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L’Etat doit veiller à l’application des lois qu’il décide pour protéger les salariés.
Ce contrôle est assuré par l’inspection du travail qui est rattachée à la Dreets locale qui agit elle-même
sous le contrôle du ministère du Travail et de l’économie. L’inspecteur du travail est placé sous la
responsabilité du directeur de la Dreets.
Chaque direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités dirige plusieurs
unités départementales auxquelles sont rattachées les différentes unités de contrôle de l’inspection
du travail.
● Mission de contrôle
Les inspecteurs du travail ont pour rôle de contrôler l’application du droit du travail (Code du Travail
et accords collectifs) dans tous ses aspects : hygiène et sécurité, fonctionnement des institutions
représentatives du personnel, durée du travail, travail illégal, harcèlement sexuel ou moral, travail des
stagiaires. Ils constatent les infractions à ces règles.
Ils informent, conseillent, assistent les employeurs et les salariés concernant l’application des
dispositions légales ou réglementaires en vigueur.
L’inspecteur du travail est l’interlocuteur naturel des partenaires sociaux qui font souvent appel à lui
en cas de litige, notamment en cas de difficultés de fonctionnement des institutions représentatives
du personnel ou à l’occasion d’un conflit collectif.
L’inspecteur peut faciliter la conciliation amiable entre les parties, notamment lors des conflits
collectifs.
● Pouvoir de décision
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(La rupture du contrat de travail des représentants du personnel et des autres salariés protégés à
l’initiative de l’employeur exige une autorisation préalable de l’inspection du travail).
Les inspecteurs du travail sont des fonctionnaires. Ils bénéficient d’une totale indépendance à l’égard
de toute influence extérieure dans l’exercice de leurs missions, garantie par une convention de
l’organisation internationale du travail.
Ils ne doivent pas révéler les secrets de fabrication, les procédés d’exploitation dont ils pourraient
prendre connaissance dans l’exercice de leur fonction. L’obligation au secret professionnel est
générale et absolue et s’applique qu’ils aient eu connaissance de faits confiés par des particuliers ou
provenant de l’exercice de leur fonction.
Par exemple, les agents de contrôle devront tenir secrètes les plaintes qui sont formulées par les
salariés ou les représentants du personnel. L’agent de contrôle ne doit pas révéler à l’employeur qu’il
procède à une visite par suite d’une plainte.
Les décisions administratives défavorables d’un inspecteur doivent être motivées c’est-à-dire
expliquées. La motivation doit être claire, précise et adaptée aux faits de l’affaire. Elle ne doit pas
seulement mentionner la loi. Le juge administratif peut annuler une décision si elle n’est pas
suffisamment motivée.
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E) La protection de la mission de l’inspecteur du travail
La personne qui fait obstacle à l’accomplissement des devoirs d’un agent de contrôle de l’inspection
du travail est passible d’une peine d’emprisonnement d’un an et une amende d’un montant de 37 500
euros, selon l’article L 8114-1 du Code du travail.
Lorsque l’agent constate une infraction, il dispose du pouvoir d’appréciation sur les suites à donner. Il
peut :
● Notifier une observation à l’employeur pour lui demander de se mettre en conformité avec
les textes légaux, réglementaires et conventionnels. Il s’agit d’un simple avertissement à
l’employeur rappelant les règles en vigueur pour qu’il fasse cesser sans délai l’infraction
● Notifier à l’employeur une mise en demeure : l’employeur dispose d’un délai pour remédier à
la situation constatée. Si à l’issue du délai fixé dans la mise en demeure notifiée, la situation
dangereuse persiste, l’agent de contrôle peut ordonner l’arrêt de l’activité.
● Exiger l’arrêt d’une activité en cas de danger grave et imminent. Il peut procéder au retrait
immédiat d’un travailleur de moins de 18 ans qui effectue des travaux interdits.
● Lorsqu’il constate des infractions pour lesquelles une amende administrative est prévue, il
peut lorsqu’il n’a pas dressé un procès-verbal à l’attention du procureur de la République,
adresser un rapport à l’autorité administrative compétente la DREETS. La constatation
d’infractions pénales ne s’applique pas à l’Etat, aux collectivités territoriales et à leurs
établissements publics administratifs (EPA).
Les décisions de l’inspecteur du travail peuvent faire l’objet d’un recours administratif :
Le recours contentieux se fera devant le tribunal administratif, contre la décision ou contre le recours
gracieux, ou contre le recours hiérarchique dans un délai de deux mois suivant la notification de la
décision ou la réponse au recours.
Les missions
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Elle a pour mission de :
● Mettre en œuvre la politique de l'État dans la région, notamment pour l’amélioration des
conditions de travail, la prévention des accidents et maladies professionnelles, la promotion
de l’égalité professionnelle, la lutte contre le travail illégal.
