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ASSAINISSEMENT PLUVIALE :

Considérations générales et
systèmes de drainage

Présenté par :
Joseph WETHE, PhD Ir.
Enseignant – Chercheur 2iE/GVEA

OBJECTIF

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1
PLAN DE L’EXPOSE

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2
CONSIDERATIONS GENERALES
• EVOLUTION DE LA PHILOSOPHIE DE
L’ASSAINISSEMENT

Période Concept Objectifs


Début du 19ème HYGIENISTE • Assainir les rues ;
siècle • Évacuer les déchets solides et liquides
encombrant les rues.
Fin du 19ème SECURITAIRE • Éloigner le plus vite et le plus loin
siècle possible les eaux usées urbaines ;
• Lutter contre les inondations (d’où la
naissance des réseaux unitaires).
Début du 20ème ENVIRONNE- • Traiter les eaux usées urbaines avant
siècle MENTALISTE leurs rejets (d’où naissance des réseaux
séparatifs et des STEP)

CONNAISSANCE DE LA PLUIE
– Pluie : Phénomène aléatoire
– Deux appareils de mesures, et de quantification :
• Les Pluviomètres : pour obtenir un CUMUL JOURNALIER
des eaux pluviales ;
• Les Pluviographes : pour connaître les précipitations avec
des PAS DE TEMPS PLUS FINS (quelques minutes).
– Données recueillies STATISTIQUEMENT EXPLOITEES
– MAXIMA ANNUELS obtenus pour différentes durées pour bâtir
les courbes IDF.
Intensité Fréquence F1

Fréquence F2

Fréquence Fi

Durée

3
CONNAISSANCE DE LA PLUIE
LA PLUIE EN HYDROLOGIE URBAINE
Deux grands ensembles de pluies :
Les Pluies « Historiques »
– Choix d’une des pluies les plus violentes ayant provoqué un
maximum de dégât dans la zone d’étude ;
– Nécessité d’avoir une bonne série chronologique des mesures afin
d’opérer un choix adapté ;
– Difficultés d’en associer une période de retour de la pluie choisie ;
– Difficulté d’afficher une protection associée à une période de retour.

Les Pluies « de Projet »


– Pluies fictives ou synthétiques associées à une période de retour et
présentés par des histogrammes de « variation de la pluie dans le
temps ;
– Pluies bâties à partir des courbes IDF ;
– Quatre exemples significatifs de pluies de projets, issues
d’ajustements mathématiques des courbes IDF : MONTANA,
TALBOT, KEIFER & CHU

MODELES DE PLUIES EN HYDROLOGIE URBAINE


3 : PLUIE DOUBLE TRIANGLE DE 2.1 PLUIE DE KEIFER & CHU
I
DESBORDES ET DE CHOCAT
Intensité
Période Intense
i2 i Max
Surfaces égales

I Moy (t)

i1 Temps
Temps
t t t
1 2 3
I 1 : PLUIE D’INTENSITE CONSTANTE

Durée de la pluie Tps


2.2 Après ajustement sur
4 : PLUIE DOUBLE TRAPEZE DE I MONTANA
Intensité BEMMO NESTOR
i
Période Intense
Max
i2=i3

i4 i Moy
i1 (t)
Temps Temp
t t t t t rt (1 – r) t s
1 2 3 4 5

4
MODELES DE PLUIES EN HYDROLOGIE URBAINE

Attention à ces ajustements mathématiques!

• Ils sont des modèles propres à la localité où les mesures ont


été réalisées :
– influence certaine du climat,
– influence de l’hétérogénéité spatiale de la pluie, etc.

• Ils dépendent de l’échantillon de calage : importance de la


période de pluie.

• La notion de période de retour n’est pas associée à une


surface, mais à un seul point de mesure.

