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B. Le contrat de travail
I. Définition du contrat de travail
Synallagmatique subordination intuitu personae
Il n’y a pas de véritable définition du contrat de travail, code civil => louage de service/ mettre à
disposition de quelqu’un d’autre sa force de travail, se mettre sous la subordination dans le but
d’avoir une rémunération. Ce sont les juristes qui l’ont mis en place. Le contrat du travail crée des
obligations.
-Le contrat de travail est un contrat synallagmatique càd bilatéral, càd une présence de deux parties :
l’employeur d’une part et l’employer de l’autre, ce qui définit le salarié est la rémunération. Chacun y
trouve son intérêt. Le contrat est à exécution successive, le contrat produit ses effets tout au long de
la vie du contrat. Et c’est un contrat qui est intuitu personae : considération de la personne, choisir la
personne qui convient. La caractéristique principale du contrat de travail est la subordination.
II. Les conditions de formation du contrat
1. Les conditions de fond : valable pour tous les contrats quel qu’il soit
-Consentement, pour qu’il soit valable il doit être obtenu de façon volontaire càd qu’on ne doit pas
d’une manière ou d’une autre obligé l’autre partie a donnée son consentement, elle doit le donner
de manière volonté, si elle est donnée par erreur ou par la violence ou par DOL => le contrat peut
être annulé .
Exemple d’erreur : vous êtres recruter pour être cadre dans la logistique et puis on se retrouve à
charger et décharger un camion, et le job ne nous plait absolument pas. L’erreur n’a pas volonté de
tromper
Exemple de violence : Lorsqu’il y a une menace directe ou indirecte, la personne est alors obligée de
donner son accord
Exemple DOL : il y a une volonté de tromper, lorsque le salarié trompe l’employeur avec un faux
diplôme, les employeurs contactent de plus en plus les universités pour vérifier la validité du diplôme
-Capacité, il faut disposer de toutes ces capacités intellectuel, la capacité se pose la question pour les
mineurs, théoriquement il faut que les parents signent pour le mineur. A partir de 16 ans le mineur
est celui qui signe avec l’accord des parents. Si les parents ne se manifestent pas alors ils sont au
courant.
-L’objet, est la rémunération d’une prestation de travail pour l’employeur, l’employer fournit son
travail pour être rémunéré
-Cause, doit être licite càd si on respecte les 3 premières conditions, si la cause est illicite ou
immorale alors ca annule le contrat de travail
2. Les conditions de forme
Le contrat de travail répond aux règles de droit commun => droit commun est celui qui s’applique en
principe. Les parties peuvent constater dans les formes qu’ils veulent. Théoriquement le contrat de
travail est consensuel.
Le principe général subit de nombreuse exception :
-Certains contrats sont nécessairement écrits, tous les contrats qui ne sont pas en CDI sont écrits
-Un grand nombre de convention oblige à ce que les CDI soient mis par écrit. Seul les CDI ne peuvent
pas être écrits, dans ce cas-là il faut donc qu’il y ait une inscription de la convention collective sur la
fiche de salaire. (Signature du contrat de travail, 1 pour l’employeur et 1 pour le salarié). Les mails
font offices de preuves
3. Les clauses de contrat
3.1 La période d’essai
En fait partie intégrale du contrat de travail, importante et nécessaire, il s’agit de se tester,
l’employeur va tester le salarié s’il a les compétences techniques et humaines et le salarié va voir si le
job lui plait.
La période d’essai peut être renouvelé mais le salarié doit être informé. L’avantage de la période
d’essai, on peut y mettre fin sans justification
3.1.1 Existence et durée de la période d’essai
Il faut que le salarié doit être au courant de l’existence de cette période d’essai, il est impératif que
l’employeur transmette certaines informations à l’employer, celle-ci doit être intégré dans la contrat
de travail.
Il y a des durées maximales en fonction de la qualité de l’emploie, les boulots les moins qualifiés au
bout de 2 mois et les plus qualifiés jusqu’à 4 mois. Et donc il peut renouveler une fois, de plus il faut
l’accord du salarié
3.1.2 Rupture de la période d’essai
Chaque partie peut salarié peut mettre fin au contrat de travail durant la période d’essai.
L’employeur ne doit pas abuser de son pouvoir et les tribunaux vérifient que l’employeur n’abuse pas
de son pouvoir exemple : licencié un salarié parce qu’elle est enceinte.
-Liberté de principes
-Respect d’un préavis => l’employeur doit respecter un préavis en fonction de la durée de présence
du salarié, 24h en dessous de 8j, jusqu’à 1 mois après 3 mois de présence. Si on dépasse la durée
prévu max pour les CDD, le CDD se transforme en CDI.
-Sanction de l’abus => l’employer est abusé et il doit prouver l’abus, exemple : lorsque la faute n’est
pas inhérente au salarié : lorsque l’employeur fait preuve de légèreté pour que l’employer ne puisse
pas prouver ses compétences. Les preuves écrites sont les arguments parfaits.
-Rupture pour faute => lorsque la rupture fait suite a une faute, l’employeur doit respecter la
procédure pour faute, il doit faire un licenciement classique sans faire mention de cette période
d’essai.
3.2 La clause de non-concurrence
Elle vise à interdire à un salarié d’aller travailler chez des concurrents directs et à porter préjudice à
l’ancien employeur.
3.2.1 Les conditions de validité
C’est la jurisprudence qui a mis au point ces éléments, l’objectif est de protéger les intérêts de
l’entreprise et laisser au salarié de travailler. Pour être valable cette clause doit respecter certains
principes :
-elle doit être limité dans le temps, il n’y pas de min ou de max. L’employeur va décider de cette
durée (les tribunaux vont décident de la validité)
-elle doit être limité dans l’espace, ou l’activité des concurrents va être interdite, la zone
géographique va dépendre du job.
-Cette clause doit tenir compte des spécificités de l’emploie viser. Il doit pouvoir continuer une
activité professionnelle et cette clause doit être en fonction du type de l’emploie de l’employer.
-Il faut avoir une contrepartie financière suffisante, sans contrepartie suffisante la clause n’existe
pas.
Ces conditions sont cumulatives et ces conditions sont très importantes. Cette contrepartie
financière est reversé quelque soit le mode de rupture.
3.2.2 Application de la clause
Elle prend effet à la rupture de contrat :
-La clause est rédigée en terme généraux sans spécification, elle s’applique quelque soit le mode de
rupture démission ou licenciement.
-La clause précise dans quel cas de rupture elle est versée, donc l’employeur peut décider de le
licencier, ou l’employer démissionne.
L’employeur peut renoncer à cette clause de non-concurrence, elle doit être prévu dans le contrat ou
la convention collective.
Si le salarié ne respecte pas la clause alors que le salarié touche l’indemnité et va travailler chez le
concurrent, le salarié se met en faute et l’employer peut recevoir des dommages et intérêts.
3.3 La clause de mobilité
On attend des jeunes a ce qu’ils soient mobiles et qu’ils soient possibles de changer de lieu de travail.
Elle permet à l’employeur de modifier le lieu de travail du salarié et cela au-delà du même secteur
géographique (en dehors du secteur géo dans lequel on se situe au début) elle doit être prévu par le
contrat de travail, elle peut aussi être imposer par la convention collective, le salarié doit être averti.
Si elle est juste prévue / possibilité, elle doit être inscrite dans le contrat de travail.
Exemple de cas : Si on est obligé d’être muté pour cause de réorientation de l’entreprise, on est tenu
de respecter la clause en tant que salarié mais on doit tjr vérifier qu’il n’y ait pas abus de la part de
l’employeur dans cette clause de mobilité. La mutation doit être lié a des motifs objectifs a l’intérêt a
l’entreprise.
3.4 La clause d’exclusivité
Une clause nous empêche d’aller travailler pour d’autres employeurs, elle est considérée comme
licite si elle protège les intérêts de l’entreprise. On ne peut pas l’imposer à un employé qui n’est pas
à temps plein
3.5 La clause de dédit-formation
Cette clause permet à l’employeur d’obtenir le remboursement de frais engagé pour la formation
d’un salarié s’il quitte l’entreprise. Cette clause doit être proportionnelle pour protéger les intérêts
de l’entreprise, cela ne doit pas empêcher l’employer à démissionner. Cette clause est légale si :
-Elle concerne des dépenses non obligatoires, dépenses supérieures à ce qui est prévu par la loi
-Ne pas ôter la possibilité au salarié de démissionner
-Il ne faut pas que les dépenses soient prises en charges par des organismes ou l’Etat.
Le salarié est engagé à rester pdt une certaine durée
3.6 Les clauses d’objectifs
Cela concerne les commerciaux et les cadres, il y a deux conditions pour quelles soient valables, il
faut qu’elles soient inscrites dans le contrat de travail, elle doit se dérouler sur une période donnée, il
faut qu’on fixe un certain objectif qui est parfois inatteignable et qu’on nous donnes les moyens pour
y parvenir. Cela diffère aussi avec l’âge de l’employer.
3.7 Les clauses de rémunération
Il y a une rémunération de base mais au dela du salaire de base, l’employeur peut mettre en place
plein de chose, notamment la mensualisation des heures supplémentaires, mise en place des forfaits.
=> part fixe
La partie variable est fonction des objectifs qu’il faut atteindre. L’employeur est tenu par certaines
obligations, il faut que cela soit basé sur des éléments objectifs. L’employeur doit fixer les objectifs
de manière objective. Ce n’est pas au salarié de prendre des risques. Cela ne doit pas avoir de
réduction de salaire.
III. Le contrat à durée indéterminée
Le contrat centrale = le contrat de droit commun, 70% des contrats en circulation, il représente un
assez faible parti des nouveaux contrats. Il n’y a pas de date butoir prévu. C’est au travers de ces
caractéristiques de ce contrat que se définissent toutes les autres. Il n’est pas obligatoirement a
temps plein.
★ La faute grave qui résulte d’un fait ou d’un ensemble de faits qui débouchent sur la violation
contractuelle ou sur un manquement à la discipline et d’une importance telle, que le maintien du
salarié dans l’entreprise pendant le préavis est impossible. -> Menace, violence, vol
La faute grave fait que le salarié ne peut pas rester dans l’entreprise !
Par rapport à la faute simple, il y a absence de préavis et de versement d’indemnité de licenciement.
Cependant on a droit à l’indemnité compensatrice des congés payés.
Exemple : le responsable des caisses d’absente en laissant sa ou ses caisses sans surveillance.
★ La faute lourde. C’est la même un peu près la même chose que la faute grave, juste qu’elle sup -
pose l’intention de nuire à l’entreprise dans ce cas. Il faut prouver cette intention. Les consé -
quences juridiques sont importantes/ à payer des dommages et intérêts. Cela permet un licen-
ciement immédiat sans versement d’aucune indemnité ni des congés payés.
Exemple : vols, violences etc. … diffusion secrète d’entreprise
2016
1.1.1.b) Le motif sérieux sans faute du salarié
L’employeur peut licencier en dehors de toute faute pour des raisons économiques et pour des
raisons d’inadaptation du salarié à l’entreprise. Il s’agit notamment de :
La perte de confiance peut être un motif s’il y a des faits objectifs qui vont avec. La perte de
confiance en elle-même n’est pas un motif en soi suffisant pour licencier. Il faut qu’il y ait des
faits objectifs sur lesquels s’appuie cette demande. Il faut donner des arguments concrets. La
mésentente peut justifier le licenciement.
