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D LE STATUT de BRUXELLES, VILLE-LIBRE française J.L.

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I. CARACTERISTIQUES DE BASE 5.4 Elargissement territorial jusqu’au «ring» : sous condition d’une compensation
1.1 Politiquement, le statut français de Bruxelles Ville-Libre est négocié et accepté territoriale pour la Flandre, apportée par la Wallonie
par les décideurs et citoyens bruxellois préalablement au choix de la France 5.5 Les «précédents» à invoquer : élargissement du territoire de Genève (1816), voie
1.2 Juridiquement, l’autonomie de l’entité bruxelloise instituée au sein de la ferrée belge en territoire allemand (1921), corridor maritime de la Slovénie (2009), et très
République française est garantie et définie par la Constitution française, et nombreux statuts de groupes linguistiques minoritaires, notamment en Europe
détaillée par des lois organiques d’application VI. LE STATUT DE LA MINORITE «NEERLANDOPHONE» BRUXELLOISE
1.3 Les Bruxellois sont des citoyens français, représentés au Parlement, tout 6.1 Maintien des droits généraux, linguistiques et culturels, visés par la Constitution
comme les Wallons française, et définis par la loi organique
1.4 Le territoire bruxellois est un territoire français, quel que soit son degré 6.2 Maintien d’un collège électoral distinct et d’une représentation spécifique dans les
d’enclavement dans le territoire du nouvel Etat flamand indépendant organes politiques bruxellois
1.5 Le corpus juridique ex-belge (droit ex-fédéral et droit bruxellois) est conservé 6.3 Maintien d’une instance propre (COCON) et d’une administration dédiée à l’exercice
en presque totalité (exceptions liées à la souveraineté externe), et évolue ensuite desdits droits, en matière éducative et culturelle, intégrée aux institutions régionales
sous les responsabilités respectives de l’Etat français (droit «belge») et de l’entité bruxelloises
bruxelloise (droit «bruxellois») 6.4 Dispositif particulier pour une Justice rendue en néerlandais
II. LES INSTITUTIONS POLITIQUES BRUXELLOISES 6.5 Libre choix de la nationalité (et de la double nationalité)
2.1 Juridiquement et réellement, autonomie bruxelloise supérieure à l’autonomie 6.6 Reconnaissance à l’Etat flamand de certains moyens d’action
actuelle 6.7 Rôle de garant de l’Etat français dans l’application du statut
2.2 Institutions et pouvoirs régionaux conservés en l’état, éventuellement VII. BRUXELLES ET LA WALLONIE
complété de l’autonomie constitutive 7.1 Maintien de liens puissants entre Bruxelles et Wallonie, par la conservation du corpus
2.3 Suppression du caractère bi-communautaire et paritaire de l’exécutif juridique belge ex-fédéral repris par l’Etat français (ex : gestion tripartite des institutions
bruxellois communes de protection sociale)
2.4 Disparition des pouvoirs de l’ex-Communauté française et de l’ex- 7.2 Par l’obligation de coopérations dans des matières propres mais qui appellent des
Communauté flamande à Bruxelles formes de cogestion, comme le système éducatif et les médias publics (modèle de la Suisse
2.5 Il est mis fin aux excès du cadre linguistique des administrations romande)
2.6 Simplification du fonctionnement politique et de l’organisation administrative 7.3 Et par l’existence du cadre étatique français commun, favorisant les coopérations
2.7 Maintien des institutions communales, avec régionalisation accrue bilatérales entre les deux entités, plus surement que l’ex-Etat fédéral belge (ex :
III. LE CHAMP DES COMPETENCES investissements concertés pour le Brabant wallon)
3.1 Compétences régionales actuelles entièrement maintenues, sans restrictions VIII. BRUXELLES ET LA FLANDRE
3.2 Elargissement aux compétences ex-communautaires, «françaises» et 8.1 Obligation de bon voisinage, après une période difficile, compte tenu de l’ampleur des
«flamandes» (éducation, culture, action sociale) sujets d’intérêt commun
3.3 Extension possible à certaines compétences ex-fédérales (comme les 8.2 Cogestion avec la France des dossiers bilatéraux difficiles (dont celui de la minorité
institutions «ex-royales», ou le droit du travail) «francophone» de Flandre)
3.4 Prolongation internationale des compétences conservée 8.3 Mise en place progressive d’une coopération transfrontalière structurée pour la
IV. L’AUTONOMIE FINANCIERE DE BRUXELLES gestion de l’agglomération transfrontalière
4.1 Autonomie financière suffisante, certainement supérieure à celle actuelle, IX. LA PLACE DE l’ETAT FRANÇAIS A BRUXELLES
permise par le partage entre la France et Bruxelles (la charge de la dette ex- 9.1 Présence nécessairement inférieure à celle de l’Etat fédéral belge
fédérale étant reprise par la France) du produit de la taxation maximisée des 9.2 Absence de pouvoir de tutelle dans le champ des compétences bruxelloises
navetteurs frontaliers flamands (peut-être deux Mds€) 9.3 Commissaire de la République qui assure un rôle de liaison avec Paris, la direction des
4.2 Pouvoir financier cependant limité sur les plans fiscal et social, l’Etat français services territoriaux ex-fédéraux, l’exercice du contrôle de légalité, la responsabilité du
conservant les compétences héritées de l’ex-Etat fédéral belge maintien de l’ordre
V. LE TERRITOIRE ET LA FRONTIERE DE BRUXELLES 9.4 Sécurité interne du territoire et de la population assurée avec la France
5.1 Territoire et frontière protégés par leur caractère français 9.5 Institutions judiciaires locales de droit belge relevant du ministre français de la Justice
5.2 Population «francophone» périphérique : soit rattachement à Bruxelles, soit X. LE ROLE EUROPEEN DE BRUXELLES
statut de minorité en Flandre 10.1 Risque quasi-inexistant de départ de Bruxelles des Institutions européennes
5.3 Lien territorial avec la Wallonie : trois options : pas de corridor, corridor 10.2 Compatibilité du statut français avec le maintien de son rôle européen
fonctionnel (limité à quelques axes de transport), ou corridor substantiel (bande 10.3 Concept de «faisant fonction» de «capitale» européenne toujours valide
de territoire incluant les axes majeurs) 10.4 Rôle facilité du fait même de la disparition de la fonction de capitale belge

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