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A travers le silence

On entend

Une voix
Qui résonne

Des questions
Qui mènent

Vers un chemin
Qui va loin, si loin qu’on n’arrive pas à voir le fin

Car la caravane se forme


Des individus qui apportent

Des traditions mythiques


Dans les bagages qu’ils portent

Vêtements, masques et mots


Dans un langage qui transporte

Des cartes et topographes


Du cœur

D’un cheminement
Intérieur

Traversant le désert
Des ères

Nébuleux
Car les étoiles nous guident

Dans la traversée
D’une vie

Car le mort
Est le port

Sur l’autre rive


Que les poètes décrivent

En laissant libre-cours
A l’imagination des tours

Dans les ténèbres


De leurs rêves

Car lentement on grimpe


Les dunes qui se déplacent

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Avec le vent
Des steppes

Mais l’Homme
Ne change pas

Ses pas
Lui conduit

A examiner son soi


Dans le moi

De l’autrui
Dans la glace

L’horreur l’effraie
Comme le vent balai

L’eau troublait
De la vue

Des horizons d’œil nu


Qui se déplace

A perte de vue
Entretenue

Avec des vagues de son


Cru

Qui enivre
Dérive

De la boue
Labourait

La terre
Remue

Dans la migration des mots


Des îlots

Obscure
D’une clarté d’azure

Car le ciel
Se transforme en miel

Pour nourrir
Souffrir

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Dans le silence profond
Le vide devient grand

Car la grandeur c’est l’Homme


Dans son univers de sons

Qui réverbère
D’une ère en vers

Envers
Celui qui marche

Dans le désert des dunes


Des runes

Du Finlande
Et d’Allemagne

Car l’Homme
Habite le logos dedans

Dans le partage des dons


La donation des sens

Et leur réception
Dans la raison

On comprend
L’inaccessibilité d’une île

Dans les flots


Des eaux

Des autres rivaux


Des rivages lointains

Des bateaux humains


Poussaient sur des chemins

De la liberté
Par des courants sous-marins

Des vents de tentations


D’embarcations

Car la traversée est longue


Et le silence résonne

Car le logos, c’est l’Homme


Ecoutant la voix de sa voie

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Son chemin
Qui serpente

Parmi des rochers des monts


Qui surplombe

Des océans d’amour


Qui ne font qu’un tour

Dans le temps
Le silence s’entend

Comme une étoile


Qu’illumine

L’écran d’une vie


Entre deux rives

D’horizons
Des autres perspectives

Qui éclosent
Avec la levée du jour

L’aube
Qui rayonne

Dans l’acte
Que nous manifestons

Notre joie
D’être

Attentif
A ce que
Nous écoutons

Quand on entend
Le logos
Que nous sommes
Devenu
Dans le sens
Absolu
Du verbe
Créatrice
De nous
Mêmes

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Car des memes
Se transporte dans des rimes
Des miroirs des streams
Of consciousness

Qui reflet
La quête

D’un tâtonnement
Obscur

Suivant un tunnel
Comme un prisonnier
Pour s’enfuir
L’instant
Qu’il vient de se construire
Pour détruire
L’autre
Et donc redevenir
Le joaillier
De lui-même
Et ses désirs
D’échapper
La liberté
De creuser
L’avenir
Dans le choix des actes
Pour s’en sortir
De l’engouement
A venir

Faut se tenir

En équilibre

Prêt

A rebondir
De la paroi
Saisir
L’instant
Réfléchir
Sur le piège
Des désirs
Suspendu
Comme le fruit
Défendu

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Est en train de mûrir
Avant de pourrir
Dans la boue
S’engloutir

Car la conscience
Autorise
A choisir
Saisir
Le moment
A venir !

Car l’acteur est libre


De son choix
D’embrasser son fardeau
Ou pas
A pas
Traverser l’espace
Temps
D’une voix

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