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London Calling

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Pour la chanson de l'album, voir London
Calling (chanson).

  

Album par The Clash

xortie 14 décembre 1979 au Royaume-Uni

Enregistrement Entre août et septembre 1979


Wessex Studios - Londres

Durée 65 min 03 s

Genre(s) Punk rock

Format Double album

Producteur(s) Guy Stevens

Label CBS Records au Royaume-Uni


Epic Records aux États-Unis

Critique R  1

2
 


Albums de The Clash

Ñ

 
 (1978)   (1980)

   est le troisième album du groupe de punk rock britannique The Clash,
édité par CBS Records et sorti le 14 décembre 1979 au Royaume-Uni puis en janvier 1980
aux États-Unis sous le label Epic Records.

Album rock de référence3, ce disque polyvalent mêle plusieurs styles4 : ska, pop, rockabilly,
jazz, soul et reggae. Les thèmes abordés et dénoncés à travers les morceaux sont le
chômage, la consommation de drogues, les conflits raciaux, la politique ainsi que les
responsabilités des adultes dans la société5. Avec ce double album, le groupe souhaite alors
marquer sa différence avec le reste du mouvement punk qu'il juge sur le déclin6.

Vendu à près de deux millions d'exemplaires dans le monde7, l'album est certifié disque de
platine aux États-Unis8 et permet aux Clash de sortir du microcosme punk9.

xommaire
[masquer]

`c 1 Genèse et enregistrement
Êc 1.1 Contexte
Êc 1.2 Déroulement
`c 2 Caractéristiques artistiques
Êc 2.1 Structure de l'album
Êc 2.2 Musicalité et engagement
§c 2.2.1 Face Une
§c 2.2.2 Face Deux
§c 2.2.3 Face Trois
§c 2.2.4 Face Quatre
Êc 2.3 Pochette et titre de l'album
`c 3 Réception
Êc 3.1 Sorties, réalisations et classements
Êc 3.2 Héritage
Êc 3.3 Critiques
`c 4 Artistes et équipe de production
`c 5 Annexes
Êc 5.1 Notes et références
§c 5.1.1 Références
§c 5.1.2 Notes
Êc 5.2 Bibliographie
Êc 5.3 Liens externes

Genèse et enregistrement [modifier]


Contexte [modifier]

Après un premier album jugé trop brut par CBS Records, le groupe a pour souhait de
trouver le succès à l'étranger, et notamment aux États-Unis10. Avec un budget plus
important, il décide de quitter le Royaume-Uni et d'enregistrer son second album intitulé
Ñ

 
 avec Sandy Pearlman, connu pour avoir produit Blue Öyster Cult,
un groupe de hard rock américain des années 1970. Malgré la présence de quelques titres
phares comme 
Ñ et  

, le succès n'est pas au rendez-vous à la
sortie du disque, l'album étant jugé trop américanisé11.
Après ce second album et de retour en Angleterre, le groupe se sépare de son manager
Bernard Rhodes12. Cette séparation contraint la bande à changer de locaux pour
l'enregistrement de son album suivant. Les Clash quittent alors les studios de Camden
Town à Londres, et recherchent un nouvel endroit pour procéder aux enregistrements.

Déroulement [modifier]

Localisation de la Cité de Westminster, à Londres

Durant l'été 1979, le groupe commence à travailler à l'écriture et à la composition des


chansons de l'album, suivant leurs influences rockabilly, ska, reggae et jazz13. Johnny
Green, le nouveau manager, trouve au groupe des locaux au centre de Londres, à Pimlico,
dans la cité de Westminster, pour composer et répéter ses chansons. Joe Strummer écrit les
paroles des morceaux et Mick Jones compose et arrange la musique. En août de la même
année, il investit les studios Wessex à Highbury, au centre-nord de la ville, avec leur
nouveau manager. Ces studios sont réputés pour avoir accueilli des groupes comme les
Rolling Stones, Queen, les Sex Pistols ou encore The Sinceros. Alors que les Clash arrivent
dans le studio numéro un pour y enregistrer, The Damned le quitte afin de passer au mixage
de leur troisième disque ë
Ñ
  14

La formation demande à Guy Stevens de produire l'album, à la consternation de CBS


Records. Stevens a des problèmes d'alcool et de drogues5 et ses méthodes de production
sont réputées non conventionnelles15. L'ex-producteur de Mott The Hoople peaufine le son
du groupe tout en lui laissant son identité et le disque est réalisé rapidement, en quelques
semaines, car peu de prises sont nécessaires à l'enregistrement des morceaux5.

Caractéristiques artistiques [modifier]


xtructure de l'album [modifier]

Dix-neuf morceaux sont enregistrés pour l'édition originale de 1979, pour une durée totale
de soixante-cinq minutes. Tous les morceaux sont écrits par Mick Jones et Joe Strummer, à
l'exception de trois d'entre eux : ÿ
 
 , 
Ñ

ÿ  et    

 .

