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Bonjour M.Siri, merci beaucoup pour votre disponibilité. Donc on va commencer, on va aller
rapidement parce qu'il y a 16 questions. Donc pour ne pas prendre beaucoup de temps, on
va aller de manière très très très succincte. Donc est-ce que vous pouvez me parler un peu
de vous, très brièvement ?

Moi, je suis Docteur Cyril DIATTA. J'ai commencé à l'ISRA en 2008-2009 comme assistant
recherche de docteur Ndiaga CISSE. C'était l'ancien séléctionneur sorgho de l'ISRA. A 5 ans
de sa retraite, il m'a envoyé faire la thèse pour que je puisse continuer les activités dans le
programme. c'est ce qu'il a fait en 2012, il m'a envoyé à l'Université du Ghana pour faire
une thèse en plantes bridines. Et depuis 2016, j'ai soutenu et après il m'a donné le
programme quand il est parti à la retraite .En grosso modo c’est ça en terme de cursus.
Maintenant , en terme d’activité scientifique depuis qu’on a pris le programme on a plus
centré nos recherches sur le développement de variétés de sorgho “santané” et qui sont
résistantes aux traits majeurs qui sont la secheresse, le striga et les maladies, surtout les
moisissures du sorgho et le charbon du sorgho.

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D'accord. Est-ce que vous connaissez bien le projet Kassi ?

Pas spécifiquement, mais on m’a informé de ce projet meme si le projet en tant que tel je l’ai
pas vu Parce que je me rappelle quand John Devris et Youssouffou Kaprin sont venus au
Sénégal, ils m'ont visité au niveau du CENERA de Bambéy et c'est eux qui m’ont vraiment
parlé de Kassi . C'est lui et John Devrie qui sont à l'origine de ce projet je pense. Même si je
n'ai jamais vu le projet en tant que tel pour le lire, mais ils m'ont beaucoup parlé. Et chaque
fois que Kaprin vient ici, parce que aussi Kaprin fait partie des mentors qui me conseillent,
et il faisait partie aussi de nos formateurs au Ghana. Du coup, ils me suit et il me parle
beaucoup de ça. Donc voilà , même si je ne l'ai pas lu, mais je connais un peu Kassi.

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Donc est-ce que vous pouvez peut-être expliquer brièvement comment vous étiez impliqué
pour la première fois dans ce projet de Kassi?

Pour Kassi, comme je disais, au CENERA quand même le focus c'était sur le nièbé et le mil .
Moi je disait je suis sur le sorgho, mais comme on travaille en étroite collaboration avec le
CERAS, moi je suis au CENERA de Bambey . A Bambay, je suis le coordonateur du
programme CEREAL. Et dans le programme CEREAL, il y a le mil qui est directement
impliqué dans le projet Kassi. Donc du coup, je suis au courant de toutes les productions. Ce
qu'on fait dans Kassi, on produit des semences, on identifie des partenaires. Surtout dans le
cas du mil, on a identifié pas mal de PMP. Et maintenant, ces PMP-là , on leur donne les
semences et eux, ils mettent dans des petits paquets qu’ils distribuent dans le cas de la
dévulgarisation.
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Donc dans le cas de Kassi vous produisez les semences, vous identifiez les partenaires et
vous procédez à la distribution en petit paquet.

Non, en fait, c'est les partenaires qui font les petits paquets. nous, on les donne en grosso
modo, les semences. Si on les donne par exemple 50 kg, c’est eux qui les font en petits
paquets et les distribuent dans leurs réseaux.

Est-ce que ces semences, quand vous leur donnez, ils multiplient ça d'abord ou bien? Ils
procèdent à la multiplication, n'est-ce pas?

Oui, certains procèdent à des multiplications. Personnellement, dans le Sorgho, la première


année où j'ai fait en petit paquet c’est cette année . J’ai donné directement les semences en
gros et ces eux qui l’ont fait en petit paquet et qui le diffusent. Maintenant, pour les autres,
que ça soit le mil ou le sorgho, comme je disais, parceque l'année passée j'avais visité les
PMP qui agissaient dans le compte du mil. J'ai visité leur champ. Cela veut dire que quand on
leur donne les semences ils les multiplient en grande quantité. et maintenant avant de faire
en petit patent pour distribuer, pour le cas du mil qui est directement impliquée dans
KASSI.

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Donc jusqu'à ce niveau, le système de vie-billet n'est pas encore mis en place, c’est à dire le
PMP c'est plutô t pour les organisations paysannes?