Exemple : comptable qui commet des anomalies graves de gestion.
La mésentente est une cause de licenciement dès lors qu’elle nuit à la bonne organisation de
l’entreprise mais il faut des éléments objectifs
Exemple : un salarié s’oppose à la hiérarchie et qui remet en cause la politique commerciale ou
industrielle de l’entreprise.
- Les motifs discriminatoires (âge, sexe, appartenance politique, religion, origine ethnique, etc.),
- Les motifs/faits tirés de la vie personnelle du salarié (mariage, divorce etc.),
- Le fait de subir ou de refuser de subir des agissements d’harcèlement moral ou sexuel ou en -
core de témoigner sur de tels agissements
- Salariés qui sont protégés qui ne peuvent pas être licenciés, comme les personnes en arrêt de
maladie, il est strictement interdit de licencier une femme enceinte
- La liberté d’expression fait aussi partie des motifs interdisant le licenciement
A celles-ci se rajoutent d’autres cas : salarié pendant sa grossesse sauf pour des raisons extérieures à
la grossesse.
Exemple :
- Une salariée enceinte qui a refusé sans motif valable une mutation dans le cadre d’une réorga -
nisation de l’entreprise et sans modification de son contrat de travail.
- Pendant le congé maternité, même en cas de faute grave ou d’impossibilité de contrat. Idem
pour le congé d’adoption.
- Cas de salariés accidentés du travail ou atteints de maladie professionnelle pendant la suspen-
sion du contrat.
- Salariés grévistes sauf faute lourde.
Exemple : les salariés soumis à une autorisation administrative (les représentants de salariés,
délégués de personnel ou syndicaux). Lorsque l’employeur ne demande pas cette autorisation, le
licenciement est nul de droit.
Il y a aussi les autres cas interdisant le licenciement vu auparavant.
Le salarié qui refuse la réintégration a droit à des indemnités plus à des dommages et intérêts.
Tous les éléments vont être gardés pour la suite de la procédure… (important)
● D’une modification refusée par le salarié d’un élément essentiel du contrat de travail
suite à des difficultés économiques ou à des mutations technologiques.
A cette définition il faut rajouter les motifs économiques dégagés précédemment par la Cour de
cassation :
Pour raison de mutation technologique qui entraîne licenciement dans les tâches devenues inutiles
et création d’emplois. C’est aussi le cas lorsqu’il y a réorganisation.
La rédaction de la lettre de licenciement comporte les éléments suivants ; elle doit être motivée,
énoncer la raison économique qui fonde la décision de licenciement ainsi que sa conséquence précise sur
l’emploi ou le contrat de travail. D’autre part, il faut mentionner la priorité de réembauchage et ses conditions
de mise en œuvre (valable pendant un an), ainsi que le droit aux congés de reclassement et son droit individuel
à la formation. Il faut alors prévenir l’administration.
Procédure très lourde, il faut que ce soit des juristes qui s’en occupent. Consultation du CSE et
contracter la DREEDS. Elaboration d’un plan de sauvegarde obligatoire. Information et consultation du comité
d’entreprise.
c) En l’absence de représentants
L’employeur doit convoquer individuellement les salariés lorsqu’il n’y a pas de représentant avant de
les licencier
2.4.4 Les dispositions d’accompagnement
Ces dispositions ont pour objectifs que les salariés licenciés puissent rebondir le plus vite possible
a) congé de reclassement
Les entreprises de plus de 1000 salariés => proposer des congés pour se reclasser, cellule
d’accompagnement, validation des acquis.
Le congé va de 4 à 9 mois qui permet véritablement de rebondir concernant des entreprises qui sont
grandes et peuvent se permettre se genre de financement.
b) congé de mobilité
Pour permettre au salarié de se réorienter de suivre des formations, aménagement de travail.
c) contrat de sécurisations professionnel
C’est le contrat de sécurisation professionnel, il existe depuis 2011 cela permet au salarié licencier
pour raison économique avec plus d’un an d’ancienneté de bénéficier d’aide de retour
d) congé de conversion
Compris entre 4 et 10 mois, aider a un reclasser en dehors de l’entreprise
e) La priorité de réembauchage
Toutes personnes licenciées pour un motif économique pdt 1 an la personne bénéficie de cette
priorité, une démarche active de la part du salarié est demandée. Cela dépend souvent du poste
f) Le plan de sauvegarde de l’emploi
Pour les entreprises de plus de 50 salariés, lorsqu’il concerne un licencie de plus de 10 pers sur 30j.
Le plan de sauvegarde regroupe l’ensemble de disposition qui existe notamment le reclasser aider au
retour à l’emploi, formation, création d’entreprise.
L’entreprise doit faire le max d’effort pour trouver une place active. Les entreprises passent le plus
souvent par des entreprises externes spécialiser dans ce genre de cas
Le préavis n’a pas à être tenu : pendant la période d’essai, en cas de licenciement pour faute grave ou
lourde, en cas de force majeure (suite à un sinistre) et en cas de convention (disposition conventionnelle)
autorisant le salarié à démissionner si celui-ci a trouvé un nouvel emploi.
La durée est fonction de l’ancienneté de service : en dessous de 6 mois il n’y en a pas sauf si précisé
dans convention collective. Entre 6 mois et 2 ans, il y a un mois de préavis. Au-delà de 2 ans, 2 mois de préavis.
Indemnité lorsqu’il y a licenciement sans cause sérieuse, limité le montant versé. Pour que les
entreprises aient envies d’engager plus rapidement. Pour les entreprises de moins de 10 salariés cela va jusqu’à
10,5 mois de salaire et pour ceux de plus de 11 salariés vont jusqu’à 20 mois de salaire. Ce barème n’a pas lieu
d’être lorsqu’il y a des harcèlements etc, on se retrouve alors dans un flou juridique pour les employeurs, ce qui
peut inciter à moins recruter.
Les employeurs sont tenus de donné les certificats de travail et qui atteste du travail de l’entreprise (durée et
poste occupé), sans porté de mention négative. De plus en plus, bcp d’employeur téléphone à l’ancien employé
pour demander des renseignements.
Délivré à la fin du contrat de travail, somme finale que l’employeur doit au salarié. Le salarié peut
toujours contester la somme versée s’il estime que le versement n’est pas complet
L’employeur est tenu de délivrer au salarié, une attestation lui permettant de s’inscrire à Pole Emploi
et de faire valoir ses droits à l’assurance chômage. Elle recense les périodes et les montants touchés par le
salarié permettant à Pôle Emploi de calculer les allocations chômage. => Procédure en référé => technique de
l’astreinte
3.6 La transaction
Elle intervient après le licenciement. Suita à la rupture du contrat de travail, s’il y a un litige, les deux
parties peuvent y mettre fin grâce à une transaction. Il faut qu’il y ait des concessions réciproques. Il n’y a pas
de conditions obligatoires mais il faut un écrit : elle doit être signée par les deux parties.
La transaction ne règle que les problèmes qui sont dans ce document. On ne peut entamer une
procédure que sur de nouveaux points de conflit. S’il y a un trop grand déséquilibre elle peut être rompue par
le juge. Si signature est faite cela clôt définitivement le problème.
1. Démission
C’est le cas lorsque le salarié décide de rompre son contrat de travail. C’est une décision unilatérale de la
part du salarié concernant les CDI, (pour les CDD ce sont plus des pratiques conventionnelles). Elle est
beaucoup moins réglementée que le licenciement. La décision n’a pas à être motivée. Elle est caractérisée par
2 éléments :
● L’existence d’une volonté claire et non équivoque de la part du salarié (si le salarié démissionne sous
le coup de la colère ou s’il se rétracte au court de la journée ce n’est pas une démission, par contre
une fois que le caractère de l’engagement est bien affirmer le salarié ne peut pas revenir en arrière
sauf si l’employeur est d’accord, il est aussi obligatoire d’avoir une rupture rédigé)
● L’absence de formalisme à respecter (pas besoin de l’accord de l’employeur)
Il y a la possibilité de revenir sur la décision de démission. Cas où la volonté n’est pas évidente pour
démissionner (jurisprudence et tribunaux) :
La démission peut être écrite ou verbale, elle n’a pas besoin d’être motivée. Il y a certaines CC qui imposent des
conditions supplémentaires comme l’écrit. Une seule limite : l’abus du droit de rompre, ainsi, le code du travail
prévoit : « un CDI qui est abusivement rompu peut donner lieu à des dommages et intérêts pour l’employeur
(ex : démission avant défilé)
Préavis a respecté qui dépend des conventions collectives ou par la loi dans certains métiers. Lorsqu’il y a
préavis le contrat se poursuit, il ne faut pas qu’il y ait abus de la part du salarié. Ce sont les tribunaux qui
décident exemple de cas : mannequin qui doit défiler un jour avant le défiler => abus du salarié. Pour les
ouvriers c’est une semaine pour la durée du préavis et jusqu’à 3 à 6 semaines pour les cadres et ingénieur.
L’employeur doit remettre les fameux documents légaux qui doit être remis au salarié. Le pb de la démission ne
permet pas de bénéficier de chômage sauf dans certains cas : mutation d’un conjoint, projet de reconversion
(avec dossier valable)
2.1 Le principe
Lorsque l’employeur n’exécute pas ses obligations vis-à-vis des salariés, ces derniers peuvent prendre acte de la
rupture de son contrat de travail. (Exemple : non payement des salaires ou d’une partie) et le salarié n’est pas
obligé de travailler. Il faut être sûr de soi lors de la prise de décision. Ce sont les juges si le salarié avait des
raisons valables à mettre fin au contrat de travail.
Cette prise d’acte conduit à la cessation immédiate du contrat de travail, si les faits reprochés à l’employeur par
le salarié sont avérés, la rupture équivaut à un licenciement sans cause réelle sinon cela équivaut à une
démission.
3. La résiliation judicaire
Lorsque l’employeur n’exécute pas ses obligations vis-à-vis du salarié, il peut saisir le conseil de prud’hommes
afin d’obtenir la résiliation judiciaire de son contrat de travail au tort de l’employeur. Le salarié est tenu de
travail tant qu’il n’est pas résilié.
Si le salarié a raison => indemnité qui vont avec, fin du contrat de travail à la date du jugement.
Si le salarié a tort=> poursuite du contrat de travail, si le motif était bzr de la part du salarié, l’employeur peut
l’attaquer pour procédure abusive.
4. La retraire
L’Age auquel le salarié peut partir de l’entreprise de façon unilatéral. Il y a un préavis à respecter, c’est 1 à 2
mois suivant l’ancienneté. Ils ont droit a une indemnité que dans le privé (des sommes assez conséquente). Il y
a des salariés qui veulent rester dans l’entreprise, l’employeur a le droit de mettre des salariés
automatiquement à la retraite notamment à 69 ans et un taux plein de sa retraite. Il y a possibilité de cumulé
avec un emploi depuis 2009.
5. La rupture conventionnel
Ce mode de rupture très utilisé car il pacifie les relations entre employeur et salarié et éviter le procès et
d’arriver devant le tribunal
5.1 Principe
Contrat passé entre employeur et salarié, devant le juge cela fait office de loi. Ici l’employeur et le salarié se
mette d’accord pour mettre fin au contrat de travail.
