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V

AUCLUSE
SAPEURS POMPIERS

Licence MSGR
2019
LES
COMMISSIONS
DE SECURITE
LA PREVENTION « INCENDIE »

Elle est constituée de l’ensemble des mesures


destinées à :

- réduire les risques d’incendie dans une


installation ou un bâtiment donné

- limiter les effets de l’incendie s’il se déclare.


LES MESURES REGLEMENTAIRES

Elles portent sur:


- la construction
- les aménagements
- les équipements techniques

Elles peuvent être:

- passives (ex: murs coupe-feu, encloisonnement


des escaliers…)

- actives (détection, désenfumage, surveillance)


La réglementation française relative à la prévention
contre l’incendie s’est améliorée au fil des catastrophes:
- 1938: Les Nouvelles Galeries (Marseille)
- Décret du 7/2/1941
75 morts

- 1947: Cinéma à Rueil-Malmaison - Décret du 13/8/1954


89 morts

- 1970: « le 5/7 » St-Laurent du Pont


146 morts - Décret du 31/10/1973
- 1973: Collège Edouard Pailleron
21 morts

- 1991: Thermes de Barbotan


20 morts
- 1992: Stade de Furiani - Décret du 8/3/1995
18 morts / 1300 blessés
- 1993: Clinique de Bruz
18 morts

- 2005: Hôtel Paris-Opéra - Arrêté du 24/07/2006


25 morts
Catastrophes après 2010
• 2011 : Maison de retraite «  les anémones » à Marseille : 6 morts et
15 intoxiqués.

• 2011 : Maison de retraite de la Rochefoucauld (Charente) : 3 morts


et 11 bléssés.

• 2017 :28 novembre 2017 une partie du CHU de Pointe-à-Pitre


(Guadeloupe) est détruite: la maternité, les urgences, la
réanimation et 4 blocs opératoires.
LES ACTEURS DE LA PREVENTION ERP

MAITRE d’OUVRAGE DEMANDE AUTORITE


DE POLICE : Substitution PREFET
EXPLOITANT DECISION MAIRE

SAISINE
Avis-

AVIS
Relations contractuelles

Contrôleurs
Conseils
techniques, COMMISSION
délégataires
organismes ou DE
ex:
personnes SECURITE
Architecte
agréés
LA PREVENTION DANS LES ERP

• Elle repose sur:

- une réglementation que doivent respecter les


constructeurs, propriétaires et exploitants

- un contrôle:
* organisé et exercé par l’autorité de
police
assistée de
* la commission de sécurité (avis)
Les commissions de sécurité
• Avant FURIANI:
Faible implication des participants
désaffection croissante
perte de crédibilité vis à vis des exploitants
• FURIANI:
L’électrochoc !
• Après FURIANI:
Réforme des commissions de sécurité
Décret du 8 mars 1995 (modifié le 31 mai
1997)

Meilleure réponse aux principaux problèmes posés


PROGRAMME (1)

• LES E.R.P. (établissements recevant du public)


– Définition
– Classification
– Réglementation applicable

• LA PREVENTION DANS LES E.R.P.


– Grands principes
– Différents points examinés lors d’une étude de
dossier ou d’une visite
PROGRAMME (2)
• LES COMMISSIONS DE SECURITE
– Les différentes commissions
– Compétences respectives
– Modalités de fonctionnement

• ROLE DES COMMISSIONS DANS LA VIE


D’UN E.R.P.
– E.R.P. à construire
– E.R.P. existant
– E.R.P. à modifier
PROGRAMME (3)
• LE MAIRE ET LA COMMISSION DE SECURITE
– Le maire, autorité de police
– La commission, organe consultatif
– Les conséquences juridiques de l’avis des
commissions (arrêtés d’ouverture, de fermeture,
prescriptions, mises en demeure…)
– Le rôle du préfet
– Responsabilités juridiques

• QUESTIONS-REPONSES
LES
ETABLISSEMENTS
RECEVANT DU
PUBLIC
LES ERP-DEFINITION
(Article R-123.2 du CCH)
Tous - bâtiments
- locaux
- enceintes
dans lesquels des personnes sont admises
- soit librement,
- soit moyennant une rétribution ou une participation
quelconque,
- ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes
* à tout venant * payantes
* ou sur invitation * ou non

Public: toutes les personnes admises dans l’établissement à


quelque titre que ce soit en plus du personnel.
CLASSIFICATION DES ERP

La réglementation relative à la
prévention dans les ERP est
proportionnée au risque
Pour cela, les ERP sont classés:

– Par types, selon la nature de leur exploitation

– Par catégories, selon l’effectif du public reçu


TYPES D’ERP
Etablissements installés dans un bâtiment :
J Structure d’accueil pour personnes âgées ou handicapées
L Salles d’audition, de conférences, de réunions, de
spectacles ou à usage multiple
M Magasins de vente, centres commerciaux
N Restaurants, débits de boisson
O Hôtels, pensions de famille
P Salles de danse, salles de jeux
R Ets d’enseignement, colonies de vacances
S Bibliothèques, centres de documentation
T Salles d’expositions
U Etablissements sanitaires
V Etablissements de culte
W Administration, banques, bureaux
X Etablissements sportifs couverts
Y Musées
TYPES D’ERP
Etablissements spéciaux :
PA Etablissements de plein air
CTS Chapiteaux, tentes et structures
SG Structures gonflables
PS Parcs de stationnements couverts
OA Hôtels Restaurants d’altitude
GA Gares accessibles au public
EF Etablissements flottants
REF Refuges de montagne
Etablissements Pénitentiaires
EFFECTIF
CATEGORIES D’ERP

