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Circulation générale de l’eau, en circuit fermé et avec changements d’état, entre les
réservoirs de l’hydrosphère - océan, atmosphère, surface et sous-sol des terres émergées
- mettant en jeu les phénomènes d’évaporation, de convection, de condensation et
précipitation, d’écoulement et d’infiltration, ainsi que les variations et renouvellements
des stocks dans ces réservoirs. Le cycle de l’eau, mu par l’énergie solaire, joue un rôle
fondamental sur la redistribution de celle-ci à la surface de la Terre.
COURS D'EAU :
• Ru, ruisselet : petit cours d'eau, souvent en tête de bassin, démarrage de l'écoulement
• Rigole :
o filet d'eau qui s'écoule sur une surface
o petit conduit creusé dans la pierre, le ciment ou petit fossé aménagé dans la
terre, destiné à amener ou à évacuer l'eau (canal, caniveau, fossé, ruisseau,
saignée)
• Ruisseau : petit cours d'eau d'importance relativement peu considérable et souvent
affluent d'une rivière, d'un lac, d'un étang.
• Rivière :
o cours d'eau naturel moyennement abondant qui se jette dans un fleuve, dans la
mer ou parfois dans un lac.
o masse d'eau qui s'écoule dans un lit, depuis le moment où elle apparait à l'air
libre (source) jusqu'à ce qu'elle se jette dans un cours d'eau plus important
(affluent, gave, oued, torrent).
• Oued (aussi Wadi): cours d'eau temporaire dans les régions arides (principalement en
Afrique du Nord et au Moyen Orient)
• Bras: partie d'un cours d'eau reliant souvent deux entités hydrographiques ("bras
principal, secondaire", "bras mort" où l'eau ne circule plus).
• Torrent : cours d'eau à forte pente des régions montagneuses ou accidentées, à débit
rapide et très irrégulier, à crues subites et violentes. Par extension: rivière de
montagne, au lit rocheux encaissé, à cours rapide mais à débit permanent. Synon.
Gave.
• Fleuve : cours d'eau important, généralement caractérisé par une très grande longueur
et largeur, un débit abondant, des affluents nombreux et qui se jette le plus souvent
dans la mer ( voir "remarques" ci après).
• Fleuve côtier : petit cours d'eau se jetant directement dans la mer.
Aride (Aridité)
Historique et Etymologie
Aride: emprunté au latin aridus, de arere, être desséché. Aridité : emprunté au latin Ariditas.
Apr. 1369 "dépourvu d'humidité d'où sans végétation aride" (G. de Machaut -Prise
d'Alexandrie, v.1524)
Définitions existantes
Définition proposée
Commentaires
Typologie
Hydrosystème
Etymologie et Histoire :
La notion et le terme d'hydrosystème appliqués au bassin versant ont commencé à être utilisés
dans les années 60 par les morphologues (CHORLEY,1962) et les hydrologues (notamment
V.T.CHOW, 1965) anglo-saxons. L'approche systémique s'est généralisée dans les années 70
et le terme s'est imposé à la fin des années 80.
Définitions existantes
A noter que le terme hydrosystème ne figure ni dans le Larousse, ni dans le Robert, ni dans le
Trésor de la Langue Française.
Définition proposée
Portion de l'espace où, dans les trois dimensions, sont superposés les milieux de
l'atmosphère, de la surface du sol et du sous-sol, à travers lesquels les flux hydriques
sont soumis à des modes particuliers de circulation. L'hydrosystème est le siège, sous
l'effet de l'eau, de transformations car, en toutes ses phases, le cycle de l'eau a d'étroits
rapports avec d'autres cycles physiques, géochimiques et biologiques de l'environnement
terrestre.
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Infiltration
Etymologie et histoire
Infiltrer, infiltration mots attestés en médecine et pharmacie dès le XIVième siècle (Guy de
Chauliac, La grande chirurgie, manuscrit), donc antérieurement à filtre, filtrer, filtration.
Formés du préfixe locatif in- et du latin médiéval filtrum (VIIIième siècle au sens de "feutre"),
francique filtir : les filtres étaient faits à l'origine d'"étoffes de laine à poils" (Lavoisier, Traité
élémentaire de Chimie, II, p.91), c.à.d. de feutre, plus tard d'un type de papier feutré. Les deux
mots sont employés au XVIIIième (Acad., 1762) dans un sens plus général de "passer
(comme dans un filtre) par les pores d'un corps solide", puis tout naturellement en Géologie
(Buffon, Hist. Nat. des minéraux, 1783), en parlant de l'eau : "Toutes les fontaines
proviennent des eaux pluviales infiltrées et rassemblées sur la glaise". Réf. au XIXième
siècle : Héricart de Thury 1826, Paramelle 1856, Larousse 1874, Gosselet 1888, Martel 1894.
Remarques :
Définitions existantes
Littré (1860) :
"Action d'un fluide qui pénétre dans les interstices des substances solides"
Le Robert (1973) :
"Action de s'infiltrer; résultat de cette action. Infiltration de l'eau....dans la terre ; infiltrations
alimentant une source".
Trésor de la Langue Française :
"Pénétration d'une substance liquide à travers les interstices d'un corps solide".
En hydrologie :
Définition proposée
Au sens actif :
Phénomène du passage de l'eau (ou d'un autre fluide) à travers la surface du sol, de sa
pénétration dans le sol et de son mouvement descendant dans la zone non-saturée du
sous-sol.
Au sens neutre :
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