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Chroniques Tanime. D'une part Vauvenargues a conservé, seul parmi le: ‘moralistes du xvii" siecle, de profondes influences des moralistes chrétiens du sigcle précédent,’ en particulier de Pascal ; d’autre part il est étranger & I'engouement universel autour de lui a diffusion des «lumigres », ne eroit point A T'infailliblité, surtout & Tuniversalité de la «raison », ébauche une doctrin de Siger de Brabant, d’Albert le Grand, de Thomas d’Aquin, Pierre d’Abano. Parmi ceux qui ont subi son influence, il faut ‘iter maitre Théodoric, qui fit un commentaire sur le De Anima de Jean de Jandun ; Taddeo da Parma, qui s'est inspiré de cet ouvrage ; Paul de Venise et César Cremonini, qui se présentent ouvertement comme les disciples du chef de l'averroisme au xiv? sidcle. Rousseau et dépouille la raison humaine du caractére de trans cendance qu'elle avait aux: yeux de tous ses contemporains. sles Dz KonInck, La Philosophie de Sir Arthur Eddington. llet 1934), La philosophie des sciences du Vasco R. SERRANO, Etude sur Jean de Jandun. Le «De Animas. (16 fév. 1934). Jean de Jandun est né dans la seconde moitié du xi" siécle; en Champagne, départ dot il tire son nom. Ila Il fut professeur & la Fa Paris. Nommé’en 1316, par l&bre astronome anglais con- tion nette du champ et de la smprend deux théses fondamen- 1 de la physique : les in physique, on n’at- sousjacente, hors de la jt done pas de choses, la composition de l'ouvrage ; il dut s'enfuir avec Mar conduit au point de vue de la rela- ‘en 1326, et chercher asile & la cour de Louis de Bs bbsolu de la physique se définit comme une naison de relatifs, qui garde la méme valeur quel que ‘quoi il se rapporte. La deuxiéme thése est celle de T'i sme impliqué dans les lois nécessairement statistiques de la phy- que. Seule V'hypothése indéterministe peut avoir un sens phy- sigue. Le déterminisme philosophique, qui se basait sur le déter- Jean de Jandun ainsi que Marsile de Padoue et Louis de Bavitre furent déclarés hérétiques par le pape et d'autres condamnation: les frappérent, & plusieurs reprises, les années suivantes. Jean di Jandun mourut peu aprés, tr8s probablement en 1326. L'auteur examine un grand nombre de manuserits et d’édition: Pour la des ceuvres multiples qui sont attribuées & cet écrit plupart, ce sont des commentaires sur la philosophie d’ La premiére partie se termine par un apercu sur les philosophiques de Jean de Jandun en cosmologie, en peychologi et en métaphysique. La seconde partie est consacrée au commentaire sur le Lio de Pame d'Aristote. L’auteur décrit d'abord les manuscrts di deux rédactions de ce c ‘minisme apparent des lois régissant les phénoménes macroscopi- ques, disparait avec ces lois. De cette délimitation critique ressort le fait d'une métaphy- , qui s'occupe, non de Yaspect métrique des choses, mais du facon dépendante de la relation du réel avec une conscience con- ingente, quoiqu'elle n'ait pas de sens en dehors de toute con- Chronique de PInstitut de Philosophie 46, Jean de Jandun s'est inspiré surtout d’Aristote, d’Averrods, i ? i Chroniqués science. Le réel tel qu'il se présente A nous pose un prel ‘transcendant i ie re religion est au fond une métaphysique vé- cue. C'est en quelque facon son tempérament esthétique et reli- gieux qui a inspiré sa’philosophie, laquelle est pour une large part ‘une justification de la métaphysique & I'égard des physiciens maté- is ignostiques, justification basée sur une critique rigow- tune critique de son vocabulaire, qui est parfois isole ses expressions de leur contexte, Dire que ate n'est pas une véritable critique, car tun systéme achevé dans les quel- gestions qu’elles présentent tainement le leader des c 1s métriques, car méme manence impliquée dans une loi de conservation n'est visoirement identifiée avec une certaine grandeur phy: Michel Keymotsn, L's : - raine | 1934). Physique n'est que T'effort de solution d'un probléme p Répondant aux exigences de la philosophie ang! a = sxpbronce, et n'a vraiment de sens qu'envisagée dan: temps, M. Br 7 wemble de notre expérience ptincipes. il pose comme thise fondamentale que la réalité est un tout, unique et harmonieux. Le tout est en méme temps présent en chacune des parties, chacune a son étre propre dans ce yppose a lui et dépend de cette relation pour son existence propre. Or la connaissance abstractive morcelle le t. Dans ce morcellement les parties isolées deviennent contra- L’auteur s'attache & montrer l'erreur d’épistémologie qui est & la base de cette conception. M. Bradley n'a pas apercu la vraie nature de I'abstraction. I ne s'agit done ni d'un parallélisme peycho-physique, ni monisme. L'aspect métrique ne peut étre identifé avee le ‘aspect métrique, arbitre est également u a istic he - . Eleuthére Winance, La « Philosophia thomistica » de Louis aucune justification scientifique. La théae i Babenataber. (23 juillet 1934). Période de renouveau, le xvi" sidcle a marqué dans histoire

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