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Introduction à la
téléphonie mobile
PERSONNEL MONTEUR CÂBLEUR ET IMES
1.0
Introduction au réseau mobile
Durant ces vingt dernières années, La téléphonie mobile a connu une évolution rapide et
ne cesse d’évoluer sur le plan technique et applicatif. La première génération de
téléphonie cellulaire analogique (1G, exemple de RC2000 : Radiocom 2000 de France
Telecom et NMT : Nordic Mobile Téléphone) est née sur la coexistence de plusieurs
normes incompatibles entre elles.
En 1991, l'adoption commune par l'Allemagne et la France d'une norme de deuxième
génération numérique (2G), a donné naissance au GSM (Global System for Mobile
Communication), une norme adoptée rapidement par l'Espagne, l'Italie et le Royaume
Uni. Même si la norme GSM est la norme la plus répandue dans le monde, l’évolution
des télécommunications n’a pas suivi le même chemin sur tous les continents.
1.0
Introcduction
Aux Etats-Unis, une norme unique a finalement débouché sur trois normes distinctes, et
au Japon, l’évolution de la norme propriétaire de NTT DoCoMo a donné naissance à la
norme J-TACS. Pour plus de services, l’évolution du GSM est nécessaire qui donne
naissance au GPRS (General Packet Radio Service). Le GPRS qualifié souvent de 2,5G
et dérivé du GSM a permis l’évolution de la téléphonie mobile vers la transmission par
paquets. Cette méthode est plus adaptée à la transmission des données à un débit plus
élevé. L’architecture générale d’un réseau GPRS reprend, avec quelques modifications,
l’architecture du sous-système radio du GSM, mais impose la création d’un sous-système
réseau spécifique. Pour encore plus de débit de performance, on a pensé à utiliser en
mieux les performances radio en introduisant la 8PSK (Eight Phase Shift Keying)..
1.0
Introduction au réseau mobile:
Donc, le EDGE (Enhanced Data Rate for GSM Evolution) qualifié souvent de 2,75G
est une évolution du GPRS. L’architecture générale d’un réseau EDGE est identique
à celle d’un réseau GPRS, seules quelques modifications sont à réaliser concernant
le sous-système radio. La particularité de EDGE réside dans l’adaptation du schéma
de modulation, en fonction de la qualité de la liaison
1.0
Introduction au réseau mobile: GSM
Cette évolution permet d'approcher les performances des réseaux DSL (Digital
Subscriber Line). Comme L’UMTS, cette technologie est basée sur la W-CDMA. En
plus de l’UMTS, on a rajouté trois nouveaux canaux. Le HSUPA (High Speed Uplink
Packet Access) est une mise à jour des réseaux W-CDMA/UMTS/HSDPA. Il apporte
des améliorations de type HSDPA au flux ascendant des connexions et permet ainsi
d’obtenir des débits de chargement (upload) pouvant atteindre les 5,8 Mbps. Le HSUPA
est considéré comme le successeur du HSDPA qui permet d’obtenir des débits très
élevés mais uniquement sur le flux descendant (download). Le HSPA (High speed
packet access), meilleur atout des deux solutions précédentes en occurrence le HSDPA
et le HSUPA , fournira ainsi aux utilisateurs un débit symétrique. Le HSOPA (High
Speed OFDM Packet Access) représente l’évolution du couple HSDPA/HSUPA offrant
ainsi un débit théorique de 100 Mbit/s en flux descendant et 50 Mbit/s en flux montant.
Le nombre d'utilisateurs par fréquence devrait également être bien supérieure et
dépasser les 100 (40 en HSDPA et 9 en UMTS).
1.0
Introduction au réseau mobile :
Dans le futur proche, la quatrième génération va voir le jour. Le LTE (Long Term
Evolution) et le WIMAX (Worldwide Interoperability for Microwave Access) sont les
futures normes des réseaux mobilex de quatrième génération (4G).
