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P.P.- P.B.
1310 La Hulpe
BC 13674
DEPOT 1310 LA HULPE
Fondé en 1902 Périodique mensuel
A.S.B.L. N° 137 FEVRIER 2010
.
SOMMAIRE
Epimédium « Egret »
Editorial 3
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EDITORIAL
Le Président
Claude NEVEN remercie tous les amis membres du Cercle qui ont eu la
grande gentillesse de l’aider à traduire les brochures et dépliants
nécessaires à la préparation du voyage en Angleterre, et plus
particulièrement J. GIRAUD, M. LECOCQ, N. MAHIEUX, A.MITSCHELE,
B. SIMONET et , bien sûr, Betsy sans la précieuse aide de qui ces textes
n’auraient pu être dactylographiés à temps.
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Gratitude
J'ai lu, quelque part.... qu'éprouver de la gratitude pour quelqu'un, c'est
comme faire un paquet cadeau et ne pas l'offrir.
Ainsi donc, je tiens à remercier vivement C.Riethaeve, D.Cuyx et
J.Paulis pour l'article paru dans le bulletin précédent au sujet de "mon
Nic". J'en ai ressenti beaucoup d'émotion et j'aime le relire souvent.
Merci aussi à tous les membres du Cercle, anciens et nouveaux, qui
nous ont accompagnés à Rosières et tous ceux et celles qui, par leurs
fleurs ou leurs messages chaleureux, m'ont bien aidée durant le mois de
décembre 2009 à accepter un calme raisonné et une grande sérénité.
Voici que 2010 entame son année. Je souhaite au Comité et à tous les
membres une très Bonne Année.
Et........si vous entendez le coucou, à qui penserez-vous ?
Bien sincèrement,
Maddy NICOLAIJ-SERVAIS
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LES MEMBRES PARLENT AUX MEMBRES
Gisèle et Jacques GIRAUD ont décidé de nous tenir informés une
nouvelle fois, ce dont nous tenons à les remercier. Le sujet développé
cette fois, concerne le
Je vous livre ci-dessous l'adresse d'un site qui traite du jardin potager :
Trucs et astuces pour réussir son jardin potager :
http://pagesperso-orange.fr/jacques.guy/html/astuces2.htm#plumes
Danielle CUYX
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CONVOCATION
Le Conseil d’administration a l’honneur de porter à la connaissance des
membres que l’assemblée générale ordinaire du Cercle Royal Horticole
de La Hulpe et environs asbl, prescrite par l’article neuf des statuts, aura
lieu le dimanche 21 mars 2010 à 14 h 30, à l’ONE – Home Reine
Astrid, avenue de la Reine 1 à 1310 La Hulpe.
ORDRE DU JOUR
1) Allocution du président
2) Approbation du procès-verbal de l’assemblée générale du 22 mars
2009
3) Rapport d’activités par la secrétaire pour l’exercice social 2009 et
projets pour la saison 2010
4) Rapport de la trésorière
5) Rapport des vérificateurs aux comptes
6) Approbation des comptes de l’exercice social du 1er janvier au 31
décembre 2009
7) Décharge à donner aux administrateurs.
8) Démissions – Nominations d’administrateurs
9) Cotisations
10) Examen et approbation du budget de l’exercice social du 1er janvier
au 31 décembre 2010
11) Nomination de deux vérificateurs aux comptes pour l’exercice
social 2010
12) Clôture de l’assemblée générale
Et pour terminer, le Président tient à remercier tous les membres fidèles qui
participent à nos activités et les nouveaux membres (dont 67 sont venus nous
rejoindre lors de la journée des Jardins à Aywiers en mai 2008) à qui nous avons fait
découvrir nos recettes de beaux jardins d’agrément et potagers. Il souligne, comme
chaque année, le fait que sans les membres, le Cercle n’existerait pas.
Point 2 : Approbation du PV de l’AG du 16 mars 2008
Le Président demande aux membres présents d’approuver ce PV dont le texte a été
publié dans la Feuille de Contact n° 131 de février 2009.
Il n’y a aucune remarque et ce PV est donc approuvé à l’unanimité.
Point 3 : Rapport de la Secrétaire
La Secrétaire tient, avant de faire rapport, à remercier les membres de leur présence
et à leur souhaiter, elle aussi, la bienvenue à notre assemblée générale.
Elle donne le détail des activités du Cercle en 2008 :
Les publications
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Les Feuilles de Contact, au nombre de 6, soit du n° 125 au n° 130, contenaient les
publicités et encarts habituels. Le n° 130 de décembre 2008, présentait le
programme 2009.
La Secrétaire remercie tous les rédacteurs d’articles :
- La présentation des Jardins Accueillants, par Danièle Cauderlier.
- Les comptes-rendus des conférences, par Michèle Lecocq, mieux connue sous le
pseudo « Mimi de la Petite Normandie ».
- Les textes de présentation du voyage, des excursions et visites, que rédigent
toujours avec autant de bonheur Claude Neven et Betsy Heris. Une de nos
membres a fait la réflexion suivante : La simple lecture de la présentation du voyage
donne envie d’accompagner.
- Le fascicule « Les engrais », rédigé par André Rega. Notre stock étant épuisé, les
membres qui sont désireux de se le procurer, peuvent en faire la demande à la
Secrétaire qui en redemandera l’édition.
La Secrétaire n’oublie pas non plus de remercier Aglaïa Mitschele qui a rassemblé,
tout au long de l’année, tous les articles qui lui sont transmis par la Secrétaire et les
a mis en page avec beaucoup de professionnalisme, ce qui a permis la parution
régulière de notre FdC. Aglaïa, cependant, a passé la main à Danielle Cuyx qui vient
de passer avec brio, le premier examen « FdC » ; la Secrétaire se dit persuadée que
les membres n’ont pas soupçonné ce changement de responsable.
La Secrétaire signale que la Fédération des Coins de Terre a arrêté la publication de
sa brochure trimestrielle.