Tableau n°1 : xur l'édition originale de 1979


n° Face Une Face Deux Face Trois Face Quatre




1 3:20 
ÿ! 3:18 3:10  
 4:03
  ÿ
ÿ
 
#  


2 2:08 
 
" 3:54 3:55 $
%   2:55
  Ñ 




3 &
&'' 3:54 3:47 ( 
(  1:47 )

# 3:06
 



4 %  2:44   3:49 3:49    


 5:33
 



Ñ



*

5 3:29 3:09 - - 3:09


$ ÿ  + 
!
ë ,

ëusicalité et engagement [modifier]


  est considéré comme un manifeste social de l'Angleterre16,17. L'album en
donne en effet une description précise et cohérente. Le groupe, à travers les paroles et la
musique, veut véhiculer un message, en utilisant la fusion des genres musicaux, parfois
inédite, puisqu'il mêle rock, punk, rockabilly, funk, reggae, pop, rythm and blues et jazz11.
Même les chansons plus mineures complètent de façon utile l'album18.

À l'instar des deux premiers albums du groupe, 


  pousse encore plus loin son
éclectisme musical19 et s'éloigne du son punk pur20. Pour cet opus, chaque membre apporte
sa touche personnelle. Il y a une volonté de jouer plusieurs styles musicaux21.

La centrale Three Mile Island, deux semaines après l'incident abordé dans 
 

Face Une [modifier]

Plusieurs thèmes sont abordés dès la première chanson, 


  . Tout d'abord, le
texte de la chanson phare de l'album22 reflète l'inquiétude et le scepticisme de Joe Strummer
face à la situation mondiale. Survenu au printemps 1979, l'accident de la centrale de Three
Mile Island est cité comme une «  
 »23. Cet incident lié à la fusion d'un réacteur
nucléaire et d'autres catastrophes sont référencées. Ainsi, les menaces d'inondations de
Londres qui ont débouché sur la construction du barrage  
ÿ  sont également
abordées.

Les paroles se moquent également ouvertement de la starification qui a suivi l'explosion du


punk, un mouvement qui semble déjà toucher à sa fin24 : « 
  -




.

" 
ÿ  

! 

 » (« Londres appelle, n'attendez pas de nous qu'on
vous conduise / La Beatlemania bidon a mordu la poussière »).

Portrait de *
 , interprète original de ÿ
 
 

Le second morceau, intitulé ÿ


 
 , est une reprise de Vince Taylor. Ce
chanteur de rock britannique, populaire jusqu'au milieu des années 1960, connaît alors une
longue traversée du désert due à ses problèmes d'alcool et de drogues25. Le groupe qualifie
ce morceau d'« un des premiers enregistrements du rock'n'roll »26 et Mick Jones pense
même que cette reprise pourrait aider Taylor27. Dans ce morceau, comme le titre l'indique, il
est question d'un homme racontant que sa fille conduit une « cadillac flambant neuve »
(traduction de « ÿ
 
  »)Notes 1 et que celle-ci ne veut plus retourner vers lui,
car elle est en possession de cette voiture. Le père ne veut pas non plus la rejoindre dans la
voiture. Les paroles précisent que la fille n'est jamais revenue vers luiNotes 2.

Dans &
&'', seul morceau dévoilant les influences jazz du groupe notamment
présentes dans le swing des instruments28, il est question d'un personnage recherché
activement par la police. Sur un rythme presque parfois plus ska et reggae que jazz29, le
message de la troisième chanson de l'album est la dénonciation de l'attitude et des méthodes
barbares des forces de l'ordre30.

%  est un morceau influencé par le rythme des compositions de Bo Diddley31 ,


d'ailleurs la première partie du groupe lors de sa tournée aux États-Unis début 197932. Dans
ce titre, le narrateur raconte la relation ambigüe qui le lie à son dealer33 : « /-
 
)



 


 -
R 
)


 
 -
!


 0
) 
  »Notes 3 (« Oh,
tout ce que je veux, il me le donne / Tout ce que je veux il le donne, mais pas gratis. C'est
haïssable »).



$ est la cinquième et dernière chanson de la première face. Promotion de
l'hédonisme34, elle met en scène un jeune hommeNotes 4 critiqué pour son incapacité à devenir
un adulte responsable. Plusieurs genres musicaux y sont fusionnés : des éléments de
musique pop35 sont mélangés à la soul et au reggae36. Comme dans plusieurs de leurs
chansons, une référence est faite à un chanteur reggae dans les paroles « ÿ
)



)




 
.


 


!


 »37 (« Mais je te dis que je
peux pas vivre pour rendre service / Comme le docteur qui était né pour quelque chose »).
En effet, à l'époque, Doctor Alimantado et son titre ÿ


" sont populaires
dans le mouvement punk par l'intermédiaire de Johnny Rotten38.

Face Deux [modifier]

Le texte de 
ÿ! rend hommage aux révolutionnaires et républicains qui
combattirent avec le « $ 
"  » pendant la guerre civile espagnole39 . Il s'agit de la
première chanson des Clash à traiter de questions sociales sans relation avec la réalité
locale du Royaume-Uni. L'idée de l'écrire est influencée par le terrorisme en Irlande et en
Espagne40, suite aux longues conversations au sujet de l'ETA entre Strummer et sa
compagne Gaby Salter41.