1ère catégorie
1500
2ème catégorie
Groupe
1er

700
3ème catégorie
300

4ème catégorie
SEUIL Variable selon le type
Groupe
2ème

5ème catégorie
0
SEUIL DU 1er GROUPE
TYPE EXPLOITATION S/SOL ETAGES TOTAL
J Structures d’accueil pour personnes agées/handicap. 25/20 25/20 100
Salle de conférences, d’audition, de réunion 100 200
L Salle de spectacles, de projection, à usage multiple 20 50
M Magasin de vente 100 100 200
N Restaurant, débit de boissons 100 200 200
O Hôtel, pension de famille 100
P Salle de danse, salle de jeux 20 100 120
Crèche, maternelle, jardin d’enfants, 1
halte-garderie
Interdit
20si étage
100
R Autre établissement d’enseignement 100 100 200
Internat 20
Colonie de vacances 30
S Bibliothèque, centre de documentation 100 100 200
T Salle d’expositions 100 100 200
Etablissement de soins sans hébergement 100
U
Etablissement de soins avec hébergement 20
V Etablissement de culte 100 200 300
W Administrations, Banques, Bureaux 100 100 200
X Etablissements sportifs couverts 100 100 200
Y Musées 100 100 200
SEUIL DU 1er GROUPE
TYPE EXPLOITATION S/SOL ETAGES TOTAL

OA Hôtel, restaurant d’altitude 20


REF Refuge de montagne 1
GA Gare 200
PA Etablissement de plein air 300
PS Parc de stationnement couvert >10 véhicules
SG Structure gonflable 1
PAS de
EF Etablissement flottant 5ème
CATEGORIE
NOMBRE D’ETABLISSEMENTS DU 1er GROUPE RECEVANT
DU PUBLIC EN VAUCLUSE
CATEGORIE TOTAL
TYPE 1 2 3 4 TYPE
J 0 0 1 77 78
L 4 31 89 157 281
M 45 78 148 65 336
N / 5 23 35 63
O / 5 20 38 63
P 2 0 13 11 26
R 9 42 87 215 353
S / / 3 1 4
T 2 / 1 2 4
U 1 2 10 17 30
V / 6 32 2 40
W / 3 5 6 14
X 3 13 34 33 83
Y / 1 2 8 11
PA 16 27 40 1 84
PS / 2 4 / 6
GA 1 2 / / 3
CTS / O 1 3 4
SG / / / 1 1
EF / / / 1 1
TOTAL 83 217 513 673 1486
REGLEMENTATION APPLICABLE
• Code de la Construction et de l’Habitation (CCH)
Articles R-123.1 à R-123.55.
(Décret du 31 octobre 1973 codifié)

• 1er GROUPE (1ère à 4ème cat.):


– Arrêté du 25 juin 1980

– Dispositions particulières: selon le type


– Ex: - Type L: Arrêté du 07 février 2007
- Type R: Arrêté du 4 juin 1982

• 2ème GROUPE (5ème cat.):


– Arrêté du 25 juin 1980: Uniquement le livre premier -
(articles GN)
– Arrêté du 22 juin 1990
LA PREVENTION
DANS LES E.R.P.
LA PREVENTION DANS LES ERP:

Objectif: la sécurité des occupants


qui doivent pouvoir
quitter les lieux
sains et saufs.
Pour cela il faut que:

TEMPS d’ALARME + TEMPS D’EVACUATION


< DELAI DE SURVIE
Bon comportement au feu des
matériaux
EVITER L’ECLOSION Absence de matières dangereuses
Installations techniques sûres,
entretenues régulièrement
(électricité, chauffage, ascenseurs…)
LIMITER LA PROPAGATION Bon isolement des locaux entre eux

Modalités de construction
permettant l’évacuation rapide et en
bon ordre
FAVORISER L’EVACUATION
Dégagements et sorties suffisants
Système d’alarme,éclairage de sécurité
et désenfumage adaptés

Moyens de lutte initiale


FACILITER L’INTERVENTION Accessibilité aux secours appropriés
Défense extérieure (P.I)
ETUDE DE DOSSIER

Classement Electricité

Implantation, Isolement Eclairage de Sécurité

Construction Cuisine

Dégagements Risques Particuliers

Désenfumage Moyens de Secours


Chauffage, Ventilation
VISITE

La visite sert à faire un diagnostic sur l’état de l’ERP:

• L’évacuation du public est-elle garantie ?


• Alarme
• Dégagements
• Désenfumage
• Eclairage de sécurité
• Plan schématique et consignes de sécurité

• L’établissement est-il dangereux ?


• L’analyse des risques évolue
• Les mesures prises pour s’opposer à la
propagation d’un incendie sont-elles
suffisantes ?
• Isolement par rapport aux tiers
• Isolement interne (locaux à risques)
• Choix des matériaux
• Stockage

• Le bon fonctionnement des installations ou


équipements techniques est-il assuré ?
• Installation électrique
• Installation de gaz
• Equipement d’ascenseur
• Système de sécurité incendie
• Moyens de secours (extinction automatique,
extincteurs …)
LES
COMMISSIONS
DE SECURITE
OBJECTIFS DE LA REFORME DE 1995

1) REAFFIRMER ET PRECISER LES PRINCIPES

2) CLARIFIER LES COMPETENCES

3) AMELIORER LE FONCTIONNEMENT
PRINCIPES DE LA REFORME

1) MEILLEURE DEFINITION DES ATTRIBUTIONS


notamment des domaines où la commission est
incompétente

2) ROLE CONSULTATIF

3) COLLEGIALITE DES AVIS

4) FORMALISME DES REGLES DE FONCTIONNEMENT

5) RESPONSABILITE DU MAITRE D ’OUVRAGE


LES COMMISSIONS
La CCS est présidée par le ministre de l’intérieur.

