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Maintenant on va sur la question. donc c'est-à -dire que la question aussi c'est avec Marem
et Fatoum Diaye que vous allez connaître vraiment les résultats.

dans le projet, ils vont aller chercher les informations au niveau de la chaîne de vol, que ce
soit les femmes, les préoccupations, et tout ça. Maintenant, quand ils vont finir, ils vont
réfléchir pour nous dire, voilà, voilà les préoccupations des femmes qui ne sont pas encore
prises en charge dans nos différents programmes de sélection. C'est à partir de là qu'on va
prendre le résultat intégré dans ce conflit. Mais déjà, nous, on a nos politiques d'intégration,
de préoccupation des femmes, et de tous les acteurs de la chaîne de vente.

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Mais eux vont peut-être nous sortir des informations nouvelles qu'on n'avait pas. On doit
maintenant intégrer. Donc nous sommes dans le processus en gros.

A votre avis, quel changement dans les politiques actuelles, dans les politiques
gouvernementales, au niveau national, ou soit au sein de l'Isra, pourrait améliorer la
participation des femmes entrepreneurs dans le système social?

dans tous les secteurs, exige même le type aux femmes. A même compétence, généralement,
c'est les femmes qui sont privilégiées. Donc au niveau étatique, tout a été fait pour
permettre d'encourager le genre dans les différentes cultures. Maintenant, ça reste aux
femmes, maintenant, si la femme est intéressée. A beau faire le genre dans l'agriculture, si
les femmes ne sont pas intéressées dans l'agriculture, tu ne peux pas les forcer.

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Voilà , c'est ça quoi. pas intéressés dans la vérité, tu peux pas m'arrêter. Tu ne peux pas les
forcer. C'est ça quoi. Mais au niveau étatique, pour le moment, il n'y a pas de barrière qui est
liée aux gens. Il n'y a pas de barrière du tout. Maintenant, c'est vrai sur les femmes, c'est très
compétitif. Ou bien quand on dit, voilà , je cherche des docteurs en amélioration des plans,
s'il n'y a pas une femme qui a fait ça, on ne peut pas prendre des femmes. C'est ça. Donc c'est
aux femmes de tout.

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Donc il n'y a pas du tout de barrière liée aux gens au Sénégal.

Quelles sont vos suggestions pour renforcer les programmes de formation à


l'entrepreneuriat des femmes, à l'entrepreneuriat agricole des femmes?

Bon, peut-être pour moi, les gens sont là -bas, comme je dis, l'entrepreneuriat, c'est comme
je dis, les femmes sont déjà dans l'entrepreneuriat. Ils le font déjà . Comme je dis, le secteur
de la transformation, c'est elle, c'est occupé par les femmes. Et ça, ce qu'ils font, la
transformation, ce sont les PME, les PMI, etc. Maintenant, eux, leur contrairement, je ne sais
pas si tu as rencontré certaines femmes, parfois, elles font des produits, mais dans la
commercialisation, par exemple, qui leur pose problème.
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Ou bien, comment contrô ler pour qu'elles puissent faire des produits de qualité qui sont
compétitifs et dont elles peuvent vendre à l'extérieur du Sénégal. C'est ça où il faut
maintenant le former à retravailler soit les emballages, à mieux contrô ler la qualité des
produits qu'ils font pour qu'au-delà du marché du Sénégal, les trucs soient à l'extérieur. Et
la deuxième chose aussi, il faut que l'É tat du Sénégal, ou bien nos É tats en Afrique de l'Ouest,
puissent aussi protéger ces pays PME PMI, de femmes. Parce qu'aussi, le problème, quand la
femme fait un produit qu'elle vend à 5 ans, et en même temps le gouvernement autorise les
petits produits chimiques, de la chine, qui viennent en Afrique qu'on vend à 200 francs, ça
pose problème. Ça pose problème. Donc, il faut aussi que nos gouvernants prennent des
décisions pour protéger et encourager la promotion des produits faits par les femmes
transformatrices.

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En évitant les concurrences de dollars déloyales. Parce que plus souvent les gens jugent que
par exemple les produits que font les femmes sont très chers comparé aux produits qui
viennent de la Chine combien ils achètent ça. Mais quand les jeunes font ça ici, ça devient
plus cher alors qu'eux, ils ne vont souvent même pas à la mer. Voilà . C'est ça le vrai
problème et la menace de ces trucs. Donc, beaucoup de nos produits sont invendus à cause
de ces problèmes-là .

Est-ce que CIWA joue un rô le spécifique dans le renforcement des capacités en matière
entrepreneuriale?

Bon, c'est une question que personnellement je ne peux pas répondre.

C'est-à -dire que vous n'avez jamais...

Non, en fait, le misérable, c'est pas... Nous, nous sommes dans l'agriculture. Nous n'avons
pas une vocation de créer des entreprises.

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Mettre à disposition les semences, c'est votre rô le.