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5
RESEAUX DE DRAINAGE
Les schémas types des réseaux

Gouttières

Grille avaloirs
Bouche EU sur cours ou
d’égout + parking
EP
Eaux
usées
(sanitaires et
Domaine cuisines)
Public Domaine
Privé

Gouttières Gouttières

Grille avaloirs
Grille avaloirs
Bouche EP sur cours ou
Bouche sur cours ou
d’égout parking EP parking
d’égout
Eaux
usées Eaux usées
(sanitaires et (sanitaires et
Domaine cuisines) cuisines)
Public EU Domaine Domaine
Privé Public EU Domaine
Privé

RESEAUX DE DRAINAGE
Type de configuration

Cours d’eau
Cours d’eau
Cours d’eau Collecteur oblique ou transversal
Collecteur perpendiculaire Collecteur latéral ou // cours d’eau

interception
(5) (6)

bas

(4)

Cours d’eau

Centre de collecteur unique ou


Collecteur étagé ou par Centre de collecteur multiple ou
Éventail
Interception Schéma radial

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RESEAUX DE DRAINAGE
ELEMENTS CONSTITUTIFS DU RESEAU
• canalisations collecte et transport des effluents
• Ouvrages secondaires ou annexes.
MATERIAUX TYPES
• Béton - Fonte ductile - Grès – PVC – Terre
Critères de choix des éléments et des matériaux
• Tenue mécanique des sols aux pressions verticales
(charge d’exploitation charges roulantes/permanentes ou
exceptionnelles de chantier, etc.), aux pressions horizontales
(Pression hydrostatique, Poids propre du tuyau et celui de l’eau drainée, etc.)
• Ténue à l’agressivité chimique intérieur et extérieur ;
• Facilités d’exécution, d’exploitation, d’accessibilité et
de raccordement,
• Coûts d’investissement et de fonctionnement, etc.

RESEAUX DE DRAINAGE
Deux technologies classiques :
• Réseau ouvert,
• Réseau Fermé
Critères de choix d’une des technologies :
• Disponibilité des données et des moyens de calculs ;
• Disponibilité des moyens financiers ;
Démarche à suivre pour quantifier le débit à l’exutoire :
• 2 méthodes classiques : Méthode RATIONNELLE et
Méthode SUPERFICIELLE (Caquot);

7
ESTIMATION DES DEBITS PAR LA METHODE
RATIONNELLE
Hypothèse :
• Linéarité de la transformation des pluies en ruissellement sur les surfaces
réceptrices (Méthode des Courbes Isochromes)

Formulation : 123/ "4 567


– Q= Débit à l’exutoire (m3/s), I = Intensité de la pluie (mm/h),
– A= Surface réceptrice (ha) C= Coefficient de ruissellement

Amélioration de la méthode Rationnelle


• Introduction d’un facteur correctif permettant de prendre en compte
l’abattement spatial de la pluie en considérant l’épicentre de celle-ci
autour duquel les intensités vont décroissantes

Formule empirique de BÜRKLI & ZIEGLER : 2"ε


– a = Coefficient d’abattement spatial ; A= Surface de la zone considérée ;
ε = Coefficient d’ajustement (= 5% en Afrique tropicale)

• Formule améliorée : 12/ "38)ε4 567

ESTIMATION DES DEBITS PAR LA METHODE


RATIONNELLE
/ 00/ * !% $$ 9 *

Rôle : Traduit le phénomène de pertes au ruissellement : le fait qu’une partie de


l’eau précipitée ne parvient pas à l’exutoire du bassin versant.
Expression : C= Volume ruisselé parvenant à l’exutoire rapporté au Volume
précipité sur la surface

Démarche d’estimation du Coefficient de ruissellement sur une zone


hétérogène.
• Découper la surface réceptrice en zones « homogènes » (Ak) ;
• Affecter à chaque zone un coefficient de ruissellement (Ck) ;
• Déterminer alors le Coefficient de ruissellement résultant par
l’expression :


=

8
Modalité de remblaiement des
canalisations dans une fouille

Modalité de remblaiement de la fouille

ESTIMATION DES DEBITS PAR LA METHODE


RATIONNELLE
* * $" $%
Démarche à suivre pour la détermination de l’Intensité de la Pluie :
• Pluie de projet : Pluie d’intensité constante
• Choix du Pas de temps dt ;
• Découpage du bassin versant en surface isochrone (Ak) pour les
intervalles de temps dt

Temp
s

Intensité
Pluie constante
Débit Ruissellement de A1+ A2+
Ak Ruissellement de
A1
Ruissellement de
A2 Ruissellement de
Q1+Q2+…+Qk
Ak
dt 2dt …kdt … ndt

ndt = Temps de Concentration

9
ESTIMATION DES DEBITS PAR LA METHODE
RATIONNELLE
*9 / / *!"*
• Définition : Temps mis par une goutte d’eau tombée à l’endroit le plus
hydrologiquement éloigné de l’exutoire d’un bassin versant pour y
parvenir.
• Expressions empiriques du Temps de concentration :

