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(suite)
Il est question à l’article 90 du TCE qui relève d’un autre chapitre et qui se
rattache à la libre circulation des marchandises, qu’ « aucun E-M…similaire »
Il y a une disposition qui encadre la politique fiscales des Etats, on exige juste
qu’elle ne soit pas discriminatoire à l’encontre des marchandises importées.
La CJCE a eu une interprétation large des produits similaires à ceux des produits
importés.
C’est sur cette comparaison que la CJCE s’est basée, les produits à comparer
sont aussi les produits en concurrence pour déterminer si le niveau de taxation a
un caractère discriminatoire.
Lorsque la cour s’appuie sur l’alinéa 2, autre condition qui s’applique : il faut
établir que le différentiel du traitement fiscal a un effet protecteur des produits
nationaux ( Arrêt Commission contre Suède du 8/04/08) --- affaire
concernant les droits d’assises sur le vin et la bière qui st moins élevés pour la
bière. Pour que la différence de taux soit contraire à l’alinéa 2 , il faut que cette
différence ait une influence sur le comportement du consommateur.
La charge plus élevée ne protège pas la bière suédoise donc pas de violation de
l’article 90 alinéa 2 du TCE.
Affaire C167/05
La Cour ne se limite pas à l’étude du taux des taxes mais aussi à ses modalités
d’application et à ses modes de calcul pour voir s’il n’y a pas d’incidence sur les
produits importés et si cela n’aboutit pas à une augmentation du prix des
produits importés sinon violation de l’article 90 alinéa 1 du TCE.
L’article 90 trouvait ses limites lorsque des produits importés sont fortement
taxés alors qu’il n’y a pas de production de produits nationaux similaires.
En outre, les autorités danoises sont fortement taxées alors que pas d’industries
automobiles au Danemark. Comme pas de produits nationaux similaires, on ne
peut pas appliquer l’article 90 du TCE.(Commission contre Danemark de
1990)
Argument présenté devant la CJCE en 2003 : Celle-ci n’a pas considéré qu’il y ait
eu une violation sur le fondement de l’article 28 du TCE.
Distinction entre les taxes d’effet équivalent et les taxes fiscales intérieures à
caractère discriminatoire.
Une charge pécuniaire ne peut être qu’une taxe d’effet équivalent contraire à
l’article 23 et 25 du TCE ou une taxe fiscale intérieure à caractère
discriminatoire contraire à l’article 90 du TCE.
Une taxe d’effet équivalent ne frappe que les produits importés et la taxe fiscale
intérieure à caractère discriminatoire frappe différemment les produits nationaux
et importés.
La difficulté est due au fait que des taxes qui frappent uniquement les produits
importés ne sont pas nécessairement des taxes d’effet équivalent lorsqu’ il
n’existe pas de production nationale ou similaire et la taxe appartient à un
système d’imposition générale d’imposition intérieure.
La conséquence d’une taxe qui viole l’article 90 est légale mais doit se
conformer aux exigences communautaires.
Les mesures d’effet équivalent posent problème, il n’existe pas des mesures
adoptées par les Etats qui sont des freins à l’entrée de marchandises d’autres
Etats sur un autre Etat.
Paragraphe 1
Alors que dans celui de 1974, la CJCE veut remettre en cause les mesures qui ont
« une effet direct ou indirect, actuel ou potentiel… »
La Cour considère que l’article 28 du TCE est une disposition générale qui
concerne les mesures non visées par les autres dispositions du TCE (arrêt de
1988) car il s’agit d’une prohibition générale des restrictions à la circulation.
Il s’agit d’une norme allemande qui impose aux liqueurs de fruits un certain taux
d’alcool ( 25 %)alors que celui de Dijon ( 15 à 20%) donc il ne pt être
commercialisé en Allemagne.
L’importateur en Allemagne va porter cette question devant la CJCE--- est -ce une
mesure d’effet équivalent?
Cette règlementation ne constitue pas une entrave commerciale mais c’est une
technique et on ne peut y remédier que par le biais de l’harmonisation des
normes.
Cette limite n’empêche pas qu’il y ait un contentieux nourri dans les E- M sur le
fondement de l’article 28 et 29 du TCE parce que les opérateurs économiques
peuvent tirer partie de l’invocation de l’article 28 du TCE efficacement devant
les juridictions nationales (effet direct) pour contester des règlementations qui
les gênent dans leurs activités commerciales.
