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CHAPITRE III

ETUDE DES NAPPES D'EAU


SOUTERRAINES
PLAN
 Etude des différents types de nappes

 Piézométrie d’une nappe

 Ecoulements dans les nappes

 Exemple typique de situation piézométrique

 Application de la loi de Darcy en Régime permanent


ETUDE DES DIFFÉRENTS TYPES
DE NAPPES
 Une nappe d'eau souterraine est l'ensemble de
l'eau saturant un milieu poreux perméable. Le
milieu poreux dans lequel se trouve la nappe
est appelé aquifère.
 Selon le type de porosité de l'aquifère, nous
avons deux types de nappes :
 nappe d'interstices
 nappe de fissures (ou fracture du sous-sol)

Définition des nappes d'eau


souterraines
types de nappes
Dénomination
 Nappe du continental terminal
 il y apparaît l'âge de la nappe.
 Nappe des sables du continental terminal
 il y apparaît l'âge et le milieu poreux ; de même que
dans l’appellation nappe des sables maestrichiens
 Nappe des sables quaternaires du littoral
Nord ;
 il y apparaît, le type géologique, l'âge et le lieu.
Limites physique d'une  Couche imperméable sous-
nappe d'eau souterraine jacente à la couche
aquifère. On l'appelle alors
le mur imperméable de
limite inférieure
l'aquifère.

 Pour les nappes de


fissures, c'est la limite
inférieure de la fissure
nappe libre
 l'eau ne remplit pas toute la hauteur de l'aquifère,
Limites physique d'une le niveau supérieur de l'eau est en contact avec
nappe d'eau souterraine l’atmosphére, on parle alors de surface libre.
limite supérieure : toit
 La nappe communique avec l'atmosphère à
travers la zone non saturée.
de la nappe  "nappe phréatique"
Nappe d'interstices ou de fissures,
les deux cas suivants peuvent être nappe captive
rencontrés  l'eau remplit tous les vides de l'aquifère mais le
milieu poreux perméable qui contient la nappe est
Dans une telle nappe le toit varie
emprisonné entre deux niveaux imperméables. La
dans le temps.
limite supérieure imperméable est alors appelé
toit de la nappe. L'eau de cette nappe est sous
Contrairement à une nappe libre, le
pression.
toit d'une nappe captive est fixe.  nappe captive artésienne
la pression de l'eau dans la nappe est telle qu'elle
(peut jaillir) monte au dessus de la surface du sol.
Nappe captive
 C'est la limite d'extension latérale
Limites physique d'une
de la nappe. On parle souvent de
nappe d'eau souterraine
limite d'extension latérale du
milieu poreux perméable contenant
la nappe.
 Une nappe peut être très étendue dans
limite latérale
ses dimensions horizontales (plusieurs
centaines de km pour les grandes
nappes de l’Afrique de l’Ouest).
 Ces limites sont des imperméables
remontant à la surface du sol et dans
le cadre de ses limites, une nappe
peut préserver différents
caractères : libre et captive
notamment.
PIÉZOMÉTRIE D’UNE NAPPE
Cote piézométrique en un point d’une
nappe
 C'est le niveau auquel
monterait l'eau dans un
piézomètre placé en ce point.
Le niveau est mesuré par
rapport à un référentiel fixe.
Ce référentiel est souvent
choisi comme le niveau zéro
des mers (cote IGN).
 HA = cote piézométrique
 zA = altitude du point A 
HA = zA - h A
 hA = profondeur de l'eau en A
Cote piézométrique en un point d’une
nappe
 Si la cote du point est
inférieure au niveau
des mers, alors la cote
piézométrique sera la
différence algébrique
entre l'altitude et le
niveau de l'eau
mesuré par rapport au
sol.
 C'est la ligne obtenue en joignant les cotes
piézométriques en différents points