● Assurer le suivi de la négociation collective,
● Définir les orientations générales des actions d’inspection :
o Elle organise le système d’inspection du travail dans la région, répartit les effectifs aux
échelons régional et départemental, s’assure de l’adaptation des moyens humains et
matériel
o Elle intervient dans le contrôle de l’application du droit du travail dans tous ses aspects
(santé et sécurité, application du code du travail et des conventions collectives,
fonctionnement des institutions représentatives du personnel, lutte contre le travail
illégal, information et conseil des salariés et employeurs, contrôle des lieux de travail,
médiation des conflits collectifs.
La Dreets est placée sous l’autorité du préfet et pour les missions relatives à l’inspection du travail sous
celle de la direction du travail.
Depuis l’ordonnance du 7 avril 2016 l’inspecteur peut dans certaines conditions demander à la DREETS
de prononcer une amende administrative à la place de la poursuite pénale. (Exemple pour non-respect
des durées maximales de travail ou non-respect du salaire minimum)
Tant que l’action publique n’a pas été mise en mouvement, la DREETS peut en effet proposer à la
personne physique ou morale passible de poursuites pénales de conclure une transaction impliquant
le paiement d’une amende transactionnelle et éventuellement des mesures de mise en conformité.
La DREETS peut proposer des transactions pénales que pour des infractions constituant une
contravention ou un délit sanctionné par une peine de prison inférieure à un an.
Lorsqu’elle a été acceptée par l’auteur de l’infraction, la proposition de transaction est soumis à
l’homologation du procureur de la République.
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Section 2 : Les domaines d’application
A) La dissimulation totale ou partielle d'activité
L’employeur est susceptible d’être poursuivi et condamné pour des faits de travail dissimulé par
dissimulation totale ou partielle d'activité si les agents de contrôle constatent :
L’employeur est susceptible d’être poursuivi et condamné pour des faits de travail dissimulé par
dissimulation totale ou partielle d’emploi salarié si les agents de contrôle constatent que l’employeur
a volontairement omis :
Constituent également ce délit, les faux statuts : les faux travailleurs indépendants, les faux
stagiaires, les bénévoles …
3° Soit de se soustraire intentionnellement aux déclarations relatives aux salaires ou aux cotisations
sociales assises sur ceux-ci auprès des organismes de recouvrement des contributions et cotisations
sociales ou de l'administration fiscale en vertu des dispositions légales.
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C) La requalification de l’activité en relation de travail
Sont présumées être des travailleurs indépendants, selon l’article L8221-6 du Code du travail et ne
pas être liées avec le donneur d’ordre par un contrat de travail, dans l’exécution de l’activité
donnant lieu à immatriculation au registre du commerce et des sociétés, au répertoire des métiers.
L’existence d’un contrat peut toutefois être établie lorsque les présumés travailleurs indépendants
fournissent directement ou par une personne interposée des prestations à un donneur d’ordre
dans des conditions qui les placent dans un lien de subordination juridique permanente à l’égard
de celui-ci. (Cour de cassation 4 mars 2020).
Pour la Cour de cassation, l’existence d’une relation de travail salarié ne dépend ni de la volonté
exprimée des parties, ni de la dénomination qu’elles ont donnée à la convention, mais des
conditions de fait dans lesquelles est exercée l’activité professionnelle.
Les juges ne sont pas tenus par la qualification donnée au contrat. La seule volonté des parties est
impuissante à soustraire un travailleur au statut social qui découle nécessairement des conditions
d’accomplissement de son travail.
Cette dernière existera si les conditions extérieures à la prestation de travail montrent ce lien :
fourniture de moyens par l’employeur, sujétions, respect d’un horaire de travail, d’un lieu de travail,
intégration au sein d’un service organisé lorsque l’employeur fixe unilatéralement les conditions
d’exécution du travail, le respect des directives données par l’employeur.
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sommes versées aux salariés non déclarés au titre de la période pour laquelle la dissimulation d'emploi
salarié a été établie.
L’indemnisation du salarié dont le travail a été dissimulé
En cas de rupture de la relation de travail, le salarié auquel l’employeur a eu recours en violation de
l’interdiction de travail dissimulé a droit à une indemnité égale à six mois de salaire, même si la durée
de travail a été moindre.
Les sanctions administratives
La condamnation pour dissimulation d’activité économique ou dissimulation d’emploi salarié expose
l’employeur entre autres, à des peines complémentaires se manifestant sous la forme de sanctions
administratives, cumulables avec les sanctions pénales et les sanctions civiles.
Parmi elles figurent notamment l’interdiction pendant cinq ans, de bénéficier de certaines aides
publiques, et l’obligation de rembourser les aides publiques qui ont été octroyées au cours de 12 mois
précédant l’établissement du procès-verbal.
