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L’ESSENCE DE LA RADIONIQUE

Denis Masson (2001)


www.raymond.hert.net
À en croire certains commentaires, la radionique serait associée à d'astucieux appareillages
électroniques ou émetteurs d'ondes ou de champs magnétiques. Au risque de décevoir
quelques-uns, la radionique est en réalité aussi vieille que le monde, et s'il est une chose au
sujet de laquelle on peut dire "il n’y rien de nouveau sous le soleil", c'est bien la radionique! Je
ne répéterai jamais assez de vous méfier du jeu des étiquettes... Il arrive fréquemment,
spécialement dans le monde qui nous intéresse, qu’on ait des étiquettes différentes pour
désigner le même contenu ! Toute étiquette n’est rien d’autre qu’un pointeur de contenu ; bien
qu’essentielle, elle n’est pas l’essence du contenu ! Pour certains, malheureusement, l’étiquette
devient parfois aussi réelle que le contenu, avec des résultats tragiques….
En fait, la radionique est une application systématique de la capacité de l’esprit d’agir sur la
matière et le monde environnant, tout simplement. Son essence est la même que celle de la
perception extrasensorielle, de la psychokinèse, de la radiesthésie, du magnétisme, de la
guérison spirituelle ou à distance, etc. Pour se convaincre de cette réalité et pour ouvrir ses
horizons sur ce domaine immensément pratique, particulièrement sur le plan de la santé, on
consultera avec avantage le livre de Larry Dossey, " Ces mots qui guérissent ", éditions J.C.
Lattès. Dossey est un médecin et chercheur américain, spécialisé dans ce domaine. Son analyse
de la question est rigoureuse et exhaustive. Un élément positif chez Dossey est qu’il n’est pas
un "new ager". En fait, il est très critique de l’approche de ce mouvement, simplificateur à
outrance et dominé par des individus qui s’improvisent en guru, et qui n’ont généralement
aucune expérience ni formation scientifique.