Ligne piézométrique
Surface piézométrique
 C'est la surface délimitée  Variation dans le temps de la surface
par une ligne piézométrique d’une nappe
piézométrique.
 La surface piézométrique d’une nappe
 Dans le cas d'une nappe varie dans le temps en fonction des
libre, elle coïncide avec la caractéristiques géométriques de
surface libre de la nappe. l’aquifère, de ses caractéristiques
hydrauliques et enfin des conditions
 Dans le cas d'une nappe d’alimentation et de drainage de la nappe.
captive, cette surface
piézométrique se trouve au  Cependant, dans le cas où ces dernières
dessus du toit de la nappe. conditions sont sensiblement constantes
dans le temps, le régime d’écoulement est
permanent et représenté par la surface
piézométrique.
 Ces mesures sont effectuées au
niveau des puits et forages
existants. Dans le cas où la densité
des points d’observation est jugée
 Etablissement de la insuffisante, il sera réalisé des
piézomètres.
surface  Sur chaque point d’observation, un
piézométrique d’une repère fixe (margelle du puits ou
nappe du tubage) est rattaché en
nivellement à un niveau général de
base, de façon à obtenir, à partir de
la profondeur d’eau depuis ce
 mesures
repère .
ponctuelles du
niveau  Le niveau piézométrique par
rapport à ce niveau général de base.
piézométrique
Surface piézométrique
 Les observations ponctuelles sont
reportées sur un plan
topographique à l’échelle adaptée
au problème.
 Etablissement de la  Les courbes isopièzes de nappe
surface piézométrique sont les courbes reliant les points
d’une nappe d’égal niveau piézométrique.
 Elles sont tracées pour différentes
valeurs équidistantes de niveau
 Report des (intervalles de 10, 5 ou 1m par
observations et tracé exemple) de la même façon que les
courbes de niveau topographique
des courbes isopièzes à partir d’un semis de points cotés.

Surface piézométrique
 Dans cette méthode, on
divise la surface en triangles
élémentaires dont les
sommets coïncident avec les
points d’observations.
 Dans chaque triangle, la
surface piézométrique est
approximée à un plan incliné
sur l’horizontale, les courbes
piézométriques étant alors
des droites parallèles
équidistantes, obtenues en
graduant les trois côtés du
triangle.

la méthode des triangles


 La 1ère étape pour l’interprétation des courbes
 Etablissement piézométriques est le tracé des lignes de
de la surface courant. Elles matérialisent la direction moyenne
de l’écoulement. Ce sont des droites de plus
piézométrique grande pente, donc la perpendiculaire élevée sur
d’une nappe chaque courbe hydroisohypse.
 Le fléchage des lignes de courant indique le sens
de l’écoulement déduit des niveaux
piézométriques. Ainsi les lignes de courant sont
 Interprétatio dirigées des plus grandes valeurs de niveau
n de la piézométrique vers les plus petites valeurs de
niveau piézométrique.
piézométriq  Ces lignes de courant permettent :
ue  De détecter les zones d’alimentation et de
vidange
 De déterminer les relations entre une nappe et
des conditions aux limites particulières (cours
d’eau par exemple).

Surface piézométrique
EXEMPLE
ECOULEMENT DANS
LES NAPPES
La théorie de Dupuit (1863) est basée sur les hypothèses simplificatrices
suivantes :
 le milieu poreux homogène et isotrope;

 l'écoulement est laminaire : loi de Darcy est applicable au tout point.;

 le gradient hydraulique est égal à la pente de la surface libre en tout

point d'une même verticale. (La théorie de Dupuit ne peut donc rester
valable que pour des écoulements dont la surface libre est faiblement
inclinée);
 Le régime d'écoulement est permanent ;

 le vecteur vitesse est horizontal en tout point de l'écoulement (On

néglige la composante verticale de la vitesse. Ce qui revient à admettre


que les équipotentielles sont des lignes verticales).
 Hypothèse de Dupuit :

 L'écoulement est horizontale et la charge est la même à la verticale d'un point de


la nappe.
 Conséquence : l'écoulement des nappes d'eau souterraines est un
écoulement suivant le plan horizontal.

Hypothèse de Dupuit : Horizontalité des vitesses


 On considère une nappe d'épaisseur
H, le débit par unité de largeur de la
nappe est donné par : q = K.S.i
 S = H.L; q = KHLi
 on pose T = KH
 T s'appelle la transmissivité de
l'aquifère et représente le produit de
la perméabilité de l'aquifère par son
épaisseur.
 Loi Darcy devient pour un débit par
unité de largeur : q = T.i
 Pour une nappe libre, T fluctue dans le
temps.
 Pour une nappe captive, T est constante
dans le temps et l'épaisseur est aussi
appelée puissance de l'aquifère.