Le monde de la téléphonie et des réseaux est aujourd’hui dynamique et n’arrête pas
d’innover. La convergence des réseaux fixe et mobile ouvre des nouvelles portes au
futur des télécommunications avec l’apparition de l’UMA (Unlicensed Mobile Access)
et l’IMS (IP MultiMedia Subsystem). Actuellement, on essaie de réutiliser les bandes du
GSM au profil de la technologie UMTS qui porte le nom de l’UMTS 900
2.0
Evolution de la téléphonie : GSM
Début de la téléphonie mobile
La première génération de téléphonie cellulaire analogique (1G, exemple de RC2000 :
Radiocom 2000 de France Telecom et NMT : Nordic Mobile Telephone) est née sur la
coexistence de plusieurs normes incompatibles entre elles. Il s'agissait principalement
des standards suivants :
AMPS (Advanced Mobile Phone System), apparu en 1976 aux Etats-Unis, constitue le
premier standard de réseau cellulaire. Utilisé principalement en Outre-atlantique, en
Russie et en Asie, ce réseau analogique de première génération possédait de faibles
mécanismes de sécurité rendant possible le piratage de lignes téléphoniques ;
TACS (Total Access Communication System) est la version européenne du modèle
AMPS. Utilisant la bande de fréquence de 900 MHz, ce système fut notamment
largement utilisé en Angleterre, puis en Asie (Hong-Kong et Japon) ;
ETACS (Extended Total Access Communication System) est une version améliorée du
standard TACS développé au Royaume-Uni utilisant un nombre plus important de
canaux de communication
2.1
Evolution de la téléphonie : GSM
Deuxième génération :
GSM :
En 1991, l'adoption commune par l'Allemagne et la France d'une norme de
deuxième génération numérique (2G), a donné naissance au GSM (Global
System for Mobile Communication), une norme adoptée rapidement par
l'Espagne, l'Italie et le Royaume Uni. Même si la norme GSM est la norme la
plus répandue dans le monde, l’évolution des télécommunications n’a pas suivi
le même chemin sur tous les continents. Aux Etats-Unis, une norme unique a
finalement débouché sur trois normes distinctes, et au Japon, l’évolution de la
norme propriétaire de NTT DoCoMo a donné naissance à la norme J-TACS.
2.1
Evolution de la téléphonie: GSM
e) Interfaces GSM :
Um : Interface radio entre la MS et la BTS ;
Abis : Interface entre la BTS et la BSC. Elle utilise la liaison MIC (Modulation par
Impulsion et Codage) ;
A : Interface entre la BSC et la MSC. Elle utilise la liaison MIC ;
B : Diverses utilisations, souvent «interne» (MSC/VLR) ;
C : Interrogation du HLR pour appels (ou messages courts) entrants ;
D : Gestion de la localisation des abonnés, services complémentaires (doit respecter
impérativement la norme GSM) ;
E : Exécution de certains handovers, transport de SMS ;
F : Vérification du statut d’un terminal (IMEI) ;
G : Gestion de la localisation des abonnés MSC/HLR/VLR ;
H : Procédure d’authentification
2.2
Evolution de la téléphonie : GPRS
II.2.2. GPRS :
Le GPRS (General Packet Radio Service), qualifié souvent de 2,5G et dérivé du GSM, a
permit l’évolution de la téléphonie mobile vers la transmission par paquets. Cette
méthode est plus adaptée à la transmission des données à un débit plus élevé.
L’architecture générale d’un réseau GPRS reprend, avec quelques modifications,
l’architecture du sous-système radio du GSM, mais impose la création d’un sous-
système réseau spécifique.
