3.0/24.
Dans cet exemple, les liaisons de 1 544 Mbits/s et 1 024 Kbits/s ne sont pas
pertinentes pour le calcul en ce qui concerne la mesure de bande passante.
Les deux chemins ayant le même nombre et le même types d’interface de
sortie, les valeurs de délai sont à l’arrivée les mêmes. Ainsi, la mesure
EIGRP des deux chemins est la même, bien que le chemin passant par R1
soit en fait le chemin « le plus rapide ».
• EIGRP peut être configuré pour résumer les routes, que le résumé automatique (auto-summary) soit activé ou non. EIGRP étant un protocole de routage sans classe qui inclut le masque de sous-réseau dans les mises à jour de
routage, le résumé manuel peut inclure des routes de super-réseau. Souvenez-vous qu’un super-réseau est un ensemble de plusieurs adresses réseau principal par classe.
• Supposez que nous avons ajouté deux nouveaux réseaux au routeur R3 en utilisant des interfaces de bouclage : 192.168.2.0/24 et 192.168.3.0/24. Nous avons également configuré ces réseaux dans le processus de routage
EIGRP de R3 avec les commandes network de sorte que R3 propagera ces réseaux vers les autres routeurs.
• Pour vérifier que R3 a bien envoyé des paquets de mise à jour EIGRP à R1 et R2, vérifions les tables de routage. Dans le schéma, seules les routes pertinentes sont affichées. Les routeurs R1 et R2 montrent ces réseaux
supplémentaires dans leurs tables de routage : 192.168.2.0/24 et 192.168.3.0/24. Au lieu d’envoyer trois réseaux séparés, R3 peut résumer les réseaux 192.168.1.0/24, 192.168.2.0/24 et 192.168.3.0/24 sous forme d’une seule
route.
• Tout d’abord, déterminons le résumé de ces trois réseaux en utilisant la même méthode que celle que nous avons utilisée pour déterminer le résumé des routes statiques :
• 2. Pour trouver le masque de sous-réseau pour le résumé, commencez par le bit le plus à gauche.
• 3. Progressez vers la droite, en trouvant l’ensemble des bits qui se correspondent successivement.
• 4. Lorsque vous trouverez une colonne dont les bits ne correspondent plus, arrêtez-vous. Vous êtes à la frontière du résumé.
• 5. Maintenant, comptez le nombre de bits de gauche correspondant, soit 22, dans notre exemple. C’est ce nombre qui deviendra votre masque de sous-réseau pour le résumé de routage : /22 ou 255.255.252.0
• 6. Pour obtenir l’adresse réseau pour le résumé, copiez les 22 bits correspondants et complétez à 32 bits avec des bits à 0.
• Pour établir le résumé manuel EIGRP sur toutes les interfaces qui envoient des paquets EIGRP, utilisez la commande d’interface suivante :
• Comme R3 comporte deux voisins EIGRP, le résumé manuel EIGRP est configuré à la fois sur Serial 0/0/0 et Serial 0/0/1.
• Les tables de routage de R1 et de R2 ne contiennent plus les réseaux individuels 192.168.1.0/24, 192.168.2.0/24 et 192.168.3.0/24. Ils contiennent au lieu de cela un seul résumé de routage de 192.168.0.0/22. Comme vous l’avez
appris au Chapitre 2, « Routage statique », les résumés de routage diminuent le nombre total de routes dans les tables de routage, ce qui rend le processus de recherche dans les tables de routage plus efficace. Les résumés de
routage utilisent moins de bande passante pour les mises à jour de routage parce qu’une seule route peut être envoyée au lieu de plusieurs routes individuelles.
• Dans le schéma, cliquez sur Configuration statique par défaut de R2
• L’utilisation de la route statique vers 0.0.0.0/0 comme route par défaut ne dépend pas du protocole de routage. La route statique « quatre zéros »
peut être utilisée avec n’importe quel protocole de routage pris en charge. Cette route statique par défaut est en général configurée sur un routeur
qui possède une connexion vers un réseau situé en dehors du domaine de routage EIGRP, par exemple, vers un FAI.
• EIGRP nécessite l’utilisation de la commande redistribute static pour inclure cette route statique par défaut dans les mises à jour de routage EIGRP.
La commande redistribute static demande à EIGRP d’inclure cette route statique dans les mises à jour EIGRP vers les autres routeurs. Le schéma
montre la configuration de la route statique par défaut et la commande redistribute static sur le routeur R2.
• Remarque : la route statique par défaut utilise l’interface de sortie de Loopback1. C’est parce que le routeur FAI de notre topologie n’existe pas
physiquement. En utilisant une interface de bouclage, nous pouvons simuler une connexion vers un autre routeur.
• Les tables de routage affichent maintenant une route statique par défaut et une passerelle de dernier recours est maintenant définie.
• Dans les tables de routage de R1 et R3, notez la source de routage et la distance administrative de la nouvelle route statique par défaut. L’entrée de
la route statique par défaut sur R1 est la suivante :
• Les routes par défaut fournissent un chemin par défaut vers l’extérieur du domaine de routage et, comme les résumés du routage, réduisent le
nombre d’entrées dans la table de routage.
• Remarque : il existe une autre méthode de propagation d’une route par défaut dans EIGRP, par l’utilisation de la commande ip default-network. Vous
trouverez de plus amples informations sur cette commande à :
• http://www.cisco.com/en/US/tech/tk365/technologies_tech_note09186a0080094374.shtml
• Par défaut, EIGRP n’utilise que jusqu’à 50 % de la
bande passante d’une interface pour les données
EIGRP.
• Cela permet au processus EIGRP de ne pas
surcharger une liaison en ne laissant pas
suffisamment de bande passante pour le routage du
trafic normal.
• La commande ip bandwidth-percent eigrp peut être
utilisée pour configurer le pourcentage de bande
passante pouvant être utilisé par le protocole EIGRP
sur une interface.
• Router(config-if)#ip bandwidth-percent
eigrp as-number percent
• Dans le schéma, R1 et R2 partagent une liaison très
lente de 64 Kbits/s.
• La configuration permettant de limiter le volume de
bande passante pour l’utilisation du protocole EIGRP
y figure, ainsi que la commande de bande passante.
• La commande ip bandwidth-percent eigrp utilise le
volume de bande passante configuré (ou la bande
passante par défaut) lors du calcul du pourcentage
que EIGRP peut utiliser.