Les activités proposées à l’intérieur
La Secrétaire rappelle que seules quatre des cinq conférences programmes, ont eu
lieu et ont connu un vif succès ; celle de novembre a été annulée la veille de la
conférence, et ce pour cause de neige. Elle en rappelle les sujets : en janvier,
l’usage méconnu des plantes ; en février, les fleurs comestibles, en avril, les tomates
et cucurbitacées ; en décembre, les plantes toute une histoire.
La Secrétaire profite de l’occasion pour remercier le Président du choix des
conférences et conférenciers et pour rappeler qu’il attend les suggestions des
membres quant aux sujets qu’ils aimeraient voir traiter.
Les activités extérieures et diverses
La Secrétaire :
« Le tandem Claude Neven – Betsy Heris, nous a concocté toujours avec autant de
succès, le voyage, les excursions et visites. Je vous en rappelle les destinations : en
avril, la 2e partie de la visite de l’Arboretum de Tervuren ; en mai, le Pays de Liège ;
en juin, le voyage annuel : au fil de la Moselle ; en juin également, le musée Van
Buuren et le circuit des carrés oubliés d’Uccle ; en septembre, le Canton de
Malmédy.
La bourse d’échanges de plantes a bien eu lieu deux fois cette année, en mai et en
octobre. Ces deux rencontres ont connus à nouveau un vif succès, et ce malgré un
temps parfois maussade. Chacun est rentré chez soi avec quelques trésors en plus
et délesté d’autres plantes qui feront la joie des acquéreurs. Les participants
semblent chaque fois heureux des échanges.
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Les Jardins Accueillants : Cette année encore la visite des jardins a connu un vif
succès. C’est l’occasion de se rencontrer et de partager la passion du jardin.
Les cours pratiques de jardinage 2007-2008, qui faisaient suite à la session 2006-
2007, se sont parfaitement déroulés. Un tout grand merci à Danielle Cauderlier et
Bernard Simonet, aidés dans leur tâche par Jean-Claude Matthys, pour la partie
administrative. Bonne nouvelle : ils ont décidé de remettre ça ; de nouveaux cours
sont en préparation ; vous en aurez le descriptif dans la FdC d’avril.
Aywiers : Vif succès ! Ce qui nous a incités à assurer cette année 2009 notre
présence, sous la conduite de Francine Tomballe qui, déjà l’an dernier, nous a
éblouis par son don d’accrocher les visiteurs et d’en faire de nouveaux membres.
Nous avons assuré également le service d’abonnement aux revues « Notre jardin »
et « Jardins et loisirs ».
Activités prévues pour les douze mois de 2009
La Secrétaire poursuit :
« Comme vous avez pu le découvrir dans la FdC de décembre 2008, les activités
suivantes sont prévues :
5 conférences, dont 2 ont déjà eu lieu en janvier et février. Les 3 autres se
donneront en avril (le goût des roses, suivie d’une dégustation !), en novembre (les
légumes vivaces) et en décembre (pourquoi ça n’a pas poussé).
Tout à l’heure, après notre assemblée générale, vous pourrez assister à la projection
d’un diaporama de photos faites par Danielle Cuyx au cours du voyage en Moselle
en 2008. Et ensuite, Danielle Cuyx, toujours elle, vous a préparé, non pas le Grand
Quiz des Belges, mais bien le Grand Quiz photos des Jardins Accueillants 2008 !
1 visite guidée du Jardin botanique de Louvain et d’une réalisation privée de
l’architecte J. Wirtz à Tervuren.
2 excursions d’un jour, l’une en mai en région brugeoise et l’autre en juillet au
Luxembourg.
L’escapade annuelle en Ile de France. Comme l’an dernier, le car était réservé en
moins de 3 jours et il y a une liste d’attente !
Notre stand et notre présence à la Fête des plantes et du jardin d’Aywiers.
Les bourses d’échange de plantes auront lieu les dimanche 17 mai et 18 octobre.
L’activité « Jardins Accueillants » aura bien lieu cette année encore.
Les cours de jardinage sont en préparation.
Notre déjeuner annuel aura lieu le 28 novembre. Nous pouvons compter sur notre
trésorière, Mireille Cappoen, pour nous dénicher le restaurant et choisir un super
menu, tout comme elle l’a fait l’an dernier, c’était une première. Cette fois, devant le
succès, elle pourra prévoir un plus grand nombre de participants ! Venez nombreux.
Les analyses de terre vous sont toujours proposées à un prix dérisoire de 6.20 €,
ceci grâce à l’intervention de la Province. Les membres qui ont assisté à la
conférence du 18 janvier sont tout à fait convaincus de la nécessité de faire analyser
le sol de leur jardin. Pour plus de détails, je vous propose d’attendre la FdC d’avril.
Enfin, la Secrétaire affirme que le Comité se réjouit déjà de voir les membres
participer nombreux à toutes activités. Elle tient à rappeler que les membres actifs se
dévouent sans compter pour que chaque activité soit une réussite. Et elle répète
que la présence des membres est la récompense de tous ces efforts.
La Secrétaire remercie les membres de leur attention et repasse volontiers la parole
au Président.
Point 4 : Situation financière de l’Association
Le Président passe la parole à la Trésorière qui présente et commente, à l’aide de
transparents, les recettes et dépenses de l’Association.
Point 5 : Rapport des vérificateurs aux comptes
Les vérificatrices aux comptes, Danielle Cuyx et Annie Vaassen, donnent lecture du
rapport qu’elles ont établi conjointement, après avoir contrôlé les comptes du Cercle,
en date du 12 mars 2009 au siège social de la Société. Les chiffres sont déclarés
exacts. Le Président les remercie.
Point 6 : Approbation des comptes de l’exercice 2008
Le Président demande à l’assistance si, sur base des chiffres qui lui ont été
présentés par la Trésorière et du rapport des vérificateurs aux comptes, elle peut
approuver les comptes pour l’exercice social du 1e janvier au 31 décembre 2008.
Les comptes sont approuvés à l’unanimité.
Point 7 : Quitus aux administrateurs
Le Président demande à l’assistance de bien vouloir accorder le quitus aux
administrateurs. Il l’en remercie.