5.2 La Procédure
Lors de 1 ou plusieurs entretiens, l’employeur et le salarié se mettent d’accord sur les principes de la rupture.
Le salarié peut se faire assister par une personne de l’entreprise ou une personne extérieur (délégué
syndicaux).
La convention spécifie la date de rupture et l’employeur doit verser une indemnité au salarié. Il faut faire
homologuer la rupture conventionnelle par la DREEDS. La DREEDS a 15j pour homologuer en général c’est
plutôt accepté, si celui-ci est refusé celui-ci peut être contester devant le conseil de prud’hommes.
Plusieurs salariés font la rupture pour la même raison et les salariés doivent se manifester pour dire s’ils en font
partie et cela doit être valider par la DREEDS. Soit elle accepte et c’est bon soit elle refuse et l’employeur doit
apport des upgrades
6. La force majeur
Elle résulte d’un événement extérieur, imprévisible, inévitable et non imputable à celui qui s’en prévaut. Donc
en cas de force majeure, si l’exécution du contrat est rendue définitivement impossible, celle-ci cesse sans que
la rupture ne soit imputable à l’une ou à l’autre des parties. Tout le droit du licenciement est exclu : pas de
préavis, d’indemnité etc. …
La jurisprudence reconnait très difficilement ce cas sauf l’incendie et les catastrophes naturelles.
L’employeur n’est plus tenu de mettre en œuvre la procédure de licenciement pas d’indemnité… etc.
C’est surtout en cas d’incendie, avec une impossibilité durable dans le temps de reprendre l’activité. Ou alors
les catastrophe naturelle mais il faut qu’elle paralyse entièrement l’activité de l’entreprise.
ETUDE DE CAS
2- Quels sont les faits à l’origine de la procédure ?
Mme X a une grossesse médicalement constaté a été licencié suite à des absences pour faute grave.
On commence avec le conseil de prud’homme, le demandeur est Mme X (personne licenciée qui conteste le
licenciement), défendeur Max Auto
Ensuite on passe à la Cour d’appel, appelant Mme X et l’intimé Max AUTO => Au niveau de la cour d’appel c’est
Max Auto qui gagne
Max Auto : absence de son poste sans justification (Mme X), caisse en désordre, elle désorganise l’entreprise
d’où un licenciement pour faute grave qui est demandé.
Mme X : Le licenciement n’est pas valable si les absences sont liées à son état de grossesse.
Exemple de phrase : a quelles conditions l’employeur peut il licencier une salariée enceinte pour faute grave,
en dehors de la période de suspension du contrat de travail ?
Précision : on peut bien licencier une salariée enceinte en dehors des périodes de suspensions pour motif de
faute grave sans liaison à l’état de grossesse du salarié.
Décision prise par la Cour de cassation : le licenciement pour faute grave sans caractériser l’absence de lien
entre la faute grave et la grossesse de la salarié.
Les premiers tribunaux ont mal appliqué la loi, la cour d’appel doit déterminé l’absence de lien entre la
grossesse et le licenciement cependant ici ce n’est pas le cas. En effet la salariée a le droit de veiller au bien de
sa grossesse avant son travail. Ainsi si la faute fait état de son état de grossesse alors il n’y a pas de faute grave
et le licenciement est révoqué.
7. A l’aide de l’arrêt et de vos connaissances vous exposerez les règles relatives à la protection de la femme
enceinte
Femme enceinte bénéficie de plusieurs avantages pour la protéger elle et son bébé, elle est protégée contre le
licenciement quelque soit le motif pdt la période de suspension (strictement interdit). En dehors des périodes
de suspension lorsque sa grossesse est médicalement constatée il est possible de la licencier mais la faute doit
être en dehors de son état de grossesse.
Elle a droit à un aménagement de son temps de travail ou de son poste, idem avec le travail de nuit => congé
maternité, 6 semaines avant et 6 semaines après. La salariée a le droit de quitter l’entreprise pour aller aux
examens médicaux.
-Le locataire a un droit au renouvellement du bail, il se fait sur le loyer précédent, le propriétaire peut être
contraint par cela.
-2 principes de juridique : principes de propriété et le droit au renouvellement au bail => ces deux droits sont
en conflits. C’est la propriété privée qui l’emporte, le propriétaire peut exclure le locataire précédent.
-Le propriétaire est obligé d’indemnisé le locataire, il est tenu de versé une indemnité d’éviction : cela
correspond à la valeur de la clientèle, ce sont les juges qui vont trancher.
Le propriétaire peut avoir le droit de reprendre ses locaux sans avoir à payer une indemnité d’éviction lorsque
par exemple, il y a un payement irrégulier des loyers.
Autre cas, lorsqu’un immeuble est dit insalubre, le propriétaire a le droit de le démolir. S’il y a une
reconstruction sur le même lieu, l’ancien locataire commerçant a une priorité pour relouer.
De même pour les terrains nus, le propriétaire peut les reprendre pour faire construire dessus.
b) La déspécialisation
Lorsqu’on loue un local avec un objet bien précis, en cas de changement de l’objet, il faut l’autorisation du
bailleur. On distingue 2 cas :
● Déspécialisation partielle.
Exemple : vente de pâtisserie pour un boulanger, vente de CD pour un libraire etc. … le locataire peut exercer
cette activité connexe ou complémentaire mais le bailleur doit être prévenu par acte huissier. Le bailleur a
ensuite 2 mois pour contester le caractère annexe des activités. Si le tribunal est saisi, soit il confirme cette
connexité et le locataire aura le droit d’exercer cette activité, s’il infirme il s’agira d’une déspécialisation totale
(activité sans rapport avec son exploitation normale). Pour exercer une activité complètement différente, le
locataire doit faire une demande à son bailleur avec acte d’huissier. Le propriétaire a ensuite 3 mois pour
répondre, le silence équivalent à une acceptation. En cas de refus le locataire peut saisir le tribunal qui peut
donc justifier sauf raison impérative.
Le droit de cession de bail : il fallait rendre possible la cession du bail sans imposer l’accord du
bailleur. Par conséquent, toute clause d’un contrat de bail commercial qui interdirait à un locataire de
céder son bail, est nul.
Toute invention doit être protégée. En effet il importe qu’elle ne tombe pas dans le domaine public ce qui
rendrait stérile des années d’investissements intellectuels et financiers.
Les brevets d’invention sont des titres délivrés par un organisme public (INPI). Ce titre confère à leur titulaire
un monopole et temporaire de l’exploitation de l’invention.
● Elles doivent être nouvelles. Une invention est considérée comme nouvelle si elle n’est pas comprise
dans l’état de la technique qui est constitué de tout ce qui a été rendu accessible au public avant la
date de dépôt de la demande de brevet. Exemple : Le dépôt de brevet de la lanoline a été contesté
parce qu’une description de ce produit figurait dans un vieux livre.
● Elles doivent impliquer une activité inventive. L’invention doit être le fruit d’un effort intellectuel origi-
nal. Exemple de fait refuser : poser des roulettes sous une machine à laver ne témoigne pas d’une acti-
vité inventive
● Elles doivent être susceptibles d’applications industrielles. Un homme de métier doit pouvoir la réali-
ser.
● Elles ne doivent pas être contraires à l’ordre public et aux bonnes mœurs.
D’une manière générale ne sont pas brevetables les découvertes et théories scientifiques, les programmes
d’ordinateur, les présentations d’information, les obtentions végétales et les races animales etc. …
Le brevet n’est délivré qu’après une recherche d’antériorité dont le but est de vérifier la nouveauté de
l’invention. Le brevet permet une durée d’exploitation de 20 ans. Ces brevets sont transmissibles en totalité ou
en partie c’est-à-dire qu’un grand groupe peut exploiter soit directement soit par le biais de licence.
Ce sont des créations de l’art appliqué, exemple : graphiste, maquette, prototype. Cela sert a matérialisé des
projets exemple : crée un nouveau château, dessin. Le dépôt est a faire au près de l’INPI pour être qualifié
comme le premier a avoir eu l’idée. C’est la première personne qui dépose en cas de litige. Ça donne aussi un
monopole d’exploitation qui est de 5 ans jusqu’à 25 max.
Conclusion : tous les droits de propriété intellectuelle, sont protégés par l’action en contrefaçon. Si le tribunal
est saisi, le juge peut ordonner la cessation de l’activité de l’usurpateur, la confiscation ou la destruction des
objets litigieux, l’attribution de dommages et intérêts destinés à réparer le préjudice titulaire du droit. Il peut
aussi y avoir des sanctions pénales.
I- Le contrat de société
Pour crée une société, il faut un acte juridique, l’acte juridique résulte de l’accord d’au moins 1 ou plusieurs
associés. Aboutissement a la création de société et un contrat de société. Il faut fixer le fonctionnement de la
société et cela est précisé dans les statuts. La rédaction des statuts est importante et on ne peut que
recommander.
Le contrat de société doit d’abord obéir à toutes les conditions de formation des contrats à savoir :
● Le consentement doit être exempt de tous vices, càd libre
● La capacité. Un majeur incapable et un mineur, même émancipé, ne peuvent pas faire partie d’une so-
ciété où les associés deviennent commerçants. Exemple : la SNC.
● L’objet : il doit être certain c’est-à-dire bien précisé dans le contrat, car la société ne peut agir que
dans le cadre de l’objet social initialement précisé dans le contrat.
● La cause : le but des associés doit être licite.
1.1.3. L’objet
L’activité que l’entreprise va avoir, l’objet doit être bien délimité, il ne faut pas avoir un objet trop vague
puisque toutes activités de l’entreprise va se faire dans le cadre de l’entreprise, cela délimite notamment ce
que doit faire les dirigeants. L’objet doit être licite
1.1.4 La cause
La raison pour laquelle les associés s’engagent. La cause peut être illicite alors que l’objet peut être licite. Cause
différente d’objet. Cause pour laquelle on choisit cette forme juridique
Exemple :SARL crée pour une certaine activité, mais les associés avaient choisi de crée cette SARL pour
bénéficier de l’IR et pas de l’IS, pour s’affranchir de règles.
● Le nombre d’associé : l’EURL et la SASU se créent avec un seul associé. Le nombre minimum d’associé
est 2 sauf certains cas comme la SA où il faut 7 personnes au minimum. En général il n’y a pas de maxi-
mum sauf pour la SARL qui est limitée à 100. Si le nombre d’associés tombe en dessous du minimum
légal, la société a un an pour régulariser sa situation.
● Le but lucratif : c’est la participation de tous les salariés au résultat de la société. Le but lucratif peut
être un bénéfice, c’est-à-dire un gain pécunier ou matériel qui va s’ajouter à la fortune des associés,
ou cela peut être la réalisation d’économie. Les associés partagent tant les bénéfices que les pertes de
la société. Ils partagent proportionnellement ou non selon les statuts. Toutefois, une clause léonine
qui priverait un associé de toute participation serait nulle.
● L’affectio societatis : c’est la volonté exprimée par les associés de collaborer à une entreprise com-
mune. La preuve de son absence peut être un moyen d’établir l’existence d’une société fictive.
● Les apports : l’apport doit être effectif, pour être considéré comme membre de la société
Les apports en nature peuvent poser des soucis notamment pour leur évaluation de leur prix => au niveau du
bilan au niveau des immobilisations, il peut s’agir d’immeuble de brevet , d’invention, de fonds de créance.
Tous ces apports vont faire partie du capital social de l’entreprise (apport en nature, numéraire) . L’apport en
industrie est un apport fictif.
