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Introduction :
Les acteurs du droit public ne sont que des personnes morales.
Deux ordres de juridiction depuis 1790 : loi des 16-24 août 1790. : JA et JJ
Création en l’an VIII du CE sur les cendres du conseil du roi
JA a gagné son indépendance en 1872 : on avait encore la justice retenue jusqu’à cette date.
Loi du 24 mai 1872 et JP : CE, 1872, Cadot. Dès lors le CE, et ce pendant une longue
période a pu statuer en premier et dernier ressort
Les révolutionnaires ont voulu séparer les 2 juridictions en souhaitant asseoir exécutif fort
(car parlementaires en province tardaient à promulguer actes)
TC, Blanco : décision de la juridiction, ce ne sont pas les règles civiles qui prévalent mais
règles de la JA.
Le DP international est le droit des relations entre les états : traités (norme contractuelle) ;
organisations internationales (ONU ; OTAN)
Droit civil = droit commun d’une nation, applicable à tous les citoyens.(« état civil » de tout
individu). Le droit de la consommation par exemple est une des branches du droit civil.
Jus civile (droit des citoyens romains) vs. Jus gentium (droit des autres nations de l’empire)
Edit de Caracalla de 212 : droit des autres nations a peu à peu disparu au profit du droit
impérial
Droit civil est aussi le droit de la civilisation, qui ordonne les relations, permet la civilisation.
• Droit des biens : composition du patrimoine et les rapports des hommes aux choses.
Inclut le droit de propriété (usus : usage / fructus : droit de jouir du bien / abusus :
disposition pleine du bien : la détruire, l’aliéner
• Droit des sûretés : droit à la jonction du droit des contrats et droit des biens. Traite des
garanties que peut obtenir un créancier pour le paiement de la dette (ex : location
appartement). En distinguant les sûretés personnelles de la garantie réelle qui porte sur
une chose.
Le droit public :
2 branches
Le droit communautaire.
Institutions à l’origine de l’édification des normes communautaires qui vont former droit
communautaire qui constitue un ordre juridique propre intégré au système juridique des EM :
Costa c/ Enel.
Charte de l’environnement : 2004, intégrée dans le Préambule suite à une réforme constit (1er
mars 2005). Le CC s’y réfère récemment à l’occasion du contrôle de la loi sur les OGM
Hiérarchie des normes en droit communautaire
Comment le droit communautaire va-t-il s’articuler avec notre norme juridique nationale ?
La CJCE a pour vocation la convergence des droits nationaux vers normes communes,
imposition. L’autorité d’un texte vient de la hiérarchie des normes : soit toute la JP de la
CJCE veille à considérer que tout norme communautaire est d’application directe.
CJCE, 1978, Simmentahl : Le juge national doit faire appliquer les normes UE en laissant si
besoin de côté les dispositions contraires ? check
CC, 1975, loi IVG : le CC examine la loi au regard de la constitution mais ne la confronte pas
au bloc de constitutionnalité. Le CC ne veut pas se lier de façon définitive au contenu des
traités. C’est le juge administratif qui contrôle conformité aux traités.
Après cette décision est intervenue une décision de la Cour de cassation, 1975, Jacques
Vabre : a fait application dans sa décision d’une norme internationale.
CE, 1989, Nicolo : Le CE ne contrôle pas la loi mais l’acte administratif, subordonné à la
loi. A longtemps refusé de contrôler acte administratif vis-à-vis des traités, le contrôle par
rapport à la loi. Ici, le CE accepte d’écarter une loi postérieure à un traité et qui ne lui est pas
conforme (avant, ne le faisait pas au motif que la loi est l’expression de la volonté populaire)
Directives : il faut des normes de transposition. Effet indirect : en tant que justiciable, on ne
peut en général pas aller devant le JA pour dire qu’un décret n’est pas valide au regard d’une
directive. Cependant le CE a accepté de vérifier, via JP évolutive, que acte administratif est
conforme à objectif d’une directive
CE, 1978, Cohn Bendit : On ne peut pas demander annulation d’un acte administrative parce
que non conforme à une directive
Alitalia
On peut désormais demander dommages et intérêts
On ne peut cependant toujours pas invoquer directement une directive.
CE, Ass, 2007 Arcelor
CJCE, 2008, Arcelor
CE, 2009, Arcelor
Arcelor a demandé l’annulation d’un décret qui était transposition fidèle d’une directive
portant sur la protection de l’environnement au motif qu’il était contraire au principe
constitutionnel d’égalité. Le CE a estimé qu’il y a bien une obligation constitutionnel de
transposition des directives. Dans ce cas en contrôlant le décret il contrôlait ipso facto la
directive. Or le CE n’est pas juge de la directive (la CJCE l’est).
Le CE commence par renvoyer l’interprétation de la directive au regard du principe d’égalité
communautaire (via question préjudicielle) ; la CJCE le confirme ; le CE a donc rejeté la
demande d’annulation du décret au motif qu’il résulte de l’arrêt de la CJCE que le décret ne
méconnaît pas principe d’égalité. + Le principe d’égalité communautaire s’impose et a
valeur de principe d’égalité constitutionnel. Sur les grands principes, le CE tend à s’aligner
sur la JP communautaire.
