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Sûreté : permet de à un créancier de se prémunir contre toute perte pécuniaire, tout risque
d’insolvabilité du débiteur
Le créancier anticipe le risque d’insolvabilité en ayant recours à une sûreté et il souhaite ainsi
augmenter les chances d’être payer
Elle contient plusieurs notions ou concepts relevant du droit commun qui viennent compléter les
prérogatives du créancier. Dans certains cas, la difficulté réside alors dans l’application du droit des sûretés
au sens strict à ces mécanismes proche de sûretés.
Il a tout d’abord la faculté de se voir conférer un droit de poursuite contre une plusieurs
personnes autre que le débiteur principal
Le créancier a à l’inverse la possibilité d’obtenir un droit préférentiel sur un ou plusieurs
biens appartenant à une personne déterminée.
La notion de sûretés
I. Sûretés et garantie :
Tout sûreté permet d’assurer ou de garantir le paiement d’une créance, les sûretés constituent u sens
strict un sous ensemble des garanties. La garantie permet de faire face à la défaillance du débiteur.
Les sûretés peuvent être définies comme l’affectation au bénéfice d’un créancier d’un bien, d’un
ensemble de biens ou d’un patrimoine par l’adjonction d’un droit d’action accessoire au droit de créance.
L’élément essentiel d’une sûreté est de permettre à un créancier d’agir à titre accessoire par rapport à
un lien de droit principal, préexistant.
Le contrat de cautionnement est le contrat par lequel une caution s’oblige à payer auprès d’un
créancier la dette d’un débiteur en cas de défaillance de celui-ci. Le contrat de cautionnement suppose donc
un engagement unilatéral de la caution au bénéfice de créancier.
Il existe ainsi une opération triangulaire qui n’est que très ponctuellement prise en compte par le
droit.
Il peut tout d’abord s’agir d’un acte de bienfaisance conclu pour des raisons familiales ou
amicales.
A l’inverse, ce même engagement de caution peut parfois être considéré comme un acte
intéressé.
Enfin le cautionnement peut être conclu à titre professionnel lorsque la caution s’engage en
obtenant une contrepartie (une rémunération).
A. Le cautionnement, un contrat :
Le cautionnement appartient à la catégorie des contrats qui suppose alors un échange de volonté. En
effet, c’est par une manifestation de volonté que l’une des parties (la caution) s’oblige envers l’autre partie.
La caution s’oblige au bénéfice du créancier. Il s’agit d’un contrat unilatéral pour lequel une seule
partie s’oblige en qualité de débitrice à savoir la caution. Ce caractère unilatéral justifie la mise en œuvre de
plusieurs dispositions spécifiques à de tels contrats unilatéraux.
La formation d’un contrat de cautionnement n’est en principe soumise qu’à l’échange des
consentements ce qui écarte ainsi toute formalité par application du droit commun des obligations.
Le caractère commercial du cautionnement es tout d’abord retenu lorsqu’il est souscrit par un
établissement de crédits. Le cautionnement peut être commercial par accessoire quand un commerçant
parvient à exercer son activité commerciale grâce à un cautionnement souscrit.
B. Le cautionnement simple ou solidaire :
1. Le cautionnement simple :
La caution n’a qu’un rôle subsidiaire, accessoire, et cette absence de stipulations de solidarité impose
alors au créancier le respect de deux principes :
Tout d’abord, la caution peut solliciter le bénéfice de discussion. Ce bénéfice, invoqué par la
caution, le bénéfice de discussion illustre le caractère accessoire du contrat de cautionnement. La caution
pourra opposer au créancier le bénéfice de discussion, qui devra donc agir dans un premier temps contre le
débiteur principal.
Second principe, la caution peut également invoquer la mise en œuvre du bénéfice de division. Ce
bénéfice impose au créancier en cas de pluralités de cautions de ne poursuivre chaque caution que pour sa
part, donc en cas de pluralité de cautions, divisions en parts.
2. La caution solidaire :
Les parties au contrat de cautionnement ont la possibilité de recouvrir à un cautionnement solidaire,
En pratique, les établissements de crédit imposent très souvent une stipulation de solidarité. Cette
solidarité est d’ailleurs prévue par le droit commun mais aussi par le droit de consommation.
Le doc dispose que la solidarité doit être stipulée et ne se présume pas. Il existe différentes formes de
solidarité misent en œuvre en matière de cautionnement.
Hypothèse la plus simple : la solidarité peut tout d’abord être convenue entre la caution et le
débiteur principal.
La caution et le débiteur principal sont tenus solidairement pour une même dette mais selon
deux actes juridiques différents. Un contrat principal tient le débiteur et un contrat de cautionnement
tient la caution.
Second mise en œuvre : cette même stipulation de solidarité peut concerner plusieurs cautions
alors appelles cofidéjusseurs engagés à l’égard du même créancier pour garantir une même dette.
1) La solution de principe
En principe, seulement, le contrat de cautionnement est consensuel, la conclusion d’une telle sureté
n’est en principe soumise à aucune forme.
Le créancier est tenu de respecter une obligation qui est d’informer la caution. Obligation complète par
les obligations imposées à la caution elle-même.
a. Le cautionnement défini :
Il suppose que le contrat contienne certaines mentions et impose précisément un engagement dont
l’étendu est expressément formulé, le montant de la garantie est qualifié et ainsi déterminé à un montant fixé
en Dirhams.
b. Le cautionnement indéfini :
La caution n’est pas soumise à une restriction fixée par les parties, il existe toutes fois une limite qui réside
dans le montant de la dette principale due par le débiteur