Exemple 2 : Formule CALIFORNIENNE :


=
=
•tc en heures A en km² L en km I en m/m

Exemple 4 : Formule 4 : de KIRPICH Exemple 3: Formule de NASH

= = =

•tc en minutes A en hectares L en mètres I en m/m H en m/m

ESTIMATION DES DEBITS PAR LA METHODE


RATIONNELLE

*9 / / *!"*

Attention
• Validité des modèles limitée à l’échantillon ayant servi au calage
• Résultats pouvant être assez différents pour un même bassin versant
• Nécessité d’utiliser dans la méthode rationnelle, la démarche plus
physique suivante, faisant appel à des relations empiriques.
• Tc = ts + tr
– ts est le temps de ruissellement en surface avant d’entrer dans le réseau ou le
talweg principal ;
– tr est le temps de ruissellement en réseau jusqu’à l’exutoire.

10
ESTIMATION DES DEBITS PAR LA METHODE
RATIONNELLE
*9 / / *!"*

Démarche ITERATIVE pour l’estimation du temps de ruissellement en réseau


jusqu’à l’exutoire
• Établir le plan du réseau du réseau et Calculer ;
• Estimer un tr (théorique) et en déduire 2 : ;
• Calculer le débit à évacuer par la méthode rationnelle ;
• Dimensionner le réseau d’évacuation ;
• En déduire alors le nouveau tr correspondant par la formule suivante : *
2 3$;&;4
– Ltj = Longueur du jème tronçon de pente uniforme
– Vj = Vitesse moyenne d’écoulement (Vj = Q/Sj) ;

• Déterminer enfin le final lorsqu’on observe une convergence de


l’opération.

ESTIMATION DES DEBITS PAR LA METHODE


RATIONNELLE

*9 / / *!"*

Quelques valeurs estimées du temps de ruissellement en surface

Sources Valeurs de Conditions aux limites


NONCLERC, • Environ 5mn • Dans les centres urbains
1982 • Entre 5 et 15mn • Dans les centres périurbains

O.M.S., 1992 • 15mn • BV < 5ha


• 15mn • BV = 20ha et I> 0,5%
• 15mn + 1mn/ha • BV = 20 ha et I< 0,5%
additionnel à 5ha
ENPC, 1978 • 5mn • Agglomérations d’habitat très dense
• Entre 10 et 15mn • Agglomérations d’habitat dense et de
• Entre 20 et 30mn faible pente
• Agglomérations d’habitat lâche, type
résidentiel

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ESTIMATION DES DEBITS PAR LA METHODE
RATIONNELLE

! ! * %!

Rôle :
• Détermine le degré de sécurité (risque encouru) que peut avoir un
ouvrage d’assainissement

Valeurs usuelles
• T < 5 ans en zone peu vulnérable (périphérie, zone peu dense,
etc.)
• 5 ans < T < 10 ans en zone vulnérable (centre de commerce et
d’industries, etc.) ;
• T > 10 ans en zone très vulnérables (centre ville) : valeurs
utilisées pour ajuster les courbes IDF.

ESTIMATION DES DEBITS PAR LA METHODE


RATIONNELLE
Démarche de mise en œuvre pour des BASSINS VERSANTS EN SERIE

B.V. 2
B.V. 2 B.V. 1
B.V. 1
Exutoire Tronçon Caval
Tronçon C1
Talweg principal Aval
P1
P1 P2
P2
•Regrouper Ak, Ck et Tck et Calculer le débit au point P1 :
183*4 2/8 3*( 84 "8
•Dimensionner le tronçon C1
•Estimer le temps de parcours tp1-2 entre les points P1 et P2.
•Calculer au point P2 la surface équivalente " 2"8:"<;
•Calculer •
=

•Déterminer Tc équivalent 29 =3 8: 8)<4( <>;


•Calculer Q au point P2 et dimensionner le tronçon aval.