Point 8 : Cotisations
Le Président signale qu’étant donné la bonne trésorerie du Cercle, les cotisations
actuelles de 10.00 € pour une personne isolée et de 12.50 € pour un couple, sont
maintenues.
Point 9 : Budget pour l’exercice 2009
Le Président passe à nouveau la parole à la Trésorière qui présente le budget pour
l’exercice 2009, au moyen de transparents. Le résultat escompté est un excédent
des recettes sur les dépenses, de l’ordre de 2838.00 €.
Point 10 : Nomination de vérificateurs aux comptes pour 2008
Le Président demande que deux volontaires se présentent pour assumer la tâche de
vérification des comptes de l’exercice 2009. Il rappelle que ce contrôle permet aux
membres d’avoir une vue sur les comptes du Cercle, ce à quoi le Président tient tout
particulièrement.
Se portent volontaires Madame Bernadette Christiaens et Monsieur Jean Paulis.
Le Président les remercie.
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Point 11 : Clôture de l’assemblée générale
Le Président clôture la présente assemblée générale à 15 h 02 pour sa partie
officielle et remercie à nouveau les membres de leur présence.
Dimanche 18 avril – 14 h 30
ONE Chemin de Hoeilaart – La Hulpe
Conférence par Monsieur Christian BADOT
« Le Jardintégration ou Le rêve devenu réalité »
Le Président
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VOYAGE : LES COMTES DU SUD DE L’ANGLETERRE
du dimanche 6 au jeudi 10 juin 2010
P ROG R A M M E
Il convient tout d’abord d’y apprécier les nuances, la symphonie délicate
des verts, l’harmonie parfaite qui règne entre l’architecture des humbles
maisons de campagne ou des remarquables demeures seigneuriales, et
la nature toute en demi-teinte.
On y rencontre une grande variété de paysages parsemés de ponts
pittoresques, de charmants villages où règnent encore l’atmosphère
paisible et la beauté sans prétention qui furent l’Angleterre des siècles
passés, des maisons en pierre au milieu de vergers pleins de fruits, des
champs de houblon avec leurs séchoirs étranges, des cloîtres en ruines
qui font rêver à la marche inexorable du temps et les collines
particulièrement belles en automne.
Juin est la meilleure période pour apprécier ces régions. La mer se teinte
alors d’un bleu discret, les arbres dispensent généreusement leur ombre
rafraichissante et les vieilles auberges et fermes florissantes vous
souhaitent la bienvenue. Cette superbe région nous donne, en définitive,
une impression de perfection rurale en miniature, l’image d’un pays de
petits traits fins et de collines soignées avec goût minutieux.
Sussex Prairies
Près du village de Henfield, Sussex Prairies est un superbe jardin
promenade de 3ha, situé au cœur d’une vaste propriété nantie d’une
ravissante maison de style cottage et entouré de grands chênes
séculaires et d’espaces verdoyants.
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Conjuguant leurs talents,
Paul et Pauline McBride,
créateurs de génie, se sont
faits, ici, à nouveau, les
disciples de Piet Oudolf, pour
réaliser en 10 ans cet univers
fleuri éblouissant qui dévoile
à chaque saison ses
splendeurs sans cesse
renouvelées.
Traversé par un axe central
constitué de larges plates-
bandes fleuries et bordé de
zones de pelouse, ce jardin comporte essentiellement de larges vagues
chatoyantes et colorées, ondulant au gré de leur fantaisie. L’effet
puissant de la plantation est accentué par le contraste entre la
population foisonnante des vivaces plantées en masses avec des
dégradés de couleurs exceptionnelles et la sobriété des espaces verts
aux alentours. Les graminées y jouent un rôle majeur dans l’équilibre de
l’ensemble grâce à leur fragilité et leur frondaison. De petits sentiers
discrets, couverts d’écorces de pin, permettent de se faufiler au travers
des parterres tandis que l’eau est présente dans les étangs et marais
bordés de roseaux et d’iris.
De cocasses moutons peints en noir, bleu, rouge animent le jardin tandis
qu’un troupeau de bisons, en enfilade, ponctue une allée centrale. En
différents endroits, propices à la contemplation, des coins de repos ont
été conçus d’où l’on jouit d’une belle échappée sur la propriété. De
chaque compartiment floral se dégage une atmosphère différente que
l’on peut apprécier en faisant halte sur les bancs colorés disposés un
peu partout. Un élevage de moutons du shetland et un autre de cochons
de lait jouxtent le jardin.
Passion, savoir faire et sens de la perfection sont à nouveau ici, les
ingrédients de ce superbe lieu qui demeure pour chaque visiteur, une
immense symphonie de coloris enchanteurs et chatoyants.
http://www.sussexprairies.co.uk/prairie_garden.html
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Lundi 7 juin 2010
08h00 Petit-déjeuner individuel
09h00 Départ de l’hôtel vers Bradford-on-Avon
10h00-11h30 Visite de Iford Manor Peto Garden
Iford Manor « Un jardin théâtral capricieux »
L’une des plus jolies
demeures du Wiltshire est
située sur une pente
abrupte dans la vallée de la
Frome, étroite rivière qui
serpente parmi des arbres
séculaires. La superbe
maison ainsi que le pont
par lequel on y accède
datent du début 15e s. Le
jardin d’à peine 1 hectare,
sis sur une colline boisée et
inspiré de la Renaissance
italienne, est l’œuvre du
célèbre paysagiste Harold Peto (1854-1933) qui y vécut durant 30 ans.
Tout y est réalisé pour mettre en valeur les nombreux vestiges antiques
disséminés dans tout le domaine.
Fidèle à son idée d’équilibre entre nature et culture, il a accordé une
grande importance aux plantes à feuillage persistant rappelant les
jardins italiens, tels : cyprès, ifs, buis et lauriers. Les colonnes anciennes
et les vieux murs de soutènements sont recouverts de glycines
impressionnantes, de chèvrefeuilles et de rosiers multicolores.
L’atmosphère méditerranéenne y est soulignée aussi par l’usage
abondant de plantes aromatiques au feuillage gris comme le romarin,
l’armoise ou la lavande.