Lorsque la société est créée elle est apportée avec des apports, c’est ce qui fait son capital social. Les personnes
vont recevoir des parts d’intérêt avec les sociétés de personne. On reçoit des parts sociales dans le cas des
SARL et des actions dans le cas de SAS.
C’est un écrit qui est obligatoire sous sein privé (entre soi) ou alors un caractère plus officiel avec un auteur =>
acte authentique. Notamment en apport d’immeuble il faut passer par un auteur.
- La forme de la société
- La dénomination sociale
- L’objet de la société
- Le siège social
- Le montant du capital
- Les apports de chacun des associés et les parts que chacun détient
- La durée (en général 99 ans)
- Les modalités de fonctionnement
● La publicité : son rôle est d’informer les différents tiers qui existent (fournisseurs …) cela se fait par in-
sertion d’annonce légale dans un journal (par exemple les DNA), en plus il faut un dépôt auprès du
greffe du tribunal de commerce d’un dossier comportant les actes constitutifs de la société.
● L’immatriculation au registre du commerce et des sociétés : c’est la date d’immatriculation qui donne
le point de départ de la vie de la société. C’est ce qui lui fait acquérir la personnalité morale.
● L’avis au bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (BODAC). Le greffier du tribunal du com-
merce, fera paraitre dans les 8 jours du dépôt du dossier, un avis récapitulatif des principales caracté-
ristiques de la société. En principe, si l’une de ces conditions manque, cela entraine la nullité de la so-
ciété. Cependant, cela ne peut être demandé que dans des cas exceptionnels prévus par la loi. Le droit
des sociétés déroge aux règles habituelles des nullités car cela peut provoquer des dommages impor-
tants pour des tiers. Lorsque les tribunaux sont saisis, ils se prononcent pour une action de régularisa-
tion et mise en œuvre de la responsabilité civile.
4. La personnalité morale
Le fait que la société existe par elle-même et qu’elle a un patrimoine propre. Matérialisé par le bilan.
● Le patrimoine. Il est représenté par l’actif et le passif du bilan. Il est constitué de l’ensemble des biens
des dettes et créances de l’entreprise. Ce patrimoine est complètement indépendant du patrimoine
des associés.
● Le nom. Il est librement déterminé par les associés et bénéficie d’une protection légale.
● Le siège social. C’est le domicile principal où se prennent les principales décisions de gestion de la per-
sonne morale. C’est le lieu qui donne la nationalité à la société.
● La capacité de jouissance. C’est l’aptitude de la société à être titulaire de droit. Exemple : le droit de
propriété. La société peut acheter et vendre des biens sans que le patrimoine des associés soit affecté
directement.
● La capacité d’exercice. C’est l’aptitude de la société à mettre en œuvre ou à défendre les droits dont
elle est titulaire. La société peut être pénalement responsable.
La personnalité morale prend fin soit par un acte moral volontaire, soit par un acte administratif de radiation
du registre de commerce.
Elle repose sur la cohésion entre les personnes, les associés. Ce sont les qualités humaines, notamment la
confiance, des associés qui priment et ces liens permettent la création de la personne morale. Ce sentiment de
cohésion est, en droit, appelé intuitu personae. Il est considéré comme le ciment de ces sociétés. Exemple : la
SNC (société en nb collectif) et les sociétés civiles.
Ce n’est pas la personnalité des associés qui est primordiale, mais l’importance des capitaux investis. Exemple :
SA (société par actions).
Il existe des sociétés hybrides telle que la SARL qui mixent les deux. Les capitaux sont importants mais la
personne compte. Plus il y a d’associés, moins la personne compte.
- Les sociétés à responsabilité indéfinies sont celles où les associés sont indéfiniment reliés et solidairement
responsables du passif social de l’entreprise (=dettes que l’ont peut contracter). Exemple : l’entreprise
individuelle, les sociétés civiles.
- Responsabilité limitée
Société où les associés sont responsables à hauteur de leur apport. Le risque est limité.
Exemple : la SARL, la SA
La forme individuelle (EURL) atteint très vite ses limites quand l’objectif de l’entreprise est la croissance. Pq ?
Pour que l’entreprise puisse croitre il faut financer la croissance. Donc si on est seul, évidemment, les apports
personnels sont limités et les banques ne prêtent plus très vite. On se retrouve très vite bloqué.
La raison principale est liée au financement, car une personne a beaucoup de mal a financé toute seule une
entreprise. La forme sociétaire s’impose très vite lorsque la taille de l’entreprise augmente.
La SARL permet d’avoir des moyens de financement plus important. Et enfin, le stade ultime est la SA.
La SA, par exemple, permet d’ouvrir facilement le capital aux tiers. La SA permet de faire des rapprochements
plus faciles avec d’autres entreprises (fusion etc. …) Elle permet aussi d’être coté en bourse et ainsi le
financement boursier est accessible.
La transmission d’une entreprise sociétaire est plus simple et moins couteuse qu’une entreprise individuelle.
Lorsqu’il y a des actions dans une SA c’est plus facile de les transmettre.
La forme sociétaire offre l’avantage théoriquement d’isoler le patrimoine des créateurs de celui de la société.
Dans la réalité, cet avantage est souvent inexistant car les entreprises ont toujours besoin d’emprunter et les
banquiers exigent en contrepartie une garantie personnelle au créateur et/ou au dirigeant.
Le statut fiscal de l’entreprise et de ses dirigeants change selon le statut juridique de l’entreprise :
- Les entreprises individuelles, EURL et SNC ne sont en principe pas imposées en tant qu’entreprise mais
ce sont les dirigeants et les associés qui le sont sur la partie de bénéfice qui leur revient (IR).
- Les SARL et les SA sont assujettis à l’impôt sur les sociétés (IS). Les salaires versés aux dirigeants sont
donc des charges déductibles de leur bénéfice. Les dirigeants sont imposés sur leur salaire comme
tous salariés.
Etude CAS
1. Une personne morale ne peut être associé d’une SARL => FAUX une personne morale peut être associé a une
SARL
2. La répartition du capital est sans conséquences pour les associés => FAUX, cela détermine la responsabilité et
le pouvoir de chaque associé
3. Pour un associé, détenir plus du tiers des parts sociales lui permet d’être gérant => VRAI
4. Pour un associé, détenir plus de tiers des parties sociales lui permet de s’opposer à une modifications des
statuts => VRAI
5. En dessous d’un tiers, la détention minoritaire ne donne aucun pouvoir. => FAUX, dès qu’on a 10% des parts,
les minoritaires peuvent intervenir ils ont un droit d’expertise de gestion
6. Un gérant associé majoritaire est irrévocable. => FAUX, il faut un motif légitime pour révoquer le gérant
7. La cession de parts sociales entraîne une nouvelle répartition du capital et une modification statutaire. =>
VRAI
8. Acheter des stocks de marchandises est un acte de gestion courante du gérant. => VRAI
CAS PRATIQUE
Monsieur Intake a un projet de création de société (la SARL Brillance) avec un fabricant de
luminaires : la SARL Tuxe. Il vous demande de l’aider à constituer sa société.
La SARL brillance est immatriculée. Monsieur Intake en est le gérant. Son capital est de 20 000 € et se
répartit ainsi :
La société brillance veut importer des lampes. Et la société Tuxe accepte de prêter 10 000 € aux taux
pratiqués par les autres banques.
Au cours de l’exercice, Monsieur Intake a passé seul divers contrats et acte pour le compte de la
société : embauche d’une secrétaire, d’un commercial (son fils), il a acheté un équipement
informatique. Il a souscrit un contrat d’assurance incendie, dégât des eaux et a acheté des SICAV de
trésorerie.
Comme l’exercice a été bon, Monsieur Intake s’est octroyé 1500 € de complément de rémunération.
À l’issue de l’exercice, le chiffre d’affaires hors-taxes est de 2 250 000 € et le total du bilan de 1
million d’euros.
Questions :
1. Quelle question allez-vous poser à Monsieur Intake en vue de la création de la société ?
Ici 3 associés, Monsieur intake sa femme et la SARL tuxe. Capital de 20000 pas de minimum
exigé pour une SARL, Monsieur intake apporte 40% donc 8000 euros, Madame intake 4000,
SARL Tuxe 8000 euros.
Apport uniquement numéraire, apport en nature sont autorisés et apport en industrie sont
aussi autorisés en SARL mais ils ne font pas partie du capital social. Le capital social est la
garanti donné aux tiers.
Associés personnes physiques ou morales. Personnes morales (représentant de la personne
morale) qui va diriger : Monsieur Intake.
Voir aussi comment révoquer une personne ?
Il faut que le capital augmente proportionnelle aux chiffres d’activités.
Rôle des associés : si les associés veulent travailler ou pas dans la structure. Souvent c’est le
cas pour les petites structures souvent les personnes morales ne veulent pas de boulot.
Si la personne gérante n’a pas d’autre contrat qui rend la direction impossible.
Le choix de l’apposition, les SARL sont imposées à l’IS mais aussi on peut choisir celui à l’IR.
3. Que pensez-vous de répartition du capital de la SARL ? La valeur nominale des parts est-elle
légale ? Monsieur Intake vous interroge sur la façon dont il peut consulter les associés.
Répartition du capital nous montre que Monsieur intake et sa femme vont être majoritaire.
De manière générale dans la répartition du capital d’une petite structure est bien qu’une
majorité se dégage pour la gérance.
Tuxe a un moyen de blocage car il possède plus 1/3 des parts, ainsi il peut s’opposer aux
décisions extraordinaires. Et si la gestion est horrible elle peut révoquer le gérant car détient
plus de 10% mais évidemment que les motifs soient légitimes.
La valeur nominale est 20, la valeur nominale est libre
Il y a des assemblés entre associés et gérant, pour consulter les associés surtout quand il n’y
a pas bcp de membre . L’assemblé est obligatoire pour 2 cas : approbation des comptes de
l’année (minimum légal) et si l’assemblé est demandé par un ou plusieurs associés qui
détiennent plus de la moitié des parts. Il faut que les associés aient les documents
nécessaires pour prendre des décisions (droit irrévocable des associés)
Sauf sein privé (réunion entre proches) ou chez un notaire (acte authentique) cela est le cas
lorsqu’il n’y a pas bcp d’associés.
4. Monsieur Intake vous demande si la société Tuxe peut faire un prêt à la société Brillance.
Un associé a le droit de prêter à leur société. Ici cela correspond a une convention libre si elle
se fait dans des conditions normales càd des taux proches a celui du marché.
5. le gérant de la société Tuxe vous demande de vérifier la validité des divers actes et contrats, il vous
précise que les statuts se réfèrent à la loi. En dehors du vote en assemblée, la société Tuxe peut-elle
exercer un contrôle sur la gestion de Monsieur Intake ?
L’embauche d’une secrétaire d’une commerciale, achat de mat informatique, achat de flux
de trésorerie, contrat d’assurance
Embauche d’une secrétaire et d’une commerciale => contrat de travail, fait partie de la
gestion courante
Achat d’équipement informatique => gestion courante
Dégâts des eaux => gestion courante
Achat de SICAV de trésorerie => gestion courante
Tout ces actes engagent la société et le gérant le fait pour le compte de la société. Et le fils
comme commerciale doit travailler et que sa rémunération soit proche de ce qui se fait plus
ou moins (rémunération non excessive sinon abus de bien social)
Les associés ont un droit d’information et un droit d’alerte 2 fois par an et le gérant est tenu
d’y répondre
A partir de 10%, un ou plusieurs associés ont un droit à l’expertise de gestion pouvant faire
expertiser une ou plusieurs opérations qui peuvent sembler litigieuse.