2.2
Evolution de la téléphonie : GPRS
En se basant sur la figure précédente, nous décrivons les différents services et leurs
interconnexions. L’architecture GPRS est composée en plus de l’architecture GSM des
services suivants :
2.2
Evolution de la téléphonie : GPRS
SGSN (Serving GPRS Support Node) : C’est une passerelle permettant l'acheminement
de données dans les réseaux mobiles GPRS. Il gère l'interface avec le réseau de paquets
externe (ex : IP) via une autre passerelle, le GGSN. Le SGSN est connecté à plusieurs
BSC et présent dans le site d’un MSC. Le SGSN est chargé des taches suivantes :
Authentifie les stations mobiles GPRS ;
Prend en charge l’enregistrement des stations mobile au réseau GPRS (attachement)
;
Prend en charge la gestion de la mobilité des stations mobiles. En effet, une station
mobile doit mettre à jour sa localisation à chaque changement de zone de routage ;
Etablit, maintient et libère les contextes PDP, qui correspondent à des sessions de
données permettant à la station mobile d'émettre et de recevoir des données ;
Relaie les paquets de données de la station mobile au réseau externe ou du réseau à
la station mobile ;
Collecte les données de taxation de l’interface air
2.2
Evolution de la téléphonie : GPRS
PCU (Packet Control Unit) : Pour déployer le GPRS dans les réseaux d'accès, on
réutilise les infrastructures et les systèmes existants. Il faut leur rajouter une entité
responsable du partage des ressources et de la retransmission des données erronées,
l'unité de contrôle de paquets par une mise à jour matérielle et logicielle dans les BSCs.
2.2
Evolution de la téléphonie : GPRS
Backbones GPRS : L’ensemble des entités SGSN, GGSN, des routeurs IP éventuels
reliant les SGSN et GGSN et les liaisons entre équipements est appelé réseau fédérateur
GPRS (GPRS backbone). On peut distinguer deux types de backbones GPRS :
Backbone intra-PLMN : Il s’agit d’un réseau IP appartenant à l’opérateur de réseau
GPRS permettant de relier les GSNs de ce réseau GPRS ;
Backbone inter-PLMN : Il s’agit d’un réseau qui connecte les GSNs de différents
opérateurs de réseau GPRS. Il est mis en œuvre s’il existe un accord de roaming
entre deux opérateurs de réseau GPRS.
Deux backbones Intra-PLMN peuvent être connectés en utilisant des Border Gateways
(BGs). Les fonctions du BG ne sont pas spécifiées par les recommandations GPRS. Au
minimum, il doit mettre en oeuvre des procédures de sécurité afin de protéger le réseau
intra-PLMN contre des attaques extérieures. La fonctionnalité de sécurité est déterminée
sur la base d'accords de roaming entre les deux opérateurs.
2.2
Evolution de la téléphonie : GPRS
b) Interfaces GPRS :
La norme GPRS définit un certain nombre d'interfaces pour assurer le fonctionnement
entre SGSN et GGSN et l'interfonctionnement avec les entités GSM :
2.2
Evolution de la téléphonie : GPRS
Gn : L’interface Gn est l’interface de base dans le backbone GPRS et est utilisée entre
les GSNs. Le protocole utilisé sur cette interface est le GTP (GPRS Tunneling Protocol)
qui s'appuie sur un transport TCP/IP ou UDP/IP. Il s’agit d’un protocole de contrôle
(pour l’établissement, le maintien et la libération de tunnels entre GSNs), et de transfert
des données d’usager ;
Gc : L’interface Gc est une interface MAP/SS7 entre le GGSN et le HLR dans le cas
d’une activation d’un contexte PDP initié par le GGSN. Le GGSN utilise cette interface
pour interroger le HLR et identifier ainsi l’adresse IP du SGSN auquel est rattachée la
station mobile ;
Gp : L’interface Gp connecte un GSN à d’autres GSNs de différents PLMNs. Elle sert
notamment pour le transfert des données concernant un usager GPRS en roaming
international. Le protocole utilisé sur cette interface est le protocole GTP ;
Gi : L’interface Gi connecte le PLMN avec des réseaux de données externes. Dans le
standard GPRS, les interfaces aux réseaux IP (Ipv4 et Ipv6) et X.25 sont supportées. En
pratique, il s’agit principalement d’une interface vers des réseaux externes IP
2.2
Evolution de la téléphonie : GPRS
Ga : L'interface Ga connecte un SGSN ou un GGSN à une entité CGF. Elle sert pour le
transfert de tickets de taxation des noeuds GSN à l'entité CGF. Le protocole utilisé sur
cette interface est GTP' en utilisant un transport TCP/IP ou UDP/IP.
