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Descriptif des mesures prises

KELLOGG FRANCE INTRODUIT DE NOUVELLES MESURES POUR LES COLLABORATEURS


CONFRONTÉS À UNE PERTE OU INTERRUPTION DE GROSSESSE ET À UN TRAITEMENT DE
FERTILITÉ
Les nouvelles politiques de soutien prévoient des congés supplémentaires rémunérés à
100% par la société pour tous les collaborateurs en cas de perte, d’interruption de grossesse
ou de traitement de la fertilité.
Les managers de l’entreprise seront formés à la manière dont il convient d’aborder ces
situations familiales avec les collaborateurs pour que ces derniers soient accompagnés et
que les représentations évoluent face au tabou qui frappe encore ces sujets.
Paris, juin 2022 – Kellogg France poursuit le déploiement de ses politiques pionnières en
matière d’équilibre entre vie privée et vie professionnelle, flexibilité du travail et promotion
de la diversité, de l’équité et de l’inclusion sur le lieu de travail. Ainsi, l’entreprise met en
place un dispositif fort autour de la parentalité, notamment en cas de situations
personnelles complexes. Des mesures semblables avaient déjà été prises au Royaume-Uni
l’année passée et s’inscrivent dans le cadre de la stratégie Equité, Diversité et Inclusion du
groupe.
Le nouveau dispositif d’accompagnement autour de la parentalité chez Kellogg France
comporte des mesures dans les cas de perte ou interruption de grossesse et de suivi d’un
traitement de fertilité. Ainsi, tous les collaborateurs et les partenaires affectés par une perte
ou interruption de grossesse, quelle que soit la durée de la grossesse, ou mortinatalité
auront droit à un congé de 2 semaines rémunéré à 100% par la société, sans limite
d’ancienneté (hors congés payés annuels). De plus, les salariés concernés par un traitement
de fertilité et l’assistance médicale à la procréation, y compris la Fécondation In Vitro (FIV),
pourront prendre un congé́ allant jusqu’à 15 jours par période de 12 mois, rémunéré à 100%
par la société. Ce congé sera également accessible pour les partenaires des personnes en
traitement. Enfin, les managers de l’entreprise seront formés pour qu’ils puissent aborder
convenablement ces situations familiales complexes. Ils veilleront également à ce que les
rendez-vous médicaux et prises de congés des collaborateurs concernés ne soient pas
reportés ou empêchés par la charge de travail.
D’autre part, les politiques d’accompagnement de la parentalité prévoient un partenariat
entre Kellogg France et Les Petits Chaperons Rouges. Cette initiative permet aux salariés de
l’entreprise de bénéficier de plusieurs places en crèches pour les enfants âgés de 10
semaines à 4 ans.
Enfin, la société déploie le programme Talking Parents, un programme de coaching
numérique. Ce service est mis à disposition de tous les parents salariés de l’entreprise pour
leur permettre de concilier au mieux leur vie professionnelle active et leur parentalité.
Kellogg France renforce ainsi le dispositif de soutien pour ses 180 collaborateurs en France
face à des sujets qui sont encore rarement abordés et pris en charge par les politiques des
entreprises. L’enquête annuelle menée par l’Observatoire de la qualité de vie au travail en
2019, révèle ainsi que 60% des parents interrogés déclarent que leur employeur ne
proposait pas de mesure spécifique pour les aider à équilibrer leurs temps de vie.
« Nous voulons offrir aux employés un soutien conséquent pour les situations personnelles
malheureusement souvent taboues que sont la fertilité et la perte de grossesse. De
nombreuses personnes sont confrontées à ces problèmes, dont l'impact peut être à la fois
physique et mental, mais ils ne font pas l'objet d'un large débat sur le lieu de travail. C'est
pourquoi nous lançons plusieurs nouvelles politiques pour améliorer l'équité et l'inclusion
chez Kellogg. Nous voulons créer une culture où les collaborateurs se sentent accompagnés
et nous encouragerons nos collègues à être des alliés pour les personnes touchées par ces
problèmes. » - Lilia Maalel, Directrice des Ressources humaines de Kellogg France

LIMITES
-En quoi le congé maladie n'est-il pas déjà approprié pour cela ?
Si on crée des congés règles douloureuses, fausse couche etc alors c'est la porte ouverte à
tous les types de congés qui aujourd'hui sont déjà couverts par les arrêts maladie.