Le groupe, bien que d'origine britannique, n'a pas uniquement composé en anglais. Le
morceau est également chanté en espagnolNotes 5. En effet, intercalé entre des couplets
chantés en anglais, le refrain contient les termes 
ÿ! suivis par des chœurs en
espagnol répliquant « 1

 
 0
1

 -


'20 ». Celui-ci a donné
lieu à diverses interprétations puisqu'il a été directement traduit de l'anglais en une phrase
qui semble manquer de sens (« Spanish bombs je te veux un infini, je te veux oh mon
cœur »). Toutefois, comme
  est également un manière de 3
 en espagnol, on
pourrait traduire cette phrase par « Spanish bombs, je t'aime infiniment, je t'aime oh mon
coeur », ce qui fait plus sens. La chanson loue l'héroïsme des républicains et des anarchistes
en particulier, durant cette période39, puis finit par mentionner la localité de Grenade, où
habitait Federico García Lorca et qui est devenu la scène de certaines des luttes les plus
violentes42.

C'est après avoir lu la biographie de Montgomery Clift par Bosworth prêtée par Guy
Stevens que Joe Strummer décide de composer 
 
" 43. La septième chanson se
base sur la vie chaotique de l'acteur44, en se focalisant sur ses problèmes d'abus d'alcool et
de médicaments. A un moment intitulé  
 45, le titre final fait référence au fait
qu'après un accident de voiture survenu en 1956, Clift finit le tournage de R!

 en
ne laissant filmer que son profil droit46. Selon le machiniste itinérant Johnny Green, la
chanson est également un hommage à Guy Stevens, dont le style de vie correspondait à
celui de Montgomery Clift47.

Le huitième titre de l'album, 




  , écrit par Joe Strummer, imagine
l'enfance de Mick Jones grandissant en banlieue, en compagnie de sa mère et sa grand-
mère48. Il est chanté par ce dernier, une habitude du groupe pour les chansons plus
intimistes49. Plus lente que la plupart des autres de l'album, ses paroles poussent à combattre
le consumérisme rampant qui se développe de plus en plus, en critiquant radicalement
l'invasion de la publicité50.

Commençant comme un titre instrumental intitulé  



  40, la chanson
  (littéralement « répression ») décrit les dérives de la société capitaliste et
l'absence de but de la jeunesse qui entrainent la montée de l'extrêmisme51. Comme souvent
dans les textes de Joe Strummer, la chanson pousse la jeunesse de la classe ouvrière à se
battre contre ce statu quo52. Ainsi, le fascisme est dénoncé par des références telles que celle
de « commencer à porter du bleu et du marron »53. Ceci est une allusion aux couleurs
qu'arborent généralement les fascistes sur leurs uniformes militaires, par exemple les
chemises brunes de la SA en Allemagne, les chemises bleues du parti franciste dirigé par
Marcel Bucard ou encore celles des « ÿ    », le surnom donné au mouvement fasciste
fondé par Eoin O'Duffy en Irlande.

Première chanson écrite et composée par Paul Simonon, 


Ñ

ÿ  continue son
exploration du monde du dub54. Fortement influencé par le reggae et la communauté
jamaïcaine de Londres55, il y raconte son expérience et décrit les violences policières dans
ces quartiers populaires56. À ce titre, les paroles citent par exemple Ivan, le personnage
principal du film 
% 
 
 , interprété par le jamaïcain Jimmy Cliff. Pour ce
morceau, Simonon a d'abord des doutes sur les paroles de cette chanson mais est encouragé
à travailler dessus40. La noirceur de cette chronique de la violence policière57 est appuyée
par la voix du bassiste58, qui laissait sa basse à Joe Strummer sur ce titre lors des concerts59.

Face Trois [modifier]


Joe Strummer, chanteur et parolier des Clash

Le mythe de  
 est ressuscité dans 

ÿ, une chanson inspirée du
classique  4/4
ÿ   de Mississippi John Hurt60. Même si elle est bizarrement
créditée C. Alphanso (l'un des pseudonymes de Clive Alphonso)61, il s'agit en fait d'une
variante de la version ska intitulée 
! et chantée par le groupe jamaïquain The
Rulers62. Stagger Lee est l'archétype du noir issu des bas quartiers, la personnification du
mauvais garçon rusé, dégourdi, décontracté, anarchique, amoral, potentiellement violent et
qui défie souvent l'autorité blanche63. Pourtant, dans cette chanson, les rôles sont plus ou
moins inversés. Le héros est Stagger tandis que Billy Lyons est le vilain64 : « 
ÿ 
-

 
 
)



!
 
.
)









! » (« Donc Billy dit, hey Stagger ! Je vais faire ma grosse attaque / Je vais devoir
laisser mon couteau dans ton dos »).

