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Le droit du travail comporte des dispositions extrêmement denses et variées et il est

traditionnel de dire qu’il régit à la fois les relations collectives de travail et les relations
individuelles. Dans le cadre des relations collectives de travail, les domaines qui relèvent de
ce pans du droit touche à la négociation, les conflits collectifs de travail, mais aussi toute la q°
de la représentation des salariés (= I° représentatives du personnel).
Partie 1. Les acteurs du droit du travail
Titre 1. Les acteurs publics
Chap 1. L’inspection du travail
Il est nécessaire d’assurer une protection aux salariés en raison du lien de subordination qui
caractérise leur relation avec leur employeur et c’est parce-qu’il y a ce lien qu’on peut
craindre un risque de perte d’emploi des salariés qui auraient l’idée de saisir un juge par
rapport à une violation de leurs droits.
Mais d’un autre côté, la répression pénale systématique n’est pas non plus souhaitable, il
faudrait plutôt mettre en place un dispositif de prévention.
Ces constats expliquent aussi sans doute que la plupart des pays industriels ont mis en place
des corps d’inspecteurs du travail chargés de veiller au respect dans les entreprises de la
législation du travail et de jouer un rôle de prévention.
Ce corps obéit au pcp d’indépendance qui est un pcp fondamental du drt du travail au sens de
l’art 34 de la C°. Et cette indépendance est aussi garantie par des conv° internationales de
l’OIT notamment, et il existe en France ce qu’on appelle un conseil national de l’inspection
du travail qui a pour objectif de garantir le libre exercice des missions de ce corps géré par le
ministère du travail.
Il y a qlq années, l’inspection du travail était organisée au sein de services déconcentrés de
l’Etat, eux-mêmes organisés en directions régionales ou départementales du travail, de
l’emploi et de la formation pro. C’est ce qu’on appelle les DDTEFP ou DRTEFP. Ces
directions ont été remplacées au 1er juill 2010 par les directions régionales des entreprises de
la concurrence, de la conso°, du travail et de l’emploi C’est ce qu’on appelle les DIRECCTE.
Chacune d’elles avait plusieurs pôles, l’un d’entre eux étant dédié à la politique du travail, et
au plan départemental il existait des unités territoriales.
Depuis un décret du 9 déc 2020 entré en vigueur le 1er avril 2021, l’inspection du travail est
intégrée au sein des distinctions régionales de l’éco, de l’emploi, du travail et des solidarités
(les DREETS). Elles exercent toutes les missions qui étaient antérieurement dévolues aux
DIRECCTE auxquelles s’ajoutent les missions dévolues à l’Etat concernant la cohésion
sociale. Elles sont organisées en pôle dont un pôle du travail qui abrite tjrs ajd l’inspection du
travail.
Dans ce pôle sont rattachés les fonctionnaires que sont les inspecteurs du travail et les
contrôleurs du travail même si ce corps est en extinction depuis l’entrée en vigueur du décret
du 27 sept 2013. Ces deux corps sont aussi soumis au pcp hiérarchique mais qui reste tempéré
par le pcp d’indépendance.

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D’autres réformes ont touché les missions et les pouv dévolus à l’inspection du travail, la
dernière ordo étant celle du 7 avril 2016 ratifiée par la loi travail du 8 août 2016 qui a permis
une refonte des pouvoirs dévolus à l’inspection du travail.
Section 1. Les missions de l’inspection du travail
Elle a deux missions principales :
-Une mission qui consiste à veiller au respect du drt du travail : il s’agit de veiller aux dispo°
légales, réglementaires et conv du drt du travail.
-Et une mission répressive qui vise à sanctionner le non-respect des dispo° du drt du travail
S’agissant de la 1ère mission, elle est de plus en plus difficile tant le drt du travail est technique
et qu’il évolue rapidement. Il serait donc intéressant d’investir le volet pédagogique et le volet
information à proprement parler pour faire en sorte que les réformes du drt du travail soient
mieux connues et comprises.
L’inspection du travail a bien sûr un rôle d’information. Il est possible de la contacter par
téléphone lorsqu’on est salarié ou employeur pour avoir des explications, des informations,
voire même des conseils.
Les inspecteurs ont aussi un rôle de médiation, qu’il s’agisse de conflits collectifs ou
individuels, tout en restant impartiaux et tenus au secret professionnel.
La deuxième mission consiste qt à elle à organiser une véritable police du travail qui permet
dans un sens de mieux faire jouer la prévention. Son exercice est aussi facilité par le fait que
les contrôleurs ont un droit d’accès permanent aux locaux des entreprises et à ses docs et
ils peuvent demander à ce que leur soit communiqué le registre du personnel (qui
correspond à l’ens des salariés de l’entreprise) pour contrôler le travail dissimulé. Ils vont
aussi pouvoir contrôler les équipements relatifs à la sécurité des salariés.
Ils ont aussi tout à fait la possibilité de constater des infractions pénales et de dresser des
procès-verbaux (art L. 8813-7 Code du travail) et des mises en demeure. Et, lorsque ces
infractions sont constatées au pén, soit le PV est transmis au parquet, soit les fonctionnaires de
la DREETS peuvent proposer une transaction pén.
NB : Le parquet a lui la possibilité de recourir à la procédure simplifiée de procédure pénale.
Notons qu’il est aussi possible pour le directeur de la DREETS d’infliger des amendes adm
même si elles ne peuvent pas se cumuler avec une sanction pénale.
Section 2. Les moyens de l’inspection du travail
§1. Les moyens humains et matériels
NB : Le nombre d'interventions de l’inspection du travail est en constante augmentation : ce
qui montre qu’il y a beaucoup de difficultés et de problématiques.
Mais l’IT doit contrôler environ 20 millions de salariés et 1.8 millions d’entreprises, ce qui
correspond à un contrôleur pour 8000 salariés, ce qui est très peu, et donc l’IT va prioriser
certaines pbiques telle que le travail dissimulé.
§2. Les pouvoirs juridiques