Transmissivité T d'une nappe


 Le coefficient d'emmagasinement d’une nappe est
égal par définition à la variation de volume d'eau
libre d'écoulement dans un cylindre vertical de
section unité pour une variation en plus ou en moins
d'une unité du niveau piézométrique.

 Souvent noté S il n'a pas de dimension ; c’est une


caractéristique de l'aquifère.

 On distingue deux cas : nappe libre et d'une nappe


captive.

Coefficient d'emmagasinement d'une nappe


 Quand on abaisse le niveau
piézométrique de H, la nappe
libère un certain volume d'eau,
Ve = V.ne avec ne la porosité
efficace.
 Pour V élément de volume de
nappe unitaire on écrit
également Ve = S.V : avec S =
coefficient d'emmagasinement

 Pour une nappe libre le


coefficient d’emmagasinement
est égal à la porosité efficace.

nappe libre
 Une variation du niveau
piézométrique n'entraîne pas de
vidange ou de remplissage des
vides comme pour une nappe libre
mais des variations dans le
tassement du squelette solide.
 S’il y a variations dans le tassement
du squelette solide cela entraîne
donc des variations des valeurs de
pores et des phénomènes de
compression ou de décompression
de l'eau.
 Une variation H de niveau
piézométrique de la nappe peut
résulter :
 d'une variation de la pression de
l'eau ou du sol
 d'une variation du volume d'eau
libre.

nappe captive
Il faudra tenir compte :
 de la compressibilité
du sol S (1/25 de e);
 la compressibilité de S = H. SS
l'eau e = 5.10-10Pa;
Avec
  e Viscosité de l’eau
SS : coefficient d'emmagasinement
 la compressibilité de spécifique
la matrice poreuse . donné par l’expression suivante :
 
S S  e g   e   s  
 e 
nappe captive
Les réserves d'une nappe peuvent être considérées comme le
volume d'eau pouvant être prélevé dans la nappe avec un
rabattement économiquement et techniquement acceptable.
 Dans une nappe libre
 la réserve peut être
calculée comme étant
le produit du volume
aquifère balayée par la
surface piézométrique
dans sa descente par la
porosité de drainage
ou coefficient
d’emmagasinement de
l’aquifère

Réserve exploitable d’une nappe


 Dans le cas d’une nappe
captive
 la réserve évaluée
comme étant le produit
du volume balayé par la
surface piézo dans sa
descente par le coefficient
d’emmagasinement de
l’aquifère, ne
correspondant pas donc
au drainage d’une zone
quelconque mais à l’eau
évacuée par
décompression de
l’aquifère

Réserve exploitable d’une nappe


Réserve d’une nappe : nappe libre et captive
EXEMPLE TYPIQUE DE
SITUATION PIÉZOMÉTRIQUE
 Les nappes cylindrique ont leurs lignes de courant parallèles
les courbes isopiézes étant également parallèles mais de
direction perpendiculaire.
 Cette situation est obtenue chaque fois que les zones d'alimentation et
de drainage sont parallèles. La coupe du terrain entre ces deux
zones est alors caractéristique de la nappe, cette coupe étant
constante si on se déplace parallèlement à la direction
commune des limites d'alimentation et de drainage.
 Les figures ci-dessous montrent différents cas de nappes
cylindriques.
 avec aquifère homogène
 avec aquifère hétérogène, d'aval étant soit plus perméable soit moins
perméable que l'amont.
 avec un relief souterrain du mur imperméable (haut-fond ou de
pression du substratum).

Nappes cylindriques
R
iv

re
K
2>K1

K
2
K
1

Nappes cylindriques
Nappes cylindriques
 Nappes convergentes  Nappes divergentes

Les lignes de courant


Les lignes de courant
convergent. Il s'agit d'une
zone de drainage de la divergent. Il s'agit
nappe correspondant au d'une zone
cône de dépression d'alimentation de la
provoqué par le pompage nappe.
dans un puits, le soutirage
par évaporation intense ou
des infiltrations localisées
(écoulement Karstique).