Les sanctions pénales
Quel que soit le délit, dissimulation d’activité économique ou dissimulation d’emploi salarié,
l’employeur peut être condamné par le tribunal correctionnel à une peine cumulative de 45 000 euros
d’amende et de trois d’emprisonnement.
Le conseil de prud’hommes est compétent pour résoudre les conflits individuels entre employeurs et
salariés relatifs à un contrat de travail de droit privé.
Un désaccord entre un salarié et un employeur relève des prud’hommes, par exemple pour : un
licenciement, une sanction disciplinaire, le paiement de salaires ou de primes, la durée du travail, les
jours de congés ou de repos, les conditions d’hygiène et de sécurité du poste de travail, le harcèlement,
la remise d’attestation destinée à Pôle emploi ou du certificat de travail…
B) La compétence territoriale
Lorsque le travail est effectué dans un établissement, le conseil compétent est celui du ressort duquel
est fixé l’établissement où travaille le salarié.
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Lorsque le travail est effectué à domicile ou en dehors de tout établissement, le conseil compétent le
conseil dans le ressort duquel se trouve le domicile du salarié.
Le salarié peut toujours saisir le conseil de prud’hommes du lieu où il a été engagé ou celui du lieu du
siège social. La compétence territoriale d’un conseil de prud’hommes comme sa compétence
d’attribution s’impose à l’employeur et au salarié.
C) L’organisation
Le conseil est composé d’un nombre égal de salariés et d’employeurs. Chaque juridiction prud’homale
est composée de cinq sections autonomes : encadrement, industrie, commerce et services
commerciaux, agriculture, activités diverses.
Le critère de rattachement d’un litige est celui de l’activité principale de l’entreprise, sauf pour les
cadres.
En application de l’article L 1453-1 du Code du travail : Les parties peuvent se défendre elle-même ou
se faire assister ou représenter par :
● Un avocat,
● Les salariés ou les employeurs appartenant à la même branche d’activité,
● Les défenseurs syndicaux, (Un défenseur syndical exerce des fonctions d’assistance ou de
représentation devant les conseils de prud’hommes.
● Les conjoints, les partenaires liés par un PACS, les concubins.
En appel, les parties doivent se faire représenter par un avocat ou un défenseur syndical.
Ils sont désignés pour quatre ans par les organisations syndicales patronales et salariales en fonction
de leur représentativité appréciée au niveau du département.
Ils perçoivent des indemnités prises en charge par l'État. Ils bénéficient d’une formation initiale et
d’une formation continue (article L 1442-1 et suivants du Code du Travail)
Les conseillers sont des salariés protégés notamment contre les licenciements ou la modification de
leur contrat de travail. Leur licenciement est soumis à l’autorisation de l’inspecteur du travail.
Certains délais de prescription doivent être respectés pour la saisine du Conseil de prud’hommes.
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Motifs de saisine Délai de prescription
Exécution du contrat de travail Deux ans à compter du jour où celui qui exerce son droit de
saisine a connu ou aurait dû connaitre les faits lui permettant de
l’exercer.
Action en paiement de salaire Trois ans à compter du jour où celui qui exerce son droit de
saisine a connu ou aurait dû connaitre les faits lui permettant de
l’exercer
Faits de discrimination, de Cinq ans à compter du jour où celui qui exerce son droit de
harcèlement moral ou sexuel saisine a connu ou aurait dû connaitre les faits lui permettant de
l’exercer.
La procédure prud’homale se déroule généralement en deux phases : d’une part devant le bureau de
conciliation et d’orientation et d’autre part devant le bureau de jugement.
Si sauf motif légitime, une partie ne comparaît pas, personnellement ou représentée, le bureau de
conciliation et d’orientation peut juger l’affaire, en l’état des pièces et moyens que la partie
comparante a contradictoirement communiqués (Article L 1454-1-3 du Code du travail).
En cas d’accord total entre les parties, le litige prend fin avec la rédaction d’un procès-verbal de
conciliation.
En cas d’accord partiel, le litige prend fin pour le ou les éléments du litige réglés, tandis que les
éléments non résolus sont transmis au bureau de jugement.
• Le Bureau de jugement
En cas d’échec de la conciliation, le bureau de conciliation peut renvoyer les parties, devant le bureau
de jugement, une fois que l’affaire est en état d’être jugée.
Le conseil de prud’hommes statue en dernier ressort (c’est-à-dire que le jugement n’est pas
susceptible d’appel) si la valeur totale des prétentions des parties ne dépasse pas 5 000 euros.
En cas de partage, l’affaire est renvoyée devant le même bureau de conciliation et d’orientation, le
même bureau de jugement, ou la même formation de référé, présidé par un juge du tribunal judiciaire
dans le ressort duquel est situé le siège du conseil de prud’hommes (Article L 1454-2 du Code du
travail).