Voilà , on met des trucs, maintenant, ceux qui sont dans l'entreprise... Ceux qui ont des
entreprises de semences, on les appuie. Ceux qui sont dans la transformation, on les met en
lien avec les gens qui produisent les semences. Maintenant, est-ce que vous travaillez pour
aider les petites? Voilà, bon, je ne sais pas.

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Mais, on fournit, on travaille avec tous les gens qui font les semences, on travaille avec les
gens qui sont dans la transformation, on travaille avec les gens, par exemple, l'ITEA qui est
dans la... qui travaille dans... sous technologie et tout ça. On les appuie. Parce que même
dans nos projets, on travaille ensemble. Par exemple, l'Isra aide beaucoup les gens, les
organisations paysannes qui veulent se lancer dans la production de semense pour avoir
l'agrément, pour produire des semenses de qualité, spécialisés.
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Est-ce que vous connaissez les projets avec qui travaillent avec l’ISRA dans le cadre de la
production du mil et du nièbé? Est-ce que vous collaborez avec d'autre bayeurs .

le projet contribue à faire passer le programme d'un point à un autre. Donc présentement,
il y a beaucoup de projets qui travaillent dans ce sens-là.

Comme quel projet par exemple?

Il y a un projet qu'on appelle les projets SMIL, il y a beaucoup de projets SMIL. Il y a le


projet ABI.

ABI c'est quoi?

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C'est un projet financé par l'Union Européenne qui travaille dans ce sens-là .

Tu connais la définition du sigle?

Non pas en tete.

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Mais je peux chercher aussi ça

Oui,Il y a des projets comme IFAD. Il y a beaucoup. Il y a des projets comme Enabel. Il y a
beaucoup de projets.

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D'accord. Maintenant, est-ce que vous avez des propositions, quelques propositions, c'est-
à -dire pour améliorer le système de diffusion des semences du Niébé et du Nil, surtout au
niveau des femmes? Est-ce que vous avez des propositions à faire?

Les propositions, déjà , c'est faciliter l'accès à la terre, . Faciliter l'accès, parce que c'est le
premier entrant, c'est la terre.

Quoi encore, pas d'autre?

Diversifier l'Europe, parce que beaucoup de femmes, comme je disais, sont dans la partie
transformation, s'intéressent maintenant à la partie production. Donc si l'accès à la terre est
facile, ils seront dans la partie production. Et ça va réellement résoudre. Parce que c'est plus
facile quand la femme elle-même produit la semence et l'utilise pour faire la transformation.
Il faut aussi la formation, parce que c'est des domaines où ils ont besoin de formation pour
produire des semences de qualité ou pour étudier les marchés pour savoir que voilà à quelle
période, c'est quel produit, quand je fais quel produit, ça va se vendre mieux que quand je
fais un autre période et ainsi de suite.
D'accord. Maintenant quelles sont les stratégies qui selon vous au CACI d'atteindre un plus
grand nombre de femmes, que ce soit femmes ou que ce soit hommes.

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Oui, comme je disais, c'est plus une impérialiste. Comme je dis, je ne sais pas tous les
résidents de Kassis et toi, mais quand je pensais à la partie vie billet, je me suis dit qu'il faut
qu'on continue à suivre les hô tels là qui produisent ou qui multiplient les semences et les
encourager à faire ces petits cafés et distribuer à des gens, plus on a, plus le nombre de
personnes qu'on distribue les petits paquets est élevé, plus on a le sens d'atteindre
beaucoup plus de femmes. . Donc plus on distribue un petit paquet, plus on a le sens
d'atteindre un plus grand nombre de femmes. Mais il faut que tout passe de la quantité de
semences qu'on prend. Donc il faut que les organisations paysannes qu’on forme puissent à
leur tour multiplier en grande quantité les semences qu'on leur donne. Et là , il peuvent faire
beaucoup plus de paquets qu'on peut distribuer aux gens.

Mais tu parles de la disponibilité de ces semences là .

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Oui, comme je dis, nous, nous faisons une petite part. Parce que les semences G2, G3, c'est
de petites quantités, seulement qu'on produit. En fait, la grande quantité, c'est les semences
de base, les semences certifiées. Mais c'est les autres qui le font. Donc il faut que ces
semences là soient en grande quantité et qu'on les multiplie en un. Et deuxièmement, il faut
que ces femmes-là soient connectées avec les OP qui fournissent, ou bien qui produisent les
variétés là . Donc quand il y a suffisamment de graines, les femmes vont acheter ça pour plus
dans la transformation. Comme je disais, les femmes sont plus dans la transformation.

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Mais à beau connaître une variété et que tu ne peux pas payer les semences, ou bien trouver
un endroit où ça peut devenir, ça pose problème. Ça pose problème.

D'accord. Merci beaucoup Monsieur Jatta. Merci vraiment pour votre disponibilité avec cet
échange très très riche.

Ok, on est ensemble, merci beaucoup.

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