Non, c'est des pô les multiservices. Donc quand on leur donne des semences, eux ils le
multiplient et maintenant ils le font en petits paquets et ils le distribuent dans leur réseau.
Ils ne se limitent pas seulement aux semences,parceque il y a une partie de la
transformation qu'ils font, ils font beaucoup de produits. Donc ça fait que c'est des unités,
c'est comme des petites entreprises qu’on a installé mais en milieux paysanne . Leur role est
de diffuser les nouvelles variétés de mil. Donc à chaque fois, ce que l'ancien coordonnateur
du projet faisait, il donne les semences à ses PMP. Les PMP produisent. Lui, il récupère une
petite partie, il laisse une autre partie. Donc la petite partie que le CERAS récupère, il le
donne à d'autres pour multiplier et diffuser cette fois dans le réseau. Ce qui fait que chaque
année, le nombre d'acteurs qui multiplient, et qui sont en contact des nouvelles variétés de
mil augmentent. Mais il ne se limiter pas seulement à la production, ils produisent des
semences et ils font aussi la transformation. Ils font plusieurs activités, les PMP font
plusieurs activités. C’est pourquoi on dit pole font multi-services.

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Ils font plusieurs services. Donc la production de semences mène à la transformation des
produits. Je ne sais pas si tu as eu l'occasion de rencontrer Lamine quand vous êtes parti à
Kaolack ?Vous n'avez pas encore visité les PMP?

On a visité quelque part, mais la dame, c'est comme si la dame à Guinguiray, c'est ça?
Non, ce n'est pas Guinguiray. Moi, je connais plus celui de Kaolack.

Lamine Diata? .

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Diata Oui. C'est lui qui était plus dans les PMT.

On n'a pas vu Lamin Diata.

J'avais demandé à Marie de te donner son numéro. Même au téléphone. Il peut juste te
parler sur l'histoire des PMT.

Ah! Ok. Ah, ok. Peut-être que je vais avoir le numéro avec toi et je vais essayer de discuter
avec lui quelques 10 minutes

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Ça va m'aider beaucoup à comprendre ce que c'est.

Il va t'expliquer les PMP comment c'est organisés , comment il reçoit les semences de l’ISRA
et comment il les diffuses au niveau des PMP .

Donc, avec la distribution de CACI, vous avez plus travailler avec les PMP?

Pour le mi,

Moi c’est le nièbé qui m’interesse. Est-ce que vous avez...

Le nièbé c’est un autre , moi je suis le coordonateur du programme CEREAL et le mil fait
parti de ceproramme. Donc pour le nièbé, c'est un autre qui travaille dessus, c'est Moussa
Djanga je peut te mettre en rapport avec lui. Je ne sais pas si tu as son contact aussi.

0:08:28
Tu peux lui parler. Tu peux plus se parler sur les réseaux. Moi je suis sur le programme
Céréal et le Mille fait partie du programme c’est pourquoi Je sais ce qu'ils font pour le Mil.
Mais pour les réseaux, je n'ai pas beaucoup d'informations. Je peux te mettre en rapport
avec Moussa Djangar. Moussa. Il peut te parler davantage de ce qu'il fait dans le programme.

Donc , je vais poser cette question plus tô t parce que ça a rapport avec ça. Maintenant, je
crois que pour le CACI, en réalité , ils veulent que la distribution se fasse à travers leur
système, le VBI.

0:09:04
Est-ce que vous avez travaillé aussi en ce sens, c'est-à -dire en matière d'implémentation du
système du vie billet ?

Oui, je sais que l'année passée il y avait un atelier qu'on a organisé ici au CERAS en invitant
tous les acteurs du système semencier ou de la filière mil, sorgho et nièbé. Et lors de l'atelier
là, on a profité, pour moi, je me suis fait représenter par mon assistant. J’ était hors du pays.
Mais on leur a expliqué tout sur le système vue billet.comment ça peut créer des emplois
avec les paysans, etc.

0:09:51
Donc en termes de formation, c'est acquis. Maintenant les gens sont entrés dans l’'exécution.
Je sais qu'il y a une organisation paysanne qui s'appelle L'UNIS, je ne sais pas si vous les
avez visités, et qui eux aussi étaient même engagés dans ce qu'ils appellent les boutiques,
soit boutiques de semence . Et eux, ils ont déjà implanté pas mal de boutiques à l'intérieur
du Sénégal où ils vont prendre l'approche VBA pour atteindre les cibles dans le monde rural
et tout ça.

0:10:19
Donc ce qui veut dire que si je comprends bien, il y a déjà un système existant. Maintenant,
vous pouvez greffer le système, c'est-à -dire adapter ce système à la proche du billet, c'est
ça?