#  

Ñ  est un pamphlet expliquant le gâchis orchestré par l'industrie musicale65.
Fidèle à leurs racines punk, ce morceau est plus dynamique et possède un son plus
électrique et saturé. Les mots « #  

Ñ  » (« La Mort ou la Gloire ») sont chantés à
chaque début de refrain et répondent aux riffs de guitare. Le texte encourage à
persévérerNotes 6. Il pousse à ne pas succomber aux majors, qui savent uniquement reproduire
ce qui a déjà été entendu auparavant, sans aucune innovation66.

( 
(  dénonce la société de consommation dans laquelle s'enferme le monde à cause
des manoeuvres insidieuses de la publicité67. Le parallèle avec les dealers de drogue68 y est
pointé directement du doigt dans des paroles telles que : « ( 
 
  


 
.
 


!


 ».

Titre secondaire de l'album, 



  se démarque par l'omniprésence du piano et le
jeu ponctuel des cuivres dès le début du morceau, la mélodie dominante et l'utilisation du
concept de mur de son69. Ce sont tous ces effets qui lui donnent une touche rappelant les
productions musicales de Phil Spector70. Dépeignant la déchéance d'un joueur de poker qui
triche pour s'en sortir71, la chanson est en réalité une métaphore du déclin de l'empire
britannique72.

Face Quatre [modifier]


Mick Jones, chanteur sur 

*

 
 est une ballade aux airs de chanson d'amour73. Avec une certaine ironie, elle
traite de l'égalité des sexes74 et aborde le thème de la contraception75.

   
 est un morceau reggae qui a reçu diverses critiques. Ainsi, Joe Strummer
et Mick Jones sont jugés incapables d'écrire des chansons d'amour crédibles par le
magazine musical britannique  
ë
 76.

$
%   et )

# sont deux morceaux mineurs de 
  , rarement
joués sur scène. Le premier, parodiant les quatre cavaliers de l'Apocalypse77, n'est interprété
qu'une seule fois, le 4 août 1979 lors du festival de Ruisrock à Turku en Finlande78. Le
deuxième titre n'est également joué qu'avant la sortie de l'album. En effet, les seules fois où
Mick Jones la chante sont lors des concerts secrets de l'été 197979. Cette chanson optimiste
et autobiographique80 explique qu'il ne faut jamais renoncer.



*, le dernier morceau, dégage les influences musicales américaines des Clash81.
Au sujet du titre, Mick Jones déclare « Le morceau était comme le rythme d'un train, et il y
avait, une fois encore, ce sentiment d'être perdu »82 bien qu'aucun train ne soit mentionné
dans le morceau. Le refrain reprend les termes « 
!
ë », d'où le nom 

*

+ 
!
ë , lors de sa sortie en single aux États-Unis. Ajouté au dernier moment sur

  , il devait être offert au départ au profit d'une promotion avec  
ë

 83. La pochette ayant déjà été éditée, cela devient finalement un morceau caché de
l'album.

Pochette et titre de l'album [modifier]


Paul Simonon, en 2007.

Pour la pochette de l'albumNotes 7, Ray Lowry utilise une photographie de Paul Simonon
fracassant sa guitare basse sur la scène du Palladium, une salle de concert de New York.

Prise par Pennie Smith juste après un concert, le 21 septembre 197984, cette image est
devenue l'un des clichés les plus célèbres du rock. Pourtant, au départ, elle juge l'image trop
floue pour en faire une pochette. C'est sur l'insistance du dessinateur du NME et de Joe
Strummer, le guitariste chanteur des Clash, qu'elle est finalement choisie85. En 2006 et
2007, la basse est même exposée au Rock and Roll Hall of Fame lors de l'exposition
   

5




 86.

Elvis Presley, qui inspira la pochette 


  de 
 .

Pour la calligraphie des mots du titre, l'artiste, que le groupe connait depuis l'R Tour
des Sex Pistols87, reprend la même police et les mêmes couleurs que celles du premier
album d'Elvis Presley. «  » est écrit verticalement en rose alors que «   » est
écrit horizontalement en vert, un lettrage dont Lowry loue « l'étrange force »88.

L'idée de ce clin d'oeil au disque  


"  Notes 8 part du principe que la musique des
Clash montre la même insouciance qu'avait celle du King auparavant et fait le lien entre le
punk et le rock des débuts89. Selon les termes de Lowry, il s'agit d'un « vrai hommage au
génie original, inconnu et inspiré qui a créé le premier enregistrement d'Elvis Presley de
rock 'n' roll »90.

Tout l'esprit de l'album est symbolisé par cette image91, qui est devenue depuis le succès
mondial de l'album une des icônes des disques de punk rock92,93. La photographie est
aujourd'hui estimée à 5 000 £ après s'être vendue à 1 000 £ en 200494.
En 2001, la pochette de 
  est désignée neuvième meilleure pochette d'album
de tous les temps par le magazine 695. En 2007, la National Association of Recording
Merchandisers la sélectionne dans sa liste #7 
899 distinguant les œuvres artistiques
du rock96.