Le splendide jardin se découvre suivant un itinéraire choisi ; il débute
avec la reconstruction à l’identique d’une loggia du 16e s. Il se prolonge
ensuite par une large volée de marches usées et fleuries qui débouche
sur une succession de terrasses : l’une comprend un petit étang
camouflé en partie par des bouleaux pleureurs, l’autre un patio
agrémenté de sculptures anciennes, plus loin, une pièce d’eau bordée
de mosaïques tout en nuances de bleus.
On accède ensuite, à la grande terrasse délimitée par une longue
colonnade évoquant la ruine d’un temple antique et clôturée par une
ravissante maison de thé du 18e s. Un sentier nous mène ensuite vers le
jardin japonais caché en partie par le bois tandis qu’une allée spacieuse
guide nos pas vers le cloître, véritable architecture ancienne regorgeant
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de trésors artistiques et point final de notre parcours. Des concerts de
musique de chambre sont organisés en été dans ce lieu enchanteur.
http://www.ifordmanor.co.uk/iford.htm
16
Stonehenge
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La cathédrale de Salisbury
Sise en bordure de la rivière
AVON, la cathédrale de Salisbury
est le plus bel exemple de
l’architecture anglaise gothique de
la première période (Early English
1189-1307). Sa beauté est aussi
rehaussée par le paisible enclos
de verdure bordé de maisons
anciennes qui l’entoure. L’édifice,
contemporain de celui d’Amiens,
se classe entre 1220 et 1250. Sa
flèche de pierre, haute de 103
mètres, souvent représentée dans
les tableaux de John Constable
(1776-1837 initiateur du paysage
réaliste), date du 14e s et domine
toute la vallée. Son plan est
typiquement anglais avec sa
façade ouest peu développée, ses
2 transepts et son extrémité orientale carrée.
Outre son superbe cloître, elle possède aussi une magnifique salle de
chapitre octogonale, avec 60 frises merveilleusement gravées, soutenue
par un seul pilier central et une travée en éventail jusqu’au toit.
L’intérieur, d’une grande sobriété, est rehaussé de fenêtres à lancettes
et renferme les tombeaux de croisés et de nobles tués à Azincourt
(1415).
http://www.salisburycathedral.org.uk/gallery.php
11h15 Visite du jardin The Courts à Holt et introduction
générale
The Courts, la juridiction
Le village de Holt, proche de
Bradford on Avon, recèle l’un
des joyaux méconnus du
Wiltshire. Grâce à sa faible
fréquentation, ce jardin de
3ha, propriété du National
Trust et contemporain de
Sissinghurst, a conservé un
charme inouï qu’ont perdu de
nombreux lieux de jardinage.
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Construite en 1720, cette demeure pleine de charme ne reçoit son écrin
de verdure qu’à l’aube du 20e s. où on la dote d’un temple et d’une
orangerie. Quelques murs de pierre, des escaliers et des chemins
contribuent à accentuer la structure formelle et les perspectives et à
conférer du caractère aux différentes chambres entourées de haies et de
topiaires.
A maintes reprises, le promeneur rencontre un « rill » petit canal étroit
qui mène l’eau entre les arbustes et les massifs de vivaces jusqu’à la
mare aux nénuphars que borde, début juin, une splendide ligne bleue
d’ « iris sibirica ». Parallèlement à ce point d’eau s’étendent les bordures
du Temple. Dans ces parterres, les viornes contribuent au rythme des
lieux en se répétant à plusieurs reprises et voisinent avec des rosiers
buissonnants et des pivoines multicolores.
Dans la perspective de l’entrée, un ensemble de graminées forme une
superbe harmonie avec le rouge des fenouils. Une rangée de colonnes
d’ifs un peu tordus, malgré une taille régulière et méticuleuse, se sont
développés de guingois et paraissent ivres…
Plus loin, quelques marches mènent le visiteur vers une pelouse ouverte
où le regard est attiré par un cadran solaire. Le potager est subdivisé en
4 carrés – comme le veut la tradition – avec une allée centrale bordée de
fruitiers palissés en arcs de cerceau. Quelques arbres en espaliers,
séculaires marquent la frontière entre le jardin et l’arboretum. Plantés en
1952, 59 conifères et feuillus s’y côtoient en harmonie.
Ce paradis préservé où les parterres chromatiques harmonieux voisinent
avec la sélection de plantes diversifiées, n’est en définitive qu’un
superbe dialogue entre le Rêve et la Nature.
http://thecotswoldgateway.co.uk/courts.htm
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Great Chalfield Manor
Domaine féodal du 12e s,
doté d’une église paroissiale
du 14e s, Great Chalfield est à
ce jour, un paisible petit
hameau isolé, situé dans un
paysage rural. Erigé au 15e s,
pendant une période de
troubles, le château défendu
par des douves, dresse
fièrement ses pignons
ouvragés. Restauré et
e
entièrement meublé au 20 s,
il est doté de nouveaux bâtiments utilitaires ; on lui octroie un nouveau
jardin et confie cette charge à Alfred Parsons qui en dessine le plan dans
le style Arts and Crafts.
En passant par la cour d’entrée, on aborde le manoir gothique par sa
façade principale agrémentée d’une superbe fenêtre en saillie voûtée
délicatement en éventail. Hostas et euphorbes s’abritent sous les
magnifiques baies vitrées en encorbellement. La chapelle de tous les
Saints regroupe le long de ses vieux murs d’enceinte un foisonnement
de fleurs indigènes où le bleu des céanothes, caryopteris et delphiniums
côtoie le jaune des thalictrums. Plus loin, des lupins, crambes cordifolias
et népétas se mêlent aux salvias entrecoupés de nombreuses annuelles.