COMMISSION • Avis sur toutes les


CENTRALE DE questions relatives à la
SECURITE protection contre l’incendie
(ABROGEE le 27 mai 2014) dans les E.R.P.
• Modification des
différentes réglementations
• Condition d’application des
CCDSA textes
• Ce n’est pas une instance
de recours.
COMMISSIONS
LOCALES
ATTRIBUTIONS de la CCDSA
• COMPETENCES OBLIGATOIRES: définies par le décret
- Sécurité incendie ERP/IGH
- Accessibilité aux handicapés
- Protection des forêts contre l ’incendie
- Homologation des enceintes sportives
- Sécurité des campings
- Sécurité publique
- Sécurité des infrastructures et systèmes de
transport
• MISSION GENERALE DE REFLEXION POUR LE
PREFET
sous réserve de l’existence d’autres instances

TOUTE AUTRE INTERVENTION EST


SANS FONDEMENT
ARTICULATION
• C’est le Préfet qui - organise
- fixe les attributions des
commissions locales
après avis de la commission plénière

• Il n’est pas possible de créer d’autre structure

• Possibilité d’appel:
L’exploitant peut «faire appel» d’un avis d’une
commission communale ou d’arrondissement auprès:
- de la C.C.D.S.A.
uniquement - de la sous-commission
départementale compétente
DANS LE VAUCLUSE
• Les 7 sous-commissions spécialisées ont été
créées.
• En matière d’E.R.P.:
- 3 commissions d’arrondissement
- 1 commission intercommunale (11 communes)
- 134 commissions communales.

• Les commissions d’arrondissement n’inter-


viennent que ponctuellement, en cas de
problème
• La sous-commission ERP/IGH est saisie (sur
décision du préfet) pour certains dossiers
importants d’intérêt départemental.
(ex: mise en conformité des anciens foyers logements,
établissements scolaires jusqu’au 30/9/99)
LA S/COMMISSION ERP/IGH

• Elle est seule compétente pour:


- les dérogations
- les ERP de 1ère catégorie et certains
types / GA,EP,PS>1000 véhicules…
- les IGH
- les recours des pétitionnaires et des
commissions communales ou intercommunales
• Le groupe de visite est un élément «allégé »
de la sous-commission départementale.
Il propose un avis à la sous-commission
qui doit obligatoirement se prononcer
LA S/COMMISSION ERP/IGH
• Commission Communale de Sécurité : présidée par le Maire

• Généralités des Commissions


• se réunissent sur convocation de leur président ( 11 janvier décret 95)
• 4 membres obligatoires : * 1 Président, Maire ou Préfet
* 1 préventionniste SP
* Police ou gendarmerie
* DDT
• Le décret n° 2014-1312 du 31 octobre 2014 a modifié le décret n° 95-260 du 8 mars
1995 relatif à la CCDSA. Notamment la DDT n’est plus représentée que dans les cas
suivants:
• Visite de réception des 1er, 2ème et 3ème catégorie pour la sous-commission
ERP/IGH,
• le groupe de visite de la sous-commission départementale
• ou la commission communale,
• Uniquement pour les visites de réception des 2ème et 3ème catégorie pour les
communes n’ayant pas désigné un agent communal,
• Etudes de dossiers en sous-commission départementale ou communale pour les
communes n’ayant pas désigné un agent communal,
• dérogations
• La DDT n’est donc plus représentée dans les visites périodiques.
ERP 1er cat
Type P
Type REF
Établissement
Pénitentiaire
Centre de
détention
administrative
ERP 1er cat
Type P
Type REF
Établissement
Pénitentiaire
Centre de
détention
administrative
ERP 1er cat
Type P
Type REF
Établissement
Pénitentiaire
Centre de
détention
administrative
CONCLUSION
• Après la DDT, c’est au tour des forces de l’ordre de se retirer
massivement, dès le 01/10/2016, des commissions de sécurité !
• Au 01/10/2016, leur présence sera obligatoire uniquement pour :
• Les visites et instructions de dossiers de tous les ERP de la 1ère
catégorie et IGH : 87 ERP 1ère catégorie et 0 IGH en Vaucluse
• Les visites inopinées, quelque soit le type ou la catégorie : Dispositif
très peu utilisé en Vaucluse (- de 5 visites par an en moyenne)
• Les visites et instructions de dossiers des ERP de type P (salle de
danse et salle de jeux) : 23 établissements en type P (avec visite
obligatoire et activité principale) en Vaucluse
• Les visites et instructions de dossiers des ERP de type REF (Refuge
de montagne) : 0 établissement en Vaucluse
• Les visites et instructions de dossiers des Centres de Rétention
administrative : 0 établissement en Vaucluse
• Les visites et instructions de dossiers des Etablissements
Pénitentiaires : 1 établissement en Vaucluse (Le Pontet)
• D’autre part, il appartiendra au Préfet de décider si les forces de
l’ordre participent au pas, à la SCD pour la sécurité des terrains de
camping.
COMPETENCES des COMMISSIONS
La commission ne peut rendre d’avis qu’au regard d’une
réglementation qui prescrit sa consultation.