Le plus vieil exemple de radionique


On a trouvé, peints sur les murs de cavernes préhistoriques, des dessins d'animaux percés
ou menacés de lances ou autres armes. À une époque où toute l'énergie disponible dans la
communauté était axée sur la survie, il est clair qu'il faut rechercher le sens utilitaire de cette
manifestation "artistique". Pour moi, il ne fait pas de doute qu'il s'agit ici, non pas d'œuvres
d'art comme on l’entend généralement, mais de radioniques destinées à affaiblir le gibier et à
en faciliter la capture. Ces dessins auraient aidé les chasseurs, et les membres du groupe, à
fixer leur esprit pour affaiblir les proies et les rendre plus vulnérables aux attaques. .
Il y a un bon nombre d'années, avant que je ne m'intéresse à ces questions, j'avais
coutume de chasser le lièvre au collet en hiver, avec passablement de succès. Un jour, un lièvre
réussit à briser la branche trop sèche retenant le collet. Lorsque je fis le tour de mes collets, je
compris ce qui venait de se passer, et suivis la piste de ce lièvre, toujours avec un collet autour
du cou, qui traînait son bout de branche. Dans sa fuite, il passa à travers un tas de broussailles
où la branche se coinça. Il était pris ! En le capturant, j'ai eu pitié de lui. Il s'était un peu blessé
à force de se débattre. Je l'amenai à la maison pour le soigner et le montrer aux enfants.
Assez tôt, je le retournai à la nature. Mais un changement d'attitude s'était déclenché en
moi, ayant émoussé mon instinct de prédateur, de tueur. Cela se manifesta concrètement en ce
que, dès ce jour, il me fut impossible d'effectuer une autre capture, avec la même technique et
le même nombre de pièges. On aurait dit que le gibier les évitait ou n'était plus attiré vers eux.
Exemple d’une radionique "moderne"
Voici un exemple d'une radionique efficace, sans électronique, utilisée dans beaucoup de
fermes Nord-américaines qui, comme vous le verrez, n'est pas tellement différente de la
préhistorique.
Vos champs sont attaqués par des insectes vulnérables à l'insecticide X. Sur une des faces
intérieures d'une chemise de classement rigide, coller un plan des champs et territoires dont on
veut éliminer les insectes. Sur la face intérieure opposée, coller des éponges minces et
humecter très légèrement d'une solution de l'insecticide X. Fermer les faces l'une contre l'autre,
analogiquement à l'épandage de l'insecticide sur le territoire en question. Répéter autant de
fois, dans les jours et semaines suivantes, qu'il serait nécessaire de faire avec le produit réel.
D’habitude, ce genre de radionique ou bien fonctionne comme si on avait fait l’épandage de
l’insecticide, mais sans les coûts ni effets secondaires, ou bien ne marche pas du tout. Nous
verrons plus loin les causes de cela.
L’aspect externe de cette radionique n’est pas facilement commercialisable de nos jours
parce qu’il serait trop souvent perçu comme "inopérant" dans notre monde "scientifique". Même
s’il n’y a rien de scientifique dans une radionique, il est souvent préférable de lui donner une
apparence technique dans la forme. C’est pourquoi les radioniques modernes commerciales
sont le plus souvent affublées de composantes et circuits électroniques qui, bien qu’ils ne
produisent strictement rien, donne l’impression qu’il s’agit d’un truc scientifique et mystérieux,
donc plus "puissant".
Soit dit en passant, ce monde fourmille de promoteurs ignorants, ou carrément
malhonnêtes, qui vendent des radioniques à des prix exorbitants, souvent sous le couvert d’un
appareillage électronique qui n’a rien à voir. A ce titre, je me souviens d’avoir déjà vu un
appareil allemand qui se vendait à 5.000 USD ! Malgré cela, j’ai constaté que cet appareil
attirait l’envie de radioniciens qui y voyaient peut-être un moyen d’augmenter leur efficacité...
Pour terminer cette section, je vais présenter deux autres cas, qui vont permettre une meilleure
compréhension de l’essence de la radionique.
Marilyn Gang, qui enseigne la radionique à Toronto, rapporte le cas d’un étudiant, un
fermier prospère qui arriva un jour en classe, débordant de joie, avec deux seaux de belles
cerises à partager. Il était fier parce que c’était la première fois qu’il pouvait récolter des cerises
d’un arbre prolifique, parce que chaque année elles étaient mangées jusqu’à la dernière par les
oiseaux. Il raconta que lorsqu’il trouva que l’épervier à queue rouge était un prédateur craint de
ces oiseaux, il s’est rendu au zoo où il réussit à se procurer une plume de cet épervier. Revenu
à la maison, il a placé cette plume sur le plateau d’envoi de sa machine à radionique et a
"envoyé" l’énergie ou l’idée de cet épervier au cerisier. Les oiseaux sont partis pour ne plus
revenir.
Janey est une praticienne chevronnée de la radionique avec qui j’ai correspondu pour
connaître ses "secrets". Elle raconte que bien qu’elle réalise que l’essence de la radionique est à
l’intérieur de soi, il est difficile pour elle de se détacher de sa boîte à radionique, en fait une
boîte en bois de chêne avec des cadrans et un plateau d’envoi en cuivre. Elle considère que cet
objet est une béquille, pour ainsi dire, qui l’aide à passer à l’état alpha, ou peut-être plus
profondément encore, et à s’investir complètement dans ce qu’elle veut accomplir. En passant,
elle ne connecte pas sa boîte et elle syntonise ses cadrans, non pas avec le manuel, mais avec
son pendule.