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D’un point de vue juridique, compte-tenu des prérogatives dévolues à l’IT, il peut y avoir des
tensions. Ex : chantage à l’emploi : la situation du chômage reste préoccupante.
C’est pk a été créé un délit d'obstacle aux prérogatives de l’inspection du travail qui figure ajd
à l’art. L. 8114-1 du Code du travail.
Concrètement, l’IT dispose de moyens d’investigation particulièrement importants puisque
ses agents ont un droit d'entrée, 7j sur 7, et dans tous les lieux où le droit du travail est censé
s’appliquer.
Elle peut aussi opérer tout prélèvement utile (L.8113-1 à 8113-3) en ce qui concerne le
registre du travail, le registre du personnel ou le doc unique d’indication du personnel, et
peuvent aussi lui ê communiqués, tous les éléments d’info° relatifs à des faits de
discrimination, de harcèlement, d’exercice du droit syndical, ou des éléments compromettant
la santé des travailleurs.
En pratique, les inspecteurs et contrôleurs peuvent rendre de simple avis et formuler des
observations qui seront transmis au CSE (Comité social et éco). Mais ces avis ont un véritable
pouv puisqu’ils peuvent par exemple faire retirer des dispo° illégales, contrôler et rectifier le
RI, ou encore, autoriser le licenciement du personnel. Et les agents peuvent aussi homologuer
et valider les PSE (plan de sauvegarde des emplois).
L’inspection va aussi avoir un pouv de mise en demeure qui est svt mobilisé pour que la mise
en conformité soit faite, et si cela n’intervient pas dans les délais, des sanctions sont alors
posées.
Chap 2. Les juridictions du travail
Dans notre pays on a fait le choix de mettre en place des J° spécialisées de 1 ère instance que
sont les conseils de prud’hommes (CPH) comp’ pour traiter l'ensemble du contentieux du L,
alors que d’autres pays vont avoir des juridictions sociales.
NB : Le contentieux est éclaté entre l’ordre judiciaire et administratif.
Section 1. La compétence traditionnelle du Conseil de Prud’hommes
§1. La composition et l’organisation du Conseil de Prud’hommes
Les CPH ont été créés au début du XIXème s. par une loi de 1806 et un décret de 1809.
Puis, au fil du temps, la J° a évolué, notamment du pdv des modalités de mise en place des
conseillers prud’homaux.
En effet, jusqu’à une loi du 31 mars 2016, les conseillers prud'homaux été élus au SUD en
sachant que le CPH est une juridiction paritaire qui comprend autant de conseillers
prud'homaux employeurs que salariés.
Mais depuis cette loi, ils sont choisis et nommés par les syndicats représentatifs pour une
durée de 4 ans.
Le contentieux est réparti entre les différentes sections : encadrement, industrie, commerce
(service commercial), agriculture, activités diverses (et ces sections peuvent être divisées en
chambre). Chaque section comporte d’une part un bureau de conciliation et d’orientation

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(BCO) et d’autre part, un bureau de jugement (BJ), et la Présidence est alternativement
occupée par un employeur ou un salarié.

