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La Marmatie Ţara Marmaţiei ou Maramureş est un ancien voévodat du XIIIe siècle, situé au pied des

Carpates, au nord de la Transylvanie (judeţ de Maramureş) .

La capitale historique de Marmatie était la ville d'Ostrovu Marmaţi), aujourd'hui Sighet en Roumanie,
sur les bords de la Tisza, à la frontière roumano-ukrainienne.

La capitale actuelle du judeţ est Baia Mare qui a fait partie de la principauté de Transylvanie.

Les églises en bois de Maramures en Transylvanie sont d'étroites constructions de bois présentant un
clocher avec une horloge à leur extrémité occidentale. Elles sont une expression particulière de la
culture montagnarde du nord de la Roumanie.

Les églises se situent dans le Judeţ de Maramureş, dans la région de la Transylvanie, Roumanie.

* L'église de la Présentation à la Vierge au Temple, 1720, Bârsana

* L'église Saint-Nicolas , 1643, Budeşti

* L'église de saint Paraskeva, 1770, Deseşti

* L'église de la Nativité et de la Vierge, XVIIIe siècle, Ieud

* L'église des saints Archanges, 1796-8, Plopiş

* L'église de saint Parasceve, 1604, Poienile Izei

* L'église des saints Archanges, 1663, Rogoz

* L'église des saints Archanges, 1767, Surdeşti

Ces églises sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1999.

Mémorial des Victimes du Communisme et de la Résistance


L’initiative du Mémorial des Victimes du Communisme et de la Résistance a été prise dès 1992, par la
présidente de l’Alliance civique, Mme Ana Blandiana.
En janvier 1993, Mme Ana Blandiana a soumis le projet du Mémorial à l’attention du Conseil de
l’Europe. En 1998, le Conseil de l’Europe situait le Mémorial de Sighet au nombre des principaux lieux de
mémoire du continent, aux côtés du Mémorial d’Auschwitz et du Mémorial de la Paix de Normandie.

Le Mémorial a pour but la reconstitution et la conservation de la mémoire de certains peuples,


notamment du peuple roumain, qui, pendant un demi-siècle, se sont fait inoculer une histoire
dénaturée.
Le cimetière joyeux de Săpînţa
Au nord-Ouest des Maramures, à deux pas de la frontière d'Ukraine, dans la petite commune
de Sapinta, 5000 habitants, se trouve un des cimetières les plus étonnants de toute la surface
de la planète : le cimetière joyeux de Sapinta (dites Sapintsa...)

Des tombes joyeuses, décorées, avec un poème racontant souvent avec naïveté qui est le
mort,  comment il a vécu et ce qu'il faisait dans la vie.

Et c'est il y a plus de 50 ans maintenant (1934) qu'un artiste local, le sculpteur Stan Ioan Patras,
a commencé par faire une décoration pour sa future sépulture... puis par en sculpter et décorer
une dizaine par an, dans le chêne. La couleur bleue qui domine est le symbole de l'espérance et
de la liberté.

Après la mort de Patras en 1977, le flambeau a été repris par Dumitru Pop qui perpétue
aujourd'hui la tradition.

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