-Ce mélange croissant vie privée/vie d'entreprise m'interpelle ! congés payés, RTT, congés
sans solde voire arrêts maladie sont autant de recours possibles selon les situations
rencontrées. Tous ces congés "féminins" qui conduisent à parler de sa vie privée, de sa vie
sexuelle, et qui sont présentés comme des avancées vont conduire à un seul résultat : que
les femmes soient plus compliquées à gérer que les hommes, des sources de surcoûts
potentiels ! Déjà qu'au recrutement, les jeunes femmes doivent souvent affronter des "avez-
vous des enfants ? quel âge ? quel mode de garde ?" ... vous ne trouvez pas que cela suffit ?
curieux de revendiquer l'égalité professionnelle, des salaires et des progressions identiques
aux hommes et de revendiquer des congés, des traitements spécifiquement féminins ?

Taux horaire :
Ces avancées sont paradoxalement une source de cout supplémentaires pour le travail des
femmes. Ce qui incite encore moins les entreprises à recruter les femmes.

Toute décision éthique qui veut faire une amélioration du droit est pourrie
Le juge peut requalifier tout acte (ex Dieudonné, pratiques sadomazo)

- Le rapport au droit (Kelsen distingue être et devoir être)

- Elle joue au curé et sait mieux que la femme ce que ça peut être
Prétendre que cet évènement est traumatisant car elle détermine par avance ce
qu’une femme juge traumatisant. Moralisme et paternalisme. Définir a priori ce qui
est une expérience

- Ruwen Ogien : éthique minimale


1) conforme à la loi
2) majeur : tu es responsable de tes actes
3) consentement = dire je suis d’accord
4) conséquences réelles de l’acte (maitrise) borner les conséquences à ce qu’on a dit
qu’on allait faire.
5) non publicité de l’acte (si les gens ne sont pas au courant alors pas de
conséquences. Platon ) Empêcher les jugements moraux externes
Cette grille est une validation, éthique de la justification à posteriori de l’acte pour éviter la
culpabilité

Ce système n’est pas un système de discernement, éthique de la justification


On ne peut pas éduquer qqun avec cette théorie
L’éthique s’applique à des personnes capables de discernement chrétien

Application à Kellogs
-Contraint à la personne d’aligner son schéma moral (bonne manière de vivre la fausse
couche et mauvaise) sur celui de Kellogs Pourquoi la fausse couche chez Kell est-elle si
importante
- pas de consentement car dans les institutions, obligation d’adhésion à la morale de
l’institution (car sinon possible renvoi…)

Solutions :
1) garantir la non publicité et le respect de la personne en tant que personne.
2) garantir à le personne le retour à son poste donc de limiter les conséquences réelles
3) externaliser à l’aide d’interventions extérieurs

Café Joyeux

5 sujets :

- Marketing en général du marché joyeux :


Servi avec le cœur » clame leur devise. Marketing léché, visuels enfantins et
sémantique positive déclinée sur tous les supports de communication, Joyeux veut
raconter une belle histoire « 100 % solidaire » et inclusive, où bonté du cœur et
esprit d’entreprise changent la donne, tout en générant des bénéfices. La matière ne
manque pas pour un bon storytelling : voici une chaîne de restauration qui emploie
des personnes en situation de handicap – porteuses de trisomie 21, autistes – et veut
donner l’exemple d’une entreprise nouvelle, dans laquelle les différences cognitives
sont mises à l’honneur. Café Joyeux prouve notamment que l’inclusion par le travail
est possible y compris dans un milieu aussi ouvert que celui de la restauration, à la
condition d’adapter les pratiques managériales et l’organisation du temps de travail.
En travaillant au Café Joyeux, les employés se forment, montent en compétences et
ont plus de chance de trouver du travail par la suite.
- Rapport avec la religion
Quand on y regarde plus en détail, le spectre des structures financées par Émeraude
Solidaire dessine un soutien général à la galaxie des associations catholiques. Y
compris dans sa tendance la plus réactionnaire. Ainsi, de 2014 à 2017 Émeraude
Solidaire finance Enfants du Mékong, association humanitaire dont l’ancien directeur
et désormais vice-président, Yves Méaudre, est un militant anti-PMA, proche de la
Manif pour tous et d’Alliance Vita. Cette dernière est l’organisation fer de lance du
mouvement pro-vie, contre l’avortement, l’euthanasie, la PMA ou encore le mariage
homosexuel. Alliance Vita s’est ainsi largement mobilisée à l’époque de la Manif pour
tous, puis plus récemment, contre l’extension de la PMA aux couples de femmes et
aux femmes seules, dans le cadre du mouvement Marchons Enfants ! Yves Méaudre
a notamment été invité à intervenir lors de « l’université de la vie », un cycle de
formations sur la bioéthique organisé par Alliance Vita début 2020.