§2. La compétence du CPH


On distingue les règles de compétence territoriale et d’attribution :
-S’agissant de la compétence territoriale : soit c’est celui dans le ressort duquel est situé
l’établissement où travaille le salarié ; Soit, s’il s’agit d’un travailleur à domicile, le CPH
compétent est celui situé dans le ressort duquel se trouve le domicile du salarié.
Et en tout état de cause, le salarié peut saisir le CPH du lieu où l’engagement a été contracté
ou celui du lieu où l’employeur est établi.
-S’agissant de la compétence matérielle ou d’attribution : Il faut se référer à l’art. L. 1411-
1 et s. qui prévoit que le CPH est compétent pour les différends qui peuvent s'élever à
l’occasion de tout contrat de travail. De plus, la jurisprudence adopte une conception large, en
considérant que le CPH est comp’ pour statuer et trancher les litiges individuels de travail. Et
les litiges a fortiori qui sont liés à l’embauche relèvent de la comp’ du CPH alors même que le
contrat de L n’est pas conclu. Quand une transaction s’est effectué le contrat de travail est
rompu mais cela peut être intégré dans la comp’ du CPH. Ce CPH statut en 1er et dernier
ressort sur les demandes qui n’excèdent pas 5000 euros (Décret du 17 août 2020).
NB : Les contentieux collectifs ne relève pas du CPH.
§3. La procédure devant le CPH
Dev le CPH, la saisine est gratuite et depuis un décret du 20 mai 2016, elle se fait par
formulaire de saisine. Puis, l’année suivante, le décret du 10 mai 2017 est venu préciser les
mentions obligatoires exigées pour faire cette requête, sous peine de nullité.
Il est possible de se faire assister par un avocat, un conjoint, un défenseur syndical ou un
autre salarié, et par conséquent, les frais sont moindres en sachant qu’ils peuvent faire appel à
l’aide J°elle. Les personnes la plupart du temps se rendent au greffe pour le remplir.
C’est une procédure qui en principe se déroule en 2 temps étant donné qu’en vertu de la loi,
certains litiges sont directement traités par le bureau du jugement.
Concrètement, il va d’abord y avoir une phase qui se déroule dev le Bureau de conciliation et
d’orientation, l’idée étant de trouver un compromis -> on peut imaginer par ex, un salarié qui
conteste son motif de licenciement et qui récupère des indemnités. Si un compromis est
trouvé, le litige est clos, mais en rev, dans le cas contraire, deux scénarios sont possibles :
Il va d’abord y avoir une audience dev le bureau de jugement à l’issue de laquelle, une
décision est prise à la majorité des voies.

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Mais dans la mesure où on est dans une J° paritaire, il est compliqué de trouver une majorité,
et dans ce cas, on est alors dans une situation de départage et c’est un magistrat
professionnel qui va alors jouer le rôle de départiteur.
NB : Il y a des CPH où c’est systématique.

Section 2. La compétence des autres juridictions


§1. La compétence des juridictions de l’ordre judiciaire
A) La compétence des juridictions civiles
Tribunal judiciaire :
Le TJ dispose de la comp’ ordinaire en matière d’action personnelle mobilière en 1 er et dernier
ressort jusqu’à 5000 euros.
-Il est comp’ en matière de litige au forme de travail sans contrat.
-Il a aussi une comp’ spéciale en matière de contentieux électoral (R. 3316-10), et de
contentieux relatif à la désignation des délégués syndicaux représentants du CSE (R 2343-1).
Et sa comp’ couvre également les q° relatives à l’appli° et aux interprétations des conventions
collectives ou accords collectifs de travail.
-C’est aussi lui qui a comp’ pour statuer sur les demandes de délibération du CSE, ou pour
statuer sur la demande de dommage-intérêt formée par un employeur contre son syndicat, ou
encore, pour la réparation d’un préjudice subi du fait d’une grève illicite.
-Et enfin, en matière d’intéressement et de participation des résultats des pôles sociaux ont été
créés dans les TJ pour connaitre des litiges nés du droit de la sécurité sociale.
Tribunal de commerce :
Au sein du TC, il s’agit d’une procédure collective qui peut être :
-Soit une liquidation judiciaire
-Soit un redressement
Et la conséquence c’est :
-Soit un licenciement d’ordre économique
-Soit une diminution du nombre de travailleurs
NB : Ce sont les TC qui interviennent le plus souvent.
B) La compétence des juridictions pénales

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Juridictions répressives puisque des infractions peuvent intervenir sur le lieu ou pdt le temps
de L, mais il y a aussi des infractions propres qui peuvent être commises que pendant le temps
de L.
Et les J° pén sont d’ailleurs aussi comp’ en matière civile pour les questions d’indemnité.
§2. La compétence des J° de l’ordre administratif
Les J°A sont comp’ pour apprécier le contentieux de la légalité des règlements et des AA. Et
en plein contentieux, elles connaissent aussi le contentieux de la pleine responsabilité et celui
des salariés du droit public.
CCL : Ajd, le contentieux du travail est complètement éclaté, et finalement, le CPH n’en
connaît qu’une infime partie.