Lors des sessions d'enregistrement, le titre provisoire de l'album est 



   
(« Le dernier testament »)97. Finalement, le choix se porte sur 
  , qui est
également celui de la première chanson. L'origine de cette expression provient de la
Seconde Guerre mondiale lorsque sur ÿÿ, une voix lançait à l'intention des territoires
occupés : « 


  »98.

éception [modifier]
xorties, réalisations et classements [modifier]

Don Letts, réalisateur de clips vidéo du groupe.


  est réalisé en double album, mais se vend au prix d'un album standard, à la
demande du groupe11. Le label des Clash, CBS Records refuse d'abord de commercialiser
l¶album ainsi, puis accepte finalement, afin que les Clash y incluent un Maxi 45 tours
gratuit. 
  sort le 14 décembre 1979 au Royaume-Uni, puis un mois plus tard,
en janvier 1980, aux États-Unis.

L'album donne deux des singles les plus connus du groupe anglais, 
  , sorti
une semaine avant le disque, le 7 décembre 1979 et 

*. Le premier single, avec
la reprise inédite R  
 de Willi Williams en face B, est fortement apprécié du
public et des médias99. Il se classe onzième dans les charts britanniques. Son clip vidéo,
réalisé par Don Letts présente 
  jouant sur la  , la rivière traversant Londres,
alors que la pluie tombe100.


* sort en single aux États-Unis en février 1980, atteint la vingt-troisième place
des charts au Billboard dans la catégorie "
  et la trentième dans la catégorie  !

" 
 101.

Vendu à près de deux millions d'exemplaires dans le monde, l'album se place à la neuvième
place des charts britanniques13, et y a été certifié disque d'or en décembre 1979. Cependant,

  s'est mieux vendu à l'étranger. En effet, il s'est classé deuxième des charts
en Suède102 et quatrième en Norvège103. Aux États-Unis, l'album atteint la vingt-septième
place au ÿ !
899 dans la catégorie "
 ! en 1980 et finit certifié disque de
platine en février 19968.

En 2000, l'album est remasterisé, comme l'ensemble des albums du groupe aux États-Unis
par le label Epic Records.

Tableau n°2 : Classements


Année 1979 Année 1980 Année 2004
Chart Position Chart Position Chart Position

Norvège
Suède Swedish Autriche Austrian
2 17 Norwegian Albums 17
Albums Chart102 Albums Chart104
Chart103

Angleterre UK Norvège
Suède Swedish
9 Norwegian Albums 4 45
Albums Chart13 Albums Chart102
Chart103
États-Unis U.S.
ÿ ! Pop 27 Suisse Swiss 72
Albums105 Albums Chart106

Angleterre UK
26
Albums Chart

Quatre ans plus tard, en 2004, Legacy Recordings réédite 


  en coffret. Cette
édition spéciale du vingt-cinquième anniversaire de sa parution contient un CD et un DVD
bonus. Le CD s'intitule 
* 
 . Il s'agit de démos enregistrées lors de la
composition de 
  107, lors de l'été 1979. Le nom est hérité des studios Vanilla
sur Causton Street à Pimlico où le groupe commence à préparer son nouvel album108.

En 1979, après s'être endormi dans le train le menant au studio, Johnny Green se réveille en
sursaut à la station où il doit descendre. Dans la précipitation, il oublie les bandes derrière
lui107. Celles-ci sont considérées perdues jusqu'à ce que Mick Jones en retrouve un
exemplaire en mars 2004.

Tableau n°3 : xur l'édition 2004 de a  a



 


1 %  2:43 7 #  

Ñ  3:54 12 „4 1:56 17 4:09
 


 

% 


2 3:27 8  


 4:02 13 2:34 18 4:27
$   ë
 
1

ÿ
 

3 " 
 2:32 9  
ë 2:08 14 Ñ
Ñ
4:03 19 2:07
 
+  ,
)


" 


4 3:05 10 2:18 15 
ë

ë 3:56 20 3:18
#  

:
&''  
$



   

5 2:55 11 3:46 16  
  2:39 21 5:32
%     
6 ( 
(  1:57
Légende
présent sur l'album 
 
présent sur l'album 
 

Ces enregistrements sont publiés en bonus de la sortie remastérisée de l'album en septembre


2004. Seuls 21 titres sur les 37 sont édités. Quant au DVD, il inclut :

`c un film de Don Letts, 



   
4

ë 


  .
`c les clips vidéo de 
  , 

* et  
`c et des images de vidéo amateur de l'enregistrement aux Wessex Studios

Úéritage [modifier]

Après les deux premiers albums du groupe et grâce à la sortie de 


  , le succès
des Clash est international. L'album est jugé violent dans ses paroles et son engagement,
mais inspire de nombreux groupes. À la fin des années 1970 et au début des années 1980,
de nombreux groupes de punk rock se forment, suivant l'idéologie et le combat des Sex
Pistols et des Clash. Cependant, le groupe de rock U2, formé en 1976 à Dublin, en Irlande
émerge de la scène punk et devient rapidement militant à la manière des Clash.11

Shirley Manson, chanteuse de Garbage


Ñ , une chanson du groupe Garbage sortie en 1996, est construite autour du rythme
de batterie de 

*109. D'ailleurs, Joe Strummer et Mick Jones sont crédités pour ce
titre. En 2007, quand la chanson est remastérisée pour R! 
Ñ! , le best of du
groupe américain, les noms de Paul Simonon et Topper Headon sont ajoutés110.