CEDH
Dans le cadre de la constitution de 1958 : champ d’application limité loi : art.34. Guère
limitatif. Peu de matières n’en relèvent pas
Art. 37 : pouvoir réglementaire quand ne relève pas du législateur
La loi est l’acte du parlement votée dans les mêmes termes par les assemblées.
Chaque assemblée donne les règles d’élaboration de la loi dans son règlement.
Projet de loi :
L’initiative des lois en France : art. 39 : le premier ministre, au nom du gouvernement.
Présente projet de loi : élaboré par un ministère technique pilote suite à négociations
interministérielles. Quand désaccords persistants : réunions interministérielles : consignées
dans des bleus (compte rendu d’une réunion interministérielle où le conseiller écoute les
solutions et tranche), qui font foi. Les projets de loi font ensuite l’objet d’un avis préalable du
CE (le bleu devient un rose), sous l’autorité du Secrétariat général du gouvernement (qui est
administration du premier ministre : cf Jean-Marc Sauvé, SGG puis VP du CE). Tout projet
de loi fait l’objet d’un contrôle par une des sections administratives (mais ne rédige plus les
projets comme sous Empire). A chaque gouvernement on affecte une section du CE en
fonction du contenu. L’avis du CE est un « Vert ». S’achève pas réunion à Matignon pour
arbitrer entre projets du gouvernement et du CE : on ne peut panacher que par grands blocs.
Reste à priori confidentiel.
Proposition de loi :
Depuis la réforme constitutionnelle : on cherche à étendre proposition de lois en renforçant
rôle des chambres.
Etudes d’impact :
Les ministères chargés de les réaliser.
Ordonnances
Entre loi et règlement : procédure d’adoption de textes qui ont valeur législatives mais
auxquels le gouvernement participe de façon plus étroite : les ordonnances. Visent à transférer
temporairement l’exercice du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Transfert se fait via loi
d’habilitation qui va fixer le champ de l’ordonnance. Le gouvernement va prendre les mesures
qui relèvent de la compétence législative par décret. Une ordonnance a vocation à trouver
force législative grâce à loi de ratification.
Loi de ratification : reprise à son compte par le parlement d’un texte rédigé par le
gouvernement.
Ordonnance : accélère procédures, utilisées pour transpositions des directives. Comme elles
sont de plus en plus précises, sont transposées par ordonnance.
Quand elle est sous forme de décret : JA est compétent.
Si l’opposition n’est pas d’accord, saisit CC sur la loi de ratification
Sur le plan de démocratique :l’ordonnance est une procédure expéditive
Règlements :
2 autorités ont pouvoir réglementaire :
- Art. 21 : premier ministre, sous réserve de l’article 13, pouvoir réglementaire revient aussi
au chef de l’Etat.
- il existe les décrets simples du premier ministre : signé par premier ministre et contresignés
par les ministres chargés de l’application
- il y aussi les décrets délibérés en conseil des ministres : si inscrits à l’ordre du jour : le chef
de l’état est alors signataire, contresigné par premier ministre et autres ministres responsables.
Si on veut modifier décret du président, il faut en passer par conseil ministre (parallélisme des
formes)
- Décrets touchant les libertés : le décret doit faire l’objet d’une saisine du CE. Ex : statut des
autorités nommées (décret en conseil d’état et aussi décret en conseil des ministres)
AAI :
Pouvoir réglementaire et Pouvoir de sanction.
CC : ce pouvoir doit demeurer limité tant par le champ d’application que par le contenu.
Peuvent édicter arrêtés, décisions.
Créées par la loi.
Ministres :
Le CC a accepté pouvoir réglementaire pour certaines AA. Mais chaque ministre (CE, 1936,
Jamart) : chaque ministre en tant que supérieur hiérarchique, peut prendre des arrêtés fixant
organisation interne de son ministère. Peut avoir pouvoir réglementaire délégué par premier
ministre.
Arrêt Peruche : décision de la Cour de cass qui a octroyé dommages et intérêts à enfant
handicapé pour défaut de dépistage du handicap
Suite à quoi, le législateur est intervenu pour contrecarrer le raisonnement de la Cour de
cassation. (disposition qui empêche ce raisonnement en limitant la responsabilité médicale)
Le juge peut infléchir interprétation dans le temps : revirement de JP. Sur plusieurs décisions.
Sécurité juridique :
Principe d’importation communautaire
Continuité de la loi, du contrat
Définie pour limiter la multiplication des lois.
2003
Puis KPMG 2006
Les usages : pratiques juridiques qui demeurent dans code civil. Liées à la géographie : fixer
la hauteur des clôtures par ex. (« source supplétive ») ; usage professionnel : code du
commerce par exemple ; droit du travail : primes liées à la fin d’année.
Spécialisé : prud’hommes, Tribunal des baux ruraux, SS : spécialisé en premiere instance puis
rentre dans le droit commun
Pénal : tribunal de police, juge unique, tribunal correctionnel, assises (3 magistrats + jurés :
peuvent rendre la justice). Dernière réforme : les décisions d’assises sont susceptibles d’appel
devant autre cour d’assises.