Création d'une radionique individuelle contre la grippe


La grippe canadienne, qui est active principalement en hiver, est passablement virulente.
Cette année par exemple, elle pouvait avoir sur ses victimes des effets jusqu’à 2 semaines, avec
une congestion très forte des voies respiratoires et affaiblissement important de 4 à 5 jours.
Aux premiers signes de la grippe, immanquables pour un Canadien de souche, je réussis à en
limiter considérablement les effets avec le médicament homéopathique Oscillococcinum. Au
mois de décembre dernier, les premiers signes de la grippe s’étant manifestés, je me rendis au
drugstore pour me procurer de l’Oscillo. Chemin faisant, je vis un joli petit canif à un prix
nettement sous-évalué, revenant en fait au même que celui d'un tube d’Oscillo. C’est alors que
me vint l’intuition de créer une radionique anti-grippe représentée par ce canif. J’ai donc acheté
le canif au lieu de l’Oscillo et procédé de la façon suivante :
  Utilisant le pendule en état alpha (le pendule devrait toujours être utilisé en alpha -
l’instrument réel étant soi-même), je me suis envoyé à moi-même l’équivalent virtuel d’une
dose d’Oscillo. Selon la convention que j’utilise, un mouvement giratoire indique que la
transmission est en train de s’effectuer. Lorsque ce mouvement se transforme en oscillation
linéaire, cela signifie que la transmission a été reçue. En réalité, le pendule ne fait rien sauf
que d’être un témoin de cette activité autrement invisible. Une fois cela terminé, j’ai
"demandé" au pendule s’il était nécessaire d’envoyer une autre dose et si oui, à quel
moment.
  J’ai continué ainsi de suite à prendre de l’Oscillo virtuel. jusqu’à ce que le pendule
indique que cela n’était plus nécessaire. J’ai constaté que cela correspondait grossièrement à
la posologie recommandée pour l’Oscillo.
  J’ai associé mentalement, toujours avec le pendule, le PROGRAMME (l’ensemble des
prises d’Oscillo sur l’intervalle de temps) au canif, qui est ainsi devenu une radionique de
l’ENSEMBLE du traitement à l’Oscillo.
Le résultat a été sensiblement le même qu’avec le traitement à l’Oscillo : symptômes
fortement atténués, avec peu ou pas d’affaiblissement apparent, s’étendant de 3 à 4 jours
seulement. J’ai l’impression que ça ne tue pas la grippe à proprement parler, mais que ça agit
par le biais d’un renforcement du système immunitaire, produisant une élimination plus efficace
et rapide du virus.
Je crois qu’il y aurait eu d’autres variantes possibles. Par exemple, je pense que j’aurais
obtenu le même résultat sans identifier la source active à l’Oscillo - on y reviendra plus loin...
Tout ceci pour dire que je possède maintenant une radionique pour la grippe, qui devrait
passablement faciliter les choses lors de prochaines attaques du virus, l’an prochain. Cette
exemple illustre bien la nature de la radionique et de ses composantes, notamment la
composante visible (le canif, ici), perçue faussement comme la "radionique" par l’observateur
externe.
Donc l’activation éventuelle du canif, en cas de besoin, mettra en branle un programme,
une opération AUTOMATIQUE et complexe du subconscient, dans lequel les étapes
mentionnées plus haut vont se reproduire "virtuellement", sans que j’en ai conscience. C’est
quand même toute une économie ! En fait dernièrement, même si je me croyais à l’abri d’une
autre attaque de grippe avant le prochain hiver, j’ai commencé à en ressentir les signes
immanquables et imminents. Je n’ai pas hésité et fait appel au canif, ce qui a bloqué net le
développement de cette grippe, à mon agréable surprise.
En fait, ce qui distingue la radionique d’une opération ponctuelle de transmission d’énergie
subtile (en réalité de l’information), c’est la notion de système, de programme en rapport avec
un ensemble de telles opérations. Ici, on pourrait faire un parallèle entre la radionique et
l’ordinateur. Pour ceux qui s’y connaissent, un ordinateur en tant que processeur d’idées c’est
con comme la lune, ça ne crée strictement rien de nouveau sauf que c’est très très rapide. C’est
le programme que l’ordinateur doit suivre qui en est l’âme et l’essence : l’ordinateur à
proprement parler ne fait qu’assurer la vitesse d’exécution d’une série d’opérations simples.
Même chose pour la radionique et la transmission ponctuelle d’énergie subtile.