Il faut:
- un texte donnant compétence pour agir
- une réglementation technique
- la présence des membres qualifiés
- que des éléments d’appréciation suffisants
aient été transmis dans les délais
(ex:contrôles techniques obligatoires).
ABSENCE DE COMPETENCE
• Etablissements relevant du Code du travail
sauf dérogations (s/c ERP/IGH)
• Installations classées
• Habitations
• Installations foraines
• Lieux de baignade
• Piscines, toboggans, aires de jeu
• Avalanches
• Monuments historiques ne recevant pas de public
• Courses automobiles et kartings
ABSENCE DE COMPETENCE

En matière d’ERP

- N’a pas compétence pour juger de la stabilité


à froid du bâtiment : mission assurée par des
contrôleurs techniques agréés.
La commission ne peut pas se prononcer sans ce
rapport

- N’a pas à se prononcer sur les problèmes liés


au droit de l’urbanisme.
UN ORGANE CONSULTATIF
La commission de sécurité n’a aucun
pouvoir décisionnel:

– elle sert à conseiller l’autorité de police


(maire ou préfet)

– elle a uniquement un rôle consultatif

– ses avis ne lient pas le maire, sauf:


• la délivrance des permis de construire
• les demandes de dérogation
UNE INSTANCE COLLEGIALE
• La commission se veut un lieu de débat.

• C’est donc une instance collégiale qui


ne peut fonctionner en l’absence de
certains membres indispensables.

• L’avis rendu est un avis unique, à la


majorité des voix (celle du président compte
double en cas de partage des voix)
– Cet avis figure dans le procès-verbal qui est
notifié à l’exploitant par le m aire
– Les positions individuelles des membres sont
consignées dans le compte-rendu (à établir
sur place ou sous 8 jours maximum).
UN AVIS « TRANCHE »
• L’avis émis par la commission est :
– favorable (le cas échéant avec des prescriptions)
ou
– défavorable
Les avis -favorables sous réserves
-favorables provisoires
-défavorables « tant que »
sont proscrits
• L’avis est motivé.
UN FONCTIONNEMENT PRECISE
• Les membres sont clairement identifiés.

• Leur présence est obligatoire,notamment


celle du maire ou de l’élu qui le représente.

(possibilité d’un avis écrit motivé pour la SCD


ERP/IGH uniquement)

• Les délais sont formalisés


– saisine avant ouverture (par le maire): 1
mois
– convocation: 10 jours francs sauf s’il s’agit
d’une 2ème réunion avec le même objet.
COMPOSITION DE LA SOUS-
COMMISSION ERP/IGH
Présidée par le Directeur Départemental des Services
d’Incendie et de Secours, ou son représentant.

• Membres avec voix délibérative pour toutes les


attributions
– le DDSIS,
– le chef du PDPC (pôle de défense et de protection
civile) ex SIDPC,
– le DDSP ou le commandant du gpt de gendarmerie,
– le DDT ou un agent des services techniques
ou leurs suppléants
• Membres avec voix délibérative en fonction des
affaires traitées.
– le maire de la commune concernée ou son adjoint,
– les autres représentants, des services de l’Etat
membres de la CCDSA.
COMPOSITION DE LA
COMMISSION COMMUNALE
Présidée par le Maire ou son adjoint désigné,
• le DDT ou son représentant, ou agent communal dans les
bâtiments non communaux

• la Police ou la Gendarmerie (suivant le secteur),

• un Sapeur-Pompier, titulaire du PRV 2.


LA RESPONSABILITE DE L’EXPLOITANT

• Les constructeurs, propriétaires, exploitants


conservent leur responsabilité.

• Le contrôle fait par l’administration ne les


dégage pas de cette responsabilité.

• Ils doivent: - être présents lors des visites


- signaler au maire tout
changement dans
l’exploitation
LES SANCTIONS PENALES
L’article 131.13 du Code pénal prévoyait dans son ancienne application, pour les contraventions de cinquième classe, un
montant de 10 000 francs au plus et 20 000 francs en cas de récidive.
En conséquence, les peines encourues étaient comme suit :

INFRACTIONS COMMUNES Article du CCH AMENDES

Modifications non signalées dans un


groupe d’établissement Article R.123.21 10 000 f et 20 000 f si récidive

Absence d’autorisation de travaux 10 000 f et 20 000 f si récidive


Article R.123.23
non soumis à permis de construire

Absence de renseignements de détail Article R.123.25 10 000 f et 20 000 f si récidive

Articles R.123.7, R.123.8, R.123.9, 10 000 f et 20 000 f si récidive


Infraction aux dispositions générales de sécurité R.123.11

Vérifications techniques non effectuées Articles R.123.43 et R.123.44 10 000 f et 20 000 f si récidive

Absence de visite de réception, 10 000 f et 20 000 f si récidive


Articles R.123.45 et R.123.46
d’autorisation d’ouverture ou de réouverture

Obstacle à l’exercice du droit de visite Articles R.123.45 et R.123.48 10 000 f et 20 000 f si récidive

Absence de l’exploitation ou de son représentant Article R.123.49 10 000 f et 20 000 f si récidive


lors de la visite

Absence de registre de sécurité Article R.123.51 10 000 f et 20 000 f si récidive