Titre 2 : Les acteurs privés


Chap 1. Les O° professionnelles
Ce qu’on peut déjà dire, c’est que le législateur est venu favoriser le regroupement
d’employeurs mais aussi de salariés ce qui a permis d’aboutir à que l’on appelle ajd les
relations collectives de travail qui sont censées permettre la production de normes mieux
adaptées aux réalités professionnelles, et a priori, elles sont aussi mieux acceptées car
négociées par les représentants des salariés et employeurs. Dans ces relations collectives de
travail, les syndicats vont avoir un rôle à jouer tout comme les représentants du personnel.
NB : Dans la pratique ce n’est pas systématiquement avéré que les mesures prises sont mieux
respectées puisqu’on est dans un pays où le taux de couverture est à moins de 10% (c’est
le plus bas d’Europe).
Section 1. Les O° syndicales
Les syndicats français se caractérisent par leur division et leur faible effectif. Et pourtant, ils
sont encore une source d’influence.
Exemple : pays du Nord : pas forcément de contestation, on a un taux de syndicalisme qui est
très élevé et les syndicats arrivent à s’entendre. On se rend compte aussi que le syndicalisme
international est largement unitaire.
§1. Les éléments relatifs au syndicalisme dans le préambule
A) Histoire du syndicalisme français
Historiquement, ce sont les lois le Chapelier de 1791 qui sont venues interdire tous les
groupements professionnels dans une logique de maintien de l’ordre. Il y avait une vrai
hostilité contre toute forme de regroupement.
Une 1ère étape est franchie lorsqu’est aboli le délit de coalition mais pour autant, cela ne
suffisait pas à permettre la constitution de regroupements professionnels

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C’est véritablement avec la loi Waldeck Rousseau du 21 mars 1884 que seront désormais
autorisés les groupements professionnels avec l’affirmation du pcp de libre constitution
syndicale.
Puis, tout au long du XIXème siècle, on va alors assister à la formation de toute sorte de
regroupement de salariés en fonction des métiers exercés, et très vite, ces syndicats
nouvellement créés, vont se regrouper dans ce qu’on appelait les bourses du Travail et en
1892 est d’ailleurs constituée la Fédération des bourses du travail qui était à l’origine un
bureau de placement des ouvriers destinée à faciliter l’accès à l’emploi et l’éducation des
ouvrière.
On assiste alors à différentes sortes de regroupements par métier et par branche d’industrie, si
bien que plusieurs syndicats vont voir le jour -> notamment la confédération générale du
travail par le Congrès de Limoges en 1895, et qui rassemble les unions des syndicats qui se
sont constitués au plan départemental, et toutes les fédérations d’industries.
Les idées portées par ces O° sont aussi très diff, et concrètement, on va avoir trois grands
courants de pensées :
-Le réformisme : dont le but est d’améliorer les conditions des ouvriers par des réformes, et à
implanter les ouvriers dans la vie politique.
-Le courant guesdisme : qui correspond au communisme avec la vol d’organiser de manière
efficace, une lutte des classes.
-Le courant anarcho-syndicalisme : qui est révolutionnaire et veut renforcer le pouv.
Mais comme les confédérations rassemblaient ces diff courants de pensée, elle a forcément
connu des divisions.
Dès 1921, les réformistes vont exclure les révolutionnaires qui eux-mêmes vont créer la
CGTU (Confédération générale du travail unitaire).
Mais cet éclatement ne va pas durer très longtemps puisque l’on va assister à une
réunification de la CGT -> on récupère tout le monde.
Ttefois, il faudra attendre la 2nde GM, puisque cette guerre va avoir une incidence par rapport à
la composition de la CGT, du fait des actions qui ont pu être conduites par certains, dans le
cadre de la résistance. Et effectivement, au sortir de la guerre, les communistes vont devenir
majoritaires au sein de la CGT.
En 1947, c’est la période de la GF, et la majeure partie de la CGT va s’opposer au plan
Marshall, et c’est pk° une nouvelle scission càd que les réformistes vont se détacher de la
confédération pour créer la CGT FO (Force Ouvrière).
NB : D’ailleurs, c’est un syndicat qui va être très proche de Pompidou, et Giscard d’Estaing.
Et quant au reste de la CGT, elle va continuer à être soutenue par les communistes jusqu’à
l’effondrement du bloc soviétique. Mais ajd, on constate qu’elle conserve encore cette logique
de lutte et de défense de la classe ouvrière contre les employeurs.