Les ingrédients actifs de la radionique


Commençons par éliminer ce qui n’entre pas dans l’équation... Dans la radionique
classique, aucune vibration ou onde connue ou détectable par la science n’est impliquée. En
fait, la distance entre la radionique et l’objet de son application n’a aucune importance, ce qui
ne serait pas le cas si nous avions affaire à un champ magnétique ou à tout autre phénomène
ondulatoire ou énergétique connu et détectable par la science.
En réalité, une radionique classique n’est rien de plus que le fruit d’influences issues d’êtres
vivants. On pourrait distinguer les sources de ces influences de la façon suivante :
Concepteur : non seulement celui ou ceux qui ont conçu une radionique au départ, mais
également ceux qui la maintiennent et assurent sa survivance. Dans le cas de la
radionique contre les insectes, le Concepteur est un groupe d’Américains du MidWest.
Dans celui de l’oscillo-canif, le Concepteur est moi-même.
Opérateur : il s’agit de l’utilisateur de la radionique, appliquée à un sujet (qui peut être lui-
même). Pour la radionique contre les insectes, les Opérateurs sont les fermiers qui
l’utilisent. Pour l’oscillo-canif, l’Opérateur est moi-même pour le moment.
Sujet : il s’agit de la personne, l’objet ou la situation sur lequel l’Opérateur veut effectuer un
effet ou un changement. Pour la radionique contre les insectes, il s’agit du comportement
d’insectes sur un territoire donné. Pour l’oscillo-canif, il s’agit de l’Opérateur affligé d’une
grippe (mais il n’est pas exclu que le Sujet puisse être une personne autre que
l’Opérateur).
C’est essentiellement sur le Concepteur et l’Opérateur que repose l’efficacité de la
radionique. Le Sujet n’a rien à y voir, et n’est inclus ici que pour donner une vue d’ensemble.
Par exemple, la thérapie des fleurs de Bach est utilisée efficacement par beaucoup de
vétérinaires avec des animaux pour sujet. On a longtemps cru, et beaucoup croient encore que
l’efficacité de la radionique reposait entièrement sur l’Opérateur. C’est effectivement le cas pour
certaines radioniques, par exemple celle de l’oscillo-canif - du moins à ce stade de
développement de cette radionique. L’implication de l’Opérateur se fait essentiellement par
"intentionnalité", c’est-à-dire par l’application ferme et assurée de l’esprit dans le sens d’une
intention. L’efficacité et la constance de la radionique dépendra de la définition de cette
intentionnalité, de même que de sa qualité ; il y a aussi, évidemment, la question de la
potentialité et des limites de la radionique, car il y a des limites à ce que peut accomplir une
radionique, si puissante soit elle.
L’apport du Concepteur (et de ses disciples) est extrêmement important et essentiel pour
les radioniques traditionnelles. Elle se fait par le biais de formes-pensées associées au système
radionique. Pour citer un exemple tout près de nous et de notre tradition, prenons celui des
saints catholiques, ayant tous leur fonction. Par exemple, St-Christophe pour la protection
durant les voyages, St-Judes pour les causes perdues... On peut concevoir l’ensemble de ces
saints, et fonctions associées, comme une radionique. Les adhérents à ce système, surtout s’ils
sont nombreux, tendent à jouer le rôle de Concepteur collectif, en renforçant les formes-
pensées. Même si ce système est tombé en désuétude avec la religion catholique, il conserve
néanmoins une bonne partie de sa puissance d’antan, à cause de la permanence des formes-
pensées.
Il est clair que plus une radionique repose sur le Concepteur, plus elle sera stable et plus
ses effets seront susceptibles d’être reproduits.

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