Actuellement le montant d’une contravention de 5ème classe est fixée à 1500 €. De plus l’amende est appliquée autant de fois qu’il y a de
journées d’ouverture sans visite de contrôle, sans autorisation ou sans déclaration d’ouverture. (Art R152-6 et 7 du CCH)
De plus, la loi Sécurité Intérieure n° 2003-233 du 18 mars 2003, dite loi SARKOZY, stipule que le faite pour le propriétaire ou l’exploitant
d’un ERP malgré une mise en demeure d’avoir à se conformer à un arrêté de ne pas procéder à la fermeture de son établissement est puni à
3750 euros d’amende à chaque fois que cela est constaté.
RÔLE DE LA
COMMISSION
DANS LA VIE
D’UN E.R.P.
L’INTERVENTION DE
LA COMMISSION DE SECURITE
(ERP du 1er groupe)
• La commission doit être consultée dès la demande de
permis de construire.
• Une visite avant ouverture permet au maire
d’autoriser l’exploitation (arrêté d’ouverture).
Il en est de même si un établissement est fermé
depuis plus de 10 mois.
• Puis, des visites périodiques sont effectuées selon
une fréquence fixée en fonction du type et de la
catégorie.
• Le Maire peut également provoquer des visites
inopinées.
GE 4 PERIODICITE DES VISITES (2015)

FONCTION DU TYPE ET DE LA CATEGORIE

TYPES D'ETABLISSEMENTS
R1 R2
PERIODICITE et
J L M N O P avec sans S T U V W X Y
categorie
hébergement hébergement
3 ans
1er categorie…… X X X X X X X X X X X X X X
2e categorie…… X X X X X X X X X X X X X X
3e categorie…... X X X X X X X
4e categorie…… X X X X
5 ans
1er categorie…… X
2e categorie…… X
3e categorie…... X X X X X X X X
4e categorie…… X X X X X X X X X X X
PERIODICITE DES VISITES (1er groupe)

Périodicité TYPES D’ETABLISSEMENTS


Catégories J L M N O P R1 R2 S T U V W X Y
2 ANS
1ère Cat X X X X X X X X X X
2me Cat X X X X X
3me Cat
4me Cat
3 ANS
1ère Cat X X X X
2me Cat X X X X X X X X X
3me Cat X X X X X X X
4me Cat X X X X
5 ANS
1ère Cat X
2me Cat X
3me Cat X X X X X X X X
4me Cat X X X X X X X X X X X
Commission
Exploitant Maire
de Sécurité
PHASE PERMIS DE
CONSTRUIRE
Demande de Permis de
Construire ou
d’Autorisation de
travaux

EMET
CONSULTE

ETUDIE SUR
DOSSIERS ET
AVIS FAVORABLE
SUR PLANS
DECIDE
AVIS DEFAVORABLE

Délivre l’arrêté de
Permis de Construire
NON
OUI

REALISATION ARRETE
DES TRAVAUX
Exploitant Commission Maire
Sécurité
PHASE
D’OUVERTURE
de l’ERP

EMET
CONSULTE

Visite les locaux


donne un avis en
vue de la délivrance AVIS FAVORABLE
du certificat
de conformité
AVIS DEFAVORABLE DECIDE

OUVERTURE

d’Ouverture au Public
Délivre l’arrêté
AU PUBLIC
NON
OUI

ARRETE
OUVERTURE

Pour les établissements du 1er groupe

l’arrêté d’ouverture est obligatoire


(il n’y a pas d’ouverture tacite)

En 1ère catégorie, cet arrêté ne peut-être pris si les 3 CS


suivantes ne se sont prononcées:

- La SCD relative aux ERP/IGH


- La SCD de sureté et de sécurité publique
- La SCD pour l’accessibilité des personnes handicapées
Exploitant Commission Maire
Sécurité
VISITE
PERIODIQUEMENT
PHASE ET INOPINEMENT
D’EXPLOITATION
Délivre l’arrêté
DE L’ERP d’ouverture
(avec notifications si

EMET
nécessaire)
ou de fermeture
au public

AVIS FAVORABLE
POURSUITE
DE L’ACTIVITE
AVIS DEFAVORABLE DECIDE

FERMETURE
OUI

AU PUBLIC

NON ARRETE
Des sanctions pénales peuvent être imposées,
avec ou sans fermeture au public de l’ERP
L’INTERVENTION DE
LA COMMISSION DE SECURITE
Cas des ERP du 2ème groupe

• La consultation de la commission n’est pas


obligatoire, sauf pour les établissements à
sommeil et les dérogations.(Lescheraines 2004)

• Toutefois, le Maire peut décider de faire appel


à la commission.
AGRANDISSEMENT ou MODIFICATION
d’un E.R.P EXISTANT

Seule la partie modifiée ou agrandie est réalisée


conformément aux textes en vigueur.

Ex: -ERP ouvert en 1967 : Décret du 23 mars 1965


-Agrandissement 1989 : * Décret du 31 Octobre 1973
* Arrêté du 25 Juin 1980
* Dispositions particulières
ERP (selon le type)
EXISTANT Toutefois la commission peut
Agrandissement demander la mise en
conformité de la totalité du
bâtiment (conception
compliquée, augmentation du
danger…)
LE MAIRE
et la
COMMISSION
DE SECURITE
Arrêté de fermeture con
Visa
d
Le maire, trô e
léga le de
- Vu…………………
……………………………
lité
- Vu l ’avis défavorable de la commission communale de sécurité du …………………
- Considérant que la lettre de mise en demeure adressée le ……………………………………… …… à
M ……………… exploitant de …………………… est restée sans résultat.

- Considérant que l’état des locaux compromet gravement la sécurité du


public et fait obstacle au maintien de l’exploitation de cet établissement …………
(motivation à développer conformément à la loi du 11 juillet 1979).

ARRÊTE

L’établissement ………………,type ……… catégorie, …………Sis à ……………………… sera


Article 1 :
fermé au public à compter de la notification du présent arrêté à l’exploitant.