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ESTIMATION DES DEBITS PAR LA METHODE
RATIONNELLE
Démarche de mise en œuvre pour des BASSINS VERSANTS EN PARALLELE

B.V. 1 B.V. 1

Tronçon Caval
Exutoire
Talweg principal
Aval
B.V. 2 P1//2
P1//2 B.V. 1

•Regrouper Ak, Ck, Tck et Calculer au point P1//2 " 2"8:"<?


"<
•Calculer le coefficient de ruissellement équivalent :


=

•Déterminer le temps de concentration équivalent : tceq = Max [(tc1, tc2] ;


•Calculer alors le débit au point P1//2 et dimensionner le tronçon aval.

ESTIMATION DES DEBITS PAR LA METHODE


SUPERFICIELLE
Principe :
• Méthode rationnelle évoluée et Intègrant les phénomènes de stockage
temporaire dans les réseaux ;
• Considère que le temps de concentration dépend du débit ;
• Le débit est maximal quand la durée de la pluie est égale à tc.
Démarche
• Volume ruisselé (Vr) entre 0 et tc : & 2+@
"@/@ 287@
+@/@
"38) 4
• Volume stocké (Vs) dans le réseau à l’instant tc : & 2 @@1
– où d = coefficient d’ajustement, et Q débit maximal (m3/s)

• Définir le Volume écoulé (Ve) à l’exutoire du BV jusqu’à tc : & 2 @@


1
– b est le coefficient d’ajustement

• Établir le Bilan volumétrique : & 2& :& et en déduire Q. en utilisant


également l’ajustement de Montana (H= atcb+1)
Remarque : Tc = µ(M).Ic.Ad.Qf, et Q(T) =K(T).Iu(T).Cv(T).Aw(T).
• Surface du BV entre 22ha < A < 1100 (Afrique)22ha < A < 200ha (Europe)
• Pente équivalente entre 0,65% < I < 1,4% (Afrique tropicale humide) 0,20% < I < 5% (Europe).
• Coefficient de ruissellement 0,25 < C < 0,80

13
ESTIMATION DES DEBITS PAR LA METHODE
SUPERFICIELLE

Mise en œuvre de la Méthode de Caquot.


• Cas 1 : Si Bassin versant en série :

[ ]
= = =
=
[ ]
Si Qeq < Max (Qj) alors, Qeq = Max(Qj).

Cas 2 : Si Bassin versant en parallè


parallèle :

[ ]
= = = =
[ ]

•Si Qeq < somme des Qj, =

ESTIMATION DES DEBITS PAR LA METHODE


SUPERFICIELLE

µ ε
β α

Limites β α
• Valeur approximative du débit ε
maximal à l’exutoire ;
• Pas d’information sur l’hydrogramme µ
(variation du débit en fonction du
temps), et donc du volume de crue :
• Ne s’applique qu’à des bassins
versants urbains homogènes et
équipés de réseau d’assainissement
bien dimensionnés.

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DETERMINATION DE L’HYDROGRAMME A
L’EXUTOIRE D’UN BASSIN VERSANT
< A
1/- Modèle simple issu formules Rationnelles et de Caquot
• Permet d’avoir une connaissance du débit maximal (voir Méthode
Rationnelle et Méthode de Caquot).
• Connaissance du temps de concentration ;
• Construction de l’hydrogramme simple.
Débit

Qma
x

Temps

tc

2/- Modèle à réservoir ou Modèle Conceptuel


• Les modèles empiriques : Ajustement mathématique d’une série de
données Applicable dans le contexte expérimental (Précaution).
• Les Modèles mécanistes : Supposés être universel dans leurs applications.
• Les Modèles Conceptuels : Intermédiaires entre les modèles empiriques et
mécanistes.

DETERMINATION DE L’HYDROGRAMME A
L’EXUTOIRE D’UN BASSIN VERSANT

• Mise en œuvre :
• Comment transformer la pluie en débit à travers le
système constitué du bassin versant urbain ?