Un chemin de promenade, rare témoignage de la fin du Moyen-âge,
ouvre une vue dégagée sur la campagne environnante et donne accès à
une large pelouse qui accueille les jeux de croket et tennis. Deux
superbes pavillons de topiaires y entourent le traditionnel bassin de lys ;
les arbustes ornementaux, noyer et muriers noirs y accrochent le regard
et rehaussent la zone de verdure de leur présence. L’ombre du vieux
cèdre bleu centenaire diffuse une lumière tamisée sur la petite
dépendance édouardienne, conservatoire de pommes et fromages. Une
vaste plate-bande fleurie contourne la plage engazonnée ; elle anime
une fascinante association de tournesols blancs italiens, de géraniums,
d’artémises et de cosmos tandis que plus loin, les tulipes printanières
s’épanouissent au pied des philadelphus et des staphyleas colchica. En
aval de la terrasse supérieure dont le sol bien drainé favorise les
osteospermums, les cistes et le « Mullein Verbascum » jaune, on
découvre le parterre des asters éricoides protégé par un muret de
pierres sèches, refuge des petites fougères « Maidenhead Spleenwort »
et des linarias cymbalaria.
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Les vergers, au printemps, regorgent de fleurs sauvages, de vieilles
variétés de narcisses et de tulipes « Queen of the night ». Elles sont
suivies en été par les roses « Sander’s white Rambler » et « Wedding
Day » qui enlacent les branches des vénérables pommiers. Des pivoines
illuminent le chemin d’accès qui borde l’étang aux poissons et les
douves inférieures alimentées par une ancienne source près de laquelle
on découvre un lit de roseaux, ancien témoignage médiéval de filtre
d’égout et de couvre-sol d’étables. Du débarcadère, des volées
d’escaliers bordées de roses « The Fairy » traversent le verger couvert
de camomilles. Passant devant le vieux colombier, on parvient à la cour
pavée dotée d’un puits central et de 4 parterres de roses polyanthas
« Nathalie Nypels ».
Enfin une superbe bordure de géraniums bleus, d’iris pâles, de sedums,
artichauts, acanthes, lavatères et fenouil clôture en beauté le parcours
de ce jardin marqué par une alternance de structures souples et de
formes géométriques, d’explosions de couleurs et d’ensembles
monochromes, de compositions grandioses et multiples détails
pittoresques.
http://www.greatbritishgardens.co.uk/great_chalfield_manor.htm
http://209.85.229.132/search?q=cache:JULIwoElIOcJ:www.thornber.net/
england/htmlfiles/greatchalfield.html+Great+Chalfield+Manor&cd=10&hl=
fr&ct=clnk&gl=be
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Le jardin d’Abbotsbury
Terre d’abbaye à l’origine,
occupée au 16e s. par ses
actuels propriétaires, les
comtes d’Ilchester, le jardin
clôturé n’est réellement créé
qu’au début du 19e s.
Mettant à profit l’humidité et
l’ombre du bois, des plantes
exotiques y sont d’abord
introduites (Le catalogue
édité en 1899 mentionne
déjà 5000 espèces). Au
20es, la situation parfaite de
cette vallée de la côte du Dorset, en fait un terrain idéal, ignorant les
gelées, pour la réalisation d’un trésor botanique de plantes rares du
monde entier.
Situé en bord de mer, le site propose sur 10 ha, un voyage ininterrompu
dans une forêt à demi-sauvage envahie de végétation luxuriante. Le
climat maritime et doux se manifeste très tôt par l’éclosion de multiples
bulbes colorés. Ils inondent les parterres tandis qu’un tapis de
primevères s’étale au pied des magnolias « cambellii » et des camélias
« reticulata » qui émergent doucement de l’hiver. Dans la promenade
secrète, le stachyurus « praecox » avec la cascade de ses grappes de
multiples fleurs jaune pâle s’oppose au crinodendron « hookerianum » et
la vision enchanteresse de ses spectaculaires lanternes rouges. En
empruntant le chemin qui longe la partie boisée, on s’émerveille devant
l’exubérance des plantes d’origine chilienne telles que l’embothrium
« coccineum » ou l’eucryphia « cordifolia », pour poursuivre vers le
sentier des hydrangeas où les bleus cobalt très intenses contrastent
avec les clochettes blanches des styrax « japonica ». Le prerocarya
« fraxinifolia » au tronc noueux, accroche notre regard ; en été ses
inflorescences monoïques en chatons drapent élégamment ses
branches et produisent plus tard dans l’année de nombreux fruits ailés.
Le jardin clos, en pente douce vers le sud, comporte de superbes fleurs
à bulbes d’origine africaine. La diversité de leurs coloris émaille la
progression de la promenade qui se poursuit en descendant vers la
vallée boisée où la luxuriante végétation apprécie l’humidité du sol. Les
fougères arborescentes et les feuilles énormes des gunneras
« manicata » servent d’écrin à une symphonie colorée d’astilbes,
rodgersias et hostas.
Quand les couleurs du jardin se voilent vers la fin de l’été et que le soleil,
plus bas que l’horizon, dessine des ombres, les érables japonais
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présentent leurs variations de nuances écarlates et cramoisies. Le
ginkgo biloba est le dernier à consentir à passer aux nuances jaunes
pour offrir un contraste remarquable avec le pont de teinte rouge. Le soir
venu, le charme de multiples lanternes disposées le long des sentiers,
imprègne toute l’atmosphère féérique du jardin. Ses coloris s’estompent
peu à peu pour laisser la brume matinale déposer ses perles de rosée.
http://www.abbotsbury-tourism.co.uk/gardens.htm
12h30-14h00 Déjeuner sur place
15h30-17h00 Visite des Knoll Gardens à Wimborne Minster
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que seul importateur au Royaume Uni, l’Orme Princeton, résistant à
toute maladie.
Concluons en constatant que le jardin Knoll s’est aussi investi
activement dans le contrôle des « nuisibles » en conservant un
environnement accueillant pour les petits hérissons qui mangent les
limaces durant la belle saison et hibernent ensuite dans les graminées
en attendant le retour du printemps…
http://www.knollgardens.co.uk
VADE MECUM
Le départ se fera au parking du Delhaize à la Mazerine, 13 avenue
Albert 1er à Genval le dimanche 6 juin 2010.
6 h 10 : Rassemblement
6 h 30 : Départ
Dans le car :
A l’hôtel :
Les boissons ne sont pas comprises dans le prix ; aussi pour celles-ci et
autres frais personnels, vous pourrez obtenir une note globale par
chambre à régler la veille du départ avec cartes de crédit habituelles.