Oui, nous on avait un système de diffusion local. Voilà , mais par exemple nous quand on
choisit les diffusions ici, on donne au moyen pour 4 kilos, 5 kilos ou pour un hectare. Par
exemple, dans mon cas, j'ai un réseau presque de 300 producteurs, mais je donnais de
grandes quantités. Maintenant, je donnais jusqu'à 300 producteurs par année. Alors qu'avec
1 kg, si on procède par 100 grammes, déjà avec 1 kg, 2 kg, on sera à 1000, 2000 petits
paquets de 100.

0:11:05
Donc avec la France BV, on a vu que c'est beaucoup plus bénéfique parce que tu donnes le
petit sachet et tu peux atteindre des milliers de personnes. Oui, parce qu'avant c'était trop
grand. Maintenant avec le petit sachet, tu donnes pour test à chacun. Donc on a vu
l'avantage comparatif au lieu de donner maintenant 2 kilos, 4 kilos, on donne 100 grammes,
50 à 100 grammes. C'est beaucoup plus bénéfique et tu vas atteindre beaucoup plus de
personnes. Par exemple, moi cette année dans le cas du sorgho déjà, j'ai donné 100 paquets
à 4 organisations paysannes, ce qui fait que je vais atteindre déjà 400 personnes. Alors
qu'au début, mis à part les 300 qui étaient dans ma base, et avec une petite quantité de
semence, j'ai atteint 400 personnes déjà.

0:11:57
Et les emprunts sont en train de distribuer les petits chassés. Donc je pense que c'est
beaucoup plus rentable et c'est beaucoup plus économique en termes de sollange, mais avec
une petite quantité de sollange qui peut atteindre un grand nombre de personnes.

Donc, je profite pour ajouter les questions, parce que c'est des questions qui ne viennent pas
maintenant, mais puisque ça a rapport avec ceci et ayant déjà fait le terrain, donc j'ai
remarqué que, il y a certains qui sont, comme vous venez de le dire, il y a surtout, certains
agro-dealers qui ont suivi la formation de VBI, mais actuellement sur le terrain, c'est
l'ancien système de distributeurs, qui est là , mais selon eux, ils veulent prochainement
l'adapter à l'ancien système au nouveau système. Donc quand je leur ai demandé quel est
l'avantage qu'ils trouvent dans le système BBA, pour certains ils ont dit que pour eux c'est la
même chose.

0:13:01
Pour d'autres ils ont dit que la première chose ça leur permet d'avoir des chiffres de qualité,
des semences de qualité et la seconde chose c'est la distribution en petits paquets, qui
permet, ça dit, de minimiser la quantité donnée comme test. Voilà, donc, ils sont dans la
même lignée culturelle. Maintenant, selon vous, est-ce que vous pensez que ce serait facile,
cette adaptation là -dedans, les agro-dealers parlent, essayent d'adapter cette nouvelle
stratégie à l'ancienne qu'ils avaient déjà , plus que pour d'autres, c'est comme si nous
faisions ça déjà ? Il n'y a pas grand différence?

Oui, pour moi c'est un problème tant qu'ils n'ont pas expérimenté. Ceux qui ont fait la
formation et qui n'ont pas expérimenté, je pense qu'ils ne peuvent pas te donner une
comparaison fiable. Fiable, c'est ça. Je pense que ceux qui peuvent te donner une
comparaison fiable, c'est ceux qui maîtrisent l'année prochaine, pour le cas du sorgho,
l'année prochaine, les personnes, les 400, les 3 OPs que j'ai donné, 100, pour te dire
exactement l'avantage comparatif.

0:14:14
Moi, il m'est arrivé de donner, par exemple, un producteur, qui l'utilise pour un hectare,
qu'il met la variété que je lui ai donnée, et après peut-être avec les changements
climatiques, ça ne marche pas. Il me dit, ah mais docteur, cette année tu as détruit ma saison
parce que je ne réunis avec ta variété. Tu me comprends?

les variétés n'ont pas marché?

Oui, à cause des aléas parce que l'année passée, si l'hivernage termine tô t, les variétés, par
exemple, subissent un stress de fin de cycle et n'a pas marché. Donc il n'aura rien pour le
sorgho l'année-là . Alors que l'avantage en comparaison, quand tu lui donnes 100 hectares, il
va mettre sa variété et peut-être 2 ou 3 lignes de petits sachets que tu lui as donnés.

0:15:08
Donc l'avantage c'est quoi? S'il ne gagne pas avec la nouvelle variété que tu lui as donnée, au
moins il a sa semaine de gerain où il va récolter. Donc tu lui donnes une chance. Au lieu de
perdre toute sa production en utilisant uniquement la variété améliorée qu'on t'a donné.
Oui, oui.