La réouverture des locaux au public ne pourra intervenir qu’après une


Article 2 :
mise en conformité de l’établissement, une visite de la commission de
sécurité et une autorisation délivrée par arrêté municipal ;
(conformément à l’article R 123-52 du CCH, l’arrêté de fermeture fixe le cas échéant la
nature des aménagements et travaux à réaliser ainsi que les délais d’exécution).

Article 3 : Indiquer ici les possibilités de voies de recours contre la présente décision.
Article 4 : Monsieur le commissaire de police, (M. le chef de la brigade de gendarmerie), est chargé de
l’exécution du présent arrêté dont ampliation sera également transmise à :
- M. le préfet (ou sous-préfet de l’arrondissement)
Mise en demeure du Préfet au Maire
Le Préfet de

Mme ou à Mr le maire de

Objet : Visite du (des) établissement (s) ……………………………………………… par la commission de sécurité du

P.J.: Procès-verbal de la commission de sécurité de ……

La commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité (sous-commission départementale


contre les risques d’incendie et de panique ou …………….) a visité l ’ ……….(les) établissement(s) ……………….
type(s),
catégorie(s).

Ainsi que votre représentant présent lors de cette visite a pu vous en rendre compte, il s’avère
que l’état des locaux de cet établissement présente un danger immédiat pour les personnes qui l’occupent.
De graves carences sur le plan de la sécurité incendie ont été ainsi constatées (partie à développer).

Cette situation a d’ailleurs conduit la commission de sécurité à émettre un avis défavorable à la poursuite
de l’exploitation de l’établissement.

Dans le cadre de vos pouvoirs de police, il vous appartient de remédier à cette situation dans les plus brefs
délais.

Je vous demande de bien vouloir me rendre compte des mesures que vous aurez prises et attire votre
attention
sur le fait, qu’en l’absence de réaction de votre part, dans le délai de …….., je serai amené à me substituer
à
votre autorité, en application de l’article R 123-28 du code de la construction et de l’habitation.

Fait à ….
Mise en demeure du Maire à l’Exploitant
Madame, Monsieur,

La commission communale, (intercommunale, d’arrondissement, sous-commission départementale de sécurité contre


les risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public et les immeubles de grande hauteur)
a visité le …………..l’établissement …… type ….. catégorie ……….

Il s’avère que l’état des locaux de votre établissement présente un danger pour les personnes qui l’occupent.
Des carences sur le plan de la sécurité incendie ont ainsi été constatées : (partie à développer).

Cette situation a d’ailleurs conduit la commission de sécurité à émettre un avis défavorable à la poursuite de
l’exploitation de votre établissement ; vous trouverez ci-joint le procès-verbal portant avis de cette commission.

Compte tenu de ce qui précède, je vous invite à fermer votre établissement dans le délai de ….., faute de quoi je
serai amené à prononcer sa fermeture en application de l’article R. 123-52 du code de la construction et de
l’habitation.

Pour pouvoir ensuite rouvrir, vous devrez remédier aux anomalies constatées. Je vous rappelle que tous les travaux
qui ne sont pas soumis à permis de construire mais qui entraînent une modification de la distribution intérieure ou
nécessitent l’utilisation d’équipements, de matériaux ou d’éléments de construction soumis à des exigences
réglementaires, devront faire l’objet d’une autorisation de ma part. Il en sera de même des changements de
destination des locaux, des travaux d’extension ou de remplacement des installations techniques, et des
aménagements susceptibles de modifier les conditions de desserte de l’établissement. Je ne délivrerai cette
autorisation qu’après avoir recueilli l’avis de la commission de sécurité.

A l’issue de la réalisation de ces travaux, votre établissement ne pourra rouvrir que s’il fait l’objet d’une nouvelle
autorisation de ma part, délivrée après avis de la commission de sécurité compétente.

Je vous prie d’agréer, Monsieur, …………

Cette mise en demeure est notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception ou par voie administrative.
Arrêté d’Ouverture d’un E.R.P.
Le maire de

Vu le code général des collectivités territoriales,


Vu le code de la construction et de l’habitation et notamment les articles L 111-8-3, R 111-19-11 et R 123-46 ;
Vu le décret n° 95-260 du 8 mars 1995 relatif à la commission consultative départementale de sécurité
et d’accessibilité ;
Vu l’arrêté du 31 mai 1994 fixant les dispositions techniques destinées à rendre accessibles aux personnes
handicapées les établissements recevant du public et les installations ouvertes au public lors de leur construction,
leur création ou leur modification, pris en application de l'article R 111 19-1du code de la construction et de
l’habitation ;
Vu l’arrêté modifié du ministre de l’intérieur du 25 juin 1980, portant règlement de sécurité contre les risques
d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public ;
Vu l’arrêté préfectoral n° … portant création de la commission de sécurité et de la commission d’accessibilité ;
Vu l’avis de la sous-commission départementale pour l’accessibilité aux personnes handicapées
(ou de la commission d’accessibilité d’arrondissement ou de la commission communale ou intercommunale
d’accessibilité) ;
Vu l’avis de la sous-commission départementale pour la sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans
les établissements recevant du public et les immeubles de grande hauteur
(ou de la commission de sécurité d’arrondissement ou de la commission communale ou intercommunale de sécurité)  ;

ARRÊTE

Article 1er : L’établissement …………… type …………… catégorie ………….. sis……………est autorisé à ouvrir au public.