Dans la même veine idéologique, en 2017, Émeraude Solidaire finance la fondation


Jérôme-Lejeune. Se décrivant comme le « premier avocat de la vie », elle est aussi
opposée au mariage homosexuel et à la PMA mais avant tout, à l’avortement. En
2016, elle était à l’origine d’un fascicule anti-IVG distribué dans différents lycées
catholiques.

Outre ces organisations pro-vie et opposées à l’égalité des droits des couples
homosexuels, Émeraude Solidaire finance également des structures d’éducation
catholique ou de promotion de l’école privée. En 2017 et 2018, c’est un club non
mixte, basé à Paris et Versailles et destiné à l’éducation des garçons, le Club Fennecs,
qui bénéficie de son soutien. Le site internet du club multiplie les références à
Josemaria Maria Escriva de Balaguer, fondateur de l’Opus Dei, organisation religieuse
née en Espagne en 1928 et dont les manœuvres pour imposer à la société son
interprétation réactionnaire du catholicisme ont été maintes fois dénoncées. On y
apprend en outre que la prélature de l’Opus Dei, « assume la responsabilité des
activités de formation humaine et chrétienne et nomme l’aumônier du Club ».

- Insertion et handicap
Café Joyeux prouve notamment que l’inclusion par le travail est possible y compris
dans un milieu aussi ouvert que celui de la restauration, à la condition d’adapter les
pratiques managériales et l’organisation du temps de travail. En travaillant au Café
Joyeux, les employés se forment, montent en compétences et ont plus de chance de
trouver du travail par la suite.

- Rapport aux fondations


À l’origine de l’initiative, on trouve Yann et Lydwine Bucaille Lanrezac, entrepreneurs
une multinationale de négoce de matières plastiques qu’il a rachetée à son père. Le
couple est également propriétaire d’un hôtel 5 étoiles, le Castelbrac, à Dinard (Ille-et-
Vilaine). Outre leurs activités entrepreneuriales, les Bucaille Lanrezac soutiennent
différentes œuvres de charité. C’est ainsi qu’en 2010, ils créent le fonds de dotation
Émeraude Solidaire (ORGANISME SANS BUT LUCRATIF), qui reçoit une partie des
bénéfices du groupe Émeraude et les redistribue en finançant une multitude
d’associations
C’est dans le giron d’Émeraude Solidaire que naît Café Joyeux. La marque est
exploitée par une SARL du nom de Grain de Moutarde, elle aussi détenue par le
même fonds de dotation. Si le Café Joyeux est pour le moment déficitaire, lorsqu’il
fera des bénéfices ceux-ci reviendront donc à Émeraude Solidaire. Sur son site
internet, le fonds de dotation annonce avoir financé 129 associations depuis sa
création, actives dans des secteurs variés : éducation, exclusion, environnement,
formation ou encore handicap. Son budget annuel, qui oscille entre 200 000 et plus
de 400 000 euros ces quatre dernières années, est constitué de la dotation du groupe
Émeraude ainsi que de dons privés.
- Problèmes
L’initiative est avant tout du « handi-washing », et sert de façade aux réseaux
religieux, qui y trouveraient une façon de faire du prosélytisme. Selon Elena
Chamorro, cofondatrice du collectif, ce faux-nez permettrait aux milieux catholiques
de garder la main sur la question du handicap : « Les personnes handicapées
mentales ont l’air d’être un public de choix pour la bonne action rentable. Ces
entrepreneurs catholiques entendent nous imposer leur vision du monde et
continuer d’imposer à la société leur vision du handicap. Le nom donné à l’enseigne
est parlant. Comment ne pas penser aux Béatitudes "Heureux les pauvres en
esprit…", quand on voit le nom, Joyeux, donné aux "équipiers" ? », ajoute-t-elle.
Cette initiative a des liens avec la politique (Macron et l’État, financement de groupes
pro droites…)
- Qu’est-ce qu’on peut améliorer
Éviter d’aborder les questions politiques en public
Fournir plus d’indications s’il s’agit d’une nouvelle forme de marché ou pas car pb de
transparence des fonds

Chez Café Joyeux, on se garde bien d’aborder les questions politiques en public. Des
accointances réactionnaires des fondateurs, rien n’affleure dans la communication
abondante de l’entreprise. En revanche, Yann Bucaille ne s’en cache pas, l’initiative a
vocation à s’étendre et à faire des bénéfices, pour prouver que ce modèle
économique « solidaire et inclusif » est viable. Ce qui semble fonctionner : il y a six
mois, il déclarait sur Europe 1 avoir reçu 300 demandes d’ouvertures de nouvelles
antennes du Café Joyeux et se félicitait de la possibilité de faire travailler toujours
plus de personnes en situation de handicap mental dans un milieu de travail
ordinaire.

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