Point négatif : réticence qui vient contrarier des choix politiques, économiques,
sociaux , d’encadrer les actés économiques dans l’intérêt des travailleurs et des
citoyens…--- remise en cause sur le fondement de l’article 28 du TCE.
Autre raison : les solutions, résultats que l’on pt espérer fondées sur l’arrêt
cassis de Dijon créent un cadre juridique incertain.
Il y en existe trois pour la CJCE et qui concernent les entraves non tarifaires aux
échanges de l’article 28 et 29 du TCE. L’article 29 du TCE concerne les
restrictions aux exportations à l’étranger.
Les mesures doivent être conçues de manière large, si l’effet est négligeable sur
les importations suffit pour que la mesure tombe sous le coup de l’article 28 du
TCE( arrêt Yves Rocher de 93)
Lorsqu’ une mesure tombe sous le coup de l’article 28 du TCE, elle est
nécessairement condamnée car possibilité de justifier les entraves aux échanges.
Cette justification est possible si les Etats prouvent qu’elles sont légitimes et
proportionnées à leur but.
Le deuxième mode est instauré par la CJCE qui consiste à dire que certaines
mesures n’entrent pas dans le champ de l’article 28 car elle n’ont pas
de liens suffisants avec les échanges ( arrêt de 1982 BLESGEN--- règle qui
interdit la vente et la consommation d’alcool dans les lieux publics ms règle
nationale qui n’a pas de liens avec les échanges.
Comment fait-on pour savoir qu’une mesure a un effet indirect et aléatoire avec
les échanges---- pas de critères.
Solution qui se justifie selon la Cour car ces mesures n’empêchent pas
davantage l’accès au marché de ces produits que les produits nationaux.
Revirement de jurisprudence où la Cour dit que pour les modalités de vente ,on
applique pas le premier raisonnement.
En Décembre 93, autre décision qui est rendue où l’avocat général s’efforce
de répondre à cette incertitude sur cette définition (arrêt HÜNERMUND C
292/92) les modalités de vente correspondent aux questions suivantes---qui
peut vendre les produits ? comment ? où ? et quand ?
La réponse de la CJCE consiste à dire qu’il s’agit d’une modalité de vente car
pas d’obligation de modifier le produit (=modifier les caractéristiques du
produit) donc exclusion du champ de l’article 28 du TCE (affaire
MORELATO de 2003 C416/00)
Autre exemple qui concerne la vente de pains surgelés dans les supermarchés
en Grèce qui est interdite car il faut l’autorisation d’exploitation d’une
boulangerie---est-ce une modalité de vente ou autre chose ?
16/11/09
Il faut analyser le marché, des données éco dont la CJCE n’est pas sure d’en
disposer
Arrêt K et M qui est rendu à cette époque donc cela entre dans la définition
des modalités de vente la détermination des périodes d’ouverture entre dans
le cadre des modalités de vente
Lsq question sur l’effet discriminatoire d’une mesure, renvoi par la CJCE au
juge national
Les pratiques sucp de restreindre la libre circulation des mchdises et qui tbent
ss le cp de l’art 28 et 29 ne st pas svt condamnées car le drt de l’union admet
le maintien de règles prsuivant un but légitime de manière à primer sur la
libre circulation des mchandises. Il existe une sorte de bien commun qui n’est
pas le marché qui reste limité car d’autres objifs plus importants.
L’art 30 prévoit des exceptions « aux art 28 et 29 qui ne font pas obstacles
aux interdictions et restrictions d’importation, d’exportation ou de transit
justifiés par des raisons (à cf) »
Premier aspect de cette rigueur : la cour n’a jamais considéré que c’est une
réserve de svté et que les états ne pouvaient l’invoquer pour échapper à
l’application de l’art 28.