2.2
Evolution de la téléphonie : GPRS
EDGE :
Le EDGE (Enhanced Data Rate for GSM Evolution) qualifié souvent de 2,75G est une
évolution du standard de téléphonie mobile GPRS. L’architecture générale d’un réseau
EDGE est identique à celle d’un réseau GPRS, seules quelques modifications sont à
réaliser concernant le sous-système radio. La particularité de EDGE réside dans
l’adaptation du schéma de modulation, en fonction de la qualité de la liaison. Liaison de
bonne qualité, EDGE utilise la modulation 8-PSK (Eight Phase Shift Keying). Cette
technique de modulation offre une efficacité spectrale supérieure à la modulation utilisée
par le GSM et GPRS (GMSK –Gaussian Minimum Schift Keying) et nous permet
d’avoir un débit trois fois supérieurs à celui du GPRS. Liaison de mauvaise qualité :
EDGE utilise la modulation GMSK, le débit devient donc comparable à celui du GPRS.
3.0
Evolution de la téléphonie : UMTS
UMTS :
L’UMTS (Universal Mobile Télécommunications System) est l’une des trois normes de
mobiles de 3ème génération (3G) qui s’inscrit dans un contexte mondial
d’interopérabilité. Ce standard permettra à la fois la téléphonie mobile et le transport de
données (images vidéo en direct, visioconférence mobile, etc.) avec un débit supérieur
aux technologies précédentes. La technique de duplexage utilisée est celle du réseau
GSM (le duplexage en fréquence). La bande de fréquences totale allouée au système est
séparée en 2 sous-bandes d’égales importances, une sous bande pour la voie montante et
une sous bande pour la voie descendante. La technique d’accès multiples utilisée est le
W-CDMA (Wide band Code Division Multiple Access).
3.1
Evolution de la téléphonie : UMTS
Node B avec antennes sectorielles : avec une ou plusieurs antennes dirigées vers
des endroits précis ;
Node B avec antenne omnidirectionnelle.
Les interfaces de communication : Il y’a plusieurs types d’interfaces de
communication qui coexistent au sein du réseau UMTS :
Uu : Interface entre un équipement usager et le réseau d’accès UTRAN. Elle
permet la communication avec l’UTRAN via la technologie CDMA ;
Iu : Interface entre le réseau d’accès UTRAN et le réseau cœur de l’UMTS. Elle
permet au contrôleur radio RNC de communiquer avec le SGSN ;
Iur : Interface qui permet à deux contrôleurs radio RNC de communiquer ;
Iub : Interface qui permet la communication entre un Node B et un contrôleur radio
RNC
3.1
Troisième génération :
RNC (Radio Network Controller) : Le rôle principal du RNC est de router les
communications entre le Node B et le réseau cœur de l’UMTS. Il travaille au niveau
des couches 2 et 3 du modèle OSI (contrôle de puissance, allocation de codes). Le
RNC constitue le point d’accès pour l’ensemble des services vis-à-vis du réseau cœur.