Critiques [modifier]

Robert Christgau, critique musical américain

À l'image du  
1
  qui le décrit comme l'un des meilleurs albums de tous les
temps111, la plupart des critiques reconnaissent unanimement la qualité de 
  .
Pat Blashill, journaliste musical de  
 , déclare ainsi qu' « il célèbre la romance
de la rébellion du rock'n'roll, dans une période épique. »112. Dès sa sortie, le magazine lui
attribue la note maximale de cinq étoiles sur cinq113. En novembre 1989, le magazine
musical lui décerne le titre de meilleur album des années 1980 (« ;99
ÿ 
R !



    »). En 2003,  
 le classe huitième des 500 plus grands albums de tous
les temps7, tandis que la chanson du même nom est désignée en 2004 quinzième meilleure
chanson de tous les temps114.

Tout aussi dithyrambique, Stephen Erlewine, de R , écrit que « 


  est
stimulant, le rock y est puissant, hard ; l'album a plus de résolution que beaucoup d'autres
disques, sans parler des doubles albums. » (« 
 

   -
 

 

 




 !-

 
!
 !0 »)1 et qualifie
l'album d'« un des meilleurs albums de rock'n'roll qui n'ait jamais été enregistré » (« 



  

<

 !
 
   »)1.
Par ailleurs, le magazine musical " 
ë  nomme le morceau éponyme 

  meilleur titre de l'album et en 2004, le site web classe l'album deuxième dans sa
liste des 100 meilleurs albums des années 1970 (
;99
 !


=9)115.

Si la critique actuelle est généralement élogieuse, celle de l'époque de l'album l'est tout
autant. En 1979-1980, voir un groupe punk réaliser un véritable album rock perturbe.
Néanmoins, en France, Bruno Blum affirme dans le numéro de janvier 1980 de ÿ  :
« Que ce soit clair pourtant : cet album est leur meilleur. »116. De même, s'il ajoute un bémol
sur l'originalité, Lester Bangs explique, lors d'une interview radio donnée à 3RRR en 1980,
qu'il aime le principe du retour aux sources de l'album117.

En 1979, 
* 
* , par l'intermédiaire de son journaliste Robert Christgau qui
donne une évaluation de A+118, le met en tête des albums de l'année119. Le journaliste décrit

  comme « chaud, furieux, pensif, sûr, mélodique, et profondément hard
rock ». Il l'annonce d'ailleurs meilleur 
" 
R ! depuis 

ë
 des
Rolling Stones120.

De son côté, NME décerne ce titre à l'album $ 



ë des Talking Heads dans son
classement de l'année. Celui des Clash se retrouve en 10e position121. Et plus de 25 ans plus
tard, dans les 100 albums de tous les temps, il pointe à la 12e place122, à la différence des
Talking Heads qui en sont absents. Dans le livre "La discothèque rock idéale", Philippe
Manœuvre le qualifie du "seul double album de l'histoire du rock à ne contenir aucune
mauvaise chanson".

Artistes et équipe de production [modifier]


Tableau n°4 : Artistes et équipe de production
ëusiciens123 Équipe de production
Nom Instrument Nom Activité
Joe Strummer Guitare, chant, piano Guy Stevens Producteur
Mick Jones Guitare, chant, piano Bill Price Chef-ingénieur du son
Paul Simonon Basse Jerry Green Ingénieur du son
Topper Headon Batterie, percussions Pennie Smith Photographe
Mick Gallagher Orgue Ray Lowry Designer
The Irish Horns Cuivres
Baker Glare Flûte

Annexes [modifier]
Notes et références [modifier]
éférences [modifier]

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Don Letts sur la genèse de l'album où l'on voit le producteur cinglé Guy Stevens balancer des chaises
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« Le slogan punk « No future » des années 1976-1978 et les textes engagés des groupes phares de
cette période comme le « London calling » des Clash (1979) rendent mieux compte que tout discours
de l¶état d¶esprit dans lequel la jeunesse, en particulier celle des classes modestes, aborde les
« années de fer ». »

17.c U r  Raoul Hernandez, « The Magnificent Seven - Why Sandinista! Is Better Than London
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interviews, radios, télés... Le morceau est devenu célèbre comme ça, du coup les punks l'ont aussi
adopté ! »
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de ma vie, même si je n'ai pas grandi en banlieue. »
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band had forgotten eveything they'd just sung about : institutional racism, political brainwashing, and
the creeping compromise of working life. »
52.c U r  Antonino D¶Ambrosio, « 
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d¶Espagne et le fantôme de Garcia Lorca (Spanish Bombs), alimentent l¶envie de révolte contre l¶état
des choses imposé par l¶ordre thatchérien (Clampdown), filent l¶allégorie sur la société consumériste
(Lost in the Supermarket) ou chroniquent les faits divers policiers (Guns of Brixton) »