Article 2 : L’exploitant est tenu de maintenir son établissement en conformité avec les dispositions du code de
la construction et de l’habitation et du règlement de sécurité contre l’incendie et la panique précités.Tous les
travaux
qui ne sont pas soumis à permis de construire mais qui entraînent une modification de la distribution intérieure ou
nécessitent l’utilisation d’équipements, de matériaux ou d’éléments de construction soumis à des exigences
réglementaires, devront faire l’objet d’une demande d’autorisation. Il en sera de même des changements de
destination des locaux, des travaux d’extension ou de remplacement des installations techniques, et des
aménagements susceptibles de modifier les conditions de desserte de l’établissement.
Article 3 : Le présent arrêté sera notifié à l’exploitant. Une ampliation sera transmise à :
 M. le préfet (ou sous-préfet de l’arrondissement),
 M. le commandant de la brigade de gendarmerie (ou M. le commissaire de police).
LES SOUS-
COMMISSIONS
DE LA CCDSA
LA SOUS-COMMISSION DEPARTEMENTALE POUR LA SECURITE
CONTRE LES RISQUES D'INCENDIE ET DE PANIQUE DANS LES
E.R.P. ET LES I.G.H.

PRESIDENT
Un membre du Corps Préfectoral
ou un Chef de Service avec voix délibérative (ou son adjoint)

MEMBRES AVEC VOIX DELIBERATIVE MEMBRES AVEC VOIX DELIBERATIVE


EN FONCTION DES AFFAIRES
- Le Chef du PDPC ex SIDPC (DDPP) TRAITEES

- Le Directeur de la Sécurité Publique - Le Maire ou l ’adjoint ou le conseiller


ou le Commandant du Groupement municipal désigné par lui
de Gendarmerie
- Les autres représentants des Services
- Le D.D.T. de l'Etat, membres de la Commission
CCDSA dont la présence s'avère nécessaire
pour l'ordre du jour
- Le D.D.S.I.S.

SECRETARIAT
- Le D.D.S.I.S.
LA SOUS-COMMISSION DEPARTEMENTALE POUR
L'ACCESSIBILITE DES PERSONNES
HANDICAPEES

PRESIDENT
- Un membre du Corps Préfectoral
ou un Chef de Service avec voix délibérative (ou son adjoint)

MEMBRES A VOIX DELIBERATIVE MEMBRES AVEC VOIX DELIBERATIVE


EN FONCTION DES AFFAIRES
- Le D.D.C.S. TRAITEES

- Le D.D.T - Le Maire de la commune concernée


ou l'Adjoint désigné par lui
- 3 représentants des Associations de
personnes handicapées du Département - Les autres représentants des Services
de l'Etat, membres de la Commission
Consultative Départementale dont la
présence s'avère nécessaire pour
l'ordre du jour
SECRETARIAT

- Le D.D.C.S ou le Responsable de la D.D.P.P


LA SOUS-COMMISSION DEPARTEMENTALE POUR
L'HOMOLOGATION DES ENCEINTES SPORTIVES
PRESIDENT
- Un membre du Corps Préfectoral
ou un Chef de Service avec voix délibérative (ou son adjoint)

MEMBRES A VOIX DELIBERATIVE MEMBRES AVEC VOIX DELIBERATIVE


EN FONCTION DES AFFAIRES
- Le D.D.C.S. TRAITEES
- Le Maire de la commune concernée
- Le D.D.T ou l'Adjoint désigné par lui
- Les autres représentants des Services
- Le Responsable de la D.D.P.P de l'Etat, membres de la Commission
Consultative Départementale dont la présence
- Le Directeur de la Sécurité Publique s'avère nécessaire pour
l'ordre du jour
ou le Commandant du Groupement
de Gendarmerie MEMBRES AVEC VOIX CONSULTATIVE
EN FONCTION DES AFFAIRES TRAITEES
- Le D.D.J.S.. - Le représentant du Comité Olympique et sportif
- Les représentants des Fédérations sportives
- Le D.D.S.I.S. concernées
- Le représentant de l'organisme professionnel de
qualification en matière de réalisation de sports et
SECRETARIAT de loisirs et le propriétaire de l'enceinte sportive
- Le Directeur Départemental de la - Les représentants des Associations des personnes
handicapées du Département (3 membres maximum)
Jeunesse et des Sports
LA SOUS-COMMISSION DEPARTEMENTALE POUR LA SECURITE DES
TERRAINS DE CAMPING ET DE STATIONNEMENT DES CARAVANES
PRESIDENT
- Un membre du Corps Préfectoral ou un Chef de Service avec
voix délibérative (ou son adjoint)

MEMBRES AVEC VOIX DELIBERATIVE MEMBRES AVEC VOIX DELIBERATIVE


EN FONCTION DES AFFAIRES
- Le Responsable de la D.D.P.P TRAITEES
- Le Maire de la commune concernée
- Le Directeur de la Sécurité Publique ou l'Adjoint désigné par lui
ou le Commandant du Groupement - Les autres représentants des
de Gendarmerie Services de l ’Etat, membres de la
Commission Consultative Départementale dont
- Le D.D.T la présence s'avère nécessaire pour
l'ordre du jour
- Le Président de l'établissement public
- Le Directeur Régional de l'Environnement
de coopération intercommunale
compétent en matière d'autorisation
- Le D.D.S.I.S.
d'aménagement de terrain de camping
et de caravanage (s'il existe)

MEMBRE AVEC VOIX CONSULTATIVE


- Un représentant des exploitants
SECRETARIAT
- Non défini ou le D.D.P.P. pour le Vaucluse
LA SOUS-COMMISSION DEPARTEMENTALE POUR LA SECURITE
CONTRE LES RISQUES D'INCENDIE DE FORÊT, LANDES, MAQUIS
ET GARRIGUE
PRESIDENT
- Un membre du Corps Préfectoral ou un Chef de Service avec voix
délibérative (ou son adjoint)