Cet avis ne vaut que pour les membres âgés de plus 75 ans.
Pour ces aînés, la carte d’identité n’est plus renouvelée
systématiquement par l’administration communale, quand la date de
validité qui y figure est dépassée. Soyez donc prudents lorsque vous
vous rendez à l’étranger et faites renouveler votre carte avant votre
départ en tenant compte des délais administratifs de votre commune (de
± 3 semaines).
Le prix comprend :
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Réservation :
Prix :
Inscriptions :
Paiement de l’acompte :
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CERCLE ROYAL HORTICOLE DE LA HULPE ET ENVIRONS asbl
Bulletin d’inscription au voyage dans les Comtés du Sud de l’Angleterre du 6 au 10 juin 2010
1er participant :
2e participant :
Tél/GSM : ....................................................................................................(*)
E-mail : …………………………………………………………….…..…………
29
PRIX
L’inscription, exclusivement réservée aux membres du Cercle, sera validée en fonction des
nouveaux critères définis dans le Vade Mecum sous le titre « Inscriptions »
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UN NOUVEAU PARASITE S’ATTAQUE À NOS POIREAUX
A. Rega
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La pupe, dans laquelle s’effectue la nymphose, transformation de larve
en mouche, mesure 3 à 4 mm et est brun rougeâtre parfois très foncé.
Les figures 2 et 5 montrent plusieurs pupes et les dégâts causés.
Le cycle annuel de la mouche
Il y a deux générations par an, la première provient de pupes de la
seconde génération ayant passé l’hiver dans la plante hôte. Les
mouches sortent en avril – mai, les facteurs qui déclenchent l’émergence
ne sont pas connus actuellement. Cette première génération qui
s’attaque à des poireaux en pépinière peut être dévastatrice. Les
asticots creusent des galeries dans les jeunes feuilles et descendent
rectiligne dans le fût vers la base de la plante, ce qui suffit pour détruire
un jeune plant.
Il est donc impératif de protéger les cultures de jeunes Alliums.
Les plantes ayant résisté contiennent des pupes qui vont estiver avec un
arrêt de développement en saison chaude. Il n’y a pas d’adultes en fin
de printemps et début d’été, car ils meurent après la reproduction. Les
adultes de la seconde génération, issus des pontes d’avril - mai de la
première génération, sortent, en principe, à partir de fin août et
septembre. Lors des attaques de septembre – octobre les poireaux
repiqués sont plus vigoureux et peuvent résister. Les pupes passent
alors l’hiver au fond des galeries creusées par les asticots et produiront
les mouches de la première génération qui émergeront l’année suivante
en avril - mai.
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Une vigilance toute particulière est indispensable durant les périodes de
vol de la mouche en avril – mai et fin août – septembre pour détecter au
plus vite sa présence et prendre les actions de lutte nécessaires. Mr Ph.
Delwiche signale cependant ne pas avoir constaté chez lui d’attaque sur
les Allium vivaces (Ciboule, Ciboulette et Ail) au printemps 2008 alors
que des poireaux avaient été cultivés sur une parcelle proche en 2007.
Les moyens de lutte préventive
Le moyen le plus simple et radical est de ne plus cultiver de plantes de la
famille des Allium pendant une année. La mouche ne peut se reproduire
et disparaît s’il n’y a pas d’autres Allium dans les environs.
Le second moyen est du voile intissé, perméable mais sans trous de
passage, posé sur des arceaux et fermé avec soin, sans interstice
laissant un passage à la mouche. La moustiquaire ne convient pas vu la
taille minuscule de la mouche. La protection doit être en place avant les
périodes de vol et maintenu un peu au-delà de ces périodes. Ce voile
empêche la mouche d’atteindre les plantes pour y pondre, donc de se
reproduire et conduit à leur disparition.
Les cultures associées et l’usage de plantes à effet répulsif tel :
Absinthe, Tanaisie, Rue, Fougère, Lavande, Sauge n’ont pas donné de
résultat, ce qui ne veut pas dire qu’il n’existe pas de solution. La question
est de trouver la ou les plantes qui ont un effet protecteur et en culture
bio un seul moyen ne suffit généralement pas mais bien d’associer les
moyens de lutte possibles. Ainsi il est déconseillé d’apporter des fumiers
frais ou engrais trop odorants ; de procéder à « l’habillage » des jeunes
poireaux à repiquer près de la parcelle de plantation ; de laisser sur le
terrain les restes de poireaux, toutes choses attirant les mouches par
l’odorat.
D’autre part un jardin biologique accueillant la flore et la faune sauvage
participe aussi à la lutte par la présence d’ennemis naturels du parasite.
Des recherches menées en Serbie par Spasic et Mihajlovic en 1997 ont
montré que la mouche n’avait pas de prédateur durant les 2 premières
années d’attaques. La 3e année un hyménoptère nommé Halticoptera
circulus prédateur de la mouche a fait son apparition et la 4e année 23%
des mouches étaient déjà détruites par ce prédateur.