Nappes d’écoulement
radial
 Nappes convergentes

Nappes d’écoulement radial


 Nappes divergentes

Nappes d’écoulement radial


 Les nappes alluviales sont situées dans les alluvions de la
vallée du cours d'eau.
 L'analyse de la surface piézométrique de cette nappe permet
de distinguer les cas suivants, dans les relations entre les
cours d'eau et la nappe :
 le cours d'eau draine la nappe
 le cours d'eau alimente la nappe
 relations mixtes (drainage sur un rive et alimentation de
l'autre).
 Pas de relation (colmatage du lit).
 On peut passer d'une situation à une autre le long du cours
d'eau ou selon l'époque de l'année (alimentation de la nappe
en crue et drainage en étiage).

Nappes alluviales : relations entre


cours d’eau et nappe
 LE COURS D’EAU DRAINE LA NAPPE

Nappes alluviales : relations entre cours d’eau


et nappe
 LE COURS D’EAU ALIMENTE LA NAPPE

Nappes alluviales : relations entre cours d’eau


et nappe
 RELATION MIXTE

Nappes alluviales : relations entre cours d’eau


et nappe
 PAS DE RELATION : Colmatage des rives

Nappes alluviales : relations entre cours d’eau


et nappe
APPLICATION DE LA LOI
DE DARCY EN RÉGIME
PERMANENT
 Niveau statique : c'est le
niveau non influencé (donc
stabilisé) d'une nappe NS ;
 Niveau dynamique : niveau
d'une nappe influencé par des
pompages (Nd); Ce Nd est
fonction du point et du
temps.
 Rabattement : différence
entre niveau statique et
niveau dynamique s= Nd – NS ;
s est également fonction du
point et du temps.

DEFINITIONS
 Rayon d'action L'influence d'un
pompage dans un forage se propage
tout au tour de ce dernier en
s'atténuant au fur et à mesure qu'on
s'en éloigne. A une certaine distance,
la nappe n'est plus influencée par le
pompage c'est à dire les rabattements
sont nuls.
 On appelle rayon d'action R, la
distance séparant le forage aux
points à partir desquels les
rabattements sont nuls.
 Cône de pompage : c'est un cône
délimité par la courbe des niveaux
dynamiques et celle du niveau
statique.

DEFINITIONS
 Rayon efficace : C'est le
rayon autour du forage
de pompage sur lequel
on a le même
rabattement que dans le
forage;
 cela est possible à partir
de l'addition de massif
de gravier au moment
de la réalisation du
forage (Re).

DEFINITIONS
 Puits complet – puits
incomplet
 Puits complet capte toute
l'épaisseur de la nappe.

 Puits incomplet capte une


partie de la nappe.

Dans 1) l'écoulement est latéral et


dans 2) il peut être latéral et en
même temps non latéral.

DEFINITIONS
 Régime permanent – Régime
transitoire :
 à t1 ; Q > Q1
 à t2 ; Q = Q2  niveau stable

 Régime permanent : Régime pour


lequel tous les paramètres de
l'écoulement sont constants dans le
temps (niveau, rabattement, Qp
etc…).

 Régime Transitoire : Régime pour


lequel tous les paramètres de
l'écoulement évoluent dans le temps.
C'est le régime obtenu entre le début
du pompage et le régime permanent.

DEFINITIONS
 Calcul du débit d’une tranchée

• C’est un ouvrage destiné à drainer l'eau d'une


nappe peu profonde. C’est un ouvrage dit
linéaire comme les fossés et les galeries.
• La longueur de ces ouvrages est supposée très
grande les écoulements sont alors à deux
dimensions dans des sections verticales
perpendiculaires à l’ouvrage.

Exemples d’application de la
loi de Darcy
Exemple de la tranchée ci-contre dans une nappe phréatique à
couche imperméable horizontale.