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Mais quoi qu’il en soit, avec cette confédération et malgré les divisions, on est devant un
syndicalisme qui est laïc.
Et à côté de cela, il faut savoir qu’une 2 nde branche du syndicalisme va voir le jour au XIXème
siècle, précisément en 1919 avec la création de la CFCT (confédération française des
travailleurs chrétiens). C’est un syndicalisme chrétien basé sur la doctrine sociale de l’église
catholique, et c’est d’ailleurs pour ça que certains ont essayé de contester sa légalité,
considérant que ce syndicat n’était pas laïc. Mais en 1922, le CE tranche cette q° en
reconnaissant explicitement sa légalité.
Mais là encore, ce syndicat a connu de multiples évolutions.
La première est en lien avec la 2nde GM puisque tout au long du régime de Vichy de nbreux
membres sont entrés en résistance ce qui a conduit à une transformation de la CFTC qui qui
s’est éloignée de la hiérarchie catholique. Et c’est ce qui explique la naissance de la CFDT
(conf° française démocratique du travail).
Mais, pour autant, la CFTC a quand même survécu.
De nouvelles divisions vont aussi voir le jour dans les années 80, à partir du moment où la
CFDT va commencer à adopter une logique réformatrice qui va surtout prôner et
promouvoir le dialogue social. Et elle est encore à leur d’aujourd’hui dans cette logique.
C’est là que vont apparaître de nouveaux syndicaux, plus radicaux, notamment les syndicaux
solidaires, unitaires, démocratiques (SUD). Et certains vont rejoindre une nouvelle
confédération créée en 1983 et qui existe tjrs ajd -> Union nationale des syndicats
autonomes (UNSA).
La France va aussi voir apparaître un syndicalisme de catégorie qui a donné lieu en 1944, à la
confédération générale des cadres qui a vu le jour, justement parce-que la CGT refusait
d’accueillir les cadres en son sein. Et donc, cette conf° est plus sur le terrain de la
réconciliation entre salariés et employeurs, et ajd, elle reste attachée à la défense de cette
catégorie de salariés distincte des ouvriers.
Ce que l’on peut remarquer ajd, c’est qu’on a deux grandes tendances qui restent
révolutionnaires et qui nourrissent encore bcp de méfiance vis à vis de l’Etat et du patronat, et
une volonté d’indépendance vis-à-vis des partis pol.
Ensuite, l’autre tendance est plus réformiste et basée sur une dimension sociale et une vol de
collaborer avec les pouvoirs publics et les travailleurs.
Il faut dire qu’au fil du temps, on a eu de cesse de renforcer la liberté syndicale, mais en
même temps, on assiste à un étiolement du syndicalisme en France. Et aujourd’hui, on arrive
à une situation où les syndicats sont très présents dans les entreprises à statut (SNCF,
ENEDIS, Air France) et dans les autres entreprises, on constate une certaine méfiance de la
part des salariés eux-mêmes. Mais est encore plus dangereux c’est que les syndicats ne se
limitent pas au grève, ce sont aussi eux qui sont à l’origine des négociations collectives qui
relèvent de l’ordre social dérogatoire.

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B) Le syndicalisme international
A l’échelle internationale, on peut relever que la C°EDH proclame que tte personne a le droit
le droit de fonder avec d’autres des syndicats, et de s’affilier à d’autres syndicats pour la
défense de ses intérêts.
De plus, cette idée est prolongée par la Charte sociale qui proclame que, tous les travailleurs
et employeurs ont le droit de s’associer librement au sein d’O° nationales ou internationales
pour la protection de leurs intérêts éco et sociaux. Donc tous les textes reconnaissent cette
liberté.
Et aussi, au plan international, plusieurs organisations ont vu le jour -> déjà en 1919 est créée
la Fédération syndicale qui collabore avec l’OIT dans ses travaux. Et quant aux syndicats
chrétiens, ils ont été regroupés au sein de la confédération internationale des syndicats
chrétiens.
En 1921, est créé l’internationale syndicale rouge qui réunit les syndicats de l’audience
communiste.
En 1945, on a une tentative d’unification du syndicalisme international avec la fédération
syndicale mondiale. Mais ça a été un échec car en 1949, les syndicats non communistes vont
quitter cette confédération et créer la confédération internationale des syndicats libres. Bien
évidemment, quand le régime communiste russe s’effondre cela va affecter ce syndicat.
Et en 2006, est créée la confé° syndicale internationale qui rassemble encore ajd, plus de 300
organisations syndicales. Du pdv de la France, CGT, CGT-FO, et CFDT sont affiliés à cette
confé° syndicale internationale.
Puis, dans le cadre de UE, la plupart des organisations nationales sont regroupées au sein de la
confédération européenne des syndicats.
§2. L’O° du mvt syndical
Le paysage syndical français est complexe puisqu’on compte ajd 5 O° syndicales
représentatives au plan national et au plan interprofessionnel : la CGT, la CGFO, la CFDT, la
CFTC, et la CFE-CGC).
Concrètement, la Confédération est le niv le plus large puisqu’elle regroupe des fédérations
et des unions de syndicats et elle a une comp’ nationale interprofessionnelle. Donc forcément,
les salariés n’y adhèrent pas directement -> ils sont d’abord membres de syndicats qu’on
appelle les syndicats primaires et qui sont eux-mêmes affiliés à ces confédérations.
Les syndicats qui regroupent les salariés, c’est ce qu’on a l’habitude d’appeler les syndicats
primaires. La difficulté est qu’ils peuvent être constitués sur différentes bases :
-Le syndicat d’entreprise créé au sein de l’entreprise
-Le syndicat des métiers. Ex : syndicat des pilotes de ligne
-Des syndicats peuvent aussi se constituer par branche d’industrie regroupés dans des
fédérations (ex : la fédération syndicale de la chimie