Il n’y a pas de règle spécifique pour la rémunération des gérants. Et donc les statuts peuvent
préciser les modes de versement du gérant. Si la rémunération est considérée comme
normal alors c’est autorisé.
6. Ayant peur de dérives dans la gestion, la société Tuxe voudrait qu’un commissaire aux comptes
soit présent dans la SARL brillance. Cela est-il possible ?
Un cac peut être nommé si on dépasse 2 des trois seuils +50 salariés, total bilan 4 millions
d’euro et CA 8 millions d’euros.
Ici on est en dessous pour deux donc pas de cac a nommé légalement
ETUDE DE CAS 2
SARL : régime des conventions
Dire si les affirmations sont vraies ou fausses :
2. Il existe deux catégories de convention. => faux 3 types de conventions : libre, interdit et régle-
menté
3. Le régime des conventions a pour but de ne pas favoriser certaines personnes de la société au dé-
triment des autres associés de la société. => Vrai, but de protéger les associés
4. L’associé, le gérant d’une SARL sont visés par le régime des conventions. => Vrai soit un associé
soit un gérant sauf si l’associé est une personne morale (exemple SARL)
5. Un associé, minoritaire ou majoritaire peut conclure un contrat de travail avec sa société. => Vrai
sous certaines conditions, il faut crée un lien de subordination
7. Acheter un bien fabriqué par la SARL (par un associé) échappe au régime des conventions régle-
mentées. =>
8. Un associé, un gérant ne peuvent pas emprunter de l’argent à leur SARL. => Vrai, convention inter-
dite pour les personnes physiques
9. Une convention interdite conclue sera annulée. => Vrai, par contre s’il y a préjudice par la société,
la convention va être annuler.
10. Le régime des conventions interdites s’applique à d’autres personnes que les associés physiques
et le gérant. => Concerne les ascendants et les descendants des associés
La pratique : la SARL Cantat, au capital de 7 500 €, est une société de distribution de matériels et se-
vices
Informatiques dont la répartition du capital est :
Monsieur Byron, gérant, 250 parts
Monsieur Rey, 40 parts
Monsieur Pinault, 120 parts
SARL ABC, 90 parts
Il n’y a pas de commissaire aux comptes. Diverses aux opérations sont envisagées :
- Monsieur Rey, ingénieur en informatique, voudrait être embauché par la SARL ;
- Monsieur Pinault veut acheter un ordinateur portable à la SARL ; une remise de 10 % lui sera
consentie ;
- Le fils de Monsieur Byron demande la caution de la SARL pour garantir un prêt personnel ;
- La SARL A BC veux emprunter 5 000 € à la SARL Cantat.
Questions :
1. Pour chaque opération il faut déterminer les parties contractantes et préciser si elles sont réali-
sables.
Monsieur Rey, ingénieur en informatique, voudrait être embauché par la SARL : contrat de
travail d’un associé minoritaire (détenant moins de 10%), il faut avoir un travail effectif, cela
est plus facile à démontrer quand il y a un travail technique. De plus il faut un lien de subor-
dination, ici il est facile a établir il n’est pas gérant. Pour la forme, dès qu’une convention in-
tervient entre une société et l’un de ses associés ou le gérant, il faut un contrôle des autres
associés. L’associé ne peut pas prendre par au vote et ces parts ne sont pas prises en compte
dans le vote, càd que la majorité va être à 460 parts donc 231 parts pour obtenir la majorité.
S’il n’y a pas de majorité le contrat peut tout de même se conclure par rapport s’il y a un pré-
judice pour la société, c’est le gérant qui va supporter le préjudice
Monsieur Pinault veut acheter un ordinateur portable à la SARL ; une remise de 10 % lui sera
consentie ; Contrat en monsieur pinault et la société, contrat de vente , c’est une opération
courante, condition normal non soumis au contrôle des associés. Convention libre sans
contrôle des associes sinon ce sera une convention règlementaire soumis aux contrôles a
postériori des associés
Le fils de Monsieur Byron demande la caution de la SARL pour garantir un prêt personnel ;
deux contrats, fils contrat avec une banque, contrat de cautionnement entre la SARL et la
banque, si tel contrat est passé il est annulé, le contrat de cautionnement est strictement in-
terdit car il s’agit du fils d’un associé
La SARL A BC veux emprunter 5 000 € à la SARL Cantat.=> contrat de prêt, c’est autorisé uni-
quement pour les associés et personnes physiques, prêts avec une personne morale c’est au-
torisé et donc cela peut être qualité de convention libre si cela se fait sous des conditions
normales.
Cas pratique : Monsieur Fisher est associé dans la SARL Fischer bio, au capital de 7 500€, qui
commercialise des bières alsaciennes. Elle est gérée par Monsieur Blanc depuis sa création. Deux
associés Monsieur Blanc et Monsieur Crémant, travaillent en qualité de commerciaux pour la société.
C’est à la suite du décès accidentel de ses parents que Monsieur Fischer est entré dans la société à
l’âge de 25 ans. Titulaire d’un BTS en comptabilité, il n’arrête pas de poser des questions ce qui
énerve les autres associés. La répartition du capital est la suivante :
Monsieur Blanc, gérant, 400 parts ;
Monsieur crémant, 300 parts ;
Monsieur Fischer, 300 parts.
Il n’y a pas de commissaire aux comptes.
Objet de la société => métier de l’entreprise : commercialisation de vin et d’alcool
Ici, le pb est l’arrivé d’un nouvel actionnaire qui succède a l’un de ses parents. Ce qui manque dans
cet énoncé c’est la date de création de la société pour savoir s’il faut appliquer les règles d’avant ou
après 2005.
Questions :
1. Les statuts sont conformes à la loi, peut-on faire obstacle à l’avenir à l’entrée des héritiers dans la
société ? Que faudra-t-il faire ?
=> Les parts sont librement transmissibles avec les héritiers (par voie de succession), toute fois on
conseille qu’il y ait une clause d’agrément au moins de la moitié des associés qui soient d’accord. Si
les associés refusent l’entrée d’une nouvelle personne il faut qu’elles s’engagent à acquérir les parts
ou les faires acquérir par la société pour les détruire. Ici se pose un pb, c’est le prix, s’il n’y a pas
d’entente on peut nommer un expert indépendant pour estimer la valeur.
=> Ici il n’y a pas de clause d’agrément, ainsi pour que cela ne se reproduise pas dans l’avenir il faut
modifier les statuts et intégré une clause d’agrément => décision extraordinaire : bien rédigé
notamment dans la partie prix.
=> Pour prendre ce genre de décision, il y a des minorités de blocage au minimum de 25% des parts
ou de la majorité.
2. Compte tenu de l’attitude harcelante de Monsieur Fischer, Monsieur Blanc voudrait savoir s’il est
obligé de répondre à toutes les questions qu’il lui pose tout au long de l’année et si la menace
continuelle de faire nommer un expert, s’il n’est pas donné suite à cette demande est fondée ou pas.
=> Droit d’information des salariés, le gérant est bien tenu de répondre aux questions des associés
=> Tout d’abord le droit d’information càd que les associés ont le droit d’avoir tt les doc comptables/
commerciaux concernant les 3 derniers exercices. Les associés peuvent se faire assister par un
expert, il y a une liste d’expert au près des tribunaux. Donc il peut faire nommer un expert. Les
associés ont le droit de poser des questions par écrit et le gérant est tenu d’y répondre lors des
assemblés cependant il faut que cela soit des questions légitimes « des faits a contre promettre la
nature de l’entreprise », si on pose des questions sur la gestion courante qui est normal évidemment
on ne peut pas poser des questions dessus. Exemple : pourquoi le gérant a donné congé de tel jour a
tel jours ? => question non valide
=> L’expert est la soit pour conseiller l’associé sur la partie gestion, pour faire nommer un expert il
faut détenir plus de 10% à 1 ou plusieurs. Ici il détient plus de 30% donc il peut faire nommer un
expert. L’expert est désigné par la justice, les tribunaux vont regarder si la demande est légitime. Ici a
priori, c’est au tribunal de décider.
=> On peut faire nommer un commissaire aux comptes si on détient plus de 10% des parts.
3. Lors de la dernière assemblée générale annuelle, Monsieur Fischer a menacé Monsieur Blanc de
déposer plainte pour abus de biens sociaux car il a appris que la société s’est porté caution pour le
fils de Monsieur Blanc qui a emprunté de l’argent à une banque pour acheter un logement
personnel. Monsieur Blanc prend cette menace au sérieux et vous demande ce que ce que ça peut
avoir comme conséquence.
=> Il est strictement interdit au gérant ou aux associés (personnes physiques) de contracter sous
quelles formes que ce soit des emprunts ou que la société se porte caution sur des prêts pour ces
personnes la ou ces ascendants ou descendants.
=> Si cela a été fait, la caution est considérée comme « jamais eu lieu », car c’est une convention
interdite. Ce contrat est frappé de nullité car cela concerne le fils de Mr. Blanc. Le gérant a bien
enfreint la loi et il le sait. Le gérant devient responsable envers la société c’est a lui de réparer le
préjudice s’il y a en a.
=> Et la justice dit que le gérant peut être révoqué pour « juste motif ». Ici la menace est bien
sérieuse, il y a bien un abus de bien sociaux et la menace est bien sérieuse jusqu’à révocation du
gérant
4. Monsieur Fischer souhaiterait un emploi administratif dans la société, les deux autres ne sont pas
favorables à ce projet. Monsieur Fischer prétend que s’il n’obtient pas satisfaction :
=> Le gérant est tjr possiblement révocable et cela par la majorité des associés ou la majorité des
votes émis par 2ème convocation. En tous cas il faut la majorité pour le révoquer. Les statuts peuvent
prévoir une majorité plus forte. Si la révocation est « sans juste motif », le gérant est bien révoqué
mais il y a droit à des indemnités (dommages et intérêts)
=> 2ème possibilités révocation par les tribunaux, il faut une cause légitime à la demande de toutes
associés s’il y a juste motif : 1ere possibilité par les associés, il faut 501 parts ici impossible par il est
en minorité, 2ème possibilité par les tribunaux : cause légitime ? Oui, cautionnement du fils, si la
révocation est approuvée, le gérant abandonne son poste
- il peut écarter Monsieur Blanc de la gestion de la société et prendre sa place ; Il faut un vote pour
obtenir la majorité, ici il n’a que 30%
- il peut convoquer une assemblée pour le révoquer. Qu’en pensez-vous ? Les assemblés sont
convoqués par le gérant à défaut cela peut être le commissaire aux comptes ou le mandataire
désigné par la justice (demande des associés). Même si on est majorité, on ne peut pas convoquer
une assemblé tout seul, il faut convoquer la justice.
5. Au cours de la dernière assemblée générale, Monsieur Fischer a été le seul à voter contre
l’approbation des comptes et la mise en réserve des bénéfices. En effet, le gérant voudrait renforcer
les fonds propres de la société et procéder plus tard à une augmentation de capital par incorporation
de bénéfices. Le vote négatif de Monsieur Fischer a-t-il eu une influence sur la résolution
d’approbation des comptes et la mise en réserve des bénéfices ? En s’opposant seul à l’augmentation
de capital, pourra-t-il y faire obstacle ?