 A la distance x de la tranché, le débit , traversant la section


d’épaisseur y et de largeur L est donnée par la relation :
Q=VxyL 1
 Avec la vitesse de Darcy dans la direction x évaluée à la distance x
de la tranchée. Cette vitesse a pour expression :
 Vx=Kix=Ksin 2
 Pour  petit, on peut admettre :
sin=tan=dy/dx 3
 Q=Klydy/dx 4
Ou encore
 Qdx=Klydy 4bis

Calcul du débit d’une tranchée


Qx dx  KLydy 4bis

E n in t égr a n t (4bis) on obt ien t


y2
Qx x  KL  C
2
5

E n u t ilisa n t les con dit ion s a u x lim it es on


obt ien t :
P ou r x =0 a lor s y =h et l’équ a t ion (5) don n e :
KL 2
C h . Ain si en r em pla ça n t C pa r sa va leu r
2

da n s l’équ a t ion (5) on obt ien t a lor s :


KL 2
Qx 
2x
y  h2  6
P ou r x = R a lor s y = H et l’équ a t ion (6) don n e :
KL 2 KL
Q
2R
H  h2  
2R
H  h s0 (7)

Où s0  H  h : c’est le r a ba t t em en t da n s la

t r a n ch ée.

E n iden t ifia n t les va leu r s de Q da n s les


équ a t ion s (6) et (7) on obt ien t l’équ a t ion de la
lign e d’ea u :
KL 2 KL 2
2R

H  h2  
2x

y  h2  8
On obt ien t :
y 2  h2
x 2
H  h2
R 9
Ou
x 2
y
R
H  h2   h2 9bis
C’est l’équ a t ion d’u n e pa r a bole pou r la qu elle
on obt ien t :
P ou r x = 0 a lor s on a : y = h
P ou r x = R a lor s on a : y = H
 h2
P ou r y = 0 a lor s on a : x 2 2
R
H h
dy H 2  h2
 tan  
dx 2 Ry
 n ’est don c pa s n u l pou r y = H
• Soit p l’alimentation
distribuée ou débit
par unité de surface
ou encore hauteur
d’eau par unité de
surface. On
considère que si p
est positif alors nous
avons une
infiltration et si p est
négatif on une
évaporation.

Couche imperméable horizontale : Infiltration


ou évaporation
Soit Qx le débit t r a ver sa n t la sect ion (y L) à la dist a n ce x

de la t r a n ch ée. Ce débit est don n é pa r la r ela t ion (4).


Su r u n e dist a n ce in fin it ésim a le d x , dQx est pr opor t ion n el

à l’a lim en t a t ion dist r ibu ée p ; on a la r ela t ion :


dQx   pLdx 10

E n in t égr a n t on obt ien t :


Qx   pLx  a 11

E n in t r odu isa n t l’équ a t ion (4) da n s l’équ a t ion (11) on


obt ien t :
dy
KyL
dx
  pLx  a ou en cor e KLydy   pLxdx  adx 12
Apr ès in t égr a t ion on obt ien t :
KL 2 pL 2
y  x  ax  b 13
2 2

P ou r x = 0 on a y = h ; a lor s en u t ilisa n t l’équ a t ion


(13) on obt ien t la va leu r de la con st a n t e b qu i est de :
KL 2
b h 14
2

L’équ a t ion (14) da n s 1’équ a t ion (13) don n e :


KL 2 pL 2
2
 
y  h2  
2
x  ax 15
P ou r x = R on a y = H ; L’équ a t ion (15) per m et d’écr ir e :
KL 2 pL
a
2R

H  h2  
2
R 16

L’équ a t ion du débit à x de la t r a n ch ée est obt en u e en


su bst it u a n t l’équ a t ion (16) da n s l’équ a t ion (11).
KL 2 R
Qx 
2R
  
H  h 2  pL  x  17
2 

L’équ a t ion de la lign e d’ea u est obt en u e en su bst it u a n t


l’équ a t ion (16) da n s l’équ a t ion (15) et on obt ien t :
x 2 p
y
R
 
H  h 2  h 2  R  x x
K

R q : Si p est n u l on r et r ou ve les équ a t ion s (7) et (9bis)


 Calcul de débit
Le calcul du débit par les formules de Dupuit est faussé car
on néglige la composante verticale des vitesses et que l'on
admet i = tan  alors qu'en réalité, c'est i = sin:
simplification admissible si  est suffisamment petit ce qui
n'est souvent plus le cas au voisinage de l‘O de C.
 Zone de suintement :
On constate en pratique que l'eau pénètre dans l‘O de C sur
une hauteur h' plus grande que h, la zone de hauteur h'-h
est appelé zone de suintement et divers auteurs ont montré
que le débit pompé correspondrait assez exactement à celui
que l'on obtient par les formules de Dupuit à condition de
remplacer h par h' de plus le coefficient de perméabilité à
introduire doit correspondre à la perméabilité horizontale.