MEMBRES AVEC VOIX DELIBERATIVE MEMBRES AVEC VOIX DELIBERATIVE


- Le Responsable de la D.D.P.P. EN FONCTION DES AFFAIRES TRAITEES
- Le Directeur de la Sécurité Publique - Le Maire de la commune concernée
ou le Commandant du Groupement ou l'Adjoint désigné par lui
de Gendarmerie - Les autres représentants des Services de
- Le D.D.T l'Etat, membres de la Commission Consultative
- Le Directeur de l'O.N.F. Départementale dont la présence s'avère
- Le Directeur Régional de nécessaire pour l'ordre du jour
l'Environnement MEMBRES AVEC VOIX CONSULTATIVE
- Le D.D.S.I.S. EN FONCTION DES AFFAIRES TRAITEES
- Un administrateur du Centre - Le Président de la Chambre d'Agriculture
Régional de la propriété forestière - Le Président du Syndicat
désigné par l'exploitant de cet etablist. des Propriétaires Sylviculteurs
- Le Président de l'Association de la Défense
des Forêts contre l'incendie
-Le Président de l'Office Départemental du
SECRETARIAT Tourisme
- Le D.D.T. ou le D.D.S.I.S. - Un représentant des Comités Communaux
feux de forêts
LA SOUS-COMMISSION DEPARTEMENTALE POUR LA SECURITE
DES INFRASTRUCTURES ET SYSTEMES DE TRANSPORT
PRESIDENT
- Un membre du Corps Préfectoral, le DIRCAB ou un Chef de Service
avec voix délibérative (ou son adjoint)

MEMBRES AVEC VOIX DELIBERATIVE MEMBRES AVEC VOIX DELIBERATIVE


EN FONCTION DES AFFAIRES TRAITEES
- Le Responsable de la D.D.P.P.(SIDPC)
- Le Directeur de la Sécurité Publique - Le Maire de la commune concernée
ou le Commandant du Groupement ou l'Adjoint désigné par lui
de Gendarmerie - Les autres représentants des Services de
- Le D.D.T l'Etat, membres de la Commission Consultative
- Le Directeur de l'O.N.F. Départementale dont la présence s'avère
- Le D.R.E.A.L nécessaire pour l'ordre du jour
- Le Président du Conseil Général
- Le D.D.S.I.S. - Le Président de l’établissement public de
coopération intercommunale compétent pour le
dossier inscrit
SECRETARIAT
MEMBRES AVEC VOIX CONSULTATIVE
- Le D.D.T.
EN FONCTION DES AFFAIRES TRAITEES

- Le Président de la Chambre de commerce et


de l’industrie
LA SOUS-COMMISSION DEPARTEMENTALE
POUR LA SECURITE PUBLIQUE
PRESIDENT
- Le Préfet ou son représentant

MEMBRES AVEC VOIX DELIBERATIVE MEMBRES AVEC VOIX DELIBERATIVE


- A PARIS, le Préfet de PARIS, des EN FONCTION DES AFFAIRES TRAITEES
fonctionnaires civils et militaires et des - Le Maire de la commune concernée
personnes qualifiées, ou l'Adjoint désigné par lui
- Dans les départements limitrophes, le - Les autres Maires d’arrondissements
commandant de la BSPP,
- Dans les autres départements: ATTRIBUTIONS
- Le Directeur de la Sécurité Publique - Toutes constructions ou aménagements
- Le Commandant du Groupement d’ERP de 1ère catégorie compris dans des
de Gendarmerie agglomérations de plus de 100000 habitants
- Le D.D.T - Pour les aménagements créant une SHON
- Le D.D.S.I.S. de plus de 100000 m2
- Trois personnes qualifiées représentant BUT
les constructeurs et les aménageurs - Analyser l’environnement du projet
- Evaluer les risques et l’impact du projet
- Elaborer les mesures de prévention visant à
SECRETARIAT supprimer les dangers, réduire les risques
- Le D.D.S.P et faciliter l’action des forces de police
EXEMPLE DE
CLASSEMENT
Etude de Dossier
EXEMPLE :
Centre commercial avec une brasserie
Effectif surface de vente + Mail 550 personnes
Effectif Brasserie 60 personnes
Effectif Personnel 35 personnes

TOTAL 645 personnes

Quel Type ? TYPES M.N

Quelle Catégorie ? 3ème CATEGORIE


TYPE EXPLOITATION S/SOL ETAGES TOTAL
J Structures d’accueil pour personnes agées/handicap. 25/20 25/20 100
Salle de conférence, d’audition, de réunion 100 200
L
Salle spectacles, de projection, à usage multiple 20 50
M Magasins de vente 100 100 200
N Restaurants, débits de boissons 100 200 200
O Hôtel, Pension de famille 100
P Salles de danses, Salles de Jeux 20 100 120
Crèches, Maternelles, Jardins d’enfants, Haltes
garderies
Interdit 1 100

R Autres établissements d’enseignement 100 100 200


Internats 20
Colonies Vacances 30
S Bibliothèques, Centres de Documentation 100 100 200
T Salles d’Exposition 100 100 200
Etablissements de soins sans hébergement 100
U
Etablissements de soins avec hébergement 20
V Etablissements de culte 100 200 300
W Administrations, Banques, Bureaux 100 100 200
X Etablissements sportifs couverts 100 100 200
Y Musées 100 100 200
EFFECTIF

1ère catégorie
1500

2ème catégorie
1er
700
Groupe 645
3ème catégorie
300

4ème catégorie

2ème SEUIL Variable selon le type


Groupe 5ème catégorie

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