Pr la cour, les Etats disposent d’ne certaine liberté pour apprécier les
situations relevant de l’art 30 qui n’est pas une liberté totale pour éviter les
risque d’atteinte excessives aux règles régissant le marché unique
Cette attitude la cour s’est trouvée justifier par le fait que l’art 30 cpte un
second para exifeant que les mesures restreignant la libre circulation et
justifiée par les raisons mentionnées ds la première phrase, « ne doivent pas
constituer un moyen de discrimination arbitraire ni une restriction déguisée
dans le commerce entre les Etats-membres »
La cour admet des restrictions fondées sur des raisons non éco. Celles qui st
autorisées sur le fondement de l’art 30 ne peuvent être que des hypothèses
non éco c a d celles qui ne st pas susceptibles de porter atteinte au principe
des art 28 et 29. (=motifs non éco st légitimes et ceux qui st éco st
illégitimes)
Dans le cadre de cte interprétation strict de l’art 30, il y a iun e solution selon
laquelle les exceptions énoncées à l’art 30 est une liste limitative---jcpe
constante depuis 1968--- on ne pt pas invoquer d’autres raisons
expressément invoquée par l’article 30 pr faire exceptions aux art 28 et 29 ;
Ex/ illustration : on dt permettre des exceptions aux noms des 3 car ce st des
intérets essentiels des etats contre le marché.
Pour l’op et la sécu publique--- il existe une jpce--- question de
l’approvisionnement en pétrole :on pt maintenir des discriminations entre les
pdts pétroliers natx ou importés au nom de la sécu publique--- cela est essel
pr la survie de l’Etat.
Filtre des voitures interdit à la vente au Portugal car cela gene les controles
de police qui visent à arreter les trafiquants et pour veiller que les pers
portent bien leurs ceintures de sécurité.
Sur la justification, selon une jpce constante une mesure d’effet équivalent ne
peut etre justifiée que par une raison figurant à l’article 30 ou par une
exigence impérieuse d’intérêt général ( arret cassis de dijon) --- arret
portugais/ Commission contre Portugal du 10/04/88
Para 1 : la notion
Lsq ilest acquis qu’une mesure pvt etre justifiée par l’art 30 OU PAR UNE
exgece, elle ne sera maintenue que si proportionnée à l’objif fixé
Un état ne pt maintenir ses regles natles meme si justifiées par l’art 30 ousi
elles ne st pas nécessaire pour remplir l’objif invoqué par l’état
Si l’état doit maintenir une mesure restrictive, il dt maintenir celle qui est
moins intentatoire à la libté de circulation.--- s’opère un test de sélection de la
part de l’état
C’est un principe qui vise à concilier la libre circulation et certains actes pris à
des fins d’intérêt général et contraires. Ce contrôle là auxquels les juges natx
st censés effectuer et que la CJCE met en œuvre de manière variable.
La CJCE vérifie que la mesure est appropriée c'est-à-dire qu’elle remplit bien
le but d’intérêt général, qu’elle est apte à le faire . rapport de cause à effet
entre l’objectif poursuivi et le moyen utilisé.
3ème aspect : Test de balance des intérets--- le juges est censé évalué les
intérets en présence et voir s’il y a un juste équilibre entre eux.La CJCE csdère
que les intérets st de meme poids et qu’entre eux, il y a un intérêt. Lsq la
restriction est justifiée par un drt fdtal, la cour a le souci de vérifier qu’il y a un
équilibre entre la libté de circulation et le drt fdtal ( libté d’expression par
exple / respect de l’environnement aussi)
Para 2 : les modtés : Question du contrôle par la Cour---il y plsrs attitudes de
la Cour pr le réaliser.
Ds l’affaire schwartz, elle csdère que la mesure est proportionnée à son objif,
elle ft une analyse.
Le 3ème tps :la cour ne tche pas et fait un renvoi auprès du juge natl qui dt
tcher la question du contrôle ss lui donner de directives / lignes directrices.---
on abandonne la solution au juge natl qui aura une certaine libt--- risque la
solution soit biaisée c a d en faveur de la législation natle concernnt la libre
circulation des mchdises.
La cour n’est pas bien placé pr le faire matériellement car elle manque
d’éléments donnés par les parties ( ce n’est pas elle qui pcde aux études de
marché)
Elle n’est pas bien placé pr des raisons politiques , veut limiter son emprise ds
ses relations ac les juges internes afin de maintenir l’équilibre des relations
entre l’ordre juridique de l’union et ceux des EM
Jpce de la cour sur l’invocation de l’art 30--- un Etat pt imposer des mesures
de contrôle des pdts pharma ou phyto pharma qui st des restrictions aux
importations au nom de la protection de la santé publique ms on ne pt exiger
des analyses en labo si ces meme essais on déjà été effectué ds un autre em (
l’état d’exportation) et si l’état d’importation a déjà ces résultats--- affaire de
1981