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EXPLORATEURS EN CHINE
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F. Meyer : meyeri ; Asparagus, Citrus, Epimachus et Syringa meyeri ;
Carex et Indigofera meyeriana + Syringa et Juniperus squamata var
meyeri
J. Monbeig : Carpinus et Pedicularis monbeigiana ; Deutzia et Sorbus
monbeigii
ORLEANS : Rodgersia henricii
P. Perny : Ilex pernyi
P. Piassetsky : VITIS piasetskii
G. Potanin : Clematis, Larix et Rhus potaninii
A. Pratt : Dracocephalum, Nepetta et Polygonatum prattii ; Androsace
prattiana + Sorbus prattii
N. Przewalski : Ligularia, Rhododendron et Salvia przewalskii
W. Purdom : Gentiana, Populus, Rhododendron, Rodgersia et Viburnum
purdomii + Allium
J. Reeves John senior : Skimmia reevesiana ; Philadelphus reevesianus
+ Reevesia thyrsoidea
J.REEVES junior pour le Skimmia
RHEDER : Rhederodendron macrocarpum, Clematis rhederiana
ROCK : Paeonia suffrit Joseph Rock, et Primula rockii
SARGENT : Malus, Lilium sargentiana, Sorbus,Sargentodoxa cuneata
C. Schneider : Huernia et Zelkova schneideriana + Deutzia
G. Sherriff : Albizia, Cotoneaster et Rhodiola sherriffii + Berberis et
Lilium
G. Simon : Populus et Prunus simonii
K. Smith : Acmena smithii ; Salix x smithiana ; Picea smithiana
K.Smith Karl Harald + Cotoneaster harrysmithii
SMITH- Sir William + Primula smithhiana
J. Soulié : Rosa, Berberis souliena ; Aster Rhododendron souliei +
Rhododendron, Rosa et Clematis
G Staunton : Stauntonia hexaphylla ; Elsholtzia stauntonii
A. Tatarinov : Callambulyx et Lonicera tatarinovii + Pteroceltis tatarinowii
Turczaninov Carpinus turczaninowii
VEITCH : Paeonia veitchii, Gentiana, meliosma,Mahonia veitchiorum
VILMORIN : Sorbus vilmorinii, Davidia inv. Var vilmorinii, Aconitum
vilmorianum
WILLIAMS : Rhododendron williamsianum…
Miss Ellen Willmott : Ceratostigma et Juno willmottiana ; Pentapanax
willmottii
WILSON : Magnolia wilsonii, Berberis wilsoniae
YU Te-tsun : Sorbus yuana
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"Holà, rosier, viens que je te plante"
Jean-Renaud Faliu
Voilà ! Ca y est ! Vous avez acheté votre rosier aux « Roses Anciennes
ANDRE EVE ». C’est déjà une preuve d’intérêt, de bon goût et de
sérieux. C’est sûr, qu’il n’y a pas qu’André Eve qui soit rosiériste.
Heureusement, ils sont environ 150 en FRANCE ! Cependant ce qui suit
est un petit plus bien à nous, amical et totalement gratuit.
Que ce soit votre premier rosier ou le 250ième, le planter doit rester un
plaisir, même si cela implique du travail, et un peu de fatigue.
En tout premier lieu, souvenez-vous de ceci : ce n’est qu’à la plantation
que vous pourrez mettre certaines « choses » au fond du trou, après
c’est trop tard !
Je vous dis tout ce qui va suivre après huit ans de « cheminement », afin
que vous bénéficiiez de mes erreurs, pour ne pas avoir à les vivre…
Donc, vous avez préparé votre trou de 40 x 40 x 40 (centimètres bien sùr
!), sans « tricher », avec un réglet s’il vous plaît ! C’est surprenant de voir
combien on peut « mal » évaluer une profondeur quand il faut creuser !
Le trou, vous auriez dû le creuser il y a trois semaines ! Pour que la terre
« ressuie » ! Mais vous saviez vous, que votre épouse allait acheter cinq
rosiers d’un seul coup ? Non, alors… on fait comme on peut.
Première recette, tout comme moi, en creusant vous mettez de la terre
partout, et elle adhère immédiatement à vos chaussures, vos genoux,
vos gants !! Et une fois le rosier planté, il y en a partout, tout autour !!
Plus moyen de s’en approcher !
La solution ? Puisqu’il faut deux fers de bêche en profondeur, prenez
donc deux bâches solides de 2 m par 3 m, et étalez-en une à droite du
trou, l’autre à gauche. Les dimensions peuvent paraître trop grandes,
mais vous verrez, la terre a une fâcheuse propension à s’étaler dans
tous les sens !! Puis, avec la pelle (mieux que la bêche pour enlever la
terre) mettez les vingt premiers cm sur les sacs de droite (ou de gauche,
pas de parti pris, il y a des gauchers parmi nous !), et les vingt cm du
fond, de l’autre côté.
Avec la fourche bêche, piquez le fond pour le rendre meuble, mettez
éventuellement 5 cm de gravier pour servir de drain, (car s’ils aiment être
au frais, ils n’aiment pas avoir les pieds dans l’eau), recouvrez les
graviers d’un peu de terre, et ajoutez une bonne poignée de corne
broyée plus une bonne poignée de sang séché. Le premier est un
engrais à long terme, le second est un « dopant » naturel. Les racines de
votre rosier « sentent » la présence du sang séché, et assoiffées qu’elles
sont, elles font tout ce qu’elles peuvent pour l’atteindre au plus vite ! Ce
peut être aussi votre compost ou une fumure type Or Brun.
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Maintenant il est temps de s’occuper du rosier lui-même. En effet, il est
bon de sortir le rosier de son « emballage » et, avec un sécateur bien
aiguisé, de lui couper un petit cm du bout des grosses racines, en
épargnant « le chevelu », ces petites racines fines, qui se faufilent,
partout et vite, et diront aux « grosses » où se trouve le sang séché !
Puis il faut raccourcir les branches du rosier, en supprimant l’excédent
de branches, en particulier celles qui partent vers l’intérieur. N’en laissez
que trois à cinq. Je sais, je sais, c’est douloureux. C’est comme renier
ses petits, mais croyez moi, les branches qui restent n’en seront que
plus fortes. Et encore, les trois qui restent, il ne faut leur laisser que trois
yeux, quatre au maximum. Et comme lesdites branches sont meurtries,
c’est tout un art de trouver les yeux, le dernier devant être à l’extérieur !
Dernière préparation, enfin avant- dernière, faites tremper le rosier en
entier dans un seau d’eau, pendant trois à quatre heures ! Vous voyez
qu’il vaut mieux lire ce papier AVANT de commencer à planter !
Cette fois-ci, c’est bien la dernière préparation, il faut badigeonner les
racines de pralin. Qu’est ce que le pralin ? C’est de la bouse de vache
séchée, présentée en poudre, et achetée en jardinerie, à moins que
vous ne préfériez faire votre « récolte et votre séchage » vous-même ?
