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Chap 1 C BB ET MOD
Chap 1 C BB ET MOD
Licence
Télécommunications
Module
Communications Numériques
Dr.Djellab
2023/2024
La modulation en Bande Base
les modulations numérique
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Définition de support de transmission
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Caractéristiques des supports de transmission
Bande passante (Hz): Filtre
Caractérise tout support de transmission, c’est la bande de fréquences dans laquelle les
signaux sont correctement reçus
BP= Fmax – Fmin
la plage de fréquences dans laquelle un signal est atténué de moins de 3 dB
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c’est la plage de fréquence dans laquelle les signaux appliqués à l’entrée du
support subissent un affaiblissement inférieur à 3 dB
L’affaiblissement A (en dB) d’un signal est donné par la formule suivante :
A = 10 ∗ log10Pe/Ps Pour que A < 3dB, il faut donc que Ps > Pe/2.
Le spectre du signal à transmettre (éventuellement modulé) doit être compris dans la
bande passante du support physique.
Exemples:
• l'atmosphère élimine les U.V.
• l'oreille humaine est sensible dans la bande 20 Hz-20 KHz
• Réseau téléphonique commuté (RTC)
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Le graphique ci-dessous représente la bande passante d'un amplificateur audio
(on peut considérer que c'est un canal de transmission).
On constate bien ici que parler de bande passante sans préciser l'atténuation tolérée
n'a pas de sens.
A 0 dB, la bande passante va de 100 à 3 000 Hz,
A -3 dB elle s'étale de 20 Hz à 20 kHz.
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Bande passante et rapidité de modulation maximale
La rapidité maximal de modulation (i.e. de changement d’états) d’un signal
par unité de temps est lié à la bande passante du support de transmission par
le critère de Nyquist :
Rmax ≤ 2.BP
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Capacité (Débit ):(bits/s)
• La capacité (ou débit maximal) d'une voie est la quantité maximale
d'information qu'elle peut transporter par seconde.
• Le débit binaire maximum ou capacité C d'une ligne de transmission
peut être défini suivant les caractéristiques de la ligne par la relation :
C = B log2 (1 + S/N)
S/N étant le rapport signal/bruit en puissance du signal, généralement
exprimé sous la forme : 10 log10 S/N en décibel (dB)
Exemple
Pour le réseau téléphonique commuté (RTC), la bande passante à 3 dB est de 3,1 kHz (300
Hz à 3400 Hz) et le rapport signal/bruit de 32 dB on obtient :
10 log10S/B = 32 donc log10S/B = 3,2 soit S/B = 1585
C = 3100 log2 (1 + 1585)
C = 3100 x 10,63 = 33000 bit/s.
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Temps de propagation et temps de transmission
• Le temps de propagation Tp est le temps nécessaire à un signal pour parcourir un
support d'un point à un autre, ce temps dépend donc de la nature du support, de la
distance et également de la fréquence du signal.
Exemple:
Pour des liaisons locales à grand débit sur câble coaxial Tp = 4µs/km
Pour le réseau téléphonique utilisant des paires métalliques Tp = 10-40µs/km
Pour une transmission radioélectrique par satellite Tp = 300000 km/s
•Le temps de transmission Tt est le délai qui s'écoule entre le début et la fin de la
transmission d'un message sur une ligne, ce temps est donc égal au rapport entre
la longueur du message et le débit de la ligne.
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Pour évaluer l'importance relative du temps de propagation Tp, il est nécessaire de
comparer celui-ci au temps de transmission Tt du message sur la ligne.
Ainsi pour un message de 100 bits transmis à 2400 bit/s sur une paire torsadée d'une
longueur de 100 km avec un temps de propagation de 10 µs/km on obtient :
Tt = 100 / 2400 = 42ms ;
Tp = 10 *100 = 1000 µs = 1 ms.
Pour un message de 10000 bits sur un réseau Ethernet à 10 Mbit/s et sur une distance
de 100m, avec un temps de propagation de 4 µs/km on obtient , on obtient :
Tt = 10000 / 10000000 = 1 ms ;
Tp = 4*0,1 = 0,4 µs = 0,0004 ms.