Quand il ouvre, en terme de kilos, c’est à dire le plus de valeur donnée. Ça c'est gaspillé
comme ça.

Avec le petit, il a l'opportunité de voir le comportement de la nouvelle variété. Et à cô té, il va


mettre toute la partie restante de son champ, il va mettre sa variété, donc il est sû r qu'il va
récolter.
0:15:44
C'est ça l'avantage. Il y a deux chances, alors que, avec l'ancien système, tu perds. Si ça
marche, tu va beaucoup récolter, mais si ça ne va pas, tu perds tout.

Maintenant, est-ce que vous pouvez me décrire un peu, peut-être que vous aurez des
documents sur ça, je vais vous demander ça à la fin. Mais est-ce que vous pouvez me décrire
brièvement comment ça se passe dans le système de distribution?

Oui, j'avais essayé de te faire un schéma.

0:16:11
Oui, oui, j'ai le schéma, mais je vais encore comprendre.

Le schéma, c'est comment c'est organisé la distribution au Sénégal. En premier, tout part au
niveau des chercheurs qui créent la variété.

Il y a un chercheur ici, comme toi.

Je crée une variété. Création de variété. Après la création de la variété, il faut qu'on
homologue la variété. Après homologation, la semence qui a permis d'homologation
s'appelle G0.

Comment?

G0, Oui si on a l'homologation, on a G0.

0:17:03

Maintenant, en tant que, moi mon travail de sélection s'arrête là . Maintenant, la variété que
j'ai créée ici, que j'ai donnée au moment. Donc maintenant, il faut produire les semences
pour que ça soit poulu. Donc ici c'est la nouvelle variété.

0:17:24
Maintenant, mon rô le de création s'arrête là . Maintenant, il faut produire les semences pour
donner ça au système. Pour ça Il me faut créer ce qu'on appelle les G1. C'est les premiers
niveau de semences.

C'est même bien écrit, même à l'envers. Hein?

0:17:45
Même à l'envers vous savez bien écrit.

Donc ça c'est les G1. Donc la partie creation s’arrete là . Maintenant il faut produire
suffisamment de semences pour donner ça au système semencier.

Donc ici c'est les semences.

Oui c'est les semences de niveau G1. Donc moi, maintenant l'Isra me donne ça. Maintenant
ça, quand je produis ça, je vais donner ça à l'unité de production de semences.
0:18:13
Ici?

Oui, l'unité de production de semences. Là on a entendu la réunion, la fois quand c'est avalé.
Donc dès que je crée, je mets la variété, je développe les G1 et je les donne maintenant à
l'unité de production de semences. Maintenant l'unité de production de semences va faire
G2 et G3.

Donc ici on produit G2 et G3.

C'est bon?

Hum.

Et maintenant de là à là, ce qu'on appelle les breeders seeds ou bien semences de pré-base.

0:18:48

breeders seeds ou semences de pré-base. Maintenant, ça c'est le bridesis. Le pré-base. Ou


semence de pré-base. Maintenant, l'unité de production de semence, l'Isra, son travail
s'arrête là. Donc tout ceci, c'est le travail de l'Isra. Tout ça c'est l'Isra.

0:19:13
C'est l'Israël. Voilà . Maintenant à partir de là, l'unité est... Ça c'est un processus maintenant
de produire en grande quantité les variétés qu'on a là . Maintenant à partir de là , l'Israël va
donner ça aux producteurs de semence. il donne ça aux productions de semences qui ont
l'agrément pour produire les semences. L'agrément c'est-à-dire c'est un... C'est homologué
en réalité. Voilà, des produits homologués, c'est-à -dire certifiés par le ministère, qui sont
capables de produire des semences de bonne qualité.

0:19:52
Voilà , maintenant, c'est eux qui vont faire, eux-là, ils vont faire deux types, tous les types de
semences. Ils vont faire les semences de base. Ils vont multiplier. Ils vont multiplier encore
les GF. Donc ils vont faire les GF... Ils vont que tu fasses un autre rond. Non, non. Ici, eux, ils
vont faire G1, G2. Maintenant, ici, ils vont faire, il faut faire la ligne là qui fait G3, G4. G4, ici.

0:20:17
Le G4, ici. G5. G5. Et G6. Et G6.

Donc, eux, ils produisent...

Voilà, maintenant les G4, on les appelle fondations ou semences de base. Semence de base
ou fondations. Les fondations c'est des G4. Après maintenant il faut encore les multiplier
pour faire ce qu'on appelle les G5, c'est les certifiés ici. Mets-les ici. Certifiés ici, R1.