=>Deux éléments : approbation des comptes et mise en réserve des bénéfices => décisions
ordinaires, la majorité est une majorité simple, ici 501 parts sur les 1000, Monsieur Fisher ne détient
que 300 parts donc il ne peut avoir gain de cause donc aucune influence.
=> Renforcement des fonds propres (aug du capital) => décisions extraordinaire, avant 2005 ¾ des
voix et après 2005 2/3 des voix. Il y a quelques décisions ou il faut l’unanimité comme le changement
de nationalité ou la transformation en SA ou SNC. L’augmentation du capital il faut obtenir la simple
majorité.
=> Ici, il n’y a que Fisher qui vote contre moins que la majorité donc son choix est sans conséquence.
6. Conscient que cette situation de mésentente entre associés est néfaste pour la société, Monsieur
Crémant propose à Monsieur Fischer de lui racheter ses parts, mais Monsieur Fisher refuse de
consentir à la clause de non-concurrence et à la clause de garantie de passif contenues dans le
contrat de cession des parts qui lui est proposé. Quelles sont les intérêts attachés aux deux clauses
pour le cessionnaire, acheteur des parts ?
=> La clause de non-concurrence : celui qui cède ces parts s’engagent a ne pas crée une entreprise
concurrente et a travailler dans le même secteur concurrente, limité dans le temps et dans l’espace.
Ici Monsieur Fisher refuse de signer cette clause. C’est aux associés de savoir s’il y a un vrai risque (ici
Monsieur Fisher n’a aucune expérience sur la production du vin ou alcool donc ne présente aucun
risque)
=> La clause de garantie de passif : l’actionnaire garantie que les chiffres sont exacts et que s’il y a des
procédures juridiques alors c’est lui qui prend en charge les couts correspondants. C’est le cédant qui
prend en charge les couts (erreur dans le bilan). C’est une clause qu’il faut bien rédiger, bien cible les
dettes visées. Le cédant prend en charge les couts qui pourraient survenir. Evidemment que des
évènements jusqu’à la date de cession de la signature pas au dela.
7. Monsieur Blanc souhaite déplacer le siège social, dans une zone commerciale nouvellement créé.
Peut-il seul prendre cette décision ?
Annexe, extrait de l’arrêt c’est à Orléans 24/5/07
« Dans une SARL comportant un associé gérant minoritaire est un associé majoritaire, celui-ci avait
procéder à la révocation du gérant au cours d’une assemblée qu’il avait convoqué lui-même. La cour
d’appel d’Orléans, statuant en référé, a jugé que cette révocation était irrégulière et a décidé que le
gérant avait conservé ses pouvoirs et a ordonné que la personne désignée pour le remplacer quitte
immédiatement le siège social. »
Le déplacement d’un siège social dans un département limitrophe est du ressort du gérant
mais cela doit être validé par les actionnaires. Ici on voit que c’est dans le même
département, il peut faire la décision seul mais il doit faire ratifier sa décision par les
associés. Le gérant possède 40% et Monsieur crémant est d’accord, cela nous fait plus que la
majorité alors cela sera ratifier par les associés (> 501 voix)
Etude de Cas SA
Deux formes de SA existantes :
Première SA avec le conseil d’administration (forme normal) superviser la direction de l’entreprise
puis il y a la direction effective diriger l’entreprise au jour le jour. LE PDG est la personne qui a la
vision du marché.
Deuxième forme de SA , directoire, les pouvoirs sont réellement séparé entre la gestion et le
direction
1) Il faut être 7 associés au minimum pour créer une SA => faux a partir de 2
2) Le montant minimum à réunir est de 37k => vrai, c’est un strict minimum
3) Le capital d’un SA doit être intégralement souscris => Vrai
4) Tous les apports sont autorisés => Faux, uniquement l’apport financier qui apporte, donc l’apport
en industrie est interdit
5) L’apport en numéraire doit être libéré de moitié au moins à la souscription => vrai
6) Le fait de ne pas libéré le capital est une infraction => vrai
7) L’apport en nature doit être obligatoirement évalué par un commisssaire aux apports => vrai
8) L’évaluation des apports en nature par le commissaires aux apports s’impose aux actionnaires =>
Faux
9) La majoration frauduleuse des apports en apport est une infraction => faux
10) Toutes les activités sont possibles pour une SA => faux
11) La SA peut faire une offre au public => vrai, offre au public = appel public a l’épargne , lorsque
l’entreprise s’adresse au public pour placer dans les titres financiers ou lorsque c’est fait directement
par le public ou par le biais intermédiaire => augmenter facilement le capital
II. Situation pratique. Le développement de la balnéothérapie incite les consommateurs à installer
chez eux des spa, des jacuzzi, sauna Etc.. Les frères Flot veulent créer une société avec des
fournisseurs spécialisés pour ce marché. Le projet de création avec les futurs actionnaires :
R. Flot apporte 10 000€ et un matériel évalué à 5 000€ ;
P. Flot, épouse de R. Flot, apporte 1 000€ ;
C. Flot apporte 10 000€ et ses compétences de plombier ;
V. Flot, épouse de C. Flot apporte 1 000€ ;
SA SPA apporte 20 000€ et du matériel évalué à 20 000€ ;
SA SAUN apporte 15 000€.
Travail à faire
1) La société peut-elle être légalement constituée avec les personnes citées ?
Pas de restriction pour être actionnaire, ici il n’y a rien a vérifier sauf qu’ils doivent faire un apport, ici
ils apportent tous un minimum. L’objet est licite : spécialisation dans la balnéo thérapie => légal
2) Identifier les apports. Sont-ils autorisés dans la SA ?
Apport en numéraire et en nature, P flot numéraire, C flot numéraire et industrie (interdit) R flot
numéraire et en nature, SA apport en nature et en numéraire. Il n’y a que l’apport en industrie de C
flot qu’il faut retirer.
3) L’évaluation du matériel par les actionnaires suffit-elle ?
L’évaluation doit être fait par un commissaire aux comptes (commissaires aux apports) soit désigner
par les associés ou le tribunal, il va déterminer la valeur. Les associés ne sont pas tenus par
l’évaluation du commissaire aux apports par contre s’ils trouvent une évaluation supérieure ils sont
engagés sur la partie supplémentaire. Les actionnaires peuvent estimer plus du matériel, s’il y a une
évaluation frauduleuse => strictement interdit
4) Quel sera le montant du capital de la future SA ?
Montant 82000 > 37k donc bon
5) Quel sera le montant minimal que les actionnaires devront libérer à la souscription ?
Libération en nature libéré totalement et les apports en numéraire à 50%, libération de 28500 euros
6) Caractériser l’objet de la société.
Projet commercial, achat de matériel et vente de matériel lié a la balnéo thérapie
7) Quelles sont les tâches qu’on doit effectuer pour permettre la création de la société ?
Nommer un commissaire aux apports car on a des apports en nature, il faut déposer le minimum
légal des apports en numéraire , rédiger les statuts et on dépose le dossier au près de l’INPI qui fait
ttes les formalités.
8) La future société peut-elle faire une offre au public ?
Toutes les sociétés peuvent faire une offre publique du moment qu’elle a plus de 37k de capital.
Cas n°2
I. Questions. Préciser la véracité de ces affirmations en apportant un éventuel commentaire.
1) Le conseil d’administration une SA se compose de 3 administrateurs au minimum, 18 au
maximum. => vrai, on peut exceptionnellement aller jusqu’à 24 en cas de fusion limité pdt 3 ans max
2) Les membres du CA peuvent être des personnes physiques ou morales. => Vrai
3) La personne morale devra désigner une personne physique pour la représenter au CA. => Vrai
4) Un administrateur doit obligatoirement détenir des actions de la SA. => Faux sauf si c’est prévu
dans les statuts
5) Chaque administrateur compte pour une voix. => Vrai, le président du SA compte double
6) Les administrateurs sont nommés par l’assemblée générale des actionnaires pour une durée fixée
dans les statuts sans excéder 6 ans. => Vrai
7) Le PCA est nommé de la même façon. => Faux, ce sont les administrateurs qui nomment le PCA
8) Le PCA peut être également DG de la société. IL doit être une personne physique. => Vrai, c’est le
conseil d’administration qui décide de ça
9) Quand un administrateur décède, les autres doivent éventuellement le remplacer
temporairement. => Vrai, cooptation
10) Le DG peut avoir des « assistant », appelés directeurs généraux délégués. => 5 au max qui sont
soit des administrateurs soit des tiers => désigner par le conseil d’administration
11) Le nombre de mandats que les dirigeants peuvent détenir est illimité => Faux
M. Jean Brator a de multiples mandats dans diverses sociétés et il veut savoir s’il peut les occuper
valablement. Ces sociétés sont indépendantes les unes des autres, juridiquement et financièrement,
et leurs titres ne sont pas négociables sur un marché réglementé.
Actuellement il est :
- membre du directoire d’une SA à Paris ;
- administrateur d’une SA à Cannes ;
- DG et administrateur d’une SA à Lyon ;
- DG d’une SA à St Etienne ;
- Membre du conseil de surveillance d’une SA à Rome ;
- Représentant permanent d’une SA à Caen ;
- DG délégué d’une SA à Nice ;
Travail à faire :
7) Comptabiliser ses mandats et conclure sur leur validité
Administrateur, conseil de DG, membre du directoire
surveillance, président du
conseil d’administration et
conseil permanent
Directoire SA Paris X
Administrateur à cannes X
DG et administrateur SA Lyon X
DG SA à St Etienne X
Conseil surveillance SA Rome
(pas en France donc pas
comptabilisé)
Représentant permanent SA X
Caen
DG délégué SA Nice
Total 2 3 => 2, ici il est dans
l’obligation d’abandonner dans
1 des 3 mandats, par
dérogation il a droit d’en
garder 1 supplémentaire, en
générale le choix va se faire en
fonction de l’entreprise ou les
aspects financiers.
Max légal 5 1, ici il peut avoir une
dérogation pour avoir un
mandat supplémentaire
Total Mandats 4
Mandat légal 5
Deux types de SA, une avec conseil d’administration (surveillance, gestion) et le DG s’occupe de la
direction effective, et la deuxième SA, le directoire s’occupe de la gestion courante et le conseil de
surveillance s’occupe de direction
Direction = DG
Conseil de surveillance = CA (conseil d’administration)
8) M. Brator vous demande si des salariés peuvent aussi siéger au CA ?
Oui, les administrateurs peuvent être salariés, dans le respect de 1/3 des administrateurs peuvent
devenir administrateur, ils peuvent être élu par la GO, il faut que leur emploie soit effectif. 1/3 des
salariés peuvent être administrateur. D’autres catégories de salarié peuvent être élus lorsque
l’entreprise est côté, des salariés peuvent être élus administrateurs de la société. Depuis peu il y a
une obligation d’avoir des représentants de salariés administrateurs lorsque l’entreprise a un effectif
de plus de 1000 salariés en France et 5000 dans le monde.
Cas n°3
I. Questions. Préciser la véracité de ces affirmations en apportant un éventuel commentaire.
1) Un DG, un PCA ne doit pas dépasser l’âge de 65 ans. => Vrai sauf conditions clauses contraire dans
les statuts.