Dans la plupart des cas, le temps de propagation pourra donc être négligé devant le
temps de transmission.
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Les bruits
La communication peut être perturbée par des signaux parasites perturbateurs
d’origines très différents :
bruit blanc dû à l’agitation thermique dans les composants du système
bruit impulsif dû principalement aux organes électromécaniques de commutation
bruit diaphonique engendré par d'autres voies, ou échos
• Sources de bruit :
– émetteur du signal ;
– media de transmission ;
– perturbation atmosphérique.
• Bruit thermique = agitation thermique des électrons (source de bruit la plus courante)
• Diaphonie = influence mutuelle entre deux signaux utiles mais sur des conducteurs
voisins.
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Architecture d’une chaîne de transmission numérique
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la transmission des données numériques
Les deux 2 figures ci-dessous représentent une transmission d'un signal pour deux
situations différentes :
1- la bande passante du signal est comprise dans la bande passante de la ligne
2- la bande passante du signal est différente de la bande passante de la ligne.
La bande passante de la ligne représente l’ensemble des fréquences qu’elle peut transmettre
Dans quel cas peut-on transmettre le signal ?
Que doit-on faire pour transmettre le signal dans le deuxième cas ?
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La Problématique
Comment l’émetteur peut-il envoyer un signal que le récepteur reconnaîtra
comme étant ‘0’ ou ‘1’
Solutions:
Transmission en bande de base
Transmission par modulation
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Transmission en bande de base
•La transmission est dite en bande de base si elle ne subit aucune transposition
de fréquence par modulation
Adaptation du signal au canal
1- Transmission en Bande de Base (B.B.)
Signal transmis réel de type passe bas
(‘spectre’ autour de 0 Hz)
B = bande Passante, ou Largeur de bande (mono-latérale)
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Utilisation de codeur numérique
Transmission en bande de base
Le signal binaire n’est généralement pas transmis directement sur la
ligne et différents codages numériques sont utilisés pour différentes
raisons :
La récupération de l’horloge est facilitée par des séquences qui présentent
des changements d’états fréquents et évitent ainsi les longues suites de 1
ou de 0
Le spectre d’un signal binaire est concentré sur les basses fréquences qui
sont les plus affaiblies sur la ligne
Les perturbations subies par un signal sont proportionnelles à la largeur de
sa bande de fréquence
Un signal numérique composé de 0 et de 1 présente une composante
continue (valeur moyenne du signal) non nulle. Cette composante est inutile
et provoque un échauffement (Effet Joule).
Il est important que la composante continue du signal transmis soit nulle
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La transmission en bande de base consiste à transmettre directement
des signaux numériques sur un support (bande passante limitée,
distorsions, etc.) de longueur en principe limitée. Cette opération est
réalisée par un codeur
• Le codeur transforme une suite de bits {di} en une suite de symboles {ak}
pris dans un alphabet de q symboles
•Les {ak} ont en principe tous la même durée
•La transmission en bande de base est simple et peu coûteuse; elle est
largement répandue dans les réseaux locaux
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Exemple1 : Cas binaire : M = 21,
1 seul élément binaire transmis pendant T = 1.Tb,
ak peut prendre les amplitudes A0 = 0 et A1 = +1.
Exemple2 : Cas quaternaire :n = 2,
2 éléments binaires transmis simultanément,
M = 22 = 4, T = 2.Tb,
ak peut prendre par exemple les amplitudes A0 = -3, A1 = -1 , A2 = +1, A1 = +3 (cas d'un
format antipolaire).
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Quelles sont les objectifs du codage binaire ?