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Et à côté de ces syndicats primaires, il va y avoir des unions de syndicats qui sont affiliées à
une confédération et qui regroupent des syndicats sur le plan territorial (département, région)
ou sur une base multi-professionnelle. Les unions sont des unions des syndicats de syndicats.
§3. Les critères de la représentativité syndicale
L’intérêt est que l’on a des prérogatives que les autres non pas. Or, ils existent plusieurs
niveaux de représentativité, au sein d’une entreprise, d’une branche, puis plan national et
interprofessionnel. Bien évidemment, la représentativité au niveau le plus large permet de
bénéficier de prérogatives particulières qui sont le fait de siéger en commission, ou de
bénéficier d’aide en matière de formation syndicale.
Jusqu’en 2008, tout syndicat affilié à une organisation représentative au plan national et
interprofessionnel était présumé irréfragablement représentatif quel que soit l’unité de
représentation. Et à l’initiative des syndicats eux-mêmes, a été adopté un accord national
interprofessionnel en janvier 2008 dont le contenu a été repris par le législateur dans la loi du
20 août 2008 qui est venue réformer les critères de représentativité syndicale.
On est alors passé d’un système irréfragablement présumé à une système de représentativité
prouvée par rapport, à une unité de représentation.
Et ce système de la représentativité prouvée va être prouvé par un des critères rajoutés par la
loi de 2008 qui est le critère de l’audience électorale, et donc des résultats obtenus à une
élection syndicale, ce qui permettra d’évaluer le nb de salariés qui ont donné confiance aux
syndicats.
Ce système est ainsi plus juste.
Depuis cette loi, il y a alors 7 critères de représentativité énumérés par l’article L. 2121-1
du Code du travail :
-L’ancienneté minimale de 2 ans à partir de la date de dépôt des statuts des syndicats.
-L’indépendance qui est à la fois pol et religieuse càd qu’il ne faut pas que l’O° soit un
instrument de propagande. Il y a forcément un lien, mais il ne faut pas de financement
religieux, et on exige aussi une indépendance à l’égard des employeurs et des salariés. L’idée,
c’est qu’on veut éviter la création de syndicats qui seraient contrôlés par les employeurs. C’est
aussi une indépendance vis-à-vis des personnes qui ont une délégation de pouvoir de la part
de l’employeur.
-Le respect des valeurs républicaines ce qui implique le respect de la liberté d’opinion
qu’elle soit politique, philosophique ou religieuse, et le refus de tout intégrisme, de toute
intolérance.
C’est d’ailleurs ce qui a pu poser pb dans l’affaire des syndicats Corse en 2016 auquel on
reprochait, dans la description de son statut, de révéler un traitement discriminatoire
méconnaissant les valeurs républicaines. Et pour cette raison, la candidature du CFCT avait
été annulée en 1ère instance, mais la Cass a condamné ce jugement, en considérant qu’il n’y

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avait pas de discrimination, et donc de violation des valeurs républicaines -> elle tient compte
des spécificités locales corses.
-L’effectif d’adhérents et les cotisations -> les cotisations sont fixées à 20 euros tous les 2
mois, et concernant le nb d’adhérents, il n’y a pas de seuil à proprement parler. On le qualifie
de relatif parce-qu’on va comparer l’effectif d’un syndicat par rapport aux autres avec le nb de
non- syndiqués.
Et la chbre sociale de la Cass a aussi rappelé qu’il fallait prendre en compte les autres critères
et notamment l’activité du syndicat. C’est une appréciation globale qui va devoir être faite. La
faiblesse apparente des effectifs peut être compensée par l’activité, l’audience, l’expérience et
l’indépendance du syndicat.
-La transparence financière qui est en lien avec les cotisations càd qu’il faut que le syndicat
soit en mesure de justifier l’origine de ses ressources, justifier ses dépenses et respecter les
normes comptables. Et les comptes du syndicat doivent ê certifiés par une personne
indépendante.
-L’influence qui est caractérisée par l’activité et l’expérience -> càd que vont ê évaluées,
toutes les actions que le syndicat peut conduire, telle que la tractation (interdit pendant le
temps de travail), grève, conférence, négociation = Prise en compte du dynamisme du
syndicat.
-L’audience électorale : qui induit une mesure des résultats obtenus au 1er tour des
élections des membres titulaires des CSE, seuls les suffrages exprimés étant pris en compte.
On ne mesure pas le second tout puisque les syndicats ont le monopole au premier tour.
Au niveau de l’entreprise, on va prendre en compte les résultats obtenus au premier tout des
élections des membres titulaires du CSE de l’entreprise ou des établissements (quand
l’entreprise est divisée en plusieurs établissements). Le pourcentage exprimé des suffrages
expres est fixé à 10%.
Au niveau des branches, dans les TPE inférieure à 11 salariés, il n’y avait pas d’élections.
Mais depuis la loi du 15/10/2010, on impose dans ces TPE, l’O° d’un scrutin régional tous
les 4 ans, pour mesurer l’audience des O° syndicales.
Et dans les autres entreprises, on organise des élections visant à mettre en place des CSE. On
prend donc en compte les résultats du 1er tour des élections des titulaires de l’entreprise
membres des CSE dans l’ensemble des entreprises qui relèvent de cette branche + les résultats
obtenus aux scrutins régionaux. Ici, le pourcentage des suffrages exprimés est fixé à 8%.
Une condition supplémentaire est fixée au niveau des membres des CSE qui consiste à exiger
que l’O° syndicale dispose d’une implantation territoriale équilibrée au niveau de la branche
(art. 2122-5 2° Code du travail).
NB : En posant cette condition, on cherche à éviter que le score électoral ne soit atteint que
dans qlq régions.