0:20:53
Les semences certifiées, R1.
Je mets ici?

Semence certifiée. Semence certifiée. R1. R1. Après ici, semences certifiées R2..

Donc c'est à partir de G4 que vous produisez les G2, G5 et G6.

0:21:19
Voilà , maintenant le G4 on l'appelle semence de base et G5 et G6 on les appelle semences
certifiées. Maintenant à partir de là , eux les producteurs de semences qui ont l'agrément
vont donner ça maintenant aux producteurs. Eux ils vont produire ça pour donner au
producteur final. Ils vont produire pour consommer ou pour vendre ou transformer etc.
Voilà . Producteur final. Et c'est là où maintenant les agrodéleurs prennent les semences là
pour distribuer. Voilà, c'est les agrodéleurs qui sont souvent ici pour distribuer. Pour
prendre la semence là et distribuer au producteur final. Au producteur, donc les
producteurs qui sont dans leur champ, dans leur village.

0:22:00
Maintenant eux, ils ne vont que venir à l'Isra pour chercher les G2 et G3. C'est bon.

C'est très clair maintenant. Parce que hier, j'avais pris la fiche, je voulais mieux comprendre,
. Donc, quelles sont les difficultés que vous rencontrez tout au long ?

Pour pas mal de spéculation, la demande en semences, en G2, n'a pas suffisamment les
moyens pour produire les quantités de semences que demandent les gens. Ou bien la
demande ici, eux ne peuvent pas satisfaire la demande, pour faut de moyens. Parce que ici,
le système semencé, la plus grande production par an ici, eux ne font que produire pendant
l'hivernage. En courte saison, ils n'ont pas de système d'irrigation qui les permet de
produire en courte saison. Du coup, il y a beaucoup de semences qui produisent et qui ne
sont pas reconnues comme des semences.

0:22:58
Parce qu'il y a des systèmes de contrô le pour que ça passe. Le passage de G2 à G3, il y a un
contrô le qui se fait. Il y a un autre service qui s'appelle digème. Je ne sais pas ce que vous
disiez là -bas. Il y a la digème qui vient contrô ler le G2. G2, G3. Oui, de G2 à G3, il y a la
deuxième qui contrô le. Maintenant, si les G2 sont bons, il dit oui. Donc, ça, on peut les
appeler G3. Le passage de G3 à G4, il y a un contrô le qui se fait avant d'accepter ça comme
G2, G4.

0:23:30
Le passage de G4 à G, il y a un contrô le. Donc, chaque passage à partir de G2, il y a un
contrô le qui se fait qui ,permet de passer...

Qui fait le contrô le ici?

c'est la digème. Ceux qui font le contrô le ici, on les appelle SDDR .
Comment je vais mettre ça là ?

C'est le contrô le de certification des semences par la direction régionale.

0:24:19
Ici maintenant c'est DR. DR, Direction régionale de développement rural. Voilà, DR.
Maintenant, ils dépendent de tout ça, que ce soit la dizaine, le SDDR, DRDR, c'est le
démembrement du ministère de l’agriculture.

Le problème est que la demande est toujours supérieure à l'offre sur toute la chaîne de
distribution. Par exemple, si les bosins par exemple du Sénégal sont de 20 tonnes, peut-être
ce que les gens produisent c'est 10-15 tonnes, donc il y a un cap. C'est ce qui fait qu'au
Sénégal les gens importent les semences de l'extérieur.

0:25:44
Pour compléter la demande. Surtout quand tu prends des spéculations comme la racine, le
maïs, voilà , les gens importent de l'extérieur.

Donc ceci se passe simplement avec le mi, le nièbé ou bien avec tous les spéculations... Ok,

Les gens importent des semences.. Comme la demande est supérieure, alors le système
interne ne permet pas de produire suffisamment de semences. Les gens importent
maintenant pour compléter la demande.

0:26:23
Donc c'est les deux grands problèmes que vous avez ...

C'est le problème, il y a peut-être deux autres problèmes.

Comme quoi? Bon, peut-être un troisième.

Non, ce que j'ai dit encore, dans toute la chaîne, il va y avoir des gens qui produisent, mais
comme ils ne respectent pas la législation, les semences sont déclassées, ne sont pas
considérés comme des semences. Ce qu'on déclasse, c'est des semences. Parfois des
quantités, des quantités, qui ont fait que parfois, surtout certaines organisations paysannes,
ne sont pas suffisamment formées à la production de semences. Du coup, quand ils
produisent, il y a des problèmes de qualité de semences qui fait qu'on les déclasse.

0:27:07
Quand les Amiens ont trouvé le contenu, ils ont...