Deuxième recette : expérience vécue. Si vous utilisez tout votre paquet
de pralin, puis remplissez votre seau d’eau, afin que les racines trempent
dedans (dont certaines font plus de 25 cm du bas au point de greffe),
vous obtiendrez un « brouet », (brouet = soupe très « claire » des
pauvres d’autrefois, faite d’eau, d’une goutte d’huile, d’un quignon de
pain, et d’une pomme de terre = pas très nourrissant tout ça), brouet qui
ne remplira pas son rôle pour votre rosier. Il a besoin d’une pâte épaisse.
Alors, comment faire ? C’est facile, et ça ne coûte qu’un pinceau (qu’on
récupère en le lavant après usage). Evitez cependant de l’utiliser pour
graisser le moule à tarte ensuite. On met un peu de pralin dans un seau,
un peu d’eau (très peu en fait), on mélange avec un bâton. Ca fait une
bouillie assez épaisse, c’est ce qu’il faut. Puis, à l’aide du pinceau, on
badigeonne les racines du rosier, son chevelu, partout, sous toutes les
coutures. On peut plus simplement faire tremper les racines dans un
seau ou une bassine de pralin. Là, il a son habit pour prospérer ! On
peut enfin le mettre en terre. Ne vous méprenez pas ! Ce n’est pas un
enterrement, c’est d’une naissance qu’il s’agit !!
On installe le rosier sur son monticule de terre au fond du trou, en faisant
attention à l’orientation des racines, qui ne doivent pas être recourbées.
Ainsi qu’aux branches (pour la direction future que les branches devront
prendre), et on apporte à la main un peu de terre du deuxième fer de
bêche, celle qui était au fond, puis on prend la bâche sur laquelle se
trouve la terre du fond (vous verrez, c’est très facile à tirer, et bien moins
fatiguant que d’essayer de ramasser toute la terre éparpillée sur l’herbe
à la main). Et on verse doucement. On fait de même de l’autre côté avec
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la terre du dessus ; on tasse bien avec les mains. On vérifie que la terre
arrive légèrement en dessous du point de greffe. On fait une sorte de
cuvette qui gardera l’eau. On verse dou-ce-ment un ou plusieurs
arrosoirs entiers d’eau jusqu’à plus soif c'est-à-dire jusqu’à ce que l’eau
que vous versez n’est plus absorbée par le sol, la terre se tasse toute
seule.
Voilà, c’est tout. Déjà me direz-vous ? Enfin, pas tout à fait. Attachez-lui
donc une belle étiquette à votre rosier. Une solide, que vos petits-enfants
pourront lire, même quand ils seront adultes. Eux aussi aimeront vos
roses. Car souvent vous nous dites : « j’ai un superbe rosier planté par
ma grand-mère. Il embaume, mais je ne sais absolument pas son nom.
Vous savez, il fait des grosses fleurs, bien rouges, tout l’été. Vous
pourriez me dire quel est son nom … ? ». Non, désolés, nous ne
pouvons pas, même avec la meilleure volonté, il y en a tant…
Et puisque vous m’avez lu jusqu’ici, voici encore. Les rosiers sont des
plantes « vivantes ». Et comme tout ce qui est vivant, ils ne prospèrent
que s’ils ont « à manger ». Et à boire aussi. Plus ils ou elles nous
gratifient de nombreuses et plantureuses fleurs odorantes, plus ils (ou
elles) ont besoin de nourriture, compost, engrais au bon moment, et à
bon escient. De l’eau quand le soleil brûle, en bonne quantité. Si vous
les bichonnez, ils vous le rendront mille fois, seront forts et beaux, et
c’est à ce prix qu’ils résisteront mieux aux éventuelles maladies.
Souvenez-vous aussi que, comme nous autres, il y en a qui aiment le
froid ou un soleil doux, alors que d’autres préfèrent la pleine lumière et la
chaleur.
Si, bien que vous l’ayez bichonné, votre rosier est maigrichon, voire
rachitique, c’est qu’il n’est pas heureux là où il est, ou des soins qu’il
reçoit. La première solution est de le déplacer. Si ça ne donne rien, eh
bien, il faudra vous faire une raison, et vous rendre à l’évidence : il n’est
pas pour vous, pas pour votre jardin, pas pour votre terre, pas pour votre
région. Insister ne vous apportera que des déboires. On ne peut pas
forcer la nature…. Choisissez-en un autre.
Qu’ajouter à tout ceci ?
Un, qu’il est possible d’avoir de très beaux rosiers sans rien faire de tout
ce qui précède. Certains prospèrent bien que plantés à la va-vite, ou
délaissés. Ils vous gratifieront de belles roses, bien parfumées. Mais
quand on aime, on ne compte pas sa peine.
Deux, que planter trois rosiers dans la même journée garantit un
sommeil profond pendant la nuit qui suit ! Et un réveil douloureux le
lendemain matin, vous permettant de prendre conscience de tous vos
muscles et articulations. Donc, n’abusez point des bonnes choses. Un
rosier par jour, c’est bien, trois, c’est un exploit. Plus, c’est
présomptueux…
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Trois, que j’ai pris grand plaisir à vous « pondre » cet article. Et j’espère
qu’il vous aura fait sourire, même si vous ne suivez pas toutes mes
«recettes».
Or donc, après avoir versé une larme théorique autant que morale sur le
pigeon dévoré, mon côté résolument positif prenant le dessus, je viens
de retrouver une recette de « jus de plumes » que j’ai envie de
communiquer à ceux qui, comme moi, aiment que rien de se perde !
Si vous disposez de plumes de volailles, placez-les dans un récipient,
recouvrez-les d’eau (si possible de pluie), placez par-dessus un fin
grillage non métallique et quelques pierres pour éviter que les plumes ne
flottent. Laissez macérer à l’ombre. Le jus est à point au bout de deux
mois. Cet engrais, traditionnel en Chine depuis des siècles est très riche
en azote et en oligo-éléments et parfaitement toléré par toutes les
plantes !
Bien sûr, ce « truc jardin » j’aurais bien pu vous le refiler sans tout ce
bla-bla, mais tout le monde sait que Marie-Thérèse est une incorrigible
bavarde !
Amicalement
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Si élevé que soit l'arbre, ses
feuilles tombent toujours à terre.
Proverbe chinois
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