2) Un administrateur en fonction peut bénéficier d’un contrat de travail. => vrai sous conditions
3) Le nombre d’administrateurs détenant un contrat de travail doit respecter la règle du tiers. => Vrai
4) Le CA est compétent pour décider une augmentation de capital sous conditions. => Vrai, ici il faut
qu’il y ait l’autorisation par le congrès des actionnaires
5) Le CA est compétent pour donner la caution de la société. => Vrai
6) Aucun quorum n’est exigé par la loi pour toute délibération du CA. => Faux, il nous faut qu’au
moins la moitié des administrateurs soient présents. Quorum (nbr de personne qui doivent être
présente pour une loi soit validée juridiquement)
7) Un administrateur peut se faire représenter par un tiers au CA. => Faux, on peut se faire
représenter par un autre administrateur.
8) Le CA doit voter à la majorité des administrateurs présents et représentés pour que le vote soit
légal. => Vrai, le vote électronique est aussi possible sous condition qu’il soit écrit dans les statuts.
9) Chaque administrateur détient une voix. => Vrai, quelque soit le nbr de titre qu’on détient, chaque
vote compte pour 1 voix, en cas d’égalité c’est le gérant qui départage
10) Les actionnaires pourront être informés sur la gestion. => Vrai
11) Un actionnaire doit détenir un minimum d’actions pour pouvoir voter en assemblée générale. =>
Qlq soit le nbr d’action, nous sommes convoqués.
5) Le compte courant de Pierre Merou est débiteur de 11 400€ à la suite du prêt que la société lui a
consenti. Que faut-il en penser ?
Ce n’est pas autorisé, strictement interdit à l’administrateur, personne physique de se faire consentir
par la société un découvert sur compte courant. Cela ne peut pas rester en l’état, elle est frappée
d’une nullité absolue, ainsi il doit remettre les 11400 euros. Abus de crédit et sanctionner
pénalement cela pouvant aller jusqu’à 70 ans
6) La SG, banque de la SA Merou et de sa filiale (la SARL), souhaite, pour augmenter le découvert
consenti à cette dernière, bénéficier d’une caution de 50 000€ de la SA Merou. Dans quelles
conditions juridiques cet engagement est-il pris ?
Les cautionnements sont autorisés auprès d’établissement bancaire pour des sociétés, distinction
entre personne morale et physique mais elles doivent être autorisées par un vote du conseil
d’administration pour les personnes morales. Il faut tenir la majorité des personnes présentes.
La démarche à suivre est de demander l’autorisation au CA, ce cautionnement doit apparaitre dans
les engagements hors bilan dans les annexes, cet engagement doit être renouvelé tout les ans et ré
examiné par le CA.
Cas 4.
I. Questions. Préciser la véracité de ces affirmations en apportant un éventuel commentaire.
1) Une convention est dite « réglementée » quand elle est conclue entre la SA et son DG ou un de ses
administrateur ou un de ses actionnaires détenant plus de 10%. => Vrai, sauf si elle est libre sauf s’il
est interdite
2) Est réglementée une convention conclue entre la SA et une entreprise dans laquelle le DG est
commun aux deux entreprises => Vrai
3) Une convention réglementée est soumise à l’autorisation préalable et motivée du CA => Vrai et
l’autorisation doit être motivée.
4) Les convention conclues et autorisées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution a été
poursuivie au cours du dernier exercice sont examinées chaque année par le CA. => Vrai
5) Les conventions réglementées doivent être communiquées au CAC. => Vrai
6) Le CAC n’a pas à établir de rapport spécial sur les conventions. => Vrai
7) Les conventions réglementées ne sont pas soumises au vote de l’AG des actionnaires puisqu’elles
ont été autorisées par le CA. => Faux
8) Une convention est dite « libre » quand elle porte sur une opération courante et conclue à des
conditions normales. => Vrai, conditions normales (pratiqué normalement avec les clients)
9) Une convention conclue par une SA avec une autre société dont la première détient 100 % du
capital est une convention libre => Vrai
10) Un administrateur, personne physique, ne peut emprunter de l’argent à sa SA ni obtenir sa
caution. => Faux, convention interdite
11) Un administrateur, personne morale, peut emprunter de l’argent à sa SA et obtenir sa caution. =>
Vrai, convention règlementée.
La SA Les fils de Victor Tessier (SVT) exploite une entreprise de charcuterie sous la direction de Victor
Tessier. Ce dernier a créé la SARL Sadap, spécialisée en approvisionnement en produits frais. Cette
société a pour seuls associés les enfants mineurs de V. Tessier. La gérance est confiée à un tiers. Sous
l’impulsion de V. Tessier elle devient le fournisseur exclusif de viande de porc de la SA SVT puisqu’un
contrat d’approvisionnement exclusif a été signé entre la SA et la SARL.
A l’expiration du mandat de V. Tessier, la SA SVT veut assigner la SARL en nullité de l’accord passé
entre les deux sociétés au motif que le contrat a été conclu sans l’autorisation du CA de la SA. M. V.
Tessier n’est ni gérant ni associé de la SARL.
1) Le contrat vous paraît-il susceptible d’annulation ? Sur quelle base juridique (vous aidez de
l’annexe).
-Contrat d’approvisionnement exclusif, contrôle dans la SARL a postériori, contrôle dans la SA il faut
voir s’il y a un lien réglementé et pas de lien entre les deux sociétés, convention libre ou réglementé.
- « Il en est de même des conventions auxquelles une des personnes visées à l'alinéa précédent est
indirectement intéressée » => Convention réglementée.
-S’il est véritablement trop à l’avantage de la SARL, il peut être annuler, il faut des arguments pour
pouvoir annuler ce contrat. Caractère exclusive, lorsqu’on a un seul fournisseur, on met toujours en
situation de fragilité.
Cas n°5
I. Questions. Préciser la véracité de ces affirmations en apportant un éventuel commentaire.
1. Un quorum et une majorité doivent être atteints pour qu’une décision ordinaire soit valablement
prise au cours d’une assemblée de SA. => Vrai, avant 2005 pas quorum mais on doit voir les statuts
pour voir s’il a été changé, ¼ puis 1/5.
2. Un actionnaire peut se faire représenter au cours d’une AG. Vrai,
3. La loi n’impose pas de délai de convocation. => Faux, délai de 15 jours sur convocation
4. Un actionnaire peut voter par correspondance. => Vrai, formulaire légale à remplir
5. L’actionnaire peut voter par internet. => Vrai, il faut des moyens sécurisés pour attester qu’il
s’agisse de la bonne personne qui vote.
6. En principe c’est le CA (ou le directoire) qui est compétent pour convoquer les assemblées. => Vrai
7. Quand une action est au porteur, la société ne connaît pas l’identité de l’actionnaire. => Vrai,
quand il y a deux types d’action, c’est un intermédiaire financier qui détient les actions et les actions
nominatives.
8. Un actionnaire peut faire inscrire un projet de résolution à l’ordre du jour. => Vrai, sous condition
9. Une assemblée ne peut voter que sur des points inscrits à l’ordre du jour. => Vrai, car on donne
15J avant les infos, on ne peut voter que sur ce qui était prévu précédemment
10. La révocation d’un administrateur peut intervenir au cours d’une assemblée même si elle ne
figure pas à l’ordre du jour. => Vrai, tout doit être prévu a l’avance. On peut être démis de ces
fonctions d’administrateurs mais continuer à travailler en tant que salarié au sein de la société
2) Rappeler les règles de participation et de représentation d’un actionnaire lors de ces 2 assemblées.
Le délai de convocation a-t-il été respecté ? Qui a convoqué ces 2 assemblées ?
-Tout actionnaires au droit de participer quel que soit son âge peut être présent. Il faut qu’on puisse
identifier les actionnaires (de sa qualité d’actionnaire), il y a deux types d’actionnaires, ceux qui ont
des titres nominatifs pas de souci, leurs noms sont connus. Et ceux qui ont des actions au porteur,
delivrement de certificat doivent passer des intermédiaires financiers. Les mineurs non émancipés et
majeur sous tutelle doivent être représenté par leurs représentants légaux. Le mandataire a un
mandat qui précise tous les votes.
-Pour toutes les résolutions concernant l’environnement et sur la rémunération des dirigeants il y a
des pressions quant aux votes (qu’il y a 80% d’avis favorable) alors on revoit les procédures par
exemple pour la rémunération des dirigeants.
3) L’actionnaire veut voter par correspondance, peut-il approuver l’ensemble des résolutions mais
juger le dividende prévu insuffisant ? Précisez la différence entre action nominative et action au
porteur.
-Le vote par correspondance est possible, il faut que cela soit prévu par les statuts de la SA. On peut
voter séparément sur l’ensemble des questions.
4) Après avoir adopté la SA à directoire, Air liquide est revenue vers la SA avec CA. Qui a pris cette
décision ? Quelle est la conséquence de cette décision sur les mandats des dirigeants ?
-Décision extraordinaire, ce sont les actionnaires qui prennent la décision, en fonction de la forme
juridique, on change les statuts. Donc cela est bien extraordinaire.
-Les dirigeants perdent tous leurs mandats et donc ils sont démis immédiatement et ensuite être
nommé dans la nouvelle forme juridique.
Cas n°6
La Sa avec CA c’est un modèle plus américain, alors que SA avec directoire plus allemand (plus
collégiale)
1. Le directoire est par principe un organe collégial d’une SA. => Vrai, jusqu’à 5 en temps normal et 7
lorsque c’est coté en bourse
2. Un membre du directoire ne peut pas être en même temps membre du CS et inversement. => Vrai,
strictement interdit par la loi
3. Le directoire a pouvoir de gestion. => vrai, le directoire doit gérer l’entreprise dans le cadre de
l’objet social
4. Le CS (conseil de surveillance) exerce le contrôle permanant du directoire. => Vrai, c’est l’objectif
numéro 1 même s’il y a d’autres pouvoirs subsidiaires
5. Le directoire peut prendre des participations dans d’autres sociétés, créer des filiales. => Vrai, car
c’est de la gestion et c’est du ressort du directorat
6. Les membres du CS ne peuvent pas cumuler leur mandat avec un contrat de travail. => Faux, sous
condition, travail effectif, sous 1/3. La direction peut aussi avoir un contrat de travail effectif.
7. Le directoire est l’organe compétent pour convoquer les AG.
8. Le directoire doit convoquer l’AGO annuelle dans les 5 mois de la clôture de l’exercice. => Faux,
dans les 6 mois
9. Un membre du directoire est nommé par l’AGO. => Faux, nommé par le conseil de surveillance
10. Un membre du directoire est révocable par l’AGO. => Vrai, sauf si cela relève du CS mais cela doit
être inscrit dans les statuts.
SA + CA => unité, facilité de prise de décision, une personne éclairée qui a la maitrise du marché
SA + directoire => décision plus longue a prendre, une responsabilité commune
Mission du conseil de surveillance => 1er mission surveiller la gestion faite par le directoire mais
certaines opérations qui nécessitent l’accord du conseil de surveillance. À tout moment de l’année,
elle peut contrôler la gestion. Au moins une fois par trimestre, le directoire doit présenter ses
documents au CS.
Cas n°7
I. Préciser la véracité des affirmations.
1. La nomination d’Un CAC dans une SA est obligatoire. => Faux, mais obligatoire mais dès qu’on
dépasse deux des 3 seuils, 4 millions bilan, 8 millions CA et nbr salarié 50, dès qu’on dépasse 2 des 3,
il est obligatoire.