Oui, si il y a une bonne quantité qui est déclassée, ce qui veut dire que vous ne pouvez pas
satisfaire votre demande.

C'est ça. L'autre problème, il y a une maladie, mais ils n'ont pas les moyens pour juguler la
maladie, pour traiter et ce type de choses. Du coup, les semences manquent leur taux de
germination, le bien sû r, donc il y a beaucoup de contraintes. C'est le problème de
remplissage. L’ivernage, surtout, n'ont pas de facilité pour irriguer et les graines ne sont pas
bien rendues. Du coup, ils perdent le vaisseau irrigé et on déplace. Donc il y a beaucoup de
contraintes. Et les contraintes peuvent être sanitaires ou climatiques.

0:28:03
Tu avais participé à la rédaction de la proposition de Il-Shi, Kashi. Vous aviez participé à ça
au début.

Il-Shi, oui. Parce que, en fait, Il-Shi et Kashi ne sont pas faits à la même temps. Après que
Kashi est venu. Cassis non. Ilsy oui. Le document de projet de Cassis, moi personnellement
je l'ai pas vu. Mais les acteurs eux-mêmes qui sont jeunes de 8 et 4 ans, si on travaille dans
ce sens-là , ils nous entendront. Je connais un peu le compte-prix, même si j'ai pas vu le
document de projet. Mais le document de projet d'Ilsy oui je l'ai parce que j'ai contribué à
participer à la salle.

Donc, qui ont participé à la rédaction de ce document de projet, à part vous? De l'ILCI?
L'ILCI,

en fait, c'est tous les acteurs.

0:29:03
C'est le Sénégal, le Burkina Faso et le Niger qui sont impliqués dans le casque. Et toutes les
sources du Sénégal, que ce soit le Seras, le Seras de Bandei, le PAM, toutes les sources qui
sont déjà impliquées, Niger, font partie au Burkina Faso la même chose. C'est plusieurs
chercheurs.

Maintenant dans tout ce système-là , je crois que vous connaissez un peu les personnes qui
sont impliquées. Est-ce qu'il y a quelqu'un qui est vraiment spécialiste en genre?

Au Sénégal, on a le spécialiste en genre que sont Maréme Niang Mbelko et l'autre, Ndeye
Fatou Faye mane, qui est socio-économique. Au Burkina, il y a Evelyn, je pense qu'on ne
l'aurait pas. Je pense que c'est une ligne compahoré.

0:30:08
Maintenant, celle du musée, j'ai oublié son nom, mais Marème Poudre, c'est le nom. Parce
que chaque fois, on fait des réunions, on fait des ateliers, etc. En fait, en dehors du projet
XCIA, les équipes en Asie-Pourte-Ouest, on a un network qui s'appelle ABI. Et là , on a des
réunions périodiques, des réunions annuelles, etc. On se connaît entre nous. J'ai oublié le
nom de celui de Niger. Mais on va répondre demain sur le nom. J'ai un petit peu venu
renforcer l'équipe en Amérique. Dans notre network, le Togo est impliqué. Dans votre
network,

0:30:47
Il travaille beaucoup avec Dr. Lakata. C'est lui-même le directeur scientifique de l'ITRA. De
l'ITRA, . Son technicien aussi, c'est moi qui l'ai formé ici au Sénégal.

C'est qui?
Elle s'appelle Sename Ndiani. C'est des jeunes.

Donc, comment le Siwa contribue-t-il au programme d'activité de diffusion des semences?


On en a parlé un peu.

En fait, le semence que je donne là , c'est Siwa. C'est ça, c'est-à-dire dans le développement
de nouvelles variétés, mais aussi contribuent souvent plus dans la production de semences,
la distribution de la croix.

0:31:46
Donc, ça va contribuer dans le développement des variétés en tant que telles, mais aussi
dans le système de diffusion. Par exemple, l'année passée, Chiwa a contribué à autour de 7
tonnes pour le mille. Pour le mille. C'est une grande quantité en rapport à sa rapidité de
production récemment.

L'année passée?

Oui. Et même cette année, ils ont produit aussi beaucoup de quantités.

7 tonnes. Quelles ont été vos réalisations jusqu'à présent? Je sais que SIWA a commencé en
2021. Quelles ont été vos réalisations jusqu'à ce jour? Il faut lire les rapports.

0:32:33
Vous avez eu les rapports?

Non, il faut lire les rapports.

Vous avez un rapport sur ça?

Il y a des rapports qu'on a envoyé, que l'ancien PI a envoyé. Il y a des rapports de reporting.

Où est-ce que je peux trouver ce reporting? Ça va m'aider beaucoup.