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29/01/2009) ] :

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Brixton" (a dark-brooding picture of urban terror, sung by Paul), »

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obscure rude boy single favored by skinheads, so no one much noticed when the Clash renamed it
"Wrong 'Em Boyo" and credited it to one C. Alphanso. »
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« Avec Koka Kola (...), ils écrivent avec vingt-cinq ans d¶avance la chanson préférée de Patrick Le
Lay. Celle dont il a fait récemment le pitch lorsqu¶il a déclaré : "Dans une perspective business,
soyons réalistes : à la base, le métier de TF1, c¶est d¶aider Coca-Cola à vendre son produit." »

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bohemian lowlife with affection and panache, "The Card Cheat" picks up on what might be the same
character twenty years later, shot down in a last grab for "more time away from the darkest door." »

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1979 album London Calling, Mick Jones spins an extended metaphor on Britain's twilight of empire.
A majestic elegy for a kingdom deservedly in decline, the song takes as its literal subject a crooked
poker player, "seized and forced to his knees and shot dead." »
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no 314, 03 avril 1980 [ texte intégral [archive] (page consultée le 16/01/2009) ] :

« It can be as intimate and hilarious as the moment when Joe Strummer deflates any hint of
portentousness in the sexual-equality polemics of "Lover's Rock" by squawking "I'm so nervous!" to
close the tune. »

75.c U r  Al Spicer,  5


;99
  
#
5

 
Ñ , Rough Guides, 1999 (ISBN
9781858284903 et 1858284902), p. 44, «  

 
 

 
 





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76.c U r  Pat Gilbert, "


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#  4Ñ' , 11 avril 2000 [ texte
intégral [archive] (page consultée le 04/02/2009) ] :

« Lyrically, they attacked consumerism ("Lost in the Supermarket," "Koka Kola") and drug dealers
("Hateful") while waxing philosophical about the apocalypse ("London Calling" and "Four
Horsemen"). »

78.c U r  Turku Finland - Ruisrock Festival [archive] sur ÿ    0. Consulté le
05/11/2008. « The main highlight is the only ever live outing for Four Horseman, which Joe
introduces with ³Ok the 4 horsemen of the apocalypse are quite tired and need a little drink..´ The
song has a different ending than the recorded version. »
79.c U r  Chris Salewicz, « Part 3: Red Hand of Fate [1979 [archive]] » sur "ë , mai 2007. Mis
en ligne le 23 May 2007, consulté le 05/11/2008. « On July 5 and 6 they played a pair of ³secret´
gigs in London, at the small Notre Dame hall off Leicester Square, trying out new songs. These
included ³London Calling´ and ³Rudie Can¶t Fail,´ as well as the only live performances ever of
³Hateful´ and ³I¶m Not Down.´ »
80.c U r  John Piccarella, « 
 

ë
 », dans * 
* , 4 février 1980 [ texte
intégral [archive] (page consultée le 04/02/2009) ] :

« But the most autobiographical song, reminiscent of Give µEm Enough Rope¶s "Stay Free," is "I¶m
Not Down," upon whose street-tough declaration of having been there the self-mythologizing "Four
Horsemen" is built. »

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the-U.S.A. feel? Strummer has admitted that despite the band¶s anti-American posturing, much of its
inspiration came from this side of the Atlantic Ocean. »
82.c U r  the editors of the Rolling Stone, « 
;99
ÿ 
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    », dans  

 , 16 novembre 1989 [ texte intégral [archive] (page consultée le 17/01/2009) ] :

« "The track was like a train rhythm," says Jones, who wrote most of it, " and it was, once again, that
feeling of being lost. So there it was." »

83.c U r  David Y. Hudson, Inteview de Joe Strummer, Mick Jones et Kurt Loder, « MTV
Rockumentary Part 2 [archive] » sur ! 0 , 1991. Consulté le 29/01/2009. « The real
story on "Train In Vain" is that originally we needed a song to give to the NME for a flexi disk that
NME was going to do. And then it was decided that it didn't work out or decided the flexi disk didn't
work out so we had this spare track we had done as a giveaway. So we put it on London Calling but
their wasn't time because the sleeves were already done. »
84.c U Ñ 
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serving as the band's ³official war artist´ on that American tour, to persuade her that it would work
as a cover. »
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Paul Simonon¶s smashed bass guitar from the cover of ³ London Calling,´ and handwritten lyrics for
London Calling, ³Know Your Rights´ and ³Clampdown. »
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lettering and the sheer vibrancy of the Elvis picture." »
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early rock and roll. »
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l'héritage rock des années 1950 et conquièrent l'Amérique ; la pochette pastiche d'ailleurs le premier
album d'Elvis. »
92.c U r  Nicola Woolcock, « The punk whose image defines rock 'n' roll [archive] » sur 
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editor of Q magazine's The 100 Greatest Rock 'n' Roll Photographs, said: "(...) It's a classic picture
because it captures the ultimate rock 'n' roll moment - total loss of control." »
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picture in an open edition is Penny Smith¶s cover for the album London Calling by the Clash. Two
years ago the picture was selling for more than £1,000; today it would set you back nearly £5,000. »
95.c U r  Mickey O'Connor, « London's Q magazine picked these; what are yours? [archive] »,  