3.1
Troisième génération :
c) Réseau cœur :
Le réseau cœur de l’UMTS est composé de trois parties dont deux domaines :
Le domaine CS (Circuit Switched) utilisé pour la téléphonie. Ce domaine est
composé de plusieurs modules :
MSC (Mobile-services Switching Center) : Il est en charge d’établir la
communication avec l’équipement usager. Il a pour rôle de commuter les
données ;
GMSC (Gateway MSC) : C’est une passerelle entre le réseau UMTS et le réseau
téléphonique commuté PSTN (Public Switched Telephone Network). Si un
équipement usager contacte un autre équipement depuis un réseau extérieur au
réseau UMTS, la communication passe par le GMSC qui interroge le HLR pour
récupérer les informations de l’usager. Ensuite, il route la communication vers le
MSC dont dépend l’usager destinataire ;
3.1
Evolution de la téléphonie : UMTS
VLR (Visitor Location Register) : C’est une base de données, assez similaire à
celle du HLR, attachée à un ou plusieurs MSC. Le VLR garde en mémoire
l’identité temporaire de l’équipement usager dans le but d’empêcher
l’interception de l’identité d’un usager. Le VLR est en charge d’enregistrer les
usagers dans une zone géographique LA (Location Area).
Le domaine PS (Packet Switched) qui permet la commutation de paquets. Ce
domaine est composé de plusieurs modules :
SGSN (Serving GPRS Support Node) : Il est en charge d’enregistrer les usagers
dans une zone géographique et dans une zone de routage RA (Routing Area) ;
GGSN (Gateway GPRS Support Node) : C’est une passerelle vers les réseaux à
commutation de paquets extérieurs tels que l’Internet.
3.1
Evolution de la téléphonie : UMTS
d) Avantage de l’UMTS :
Le W-CDMA est doté de nombreux avantages par rapport aux technologies utilisées
dans la seconde génération (2G) de télécommunications mobiles. La sécurité est
nettement améliorée. En effet, le signal, perçu comme un bruit, est codé par une
séquence connue uniquement par l’émetteur et le récepteur. La sensibilité aux
interférences extérieures est réduite puisque les brouilleurs sont réduits lors du
désétalement. Plusieurs émetteurs peuvent partager la bande passante. Cela permet
d’obtenir des débits supérieurs, en plus d’être variables. De plus, ce partage évite le
multiplexage existant en 2G.
3.2
Evolution de la téléphonie : UMTS
II.3.2. HSDPA :
Le HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) appelé 3,5G ou encore 3G+
(dénomination commerciale) est un protocole qui offre des performances dix fois
supérieures à la 3G (UMTS R'99) dont il est une évolution logicielle. Cette évolution
permet d'approcher les performances des réseaux DSL (Digital Subscriber Line).
Comme L’UMTS, cette technologie est basée sur la W-CDMA. En plus de l’UMTS,
on a rajouté de nouveaux canaux. Pour la voie descendante, on a rajouté le canal de
transport de données à très haut débit HS-DSCH (High Speed Dedicated Shared
CHannel) qui est partagé entre les utilisateurs, contrairement au DCH de l’UMTS qui
était dédié à chacun, le canal HS-SCCH (High Speed Shared Control CHannel) qui
transporte la signalisation associée au HS-DSCH et le canal physique HS-PDSCH
(High Speed Physical Dedicated Shared CHannel) qui transporte un HS-DSCH. Sur la
voie montante, on a introduit le canal HS-PDCCH (High Speed Physical Dedicated
Control CHannel) qui transporte la signalisation associée au HS-PDSCH. En plus, Le
HSDPA utilise un mécanisme de retransmission hybride HARQ (Hybrid Automatic
Repeat reQuest).
3.2
Evolution de la téléphonie
paquet se fait à partir du RNC, tandis qu’en HSDPA, elle se fait à partir du Node B.
Cela permet de réagir beaucoup plus rapidement, notamment grâce à un TTI
(Transmission Time Interval) plus court. Ainsi, chaque utilisateur dispose du même
temps, mais grâce à l’AMC, le schéma de codage est propre à chacun ce qui lui
permet d’obtenir le meilleur débit possible en fonction de ses conditions radio.
