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Université de Reims Champagne-Ardenne

L’écriture marxiste de l’histoire irlandaise

par

Romain Ravel

Mémoire de Master d’histoire


sous la direction de Philippe Buton

2007
« Je ne pourrai plus sortir de cette forêt.
[Niemand] sait jusqu’où cette bête m’a mené. Je
croyais cependant l’avoir blessée à mort, et voici
des traces de sang. Mais maintenant je l’ai perdue
de vue. Je crois que je me suis perdu moi-même,
et mes chiens ne me retrouvent plus. »

MAURICE MAETERLINCK [celanisé]


Remerciements

Du fait de ses retards de livraison, ce mémoire peut être considéré


comme un îlot d’insouciance studieuse ou du moins comme une bien belle
tâche dans nos sociétés rompues au culte du contrôle de soi. La confusion de
ces « précisions » liminaires ne doit pas occulter la formelle mais sincère
expression de la reconnaissance que j’éprouve pour certaines personnes et
institutions qui ont accompagné l’édification chaotique de cette bicoque
intellectuelle – Proust parlant de son œuvre comme d’une cathédrale – dans
laquelle je continue nonobstant à prendre mes aises.
Merci d’abord à Philippe Buton pour ses encouragements et sa patience.
Il est clair aussi que sans son cours de licence sur Vladimir Ilitch Oulianov mon
attention ne se serait pas portée naturellement sur James Connolly. Je tiens à
remercier également Mary Harris de l’université de Galway pour m’avoir guidé
dans mes tout premiers pas chancelants.
J’exprime aussi ma gratitude à James Decraene pour son hospitalité
dublinoise, à Sébastien « Flum » Péchart pour les ouvrages prêtés et à Nanette
Schuppers pour m’avoir parlé de Kieran Allen.
Vielen Dank à Maurice Goldring, Emmet O’Connor, Anthony Coughlan,
D. R. O’Connor Lysaght, Ian Lustick, à Angela et Brendan Clifford et à ceux
avec lesquels je suis entré en contact sans qu’ils puissent fournir de réponses à
mes questions.
Merci également à Evelyne Samama, Steven Ellis, Marie Coleman,
George Taylor, au programme Erasmus, au Conseil Régional de Champagne-
Ardenne, aux services internationaux des Universités de Reims et de Galway.
Gracias au personnel de la bibliothèque universitaire de Reims (notamment
Dominique Masson du Prêt entre Bibliothèques), à celui de la bibliothèque
James Hardiman de Galway, aux gens de la bibliothèque du Trinity College de
Dublin, à ceux de la National Library of Ireland et au personnel des
bibliothèques municipales de Reims. Je n’oublie pas l’Irish Labour History
Society. Thanks a million à Adrian Park pour la lettre et pour m’avoir parlé
d’Eagleton, à Sophie Duée, Romain Guyot (pour les photocopies), Marie-
Hélène Morell, Aline Damoiseau, Emilie Jaubert, Daniella Michel et son oikos,
la bande à Renaud Viet notamment Paul-Edouard Letissier pour avoir au moins
fait semblant de s’intéresser à ce que je faisais, Xavier Nivelet, Amandine
Rosette, les Grandgousiers, Mlle Grübchen et à mes différents camarades et
compagnons d’écurie français, espagnols, irlandais (etc. ...) avec lesquels j’ai
sympathisé.
Merci enfin et surtout à Daniel et Sylviane Ravel et à Suzanne Asselin.
Avertissements

Nous ne perdons pas de temps et de place dans les lignes qui suivent à
expliquer qui sont les personnages historiques que nous rencontrons. Le
lecteur qui ne connaît pas du tout l’histoire irlandaise est invité à utiliser des
notices biographiques. En français l’ouvrage le plus utile semble être : Jean
Guiffan, L’Irlande contemporaine de A à Z [Crozon, éd. Armeline, 2000]. Pour
une période plus vaste, on peut recommander les notes de Roy Foster dans
Modern Ireland, 1600-1972 [Londres, Penguin Books, 1989]. A défaut
d’encyclopédies ou d’ouvrages spécialisés, il est possible aussi de s’appuyer
sur les articles de l’encyclopédie en ligne Wikipedia. Malgré le fait qu’on a
toujours envie de dire à chacun de ces articles « montre-moi ce seing que je
voudrais voir », on peut globalement se fier aux textes concernant l’Irlande.
Par ailleurs, précisons que nous utilisons le terme « sectaire » dans le sens
irlandais. Ainsi, quand on évoque quelque « sectarisme », cela fera référence
aux tensions religieuses dans l’île ou le plus souvent en Irlande du Nord.

Couverture : J. F. McCabe, The Harp, mars 1909.


(détail) [The Harp est le journal que James
Connolly a lancé aux Etats-Unis.]

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