Critique de la théorie de Dupuit


La h a u t eu r de la zon e de su in t em en t est
ca lcu lée pa r la for m u le de E h r en ber ger :
2
H  So 
S0  Se   
2 H

La for m e de la cou r be de dépr ession est elle


a u ssi in flu en cée pa r la zon e de su in t em en t .
Ba bit t et Ca dwell on t m on t r é pa r des essa is
su r m odèles de sa ble qu e, pou r des
r a ba t t em en t s a ssez gr a n ds , la su r fa ce de
r a ba t t em en t n e coïn cide plu s a vec celle qu e
l’on ca lcu le pa r la for m u le de Du pu it .
 A la distance r du forage on a le rabattement qui s'écrit s(r).

La vit esse d'écou lem en t


ds
dr .
V  K

Q est débit d'écou lem en t


de la n a ppe ver s le for a ge.
Q = Q p = V.S
a v e c S = 2 r H

Etude du cône de pompage en nappe captive


ds ds Q dr
Q  2rHK  Q  - 2rT  ds  -
dr dr 2T r

Av e c T = KH = tra n s m is s iv ité :
Q
Apr ès in t égr a t ion on a r r ive à s Ln(r )  cte ;
2T

E n u t ilisa n t les con dit ion s a u x lim it es on obt ien t :


Q Q
s = 0 pour r = R  0 =  Ln( R )  cte  cte  Ln( R)
2T 2T

Q Q
s- Ln( r )  Ln( R)
2T 2T

Q R
s Ln  for m u l e d e D u p u i t p ou r u n e n a p p e ca p t i v e .
2T  r 

Etude du cône de pompage en nappe captive


 A la distance r du forage le rabattement s'écrit s(r)=H-h(r)

ds
La vit esse V  K
dr

Avec d s =d (H-h (r))=-d h


dh
V K
dr

la lo i d e D a rc y s 'é c rit :
Q = V.S a v e c S =2rh (r)

Etude du cône de pompage en nappe libre


Cours d’Hy drogéologie : U n exposé pour compren dre

dh Q dr
Q  2πrhK soit h dh 
dr 2πK r

h2 Q
Apr ès in t égr a t ion on obt ien t :  Ln(r)  cte (1)
2 2πK

Co n d itio n s a u x lim ite s : p ou r r = R  h (r ) = H


H2 Q
Soit  Ln(R)  cte ( 2)
2 2πK

2 2 Q R
(2)–(1)  H - h (r)  Ln  
πK  r 

For m u l e d e D u p u i t p ou r u n e n a p p e l i b r e .

Etude du cône de pompage en nappe libre


Expérience de DARY
 Hubert en 1956 a montré que le coefficient de proportionnalité de
Darcy K, est fonction des propriétés du milieu poreux mais aussi du
fluide qui y circule. Le débit d’écoulement est proportionnel au poids
volumique du fluide,  et inversement proportionnel à la viscosité
dynamique .
 Si l’expérience est menée avec des grains sphériques en verre de
même diamètre d, le débit est alors proportionnel à d2;
 Qd2 Cd 2 S dH
 Q  Q
 dl
 Q 1/
 Ainsi la loi de Darcy s’écrit:
 C est appelé coefficient de forme et C et d sont des propriétés du
milieu poreux alors que  et  sont des propriétés du fluide, d’où
l’introduction d’une nouvelle constante Ki=Cd2 qui est la perméabilité
intrinsèque car ne dépendant que des propriétés du MP
 Ki s’exprime en Darcy (L2) et 1 Darcy=10-8 cm2

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