3.2
Evolution de la téléphonie: HSUPA/ HSPA
II.3.3. HSUPA :
Le HSUPA (High Speed Uplink Packet Access) est une mise à jour des réseaux
WCDMA/UMTS/HSDPA. Il apporte des améliorations de type HSDPA au flux
ascendant des connexions et permet ainsi d’obtenir des débits de chargement (upload)
pouvant atteindre les 5,8 Mbps. Le HSUPA est considéré comme le successeur du
HSDPA qui permettait d’obtenir des débits très élevés mais uniquement sur le flux
descendant (download). HSUPA introduit plusieurs nouveaux canaux sur les liaisons
montante et descendante.
II.3.4. HSPA :
Le HSPA est en fait une évolution des deux normes: HSDPA (High speed downlink
packet access) et le HSUPA (High speed uplink pack access). Le HSPA réunie les
deux technologies, meilleur des deux technologies, fournira ainsi aux utilisateurs un
débit symétrique
3.2
Evolution de la téléphonie :HSOPA
• 3.5. HSOPA :
Le HSOPA (High Speed OFDM Packet Access) basé sur une technologie de
fréquences orthogonales (OFDM), présente en téléphonie mobile une évolution du
couple HSDPA/HSUPA avec des débits bien supérieurs (100 Mbit/s en downlink,
50 Mbit/s en uplink). Le HSOPA présente un temps de latence de l'ordre de 20 ms
contre 60 ms pour HSDPA. Le nombre d'utilisateurs par fréquence devrait
également être bien supérieure et dépasser les 100 (40 en HSDPA et 9 en UMTS).
5.0
Evolution de la téléphonie : U900
UMTS900 :
• Le but de cette technologie est la réutilisation en France des fréquences 900 et
1800 MHz pour les systèmes de communications mobiles de troisième
génération (3G). L’avantage c’est que la fréquence 900 Mhz permet à une
antenne 3G de couvrir deux à trois fois plus de territoire pour une même
puissance. Par ailleurs la fréquence 900 Mhz a un pouvoir de pénétration à
travers les murs supérieur et permet ainsi une meilleure couverture « indoor ».
Le déploiement du réseau 3G dans les zones rurales pour une couverture
nationale complète sera avec un moindre impact environnemental car elle
permet de limiter le nombre de stations 3G et pilonnes installés. Pour les
opérateurs, les avantages de l'utilisation de la bande 900 MHz pour la diffusion
de leur réseau 3G sont économiques. Ces derniers peuvent en effet réutiliser les
sites des stations de base 2G et les mêmes systèmes d'antennes déjà en place.
5.0
Evolution de la téléphonie : U900
Sachant que la couverture 2G de la population se situe autour de 99%, il sera facile
de compléter la couverture 3G à moindre frais à partir de ces sites. D'autre part, les
propriétés physiques de la bande 900 MHz permettent de réduire significativement
le nombre de stations de base nécessaires pour une même zone de couverture.
Ainsi, pour assurer un débit de 384 Kbps (débit de l'UMTS) sur une zone de 10.000
km², il faut près de 2000 stations de base à 2100 MHz contre à peine plus de 600 en
bande 900 MHz. Cela signifie également pour les opérateurs moins de dépenses
énergétiques et d'entretien des sites. Le principe de la réutilisation pour la 3G des
bandes 900 et 1800 MHz actuellement utilisées pour la deuxième génération (2G) a
été prévu, sous certaines conditions, depuis 2000. Les conditions générales de
l’introduction de l’UMTS dans les bandes de fréquences utilisées pour les réseaux
de seconde génération font en effet partie intégrante des conditions d’attribution
des autorisations UMTS, telles que définies dans l’appel à candidatures lancé le 18
août 2000 et reprises dans le second appel à candidatures lancé le 29 décembre
2001.