SORTIE
SYSTEME (Bassin Versant) Réponse
ENTREE
Signal Fonction de Reproduction

(Ecoulemen
(Pluie) t)
Fonction de Transfert

15
DETERMINATION DE L’HYDROGRAMME A
L’EXUTOIRE D’UN BASSIN VERSANT
Mise en œuvre :
• Fonction de Reproduction : Evaluer la quantité de pluie qui
parviendra à l’exutoire, compte tenu des pertes initiales et des
pertes continues observées.
Pluie brute Pb
% de surface imperméable IMP
Ruissellement Ruissellement
Surface Surface
Imperméable Perméable

P0 = Pb x IMP P1 = Pb (1-IMP)

Pertes
initiales
P2 = P1 - STO
BV type I
BV type II

P3 = P2 - INF
P3 = P2 x C

Pluie nette
Pn = P0 + P3

DIMENSIONNEMENT DES CANAUX


Types d’écoulement.
• Écoulement permanent uniforme où les caractéristiques hydrauliques ne
varient pas d’une section à une autre.
• Écoulement permanent et non uniforme, graduellement varié : si les
caractéristiques hydrauliques varient lentement d’une section à une autre.
• Écoulement non permanent et non uniforme (régime transitoire) : avec
variation rapide des caractéristiques hydrauliques.

Équation caractéristique : MANNING - STRICKLER


• 12B @@
! < 5@8<
– Remarque : La pente de la ligne de fond (I) est ici égale à la ligne de charge (J).

Principe de dimensionnement
• S’appuyer en général sur Qmax à évacuer sans risque que le réseau ne
déborde Évaluer le débit maximal Qmax.
• Calculer la Pente de l’ouvrage dans le sens de l’écoulement (Amont vers
Aval).
• Choisi la section de l’ouvrage (forme et dimension) ;
• Définir la nature du revêtement de l’ouvrage.

16
VITESSES MAXIMALES

Vitesses admissibles dans les canaux non revêtus

VITESSES MAXIMALES

Diagramme d’évaluation des caractéristiques hydraulique


Selon le taux de remplissage d’un canal circulaire

17
DIMENSIONNEMENT DES CANAUX
Remarques sur la Pente.

< 0.3% Pente •Dimensions importantes ; •Adopter des formes


faible •Vitesses d’écoulement susceptibles d’accélérer les
faibles ; faibles débits de manière à ce
•Risques de dépôts solides que la vitesse minimale > 0.3 -
et des débordements 0.4m/s
> 5% Pente forte •Vitesses importantes ; •Renforcer les parois ;
•Risques d’érosion des •Aménager le profil longitudinal
ouvrages de manière à provoquer des
ruptures de pentes pour que
Remarques sur la Section.
Vmax < 1,5m/s (parois en
terre) ou < 4 à 5m/s (parois en
2 types de réseaux Ouvert ou enterré béton).
Plusieurs formes Circulaire (enterré),
Rectangulaire, Trapézoïdale
Types de Terre, Béton (grands canaux),
revêtements Maçonnerie (moellon,
parpaings, etc.), etc.

MODIFICATIONS DES PENTES

// CC

Modification de pente

Aménagement des pentes raides

18
MODIFICATIONS DES PENTES

// CC

Adopter des formes susceptibles d’accélérer l


’écoulement même pour des faibles débits

SECTION D’ECOULEMENT
00 DD CC

19
SECTION D’ECOULEMENT
00 DD CC

SECTION D’ECOULEMENT
CC
CC CC EE

20
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LES TECHNIQUES ALTERNATIVES


But : Permettre de mieux contrôler les eaux pluviales tombant dans une zone
donnée.
Fondement Non maîtrise de l’urbanisation.
• Augmentation rapide des surfaces à raccorder.
• Densification des tissus urbains augmentation du coefficient de
ruissellement et réduction de l’infiltration
• Diminution du temps de concentration et Augmentation du débit de
manière exponentielle.
Conséquences :
• Débordement des réseaux existants Inondation et érosion.
• Nécessité de Mettre en place des techniques alternatives dont les rôles
sont entre autres :

– Stocker et/ou infiltrer les eaux pluviales et/ou de Limiter les débits de points.

– Suppléer les insuffisances des réseaux existants.

21
LES TECHNIQUES ALTERNATIVES

Types Rôle Exemples


Bassins de Stocker les eaux de ruissellement Tranchée ou fossé
rétention dans les dépressions naturelles Bassin en eau – Bassin sec
ou artificielles.
Bassin endigué – Dépression
Vidanger les eaux de naturelle
ruissellement par infiltration et/ou
avec des débits limités dans un Bassin étanche – Bassin
milieu naturel ou dans un réseau. d’infiltration
Bassin enterré – Bassin ouvert.
Structures Stocker momentanément l’eau Tranchée
réservoir avant restitution par infiltration ou Citerne
enterrées par débit limité.
Structures Stocker momentanément l’eau Fossé
réservoir avant restitution par infiltration ou Noue (fossé très évasé avec
ouvert par débit limité. des pentes de berge faible).