Il y a une système de reporting des étrangers là , qui s'appelle PiaStar. Mais tant que tu n'es
pas PI, tu ne peux pas rentrer dedans.

Je ne peux pas rentrer dedans.

Mais ceux qui sont actifs peuvent t'aider à voir ça. Donc il y a un système, vous savez où
vous mettez les rapports.

0:33:17
C'est un système en ligne où il rentre directement les rapports. Les rapports,

ok. Peut-être que c'est le SSD qui peut avoir, c'est-à-dire quand je pose la question peut-être
au niveau du système groupe.

Peut-être. Peut-être,
mais bon je vais demander.

Ici, c'est seulement le PIA qui a accès à PSA, pour l'instant. Donc nous, on leur donne les
infos. Mais quand même, suffisamment dans le cas du Surgo, que voilà où je peux parler. Au
niveau du Sorgho, par exemple, notre engagement dans le projet, c'était de... On avait
développé dans les autres projets des variétés qui sont résistantes au mange du sucre, des
variétés qui ont des graines digestives et des variétés photopérodiques. Maintenant, dans
IFCCWA, notre travail, c'est de combiner les trois traits de photopérodisme, la résistance
aux moisissures et la décessité de protéines, pour développer une variété qui combine les
trois là en même temps.

0:34:18
Donc, présentement, on a développé des populations qui vont recombiner les trois
crèmeurs, la biséticule, les protéines, les résistances au moins sur le truc. Et maintenant,
cette année, on va passer au développement des F2 parallèlement à ça. Maintenant, la
deuxième chose qu'on a faite aussi, c'est il y a un test qu'on a mis, qui est en train de
travailler sur l'utilisation et le designing de marqueurs moléculaires. Donc, on va
développer des marqueurs de photopérolisme qu'on va utiliser maintenant pour faire une
sélection assistée par marqueur. Aussi, Shiva a contribué à la formation de pas mal de
chercheurs ici. Par exemple, moi j'étais parti à une formation sur l'intelligence artificielle. Il
y a Marème qui doit partir, je ne sais pas quel mois, prochainement vers le Kenya, et vous, je
ne sais plus. Donc il y a pas mal de formations qui ont été faites dans ce sens-là . Même s'il
reste encore à faire, q

0:35:35
ça là c'est une question que bon... Je connais déjà parce qu'ils disent dans quelle localité le
Sénégal a les projets Vibier.

Heureusement.

Hum?

C'est une question de moins. Est-ce que... bon je connais déjà. Je vous ai dit c'est une
question de moins. Oui, oui, c'est une question de moins. Mais là au lieu de se dire ça tient.

0:36:02.

Vous pensez que ce système de VBA va vraiment promouvoir l'implication des femmes
dans le système semencier, cette approche de VBA?

Ça, c'est l'étude qui peut le montrer, parce que c'est difficile de connaître le résultat avant de
l'avoir appliqué. Donc on a diffusé. Comme j'ai dit, il ne faut pas attendre au Sénégal à avoir
des milliers et des milliers de femmes dans le système. Parce qu'il y a une organisation
traditionnelle existante ici où ça sera difficile. Les propriétaires terriens au Sénégal, c'est les
hommes. A beau donner des semences vivées aux femmes, si elles n'ont pas la terre, elles ne
vont pas la mettre en place. Donc ici, les chefs de ménage, c'est des hommes. Et maintenant,
dans le ménage, il y a des femmes, des enfants, des jeunes, et ainsi de suite. Mais celui qui
décide, c'est l'homme.

0:37:03
Maintenant, les femmes luttent, comme je disais la fois passée, que quand ellent pérdent
leur Mari. Si elle est veuve, c'est en ce moment qu'elle libre. Sinon, la femme n'a pas le truc
là quoi. Il n'a pas assez à la terre donc ça c'est la difficulté. Même si il y a les viviers qui sont
proches, il faut avoir la terre pour pouvoir cultiver. Et deuxièmement, même si la terre
appartient à la femme, si la femme est mariée c'est l'homme qui décide pas la part. Voilà.
Donc la femme décide seulement quand elle est veuve. Donc du coup il ne faut pas
s'attendre à des rois là , non, non, à cause de vie de vieille femme, le lien là sera encore très
difficile.

0:37:44
Mais quand même, elle peut amener des élevages, elle dira à son mari, ah j'ai amené une
variété, on peut tester. Donc la femme juste pour influencer..