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Au niveau national et interprofessionnel, on additionnera les résultats obtenus au premier tour
des élections des membres des titulaires des CSE, ceux obtenus lors des scrutins organisés
régions par régions dans les entreprises de moins de 11 salariés au niveau national tous 4 ans.
Et ici aussi, le pourcentage est fixé à 8%, et une condition supplémentaire est posée par la
nécessité d’être représentatif dans les branches de l’industrie, de la construction, du commerce
et des services (car branches qui ont le plus de poids éco et social).
Concrètement, un syndicat qui va satisfaire aux 3 premiers critères va disposer de la
semi-représentativité, càd qu’il n’aura que certaines prérogatives comme :
-Le droit de s’organiser et d’agir dans l’entreprise
-La possibilité d’avoir un représentant de la section syndicale
Quelle est la durée de cette représentativité : Dans un arrêt de pcp de la Chambre sociale du
13/02/2013, a été consacrée la règle du cycle électoral. La représentativité des O° syndicales
est établie pour tte la durée du cycle électoral. En général, c’est un mandat de 4 ans, peu
importe ce qu’il se passe pdt, on ne peut pas la remettre en cause. Il faut attendre la fin du
cycle (04/07/2018).
§4. Les prérogatives des syndicats
1. La défense des intérêts des salariés
a) L’action revendicative
Cette action revendicative peut être conduite au niv de l’entreprise, national ou européen.
En pratique, l’exercice du droit de grève appartient aux salariés, mais pour qu’un mvt de
grève puisse être qualifié de grève au sens jique, il faut qu’il s’agisse d’une cessation
concertée et collective du travail.
La seule hypothèse où un salarié peut faire grève tout seul est celle où il est le seul salarié de
l’entreprise.
Svt, ce sont donc les syndicats qui font appellent à la grève même si ce ne sont pas eux qui
font grève.
La défense des salariés peut aussi passer par :
b) L’action en justice des syndicats
Il faut distinguer plusieurs hypothèses :
-L’action propre : Un syndicat est tout à fait habilité à agir en J pour défendre ses propres
intérêts, même s’il est dépourvu de représentativité du moment où il a la qualité et l’intérêt à
agir.
-L’action en substitution : Le syndicat va se substituer au salarié pour exercer l’action en J,
par exception au pcp selon lequel « Nul ne plaide par procureur ». Normalement, on ne peut
pas donner une procuration à qlqun pour qu’il exerce une action à notre place.

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Mais ajd, ces exceptions se sont multipliées car bcp de salariés ont peur quant au maintien de
leur emploi ce qui explique qu’ils préfèrent déléguer leur droit. Donc ajd, un syndicat
représentatif est habilité à exercer tte action en J à la place de l’un de ses salariés (travailleur
étranger, intérimaire, salarié sous CDD, salarié victime d’un prêt de main d’œuvre illicite,
victime de discrimination etc). Par contre, pour que ce syndicat représentatif puisse
valablement exercer cette action de substitution, il faut que le salarié en soit informé et ne s’y
oppose pas.
-L’action en défense de l’intérêt collectif de la profession : les syndicats peuvent exercer
dev les J°, les droits réservés à la partie civile à partir du moment où ça concerne des faits qui
portent un préjudice (direct ou indirect) à l’intérêt co de la profession qu’ils représentent.
Il s’agit d’abord des J° pénales devant lesquelles ils pourront se constituer partie civ dans le
but d’obtenir des dommages-intérêts.
Ils peuvent aussi provoquer l’action pq lorsque, par exemple, l’employeur n’a pas déclaré ses
salariés.
Cette action pq est exercée en concurrence avec le parquet et elle n’est pas réservée aux
syndicats représentatifs, il faut quand même que le syndicat satisfasse les cond° relatives à
l’indépendance et au respect des valeurs républicaines.
Cette action peut aussi ê engagée dev les J° civiles en cas de violation d’une règle du droit du
travail.
Enfin, elle peut aussi ê exercée devant les J° adm par le biais du REP notamment.
-L’action de groupe : Cette action est notamment engagée en matière de discrimination
devant les J° civ (art. L. 1134-7 DU Code du travail).
2. La gestion du social
Cette gestion du social fait référence à la participation des syndicats par l’intermédiaire de
leurs élus à la gestion des entreprises publiques et qlq entreprises privées.
On peut relever que les syndicats sont présents dans certains organismes mis en place au niv
national ou au niveau des organismes de sécurité sociale notamment, puisque cette gestion
obéit au pcp du paritarisme.

