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10 questions type-bac
tude de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 13 16
Intgrales et suites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
THME 1
Suites et rcurrence
1.1 Prouver une ingalit par rcurrence
Lnonc ne nous fournit pas la valeur de lentier n0 pour lequel la proprit est initialise. Calculons les premires valeurs de n2 et 2n an dmettre une conjecture.
n n2 2n 0 0 1 1 1 2 2 4 4 3 9 8 4 16 16 5 25 32
On constate que la proprit P est vraie pour n = 0, n = 1, n = 2 mais pas pour n = 3 puis redevient vraie pour n = 4 et semble-t-il dnitivement. Nous allons donc initialiser notre rcurrence pour n0 = 4. On a donc, bien sr, P (4) daprs le tableau ci-dessus. Supposons maintenant que, pour un certain entier naturel n crire : (n + 1)2 n2 + 2 n + 1 n2 + 2 n + 2 n n2 + 4 n n2 + n2 2 n2 2 2n 2n+1 4, on ait n2 2n alors dans ce cas, nous pouvons
En eet, la premire ingalit (qui est une galit) est une simple identit remarquable ((A + B )2 = A2 +2AB + B 2 ) ; dans la seconde ingalit, on a major 1 par 2n ce qui est, bien sr, vrai ds que n est suprieur ou gal 1, donc a fortiori vrai pour n
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4 ; dans la troisime ingalit (qui est une galit), on ajoute 2n 2n pour obtenir 4n ; dans 4 justement ; ensuite, 2n pour,
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lingalit suivante, on majore 4n par n n = n2 ce qui est possible puisquon a suppos n au nal, obtenir (n + 1)2 2n+1 , ce qui est P (n + 1). 4.
on ajoute n n pour obtenir 2n et enn, on utilise notre hypothse de rcurrence, savoir que n2 On a donc prouv que la proprit P est hrditaire partir du rang 4. Comme, par ailleurs, elle est vraie au rang 4, elle est donc vraie pour tout n Conclusion : Pour tout entier naturel n 4 : n2 2n