. Elle peut avoir le pouvoir de décision dans la famille. Pour influencer le mari. La décision
du mari. Voilà , voilà . Ça c'est bien. Mais elle n'est pas décideur. Donc VBA peut permettre
aux femmes d'influencer leur mari dans ce sens-là, si elle vient à la semence. Parce que ce
qui est bon, par exemple, quand une femme vient partir par New-Orleans, on donne des
semences, elle peut amener la semence et dire à sa marée, ah, il faut qu'on teste la variété là ,
et la femme, l'homme va l'accepter naturellement.

0:38:18
Quand c'est la femme qui amène, l'homme ne peut pas résister. C'est ça, c'est important.
Mais on n'a pas le pouvoir de décision sur cela. Donc je crois que la méthode VV peut
permettre aux femmes d'infinir un ciel leur mari dans ce sens-là . C'est comme quand tu
viens ici, tu vois quelque chose de beau, tu peux amener ça, tu donnes à ton mari. Ah j'ai
trouvé ça. Il faut qu'on teste ça. Et il va l'accepter naturellement. Bon c'est un début de
changement quand même.

C'est un début de changement.

0:38:52
Est-ce que vous pouvez nous décrire les difficultés?

je sais que vous avez fait pas mal de choses dans le cadre de ce projet Kassi. Est-ce que vous
pouvez décrire un peu les difficultés que vous rencontrez avec ce projet Kassi?

Non, en fait à mon niveau le problème c'était un problème de communication interne. Ici à
l'Isra, c'est un problème de communication interne et de répartition des budgets alloués
pour faire le travail. Il y a certains détails que je ne peux pas dire, mais on a sérieusement un
problème de communication interne.
Mais est-ce que vous avez quand même le budget? Est-ce que le projet a envoyé quand
même de l'argent ou l'argent n'existe pas?

Le SERAS a le budget. A le budget,.Mais parfois c'est un problème de comportement


personnel qui fait que voilà. Mais en gros, pour résumer, il y a un problème de
communication.

0:39:52
Ok, d'accord.

Et le problème de communication-là a amené pas mal de difficultés dans l'exécution. Dans


l'exécution, hum hum. Là , les details, On ne peut pas aller là-bas, on ne peut pas passer
institutionnel. C'est institutionnel, c'est normal.

Selon vous, quelles sont les activités de la chaîne de valeur qui sont plus faciles pour les
femmes que pour les hommes?

Oui, maintenant, au Sénégal, généralement, les femmes sont sur la transformation. Dans le
domaine de la transformation, rares sont les hommes qui sont impliqués là -bas.

0:40:33
Donc, les hommes sont plus sur l'activité de production et les femmes sont plus sur l'activité
de transformation et de commercialisation des produits de transformation.

Ok, activité de production et de commercialisation des produits transformés par les


femmes.

Non, en fait les femmes sont dans la partie transformation et commercialisation de ces
produits. Les hommes sont dans la partie production et commercialisation des semences.
Donc quand tu enquêtes dans le domaine de la production de semences, commercialisation
de semences, tu vas voir au moins 70 à 80% d'hommes. Et quand tu vas dans le domaine de
la transformation et commercialisation des produits de transformation, tu vas voir près de
90 à 95% de femmes. Donc les hommes sont sur la production de semences et la
commercialisation des semences, et les femmes sont sur la transformation et la
commercialisation des produits.

0:41:43
La transformation des produits transformés, ça c'est clair.

Comment se sont décidées-t-elles les activités, comment se sont décidées-t-elles les


questions du genre à aborder dans le projet.

Nous, on a fait exécuter nos engagements dans le projet. Donc le projet, on a écrit, le projet a
pris en charge l'attention des gens, pour cela qu'ils ont fait le post-scouting, le marine fait
ses activités, tout ça. Maintenant, eux, ceux qui font post-scouting, la dame qui fait des
services à l'économie, devait nous donner suffisamment d'informations pour que
maintenant, à partir de maintenant, les sélectionneurs puissent prendre en compte
suffisamment les préoccupations des femmes dans le développement de la variation. C'est
ça l'idée.

0:42:41
C'est ça. Voilà. Donc vous êtes après 6 mois qu'on va voir que les programmes de sélection
vont de plus en plus considérer les préoccupations des femmes dans le processus de
développement de Paris.

C'est-à -dire après 6 mois? Avec 6 mois. Madame Nian, l'activité de prostateur, elle est en
train de partir pour enquêter les femmes, pour trouver leur contrainte, leur difficulté, leurs
préoccupations, leurs besoins. En même temps que les adopteurs, Madame Niang est en
train d'enquêter aussi, pour nous apporter cette information-là.

0:43:14
Donc, à la fin des trois ans, ils vont nous donner suffisamment d'informations qui vont nous
permettre maintenant d'intégrer ça dans le processus de sélection. Donc, c'est Mara qui a
fait le niveau.

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