Section 2. Les organisations patronales


§1. La présentation des organisations patronales
Le paysage des groupements d’employeurs est bcp plus épurés que celui des salariés.
Au niv national et interprofessionnel, la principale O° est le MEDEF né en 1998,
puisqu’avant, il s’agissait de la confédération générale de la production française (en 1919),
avant qu’en 1936 ne naisse la confédération du patronat français.

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Ce qui s’appelait la CGPME est quant à elle devenue la CPME.
Et à côté de cela, il y a des O° patronales qui représentent plutôt les artisans. Dans ce
domaine, il y a eu des évo° progressives puisqu’en 1975 avait était mis en place l’UPA qui
regroupait la CAPEB (confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment), de
la CNAMS (conf° nationale de l’artisanat, des métiers et des services) et de la CGAD (conf°
gé de l’alimentation de détails).
En parallèle, les professions libérales était représentées par l’UNAPL. Ajd, tout est rassemblé
dans ce qui s’appelle l’U2P (l’union des entreprises de proximité).
NB : Dans le domaine de l’éco sociale, la représentation patronale compte deux O°
principales que sont le GMA (groupement des entreprises et mutuelles d’assurance) et
l’UDESS (l’union des employeurs de l’éco sociale et solidaire).
Enfin, dans le domaine agricole, on retrouve la FNSEA (fédération nationale des syndicats
d’exploitants agricoles).
Au niveau de l’UE : Business Europe représente les entreprises privées (en sachant que le
MEDEF est le seul membre). On retrouve aussi, l’union européenne de l’artisanat et des PME
et le centre européen des entreprises à participation pq et des entreprises d’intérêt d’économie
générale (CEEP).
Au niv international : on retrouve l’OIE (l’O° internationale des employeurs) dont le MEDEF
fait partie.
§2. La représentativité des organisations patronales
Ses critères datent de la loi du 05/03/2014 et figurent à l’art L. 2151-1 du Code du travail. Il
s’agit :
-Du respect des valeurs républicaines
-L’indépendance
-La transparence financière
-L’ancienneté minimale de 2 ans
-L’influence caractérisée par l’activité et l’expérience
-L’audience : pour les O° patronales, l’audience n’est pas déterminée par l’élection mais par le
nb d’adhérents de chaque O°, et son critère absorbe le critère de l’effectif du nb d’entreprises
adhérentes et du nb de leurs salariés.
Que ce soit pour le niv de la branche ou le niv national interprofessionnel, les O° patronales
doivent se déclarer en indiquant le nb d’entreprises adhérentes et de salariés employés, ce qui
sera vérifié par un commissaire aux comptes (art. L. 2152-1, L. 2152-4 et L. 2152-5).
Au niv des branches, une O° patronale est représentative, à condition qu’elle satisfasse aux 5
premiers critères, qu’elle dispose d’une implantation territoriale équilibrée au sein de la
branche et qu’elles représentent au moins 8% de l’ensemble des entreprises adhérents à des

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O° patronales de la branche, ou qu’elles emploient au moins 8% de salariés appartenant à ces
entreprises de la branche.
Au niv national et interprofessionnel, là encore, l’O° doit satisfaire aux 5 premiers critères,
mais aussi que les entreprises adhérentes soient représentatives dans les branches de
l’industrie, du commerce, de la construction et des services, et là encore, elles doivent aussi
représenter, soit au moins 8% des entreprises adhérents à des O° patronales, soit 8% des
salariés de ces mêmes entreprises.
Au niv national et multi-professionnel, là encore les 5 premiers critères doivent être satisfaits,
et pour ê représentative, l’O° patronale doit aussi rassembler des O° adhérentes qui relèvent,
soit du secteur agricole, soit du domaine de l’économie sociale et solidaire, soit du secteur du
spectacle vivant. Au total, 15 O° relevant de ces 3 champs doivent être rassemblées.
§3. Le rôle des organisations patronales (éléments)
Ces O° sont actrices à tous les niveaux de la négociation et c’est notamment elles qui vont
fixer les conditions de travail, d’emploi, de formation pro, et les garanties sociales, et ce sont
aussi elles qui vont réfléchir à proposer de nouvelles formes de travail, de nouveau modèles
économiques d’où leur collaboration avec l’Etat.

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