Vous êtes sur la page 1sur 5

1

10 questions type-bac

ou comment prparer son baccalaurat avec un maximum decacit !

- Jean-Claude Barbolosi - 2014 -

Table des matires


1 Suites et rcurrence 1.1 1.2 1.3 Prouver une ingalit par rcurrence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . tudier la monotonie et la convergence dune suite par rcurrence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Utiliser une suite auxiliaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 5 6 8 9 9

2 Fonctions exponentielles et logarithmes 2.1 2.2 Prouver une ingalit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

tude de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 13 16

3 Gomtrie dans lespace 4 Calcul intgral 4.1

Intgrales et suites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

THME 1

Suites et rcurrence
1.1 Prouver une ingalit par rcurrence

Question 1 - Comparaison entre n2 et 2n


Dmontrer que, pour tout entier n n0 o n0 est un entier que lon prcisera, on a : n2 2n

Notons P , la proprit dnie par : P (n) : n2 2n

Lnonc ne nous fournit pas la valeur de lentier n0 pour lequel la proprit est initialise. Calculons les premires valeurs de n2 et 2n an dmettre une conjecture.
n n2 2n 0 0 1 1 1 2 2 4 4 3 9 8 4 16 16 5 25 32

On constate que la proprit P est vraie pour n = 0, n = 1, n = 2 mais pas pour n = 3 puis redevient vraie pour n = 4 et semble-t-il dnitivement. Nous allons donc initialiser notre rcurrence pour n0 = 4. On a donc, bien sr, P (4) daprs le tableau ci-dessus. Supposons maintenant que, pour un certain entier naturel n crire : (n + 1)2 n2 + 2 n + 1 n2 + 2 n + 2 n n2 + 4 n n2 + n2 2 n2 2 2n 2n+1 4, on ait n2 2n alors dans ce cas, nous pouvons

En eet, la premire ingalit (qui est une galit) est une simple identit remarquable ((A + B )2 = A2 +2AB + B 2 ) ; dans la seconde ingalit, on a major 1 par 2n ce qui est, bien sr, vrai ds que n est suprieur ou gal 1, donc a fortiori vrai pour n
2 2

4 ; dans la troisime ingalit (qui est une galit), on ajoute 2n 2n pour obtenir 4n ; dans 4 justement ; ensuite, 2n pour,
2

lingalit suivante, on majore 4n par n n = n2 ce qui est possible puisquon a suppos n au nal, obtenir (n + 1)2 2n+1 , ce qui est P (n + 1). 4.

on ajoute n n pour obtenir 2n et enn, on utilise notre hypothse de rcurrence, savoir que n2 On a donc prouv que la proprit P est hrditaire partir du rang 4. Comme, par ailleurs, elle est vraie au rang 4, elle est donc vraie pour tout n Conclusion : Pour tout entier naturel n 4 : n2 2n

Vous aimerez peut-être aussi