7.0
Evolution de la téléphonie
territoire pour une même puissance. Par ailleurs la fréquence 900 Mhz a un pouvoir
de pénétration à travers les murs supérieur et permet ainsi une meilleure couverture
« indoor ». Le déploiement du réseau 3G dans les zones rurales pour une
couverture nationale complète sera avec un moindre impact environnemental car
elle permet de limiter le nombre de stations 3G et pilonnes installés. Pour les
opérateurs, les avantages de l'utilisation de la bande 900 MHz pour la diffusion de
leur réseau 3G sont économiques. Ces derniers peuvent en effet réutiliser les sites
des stations de base 2G et les mêmes systèmes d'antennes déjà en place. Sachant
que la couverture 2G de la population se situe autour de 99%, il sera facile de
compléter la couverture 3G à moindre frais à partir de ces sites. D'autre part, les
propriétés physiques de la bande 900 MHz permettent de réduire significativement
le nombre de stations de base nécessaires pour une même zone de couverture.
7.0
Evolution de la téléphonie
Ainsi, pour assurer un débit de 384 Kbps (débit de l'UMTS) sur une zone de 10.000
km², il faut près de 2000 stations de base à 2100 MHz contre à peine plus de 600 en
bande 900 MHz. Cela signifie également pour les opérateurs moins de dépenses
énergétiques et d'entretien des sites. Le principe de la réutilisation pour la 3G des
bandes 900 et 1800 MHz actuellement utilisées pour la deuxième génération (2G) a
été prévu, sous certaines conditions, depuis 2000. Les conditions générales de
l’introduction de l’UMTS dans les bandes de fréquences utilisées pour les réseaux
de seconde génération font en effet partie intégrante des conditions d’attribution
des autorisations UMTS, telles que définies dans l’appel à candidatures lancé le 18
août 2000 et reprises dans le second appel à candidatures lancé le 29 décembre
2001.
4.0
Evolution de la téléphonie : LTE
• II.4.1. LTE :
• Le LTE (Long Term Evolution) approuvées par la 3GPP dans la Release 8. LTE
est une évolution des familles GSM/UMTS qui spécifie la prochaine génération
du système d'accès mobile à large bande, laquelle utilise la technologie
OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiple Access) sur la voix
descendante et la technologie SC-FDMA (Single Carrier Frequency Division
Multiple Access) sur la voix montante. LTE supporte des débits descendants
pouvant atteindre 100 Mbits/s et des débits montants de 50 Mbits/s avec une
très faible latence (10 ms) et fait appel à la technologie MIMO (Multiple Input
Multiple Output). LTE est un système universel permettant notamment, grâce
aux largeurs de bande de 1,25 à 20 MHz et en utilisant à la fois les modes de
fonctionnement FDD (Frequency Division Duplex) et TDD (Time Division
Duplex), d'offrir la souplesse nécessaire pour répondre aux futurs besoins des
opérateurs et aux attributions de fréquences au niveau mondial
. Quatrième génération : 4.0
• ARCHITECTURE 4 G
7.0
Evolution de la téléphonie
• En télécommunications, 5G est la cinquième génération de standards pour la
téléphonie mobile, faisant suite à la 4G+1.
• La technologie 5G est une « technologie clé »2 qui pourrait permettre des débits
de télécommunication mobile, de plusieurs gigabits de données par seconde,
soit jusqu'à 1 000 fois plus rapides que les réseaux mobiles en 20103 et jusqu'à
100 fois plus rapide que la 4G à l'horizon 20204.
• Ces débits de données sont susceptibles de répondre à la demande croissante de
données avec l'essor des smartphones et objets communicants, connectés en
réseau. Ce type de réseau devrait favoriser le cloud computing, l'intégration et l'
interopérabilité d'objets communicants et de smartgrids et autres réseaux dits
intelligents, dans un environnement domotisé et une « ville intelligente ». Cela
pourrait également développer l'imagerie 3D ou holographique, le datamining,
la gestion du big data et du tout-internet « Internet of Everything » (expression
évoquant un monde où tous les ordinateurs et périphériques pourraient
communiquer entre eux). D'autres applications concernent les jeux interactifs et
multijoueurs complexes, la traduction automatique et assistée instantanée…
.
7.0
Evolution de la téléphonie
LOGIC Europe 47-49, rue Gutenberg 42100 SAINT-ETIENNE – France
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