2. Ce sont les actionnaires qui le nomment. => Vrai, dans l’assemblé
3. On peut limiter sa mission à la certification des comptes. => Mission d’ordre public définit par la
loi, FAUX.
4. Il doit faire part de toute irrégularité et inexactitude qu’il découvre aux dirigeants. => Vrai
5. Il n’a pas le droit d’alerte. => Faux, le droit d’alerte (prévenir les dirigeants lorsque quelque chose
ne sait pas)
6. S’il découvre un abus de biens sociaux de la part d’un dirigeant, il doit juste le lui signaler. => Vrai,
abus sociaux = Opération qui lèse l’entreprise ou les actionnaires. Il faut le signaler au dirigeant, au
procureur de la république
7. Le CAC engage sa responsabilité civile pour les fautes commises dans le cadre de sa mission. =>
Vrai
8. Tout actionnaire peut demander une expertise de gestion. => faux, il faut tenir au moins 5% du
capital pour faire cela
9. Le CAC a une mission de contrôle sur la gestion. => Vrai
10.Le CS est chargé du contrôle permanent de la gestion. => Vrai
Dossier SA
1. Il est obligatoire d’avoir un CAC titulaire si on passe deux des trois seuils : ca 8 millions, bilan 4
millions si plus de 50 salariés, et il faut avoir un titulaire suppléant. Il y a des cas ou il faut 2 CAC
minimum lorsqu’il y a des filiales.
2. Soit ils sont nommés dans les statuts si l’entreprise ne fait pas d’offre public (épargne public), dans
le cas contraire c’est l’ordre des assemblés qui les désignent comme les actionnaires par le vote sur
proposition du PDG ou du directoire. Durée de la mission du CAC : 6 ans, la mission est d’ordre légale
ainsi l’entreprise ne peut choisir la mission du CAC, la mission est prédéfinie. La mission principale est
de vérifier la gestion de l’entreprise, si les normes sont respectées. (Normes comptables), veiller à
l’égalité envers les associés, il supervise les conventions réglementées, il a un devoir d’alerte envers
la direction sur tout fait qui a pour conséquence de contre promettre l’entreprise. Lorsqu’il y a
quelque chose d’illégale qui se trame dans la SA, il se doit de prévenir l’administration publique.
Dossier SA coton
3.Pour nommer un expert de la gestion il faut détenir plus de 5% du capital mais avant de nommer
un expert de gestion, les actionnaires peuvent poser une question sur la gestion (obliger de détenir
5% du capital) dans lequel le PDG est obligé d’y répondre, on commence par une voie amiable.
4. En tant que dirigeant d'entreprise, le PDG est tenu de respecter les règles de gouvernance et de
transparence, ainsi que les droits et devoirs des administrateurs de l'entreprise. Par conséquent, le PDG
doit répondre aux demandes de l'administrateur dans la mesure où celles-ci sont légitimes et perti-
nentes pour la bonne gestion de l'entreprise. Quant à la menace de l'actionnaire de faire nommer un ex-
pert de gestion pour faire obstacle au projet, le PDG doit également prendre cette menace au sérieux et ré-
pondre aux questions et préoccupations de l'actionnaire, en fournissant des informations claires et précises
sur le nouveau produit et les investissements nécessaires. Si l'actionnaire persiste dans sa menace, le PDG
peut envisager de prendre des mesures pour convaincre l'actionnaire de la pertinence du projet, telles que la
présentation de projections financières ou la consultation d'experts externes pour confirmer les avantages
du nouveau produit.
Dossier SA manche
5. En tant que Commissaire aux Comptes (CAC), il est de votre responsabilité de vous assurer de la
bonne gestion financière de l'entreprise et de l'exactitude de ses comptes. Face aux difficultés de
trésorerie de la SA MANCHE, vous devez donc effectuer les vérifications et les diligences nécessaires
pour évaluer la situation de l'entreprise et déterminer les mesures à prendre.
6. C’est une convention interdite qui est pratiqué, le CAC doit réagir, il doit signaler cette infraction à
la loi, d’abord au conseil d’administration, l’associé doit faire en soit que son compte doit être
créditeur, ici il doit régulariser au plus vite et lorsque l’infraction est de caractère suffisant, le CAC
doit signaler ça au procureur de la république.
1. Faux on peut aussi avoir des personnes physiques. S’il n’y a qu’un seul associé ça devient une
SASU.
2. Vrai.
4. Vrai.
6. Vrai.
7. Vrai, que ce soit une personne physique ou morale. C’est l’équivalent du PDG. Ici on a un seul
président.
11. C’est l’avantage de la SAS. On peut mettre beaucoup de choses dans les statuts, il y a une grande
liberté.
Question 1 :
Oui c’est bien car elle est d’une grande souplesse. Ils sont 2 donc pour le nombre de personnes c’est
bon (qu’elles soient physiques ou morale, et la capacité nécessaire c’est la capacité classique =
majorité).
Néanmoins il ne peut que y avoir 1 seul président. S’ils veulent être président à plusieurs il faudrait
passer à la SARL pour être co-gérant. Sinon ils peuvent faire une tournante (chacun dirigeant à tour
de rôle). Ce sont les associés qui en décident et on peut régler ça dans les statuts.
Pour la partie gestion on ne peut pas avoir un droit de veto. C’est le président qui prend les décisions
dans la SAS mais il est limité dans le cadre de l’objet social. Pour le vote des associés on peut mettre
un veto par contre (= décision possible seulement si tout le monde est d’accord).
Pour la majorité c’est possible il faut juste bien définir les règles de majorité dans les statuts.
Leur responsabilité devra bien être limité car SAS = on est responsable par rapport au K détenu.
En cas de décès passage à la SASU possible et pas de démarches à faire, donc c’est pratique. Ceci
empêche les héritiers de devenir associé et il faudra mettre en place une clause pour voir comment
on valorise les actions (pour pouvoir indemniser les héritiers).
Cotation en bourse = impossible car il faut faire appel à l’épargne publique. Il faudra donc passer à
une SA.
Finalement la SAS semble très indiquée pour leur projet, elle répond à toutes leurs exigences. Elle
offre une grande flexibilité dans la rédaction des statuts. Les seules contraintes : il faut
obligatoirement 1 président et on ne peut pas faire appel à l’épargne publique.
Question 2 :
Non ils ne peuvent pas choisir. Et pour les apports en nature la libération doit être intégrale au
départ.
Question 3 :
Non c’est interdit et c’est sanctionné pénalement. Pour appel d’offre public il faut transformer la SAS
en SA.
Question 4 :
CAC obligatoire si on dépasse 2 des 3 seuils. Et les associés peuvent choisir eux-mêmes de nommer
un CAC. Ça peut être utile si on a pas beaucoup de notions financières.
Question 5 :
Vrai.
Question 6 :
a.
b. L’assemblé des actionnaires. Ils le nomment et le révoque.
c. Vrai cette clause est légale on peut révoquer un dirigeant que pour un motif grave. S’il n’y en a pas
on peut le révoquer quand même mais il aura une indemnité.
d. Cf Louis.
Question 7 :
Les statuts peuvent déterminer librement la rémunération du dirigeant / président et librement fixer
les limites. On sait aussi qu’il y a obligation de convention règlementée dès qu’il y a toute convention
intervenant entre la SAS et ses dirigeants. Lorsque les statuts de la SAS prévoient les modalités de la
rémunération du dirigeant et qu’elles ont été votées en assemblée alors l’attribution de cette
rémunération n’est plus une convention règlementée.
b. Le président n’exerce aucune fonction opérationnelle c’est pour ça que l’associé minoritaire
estime qu’il y a abus dans la rémunération. La CC relève que la loi impose au président d’assumer des
responsabilités civiles et pénales (inhérentes à sa fonction de président) et que sa rémunération doit
être raisonnable par rapport à la société (en accord au résultat de la société). Pour la CC pas d’abus
de majorité car montant n’est pas excessif, et pas besoin d’avoir des fonctions opérationnelles pour
être rémunéré. Donc la demande de l’associé minoritaire est rejetée.
1. Vrai. Ce sont des personnes qui se mettent ensemble pour réaliser un certain objet.
2. Vrai.
3. Vrai.
4. Vrai
4. Faux
5. Vrai.
6. Vrai.
7. Faux. C’est les statuts qui fixent le quorum et majorité. Si rien dans les statuts c’est l’unanimité qui
s’impose.
8. Vrai.
Exercice 2 :
1. Durée de vie prévue (99 ans) et l’objectif est d’accroitre l’activité économique ou de bénéficier
d’un intérêt économique. L’avantage doit bénéficier à chaque membre du GIE. L’aspect négatif c’est
que tous les membres sont solidairement et indéfiniment responsables.
2. Les membres sont solidairement responsables des dettes et doivent contribuer au fonctionnement
du GIE. Les membres participent à la vie sociale du GIE. L’activité des membres peut être développer
grâce à un gain ou une économie. Constituer un GIE est facile, on met les moyens en commun tout
en gardant une autonomie. Le GIE est le prolongement d’une activité donc on ne peut pas créer une
nouvelle activité.
3. Les associés décident de mettre fin au GIE. On se réfère à ce qui est prévu dans le contrat. S’il y a
des dettes c’est au membre de les régler, proportionnellement aux parts détenues. Si un membre ne
peut pas payer c’est aux autres de payer pour lui.
Cas pratique :
1. On ne peut pas rompre le CDD sauf si accord des parties, faute grave, cas de force majeure
(cessation de l’activité), ou que la personne retrouve un CDI.
2. On lui propose un CDI donc il peut partir mais il doit respecter un préavis avant de partir. Pour les
CDI ça dépend de la catégorie d’emploie (2 mois), agent de maitrise (3 mois) et cadre (4 mois). Dans
le cas d’un CDD, notre cas, ça dépend de la durée de contrat, s’il est en dessous de 6 mois c’est 1j par
semaine avec un maximum de 2 semaine et au-delà c’est 1 mois. Il faudra calculer depuis combien de
temps il est là, ici c’est < 6 mois.
3. Une clause de. On concurrence a été signée. La contrepartie financière est due quel que soit le
mode de rupture du contrat de travail mais le salarié doit respecter cette clause. Le DRH met en
garde le salarié car le nouvel employeur est un concurrent direct.
b.
c.
Monsieur Boris : pour lui indemnité financière est insuffisante ce qui veut dire que la clause
n’a pas été respectée.
Comasud : pour elle la clause est valable et est là pour protéger les intérêts de l’entreprise.
Elle doit être limitée dans le temps et dans l’espace et il y a bien une contrepartie financière
donc selon eux elle est valable et légale.
e. La cours rappelle que la clause est là pour protéger les intérêts de l’entreprise et doit être limitée
dans le temps et l’espace mais aussi que l’employeur doit verser une contrepartie financière non
dérisoire.
La contrepartie financière doit avoir un montant significatif pour que la clause de non concurrence
soit légale.
Elle donne donc raison à M Boris. C’est lui qui l’emporte et la décision rendue est en sa faveur.
f. Ici on lui propose 10% de 1500€ soit 150€, c’est une compensation dérisoire. Donc la décision de la
CC va dans le sens de M. Boris. Il gagne et peut aller travailler chez le concurrent direct.