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• La chambre sociale de la cour d’appel
Lorsque le jugement rendu est susceptible d’appel, celui-ci est porté devant la chambre sociale de la
cour d’appel territorialement compétente. La chambre sociale de la cour d’appel n’est composée que
de magistrats professionnels. La chambre sociale va de nouveau étudier l’affaire au fond.
La cour d’appel peut statuer dans le même sens que le conseil de prud’hommes, on dit alors qu’elle
rend un arrêt confirmatif. A contrario, la cour d’appel peut rendre une décision contraire à celle des
prud’hommes : il s’agit d’un arrêt infirmatif.
Si un pourvoi est formé contre un arrêt de la chambre sociale d’une cour d’appel, il sera étudié par la
chambre sociale de la Cour de cassation. La Cour de cassation n’est pas un troisième degré de
juridiction, elle ne statue qu’en droit (contrairement aux juridictions de première instance et d’appel
qui statuent au fond). Elle ne fait qu’indiquer si le droit a été correctement appliqué.
Les arrêts de rejet : elle rejette le pourvoi formé contre l’arrêt d’appel et confirme le raisonnement
tenu par la cour d’appel.
Les arrêts de cassation : elle considère que la cour d’appel n’a pas correctement appliqué le droit. Elle
casse et annule l’arrêt rendu par la cour d’appel. La Cour de cassation ne statuant qu’en droit, lors d’un
arrêt de cassation, elle renvoie devant une cour d’appel de renvoi qui statuera au fond. Cette dernière
statue en principe en respectant les règles énoncées par la Cour de cassation dans son arrêt.
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• Du délit de discrimination.
Les personnes ayant subi un préjudice du fait d’une infraction pénale peuvent engager une action civile
soit devant la juridiction répressive (action civile jointe à l’action pénale) soit devant la juridiction de
droit commun (action civile séparée de l’action publique).
Le salarié et l’employeur sont assistés d’un médiateur, qui les aide à résoudre leur conflit. Le médiateur
est choisi par le salarié et l’employeur.
Les effets
Lorsque la médiation permet au salarié et à l’employeur de régler leur conflit, ceux-ci concluent un
accord qui peut être homologué par le conseil de prud’hommes s’ils le souhaitent.
L’homologation de l’accord lui donne force exécutoire ce qui signifie que si l’une des parties ne
respecte pas ses engagements, l’autre partie pourra en demander l’exécution forcée. Le refus
d’homologation n’annule pas l’accord.
Si la médiation ne permet pas de résoudre le conflit, le salarié ou l’employeur peut alors saisir le conseil
de prud’hommes.
L’employeur et le salarié qui sont en litige, sans avoir saisi le conseil prud’homal, s’engagent à œuvrer
de bonne foi, avec l’aide impérative de leurs avocats, à la résolution amiable de leur différend.
Les effets
En cas d’accord, la convention de procédure participative récapitule les éléments résolus dans le cadre
de cette procédure.
Comme la médiation conventionnelle, l’accord peut être homologué par le Conseil de prud’hommes
avec les mêmes effets.
En cas d’échec dans la recherche de solutions amiables, les parties peuvent saisir le conseil de
prud’hommes.
C) La transaction
La définition
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La transaction est un contrat par lequel l’employeur et le salarié terminent une contestation née ou
préviennent une contestation par des concessions réciproques pour éviter de passer devant le juge.
La forme
La transaction est établie sous la forme d’un contrat rédigé par écrit et signé par le salarié et
l’employeur. La transaction permet de mettre fin à un conflit sans attendre un jugement.
Il faut noter que si le conflit porte sur la rupture du contrat de travail, la transaction ne peut être
conclue qu’après la date de cessation du contrat.
Les effets
Après signature de la transaction, il n’est plus possible de contester son contenu en justice. La
transaction a autorité de la chose jugée. Les actions ultérieures sont irrecevables.
Comme dans les procédures précédentes, la transaction peut être homologuée par le conseil de
prud’hommes. Elle obtient alors une force exécutoire. Ainsi si l’une des parties ne respecte pas ses
engagements, l’autre partie pourra en demander l’exécution forcée.
Si la transaction n’est pas valable, elle peut être annulée par le juge.
Si la transaction ne permet pas de résoudre le litige, le salarié ou l’employeur peut alors saisir le conseil
de prud’hommes.
Lexique
Autorité ou force de la chose jugée : à force de la chose jugée un acte qui n’est susceptible d’aucun
recours suspensif d’exécution.
L’existence d’un jugement rendu empêche qu’un juge soit, à nouveau, saisi de la même affaire, même
objet, même cause entre les parties.
Force exécutoire : signifie que celui auquel l’acte a reconnu un droit, peut faire procéder à son
exécution forcée par un officier public qui a compétence pour requérir la force publique. La force
exécutoire s’attache aux décisions et actes que lorsqu’ils ont été notifiés.
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