La vie est une lutte constante pour l’homme : une lutte entre le bien et le mal. Une lutte qui se déroule dans toutes les sphères de la société, de la vie en général mais surtout à l’intérieur de l’homme lui- même. D’un côté, il y a les forces du mal tels que le matérialisme, l’injustice, la corruption, les passions démesurées ; la haine, la jalousie et l’égoïsme. De l’autre côté, il y a l’effort soutenu pour la justice, la légalité, la pensée pure, l’amour du prochain et au-dessus de tout, l’amour de Dieu. L’homme est donc sans cesse assailli par le bien et le mal. Il doit sans cesse lutter pour résister à son égo, sa passion et son émotion afin d’éliminer toute cette négativité en lui pour redevenir l’être innocent qu’il était à sa naissance, donc pur. Certes, une question se pose : dans une vie comme la nôtre où le bien et le mal se côtoient, peut-on vivre sans lutte ? Peut-on être heureux tout en étant passif, renonçant à toute ambition spirituelle et progrès moral ? La réponse est non. L’homme est enclin au mal et il lui est obligatoire de contrôler son esprit de sorte qu’il l’apprivoise et le stabilise. Pour cela, il lui faut une orientation, un guide avec une bonne dose de courage, de bonne volonté ainsi que de la persévérance. Car une chose est sure : chaque homme et chaque femme ont une histoire et un passé. Tous ont été marqués par des événements, des traditions, des cultures, et des normes de la société dans laquelle ils vivent et de ce fait ils ont hérité d’une éducation, d’une mentalité, d’un comportement, d’une attitude et d’une habitude qui ne sont pas nécessairement conformes aux normes divins. Et il est difficile de se défaire d’une éducation reçue surtout celle reçue durant sa tendre enfance, c'est-à-dire entre trois à six ans car c’est à cette période que l’enfant enregistre toutes les données et c’est aussi à ce moment que se forme sa personnalité. Le fait que tous ces éléments sont souvent contraires à la vraie nature de l’homme, il y a rupture au niveau de l’esprit et du cœur. L’homme sera sans cesse déchiré entre le désir de faire le bien et l’envie de suivre sa passion. Et ce déséquilibre peut faire de lui, un dépravé, un être immoral et sans gêne, un criminel, un névrosé, un hypocrite, un jaloux, un faible ou un tyran, un avare ou un dépensier, un égaré ou un homme haineux… Ceci dit, tout homme a un déséquilibre quelque part en lui puisqu’il est avant tout une créature faible et oublieuse et cette faiblesse crée des perturbations psychiques et morales. Les degrés de maladies, puisque s’en est une, varient entre les individus, dépendant de son aspect biologique, de sa constitution mentale et physique ainsi que de son environnement…afin de retrouver cet équilibre, il doit se poser les questions suivantes : ‘Qui suis-je ? ‘Quel est le but de ma création ?’ ‘Qui est Celui qui m’a crée et quel est mon rôle dans tout cela ?’ ‘Qu’est ce que je peux faire pour améliorer mon état ?’ A partir de là, il peut prendre un nouveau départ et aller de l’avant. Deuxièmement, il lui faut comprendre quels sont ses besoins matériels et spirituels. Un exemple concret serait ce sentiment qu’il éprouve vis-à-vis des autres : il pense que les autres ne l’aiment pas. Ce sentiment négatif peut résulter en un manque de confiance en soi et par la suite développer une certaine attitude violente et capricieuse. Il serait tentant de dire tout simplement que la reconnaissance [reconnaitre les mérites et les bienfaits de Dieu] vous mènera vers une guérison simultanée de l’esprit et du cœur… Mais, il ne faut pas se leurrer. Le succès ne s’obtient pas facilement. Il se réalise bien souvent qu’après de longues périodes de troubles et d’inconfort car notre nature demande sans cesse à être domptée.