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Codage en ligne
Les codes en ligne les plus utilisés
Le code NRZ
Codage NRZI
Codage Manchester
Codage Manchester différentiel
Codage Miller
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la signal de sortie d’un modulateur en bande de base
On peut écrire tout signal généré par le modulateur en bande de base de
la manière suivante :
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Exemple simple 1:
Pour cette information binaire à transmettre :
0 1 1
Si on lui associe les ak :
-v +v +v
(a0 a1 a2 )
Et le symbole physique :
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Exemple simple 2
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On peut également générer des ak qui codent un groupe de bits, comme dans cet
exemple :
Pour cette information binaire à transmettre
0 1 1 0 0 1 0 0 11
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Voyez que dans tous les cas on peut écrire le signal émis sous la forme :
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on peut remarquer que le signal généré par le modulateur en bande de base :
On peut, à partir de là, donner un modèle général de construction d’un signal
en bande de base, ou schéma du modulateur : Le mapping et la réponse
impulsionnelle du filtre de mise en forme choisis déterminent la forme
temporelle et le spectre du signal généré.
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On note h(t) la R.I. de ce filtre, aussi appel´e “formant” du code. On a alors,
x(t) = h(t) ∗ a(t) = h(t) ∗ Σk αk δ(t − kTb)
et donc,
x(t) = Σk αk h(t − kTb)
x(t)
a(t) codage (Filtre)
h(t)
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Modulateur bande de base
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Modulateur bande de base versus modulateur sur fréquence
transposé
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récupérer la cadence d’horloge
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Méthode générale d’estimation d’un signal
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Méthode générale d’estimation d’un signal
Message source
Message reçu
Cadence d’horloge
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Message source
Message reçu
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Le code NRZ – No Return to Zero
Le signal binaire est simplement transposé en tension
L'état 0 volt n'est pas utilisé
Un bit est codé par une tension (+V ou -V).
Deux types :Unipolaire et bipolaire
NRZ est très simple à mettre en œuvre mais ne résout pas tous les
problèmes (en particulier la bande de fréquences et la synchronisation)
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Calcul de la Densité spectrale de puissance
DSP: représente la répartition de la puissance en fonction de la fréquence
Spectre de puissance
Soit γXX(f) la densité spectrale d’un signal x(t) émis en bande de base.
Formule de Bennett:
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Densité spectrale de puissance des codes en lignes
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Densité spectrale du code NRZ M-AIRE
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Le code NRZI – No Return to Zero Inverted
Ce codage n'utilise pas directement le niveau mais le changement de
niveau pour coder les valeurs logiques
Par exemple pour un "1" logique on provoquera une transition de niveau
et il n'y aura aucun changement pour le "0" logique
Ce code est utilisé bus USB, Ethernet 100 base FX (Fibre optique multimode)
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Le code Manchester (biphasé)
Provoquer une transition du signal pour chaque bit transmis
- Un 1 est représenté par le passage de +V à –V (Front descendant)
- Un 0 est représenté par le passage de -V à +V (Front montant)
La synchronisation entre émetteur et récepteur est toujours assurée,
même lors de l’envoi de longues séries de 0 ou de 1
Un bit 0 ou 1 étant caractérisé par une transition du signal et non par un
état comme dans les autres codages, il est très peu sensible aux erreurs
de transmission
Ce code est celui utilisé dans les réseaux ethernet 10Base5 (câble coaxial Thick
Ethernet ), 10Base2 (câble coaxial 50 Ohms ThinNet ) , 10BaseT (paire
torsadée), 10BaseFL (2fibre optique) 54
Avantages :
♦ A chaque bit transmis, le signal change d’état et permet donc une
synchronisation aisée des horloges.
♦ La composante continue de ce signal est nulle.
♦ Le spectre de transmission est étalé, avec un étalement vers les hautes
fréquences.
Inconvénients :
♦ Le câblage doit être rigoureux, car l’inversion des fils conduit à la
réception du message complémenté.
Pour combattre ce problème, on utilise le code Manchester différentiel:
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Spectre de puissance du code Manchester
La densité spectrale de puissance : centrée en f=1/T.