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 , février 2005. Mis en ligne le 22/02/2005, consulté le 20/11/2008. « The working title for
London Calling was "The Last Testament," and it was supposed to stand, according to the band's
manager, as the "last rock and roll record." »
98.c U r  London Calling [archive] sur  
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consulté le 20/11/2008. « Named after the call signal of the BBC's World Service broadcasts, the title
alarm of the Clash's third album was an SOS from the heart of darkness. »
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* 
  », dans ë3, 23 août 2004 :

« At the end of each session, they ran off cassette copies, which Mick in particular would take away
to study. It was one of the final cassette copies that Johnny Green had left on the tube. »

108.cU r  Johnny Green, Garry Barker, Ray Lowry, R




/
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#
 


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*
ÿ 0 »
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5
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111.cU r  The New York Times, William Safire, 
 
1
 
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# 
   



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« %  -

  
   
  

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 0 »
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epic terms. »
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 , décembre 2004. Mis en
ligne le 09/12/2004, consulté le 15/01/2009. « ;C0

  -

  »
115.cU r  Classement des 
;99
 !


=9 par     [archive] : 
 
est deuxième.
116.cU Bruno Blum, « London Calling », dans ÿ , no 138, janvier 1980 :
« Ils n¶existent que pour et grâce à leur public, et aujourd¶hui, avec ce "London Calling", on va leur
reprocher de ne plus être punks, de faire trop de musique et pas assez de décibels. Que ce soit clair
pourtant : cet album est leur meilleur. »

117.cU r  Sue Mathews, Lester Bangs, « Lester Bangs Interview [archive] », Radio 3RRR, 13/05/1980.
Consulté le 19/12/2008. « Even The Clash for that matter, I mean the stuff on the µLondon Calling¶
album it¶s like they¶re trying to go back to their roots and they¶re really like trying to. And that¶s
good, it¶s good that they¶re listening to all these old blues singers this and that and the other thing
and absorbing all this stuff. But it¶s really, they¶re not creating anything really radically new. I think
the first album was much more radical, and I speaking purely in music sense then µLondon
Calling¶. »
118.cU r  The Robert Christgau¶s Lists 1970-2002 [archive] sur   , avril 2008. Mis en ligne
le 10/04/2008, consulté le 23/12/2008. « 1979
1. The Clash »
119.cU r  1980 [archive], C9 
R  sur 
* 
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18/10/2005, consulté le 23/12/2008. « The Clash's London Calling was named best album »
120.cU r  Robert Christgau, « The Clash Consumer Guide Reviews [archive] » sur
!   0, 1979. Consulté le 23/12/2008. « Warm, angry, and thoughtful, confident,
melodic, and hard-rocking, this is the best double-LP since Exile on Main Street. And it's selling for
about $7.50. »
121.cU r  1979 NME Albums [archive]. Consulté le 05/11/2008. « 8. London Calling - The Clash »
122.cU r  Best album of all time revealed [archive] sur ë0, juin 2006. Mis en ligne le
02/06/2006, consulté le 05/11/2008. « 12. µLondon Calling' - The Clash »
123.cU r  
 
+ 
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16/01/2009

Notes [modifier]

1.c U r  Paroles : « ë
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2.c U r  Paroles du dernier refrain, où le texte est répété trois fois : « 


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3.c U r  Paroles Hateful [archive] sur 
$  . Consulté le 29/01/2009
4.c U «  » fait référence à l'expression « 
ÿ ».
5.c U r  paroles du morceau Spanish Bombs [archive]. Consulté le 05/11/2008
6.c U r  paroles du morceau Death or Glory [archive] sur ë 00. Consulté le 07/01/2009
7.c U Pochette de l'album 
  . [archive]
8.c U Pochette du premier album d'Elvis Presley

ÿibliographie [modifier]

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`c Gruen, Bob; Chris Salewicz [2001] (2004). 
 , 3e édition, Londres :
Omnibus. ISBN 1-903399-34-3. OCLC 69241279.
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Reynolds & Hearn. ISBN 1-903111-70-6. OCLC 63129186.

Liens externes [modifier]

`c r  Site officiel de 
 
`c r  Une critique de l'album par R 0
`c r  Black Market Clash

[Enrouler]

v·d·m

The Clash
Joe xtrummer ‡ ëick Jones ‡ Paul ximonon ‡ Topper Úeadon
Nick Sheppard ‡ Keith Levene ‡ Pete Howard ‡ Terry Chimes ‡ Vince White ‡ Bernie Rhodes

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Albums studio
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Compilations
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et lives
  ‡        ‡ 
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Voir aussi : Big Audio Dynamite ‡ The Mescaleros ‡ The 101'ers ‡ London SS ‡ Mick Gallagher

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