LES TECHNIQUES ALTERNATIVES


Principaux types de techniques alternatives :

Rôle Exemples
Types
Puits Stocker et infiltrer les eaux de Puits creux
d’infiltration ruissellement Puits comblé
Puits d’infiltration (fond du puits
au-dessus de la nappe)
Puits d’injection (fond du puits
en dessous de la nappe)
Toiture Intercepter la pluie sur le toit, la
stockante stocker et la restituer vers l’aval à
débit limité
Chaussée à Stocker en dessous de la Chaussée réservoir à injection
structure chaussée les eaux de pluie et répartie (revêtement drainant).
réservoirs l’infiltrer à l’aval à débit limité Chaussée réservoir à injection
localisée (revêtement étanche)

22
LES TECHNIQUES ALTERNATIVES
DIMENSIONNEMENT DES BASSINS DE RETENTION
Méthodes simplifiées
• Méthode des pluies : déduite des courbes IDF et de la formule de
Montana.
• Transformer les courbes IDF en HDF où H= a.tb+1
• Evaluer le coefficient d’apport du bassin versant (Ca) = volume ruisselé
rapporté au volume précipité. .
• Evaluer la surface active ou surface d’apport du bassin versant. Aa = A.Ca
• Se fixer un débit constant de vidange du bassin de rétention (Qv).
• Calculer le débit spécifique de vidange ou Hauteur d’eau par unité de
temps. qv = Qv/Aa
• Calculer la hauteur vidangée au cours du temps. Hv = qv x t
• Superposer la courbe Hv à la courbe HDF
• Le plus grand écart entre les deux courbes est la hauteur d’eau maximale
à stocker. (Hmax)
• Définir alors le volume d’eau à stocker. Vs = Hmax . Aa

LES TECHNIQUES ALTERNATIVES


LES TRANCHEES
• >>> Fossés peu profonds (< 1m), remplie de matériaux suffisamment
poreux (30% et 40%) pour pouvoir stocker de l’eau et drainer des surfaces
relativement faibles.
• Différents types :
• Tranchées d’infiltration autorisant des vidanges par infiltration.
• Tranchées de rétention restituant à débit limité vers le milieu récepteur
(réseau, talweg, puits d’infiltration, etc.)
• Critères de choix d’une tranchée
• Perméabilité et nature du sol support.
• Qualité des eaux de ruissellement (présence ou non de fine et risques de
colmatage).
• Niveau de pollution et risques de contamination de la nappe d’eau
phréatique (laisser au moins 1m de sol au-dessus de la nappe).
• Position de la nappe et risques de remontée de celle-ci.
• Existence ou d’un exutoire ?

23
LES TECHNIQUES ALTERNATIVES
TRANCHEE

LES TECHNIQUES ALTERNATIVES


TRANCHEE
Dimensionnement d’une tranchée : un processus itératif.
• Choisir la période de retour de dimensionnement (niveau de risque
hydrologique).
• Calculer le volume géométrique Vg (représentant la capacité de stockage
de la tranchée dépendant de la pente du milieu naturel)
• Déterminer le débit de vidange, connaissant la capacité d’absorption (cas
des tranchées d’infiltration) ou les conditions aval (cas des tranchées de
rétention)
• Calculer le volume nécessaire (Vn).
• Comparer le volume nécessaire (Vn) et le volume géométrique (Vg) :
– Si Vg= Vn, fin de l’opération,
– Sinon, modifier les caractéristiques de la tranchée et recommencer sur
Vg.

24
LES TECHNIQUES ALTERNATIVES
CITERNE AVEC RESERVE FOSSE

PUITS

LES TECHNIQUES ALTERNATIVES

PUITS (type de remplissage)

25
LES TECHNIQUES ALTERNATIVES

ASSOCIATIONS ENTRE OUVRAGES ALTERNATIFS

LES TECHNIQUES ALTERNATIVES

TOITURE RESERVOIR

26
LES TECHNIQUES ALTERNATIVES

CHAUSSEES RESERVOIR

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