Bien adapté à un milieu qui ne passe pas les basses fréquences au prix
d'une bande passante doublée par rapport au codage NRZ
Bande passante B ≈ 2/T
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Le code Miller
bit=0 : - maintien si précédé d'un 1
- transition si précédé d'un 0
bit=1 : changement d'état
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Spectre de puissance du code Miller
Bande passante : B ≈ 1/T mais ne s'annule pas en 1/T
Le spectre de puissance est étroit mais ne s'annule pas en f=0
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CODE BIPOLAIRE OU AMI
Ce code associe à chaque bit égal à "1" successivement un niveau +A et un niveau -A.
A chaque bit égal à "0" est associé un niveau 0.
Le code bipolaire est aussi appelé code Alternated Mark Inversion (AMI)
Les deux principaux défauts de ce codage sont entre autres, l’utilisation du potentiel
nul pour coder un 0, et le codage de ce même 0 : sur niveau et non par des transitions
ou
alternances. La tension constante et nulle, ne permet pas au récepteur d’établir la
différence entre le bit 0 et une perte de signal, et e permet pas la synchronisation des
horloges.
Néanmoins, ce code est usité en téléphonie numérique pour sa rapidité (propriété 59
CODE HDB3
Exposé à faire
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Densité spectrale de puissance des codes en lignes
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Critères de sélection
Parmi les critères de sélection d’un code, on trouve :
la facilité de synchronisation
la probabilité d’erreur
l’adaptation du spectre du code au canal de transmission
la bande passante requise
le pouvoir de détection et de correction d’erreurs.
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Critères de sélection
La vitesse et la qualité de transmission du signal.
Le débit maximum dépend de la longueur et de la section du câble.
Le signal doit être adapté au support de transmission, résistant au bruit, et
permettre une bonne estimation du signal d’horloge d’échantillonnage au
décodage.
Adaptation au support(BP) : Pour être adapté au support, il faut que la largeur
de bande du signal émis soit incluse dans la bande passante du support.
Résistance au bruit : La sensibilité est directement liée à la valence physique
du signal. Plus celle-ci est grande, plus le code est sujet à des erreurs de
décision. En effet, plus le nombre de niveaux de signal est important, plus le
bruit a de chances de transformer, à un instant donné, un niveau de signal
en un autre, provoquant ainsi une erreur d’interprétation.
Ainsi, les codes bipolaires trivalents, sont plus sensibles aux erreurs dues aux bruits
que les codes bipolaires bivalents
Les problèmes d’horloge: les transitions entre les différents niveaux du signal
doivent être « suffisamment présentes ».
Les longues suites de bits à 0 ou à 1 sont souvent des sources de perte de
synchronisation des horloges. Certains type de codage (HDBn) permettent 63une
détection d’erreurs, mais cela n’est pas suffisant
Qualité d'un code
largeur de sa plage de fréquences
la plus étroite possible
répartition fréquentielle de la puissance
peu de puissance aux faibles fréquences, aucune à la fréquence nulle
codage de l'horloge
fréquence suffisante des transitions pour la synchronisation
résistance au bruit
espacement des niveaux
complexité du codage
coût et vitesse de codage
Aucun des codes ne présentent toutes ces caractéristiques en même temps.
Il faudra juste trouver un compromis entre ces caractéristiques suivant
l’application.
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Transmission Numérique vs Analogique
Transmission Analogique
S\N
RSB
Transmission Numérique
TEB
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Rapport signal à bruit RBS S/N
Le rapport signal à bruit conditionne toute observation. S'il est faible, on ne voit que du bruit.
Détection et rapport signal à bruit
La détection d'un phénomène, comme par exemple une raie spectrale, nécessite un rapport
signal à bruit typiquement supérieur à 3.
Détection et rapport signal à bruit
Identifier un spectre est d'autant plus aisé que le rapport signal à bruit est bon.
En pratique, une raie a priori inconnue devient détectable pour un rapport signal à bruit
supérieur à 5.
Evolution temporelle du rapport signal à bruit
Si le bruit est dominé par le bruit de photons, le rapport signal à bruit augmente avec la
durée d'observation, comme le montre cette simulation.
