Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le 24 juin 2009, vers 12h30, les organisations syndicales CGT de Paris et l’UD
CGT ont effectivement procédé à l’évacuation de la Bourse du Travail.
Nous avons choisi un jour où la CSP 75 était en manifestation, ceci pour éviter au
maximum les confrontations et les provocations.
Nos militants ont reculé, attendu que les choses se calment et ont refoulé sans
violence les sans papiers dans la grande salle ouverte sur le Boulevard du
Temple. Dans les minutes qui ont suivi, plusieurs sans papiers ont démonté des
bancs sur la voie publique et cassé des vitres du bâtiment. Ce sont ces derniers
incidents qui ont déclenché l’intervention des forces de police à l’extérieur de la
Bourse sur appel de tierces personnes.
Il n’y a eu aucun blessé et aucune arrestation, il n’y avait aucun enfant dans la
Bourse et, seules, 2 femmes y étaient présentes. La police n’est pas intervenue à
l’intérieur de la Bourse du travail.
Les plus de 2500 salariés qui se sont mis en grève dans plus de 100 entreprises
depuis le 15 avril 2008 ont fait le choix de combattre patronat et gouvernement,
de revendiquer sur leur lieu de travail et ont obtenu plus de 2000 régularisations
dont 500 pour des travailleurs individuels.
Pourquoi la CSP 75, alors que nous étions proches d’un accord, a-t-elle repoussé
toutes les propositions de travail et d’initiatives faites pendant 14 mois par les
associations et organisations syndicales ?
Pourquoi le CSP 75, depuis 14 mois, expose t-elle les 1300 adhérents qu’elle
revendique sans expliquer sa stratégie et sans prendre pleinement sa place de
manière constructive dans l’ensemble des associations et organisations
syndicales ?
Maintenant, il est temps de rassembler toutes les énergies disponibles dans leurs
diversités, pour continuer à construire, à se rassembler dans le cadre d’un réel
rapport de force efficace avec des objectifs clairement identifiés et définis.
Les luttes à mener sont nombreuses sur les salaires, contre les licenciements,
contre les précarités, contre les discriminations, pour la régularisation des sans
papiers dans et hors des entreprises, pour le développement des services
publics, contre les centaines de milliers de licenciements.
La CGT y est prête, y travaille dans l’unité. Les salariés avec papiers ou pas ont
besoin de ce rassemblement.