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Message binaire et signal numérique
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On un code à 4 niveaux, 4 états électriques (N = 4) ; on dit que la valence du
signal est de 4 (v = 4)
DB=Ds log2 V=R log2 V DS est aussi appelé « rapidité de modulation » et noté R
V=M=2n
comme s(t) est numérique, il ne peut prendre qu'un nombre fini de valeurs
(par ex 2 en binaire) donc c’est le paramètre de la porteuse qui va varier.
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la modulation numérique binaire
Modulation par Déplacement d'Amplitude MDA.
(Amplitude Shift Keying ASK).
Modulation par Déplacement de Phase MDP.
(Phase Shift Keying PSK).
Modulation par Déplacement de Fréquence MDF.
(Frequency Shift Keying FSK).
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Modulation discrète bande étroite (Numériques)
]
Les modulations numériques associent un signal physique à une suite de
symboles discrets. Il faut mettre en œuvre une porteuse f0 >B fréquencee
de signal
p(t) = P cos(2 π f.t +φ0)
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Remarques
• en modulation ASK : E0 = E - ∆E et E1 = E+∆E où E est l'amplitude de
la porteuse.
Un cas particulier est : E0 = 0 et E1 = +V : on appelle cette modulation
OOK.
• en modulation FSK : f1 = fp - ∆f et f2 = fp + ∆f . Où fp fréquence de
porteuse
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Présentation polaire (I,Q) et diagramme de constellation
On a vu que le signal modulé pouvait s'écrire : v(t) = E . cos(2.π.f . t + ϕ)
où les paramètres E (en ASK) , f (en FSK) ou ϕ (en PSK) portent la valeur numérique
du signal modulant.
En ne tenant compte que des modulations d'amplitude et de phase, f = fc et en
décomposant :
v(t) = E.cos(2.π.fc . t).cos(ϕ) - E.sin(2.π.fc . t).sin(ϕ)
v(t) = I . cos(2.π.fc . t) + Q . cos(2.π.fc . t + π/2)
avec I = E.cos(ϕ) et Q = E.sin(ϕ)
Le terme cos(2.π.fc . t + π/2) est en quadrature par rapport à la fonction cos (2.π.fc . t).
Les paramètres (I,Q) représentent le signal modulé v(t) et on les place sur le
graphique :
Point de Constellation 83
Comme E ou ϕ peuvent prendre plusieurs valeurs en modulation ASK ou PSK, on
obtient ainsi plusieurs points (I,Q) possibles qui forment le diagramme de
constellation :
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Représentation dans l’espace des signaux
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Synoptique d'un modulateur numérique IQ
I(t) et Q(t) varient au rythme du symbole choisi pour coder le message m(t) et
le signal modulé peut être représenté par le vecteur de coordonnée (I,Q) d’où le terme
de modulation vectorielle.
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Modulations d’amplitude ( ASK)
Modulateur en ASK
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Les constellations « M-ASK Symétrique"
Dans les procédés de modulation M-aire, l'information est transmise à l'aide d'un
paramètre qui prends M valeurs. Ceci permet d'associer à un état de modulation un
mot de n digits binaires. Le nombre d'états est donc M = 2n .
Ces n digits proviennent du découpage en paquets de n digits du train binaire issu
du codeur.
le signal m(t) évolue entre + xa0 et –xa0, cela revient à un changement de phase de π
à chaque changement de symbole
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Représentation temporelle du signal modulé en amplitude.
0 1 1 0 1 0 0
+A
t
-A
f
f
f-1/2Tb f+1/2Tb
f-1/Tb f+1/Tb
Le spectre de la ASK
Peu efficace
Modulateur en ASK
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Démodulateur en ASK
A-Démodulation par détection d’enveloppe
Circuit de décision
Signal
modulé Signal
en ASK NRZ
reçu
Détecteur
d'enveloppe
Seuil
B-Démodulation cohérente:
Par principe, le démodulateur cohérent nécessite la présence d’un oscillateur
local verrouillé en fréquence et en phase sur le signal reçu. L’oscillateur local et
le signal reçu sont multipliés dans un mélangeur. Le résultat de la
multiplication est intégré et envoyé au circuit de décision.
Comme précédemment, le circuit de décision est un comparateur à seuil. Le
verrouillage de l’oscillateur local en fréquence et en phase sur le signal incident
nécessite la transmission d’une information de synchronisation et la présence
d’un asservissement, comme une boucle à verrouillage de phase
Circuit de décision
Mélangeur
Signal
Signal
modulé
NRZ
en ASK
reçu
Intégrateur
Seuil
Oscillateur local
Avantages et inconvénients de l’ASK:
Finalement, ce type de modulation est simple à réaliser mais est assez peu
employé pour M>2
car ses performances sont moins bonnes que celles d'autres modulations,
notamment pour sa résistance au bruit.
Modulation de fréquence (FSK frequency Shift Keying)
Oscillateur fréquence f2
f2 = f + ∆f
Signal NRZ=0
U(t)
Signal modulé FSK
Signal NRZ=1
Oscillateur fréquence f1
f1 = f – ∆f
Modulation de f2
ASK
+ t
Modulation de f1 ASK
t
FSK
FSK
t
f2 = f1 =
f + Δf f – Δf
Discontinuité de phase aux
instants de commutation
f
B1 f2
f
f1 f2
FSK
f
2∆f
B2 = 2 (B1 + ∆f)
f2
VCO
Signal f1
Signal
d'entrée
CPFSK
NRZ
VinL VinH V
Modulation à phase continue CPFSK.
Aux deux tensions d’entrée VINL et VINH correspondant aux niveaux bas
et haut du signal d’entrée NRZ, coïncident les deux fréquences de sortie
f1 et f2.
Dans ces conditions, les discontinuités de phase, aux instants de
commutation, disparaissent. La DSP du signal CPFSK ne présente plus de
raie discrète aux fréquences f1 et f2.
On pose :
f 2 f1 2f
x
D D
Les courbes suivantes donnent l’allure de la DSP du signal modulé FSK
pour diverses valeurs de x.
DSP DSP
x = 1,25
x = 0,5
x = 0,75 x = 1,5
x = 0,63 = 1/π x = 1,75
x=1 x=2
(f 2– f1)/D (f2 – f1)/D
-2 -1,5 -1 -0.5 0 0,5 1 1,5 2 -2 -1,5 -1 -0.5 0 0,5 1 1,5 2
Fréquence de
référence
Comparateur
de phase
Σ
détecteur Signal
Signal Filtre NRZ
FSK passe-bande f1
Filtre détecteur
passe-bande f2
Signal
Signal Filtre
f1 en avec Circuit de
détecteur NRZ
FSK passe-bande f1
phase f1 décision
émis
Filtre
passe-bande f2 f2 en avec
phase f2
émis
Appelée par son abréviation anglaise : QPSK pour "Quadrature Phase shift
Keying".
C'est une modulation d'amplitude à deux niveaux sur chacune des porteuses en
quadrature
n= 2, M= 4 et
Constillation QPSK
125
QAM « Quadrature Amplitude Modulation
Modulations d’amplitude et de phase combinées
Afin de transmettre de plus en plus d'informations donc augmenter le débit binaire, tout
en conservant la même largeur de canal, les modulations dites M-aires (à M niveaux) son
utilisées :
1/4
1/2 0
3/4
Exemple de constellation QAM8
135
136
Considérations pratiques
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La modulation du signal numérique permet la transmission de l’information
par ondes électromagnétiques.
Parmi les techniques de modulation, on retrouve la modulation d’amplitude,
de fréquence et de phase.
Les modulations à plusieurs niveaux permettent d’augmenter l’efficacité
spectrale des communication et le taux de transfert des données.
Le choix de la technique de modulation dépend de la probabilité d’erreur
requise, de la bande passante et du rapport signal à bruit disponible.
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